Christian Churches of God
[054]
Le Nom de Dieu dans l’Islam
(Édition 2.5 20020126-20110503-20170708)
Depuis le
11 septembre 2001, il y a eu une quantité extraordinaire de
désinformation et de dénigrement puéril se produisant en
raison de l'approche de l'histoire et du débat aux
États-Unis d'Amérique, en particulier au sein de ses
systèmes religieux. La dérivation du nom de Dieu en est un
exemple.
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Le Nom de Dieu dans l'Islam [054]
L'ignorance : Le commencement de la haine
Souvent, on est
tout simplement stupéfait par l'effroyable ignorance des
systèmes religieux de ce monde. Ces derniers temps, on a
assisté à une quantité extraordinaire de dénigrement du
système Islamique, basé sur ou en raison des attaques
terroristes en provenance des systèmes afghans sous le
régime des talibans et le réseau de Ben Laden et les
contre-réactions des Alliés. De nombreuses publications
circulent, qui sont si manifestement fausses, mais
présentées de manière si affirmée, qu'un érudit de la
Religion Comparative rirait de ces affirmations. Toutefois,
un certain nombre de personnes, qui sont moins bien
informées, se font avoir par ces fanatiques religieux.
Un de ces
contes de fées des bigots concerne le nom de Dieu ou Allah
dans l'Islam.
Nous allons
maintenant examiner certaines des affirmations concernant
ces questions. Peut-être pourrions-nous obtenir un peu de
bon sens et de raisonnement basés sur des faits.
L'Origine du nom Allah
Une affirmation
concernant le nom d'Allah fait le tour comme suit.
"Si c'était une histoire authentique, le manuel
expliquerait que le dieu de Mouhammad était une création de
l’homme. L’Arabie était une nation païenne qui adorait plus
de 300 dieux. L’un d'entre eux était le dieu lune appelé
al-ilah. Selon la légende, le dieu lune s’est accouplé avec
le dieu soleil et eurent deux filles, toutes deux étaient
adorées comme des déesses. Lorsque Mouhammad a affirmé avoir
eu sa ‘vision’ et sa ‘révélation de Gabriel’, il choisit
al-ilah comme dieu autour duquel il construirait son armée.
Mouhammad a raccourci le nom, al-ilah, en Allah, et déclara
que lui seul devait être adoré. Il interdit le culte des
filles. À ce jour, on trouve un croissant de lune à l'avant
de chaque mosquée, reconnaissant que Allah était, et est le
dieu lune. Tout cela est manquant (absent) dans les comptes
rendus historiques de Houghton-Mifflin."
À première vue,
cet argument peut paraître plausible aux personnes mal
informées et, en effet, certains le font circuler comme un
véritable point de vue.
Notez que
l'auteur attaque les comptes rendus historiques de Houghton-Mifflin
parce qu'ils ne contiennent pas ce qui est présenté comme
une vérité vérifiable. Cela cherche à faire valoir une
certaine insuffisance des compilateurs à identifier cette
précieuse information. Il n'est pas surprenant que les
comptes rendus ne contiennent pas de telles références, car
les affirmations sont complètement fausses, comme nous le
verrons.
Les Noms du Dieu Lune et du Consort Soleil
Le
Nom du Dieu Lune était autrefois Sin chez les Israélites.
Les Arabes ont donné à cette divinité masculine le nom Qamar
et le consort était nommé Shams. Les détails peuvent être
vus dans l’étude
Le Veau
d'Or (No. 222).
Le
Dieu Soleil était une femme consort. Les noms que nous
trouvons chez les Celtes sont issus de ces noms. Par exemple
James est une dérivation du type Shamus et provient de ce
système. Il en va de même pour les dieux Milcom et Chemosh
des descendants païens de Lot. Le dieu Milcom est apparenté
au nom de Malcolm.
