Christian Churches of God
[069]
La Conférence d'Actes 15
(Édition
2.0 20040604-20070825-20100103)
Dans ce document d’étude, nous
parlerons d'une vue erronée qui a été promue dans les Églises de Dieu par le
Protestantisme postérieur. Elle se fonde sur la contrefaçon dans Actes 15 dans
le Textus Receptus ou Texte
Reçu et porte atteinte à la Loi de
Dieu.
Christian
Churches of God
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(Copyright © 2004, 2007, 2010 Wade Cox)
(Tr. 2004,
2020,
rév 2021)
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La Conférence d'Actes 15 [069]
Comme la plupart d'entre nous le savent, le
texte d'Actes 15 traite du débat entre Pierre et les autres
disciples et Anciens dans l’Église concernant la circoncision et
les rituels de purification que les Pharisiens avaient
introduits. Il a été rendu évident lors de cette conférence que
les Gentils (Nations), qui venaient dans l'Église avaient de
sérieux problèmes en rapport à la circoncision des mâles
(hommes) adultes. Ce problème était aggravé par le fait que
beaucoup d’entre eux étaient des esclaves. Une personne n'avait
pas le droit d'interférer avec l'esclave d'un autre homme (donc
de le circoncire) sans aucune impunité. Le texte d'Actes 15
décrit les problèmes et la résolution de la question.
La position doctrinale correcte telle
qu'elle a été appliquée dans l'Église a été publiée dans le
document d'étude
La Purification et la Circoncision (No. 251).
Le problème s’est posé parce que certaines
personnes habitant en Judée (peut-être certains des prêtres
mentionnés dans Actes 6:7) sont descendus et sont allés dans les
églises en Asie Mineure et ont fait des remontrances aux gens en
exigeant qu'ils soient circoncis, sinon ils ne pouvaient pas
être sauvés. Paul et Barnabas ont eu un débat avec eux et se
sont disputés avec eux, puis ils sont allés, accompagnés d'un
groupe, à Jérusalem pour discuter de cette question avec les
Apôtres et les Anciens. Ils sont venus via la route côtière
jusqu'à Césarée, en passant par la Phénicie et la Samarie, et
ils ont proclamé l'extension du salut aux Païens, et les frères
se sont réjouis.
Il y avait des membres des sectes des Pharisiens qui se sont convertis, et ceux-ci montèrent à Jérusalem et demandèrent que les Païens soient circoncis et qu’ils observent la Loi de Moïse. L'Église a considéré en examinant cette question et Pierre s’est levé et a dit :
“Hommes et frères, sachez que dès longtemps, Dieu a choisi parmi nous
que les païens, par ma
bouche, entendent la parole de l'Évangile et croient. Et Dieu,
qui connaît les cœurs, leur a rendu témoignage, en leur donnant
l’Esprit Saint comme Il l’a fait pour nous ; Il n'a fait aucune
différence entre nous et eux ayant purifié leurs cœurs par la
foi. Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en mettant sur
le cou des disciples un joug que ni nos pères ni nous n'avons pu
porter ? Mais c'est par la grâce du Seigneur Jésus que nous
croyons être sauvés, de la même manière qu'eux”. (Actes 15:7-11)
Les frères ont ensuite écouté en silence
Barnabas et Paul raconter les miracles que Dieu avait accomplis
à travers eux parmi les Païens.
Jacques (Yakob, le frère du Seigneur, cf.
Actes 12:17 et la note de bas de page de
The Companion Bible
; et Galates 1:19) se leva et a alors pris la parole et dit
: “Hommes et frères, écoutez-moi !” Il a alors utilisé le nom
réel de Pierre quand il a dit : “Siméon [c’est-à-dire Simon] a
raconté comment Dieu a d'abord visité les païens pour choisir du
milieu d'eux un peuple qui porte Son nom. Et avec cela
s'accordent les paroles des prophètes, selon qu'il est écrit :
Après cela, je reviendrai, et je relèverai de sa chute le
Tabernacle de David [i.e. la
Tente de David de son
humble condition], j'en réparerai les
ruines [les
choses renversées, cf. Rom. 11:3], et je la redresserai,
afin que le reste [kataloipos,
le reste fidèle] des hommes cherche le Seigneur, ainsi que tous
les païens sur lesquels mon nom est
invoqué” (prenant la deuxième place ; cf. Zacharie 8:23 et voir aussi
Deutéronome 28:10 ; Jérémie 14:9 ; Jacques 2:7).
