Les Églises
Chrétiennes de Dieu
[212A]
Les Fils de Sem : Partie I [212A]
(Édition
1.1 20060224-20060225-20070416)
Le droit d'aînesse a été transmis à Sem, le plus jeune fils de Noé, en tant que sacrificateur de Dieu dans l'ordre de Melchisédek. Les descendants de Sem ont effectué le sacerdoce jusqu'à Abraham et par la suite dans les lignées de la descendance d'Abraham. Sem a produit un certain nombre d'enfants et d'eux sortirent un certain nombre de pays importants du monde. Les fils de Sem se sont mêlés avec les fils de Cham et Japhet et les promesses de Dieu pour le monde seraient accomplies dans ce mélange des nations.
Christian Churches of
God
Courriel :
secretary@ccg.org
(Copyright © 2007 Wade Cox)
(Tr. 2012)
Cette étude peut être copiée et distribuée librement à la condition
qu'elle le soit en son entier, sans modifications ni rayures. On doit y
inclure le nom, l'adresse de l’éditeur et l'avis des droits d'auteur.
Aucun montant ne peut être exigé des récipiendaires des copies
distribuées. De brèves citations peuvent être insérées dans des articles
et des revues critiques sans contrevenir aux droits d'auteur.
Cette étude est disponible sur les pages du World Wide Web :
http://www.logon.org/french/
et
http://www.ccg.org/french/
Les Fils de Sem : Partie I [212A]
Dieu
a établi une alliance avec Abraham et a dit qu'Il ferait de lui le père de
nombreuses nations. À travers sa progéniture, que nous appelons les
Patriarches, un certain nombre de nations ont débuté et elles ont reçu
les promesses du droit d'aînesse et ont été faites l’élément d'une alliance
permanente entre Dieu et Abraham qu'elles devaient poursuivre et réaliser.
Dans
cette série nous allons traiter avec les identités et le destin ultime de
ces nations et leur influence sur le reste du monde.
Au
cours du prochain cycle de temps de 19 ans et la séquence finale des Guerres
de la Fin arrivant au Jubilé de 2027, nous allons voir ces nations amenées à
la repentance et à la conversion sur une base systématique et progressive.
La
Partie I (No. 212A) porte sur les Fils de Sem et de leurs emplacements.
La
Partie II (No. 212B) porte sur les fils de Lot, ainsi que ceux d'Ésaü et de
leur identité, destin et conversion.
La
Partie III (No. 212C) porte sur Ismaël et de son destin, sa conversion et sa
place dans le Royaume de Dieu.
La
Partie IV (No. 212D) porte sur les fils de Ketura et de leur identité,
destin et conversion.
La
Partie V (No. 212E) portera sur le destin de Juda et de sa conversion dans
les Derniers Jours.
La
Partie VI (No. 212F) portera sur Israël et sa crise et repentir.
La
Partie VII (No. 212G) sera une Annexe pour les tableaux et graphiques
Ces
six parties expliqueront ce qui est requis des fils d'Abraham et leur place
dans la restauration du monde aux Lois de Dieu.
Les
détails de l'alliance que Dieu a faite avec Abraham, l'héritage et le
sacerdoce établi avec lui par Sem sont également expliqués sur le site
www.abrahams-legacy.org
Le
but de cette étude est de développer l’ouvrage sur
L’Origine Génétique des Nations (No. 265)
et de traiter
avec les fils de Sem, puis se diriger vers les fils d’Arpacschad et les
descendants d'Abraham, et leur place dans l'histoire et la prophétie et
leurs identités actuelles.
Les
fils de Sem sont Elam et Assur, Arpacschad, Lud et Aram.
Nous
savons avec certitude que les Élamites sont devenus les Perses, les fils
d'Assur sont devenus les Assyriens, les fils d’Arpacschad sont devenus les
Hébreux, et Aram est devenu les Syriens et la source du nom de la langue
araméenne. Ils sont également allés plus tard, vers le nord en Arménie.
De
l'échantillonnage de l'ADN moderne du projet assyrien, les Assyriens
modernes sont L, G, J et certains R1b1, mais il semble que les R1b1 testés
sont anglais du côté paternel et assyriens du côté maternel. Ainsi, le Nord
d’Aram (dans le domaine de l'Arménie et la Géorgie) et Assur ont développé
l’Haplogroupe G, qui est l'endroit où il se trouve dans les plus grands
pourcentages.
Josephus nous donne une indication claire des fils d'Aram, quand il dit que
sur les quatre fils d'Aram, Uts a fondé Trachonite et Damas, qui est le pays
entre la Palestine et Ceolesyria, Hul a fondé l’Arménie et Guéter les
Bactriens, et Masch les Mesaneans maintenant appelé Charax Spasini. À partir
de ce dossier, l'Haplogroupe G sémite semble venir d'Aram et Assur. Josephus
enregistre que Abraham s’est d'abord établi avec une armée à Damas (ibid.,
Whiston tr., p. 32).
Josephus dit que Jokthan des Hébreux avait treize fils : Elmodad, Saleph,
Asermoth, Jera, Adoram, Aizel, Decla, Ébal, Abimael, Sabeus, Ophir, Eulat,
et Jobab. Il dit que ces personnes vivaient en Asie de la Rivière indienne,
Cophen, et les terres qui l'entourent. C'est Kaboul moderne et dans la
vallée de sa rivière. Le terrain le plus vers l'Indus est la Bactriane.
Ainsi, si cela est le fait de la question, il semble qu’ils se soient
déplacés à travers la péninsule arabique et la plupart sont allés en Inde.
Le résultat pourrait être des groupes composites de Jokthan dans ce qui est
l'Afghanistan, Guéter à la Bactriane, puis Lud dans le Pendjab. L’Haplogroupe
sémitique H en Inde serait alors dérivé d'une mutation qui s'est produite
chez les Hébreux de Jokthan et les Sémites de Lud. Le coin d'or d'Ophir se
réfère aux terres de l'un des fils de Jokthan qui s’est installé en
Afghanistan ou en Inde, et donc la zone d'Ophir peut être de l'Hindu Kush en
Inde ou peut-être, encore plus probable, au Sri Lanka (Ceylan) (voir aussi
ci-dessous).
L’article de Wikipédia sur les Pachtounes dit qu'ils semblent être
principalement d'origine iranienne, mais présentent des similitudes avec les
Perses, les Kurdes, les Tadjiks et les Baloutches.
Les
Pachtounes (ou Pukhtuns, selon le dialecte) de langue Pachtou se trouvent
dans le sud et l'est de l'Afghanistan et l'ouest du Pakistan. Ces Pachtounes
sont également devenus mêlés avec d'autres groupes, tels que les Ghilzay
(qui se sont possiblement mêlés à des tribus turques), les Durrani (qui ont
interagi avec les Tadjiks), et les tribus pachtounes au nord de Peshawar
(qui se sont mêlées à des groupes Dardic).
