Chrisitan Churches of God

 

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La Vierge Mariam et la Famille de Jésus Christ

(Édition 2.0 19971220-20160109)

 

Contrairement à la croyance populaire, la mère de Jésus Christ ne s'appelait pas Marie. Elle n'est pas restée vierge mais a donné à son mari de nombreux autres enfants qui, avec les frères et neveux du Christ, ont joué un rôle important dans le développement de l’Église primitive. Ce qui leur est arrivé est une surprenante condamnation de la religion Chrétienne.

 

 

 

 

 

 

La Vierge Mariam et la Famille de Jésus Christ [232]

 

La Vierge Mariam

La Bible est très claire : le Messie est né d'une vierge (Matthieu 1:23 ; Luc 1:27). Cela a accompli la prophétie (Ésaïe 7:13-15). Si Jésus Christ n'était pas né d'une vierge, il n’aurait pas pu être le Messie, car les Saintes Écritures auraient dû être brisées. Le nom de cette vierge était Mariam. Sa lignée est donnée dans Luc 3 et est expliquée dans le document La Généalogie du Messie (No. 119). Le Talmud de Jérusalem reconnaît que c'est le cas.

 

Il ne fait aucun doute, selon la Bible, que Mariam était vierge. Il ne fait également aucun doute, selon la Bible, qu'elle n'est pas restée vierge et qu'elle a eu au moins quatre autres fils et un certain nombre de filles. Ils sont mentionnés dans de nombreux textes bibliques (Matthieu 12:46 ; 13:56 ; Marc 6:3). Il aurait été impensable qu’elle soit restée dans le mariage et qu’elle se soit refusée à son mari, contrairement à l'enseignement biblique. Cette idée de virginité perpétuelle vient des cultes des Mystères du Proche-Orient ancien et de la religion de la Rome antique.

 

Les noms du Messie et de sa famille

Le nom du Messie était Yahoshua. Les variantes de ce nom sont Hosea, Hoshea, Jehoshua, Jeshua, Jeshuah, Jesus, Osea (Osée), Oshea et Joshua (Josué).

 

SHD 3091 est une combinaison de SHD 3068 Yahovah et SHD 3467 et signifie Yahovah a sauvé ou Yahovah sauve. La forme courte du nom Yahovah est Yaho. Il est rendu par Yah ou Jah dans la Bible version KJV (Psaume 68:4), mais les textes d'Éléphantine nous montrent que la forme réelle était, et est, Yaho (voir The Ancient Near East: An Anthology of Texts and Pictures de James Pritchard, Vol. 1, Princeton, 1958, pp. 278-279). Nous voyons également dans les Manuscrits de la Mer Morte, sur le papyrus grec fragmentaire de la Grotte (4QLXXLevb), que le texte en grec de Lévitique utilisant le grec était écrit avec des voyelles grecques seules, sans utiliser les voyelles pour Adonaï ou comme dans la LXX, mais en se rapprochant de Yaho (en utilisant ima et Alpha et Oméga) (Eyewitness to Jesus de Carsten Thiede, p. 142). La séquence Alpha et Oméga peut également avoir eu une signification dans cet usage. Ainsi, nous voyons que le nom abrégé de Dieu était Yaho et non Jah, confirmant les textes d'Éléphantine écrits trois siècles auparavant. Ainsi, le nom complet correct est Yahoshua qui est abrégé à Yashua.

 

Dans ce sens aussi, Hoshea signifie libérateur (étant dérivé de SHD 3467), tout comme Oshea et Hosea (voir SHD 1954).

 

La traduction standard en grec pour Joshua (Josué) ou Yahoshua était 'Iesous. C'est-à-dire 'Ie pour Yah ou Yaho, et sous (prononcé shou ou shous ou zhou/s) pour shua. Cela se produit dans la LXX de l'Ancien Testament et dans le Nouveau Testament, non seulement pour Christ mais pour tous les usages de Josué (Joshua). Yeshua est une abréviation du mot original. Les variations sur ce thème se retrouvent tout au long dans la Bible. La langue grecque doit écrire la lettre Y comme 'I. Les règles grammaticales du grec pour les fins de mots diffèrent selon le cas, mais le sens de l'hébreu original est conservé pour les Hébreux, qui utilisaient alors l'araméen.