Jacques a fait un certain nombre de choses
ici. Il a montré qu'il
était l'Apôtre senior, ou le président de la conférence, et que
Pierre n'était pas l'Apôtre principal. Paul a aussi montré ici
qu'il faisait partie de, et était soumis à la direction du
Conseil des Apôtres et des Anciens de l'Église, qui était sous
la présidence de Jacques – un fait qu'il a aussi reconnu, tout
comme Pierre. Jacques montre également que le Temple devait être
détruit, car cette conférence a eu lieu à Jérusalem alors que le
Temple était encore debout.
La Foi et le salut étaient donc destinés à
être étendus aux Païens, qui allaient également composer le
Tabernacle de David. Cet édifice précédait le Temple de Salomon
et s'étendait de toute évidence au-delà de la structure
physique. Jacques a montré ici que la prophétie s'étendait à
toutes les nations, et que les gens à qui le salut de Dieu
s’étendrait seraient le reste fidèle. Ainsi, il doit y avoir un
reste fidèle de l'humanité à travers la tribulation. Mais fidèle
à quoi, pourrait-on demander ?
Jacques a ensuite continué avec ce qui a
été transformé en la plus embarrassante des déclarations. Il a
dit :
“Connus de Dieu sont toutes ses œuvres depuis
le début de l’âge (aeon). C'est pourquoi je suis d'avis (je juge
ou décide) : que nous ne troublions
ni ne créions des difficultés à ceux des païens qui se
convertissent à Dieu, mais qu'on leur écrive de s'abstenir des
souillures des idoles, de l'impudicité, des animaux étouffés et
du sang. Car, depuis bien des générations, Moïse a dans chaque
ville des gens qui le prêchent, puisqu'on le lit tous les jours
de sabbat dans les synagogues” (Actes 15:18-21).
Puis, les Apôtres et les Anciens et toute
l'Église entière ont envoyé Jude, appelé Barsabas, et Silas –
hommes principaux (chefs) de l'Église, avec Paul et Barnabas –
avec des lettres écrites par eux aux églises à Antioche, de
Syrie et de Cilicie.
Ils ont dit : “Nous avons entendu dire que
certains hommes sont sortis de chez nous, et auxquels nous
n'avions donné aucun ordre, en vous troublant par des discours
troublants et ont ébranlé vos âmes. Il nous a semblé bon, après
nous être réunis tous ensemble d’un commun accord, de choisir
des délégués et de vous les envoyer avec nos bien-aimés Barnabas
et Paul, ces hommes qui ont exposé leur vie pour l’amour et le
nom de notre Seigneur Jésus Christ. Nous avons donc envoyé Jude
et Silas, qui vous annonceront de vive voix les mêmes choses”
(Actes 15:22-27).
Ce texte contient une contrefaçon du
Textus Receptus de la
KJV, dans lequel les mots, “qui disent que vous devez être
circoncis et observer la loi” ont été ajoutés après le
vous et avant
à qui nous n’avons pas
donné un tel commandement. Cette formulation n'est pas
présente dans les textes anciens et elle a été insérée dans le
Receptus lors de la Réforme.
Elle a été insérée dans le texte araméen de la Peshitta quelques
siècles après la rédaction des textes grecs et latins. De
là, elle a été insérée dans le Receptus. La Peshitta a été
compilée au cinquième siècle. On ne sait pas si cette inclusion
figurait dans l'original ou si elle a été insérée plus tard.
Elle ne se trouve nulle part ailleurs dans aucun autre texte.
Toutefois, ces inclusions reflètent l’Antinomisme gnostique
postérieur par cette insertion. Elle n'a aucun fondement
dans les faits. Ce texte est utilisé pour justifier l'argument
de la grâce-loi en disant que la Loi est abolie et que les
seules limitations imposées aux Païens – et, de là, l'Église en
entier aussi, étant donné l'impossibilité d'identifier les
nations d'Israël – sont celles énumérées ici dans ce texte
(consulter le document d'étude
La Relation entre le Salut par la Grâce et la Loi (No. 082)).
Le texte continue ensuite dans Actes
15:28-29 :
“Car il a paru bon à l’Esprit Saint et à nous
de ne pas vous imposer d'autre charge que ce qui est nécessaire,
à savoir, de vous abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du
sang, des animaux étouffés et de l'impudicité, choses contre
lesquelles vous vous ferez bien de vous tenir en garde”.
Ils sont retournés à Antioche où ils ont
livré le message en premier lieu. Jude et Silas, en tant que
prophètes, ont exhorté les frères et y sont restés pendant un
certain temps pour fortifier les frères.
