Christian Churches of God

[069]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Conférence d'Actes 15

(Édition 2.0 20040604-20070825-20100103)

 

Dans ce document, nous allons parler d’une interprétation fallacieuse qui s’est introduite au sein des Églises de Dieu via le Protestantisme récent. Elle provient d’un passage falsifié d’Actes 15 du Textus Receptus (ou Texte Reçu) et s’attaque directement à la Loi de Dieu.

 

 

 

 

 

Christian Churches of God

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La Conférence d'Actes 15 [069]

 

 


Comme la plupart d'entre nous le savent, le texte d'Actes 15 traite du débat entre Pierre et les autres disciples et Anciens de l’Église concernant la circoncision et les rituels de purification que les Pharisiens avaient introduits. Cette conférence a clairement montré que les Gentils (Nations), qui entraient dans l'Église rencontraient de problèmes sérieux concernant la circoncision des mâles (hommes) adultes. Ce problème était aggravé par le fait que beaucoup d’entre eux étaient esclaves. Une personne n'avait pas le droit d'interférer avec l'esclave d'un autre homme (donc de le circoncire) sans conséquences. Le texte d'Actes 15 expose les problèmes et la résolution de cette question.

 

La position doctrinale correcte, telle qu'elle a été appliquée dans l'Église, a été publiée dans le document La Purification et la Circoncision (No. 251).

 

Le problème est survenu parce que certaines personnes habitant en Judée (peut-être certains des prêtres mentionnés dans Actes 6:7) sont descendues et se sont rendues dans les églises d’Asie Mineure et ont fait des remontrances aux fidèles en exigeant qu'ils soient circoncis, sinon ils ne pouvaient pas être sauvés. Paul et Barnabas ont contesté cette position et ont eu un débat avec eux et se sont disputés avec eux, et par la suite, eux-mêmes et un groupe se sont rendus à Jérusalem pour débattre de cette question avec les Apôtres et les Anciens. Ils sont venus via la route côtière jusqu'à Césarée, en passant par la Phénicie et la Samarie, et ils ont proclamé l'extension du salut aux Païens, ce qui a réjoui les frères.

 

Parmi les convertis, il y avait des membres des sectes des Pharisiens qui se sont convertis, et ceux-ci montèrent à Jérusalem et ont exigé que les Païens soient circoncis et observent la Loi de Moïse. L'Église a examiné cette question, et Pierre s’est levé pour dire :  

“Hommes et frères, sachez que dès longtemps, Dieu a choisi parmi nous que les païens, par ma bouche, entendent la parole de l'Évangile et croient. Et Dieu, qui connaît les cœurs, leur a rendu témoignage, en leur donnant l’Esprit Saint comme Il l’a fait pour nous ; Il n'a fait aucune différence entre nous et eux ayant purifié leurs cœurs par la foi. Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en mettant sur le cou des disciples un joug que ni nos pères ni nous n'avons pu porter ? Mais c'est par la grâce du Seigneur Jésus que nous croyons être sauvés, de la même manière qu'eux”.  (Actes 15:7-11) 

 

Les frères ont ensuite écouté en silence Barnabas et Paul raconter les miracles que Dieu avait accomplis parmi les Païens par leur intermédiaire.

 

Jacques (Yakob, le frère du Seigneur, cf. Actes 12:17 et la note de bas de page de The Companion Bible ; et Galates 1:19) se leva et a alors pris la parole et dit : “Hommes et frères, écoutez-moi !” Il a alors utilisé le nom véritable de Pierre, quand il a dit : “Siméon [c’est-à-dire Simon] a raconté comment Dieu a d'abord visité les païens pour choisir du milieu d'eux un peuple qui porte Son nom. Et avec cela s'accordent les paroles des prophètes, selon qu'il est écrit : Après cela, je reviendrai, et je relèverai de sa chute le Tabernacle de David [i.e. la Tente de David de son humble condition], j'en réparerai les ruines [les choses renversées, cf. Rom. 11:3], et je la redresserai, afin que le reste [kataloipos, le résidu fidèle] des hommes recherche le Seigneur, ainsi que tous les païens sur lesquels mon nom est invoqué” (prenant la deuxième place ; cf. Zacharie 8:23 et voir aussi Deutéronome 28:10 ; Jérémie 14:9 ; Jacques 2:7).