Le
nom d'Al ilat qui circule comme nous le voyons ci-dessus est
une corruption de l'une des trois divinités féminines. Le
nom d'Al ilat est la forme la plus ancienne de la déesse du
soleil mentionnée dans Hérodote i. 131 ; iii. 8. Ce nom est
devenu Al lat ou Allat et signifie simplement la déesse.
Elle était adorée parmi les Arabes de la péninsule du Sinaï
et en particulier par les Nabatéens et Palmyréniens.
Hérodote affirme dans le second passage que ‘alilat
et ‘orotalt sont les seules divinités d'Arabie.
Nöldeke (ERE 1. p 661) attire l'attention sur le nom en tant
que la forme la plus ancienne d’Allat et fait une
comparaison avec le nom Al'ilãh, qui était la forme la plus
ancienne d'Allãh. Dans les deux passages, Hérodote
l'identifie à
Ούρανίη
et donc à une grande déesse céleste.
La
preuve définitive que al ilat
en tant
que déesse n'est pas associée à Allah est la
déclaration faite par Mouhammad lui-même dans le Coran à la
Sourate liii:19, où il identifie al ilat comme l'une
des trois divinités célestes, Al Lat, Al Uzza et Manat comme
la troisième. Il dénonce leur adhésion et place Allah en
tant qu’unique vrai Dieu. Dans cette Sourate, il poursuit en
dénonçant l'adoration de Sirius également dans ces contextes
lorsqu’il proclame Allah en tant que Seigneur de Sirius
(Sourate liii:50) en condamnation de la croyance que Sirius
lui-même avait un pouvoir divin.
Al
Lat est également mentionnée dans l'inscription à Safã comme
‘LT et peut-être HLT. Elle est comprise comme la Mère des
Dieux. Le nom est apparemment prononcé comme Hallat. Elle
était vénérée parmi les Arabes plus tard.
Le
dieu Soleil, tenu en honneur spécial par les Nabatéens et
identifié par Strabon (784), était également compris comme
Al Lat (ERE, ibid.).
Le
culte était à Ta’if, à l'est de La Mecque et la tribu des
Thaqif parlait d'elle comme de leur maîtresse.
Le
plus important culte des périodes postérieures était
également le culte d'Al Uzza, qui était le culte de Vénus.
Le nom signifie simplement “le Puissant.”
Manat était peut-être associée à la divinité de Meni (Ésaïe
65:11). Manat était vénérée par la tribu des Hudhail près de
la Mecque et surtout parmi les habitants de Yathrib
(Médine). L'incidence de son nom est la preuve que le culte
était présent sur une grande partie de l'Arabie.
Pour cette raison, le Prophète Qasim (appelé Mouhammad)
devait s’attaquer au culte de ces divinités. Dans
l'explication du problème, il a localisé le culte des
divinités à l'époque de Noé, et les a donc associées avec le
système de Babel tel que vu dans la Genèse. Les divinités
ainsi localisées étaient :
Yaghuth
(aide) (Sourate lxxi. 23)
(Robertson Smith identifie cette divinité avec Ye'ush
l'ancêtre des Édomites, mentionnés dans Genèse 36 et
ailleurs dans l'Ancien Testament). Ce n'est que plus tard
que nous apprenons que l’idole de ce dieu est en conflit
entre les tribus du Yémen.
Ya'uq et
Suwa
(prob. le conservateur) le culte était confiné au Yémen (Sourate
lxxi. 20).
Hubal
et Dhu Shara
Il y a deux divinités qui
sont également pertinentes pour cet argument : Hubal et Dhu
Shara.
Dhu
Shara ou plus exactement Dhu 'sh-Shara, qui signifie
“se rapportant ou appartenant à ash-Shara” a un lien évident
avec le terme Asherah
de la Bible. Il s’agit d’une divinité qui était adorée par
les Nabatéens dans leur capitale, Petra. Elle était
représentée par un bloc de pierre noire non taillée à quatre
cornes ou coins, d’une hauteur de quatre pieds et d’une
largeur de deux pieds. Le sang des victimes sacrificielles
était versé sur elle et devant elle. Sous ce bloc se
trouvait un piédestal en or et tout le sanctuaire en entier
était couvert d’or et des offrandes votives (ERE vol. 1. p.
