Christian Churches of God
[F062]
Commentaire sur
1Jean
(Édition 1.0 20200921-20200921)
Le
texte de 1Jean est un traité théologique plutôt qu'une Lettre mais reflète un
souci manifeste pour ses destinataires.
Christian Churches of God
PO Box 369, WODEN ACT 2606, AUSTRALIA
Courriel : secretary@ccg.org
(Copyright © 2020 Wade Cox)
(Tr. 2020)
Cette étude peut être copiée et distribuée librement à la condition qu'elle le soit en son entier, sans modifications ni rayures. On doit y inclure le nom, l'adresse de l’éditeur et l'avis des droits d'auteur. Aucun montant ne peut être exigé des récipiendaires des copies distribuées. De brèves citations peuvent être insérées dans des articles et des revues critiques sans contrevenir aux droits d'auteur.
Cette étude est disponible sur les pages du World Wide Web :
http://logon.org/ et http://ccg.org/
Introduction
Ce texte est un traité théologique plutôt
qu'une Lettre mais reflète
une inquiétude explicite
pour ses destinataires. Il a
toujours été attribué à l'apôtre
Jean, mais il ne s'identifie
pas. Dans les autres lettres, il
s'identifie comme l'ancien
(écrivant à la dame élue et à
ses enfants, etc.). Les styles
sont similaires les uns aux
autres et donc aussi à
l'Évangile de Jean. Le traité
semble avoir été écrit à
plusieurs des Églises de Dieu.
La plupart des érudits pensent
qu'il a été écrit vers la fin du
Premier Siècle EC (de notre
ère), en même temps dans la
lancée de 2Jean. Il y a de toute
évidence une division dans la
théologie impliquée, et la
doctrine de l'Antichrist semble
être à l'œuvre dans l'église au
moment de la rédaction. Ce texte
porte sur l'observation des Lois
de Dieu et d'identifier Christ
comme venant dans la chair
plutôt que les doctrines du
système Baal et celle de l'Antichrist
qui cherchaient à séparer la
divinité de l'humanité de
Christ.
Chapitre 1
1
Ce qui était dès le
commencement, ce que nous avons
entendu, ce que nous avons vu de
nos yeux, ce que nous avons
contemplé et que nos mains ont
touché, concernant la parole de
vie, -
2 car la vie a été manifestée, et nous l'avons vue et nous lui rendons
témoignage, et nous vous
annonçons la vie éternelle, qui
était auprès du Père et qui nous
a été manifestée, -
3 ce que nous avons vu et entendu, nous vous l'annonçons, à vous aussi,
afin que vous aussi vous soyez
en communion avec nous. Or,
notre communion est avec le Père
et avec son Fils Jésus Christ.
4 Et nous écrivons ces choses, afin que notre joie soit parfaite.
5 La nouvelle que nous avons apprise de lui, et que nous vous annonçons,
c'est que Dieu est lumière, et
qu'il n'y a point en lui de
ténèbres.
6 Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous
marchions dans les ténèbres,
nous mentons, et nous ne
pratiquons pas la vérité.
7 Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la
lumière, nous sommes
mutuellement en communion, et le
sang de Jésus son Fils nous
purifie de tout péché.
8 Si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous séduisons
nous-mêmes, et la vérité n'est
point en nous.
9 Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les
pardonner, et pour nous purifier
de toute iniquité.
10 Si nous disons que nous n'avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa
parole n'est point en nous.
Ainsi, tous les hommes pèchent et ceux qui
disent qu'ils sont sans péché
sont des menteurs et ils font de
Dieu un menteur. Le péché est la
transgression de la loi en tant
qu'anarchie [i.e. sans loi]
(1Jean 3:4).
Le texte se préoccupe donc de l'antinomisme
qui s'est répandu dans l'église
à partir des systèmes Baal et au
culte du dieu Attis et de la
déesse mère consort d'Ashtoreth
ou d’Easter ou de Cybèle en tant
que consort d’Attis. Le dieu
Attis était la structure de la
déité Dithéiste du père et du
fils et de la déesse qui a donné
naissance à Easter/Pâques ca.
154 EC, au Dithéisme post. 175
EC et au Trinitarisme à partir
de 381 EC à Constantinople et
451 à Chalcédoine. À partir de
là, nous avons vu l'adoption
ultérieure de Noël à partir de
ca. 475 en Syrie au début de la
période Dark Ice Age [fin de
l’Antiquité]. (cf.