 

Yudah, le nom du frère du Messie, est rendu Jude, de 'Ioudas en grec. Joses, la racine du nom autant de son frère que de son cousin, est 'Iosetos en grec, pour le cousin, et 'Ioseph pour le frère (Matthieu 13:55, cf. Interlinear Greek-English NT de Marshall) qui est évidemment nommé d'après son père Yoseph, le mari de Mariam. Ces noms sont déguisés dans la LSG, la BDS-IBS, la KJV et toutes les versions anglaises par la théologie Trinitaire et par les Mariolâtres. Yames ou James (Jacques en français) est en fait 'Iakobos de Yacob ou Jacob, mais aussi 'Iakobou selon le cas, et ainsi de suite. La traduction de Simon son frère, et de Syméon et Siméon, son cousin, son neveu et leurs descendants, varie également dans le temps et en même temps.

 

La mère du Messie était Mariam. C'est sa tante (la sœur de Mariam), la femme de Clopas (Jean 19:25) qui s’appelait Maria. Une autre variante de ce nom était Miriam. Maria, la femme de Cléopas ou Clopas, a nommé ses fils 'Iakobos, appelé Yacob[os] le mineur ou Jacques le mineur et Yosetos (Joses) (Marc 15:40). Ces noms des cousins du Messie différaient des noms des frères de Christ, qui étaient 'Iakobos ou Jacob[os] (rendu Jacques), 'Ioseph ou Joseph, Simon et 'Ioudas (Judas) ou Jude (de Yudah ou Judah) (Matthieu 13:55). Les sœurs du Messie ne sont pas nommées. C'était la pratique de la généalogie de l’époque. Nous pouvons cependant être à peu près sûrs que l'une d'elles aurait porté le nom de Mariam et, probablement, d’Élisabeth et, peut-être aussi, de Maria.

 

La pratique générale était de nommer les petits-enfants d'après leurs grands-parents car il n'y avait pas de pratique standard de noms de famille comme c'est le cas aujourd'hui. Ainsi, les noms de la femme d'Héli et de la mère de Joseph seraient également inclus. Les noms des frères, sœurs et cousins du Messie sont délibérément occultés dans les versions anglaises et françaises afin de promouvoir l'illusion de la virginité perpétuelle de Mariam, appelée à tort Marie, dans l'idolâtrie. Ce mythe est perpétué aujourd'hui, même par les historiens Catholiques qui savent mieux, comme Malachie Martin (voir The Decline and Fall of the Roman Church, pp. 42-44).

 

Les noms des apôtres en anglais varient même du grec. L'utilisation conventionnelle est souvent nécessaire pour avoir une conversation compréhensible avec le reste du monde. Si les noms réels des gens étaient utilisés correctement dans le Nouveau Testament, pratiquement toute conversation biblique compréhensible avec le monde non converti serait difficile - voire impossible.

 

Mariage

Cela nous amène à l'autre mythe - à savoir, le célibat de l'église apostolique. La plupart des apôtres étaient mariés. Clément et aussi Eusebius ont compris que Paul était marié, ce qui est attribué à 1Corinthiens 9:5 par les NPNF, qui soutiennent que 1Corinthiens 7:8 semble impliquer le contraire. La réponse pourrait se trouver dans la structure des textes. Il est certain que, d’après 1Corinthiens 9:5, nous savons que Pierre et les frères du Seigneur étaient tous mariés et que Paul exige le droit qu'ils puissent être accompagnés de leurs épouses, comme eux et les autres apôtres.

 

On a donc pensé pendant plusieurs siècles que tous les apôtres, y compris Paul, étaient mariés. De même, Judas, le frère de Christ, était marié et avait des fils.

 

Les frères de Christ sont Yudas, Yakobos (rendu par Jacques), Yoseph et Simon (Matthieu 13:55 Interlinear de Marshall ; il n'y a aucun J en hébreu). L'oncle de Christ, Clopas, était également l'époux de Maria, mère de Jacques le Mineur et de Joses. Il était aussi considéré comme le père de Syméon, deuxième évêque de Jérusalem. C'est cette similitude de noms qui donne lieu à la revendication Catholique selon laquelle les frères de Christ étaient en réalité ses cousins. Cependant, le frère de Christ était distingué comme Yakob (Jacques le Juste), et non comme Petit Yakobos (Jacques le Mineur est la traduction) comme son cousin était appelé. Les textes bibliques grecs établissent clairement la distinction entre les noms.