663). Les archives grecques indiquent que cette divinité
s’appelait Dusares. Selon Epiphaneus, le festival de Dusares
était célébré à Petra le 25 décembre, qui était le solstice
d'hiver. L'Encyclopédie ERE reconnaît qu’elle est liée au
culte du soleil (ibid.) (voir le document d'étude
Les
Origines de Noël et des Pâques (No. 235)).
Au
centre de la maison du culte As sherah (de là Les
Bosquets), il était identifié à Dionysos. Le lien du
culte avec la végétation luxuriante est aussi celle de
l'adoration du soleil dans les cycles. Ce dieu est devenu
représenté par une idole de la tribu de Daus, non loin de La
Mecque.
La
pierre noire de Dusares ou Dionysos, le dieu des Nabatéens à
Pétra, fut apporté à la Ka'aba et y est devenue le centre du
culte que même Mouhammad ne parviendrait pas à retirer. Elle
fut par la suite adoptée par l’Islam Hadithique et le culte
d'un dieu païen est devenu le centre du pèlerinage de la
Mecque.
Le
deuxième Dieu à venir du Nord était celui de Hubal. 'Amr b.
Luhai aurait apporté son idole à la Mecque depuis Moab (Ma'ab)
et l'aurait placée dans la Ka'aba. Il était à l'origine une
forme humaine. Il avait avec lui des flèches divinatoires
pour la divination.
La
tribu Kalb du Désert de Syrie utilisait le nom de Hubal pour
désigner une personne ou un clan et ils ont également
employé Isaf et Na'ila, qui étaient deux autres divinités
propres à la Mecque.
'Amr b. Luhai est considéré comme le représentant des Huza'a
qui étaient la tribu qui occupait la Mecque avant les
Qurayshites (ERE, ibid., p. 664).
On
peut donc en déduire que les Huza'a ont introduit les cultes
païens à la Mecque, bien que Nöldeke considère qu’il est
improbable que 'Amr b. Luhai soit crédité pour ce geste,
mais n’en précise pas la raison, ce qui nous amène à
supposer que cela l'a précédé.
Le
mot El était employé par les Arabes précédents comme un nom
unique pour la divinité, tout simplement Dieu de la
même manière qu’il est utilisé dans la Bible. Le mot est
devenu iyal en tant que forme plurielle de majesté.
De
la même manière, le mot pour Seigneur, Baal, en tant que Le
Seigneur est devenu un nom de la divinité et apparaît
communément dans le système sémitique. Le verbe ba'ila
(être déconcerté) signifie en effet saisir pour le Dieu
Ba'al (probablement aussi notre bail).
Dans les inscriptions de Saifa, le mot Hallah, qui
signifie Le Dieu, entre très tôt dans la composition
des divers noms personnels des Nabatéens et de nombreux et
divers Arabes du Nord. On trouve des formes telles que
Zaid Allahi ou accroissement de Dieu, etc., dès
les premiers temps et le mot était en usage même parmi les
Arabes préislamiques et païens. Allah est devenu un terme
d’usage courant parmi les diverses expressions idiomatiques
en usage chez les Arabes païens. Le Coran lui-même est la
preuve que les Arabes préislamiques et païens eux-mêmes
considéraient Allah comme l'Être Suprême. Ils se tournent
vers Allah lorsqu’ls sont en détresse (Sourates x. 23 ;
xxix. 65 ; xxxi. 31). Des serments solennels sont
assermentés en son nom (Sourate. vi. 109 ; xvi. 40 ; xxxv.