Maintenant, si c'était un résumé
compréhensif des exigences de la Foi, alors nous sommes vraiment
à la dérive, sans gouvernail. Pourquoi aurions-nous besoin d'une
Bible, et de toutes les épîtres subséquentes de l'Église, pour
traiter des questions qui se posent au sujet de l’observance des
Sabbats, des Nouvelles Lunes et des Fêtes, s’ils avaient été
rejetés pour les Églises de Dieu composées de Païens ?
Cette liste, si elle est prise dans son
intention supposée de restreindre la Loi du Pentateuque donnée à
Moïse à ces quelques catégories, supprime alors les Dix
Commandements. En effet, c'est précisément ce que les faux
Chrétiens prétendent qu'elle signifie !
Tout le traité entier de Jean sur l’amour et la transgression de
la Loi est ainsi vidé de son sens. L'épître de Jacques est
aussi dénuée de sens et en contradiction avec sa propre
décision. Toute la série entière des traités de Paul est dénuée
de sens, tout comme celles de Pierre. Les textes dans Hébreux
sont également rendu absurdes, à moins d'admettre que les
Églises des Hébreux sont soumises à une Loi et à une séquence
entièrement différentes des Païens. Les Évangiles, les paroles
et les actes de Christ sont placés en totale opposition à ce qui
est dit ici. Les enseignements de Christ sont détruits à néant
dans cette optique. On fait de Dieu un capricieux et on le
blasphème.
Si cette interprétation selon laquelle la
Loi se réduit à ces catégories est correcte, alors nous pouvons
abuser de Dieu, avoir n'importe quelle vue de la théologie que
nous souhaitons, adopter n'importe quel calendrier qui nous
semble convenable (ou ne pas observer aucun jour du tout),
abuser de nos parents, assassiner ou tuer par euthanasie ou
avortement, mentir, rompre nos ententes en toute impunité,
frauder, voler, convoiter et manger n'importe quelle chose
dégoûtante impure. Nous pouvons prendre autant de concubines que
nous le souhaitons et autant de femmes que nous le désirons. Il
n'y a aucune relation interdite et l'inceste est permis. Nous
pouvons même faire ce que les Païens eux-mêmes considéreraient
comme scandaleux. Nos sociétés peuvent faire ce qu'elles font
présentement et introduire une moralité relative.
La condamnation de Paul dans 1Corinthiens
5:5, où un homme vivait avec la femme de son père, n’aurait
aucun sens. Ce serait un mariage valide après coup.
L'interprétation d'Actes 15 le long de ces lignes ferait du
Christianisme une risée parmi les nations, et aurait sonné son
glas et ce, en quelques mois après une telle interprétation.
Aucune personne raisonnable ne se serait jamais préoccupée du
Christianisme. Cela aurait été un culte amoral, et chaque État
aurait eu une obligation de le restreindre.
C'est la vue que les antinomiens aimeraient
bien nous faire adopter, mais c'est un faux enseignement ou une
interprétation erronée. Aucune église de la Réforme n'a jamais
adopté une telle interprétation. Les vues des églises
Protestantes sont toutes couvertes dans le document d'étude
La Distinction dans la Loi (No. 096). La distinction
est faite entre la loi sacrificielle et les Lois de Dieu, telles
qu'elles sont exprimées dans les Commandements.
Le problème ici concernait l'approche face
aux aliments, et à la législation introduite par les Pharisiens
concernant les manipulations et les purifications, que les
Païens ne pouvaient jamais observer et ce, à cause de leur
environnement. Les esclaves étaient tenus en mariage et, dans de
nombreux cas, ils étaient sous un joug étranger. Le concubinage
était endémique. C'est ce qui a été signifié ici dans une
société qui était très différente de la nôtre.
Jacques dit d'être des hommes qui mettent
en pratique la parole et non seulement des auditeurs, appelant
la Loi la loi parfaite de liberté (Jacques 1:25). Il dit, dans Jacques 2:8-14
:
"Si vous accomplissez la loi royale, selon
l'Écriture : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites
bien. Mais si vous faites acception de personnes, vous commettez
un péché, vous êtes condamnés par la loi comme des
transgresseurs. Car quiconque observe toute la loi, mais pèche
contre un seul commandement, devient coupable de tous. En effet,
celui qui a dit : Tu ne commettras point d'adultère, a dit aussi
: Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d'adultère,
mais que tu commettes un meurtre, tu deviens transgresseur de la
loi. Parlez et agissez comme devant être jugés par une loi de
liberté, car le jugement est sans miséricorde pour qui n'a pas
fait miséricorde. La miséricorde triomphe du jugement. Mes
frères, que sert-il à quelqu'un de dire qu'il a la foi, s'il n'a
pas les œuvres ? La foi peut-elle le sauver ?"