Les Origines de Noël et de
Easter/Pâques (No. 235)).
Dans cette optique, l'apôtre aborde ensuite le
Deuxième Grand Commandement,
celui d'aimer son prochain comme
soi-même, qui, en étant attaqué,
avait provoqué une division dans
l'église. Tel est le
commandement ancien qui est
donné à nouveau aux Églises de
Dieu, avec l'injonction de ne
pas pécher et que Christ est
l'expiation pour un tel péché
que nous pourrions commettre.
Ceux qui désobéissent aux
Commandements de Dieu qui nous
ont été donnés par Christ au
Sinaï (Actes 7:30-43 ; 1Cor.
10:4) et réitérés dans son
ministère ne sont pas des élus
et des enfants de Dieu.
Chapitre 2
1 Mes petits-enfants,
je vous écris ces choses, afin
que vous ne péchiez point. Et si
quelqu'un a péché, nous avons un
avocat auprès du Père, Jésus
Christ le juste.
2 Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement
pour les nôtres, mais aussi pour
ceux du monde entier.
3 Si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l'avons
connu.
4 Celui qui dit : Je l'ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est
un menteur, et la vérité n'est
point en lui.
5 Mais celui qui garde sa parole, l'amour de Dieu est véritablement parfait
en lui : par là nous savons que
nous sommes en lui.
6 Celui qui dit qu'il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché
lui-même.
7 Bien-aimés, ce n'est pas un commandement nouveau que je vous écris, mais
un commandement ancien que vous
avez eu dès le commencement; ce
commandement ancien, c'est la
parole que vous avez entendue.
8 Toutefois, c'est un commandement nouveau que je vous écris, ce qui est
vrai en lui et en vous, car les
ténèbres se dissipent et la
lumière véritable paraît déjà.
9 Celui qui dit qu'il est dans la lumière, et qui hait son frère, est
encore dans les ténèbres.
10 Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et aucune occasion de
chute n'est en lui.
11 Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres, il marche dans les
ténèbres, et il ne sait où il
va, parce que les ténèbres ont
aveuglé ses yeux.
12 Je vous écris, petits-enfants, parce que vos péchés vous sont pardonnés à
cause de son nom.
13 Je vous écris, pères, parce que vous avez connu celui qui est dès le
commencement. Je vous écris,
jeunes gens, parce que vous avez
vaincu le malin. Je vous ai
écrit, petits-enfants, parce que
vous avez connu le Père.
14 Je vous ai écrit, pères, parce que vous avez connu celui qui est dès le
commencement. Je vous ai écrit,
jeunes gens, parce que vous êtes
forts, et que la parole de Dieu
demeure en vous, et que vous
avez vaincu le malin.
15 N'aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si
quelqu'un aime le monde, l'amour
du Père n'est point en lui ;
16 car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la
convoitise des yeux, et
l'orgueil de la vie, ne vient
point du Père, mais vient du
monde.
17 Et le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la
volonté de Dieu demeure
éternellement.
18 Petits-enfants, c'est la dernière heure, et comme vous avez appris qu'un
antichrist vient, il y a
maintenant plusieurs antichrists
: par là nous connaissons que
c'est la dernière heure.
19 Ils sont sortis du milieu de nous, mais ils n'étaient pas des nôtres; car
s'ils eussent été des nôtres,
ils seraient demeurés avec nous,
mais cela est arrivé afin qu'il
fût manifeste que tous ne sont
pas des nôtres.
20 Pour vous, vous avez reçu l'onction de la part de celui qui est saint, et
vous avez tous de la
connaissance.
21 Je vous ai écrit, non que vous ne connaissiez pas la vérité, mais parce
que vous la connaissez, et parce
qu'aucun mensonge ne vient de la
vérité.
22 Qui est menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là
est l'antéchrist, qui nie le
Père et le Fils.
23 Quiconque nie le Fils n'a pas non plus le Père ; quiconque confesse le
Fils a aussi le Père.
24 Que ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous. Si ce
que vous avez entendu dès le
commencement demeure en vous,
vous demeurerez aussi dans le
Fils et dans le Père.
25 Et la promesse qu'il nous a faite, c'est la vie éternelle.
26 Je vous ai écrit ces choses au sujet de ceux qui vous égarent.
27 Pour vous, l'onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous
n'avez pas besoin qu'on vous
enseigne ; mais comme son
onction vous enseigne toutes
choses, et qu'elle est véritable
et qu'elle n'est point un
mensonge, demeurez en lui selon
les enseignements qu'elle vous a
donnés.
