Les Églises Chrétiennes de Dieu

[156D]

 

 

 

Le Calendrier de Dieu, le Culte dans le Temple

et les Livres d'Hénoch et des Jubilés [156D]

 

(Édition 1.0 20141122-20141122)

 

Ici nous aborderons la question de quand nous adorons, puisque l'idée étrange et satanique circule pour faire avancer le Calendrier basé sur le livre d'Hénoch et le Livre des Jubilés, les deux émanant du Deuxième siècle avant notre ère. Cette croyance hérétique surgit de temps à autre au sein des ramifications non cultivées des Églises de Dieu.

 

Christian Churches of God

PO Box 369, WODEN ACT 2606, AUSTRALIA

 

Courriel : secretary@ccg.org

 

(Copyright © 2014 Wade Cox)

(Tr. 2014, Rév. 2016)

 

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 Le Calendrier de Dieu, le Culte dans le Temple

et les Livres d'Hénoch et des Jubilés [156D]

 

 

L’Église de Dieu, au cours de la période du Temple, a observé exactement les mêmes jours et les mêmes heures que le Temple lui-même. Depuis les jours de Noé, le calendrier avait été observé selon le système lunaire et ce, basé sur l'équinoxe qui déterminait l'année en Abib. Le système à Babylone a changé le début de l'année au septième mois, mais les mois ont été observés comme ils l'avaient été avec Noé. Les Babyloniens ont changé les intercalations ca 630 AEC (Avant l’Ère Courante), et par conséquent, quand les Juifs sous Hillel II les ont adoptées et ont publié le Calendrier Hillel en 358 EC (Ère Courante), ils ont publié les intercalations erronées qui ont placé le calendrier dans les mauvais mois sept fois à tous les 19 ans.

 

Le récit historique du livre de Genèse raconte que le déluge a été déterminé d’après les années du système avant le déluge et depuis Adam. Le terme que nous trouvons dans Genèse pour mois est chodesh (SHD 2320), qui est la Nouvelle Lune. Il signifie caché ainsi que l'événement comme la conjonction, laquelle mesure les jours pour le déluge qui a commencé au deuxième mois (chodesh) au dix-septième jour du mois (chodesh). Les mois ont été numérotés et sont restés numérotés pendant toute la période entière des Patriarches et du Temple. L'Église a numéroté les mois, et de même les Samaritains l’ont ainsi fait. La pratique consistant à utiliser les noms hébreux pour les mois basée sur la pratique babylonienne s’est répandue, et les noms des mois sont entrés dans le récit biblique, bien que la Bible ne les enregistre pas tous. Cela en soi implique qu'ils n’étaient pas universels et n’ont pas remplacé le système du calendrier du Temple à numérotation, au moment où le Canon a été compilé. Tous les textes du Canon hébreu étaient achevés et compilés à partir de la mort d'Esdras en l’année 323 avant notre ère, qui a coïncidé avec Alexandre le Grand, qui est enregistré dans les récits historiques pour être mort dans la même année qu’Esdras, étant en l’année, ou près de l’année 323 AEC, et de là compilés dès l’année 321 avant notre ère.

 

Il y a une idée aberrante qui circule parmi les racistes, en ce que le livre d'Énoch ainsi que les livres des Jubilés sont d’une façon ou d’une autre inspirés, mais que le Canon ne l’est pas. Ils le font pour présenter une variante du Calendrier de Qumran basée sur le système solaire d'Énoch. Pour y parvenir, ils circulent la fiction qu’Énoch est un ancien livre des Patriarches rédigé par le patriarche Énoch qui était juste. Le livre fait mention de l'ange Uriel, et ainsi, ils prétendent qu’Uriel a donné le texte à Énoch, et de là, il précède Noé et le Pentateuque et est inspiré. Ils utilisent alors Esther comme un exemple d'un livre postérieur qui n’est pas inspiré dans le but d’attaquer ce qu'ils décrivent comme le Judaïsme. Cette vue est l’absurdité la plus fantaisiste, et il est difficile de comprendre comment des adultes instruits se font avoir par de telles idées.