 

Jacques a accompli un certain nombre de choses ici. Il a montré qu'il était l'Apôtre senior, ou président de la conférence, et que Pierre n'était pas l'Apôtre principal. Paul a aussi montré ici qu'il faisait partie de, et était soumis à la direction du Conseil des Apôtres et des Anciens de l'Église, qui était sous la présidence de Jacques – un fait qu'il a aussi reconnu, tout comme Pierre. Jacques montre également que le Temple devait être détruit, car cette conférence s’est tenue à Jérusalem alors que le Temple était encore debout.

 

La Foi et le salut étaient donc destinés à être étendus aux Païens, qui allaient également composer le Tabernacle de David. Cet édifice précédait le Temple de Salomon et s'étendait de toute évidence au-delà de la structure physique. Jacques a montré ici que la prophétie s'étendait à toutes les nations, et que les gens à qui le salut de Dieu s’étendrait seraient le résidu fidèle. Ainsi, il doit y avoir un reste fidèle de l'humanité à travers la tribulation. Mais fidèle à quoi, pourrait-on demander ?

 

Jacques a ensuite continué avec ce qui a été transformé en la plus embarrassante des déclarations. Il a dit :

Toutes les œuvres de Dieu Lui sont connues depuis le début de l’âge (aeon). C'est pourquoi je suis d'avis (je juge ou décide) : que nous ne troublions ni ne créions des difficultés à ceux des païens qui se convertissent à Dieu, mais qu'on leur écrive de s'abstenir des souillures des idoles, de l'impudicité, des animaux étouffés et du sang. Car, depuis bien des générations, Moïse a dans chaque ville des gens qui le prêchent, puisqu'on le lit tous les jours de sabbat dans les synagogues” (Actes 15:18-21).

 

Ensuite, les Apôtres et les Anciens et toute l'Église entière ont envoyé Jude, appelé Barsabas, et Silas – hommes principaux (chefs) de l'Église, avec Paul et Barnabas – avec des lettres écrites par eux aux églises à Antioche, de Syrie et de Cilicie.

 

Ils ont dit : “Nous avons entendu dire que certains hommes sont sortis de chez nous, et auxquels nous n'avions donné aucun ordre, vous ont troublés par leurs discours, ébranlant vos âmes. Il nous a semblé bon, après nous être réunis tous ensemble d’un commun accord, de choisir des délégués et de vous les envoyer avec nos bien-aimés Barnabas et Paul, ces hommes qui ont risqué leur vie pour l’amour et le nom de notre Seigneur Jésus Christ. Nous avons donc envoyé Jude et Silas, qui vous annonceront de vive voix les mêmes choses” (Actes 15:22-27).

 

Ce texte contient une contrefaçon dans la version KJV de la Bible qui provient du Textus Receptus, dans lequel les mots, “qui disent que vous devez être circoncis et observer la loi” ont été ajoutés après le pronom vous et avant à qui nous n’avons pas donné un tel commandement. Cette formulation n'est pas présente dans les textes anciens et elle a été insérée dans le Receptus lors de la Réforme. Elle a été insérée dans le texte araméen de la Peshitta plusieurs siècles après la rédaction des textes grecs et latins. De là, elle a été intégrée au Textus Receptus. La Peshitta a été compilée au cinquième siècle. On ne sait pas si cette inclusion figurait dans l'original ou si elle a été insérée plus tard. Elle ne se trouve nulle part ailleurs dans aucun autre texte. Toutefois, ces ajouts reflètent l’Antinomisme gnostique postérieur par cette insertion. Elle n'a aucun fondement dans les faits. Ce texte est utilisé pour justifier l'argument de la grâce-loi en disant que la Loi est abolie et que les seules restrictions imposées aux Païens – et, de là, l'Église dans son ensemble, compte tenu de l'incapacité à identifier les nations d'Israël – sont celles énumérées ici dans ce texte (consulter le document La Relation entre le Salut par la Grâce et la Loi (No. 082)).

 

Le texte se poursuit ensuite dans Actes 15:28-29 :

“Car il a paru bon à l’Esprit Saint et à nous de ne pas vous imposer d'autre charge que ce qui est nécessaire, à savoir, de vous abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés et de l'impudicité, choses contre lesquelles vous vous ferez bien de vous tenir en garde”.

 

Ils sont retournés à Antioche où ils ont d’abord délivré le message en premier lieu. Jude et Silas, étant prophètes, ont exhorté les frères et y sont restés pendant un certain temps pour fortifier les frères.