28 Et maintenant, petits-enfants, demeurez en lui, afin que, lorsqu'il
paraîtra, nous ayons de
l'assurance, et qu'à son
avènement nous ne soyons pas
confus et éloignés de lui.
29 Si vous savez qu'il est juste, reconnaissez que quiconque pratique la
justice est né de lui.
Donc, nous savons que des divisions ont été
créées dans le corps, de sorte
que certains sont sortis du
milieu de nous (v. 19). L'apôtre
déclare que s'ils sortent de
nous, ils ne sont pas des nôtres
et ne sont pas des élus ni de l’ex
anastasin (Phil. 3:11) ou de
la
Première Résurrection (No.
143A).
Nous savons donc aussi que nous sommes des
Enfants de Dieu.
Chapitre 3
1
Voyez quel amour le
Père nous a témoigné, pour que
nous soyons appelés enfants de
Dieu ! Et nous le sommes. Si le
monde ne nous connaît pas, c'est
qu'il ne l'a pas connu.
2 Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons
n'a pas encore été manifesté ;
mais nous savons que, lorsque
cela sera manifesté, nous serons
semblables à lui, parce que nous
le verrons tel qu'il est.
3 Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui-même est pur.
4 Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de
la loi.
5 Or, vous le savez, Jésus a paru pour ôter les péchés, et il n'y a point
en lui de péché.
6 Quiconque demeure en lui ne pèche point ; quiconque pèche ne l'a pas vu,
et ne l'a pas connu.
7 Petits-enfants, que personne ne vous séduise. Celui qui pratique la
justice est juste, comme
lui-même est juste.
8 Celui qui pèche est du diable, car le diable pèche dès le commencement.
Le Fils de Dieu a paru afin de
détruire les œuvres du diable.
9 Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence
de Dieu demeure en lui; et il ne
peut pécher, parce qu'il est né
de Dieu.
10 C'est par là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants
du diable. Quiconque ne pratique
pas la justice n'est pas de
Dieu, non plus que celui qui
n'aime pas son frère.
11 Car ce qui vous a été annoncé et ce que vous avez entendu dès le
commencement, c'est que nous
devons nous aimer les uns les
autres,
12 et ne pas ressembler à Caïn, qui était du malin, et qui tua son frère. Et
pourquoi le tua-t-il ? Parce que
ses œuvres étaient mauvaises, et
que celles de son frère étaient
justes.
13 Ne vous étonnez pas, frères, si le monde vous hait.
14 Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous
aimons les frères. Celui qui
n'aime pas demeure dans la mort.
15 Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu'aucun
meurtrier n'a la vie éternelle
demeurant en lui.
16 Nous avons connu l'amour, en ce qu'il a donné sa vie pour nous ; nous
aussi, nous devons donner notre
vie pour les frères.
17 Si quelqu'un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le
besoin, il lui ferme ses
entrailles, comment l'amour de
Dieu demeure-t-il en lui ?
18 Petits-enfants, n'aimons pas en paroles et avec la langue, mais en
actions et avec vérité.
19 Par là nous connaîtrons que nous sommes de la vérité, et nous rassurerons
nos cœurs devant lui ;
20 car si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et
il connaît toutes choses.
21 Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne pas, nous avons de l'assurance
devant Dieu.
22 Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que
nous gardons ses commandements
et que nous faisons ce qui lui
est agréable.
23 Et c'est ici son commandement : que nous croyions au nom de son Fils
Jésus Christ, et que nous nous
aimions les uns les autres,
selon le commandement qu'il nous
a donné.
24 Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et
nous connaissons qu'il demeure
en nous par l'Esprit qu'il nous
a donné.
C'est donc en observant les Commandements de
Dieu que nous demeurons en Dieu
et Lui en nous. De cette
manière, l'antinomisme condamné
par les apôtres (cf. Jacques,
Pierre et Paul (Actes 15)) et
surtout tel que nous l'avons vu
dans les épîtres de Jude et de 1
et 2Pierre est renforcé comme
cela l'est aussi dans la
Révélation à Apocalypse 12:17 et
14:12. Ainsi, quiconque dit que
les Commandements de Dieu ou la
Loi de Dieu sont abolis montre
qu'il n'est pas un élu ou de la
Foi, mais un hérétique
antinomique.