Jacques dit que la
Loi de Dieu doit être tempérée par la miséricorde dans le
jugement. Pourquoi aurait-on besoin de miséricorde si la Loi a
été abolie ? On ne peut pas être puni en l’absence de loi.
Dans Actes 15, Jacques dit donc quelque
chose d'entièrement différent de ce qui est dépeint par les
antinomiens ou les
gnostiques d'aujourd'hui, qui se disent Chrétiens mais mentent.
Ils vont de porte en porte en essayant de persuader les faibles
et, quand on leur fait la remarque à propos du Sabbat et des Dix
Commandements, ils nous disent qu’il en est ainsi. En effet, les
grandes sectes qui revendiquent cette erreur s’associent
maintenant pour survivre parce que leur incohérence (illogisme)
et leur hypocrisie se manifestent à la lumière [des
commandements]. Éprouvez (testez) les esprits, comme on nous
l’ordonne de le faire.
Jacques n'enlève
(élimine)
pas la Loi de Dieu dans ce jugement à la conférence de Jérusalem
qui est enregistré à Actes 15. Il n'a aucune autorité
pour cela et, en effet, il serait disqualifié de la Foi, s'il
devait faire ainsi. Cet homme, Jacques, était le fils de Joseph et de
Mariam,
les parents de
Christ, et il était le frère de Christ. Il a compris ce que
Christ voulait dire et c'est la raison pour laquelle ce texte
est utilisé improprement ou à mauvais escient et forgé
(falsifié). Le mensonge des Trinitaires quant à la primauté de
Pierre est également exposé dans ce texte.
Si une personne
membre de l'Église de Dieu nous dit que la Loi de Dieu est
abolie, nous savons ainsi qu'elle n’est pas des nôtres, mais des
loups envoyés parmi nous pour nous détruire. Telle était la
stratégie de Balaam, le
fils de Beor,
pour inciter Israël
à pécher (consulter le document d'étude
La Doctrine de Balaam et la Prophétie de Balaam (No. 204)).
S'ils ne parlent
pas selon la
Loi et le
Témoignage, il n'y a aucune
lumière en eux
(Ésaïe 8:20).
Les dispositions postérieures pour la
libération des esclaves sous les maîtres Chrétiens ont été
prises conformément à la loi du Pentateuque, comme cela s’était
produit, mais qui avait également été annulée, tel que l'a
enregistré Jérémie (cf. Jérémie 34:8-17).
Pierre dit que Christ a porté nos péchés
dans son corps sur le bois (1Pierre 2:24). Jean nous dit que “le
péché est la transgression de la loi” (1Jean 3:4). Quiconque est
né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la nature de Dieu
demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu'il est né de
Dieu. C'est par-là que se font reconnaître les enfants de Dieu
et les enfants du Diable. Quiconque ne pratique pas la justice
n'est pas de Dieu, pas plus que celui qui n'aime pas son frère
(1Jean 3:9-10). Ainsi, comment pouvons-nous être coupables de
transgresser la Loi de Dieu et ensuite nous faire dire que nous
sommes libérés de la Loi, qui a exigé que nous soyons baptisés
dans le Corps de Christ ? On nous dit alors prétendument qu'elle
n'a pas besoin d'être observée de toute façon. Comment la
pénalité peut-elle être autre chose qu'un caprice, si tel était
le cas ? Il n’y a aucune logique à cette façon de penser et elle
fait apparaître l'Église comme une imbécile.
Il y en a parmi les Églises de Dieu qui
expriment ces sentiments puérils. Ils sont comme ceux qui
viennent parmi nous pour planter de l'ivraie, et ils cherchent à
subvertir et renverser les Églises de Dieu par ce faux
enseignement. Nous connaissons par-là ceux qui ne parlent pas
dans l'Esprit Saint. Les élus sont ceux qui observent les
Commandements de Dieu et qui gardent le Témoignage ou la Foi de
Jésus Christ (Apocalypse 12:17 ; 14:12).
Récemment, l’une des Églises de Dieu, après s'être déclarée elle-même
Binitaire il y a peu de temps, a déclaré qu'il était normal et bien
d’adorer le dimanche ou même n'importe quel autre jour. Ils
affirment que l'observance du Sabbat ne découle pas directement
des exigences de la Loi, mais plutôt de l'exemple de Christ et
des Apôtres. Ainsi, on peut s'abstenir de travailler le jour du
Sabbat et aller aux services religieux le dimanche. C'est ainsi
que les faux enseignants ont détruit l’église Worldwide
Church of God (l'Église Universelle de Dieu (WCG)).