L'article poursuit en disant que du premier au cinquième siècle AEC (avant
notre ère) d’énormes migrations de populations d’Aryens, de Perses, de
Sakas, de Scythes, de Kouchans, de Huns, et de Grecs se sont installées dans
les régions où les Pachtounes vivaient. Les envahisseurs ultérieurs ont été
les Arabes musulmans, les tribus turques d'Asie centrale et les Mongoles.
La preuve anthropologique que les Pachtounes de langue pachtou sont un
peuple indo-européen caucasoïde, qui est lié à d'autres groupes iraniens et
aux locuteurs des langues kalasha et Nuristanis, est loin d'être concluante.
Jusqu'à présent, le test n'a pas montré de lien substantiel entre la
population pachtoune échantillonnée pour les marqueurs génétiques qui se
trouvent chez la plupart des Grecs, des Juifs, ou des Arabes. La réponse
peut être que les Pachtounes ont été légèrement modifiés au fil du temps par
divers envahisseurs et mélanges comme mentionné ci-dessus. Pourtant, ils ont
gardé leur base génétiquement globale Est-iranienne.
Il y aurait
donc aussi des ADN-Y R1a et R1b japhetiques et C chamitiques présents.
Plusieurs
conclusions concernant les Sémites viennent de la prémisse que les
Haplogroupes sémitiques sont tous J, tels que trouvés parmi les trois
populations mentionnées.
Les
Pachtounes sont considérés comme iraniens, qui, comme nous l'avons vu sont
principalement de l’Haplogroupe I, qui est dérivé de l’Haplogroupe sémitique
IJ (voir ci-dessous), mais ils varient en un regroupement d’ADN-Y composite
typique de l’Asie centrale. Une tentative a été faite pour classer les
Pachtounes au 16ème siècle comme l'un des Bani Israël, des Dix
Tribus Perdues et comme Joseph. Cela a été démystifié basé sur leurs
affinités indo-iraniennes et leur langue. Cependant, c’est un fait
historique que la zone de Kandahar, Kaboul et la Bactriane aussi, de l'autre
côté de l’Hindu Cush, ont été faites des provinces ou satrapies de l'Empire
perse et leurs langues sont donc affectées par ce fait. Les similitudes de
l'ADN avec Elam et leur rapport historique de descendance et d’affinité avec
Jokthan indiquent que l'ADN original des Sémites, y compris les Hébreux
Jokthan, n'était pas J, mais F et le dérivé primaire sémitique est I et les
dérivés secondaires sont J, tous deux dérivés de IJ (basé sur S2 et S22) et
ensuite H et G. Tous les Sémites de l'Est de l'Elam et Jokthan étaient Hg.
I, plutôt que J. Ainsi, ces mutations ont eu lieu au cours du second
millénaire AEC (avant l’ère courante) et les modèles mathématiques étendus
des évolutionnistes sont faux.
Les
tribus Durrany et Galzay sont tenues pour être les descendants directs des
Ibrani ou Hébreux, et probablement des fils de Jokthan. Certains soutiennent
également que les Rabbani, Shinwari, Levani, Deftali, et Jaji de
l'Afghanistan, et les Efridi et Yusufzai en provenance du Pakistan sont
aussi des tribus hébraïques.
Lud
Lud
est une source d'incertitude et il y a deux explications pour
l'identification des, et les emplacements des fils de Lud. Nous reviendrons
sur ce casse-tête sous peu.
L'origine et l'emplacement des Hébreux sont identifiés avec Abraham comme
venant d'Ur de Chaldée et les fils d’Arpacschad sont identifiés avec les
groupes akkadiens dans la plaine mésopotamienne entre les enfants d'Assur,
ou les Assyriens, et les fils d'Elam, qui étaient à l'Est du bassin du Tigre
sur le plateau persan.
L'autre groupe des Mèdes, qui ont été associés avec les Perses et ont occupé
le haut pays, au nord de l'Elam et Gutea, ne sont pas fondamentalement
sémites, mais nous allons voir qu'ils contiennent des Sémites maintenant de
leur exposition aux Arabes et peut-être plus tôt. Les Kurdes sont
principalement dérivé des Mèdes, les fils de Madai, un Japhethite. Nous
allons y revenir plus tard. Les Guteans ou Guti pourraient bien aussi être
associés avec les Goths comme éléments de la Horde parthe ou scythe
ultérieure. Nous allons examiner leurs mouvements dans une étude ultérieure.
Le
Professeur Cyrus Gordon soutient également que les Minoens primitifs sont
des Sémites et leur langage Linéaire A comme étant sémitique. Son ouvrage
sur Linéaire A a été reçu avec controverse.
Les
fils d’Arpacschad sont les suivants : Schélach et Héber (d'où le nom
Hébreu est dérivé). Ses fils Péleg et Jokthan ont vu la division dans
les Hébreux. Les fils de Jokthan étaient au nombre de treize et ont occupé
toute la zone orientale de la péninsule arabique (Genèse 10:21-32), mais
beaucoup sont allés en Afghanistan ou au Pakistan, comme nous le voyons
ci-dessus. Les fils d'Abraham à travers Agar et quelques-uns des fils de
Ketura, comme Madian, se joignirent à eux plus tard. La ligne d'Abraham par
Péleg était de Rehu, Serug, Nachor, Térach à Abraham, Nachor et Charan.
Abraham a été appelé d'Ur en Chaldée et envoyé dans le pays de Canaan.
Il
s'ensuit que les lignées des pays sémitiques nous donneront des indices
quant à la distribution des Haplogroupes et des mutations sémites. La
position de départ était de dire simplement que l'Haplogroupe J est l’Haplogroupe
sémite et tous les autres ne sont pas sémites, mais cela ne peut pas être
vrai étant donné la distribution et les mélanges des groupes de nations, et
nous savons maintenant que cela est faux en ce qui concerne le proto
Haplogroupe IJ. De la reconstitution historique, un certain nombre d'autres
groupes sont également sémitiques, comme nous le verrons.
Par
exemple, dans la structure génétique des Perses ou Élamites, Hg I est
prédominant. Il dépasse J d'environ 10%, et a un élément de F et G avec
elle. Ces groupes constituent la moitié de l’ADN-Y des Perses. Les Arabes du
Moyen-Orient ont également une quantité importante de I et certains G. Les
Haplogroupes G, I et J représentent la moitié des Géorgiens/Arméniens et des
Turcs et F, G, I et J sont à moitié les Italiens avec I et J comprenant la
moitié de l’ADN-Y des Grecs. Quand nous allons en Europe, l'équilibre de I
augmente de façon spectaculaire.
G,
(M201), H (M69), I (M170, M258, et P19) et J (12f2.1) semblent être des
lignées sémitiques connues avec K (M9), la base de la racine de tous les
fils de Japhet. Hg. J diminue à mesure qu’il se déplace à l'ouest en Europe,
mais Hg. I reste plus ou moins généreusement important à l'ouest jusqu'aux
Anglo-Saxons, puis diminue parmi les Basques, les Gallois, les Irlandais et
les Écossais, mais il est néanmoins toujours présent dans des quantités
allant jusqu'à 15% parmi ces Celtes connus.