 

Eusebius, lui-même un Unitarien Subordinationiste, allègue qu'Hegesippus rapporte que Clopas était le frère de Joseph (Eusebius, NPNF, la deuxième série, Vol. 1, Ch. XI, p. 146 ; voir Livre IV, Ch. 22). Jean 19:25 indique clairement que Marie (Maria), la femme de Clopas, était la sœur de Marie (Mariam), la mère du Messie. Ainsi, soit nous avons deux frères épousant deux sœurs, soit le rapport d’Hegesippus est mal interprété et montre que Clopas était le frère de Joseph.

 

Jacques le Juste (le frère de Christ) et Syméon (le cousin de Christ) ont été des martyrs (voir aussi Eusebius, ibid., Livre IV, XXII, p. 199). À cette époque, les fils de Judas, frère du Messie, ont pris la tête de toutes les Églises, en tant que témoins et parents de sang de Jésus Christ pendant le règne de Domitian jusqu'au moins le règne de Trajan, lorsque Syméon a été martyrisé devant Atticus, gouverneur de l’époque (voir Eusebius, ibid., p. 164). Eusebius confirme également qu'Ignatius était évêque d'Antioche et le second pour succéder à Pierre (après Enodius) (voir NPNF, ibid., p. 166 et la note 4).

 

Ces parents de sang de Jésus Christ étaient appelés les desposyni, ce qui signifie littéralement en grec Appartenant au Seigneur. Ce nom était réservé exclusivement à ses parents de sang et, pendant le premier siècle et demi, il était très respecté et estimé. Toute l’ancienne Église Chrétienne juive avait toujours été dirigée par ses propres desposynos et chacun portait les noms traditionnels de la famille de Jésus : Zachary, Yoseph (Joseph), Yohannes (Jean), Yakob (Jacques), Yoses (rendu Joses), Siméon, Matthias, etc., mais personne ne s’est jamais appelé Jésus ou Yehoshua, c'est-à-dire Josué. Il y avait trois lignées bien connues et authentiques de descendants légitimes par le sang de la propre famille de Jésus.

 

L'historien Catholique romain Malachi Martin tente de circonscrire ces lignées de desposyni comme suit. Il s’agit de :

Une de Joachim et d'Anna, les grands-parents maternels de Jésus. Une d'Élisabeth, cousine germaine de la mère de Jésus, Marie, et de Zacharie, le mari d'Élisabeth. Et une de Cléopas et de sa femme, qui était aussi une cousine germaine de Marie (Decline and Fall of the Roman Church de M. Martin, Secker and Warburg, London, 1981, p. 42).

Il reconnaît qu'il y avait de nombreux descendants de sang de Joseph (p. 43) mais, comme tous les Catholiques romains, il semble tenter de nier leur lignée directe à partir de Mariam ou de Marie, même s’il reconnaît qu'ils se sont accrochés à l'Église pendant les premières années. Maria est faite/se trouve cousine germaine et non une sœur, comme le veut la Bible.

 

Martin rapporte que les descendants, en tant que chefs de l'Église, ont tenu une réunion avec Sylvestre, évêque de Rome, à propos de la nature entière de l'Église, en l’an 318 EC (Ère Courante) (ibid.). L'empereur a assuré le transport maritime de huit d'entre eux jusqu'à Ostia, puis ils sont ensuite allés à dos d'âne jusqu’à Rome et au Lateran, où Sylvestre vivait désormais dans la splendeur. Ils portaient des vêtements rugueux en laine, avec des bottes et des chapeaux en cuir. La conversation se faisait en grec, car ils parlaient l'araméen et n’avaient pas de latin, et Sylvestre ne parlait pas l'araméen. Martin considère qu’il est probable que Joses, le plus ancien des Juifs Chrétiens, ait parlé en leur nom.

 

Martin prétend que la première division, en l’an 49 EC, a eu lieu sur la question de la circoncision, où Pierre et Paul avaient rompu avec eux en insistant sur le fait qu'ils étaient liés par la Torah. Il s'agit bien entendu d'une fausse affirmation fondée sur des motifs théologiques ultérieurs, mais elle illustre le problème que nous voyons se développer à travers ces intrusions gnostiques et qui, en l’an 318 EC, a abouti à la divergence flagrante entre la manière dont l'Église était gouvernée par les descendants juifs originels des parents de sang de Christ et l'Église catholique dite orthodoxe.