On nous dit aussi de tester, d’éprouver les
esprits pour voir s'ils sont de
Dieu. En effet, le monde a été
criblé de faux prophètes pendant
toute la durée de vie de
l'église, comme nous pouvons le
voir.
Au chapitre 4, nous voyons alors que la doctrine de l'Antichrist est identifiée. "La doctrine de l'Antichrist est énoncée dans 1Jean 4:1-2. Le texte ancien correct pour 1Jean 4:1-2 est reconstruit à partir d'Irénée, chapitre 16:8 (ANF, Vol. 1, note de bas de page 443) :
Connaissez par la présente
l'esprit de Dieu : tout esprit
qui confesse que Jésus-Christ
est venu dans la chair est de
Dieu ; et tout esprit qui sépare
Jésus-Christ n'est pas de Dieu
mais est de l'Antichrist.
Socrate l'historien dit (VII, 32, p. 381) que
le passage avait été corrompu
par ceux qui voulaient
séparer l'humanité de
Jésus-Christ de sa divinité.”
(cf. A1 ; 1.5.2)
Ces faux prophètes sont généralement possédés
par des démons, par lesquels ils
prophétisent.
Chapitre 4
1
Bien-aimés, n'ajoutez
pas foi à tout esprit ; mais
éprouvez les esprits, pour
savoir s'ils sont de Dieu, car
plusieurs faux prophètes sont
venus dans le monde.
2 Reconnaissez à ceci l'Esprit de Dieu : tout esprit qui confesse Jésus
Christ venu en chair est de Dieu
;
3 et tout esprit qui ne confesse pas Jésus n'est pas de Dieu, c'est celui
de l'antéchrist, dont vous avez
appris la venue, et qui
maintenant est déjà dans le
monde.
4 Vous, petits-enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce
que celui qui est en vous est
plus grand que celui qui est
dans le monde.
5 Eux, ils sont du monde ; c'est pourquoi ils parlent d'après le monde, et
le monde les écoute.
6 Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu nous écoute ; celui
qui n'est pas de Dieu ne nous
écoute pas : c'est par là que
nous connaissons l'esprit de la
vérité et l'esprit de l'erreur.
7 Bien-aimés, aimons nous les uns les autres ; car l'amour est de Dieu, et
quiconque aime est né de Dieu et
connaît Dieu.
8 Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, car Dieu est amour.
9 L'amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son
Fils unique dans le monde, afin
que nous vivions par lui.
10 Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en
ce qu'il nous a aimés et a
envoyé son Fils comme victime
expiatoire pour nos péchés.
11 Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les
uns les autres.
12 Personne n'a jamais vu Dieu ; si nous nous aimons les uns les autres,
Dieu demeure en nous, et son
amour est parfait en nous.
13 Nous connaissons que nous demeurons en lui, et qu'il demeure en nous, en
ce qu'il nous a donné de son
Esprit.
14 Et nous, nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé le Fils
comme Sauveur du monde.
15 Celui qui confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui,
et lui en Dieu.
16 Et nous, nous avons connu l'amour que Dieu a pour nous, et nous y avons
cru. Dieu est amour; et celui
qui demeure dans l'amour demeure
en Dieu, et Dieu demeure en lui.
17 Tel il est, tels nous sommes aussi dans ce monde : c'est en cela que
l'amour est parfait en nous,
afin que nous ayons de
l'assurance au jour du jugement.
18 La crainte n'est pas dans l'amour, mais l'amour parfait bannit la
crainte; car la crainte suppose
un châtiment, et celui qui
craint n'est pas parfait dans
l'amour.
19 Pour nous, nous l'aimons, parce qu'il nous a aimés le premier.
20 Si quelqu'un dit : J'aime Dieu, et qu'il haïsse son frère, c'est un
menteur ; car celui qui n'aime
pas son frère qu'il voit,
comment peut-il aimer Dieu qu'il
ne voit pas ?
21 Et nous avons de lui ce commandement: que celui qui aime Dieu aime aussi
son frère.
Ainsi l'apôtre renforce le Deuxième Grand
Commandement sur lequel repose
le deuxième groupe des Lois de
Dieu sur lesquelles se fondent
la Loi et le Témoignage. S'ils
ne parlent pas selon ces
aspects, il n'y a aucune lumière
en eux (Ésaïe 8:20).
Chapitre 5
1
Quiconque croit que
Jésus est le Christ, est né de
Dieu, et quiconque aime celui
qui l'a engendré aime aussi
celui qui est né de lui.