40). Il est reconnu par l'humanité en tant que le Créateur
et le Dispensateur de la pluie (xxxi. 61 et suivants). Leur
crime, c'est qu'ils adorent d'autres dieux à part Lui, à
savoir les trois déesses Al Lat, Al Uzza et Manat qui
seraient Ses filles (xvi. 59 et suiv.).
Wellhausan cite un grand nombre de passages dans lesquels
les Arabes préislamiques mentionnent Allah comme une grande
déité. Ils sont si nombreux que même si nous en rayons
certains comme étant suspects, ils sont trop nombreux pour
établir hors de tout doute que le terme Allah est un terme
pré-Mouhammadien.
Ce
terme est le nom commun pour Dieu pour tous les Arabes,
qu’ils soient païens et non. Pourtant, malgré les preuves,
Wellhausen continue ensuite à essayer d’établir un lien qui
dit que le nom Allah est dérivé du culte de l'Hubal Moabite.
Cela semble être un parti pris (préjugé) religieux sans
fondement dans la réalité historique que l'on peut
facilement constater. En fait, les preuves sont tout le
contraire.
C'est à partir de Wellhausen que provient le faux argument
(ERE, ibid.).
La
confusion dans les noms vient du danger du peu de
connaissance de certains basée sur une erreur par Wellhausen.
Parce qu’à plusieurs reprises, nous trouvons le nom d'une
divinité suivie du titre Alaha, ou le dieu,
Wellhausen a fait valoir que les Arabes d'un âge postérieur
peuvent avoir appliqué l'épithète Allah en tant que
le Dieu à un certain nombre de divinités différentes
et que, de cette manière, d'un simple appendice au nom d'un
grand dieu, il se peut qu’il soit devenu progressivement le
nom du Dieu Suprême.
Cet
argument est un raisonnement épouvantable qui ignore le
texte de la Bible et les anciennes formes linguistiques
concernant les noms de Dieu en hébreu, en chaldéen, en
araméen et en arabe.
L'Origine du nom Allah
Lorsque la Ka'abah a été nettoyée à la Mecque, il y avait
environ 167 idoles là. Le panthéon païen chez les Arabes
était vaste, bien que limité pour l'essentiel aux trois
divinités, et à Sirius. Une grande partie de ce culte païen
est entrée dans l'Islam, comme nous le verrons, mais cela
n’impliquait pas le Nom de Dieu.
Il semble y avoir deux comptes : l’un de Hubal et des 360
idoles représentant les jours de l'année, et l'autre le
nombre de 167 concernant les idoles dans la Ka'aba
elle-même. Les divers rapports indiquent qu'il peut s'agir
des deux nombres et des 360 entourant la Ka'aba et des 167 à
l'intérieur de celui-ci.
Mouhammad venait d'une famille qui était en grande partie
Chrétienne Unitarienne et c’est ainsi qu'il a été exposé à
la structure de la Bible.
Il
a entrepris de détruire les trois aspects du culte de
l’unique vrai Dieu. Tout d'abord, il a entrepris d’éliminer
le culte païen des tribus arabes. Ensuite, il a été
confronté à la tâche d'exposer et de détruire le système
trinitaire, qui s'était imposé à l'Est depuis Constantinople
comme un outil du système romain. Il avait aussi pour tâche
de libérer les Arabes de l'aristocratie juive et des
royautés juives qui contrôlaient le Moyen-Orient à l'époque.
Une grande partie de cette influence s'est étendue à la
Khazarie et a vu la conversion des Khazars Ashkénazes au
Judaïsme au siècle suivant, en 740 EC (Ère Courante).
Mouhammad a commencé à enseigner en 610 EC et, en 632,
l'Islam était établi après l'Hégire ou la fuite de la Mecque
à Médine.