 

Le livre d’Esther a été inclus dans le Canon avec les autres textes à la mort d'Esdras en 323 avant notre ère et traduit dans la Septante au troisième siècle avant notre ère. C’est une histoire des activités pendant la captivité Babylonienne, mais exprime aussi une vérité beaucoup plus grande concernant le Messie et l'Église. On a exposé ce symbolisme dans le Commentaire sur Esther (No. 063).

 

C’est un non-sens total de dire que le livre d’Esther a été écrit ca 150 AEC ou de dire que toute autre chose du Canon a été écrite si tardivement. Les Apocryphes sont une autre affaire. Nous savons qu'ils ont été écrits plus tard, mais leur nature non inspirée ressort clairement à partir de leurs contradictions avec le Canon. J’ai écouté les professeurs de Sciences religieuses de l'Afrique du Sud ainsi que ceux qui épousent leurs idées me présenter de tels concepts lors d'un séminaire. Les livres de Daniel, d’Esdras et de Néhémie, etc. ont tous été affirmés pour être des écrits tardifs. L'incidence de prophétie en ces livres n’est pas prise en compte comme leur nature inspirée, mais plutôt comme la preuve qu'ils ont été écrits après l'événement. J’ai attiré leur attention sur les découvertes archéologiques à Éléphantine, lesquelles ont été traduites par Ginsberg. Ces découvertes sont publiées dans l'un des livres de texte les plus élémentaires dans le monde anglophone, et c’est celui de James B. Pritchard, The Ancient Near East An Anthology of Texts and Pictures, [L’Ancien Proche Orient Une Anthologie de Textes et d'Images], Vol. 1 Princeton University Press et Oxford University Press 1958. Si on va à la page 279 de ce texte, on trouve une copie du Papyrus de la Pâque originale, qui était un ordre envoyé par le roi Darius à Arsames le satrape de l'Égypte dans ce qui est identifié comme l'année 419 AEC. Il s’agit d’une ordonnance d’observer la Pâque que nous voyons identifiée dans les textes dans Esdras. Les gens au Temple à Éléphantine sont considérés, d'après les lettres là, d'avoir été en contact avec les prêtres (sacrificateurs) de Jérusalem, et ils ont fourni des fonds pour la rénovation du Temple après sa construction. Ceci est exactement en conformité avec le texte dans Esdras, et elles se réfèrent aux prêtres par leur nom tel qu'on le trouve dans les textes des Saintes Écritures. Elles prouvent que les textes de la Bible ont été écrits exactement au moment où la Bible dit qu'ils ont été écrits. Maintenant, si un étudiant avait écrit un essai et n’avait pas pris ces textes en considération, alors il/elle aurait été sévèrement pénalisé(e). Pourtant, nous voyons des professeurs d'université qui écrivent des absurdités du contraire par ignorance.

 

Les livres d'Hénoch et des Jubilés ont été rédigés au début du deuxième siècle avant notre ère et n’ont aucune autorité Canonique et n’ont jamais eu aucune autorité. Ils contredisent la loi et le témoignage. Ils sont des écrits pseudépigraphiques. C’était une pratique en usage au deuxième siècle avant notre ère jusqu’au quatrième siècle de l’ère courante que d’attribuer des écrits comme provenant de gens souvent dans la Bible et morts depuis longtemps. Il y a des livres écrits par Adam et Énoch, Abraham et Eldad et Modad. Il y a l'Apocalypse d'Adam, d'Élie, et le Testament de Moïse, l'Apocryphe d'Ézéchiel, et il y a les Questions, la Vision et la Révélation d’Esdras. Il existe des ouvrages sur, et concernant Jacob, Job, Johannes, Jambres, Joseph et Asnath ; il y a une prière de Manassé et même un traité prétendument écrit par Sem. Personne avec n’importe qu’elle formation sérieuse ne se fera avoir par ces écrits.