Les
Anglo-Saxons sont venus du Moyen-Orient comme élément de la horde à la chute
de l'Empire parthe de ce qui est maintenant la région de l'Irak et la région
au nord de celui-ci. Cela s'est produit à la fin du deuxième siècle EC (ère
courante). Ils se sont déplacés dans la zone du Nord-ouest de l'Europe et la
horde s’est scindée en plusieurs vagues. Les Anglo-Saxons et les Jutes et
les tribus associées des Lombards, des Danois, des Norvégiens, des Saxons et
des Fris, se sont divisés, mais ont conservé une diversité similaire. Les
Français du Nord sont également du Moyen-Orient. Les Normands constituent un
élément et sont principalement R1b mais ils contiennent d'autres groupes
d'ADN tels que I. Les autres sont des Francs en deux groupes. Ce sont les
Francs Riphatiens et les Francs Saliens. Les Francs Saliens pouvaient
hériter à travers la lignée masculine seulement, mais les Francs Riphatiens
pouvaient hériter à travers les deux lignées.
Comme nous le savons, Riphat était un fils de Japhet, et nous savons que la
noblesse de ces personnes a également réclamé être descendante de Antenor I,
Roi des Cimmériens, et aussi des Troyens. Ils ont été interprétés comme la
progéniture du groupe qui est resté au Moyen-Orient avec les fils d'Hector.
Ils ont nommé leur grande ville d’après Paris et Troyes. Beaucoup de ces
personnes se sont installées à travers la Manche en Grande-Bretagne et les
tribus (par exemple Parisii) étaient également des Celtes R1b. Plus de 35%
de la partie nord française sont des Haplogroupes I et J. Environ 35% des
Anglo-Saxons sont Hg. I du Moyen-Orient avec une petite quantité de J.
Environ 40% des anglais sont du Moyen-Orient et apparemment Sémites de I
muté du groupe IJ. La majorité de tous les Celtes du Nord-Ouest et des
Anglo-Saxons sont R1b et une partie des mêmes divisions génétiques que les
tribus japhethites connues. L'exception évidente est à l'Est, où les Slaves
sont R1a, et les divisions plus grandes R1a parmi la horde à venir dans le
Nord-Ouest ont été parmi les Norvégiens, à environ 30%.
Les
Arabes
De
la Bible, de la Torah et du Qour’an [Coran], nous apprenons que les Arabes
sont les descendants de Sem, fils de Noé. Certains Arabes prétendent
retracer leur ascendance directement à Noé et Adam.
L’origine arabe est divisée en deux grands groupes :
al-'Ariba qui signifie, "Pure Origine" et
al-Musta'ribah
qui signifie, les "Arabes arabisés".
Les
Arabes Purs sont considérés comme des descendants de Noé à travers son fils
Sem, à travers ses fils Aram et Arpacschad, et sont connus comme Qahtanites.
Les Qahtanites sont considérés comme ayant pour origine les Arabes du Sud,
selon les généalogies arabes.
Le terme Arabes arabisés peut être utilisé pour trois groupes différents :
1) Pour les Arabes considérés comme des descendants d'Abraham par Ismaël, à travers son fils Adnan et connus sous le nom Adanites.
2) Pour les Arabes, qui parlaient d'autres langues afro-asiatiques. Comme locuteurs arabes, ils sont considérés comme des Arabes à l'époque contemporaine.
3)
Pour les "Arabes mixtes", entre les
"Arabes Purs" et les Arabes de l'Arabie du Sud.
L'éclatement de ces groupes sera discuté dans les études sur Ismaël et
Ketura.
Alors que la plupart des Arabes sont Musulmans, une minorité sont des
Chrétiens, et certains sont Juifs. Les Musulmans sont composés des Sunnites,
Chiites, Ibadites, Alaouites, Druzes ou Ismaili.
Avant l'introduction de l'Islam, la plupart des Arabes adoraient un certain
nombre de divinités tandis que certains se sont convertis au Christianisme
ou au Judaïsme. Les divinités païennes étaient celles comme Hubal, Wadd,
Al-Lat, Manat et Uzza. Quelques hanifs ont favorisé une vague forme
de monothéisme. Cependant, comme l'Islam s’étendait de plus en plus, les
Arabes sont devenus Musulmans et les vieilles traditions ont disparu.
Les
Chrétiens arabes suivent généralement l'une des quatre églises principales :
copte, maronite, grecque-orthodoxe, ou gréco-catholique.
Lorsque l'explorateur britannique Richard Burton voyagea à travers le Pays
de Madian à la fin du 19ème siècle, il a rencontré un peuple
connu sous le nom de Hutaym (qui signifie
brisé). Bien que Musulmans, ils
étaient une tribu de parias également trouvés en Égypte.
Les Arabes de Madian ont toujours
comparé les Hutaym avec les Ghagar (Ghajar) ou Gitans d'Égypte,
et c'est le point qui donne aux parias un intérêt passager. Je n'ai pas
encore eu l'occasion d'étudier soigneusement la race ; je ne peux pas dire
si elle montre des traces de compétence dans le travail des métaux. Pendant
ce temps, nous devons nous demander si ces Ilotes [esclaves], maintenant
ainsi dispersés, ne sont pas les immigrés anciens d'origine indienne, qui
ont perdu leur langue aryenne, comme les Ghajar égyptiens. Dans ce cas, ils
représentent les descendants des tribus nomades qui ont fait fonctionner les
plus anciens ateliers. Peut-être qu'ils pourraient se révéler congénères des
hommes de l'Âge du Bronze, et des premières vagues d’immigration gitane
en Europe. (Burton, Midian (Revisited), p. 119 ; emphase
ajoutée)
Burton poursuit en disant :
Et je voudrais ici
mettre l'accent particulier sur mon soupçon que les ancêtres des méprisés
Hutaym peuvent avoir été la caste tsigane qui a travaillé les métaux, en
Madian (ibid., p. 135).
Les
Hutayim qu’il vit peuvent avoir été tout simplement le reste des vrais fils
de Madian dont les tribus fraternelles avaient depuis longtemps migré vers
d'autres régions du Moyen-Orient et éventuellement en Europe, certains
peut-être via l'Inde.
Dans
son livre Travels in Arabia (1845 et 1848) (réédité par The Oleander Press,
Cambridge, Royaume-Uni, 1979), G.A. Wallin avait ceci à dire de la tribu
connue sous le nom Hutaym :
Ils sont méprisés et
maltraités par leurs voisins Bedawy, à qui ils sont obligés de payer un
lourd impôt fraternel (khawe) sans en être libérés par d'autres
contributions de toutes sortes. J'ai souvent vu avec quelle arrogance les
Bedawies poussaient leurs chevaux et chameaux à travers les champs encore
non tondus, permettant aux animaux de se nourrir sur le blé sans aucune
vérification ... ils [les Hutaym] se soumettent silencieusement à leur
tyrannie.