Cependant, l'erreur vient avant tout par l'attaque de l'unicité
de Dieu. L'argument quant au Sabbat dans la Loi est celui-ci :
Puisque Dieu n'a commandé aucune assemblée ou culte en observant
le Sabbat, comment pouvons-nous réprimander la personne qui se
repose le septième jour (selon Exode 20:8-11) et rend aussi un
culte à d'autres moments ? Notre modèle d'adoration, le jour du
Sabbat, vient plus de l'exemple de Christ (voir Luc 4:16) que de
la loi (Bible
Advocate,
septembre 2004, p. 17).
Eh bien, vient-il
de la Loi ou non ?
Christ a-t-il obéi à la Loi ou non à la Loi ? Il a observé
les Sabbats, les Nouvelles Lunes, les Jours Saints et les Fêtes
commandées par Dieu. Donc, si nous sommes guidés par son
exemple, nous devrions faire ce que lui et les Apôtres ont fait
et observer le Calendrier de Dieu au complet et pas seulement le
Sabbat.
Il est écrit :
“Souvenez-vous
du Jour du Sabbat pour le sanctifier”.
Pas juste pour vous
reposer mais pour le
sanctifier, le garder saint.
Les Commandements
dans Deutéronome 5:12-14 sont plus clairs. Là on nous commande :
Observe le jour du repos, pour le
sanctifier, comme l’Éternel, ton Dieu, te l’a ordonné. Tu
travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le
septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu : tu
ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton
serviteur, ni ta servante, ni ton bœuf, ni ton âne, ni aucune de
tes bêtes, ni l’étranger qui est dans tes portes, afin que ton
serviteur et ta servante se reposent comme toi.
L'accent hébreu
zarha
est utilisé pour montrer que le Commandement est double, à
savoir que le travail est exigé pendant les six jours et le Sabbat
doit être sanctifié. Il ne s’agit pas seulement de se reposer,
mais d’être sanctifié.
Comment, pourrait-on se demander, observer correctement le
Sabbat sans le garder saint ou le sanctifier ? Comment
pouvons-nous le garder saint, si ce n’est dans l'adoration ou le
service du Dieu vivant ?
Il est écrit :
Vous observerez mes Sabbats, et vous révérerez mon sanctuaire. Je
suis l'Éternel
(Lévitique 19:30 ; 26:2). Donc, nous révérons le Sanctuaire de
Dieu.
Nous devons donc aller devant Dieu à chaque Sabbat. Car nous sommes le
Temple de Dieu, nous adorons Dieu et établissons Son Temple en
sainteté chaque Sabbat. Ainsi l’adoration est
inséparable
de tous les Sabbats de l'Éternel
– chacun d’eux –
et elle est enchâssée directement dans la Loi. Il nous est
ordonné de ne pas abandonner notre assemblée ou rassemblement
dans ce but. Le
livre des Actes montre que Jacques et les Apôtres ont
suivi toutes ces pratiques dans l'Église –
les jours de Sabbat, les Nouvelles Lunes, les Jours Saints et
toutes les Fêtes de Dieu.
Éliminez du milieu de nous les faux enseignants et restaurez les Églises de Dieu à la Foi. Si c'est trop tard et qu’ils sont en majorité, alors quittez-les. Il vaut mieux être une voix qui crie dans le désert. "Tu ne suivras point la multitude pour faire le mal ; et tu ne parleras pas dans une cause en te mettant du côté du grand nombre, pour violer la justice" (Exode 23:2). Le fait que la majorité des personnes qui se disent disciples de Christ arrachent le jugement de la Loi par de fausses déclarations, ne nous excuse pas de l'accepter dans les Églises de Dieu.
Il est écrit : Tu aimeras le Seigneur, ton
Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée
[ou compréhension]. C'est le premier et le plus grand
commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu
aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements
dépendent toute la loi et les prophètes (Matthieu 22:37-40).
La Loi et les prophètes étaient des enseignants pour nous amener à Dieu à travers Christ. Nous ne sommes pas exempts de la Loi, mais plutôt placés dans la position de vivre à l'intérieur de celle-ci, en tant que la loi parfaite de liberté, et aller plus loin encore que cela, dans la grâce et la miséricorde. Nous sommes libérés des sacrifices par le sacrifice de Christ. Le corps entier de la loi sacrificielle a été accompli en Christ. La Loi de Dieu n'a pas été supprimée, et pas un seul iota ou un seul trait de lettre ne disparaîtra jusqu'à ce que tout soit accompli et que le Ciel et la Terre disparaissent (Matt. 5:18).
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