 

Le livre d'Énoch a été écrit après cela, et montre par ses noms grecs des mois, en utilisant les noms hellénisés de dieux et de déesses, une influence hellénisée qui ne peut pas être antérieure à celle des Ptoléméens. C’était la visite d'Alexandre et de Ptolémée à Jérusalem qui a placé les Juifs dans une bonne position chez les Grecs. La Septante était une traduction ordonnée après que Ptolémée eût pris le contrôle de l'Égypte par ses successeurs, parce que les Grecs ont développé de bonnes relations avec les Juifs à Alexandrie, et Ptolémée a décidé de les utiliser. La meilleure façon de les amener à ses côtés était de traduire le Canon existant des Saintes Écritures ; de là, la LXX a vu le jour.

 

Les Grecs n’avaient pas cette influence avant Alexandre le Grand et elle était enchâssée uniquement en Égypte à partir de 323 avant notre ère. Les Séleucides ne sont pas entrés en Judée et n’ont pris le contrôle de leur système que bien après cela, vers le milieu du deuxième siècle avant notre ère sous Antiochos Épiphane. C’est la raison pour laquelle Onias IV a construit le temple d'Héliopolis en Égypte ca. 160 AEC, conformément à la prophétie de Dieu à travers Ésaïe dans Ésaïe 19:19. Prochainement, ils nous diront qu’Ésaïe a été écrit après l’année 160 EC parce que le Temple a été construit là-bas en ce temps-là conformément à la prophétie, par conséquent, le livre doit avoir été écrit après l'événement.

 

Le livre d'Énoch montre dans le calendrier une influence grecque adoptant un système de calendrier égyptien, et indique l'influence probable du gnosticisme primitif d'Alexandrie. Un proto-pharisien sectaire primitif est reconnu pour avoir écrit les Jubilés dans la première moitié du second siècle avant notre ère. Ils ont cherché à corrompre le calendrier du Temple avec, et ce, dans le but d’introduire leurs traditions. Le calendrier d’Énoch est un calendrier solaire, et est basé sur un ancien calendrier égyptien qui avait douze mois de l'année avec trente jours par mois. Il a été intercalé en ajoutant cinq jours chaque année comme jours ‘manquants’. Quatre de ces jours étaient sur les équinoxes et solstices, et tous ont été nommés pour l’un des dieux. Il n'a jamais été accepté par le système du Temple et a été introduit dans un petit groupe de théologie aberrante avec un groupe à Alexandrie et plus tard à Qumran. Les variations des deux semaines ou des périodes de quinze jours font suite à une variation de quatorze jours et de quinze jours dans certains calendriers. Les variations plus récentes sont directement anti-Sabbat et anti-Quatrième Commandement. Leurs adhérents s’appuient sur une fiction qui dit que le mot chodesh dans la Bible fait en réalité référence aux équinoxes, qui sont au nombre de deux par an. Ils semblent insouciants du fait qu’aussi tôt que Noé les mois ont été nommés Premier, Deuxième, Troisième et Quatrième etc. Chodesh. Le Dixième Chodesh est mentionné dans Genèse 8:5. Les adhérents postérieurs ou actuels sont racistes. Ils adorent le dimanche et sont habituellement antisémites.

 

La valeur du livre d'Énoch réside uniquement dans son explication du texte de Genèse 6:4, montrant la bonne compréhension du texte contre les interprétations loufoques promues par les Trinitaires modernes. Voilà pourquoi il est revendiqué que Jude cite Énoch, habituellement par ceux qui cherchent à dénigrer ou à réorienter les Saintes Écritures dans le but de dénigrer leur inspiration. Nous avons vu ce stratagème utilisé par l’église WCG quand elle a cherché à déstabiliser la loi et à introduire le Trinitarisme. Jude ne cite pas Énoch. Il explique Genèse 6:4 dans sa compréhension correcte.