Lorsqu’ils sont dans
leurs tentes, on les voit généralement faire quelques travaux manuels, comme
la réparation de leurs armes ou fabriquer des ustensiles et des meubles ...
Ils ont également montré un fort sentiment religieux ... dans leurs traits
du visage également une autre origine doit être tracée, et leur type est le
plus évidemment syrien, mais souvent avec un groupe très important juif. Je
les considère comme un reste maigre de certains des vieux aborigènes juifs
ou nabatéens de la terre, ... (p. 133)
Le
commentaire de Wallin au sujet de la façon des Bedawi (Bédouins) de conduire
le bétail dans les cultures de leurs voisins n'est pas sans rappeler les
Madianites qui ont fait la même chose aux Israélites quand ils ont reçu la
maîtrise sur Israël (Juges 6:3-6).
L’utilisation de Burton du terme Gitan
à plusieurs reprises peut être la clé de l'identité d'un groupe relativement
restreint des descendants actuels de Madian. En fait, il peut y avoir un
dossier solide pour l'inclusion de ces personnes avec les autres fils connus
de Ketura.
L’article de Wikipédia (abrégé) sur les Gitans ou Roms contient un certain nombre
de faits intéressants.
Les
Roms (singulier
Rom ; parfois
Rroma,
Rrom) ou Romanies,
parfois appelés "peuple rom" au Royaume-Uni, souvent désignés comme
les tsiganes ou
tziganes, sont un groupe ethnique diversifié qui vit principalement
dans le Sud et l’Est de Europe, l'Asie occidentale, l'Amérique latine, les
États-Unis et le Moyen-Orient. Ils sont soupçonnés d'avoir pris naissance
dans les régions du Pendjab et du Rajasthan du sous-continent indien. Ils
ont commencé leur migration vers l'Europe et l'Afrique du Nord par
l'intermédiaire du plateau iranien vers 1050. La plupart des Roms parlent un
dialecte parmi plusieurs dialectes de Romani, une langue indo-aryenne.
La
plupart des Roms se référent à eux-mêmes comme
Rom. Le mot signifie " mari",
tandis que Romni signifie " femme". … L'origine du mot
Rom ... est proposée comme le mot
sanscrit ram ... ou
rama ... qui signifie "mari".
Dans le monde, on estime qu'il y a entre 8 à 10.000.000 Roms. La plus grande population de Roms se trouve sur la péninsule des Balkans, mais un nombre important vit aussi dans les Amériques, l'ex-Union soviétique, l'Europe occidentale, le Moyen-Orient, et l’Afrique du Nord. Les Roms reconnaissent des divisions entre eux basées en partie sur les différences territoriales, culturelles et dialectales. Certaines autorités reconnaissent cinq groupes principaux :
Les Kalderash sont les plus
nombreux, traditionnellement chaudronniers, des Balkans, dont
beaucoup ont migré vers l'Europe centrale et en Amérique du Nord ;
Les Gitanos (également appelés
Kalés), principalement dans la Péninsule Ibérique, l'Afrique du Nord,
et le Sud de la France ; associés au divertissement ;
Les Sintis principalement en
Alsace et dans d'autres régions de la France et l'Allemagne ; souvent
forains et gens du cirque (D'autres experts, et des Sintis eux-mêmes,
insistent sur le fait que les Sintis ne sont pas un sous-groupe des Roms,
mais plutôt un groupe ethnique distinct qui avait aussi des origines
indiennes et un historique de nomadisme) ;
Les Romanichels (Rom'nies),
principalement en Grande-Bretagne et en Amérique du Nord, et
Les Erlides (également connu
sous le nom Yerlii ou Arli ) établis dans le Sud-est de
l'Europe et la Turquie.
Les
chercheurs contemporains ont suggéré que l'une des premières références
écrites aux Roms, sous le terme "Atsinganoi",
(en grec), date de l'époque byzantine au cours d'une période de famine au 9ème
siècle. En l'an 800 A.D., Saint Athanasia a donné la nourriture à des
"étrangers appelés les Atsinganoi" près de la Thrace. Plus tard, en 803
A.D., Théophane le Confesseur écrit que l'Empereur Nicéphore I eut l'aide
des "Atsinganoi" pour réprimer une
émeute avec leur "connaissance de la magie".
"Atsingani"
a été utilisé pour se référer aux diseurs de bonne aventure itinérants,
ventriloques et sorciers qui ont visité l'Empereur Constantin IX en l'an
1054. ... En 1322, un moine franciscain du nom de Simon Simeonis décrit des
gens qui ressemblent à ces "atsinganoi" vivant en Crète, et en 1350 Ludolphe
de Sudheim a mentionné un peuple similaire avec une langue unique qu'il a
appelée Mandapolos, un mot qui,
selon des théories, est peut-être dérivé du mot grec
mantes (qui signifie
prophète ou diseur de bonne
aventure).
Autour de 1360, un fief indépendant Romani (appelé le
Feudum Acinganorum) a été créé à
Corfou et est devenu "une communauté établie et une partie importante et
constante de l'économie." [32] ... Au 14ème siècle, les Roms
avaient atteint les Balkans ; en 1424, l'Allemagne, et au 16ème
siècle, l'Écosse et la Suède. Certains Roms ont migré de la Perse à travers
l'Afrique du Nord, atteignant l'Europe via l'Espagne au 15ème
siècle. Les deux courants se sont réunis en France. ...
Les
Roms ont été réduits en esclavage pendant cinq siècles en Roumanie jusqu'à
l'abolition en 1864. Ailleurs en Europe, ils ont fait l'objet d'un nettoyage
ethnique, d'enlèvement de leurs enfants, et d’un travail forcé. Au cours de
la Seconde Guerre Mondiale, les Nazis ont assassiné 200.000 à 800.000 Roms
dans une tentative de génocide connu sous le nom des
Porajmos. Comme les Juifs, ils ont été destinés à l'extermination et
condamnés aux travaux forcés et l'emprisonnement dans des camps de
concentration.
Les
données génétiques appuient fermement les preuves linguistiques que les Roms
sont originaires du sous-continent indien. Les études de la génétique des
bulgares, baltiques et Vlax Roma indiquent qu'environ 50% des haplotypes
observés appartiennent à l’haplogroupe Y-chromosomique H. Des études
similaires de la même population avec l'ADN mitochondrial démontrent que 50%
appartiennent à l’haplogroupe femelle mitochondrial M. Les deux sont très
répandus en Asie du Sud.
Hg.
H est un dérivé de F, qui est la mutation primaire pour tous les Sémites et
Japhetites. 36% des Roms sont soit des Sémites Hg. I soit J2. H est connecté
en tant que division antérieure de F.
Cette preuve génétique indique que près de la moitié du patrimoine génétique
de ces Roms étudiés est similaire à celle des populations environnantes
européennes. Plus précisément, les haplogroupes communs du chromosome Y
(c.-à-d. lignée par les hommes) sont les haplogroupes H (50%), I (22%) et J2
(14%), et R1b (7%). Les haplogroupes communs mitochondriaux (c.-à-d. lignée
par les femmes) sont H (35%), M (26%), U3 (10%), X (7%), autres (20%). Alors
que l’haplogroupe mâle H et l’haplogroupe femelle M sont rares dans les
populations européennes non-Roms, le reste se trouve dans toute l'Europe.