 

Maintenant, si c'était un résumé complet des exigences de la Foi, alors nous sommes véritablement à la dérive et sans gouvernail. Pourquoi aurions-nous besoin d'une Bible, et de toutes les épîtres ultérieures de l'Église, pour traiter des questions relatives à l’observance des Sabbats, des Nouvelles Lunes et des Fêtes, s’ils avaient été rejetés pour les Églises de Dieu composées de Païens ?

 

Cette liste, si l’on prend pour acquise son intention supposée de restreindre la Loi du Pentateuque donnée à Moïse à ces quelques catégories, abolit alors les Dix Commandements. En effet, c'est précisément ce que les faux Chrétiens prétendent qu'elle signifie !

 

L’ensemble du traité de Jean sur l’amour et la transgression de la Loi est ainsi rendu vide de sens. De même, l'épître de Jacques devient insignifiant et contradictoire à sa propre décision. La série entière des traités de Paul est réduite à une absurdité, tout comme ceux de Pierre. Les textes de l’épître aux Hébreux deviennent également dénués de sens, à moins d'admettre que les Églises des Hébreux sont soumises à une Loi et à une séquence entièrement différentes de celles des Païens (Gentils). Les Évangiles, ainsi que les paroles et les actions de Christ, sont placés en totale opposition avec ce qui est affirmé ici. Les enseignements de Christ sont anéantis par cette perspective. Dieu est présenté comme capricieux et est blasphémé.

 

Si cette interprétation selon laquelle la Loi est réduite à ces catégories est correcte, alors nous pouvons abuser de Dieu, adopter n'importe quelle opinion théologique qui nous plaît, adopter n'importe quel calendrier qui nous semble convenable (ou n’en observer aucun), maltraiter nos parents, assassiner ou tuer par euthanasie ou avortement, mentir, rompre des engagements en toute impunité, frauder, tricher, voler, convoiter et consommer toute chose impure. Nous pouvons prendre autant de concubines et d’épouses que nous le désirons. Il n'y a aucune relation interdite et l'inceste est autorisé. Nous pouvons faire ce que même les Païens eux-mêmes considéreraient comme scandaleux. Nos sociétés sont alors libres de faire ce qu'elles font présentement et d’instaurer une moralité relative.

 

La condamnation même de Paul dans 1Corinthiens 5:5, où un homme vivait avec la femme de son père, deviendrait dénuée de sens. Ce serait un mariage valide après coup. L'interprétation d'Actes 15 selon ces principes ferait du Christianisme un objet de risée parmi les nations et aurait sonné son glas et ce, en quelques mois seulement après une telle interprétation. Aucune personne raisonnable ne se serait jamais souciée du Christianisme. Cela serait devenu un culte amoral, et chaque État aurait eu l’obligation de le restreindre.

 

C'est la vue que les antinomiens aimeraient bien nous faire adopter, mais il s’agit d’un faux enseignement ou d’une interprétation erronée. Aucune église de la Réforme n'a jamais adopté une telle interprétation. Les points de vue des églises Protestantes sont toutes couvertes dans le document La Distinction dans la Loi (No. 096). La distinction se situe entre la loi sacrificielle et les Lois de Dieu, telles qu'exprimées dans les Commandements.

 

Le problème ici portait sur la manière de traiter les aliments et sur la législation introduite par les Pharisiens concernant les manipulations et les purifications, que les Païens ne pouvaient jamais observer et ce, en raison de leur environnement. Les esclaves étaient maintenus en mariage et étaient dans de nombreux cas, sous un joug étranger. Le concubinage était endémique. C'est ce qui était signifié ici, dans une société qui était radicalement différente de la nôtre.

 

Jacques dit d'être des hommes qui mettent en pratique la parole et non de simples auditeurs, qualifiant la Loi de loi parfaite de liberté (Jacques 1:25). Il déclare dans Jacques 2:8-14 :

"Si vous accomplissez la loi royale, selon l'Écriture : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien. Mais si vous faites acception de personnes, vous commettez un péché, vous êtes condamnés par la loi comme des transgresseurs. Car quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d'adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d'adultère, mais que tu commettes un meurtre, tu deviens transgresseur de la loi. Parlez et agissez comme devant être jugés par une loi de liberté, car le jugement est sans miséricorde pour qui n'a pas fait miséricorde. La miséricorde triomphe du jugement. Mes frères, que sert-il à quelqu'un de dire qu'il a la foi, s'il n'a pas les œuvres ? La foi peut-elle le sauver ?"