 

Depuis la conquête de Jérusalem par Hadrien, en l’an 135 EC, il était interdit à tous les Juifs, et apparemment aux Chrétiens juifs, d'entrer à Jérusalem. Ainsi, la position doctrinale du système originel était exclue de Jérusalem qui était considérée comme centrale pour la foi. Les Chrétiens juifs avaient constitué la seule église Chrétienne de Jérusalem jusqu'en l’an 135 EC. Ils ne l'avaient quittée qu'une seule fois, avant la prise de Jérusalem par Titus en l’an 70 EC, où ils se sont enfuis et s’étaient réfugiés à Pella sous Syméon, selon Martin (ibid.). En l’an 72 EC, ils sont retournés à Jérusalem. Ils ont établi des églises Chrétiennes partout dans toute la Palestine, en Syrie et en Mésopotamie, mais ils sont entrés en conflit avec les églises Chrétiennes grecques, en raison des problèmes liés à l'observance de la loi ou Torah. Le Catholicisme moderne pense que c'est parce que Pierre et Paul avaient établi un système séparé avec les Grecs, mais ce n'était pas le cas. Il vaut aussi la peine de mentionner que le titre de "pape" était porté par les évêques dans des évêchés principaux tels qu’Alexandrie, Jérusalem et Antioche dans les premières années, mais jamais par les apôtres.

 

Leur système de gouvernement basé sur celui de la congrégation était également en cause. En l’an 318 EC, les desposyni ont demandé à Sylvestre, qui bénéficiait désormais du patronage romain, de révoquer sa confirmation de l'autorité des évêques grecs chrétiens de Jérusalem, d'Antioche, d'Éphèse et d'Alexandrie, et de nommer des évêques desposynos à leur place. En outre, ils demandaient que soit reprise la pratique consistant à envoyer de l'argent à Jérusalemen tant qu'église mère. Cette pratique est facilement reconnaissable en tant que le système de la dîme de la dîme qui avait été en vigueur dans l'Église jusqu'à l'interdiction de l'empereur Hadrien, en l’an 135 EC.

 

Sylvestre a rejeté leurs revendicationset a déclaré que, dorénavant, l'église mère était à Rome et il a insisté pour qu'ils acceptent les évêques grecs pour les diriger.

 

Cela a été le dernier dialogue connu avec l'église observant le Sabbat en Orient, dirigée par les disciples qui descendaient des parents de sang du Messie. Selon les mots de Martin :

Par son adaptation, Sylvestre, soutenu par Constantin, avait décidé que le message de Jésus devait être formulé en termes Occidentaux par des esprits Occidentaux sur un modèle impérial (ibid., p. 44).

 

Martin rapporte qu'à partir de cette époque, ils n'avaient plus leur place dans une telle structure d'église. Ils ont réussi à survivre jusqu'aux premières décennies du cinquième siècle mais, l'un après l'autre, ils ont disparu.

 

Certains se sont réconciliés avec l'Église romaine, mais uniquement à titre individuel. Certains sont passés dans l'anonymat des rites Orientaux. Les autres furent chassés comme des hors-la-loi. Mais la plupart d'entre eux sont morts par l'épée, chassés par les garnisons romaines comme des hors-la-loi, ou par la famine lorsqu'ils ont été privés de leurs petites exploitations agricoles et ont été contraints de rejoindre les villes pour y être contrôlés et réduits à une natalité nulle.

 

Leur sort est une condamnation sans appel de la religion qui prétendait représenter Jésus-Christ. Ils ont pourchassé et tué ses parents de sang parce qu'ils se sont élevés pour condamner le système qui prétendait le représenter. Ce système était totalement opposé à tout ce qu'il avait enseigné et pratiqué. Le mythe de la Vierge Marie, qui n'était d'ailleurs pas son nom, a été en partie imposé pour couvrir cet horrible massacre de ses descendants, et des descendants de ses parents, qui observaient les lois de Dieu et suivaient son fils premier-né, Yahoshua, le Fils de Dieu.

 

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