Cependant, les haplogroupes femelles U2i et U7 sont pratiquement absentes
des femmes Roms, mais sont présents en Asie du Sud (11% -35% environ).
En
revanche, les Sinti Roma mâles en Asie centrale ont H (20%), J2 (20%) et une
fréquence élevée de R2 (50%) qui se trouve fréquemment dans le Bengale
occidental et parmi les Cinghalais du Sri Lanka. Le marqueur M217, qui
représente environ 1,6% des hommes Roma, se trouve également dans le Bengale
occidental (Kivisild (2003) et al). L’haplogroupe L est observé chez environ
10% des hommes indiens, mais est absent des Roma (quoique Gresham
et al. ne semblent pas tester pour
cela), et aussi des Sinti du Bengale occidental et d'Asie centrale (Kivisild
(2003) et al). Toutefois, une recherche de la base de données Yhrd montre
que certaines populations roms en Europe ont des pourcentages considérables
d’haplogroupe R1a1 mâle. Yhrd donne quelques correspondances avec les
populations sud-asiatiques, mais un grand nombre de correspondances sur l'haplogroupe
H avec les Londoniens britanniques d'Asie, une population qui a une grande
proportion de groupes bengalis et sri-lankais.
Une
étude publiée dans Nature associe
les Roms avec les Cinghalais, et doit être considérée à partir de ce profil
génétique des Roms. Les Cinghalais sont pour la plupart descendants de l'Est
et du Sud des communautés indiennes."
Ces
données et les informations ci-dessus indiquent que les Cinghalais
sri-lankais pourraient bien être Sémites de la même base antérieure que les
Roms et peuvent être le groupe d’Ophir des fils de Sem avec les Roms étant
un autre des frères d'Ophir des Hébreux Jokthan avec certains Bengalis
également liés.
Toutes ces études génétiques indiquent une origine Sud-est indienne de la
population masculine des Roms. L’haplogroupe R1a1 se produit autour de
35-45% dans le nord-ouest du sous-continent indien, mais seulement 10-15%
dans le sud-est. Par ailleurs, les haplogroupes Y H, R2 et J2 augmentent en
fréquence vers le sud-est. R2 se produit autour de 20-40% dans le Bengale
occidental et l'Andhra Pradesh (Bamshad
et al. 2001, Kivisild
et al. 2003, Sengupta
et al. 2006, Sahoo
et al. 2006). H et J2 se produisent 20-30% dans le Sud et l’Est de
l'Inde.
La
recherche de Luba Kalaydjieva a montré que le groupe original est apparu en
Inde il y a quelques 32-40 générations de cela et était petit, probablement
moins de 1000 personnes.
(Réf. :
Origins and Divergence of the Roma (Gypsies), David Gresham, Bharti
Morar, Peter A. Underhill, et al, Am J Hum (2001);
The Eurasian Heartland: A continental
perspective on Y-chromosome diversity, Wells
et al.)
(Récupéré de
http://en.wikipedia.org/wiki/Roma_people)
Le
R2 est un groupe japhethite qui est aryen et apparenté aux Celtes et aux
Slaves. Ces deux groupes sont les descendants de l’Haplogroupe R de base,
qui se trouve parmi les Dravidiens et une grande partie des Aborigènes
d'Australie. Les vagues ultérieures des Aborigènes australiens étaient donc
des Aryens liés aux Dravidiens, qui se sont entremêlés avec les premiers
habitants de base C de l'Australie et peut-être même aussi tard que le
premier millénaire AEC de l'indianisation de l'Asie du Sud Est. L'invasion
aryenne de l'Inde a eu lieu en 1000 AEC et la subdivision R de base est une
mutation ultérieure du système d'ADN-Y dérivé de P. trouvée au Cameroun
(Afrique), en Australie et en Inde, tout en étant très légèrement étendue à
travers le Moyen-Orient. Ainsi, un pourcentage significatif des Aborigènes
est proto-Celtes/Slaves ou Aryens des fils de Japhet. Nous allons examiner
de plus près les temps ci-dessous.
Le dictionnaire The Concise
Oxford Dictionary, sous la rubrique
gypsy
(gitan), dit aussi que les Roms
étaient "d'origine hindoue à la peau et les cheveux foncés, et parlant une
langue (le romani) liée au hindi". Il donne l'origine du terme en tant que :
"gipcyan,
gipsen antérieur de l'égyptien, de l'origine supposée des gitans
quand ils sont apparus en Angleterre au début du 16ème siècle."
L’ADN-Y gitan peut ressembler à ceci :
H M69
•
H* -
•
H1 M52
• •
H1* -
• •
H1a M82
• •
•
H1a* -
• •
•
H1a1 M36,
M197
• •
•
H1a2 M97
• •
•
H1a3 M39, M138
• •
H1b M370
•
H2 Apt
L’Haplogroupe H de l’ADN-Y :
La mutation fondatrice de l'Haplogroupe H, M69, est survenue chez un homme
de l’Haplogroupe F, probablement dans le sous-continent indien. Bien sûr,
les évolutionnistes affirment que le fondateur de l'Haplogroupe H a
probablement vécu il y a environ 30000-40000 ans. Cet Haplogroupe n'a pas
encore été étudié d'une manière étendue. Aujourd'hui, presque tous les
membres de l'Haplogroupe H vivent dans la région du sous-continent indien.
Le peuple Rom (aussi connu comme Gitan), qui, apparemment, est originaire de
l'Inde, est la principale source de l'Haplogroupe H en Europe occidentale.
Ainsi, le Haplogroupe H de l’ADN-Y a été développé à partir de F sur le sous-continent indien (comme l’a été L) et la principale source de H en Europe vient des Gitans et des immigrants indiens ultérieurs. Les Haplogroupes G, H, I et J sont supposés être d’origine sémitique et G, H, I se trouvent dans les Assyriens avec I et J étant trouvés dans les Assyriens, Arpacschadites ou Hébreux, Arabes de Ketura et Arabes Ismaélites et les populations juives, respectivement. I et J sont maintenant des dérivations connues du groupe unique IJ. Alors que nous pouvons raisonnablement bien démontrer que les Gitans sont d'origine sémitique qui est venue en passant par l'Inde, nous ne pouvons pas démontrer leur origine dans les fils de Ketura. La langue des Romani a été apparemment développée en Europe après avoir quitté l'Inde. Le sous-groupe des Vlax Rom est probablement dérivé d'un ancêtre il n’y a pas plus de 400-500 ans de cela en Europe.