 

Jacques affirme que la Loi de Dieu doit être tempérée par la miséricorde dans le jugement. Pourquoi aurait-on besoin de miséricorde si la Loi était abolie ? On ne peut être puni en l’absence de loi.

 

Dans Actes 15, Jacques dit donc quelque chose de totalement différent de ce qui est dépeint par les antinomiens ou les gnostiques d'aujourd'hui, qui se prétendent Chrétiens mais mentent. Ils vont de porte en porte en tentant de persuader les faibles et, quand on leur fait la remarque à propos du Sabbat et des Dix Commandements, ils nous tiennent ce discours. En effet, les principales sectes qui revendiquent aujourd’hui cette erreur se regroupent pour survivre, car leur incohérence (illogisme) et leur hypocrisie se manifestent à la lumière [des commandements]. Éprouvez (testez) les esprits, comme nous en avons reçu l’ordre.

 

Jacques n'élimine (abolit) pas la Loi de Dieu dans ce jugement lors de la conférence de Jérusalem rapportée dans Actes 15. Il n'y a aucune autorité pour cela et, en vérité, il serait disqualifié de la Foi, s'il le faisait. Cet homme Jacques était le fils de Joseph et de Mariam, les parents de Christ, et il était le frère de Christ. Il a compris ce que Christ voulait dire et c'est la raison pour laquelle ce texte est mal utilisé ou à mauvais escient et forgé (falsifié). Le mensonge des Trinitaires quant à la primauté de Pierre est également exposé dans ce texte.

 

Si une personne au sein de l'Église de Dieu nous dit que la Loi de Dieu est abolie, nous savons par là qu'elle n’est pas des nôtres, mais qu’elles sont des loups envoyés parmi nous pour nous détruire. Telle était la stratégie de Balaam, le fils de Beor, pour inciter Israël à pécher (consulter le document La Doctrine de Balaam et la Prophétie de Balaam (No. 204)). S'ils ne parlent pas selon la Loi et le Témoignage, il n'y a aucune lumière en eux (Ésaïe 8:20).

 

Les dispositions postérieures pour la libération des esclaves sous des maîtres Chrétiens ont été prises conformément à la loi du Pentateuque, comme cela s’était produit auparavant, mais qui avait également été révoquée, tel que le rapporte Jérémie (cf. Jérémie 34:8-17).

 

Pierre dit que Christ a porté nos péchés en son corps sur le bois (1Pierre 2:24). Jean nous dit que “le péché est la transgression de la loi” (1Jean 3:4). Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la nature de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, car il est né de Dieu. C'est par cela que se distinguent les enfants de Dieu et les enfants du Diable. Quiconque ne pratique pas la justice n'est pas de Dieu, pas plus que celui qui n'aime pas son frère (1Jean 3:9-10). Ainsi, comment pouvons-nous être reconnus coupables de transgresser de la Loi de Dieu et ensuite nous faire dire que nous sommes libérés de la Loi, qui exigeait que nous soyons baptisés dans le Corps de Christ ? On nous dit alors prétendument qu'elle n'a plus besoin d'être observée de toute façon. Comment la pénalité peut-elle être autre chose qu'un caprice, si tel était le cas ? Il n’y a aucune logique à cette façon de penser et elle fait apparaître l'Église comme faible d’esprit.

 

Il y en a parmi les Églises de Dieu qui expriment ces sentiments puérils. Ils sont comme ceux qui viennent parmi nous pour planter de l'ivraie, et ils cherchent à subvertir et renverser les Églises de Dieu par ce faux enseignement. Nous connaissons par-là ceux qui ne parlent pas dans l'Esprit Saint. Les élus sont ceux qui observent les Commandements de Dieu et qui gardent le Témoignage ou la Foi de Jésus Christ (Apocalypse 12:17 ; 14:12).