Il
est vrai que les mosquées de l'Islam sont
associées à des
croissants, mais il en va de même pour de nombreuses Églises
Trinitaires du Christianisme. Toutefois, les noms n'ont rien
à voir avec le nom d'Allah. Une grande partie de la
structure des mosquées est également associée aux seins de
la déesse dans sa forme de toit et est directement païenne,
mais cela n'a rien à voir avec le Prophète et avec le
véritable Islam.
Comme nous le voyons, Al'ilãh était la forme plus ancienne
d'Allãh. Ce n'est pas associé du tout au Dieu Lune et
ce n’est
pas non plus associé à la déesse céleste Al ilat ou
Al Lat.
Les
langues hébraïque et arabe sont ainsi liées. L'hébreu est à
l'origine de la forme araméenne occidentale, qui était
parlée après la captivité babylonienne à la place de
l'hébreu. La langue sémitique chaldéenne est devenue
l’araméen oriental et duquel l’arabe moderne provient.
Les
noms pour Dieu en hébreu étaient :
Eloah (forme singulière) ; et
Elohim (forme plurielle).
El
était une forme courte et pouvait signifier
puissant lorsque
cela était appliqué à une personne.
Les
noms pour Dieu en chaldéen était :
Elahh (forme
singulière) (= Héb.
Eloah)
Elahhin (forme plurielle) (= Héb. Elohim)
El
avait la même signification. L'hébreu et le chaldéen
apparaissent tous deux dans les textes de la Bible en
utilisant ces formes. Le livre d'Esdras montre que le nom
Eloah est le titre du Dieu du Temple à Jérusalem.
Ce nom est singulier et n'admet aucune pluralité du tout. Il
fait référence seulement à l’unique Vrai Dieu.
Dans l'araméen oriental, le singulier Elahh est devenu
Allah’ en arabe. Elahh était appelé Al Elahh ou Le
Dieu au singulier tel qu'il figure dans le texte de la Bible
et dans le chaldéen. Il est ensuite devenu Al'ilãh en arabe
de l'araméen oriental, le son des deux hh étant exprimé
comme un aspirant avec la dernière lettre h d'Allah. Ainsi,
la forme arabe ancienne était Al'ilãh modifiant le son du
double h. L'Islam sous Mouhammad a conservé le nom
Allah car ce nom était singulier et n'admettait aucune pluralité
du tout.
Il
ne fait aucun doute que le nom Eloah de la Bible et Allah de
l'arabe nous viennent de la langue sémitique via l'Ancien
hébreu et l’Ancien chaldéen respectivement et qu’ils
signifient la même chose.
Le
nom Yahovah est un titre appliqué à Eloah comme la forme à
la troisième personne du verbe signifiant Il Cause que ce
Soit. Ce point de vue est confirmé par la note de bas de
page du texte de l’Exode 3:14 dans la Bible
Annotated Oxford RSV.
Le nom exprimé dans le texte dans Exode 3:14 signifie Je
suis ce que je deviendrai (‘eyeh ‘asher ‘eyeh cf.
Bullinger, note de bas de page à la Companion Bible
également). Il désigne un acte de création en expansion de
Lui-même par l’Unique Vrai Dieu, conformément à Sa volonté
et à Son plan. Dans ce sens, tous les hommes deviendront des
fils de Dieu.
Il
s’agit donc d’un nom appliqué au porte-parole de l’Unique
Vrai Dieu qui est appelé Yahovih (SHD 3069) ou Yahovah des
Armées. Yahovah (SHD 3068) est utilisé pour désigner des
divinités subalternes et parfois de multiples divinités à la
fois. En d'autres termes, ils agissent tous pour l’Unique
Vrai Dieu Eloah en tant qu’elohim. Ainsi, tous les hommes
deviendront des dieux spirituels ou elohim en tant
que fils de Dieu (voir le document d'étude
Les Élus
en tant qu'Elohim (No. 001)).