L’Haplogroupe F est issu de la division entre le Yap M145, la division
M203 pour D et E et la division RPS4Y 711 M216 pour le groupe C. C'est un
petit groupe et il agit parfois comme un fourre-tout parce que les
chercheurs n'ont pas fait assez de tests pour déterminer le groupe
correctement. Il y a des petits groupes F en Géorgie/Arménie, en Perse, en
Ouzbékistan, parmi les Tartares Kazan et au Kazakhstan. La conclusion est
que la racine de base de F est presque disparue, mais les fils prolifiques
ont survécu et ont prospéré, produisant ainsi les groupes nationaux
principaux et les mutations qui ont découlé de cette branche.
Cette branche détermine tous
les autres Haplogroupes de F à R.
Le F de base est P14, M89,
M213.
En termes bibliques, tant Sem que Japhet ont passé ce Haplogroupe central
à toute leur progéniture. Peut-être Cham l'a aussi passé à un de ses fils.
Les diagrammes montreraient les fils de Cham comme étant très divergents.
Tous
les autres groupes de l’ADN-Y à partir de G à R2 sont dérivés d'un
Haplogroupe central F. Ce groupe F est au cœur de lignées connues à la fois
de Sem et de Japhet. Nous allons commencer par la Lignée F, qui est P14,
M89, M213. Cette ligne est la ligne de base pour G, H, I, J et K.
Nous
savons que les lignées de peuples sémitiques connus sont G, I et J. Il y a
aussi quelques lignées des lignées E3B africaines ou chamitiques, avec
quelques-unes R1a et R1b. Ces lignées avec G s'étendent aussi à la Turquie,
la Géorgie/Arménie et l'Italie.
La
sagesse conventionnelle indique les Arabes du Moyen-Orient comme l'Haplogroupe
J, et le sacerdoce juif d’Aaron, qui a une lignée claire identifiée à Sem,
est à J2. Cette division d’Haplogroupe identifie également le Clan Buba de
la tribu des Lemba du Zimbabwe en tant que sacrificateurs d'Aaron et ils ont
été séparés du reste de Juda/Lévi pendant peut-être 1900-2,500 ans. Ainsi,
la division J2 est au moins aussi ancienne que cette séparation.
Les
Haplogroupes K, L, M, N, O, P, Q et R de P29 semblent être des tribus
japhethites. Dieu a dit qu'Il bénirait Japhet, à qui il a été dit que Dieu
l’élargirait et qu’il habiterait dans les tentes de Sem. Ainsi nous nous
attendrions à trouver un mélange de Japhet et Sem dans les mêmes groupes
nationaux. Ainsi les groupements d’Hgs. I et R1b et R1a satisfont à ces
critères.
L'argument pourrait être soulevé que les Haplogroupes de Sem et Japhet sont
tous les deux F et que tous leurs fils sont de simples variations de leur
part, sans distinction, et donc G à J sont des deux groupes avec K formant
la division suivante et qui n'apparaît pas dans le plus connu J sémitique.
Ainsi K doit inclure Japhet en entier, mais on pourrait alors faire valoir
que G à I sont ouverts aux deux. Ces arguments ne semblent pas résister à un
examen sur une base démographique simple.
La
bénédiction de Japhet place Japhet dans les tentes de Sem, et donc la
prophétie se réalise. Les bénédictions de Sem reviennent à Japhet, même si
Japhet est plus grand en termes de pourcentage dans chaque nation.
Ce
qui est certain, c'est que dans la mesure même des Haplogroupes I et R1b et
aussi R1a en Europe, il est pratiquement impossible pour toute personne en
Europe de ne pas être un descendant d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, que ce
soit à travers leurs lignées maternelles ou paternelles. Ainsi l'alliance
hittite et parthe avec Israël en a fait un seul peuple, réparti sur une
vaste zone avec des entités linguistiques différentes. Abraham est en effet
devenu le père de nombreuses nations.
Comme nous l'avons noté dans l’étude
L'Origine Génétique des Nations (No. 265),
il "y a 26 Haplogroupes ADNmt indiquant 26 lignées ADNmt femelles. Quelque
sept Hgs. originaux ou "Ève" femelles sont posés pour l'Europe. Toutefois,
lorsque l'on examine l'arbre de l'ADNmt, on trouve quelques dérivés
intéressants du groupe. Les soi-disant Super-groupes sont en réalité
seulement dans trois groupes de base. En d'autres termes, ils sont venus de
trois principales lignées par les femmes. C'est ce que nous nous attendrions
à trouver si nous supposons qu'il n'y avait que trois femmes qui ont procréé
depuis l'Arche, à savoir les épouses de Sem, Cham et Japhet. Ces
Haplogroupes sont tous des descendants d'un seul Super-groupe féminin, à
savoir l'Haplogroupe L. Donc, en réalité, toutes les femmes sont les
descendantes d'une lignée féminine Hg. L. Cela est super L. Cette lignée
s’est alors divisée en L1, puis L2 et L3. La ligne L3 a divergé et de L3
sont venues les autres mutations de l'ADNmt. Ainsi, toutes les femmes
provenaient d'une Ève dont la lignée ADNmt était L.
Les
groupes L L1, L2 et L3 sont tous situés en Afrique et sont les principaux
groupes presque exclusivement en Afrique sub-saharienne. Seulement de
l'Éthiopie Nord nous obtenons une grande diversité de comptes-rendus ADNmt.
C'est la raison fondamentale pour laquelle les évolutionnistes affirment que
nous sommes tous venus d'Afrique. La mise en place des groupes d'ADN peut
être vue dans l’ouvrage de J.D. McDonald qui les a regroupés par cartes de
Haplogroupes Y et ADNmt disponibles au
http://www.scs.uiuc.edu/~mcdonald/WorldHaplogroupsMaps.pdf.
Les
Super-groupes M et N devaient ensuite diverger ou muter. D'un point de vue
biblique, nous pouvons débattre facilement que L a été formé avec Ève et les
autres groupes étaient des divisions pré-Déluge qui sont venus sur l'Arche.
Ainsi, nous pourrions soutenir à juste titre que L, M et N sont venus sur
l'Arche dans le récit biblique accepté. Il est également possible que la
subdivision Super-groupe R puisse être venue sur l'Arche, en fonction du
nombre de femmes. Tous les haplogroupes ADNmt sont des subdivisions de L,
alors M et N, puis R, qui lui-même est une mutation de l’Hg. N. Ainsi, le
seul argument entre le récit biblique et l'ADN de la science moderne est la
supposition que les modèles mathématiques exigent une période beaucoup plus
longue pour muter que la chronologie de la Bible. Cette hypothèse est basée
sur la prémisse que l'ADNmt ne force pas la mutation du Génome Humain et
cette supposition est maintenant révélée comme étant fausse.
Ainsi, à partir de l’Hg. L d'origine nous obtenons Hg. M et Hg. N. Ces deux
groupes sont indépendants des mutations directes de l’Hg. L.