 

Récemment, l’une des Églises de Dieu, après s'être déclarée elle-même Binitaire il y a peu de temps, a déclaré qu'il était normal et acceptable d’adorer le dimanche, ou même n'importe quel autre jour. Ils affirment que l'observance du Sabbat ne découle pas directement des exigences de la Loi, mais plutôt de l'exemple de Christ et des Apôtres. Ainsi, on peut s'abstenir de travailler le jour du Sabbat et aller aux services religieux le dimanche. C'est ainsi que les faux enseignants ont détruit l’église Worldwide Church of God (l'Église Universelle de Dieu (WCG)). Cependant, l'erreur vient avant tout par l'attaque contre l'unicité de Dieu. L'argument quant au Sabbat dans la Loi est présenté ainsi :

Puisque Dieu n'a commandé aucune assemblée ou culte en observant le Sabbat, comment pouvons-nous réprimander la personne qui se repose le septième jour (selon Exode 20:8-11) et rend aussi un culte à d'autres moments ? Notre modèle d'adoration, le jour du Sabbat, vient plus de l'exemple de Christ (voir Luc 4:16) que de la loi (Bible Advocate, septembre 2004, p. 17).

 

Eh bien, cela provient-il de la Loi ou non ? Christ a-t-il obéi à la Loi ou non à la Loi ? Il a observé les Sabbats, les Nouvelles Lunes, les Jours Saints, ainsi que les Fêtes commandées par Dieu. Donc, si nous sommes guidés par l’exemple de Christ, nous devrions faire ce que lui et les Apôtres ont fait et observer le Calendrier de Dieu au complet et non seulement le Sabbat.  

 

Il est écrit : Souvenez-vous du Jour du Sabbat pour le sanctifier”. Pas juste pour vous reposer mais pour le sanctifier, le garder saint.

 

Les Commandements dans Deutéronome 5:12-14 sont plus clairs. Là, on nous commande :

Observe le jour du repos, pour le sanctifier, comme l’Éternel, ton Dieu, te l’a ordonné. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bœuf, ni ton âne, ni aucune de tes bêtes, ni l’étranger qui est dans tes portes, afin que ton serviteur et ta servante se reposent comme toi. 

 

L'accent hébreu zarha est utilisé pour montrer que le Commandement est double, à savoir que le travail est requis pendant les six jours et le Sabbat doit être sanctifié. Il ne s’agit pas seulement de se reposer, mais de le sanctifier. Comment, pourrait-on se demander, observer correctement le Sabbat sans le garder saint ou le sanctifier ? Comment pouvons-nous le garder saint, si ce n’est dans l'adoration ou le service du Dieu vivant ?

 

Il est écrit : Vous observerez mes Sabbats, et vous révérerez mon sanctuaire. Je suis l'Éternel (Lévitique 19:30 ; 26:2). Donc, nous révérons le Sanctuaire de Dieu.

 

Nous devons donc aller nous présenter devant Dieu chaque Sabbat. Car étant nous-mêmes le Temple de Dieu, nous adorons Dieu et établissons Son Temple en sainteté chaque Sabbat. Ainsi, l’adoration est inséparable de tous les Sabbats de l'Éternel chacun d’eux et elle est enchâssée directement dans la Loi. Il nous est ordonné de ne pas abandonner notre assemblée ou rassemblement dans ce but. Le livre des Actes montre que Jacques et les Apôtres ont suivi toutes ces pratiques dans l'Église lors des jours de Sabbat, des Nouvelles Lunes, des Jours Saints et tout au long des Fêtes de Dieu.

 

Éliminez du milieu de nous les faux enseignants et restaurez les Églises de Dieu à la Foi. S'il est trop tard et qu’ils sont en majorité, alors quittez-les. Il vaut mieux être une voix qui crie dans le désert. "Tu ne suivras point la multitude pour faire le mal ; et tu ne parleras pas dans une cause en te mettant du côté du grand nombre, pour violer la justice" (Exode 23:2). Le fait que la majorité des personnes qui prétendent être des disciples de Christ faussent le jugement de la Loi par de fausses déclarations, cela ne nous excuse pas de l'accepter au sein des Églises de Dieu.

 

Il est écrit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée [ou intelligence]. C'est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes (Matthieu 22:37-40).

 

La Loi et les prophètes étaient des enseignants pour nous amener à Dieu à travers Christ. Nous ne sommes pas exempts de la Loi, mais plutôt placés dans une position de vivre en son sein en tant que la loi parfaite de liberté, et d’aller plus loin encore que cela, dans la grâce et la miséricorde. Nous sommes libérés des sacrifices par le sacrifice de Christ. Le corps entier de la loi sacrificielle a été accompli en Christ. La Loi de Dieu n'a pas été abolie, et pas un seul iota ou trait de lettre ne disparaîtra jusqu'à ce que tout soit accompli et que le Ciel et la Terre disparaissent (Matt. 5:18).

 

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