2 Nous connaissons que nous aimons les enfants de Dieu, lorsque nous aimons
Dieu, et que nous pratiquons ses
commandements.
3 Car l'amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses
commandements ne sont pas
pénibles,
4 parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde ; et la victoire
qui triomphe du monde, c'est
notre foi.
5 Qui est celui qui a triomphé du monde, sinon celui qui croit que Jésus
est le Fils de Dieu ?
6 C'est lui, Jésus Christ, qui est venu avec de l'eau et du sang; non avec
l'eau seulement, mais avec l'eau
et avec le sang ; et c'est
l'Esprit qui rend témoignage,
parce que l'Esprit est la
vérité.
7 Car il y en a trois qui rendent témoignage :
8 l'Esprit, l'eau et le sang, et les trois sont d'accord.
9 Si nous recevons le témoignage des hommes, le témoignage de Dieu est plus
grand ; car le témoignage de
Dieu consiste en ce qu'il a
rendu témoignage à son Fils.
10 Celui qui croit au Fils de Dieu a ce témoignage en lui-même ; celui qui
ne croit pas Dieu le fait
menteur, puisqu'il ne croit pas
au témoignage que Dieu a rendu à
son Fils.
11 Et voici ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et
que cette vie est dans son Fils.
12 Celui qui a le Fils a la vie ; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas
la vie.
13 Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie
éternelle, vous qui croyez au
nom du Fils de Dieu.
14 Nous avons auprès de lui cette assurance, que si nous demandons quelque
chose selon sa volonté, il nous
écoute.
15 Et si nous savons qu'il nous écoute, quelque chose que nous demandions,
nous savons que nous possédons
la chose que nous lui avons
demandée.
16 Si quelqu'un voit son frère commettre un péché qui ne mène point à la
mort, qu'il prie, et Dieu
donnera la vie à ce frère, il
l'a donnera à ceux qui
commettent un péché qui ne mène
point à la mort. Il y a un péché
qui mène à la mort ; ce n'est
pas pour ce péché-là que je dis
de prier.
17 Toute iniquité est un péché, et il y a tel péché qui ne mène pas à la
mort.
18 Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche point ; mais celui qui
est né de Dieu se garde
lui-même, et le malin ne le
touche pas.
19 Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est sous la
puissance du malin.
20 Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu'il nous a donné
l'intelligence pour connaître le
Véritable ; et nous sommes dans
le Véritable, en son Fils Jésus
Christ.
21 C'est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. Petits-enfants,
gardez-vous des idoles.
Il est important de noter que 1Jean 5:7
comporte une contrefaçon dans le
Receptus qui a été perpétuée
dans la Bible version KJV pour
soutenir l'hérésie Trinitaire.
Elle n'existe dans aucun texte
grec. Bullinger affirme que les
mots ajoutés n'existent dans
aucun texte grec avant le XVIe
siècle et se sont glissés à
partir de certaines notes en
marge du latin (cf.
Companion Bible, note de bas
de page au v. 7)
Nous voyons que Dieu a donné au fils la vie
éternelle qu'il ne possédait pas
intrinsèquement et cette vie
nous est également donnée dans
notre confession de foi et
adhésion à Dieu par Christ en
tant que cohéritiers.
Nous voyons aussi qu'il y a des péchés qui
doivent être pardonnés par la
prière et lors du Dîner du
Seigneur. Les autres sont ce que
l'apôtre appelle des "péchés
mortels" et ceux-ci sont du type
du blasphème de l’Esprit Saint
(Marc 3:29) et d'autres comme
ceux qui exigent d'être retirés
du milieu des élus (cf. 1Cor.
5:5).
Dans ce texte, le verset 20 est souvent
revendiqué par certains
Trinitaires non éthiques pour se
référer à Christ comme étant le
Véritable Dieu et la vie
éternelle. Un tel point de vue
est une hérésie. La vraie
signification de Jean est
clairement énoncée dans Jean
17:3 où la vie éternelle
consiste à "connaître le seul
véritable Dieu et Jésus-Christ
qu'Il a envoyé".
Le texte enjoint également aux élus de se
garder et de se tenir à l'écart
des idoles, c'est-à-dire de tout
ce qui ressemble à tout ce qui
est utilisé pour se prosterner
(s'incliner) ou auquel on prie.
Le sens est simple et clair.
q