Donc
on peut supposer qu’Ève a produit la ligne L et les trois femmes de Sem,
Cham et Japhet sont au moins les trois groupes L, M et N. Il peut y avoir eu
de nouvelles divisions, étant donné le fait que Noé a peut-être eu des
filles non mentionnées, et leur lignée de l'ADNmt peut avoir été L, ou M ou
N. Elle a peut-être même été R, si nous supposons que la lignée L entière
est entrée par la femme de Cham, puisque la lignée L est presque confinée
aux tribus sub-sahariennes. Nous devons également tenir compte du fait
qu’Ève avait la peau sombre et le fait qu’Adam signifie “celui qui était
rouge”.
Les
épouses de Sem et Japhet étaient des subdivisions de L, peut-être M et N ou
peut-être aussi R.
Les
deux groupes M et N ont formé des sous-groupes suivants :
M a
produit trois subdivisions :
Sous-groupe M, y compris ;
C et
Z, qui se sont séparés l’un de l'autre, et D et G ;
Subdivision E ; et
Subdivision Q
On
pourrait donc aussi en déduire que les femmes des fils de Noé ont été prises
à partir de l’unique lignée familiale préservant la pureté dans les
générations dans la ligne féminine aussi. La scission L2 et L3 peut provenir
de la structure familiale d'avant le Déluge. Les filles de Noé et les femmes
des fils auraient pu porter les trois subdivisions L et les sous-groupes de
base de M, N et peut-être R. Tous les groupes suivants à partir de R sont
des sous-groupes de R.
Il
est par conséquent possible que les femmes de l'Arche, même si il n'y avait
que les filles de Noé et les épouses de Sem, Cham et Japhet, auraient pu
facilement contenir la base de la diversité moderne de l’ADNmt. Nous ne
serions pas surpris de trouver une telle diversité dans une famille de fils
mariés, même aujourd'hui. En Palestine, en Égypte et au sud du Pakistan, il
est courant aujourd'hui de trouver ces groupes.”
Nous
traiterons de la diversité de l’ADNmt féminin des nations sémitiques connues
dans une étude ultérieure. Elles impliquent des croisements entre les
nations, et nous pouvons identifier ces lignées ailleurs.
Dans
l’étude
L'Origine Génétique des
Nations (No. 265)
nous avons conclu qu'“il n'y a donc rien dans les variations de l'ADNmt et
les Haplogroupes pour empêcher l'histoire de la Bible et le récit de la
Genèse d’être accommodés par, ou accommodant, les démarches scientifiques
que nous trouvons ici.
Les Haplogroupes L, M, N et peut-être R de l’ADNmt étaient présents dans les femmes sur l'Arche. Les mutations se sont produites alors que chaque groupe s’est déplacé hors du Moyen-Orient et s’est croisé avec des tribus et des familles en déplacement au fil du temps.”
L’article de Wikipédia sur l’Haplogroupe Sémitique J a identifié l’Haplogroupe
comme venant à l'origine de l’Haplogroupe combiné IJ. Le groupe IJ est
défini par S2 et S22 dans la chaîne de l’ADN-Y.
La
signification est que la science commence à soutenir et à accepter que I et
J étaient autrefois le même groupe et que tous les gens de l’Hg. I sont
venus de la même ascendance que les Juifs et les Arabes qui possèdent le
système J. Ainsi nous avons une acceptation claire en termes bibliques que
le récit de la Bible pour que les peuples hébreux soient venus du même
ancêtre, Arpacschad, est correct.
Ce
que nous ne savons pas vraiment, c'est si le groupe IJ s’est développé dans
l’un des autres fils de Sem.
L’Haplogroupe J
a été précédemment connu sous le nom
HG9 ou Eu9/Eu10. Il est
défini par le marqueur génétique 12f2.1, ou le marqueur équivalent
M304.
Alors que la science soutient ces séquences étendues de temps de
l'évolution, elle est toujours d’accord qu'elles ont surgi du Proche-Orient.
L’Haplogroupe IJ est à son tour dérivé de l'Haplogroupe F. Cet Haplogroupe
est l'Haplogroupe clé pour tous les peuples sémitiques et japethites.
Les
principaux sous-groupes actuels de J sont J1 et J2, et entre eux compte la
quasi-totalité de la population de l'Haplogroupe. La structure de temps de
la Bible ne permet pas une origine plus tôt que 2200 AEC. Le Haplotype modal
Cohen (CMH) pour les fils d'Aaron tombe en J1 et J2.
La
majeure partie de CMH est observée dans J1 (53,0%) et J2 (43,2%) avec une
petite portion qui ne relève pas de l’Haplogroupe J (3,8%). Ainsi, les
divisions J1 J2 et autres doivent avoir eu lieu après la scission du
sacerdoce d'Aaron en 722 AEC ou c’est une mutation indépendante qui
n’identifie pas exclusivement le sacerdoce entier.
Wikipédia
affirme que “même si vous pouvez avoir le CMH dans soit J1 soit J2, c'est la
signature génétique dans J1 qui est considérée comme la signature juive
sacerdotale.”
L’Haplogroupe
J2 est défini par le marqueur M172, et l’Haplogroupe J1, défini par le
marqueur M267.
L'article de Wikipédia sur l’Haplogroupe J1 (ADN-Y) dit :
L’haplogroupe
J1 est notable puisque cet haplogroupe montre les plus hautes fréquences au
Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Éthiopie [Thomas et al étude 1999].
J1 a été propagé par deux épisodes migratoires temporellement distinctes,
dont la plus récente est probablement associée à la diffusion du peuple
arabe. L’haplogroupe J1 est
plus fréquent dans les Arabes palestiniens (38,4%) [Semino et al.] et les
Bédouins arabes (62% et 82% dans les Bédouins du désert du Néguev). Toujours
dans les pays arabophones comme : Algérie (35%), la Syrie (30%), le sud de
l'Irak Levant (33%), la péninsule du Sinaï, et la péninsule arabique
s'effondrant subitement aux frontières des pays arabes avec les pays non
arabes (Turquie et l'Iran). Il est entré en Éthiopie dans le Néolithique
avec la Révolution Néolithique et la propagation de l'agriculture, où il se
trouve principalement parmi les locuteurs sémitiques (par exemple Amhara
33,3%, mais Oromo 3,8%). Il s'est répandu plus tard en Afrique du Nord dans
les temps historiques (tels que définis par le motif YCAIIa22-YCAIIb22 ;
Algériens 35,0%, Tunisiens 30,1%), où il est devenu quelque chose comme un
marqueur de l'expansion arabe dans la période du Haut Moyen Âge (Semino et
al. 2004). Les chercheurs croient que le marqueur DYS388=17 (tests d’ADN-Y
pour STR – Short Tandem Repeater (Répéteur en Tandem Court)) est lié à
l'expansion ultérieure de tribus arabes dans le Levant sud et le nord de
l'Afrique (Di Giacomo et al. 2004). L’Haplogroupe J1 se retrouve presque
exclusivement chez les populations modernes du Sud-ouest de l’Asie, en
Afrique du Nord, et Afrique de l'Est, essentiellement délimitant la région
connue sous le nom Moyen-Orient et associée avec des locuteurs de langues
sémitiques. La distribution de J1 à l'extérieur du Moyen-Orient est associée
[avec] les Arabes et Phéniciens à travers le commerce et la conquête comme
la Sicile, le sud de l'Italie, l'Espagne, l'Azerbaïdjan, la Turquie, le
Pakistan, et avec les Juifs qui ont des origines historiques au Moyen-Orient
et parlent (ou ont historiquement parlé) une langue sémitique, mais en
général l’Haplogroupe J2 est plus de deux fois plus fréquent chez les Juifs.