 

Énoch est un embellissement sur la compréhension correcte de ce qui s’est produit dans Genèse 6:4, tel que compris à l'époque du Christ.

 

On explique la séquence complète de l’adoration dans le temple dans l’étude Les Psaumes d’Adoration dans le Temple (No. 087). Nous incluons ici une partie du préambule pour traiter des moments, des services et des divisions.

 

“L'Église rend un culte chaque jour par la prière et en jeûnant certains jours. Sous le système du Temple, il y avait des sacrifices chaque jour. Les sacrifices quotidiens étaient répartis en sacrifices du matin et du soir.

 

L'Église a suivi et suit toujours le système d'adoration du Temple et son calendrier qui est basé sur les douze mois avec un deuxième douzième mois intercalé sept fois tous les dix-neuf ans (consulter l'étude Le Calendrier de Dieu (No. 156)). Il fonctionne selon la conjonction et le nombre de jours à partir de la conjonction. Il y a environ 59 jours tous les deux mois. Le Sabbat est chaque septième jour, qui est et qui a toujours été le jour que nous appelons maintenant le samedi dans le système païen français ou Saturday dans le système anglais (étant nommé d'après le dieu Saturne).

 

L'Église rend aussi un culte lors des Nouvelles Lunes et des Jours Saints des Fêtes et elle se réunit pendant la totalité des Fêtes et ce, trois fois par an, tel que commandé par Dieu à travers les prophètes (consulter aussi l'étude Les Sept Jours des Fêtes (No. 049)). Durant ces trois périodes de Fête, la totalité des vingt-quatre divisions du sacerdoce exerçait les fonctions ensemble (Schürer, History of the Jewish People in the Age of Jesus Christ (Histoire des Juifs à l'Époque de Jésus Christ), Vol. II, p. 292). Le sacrifice quotidien était fait le matin et le soir. Les divisions du sacerdoce assumaient les tâches sur une base hebdomadaire et les sacrificateurs étaient remplacés le jour du Sabbat. Le cours sortant offrait le sacrifice du matin et le cours entrant offrait le sacrifice du soir (Schürer, ibid.).

 

Le sacerdoce était divisé en vingt-quatre divisions, comme l'étaient aussi les Lévites ; la nation ou la Congrégation d'Israël était aussi divisée en vingt-quatre divisions, “et chacune devait servir dans une rotation hebdomadaire, comme le représentant du peuple devant Dieu, lorsque le sacrifice quotidien était offert” (Schürer, ibid. pp. 292-293). À la différence des sacrificateurs et des Lévites, la congrégation n'était cependant pas obligée d'aller à Jérusalem pendant la semaine, mais elle s'assemblait dans ses synagogues pour prier et pour la lecture de la Bible et, probablement, seulement une délégation allait à Jérusalem (ibid. p. 293).

 

Le moment des sacrifices était à 9h00 ou la troisième heure pour le sacrifice du matin et à 15h00 ou la neuvième heure du jour pour le sacrifice du soir. C'était à ce sacrifice du soir, à la neuvième heure ou 15h00, qu'ils commençaient à tuer les agneaux de la Pâque. C'est la raison pour laquelle nous célébrons la Mort de l'Agneau à ce service chaque année, le 14ème jour d'Abib, le Premier mois (Abib), ayant commémoré le Dîner du Seigneur la soirée précédente. Les agneaux étaient tués de la neuvième heure à la onzième heure, c'est-à-dire de 15h00 à 17h00, le 14 Abib (cf. Josephus, Wars of the Jews (les Guerres des Juifs), VI, ix, 3). Ce temps était en accord avec le sacrifice quotidien normal du soir.”

 

Ne vous faites pas avoir par ces erreurs du livre d’Énoch et des Jubilés du calendrier Solaire qui sont maintenant propagées par la sorcellerie en particulier aux États-Unis, ainsi qu’à partir des États-Unis.