Dans les populations juives dans l'ensemble, J1 constitue 14,6% des
résultats ashkénazes et 11,9% des résultats séfarades (Semino et al. 2004).
Wikipédia dit
concernant l’Haplogroupe
J2 (ADN-Y)
L’haplogroupe
J2 est présent principalement
en Europe, mais on le trouve surtout dans le nord du Levant (Kurdistan,
l'Arménie), en Anatolie : les Kurdes musulmans (28,4%), les Turcs centraux
(27,9%), les Géorgiens (26,7%), les Irakiens (25,2%), les Libanais (25%),
les Juifs ashkénazes (23,2%) et les Juifs séfarades (28,6%). J2 ne se trouve
pas dans les populations parlant des langues sémitiques de l'Afrique (comme
Amhari et Tigrinia en Éthiopie) (Semino et al. 2004). Toutefois, J2 a été
trouvé pour englober plusieurs sous-Haplogroupes sans rapport (22
sous-groupes avec 12 sous-groupes qui ont de hautes fréquences) qui ont pris
naissance dans différentes régions : les Italiens, les Balkans, les Égéens,
les Balkans, Anatoliens (les Kurdes et la Turquie), du Caucase (Georgia.) et
enfin Somaliens (voir réf. : Semino et al. 2004). Cela a été considéré comme
les marqueurs génétiques d'agriculteurs néolithiques anatoliens. Il est
également très fréquent dans les Balkans (Grecs 20,6%, Albanais 19,6%) et
dans le sud de l'Italie (16,7 à 29,1%). Sa fréquence diminue rapidement dans
le bassin des Carpates (Croates 6,2%, Hongrois 2,0%, Ukrainiens 7,3%). La
présence significative de J2 (J2b2+J2a) en Inde (18,6% dans les castes
supérieures dravidiennes, 14% dans les castes aryennes supérieures, 2% dans
les tribus ; Sengupta et al. 2006) doit être d'une date assez récente, parce
que “le J2 indien n'est pas accompagné par son ‘fidèle compagnon de route’
E3B1 qui a pénétré au Proche-Orient de l’Afrique du Nord après la fin de
l'Ère Glaciaire et est étroitement lié à la propagation des deux
sous-branches de J depuis le néolithique.”
(cf. article de Wikipédia Haplogroupe J)
L'importance de l'Haplotype modal Cohen à la fois dans J1 et J2 indique
que la division et le développement de ces Haplogroupes sont un résultat de
mutation après la propagation du sacerdoce d'Aaron, qui n'est pas intervenue
plus tôt que 1458 AEC et peut-être plus tard en 722 AEC. Une grande portion
de cela semble être parmi les Arabes aussi.
L'Haplotype mute donc plus rapidement que ce qui était pensé et les
modèles sont faux.
La présence de J2 en Inde sans le voyageur E3B1 indique que l'Haplotype
J2 s’est développé en Inde à partir des Hébreux, qui ne s’étaient pas
croisés avec les Cananéens ou les Égyptiens soit dans la Multitude Mélangée
soit dans l'occupation de Canaan. Ainsi, la migration de ces personnes doit
avoir eu lieu avec les premiers Hébreux (peut-être Jokthan, ou même plus
tôt) qui se sont déplacés de l'Assyrie probablement avec les Assyriens et
les Cushites et certains Hg. RxR1 Japhetites à Harappa et Mohenjo Daro, dans
l'Indus peut-être même dès l'occupation au 18ème siècle AEC (cf.
Le Mysticisme Chapitre 1
Diffusion des Mystères Babyloniens (No. B7_1).
Les Sémites se sont déplacés en Inde du Sud, au Bengale et au Sri Lanka.
Les Cinghalais du Sri Lanka ont également des lignées japhetites R2, qui
sont la mutation indienne de RxR1. Comme nous l'avons vu, les Roms ont des
mélanges similaires d’Haplogroupes.
Les Cushites et Japhetites sont également entrés en Inde du Sud et se
sont déplacés en Asie du Sud.
Le peuple K a muté de F et une section importante a formé les Négritos et
Mélanésiens.
La division suivante de la subdivision japhetite F et le RxR1 s'étaient
séparés d'eux en P au Moyen-Orient.
L’Hg. P a muté en l’Hg. RxR1 à partir duquel tous les Celtes et les
Slaves sont les descendants.
RxR1 est resté en Inde formant les Dravidiens et un autre groupe de base
a déménagé avec la majorité Hg. C de base et a formé la base de la
population autochtone australienne ca. 1700 AEC. Ils semblent être venus en
huit vagues, peut-être pas mélangée à l'origine. Une communauté est
apparemment une arrivée tardive d’Hg. O, probablement des Indo-Malais ou
Chinois.
Les Cushites et les autres Chamitiques se sont également déplacés du
Nord-est et ont formé les Mongols et la population de base de ce qui devint
les Maoris et les Amérindiens C3. Le groupe chamitique a également constitué
la mutation Hg. D à partir de laquelle un grand nombre des Japonais et des
Tibétains sont les descendants.
K à M9 se sont également divisés en un seul groupe M214 qui a formé la
branche des fils japhetites des Huns et des Finlandais sous l’Haplogroupe N,
avec les Chinois et les Malais et certains Polynésiens et Philippins sous l’Haplogroupe
O.
Les populations fondamentales de Papouasie/Nouvelle Guinée ont conservé
le K d'origine de même que certains commerçants phéniciens à K2.
Aucun Sémite ne s’est déplacé à l'Australasie.
La Tasmanie a été habitée à l'origine par les Négritos K comme l’a été la
Nouvelle-Zélande avec les Maorii ou
Moriori
après un établissement précédent et finalement ils ont été chassés par
les Maoris HG C.
L’information spécifique de Wikipédia
sur la Base J est la suivante :
J*(xJ1,J2)
Il y
a aussi quelques chromosomes Y de l’Haplogroupe J qui n'appartiennent ni à
J1 ni à J2, et il est dit qu’ils sont dans le Haplogroupe ou paragroupe J*
(xJ1,J2), cependant, ils sont extrêmement rares. Cela signifie que l'Haplogroupe
J* comprend tous les J sauf J1 et J2
Spécification technique de mutation
Les
détails techniques de M304 sont les suivants :
Changement de nucléotides : A à C
Position (paires de bases) : 421
Taille totale (paires de bases) : 527
Marche avant 5 '→ 3' : caaagtgctgggattacagg
Inverser 5 '→ 3' : cttctagcttcatctgcattgt
Les
Haplogroupes sémitiques et leurs sous-clades seront reproduits dans
l’Appendice d’une autre étude.
q