Le
nom Yahovah est appliqué à au moins quatre êtres, dont trois
sont des anges ou messagers pour le Dieu du Ciel en même
temps, comme nous le voyons dans l'exemple avec Abraham et
Lot, et la destruction de Sodome et Gomorrhe. Tous ces
aspects ont été examinés dans les documents d’étude :
L'Ange de
YHVH (No. 024)
;
Les Noms
de Dieu (No. 116)
;
La
Préexistence de Jésus Christ (No. 243)
et
Abraham
et Sodome (No. 091).
C’est de cette ignorance des origines des noms dans la
langue et d’un désir de calomnier et de diffamer de la part
des bigots bien-pensants (pharisaïques) du Christianisme que
nous voyons surgir l’erreur et la calomnie. L'ignorance de
l'Islam basée sur les traditions d'hommes en plus ne fait
que croître l'hostilité.
Pourquoi les gens attaquent-ils le nom d'Allah ? Quelle est
la signification de ce terme ?
Le
vrai problème vient de la fausse théologie qui est entrée
dans le Christianisme et qui trouve son expression
aujourd'hui dans les Églises de Dieu.
Le
système trinitaire s’est développé à partir d'une structure
binitaire qui s’est trouvée adoptée à Nicée en 325 EC. La
Trinité a été développée par les Cappadociens, Grégoire de
Nysse, Grégoire de Nazianze et Basile. La théologie a été
adoptée en 381 EC et a paralysé le Christianisme sur le plan
théologique. Augustin d'Hippone a alors coulé dans le béton
la théologie erronée dans ses écrits.
Les
Églises de Dieu ont encore moins d’excuse pour cette erreur.
Elles ont développé, sous Herbert Armstrong au XXe siècle,
un dithéisme qui a commencé une fausse théologie autour de
deux Dieux coéternels. Ces enseignants erronés sont
confrontés à la terminologie de la Bible selon laquelle
Eloah est le nom de Dieu au singulier et qui ne peut être
employé que pour l’Unique Vrai Dieu qui a envoyé Jésus
Christ (Jean 17:3). Ils doivent alors attaquer l'utilisation
d'Eloah en tant qu’Unique Vrai Dieu. Ils le font en couplant
les termes Eloah et Allah, ce qui est un lien correct, mais
affirment que cela a trait à l'adoration d'un Dieu lunaire
dans l'Islam en raison des intrusions païennes dans les
mosquées dans le cadre d’un système mystique. Il est vrai
que l'Islam, comme le Christianisme avant lui, est
désespérément paganisé mais cela n'a rien à voir avec
l'utilisation d'Allah dans le Coran ou Qour’an.
Certaines églises comme l'Église Church of God (Seventh Day)
(Église de Dieu (Septième Jour), lorsqu'elle a été pénétrée
par les Trinitaires aux États-Unis, ont opté pour le
Binitarisme comme solution de facilité et il ne fait aucun
doute qu’elle finira par se transformer en Trinitarisme.
L’Église Seventh Day Baptists (les Baptistes du Septième
Jour) est Unitarienne comme ils l'ont toujours été dans leur
Conférence Internationale mais sont devenus Trinitaires lors
de la Conférence Américaine à partir du milieu des années
70. Sur le plan théologique, ils sont très faibles. Les
Églises de Dieu et les Baptistes du Septième Jour étaient à
l'origine Unitariennes dans toutes les dénominations, y
compris les Adventistes du Septième Jour. Armstrong a été
accrédité en tant que ministre de l'Église de Dieu (Septième
Jour) lorsqu’elle était Unitarienne. Les Adventistes du
Septième Jour sont devenus Trinitaires à la fin des années
1970.
Ces
mêmes personnes sont maintenant confrontées au fait qu'elles
ont inventé une fausse doctrine et qu’elles imprègnent d’erreurs
les Églises de
Dieu.
C'est pour cette raison qu’au cours des premiers siècles qui
ont suivi la fausse théologie Trinitaire du Christianisme,
l'Islam a insisté sur le fait de se référer à l’Unique Vrai
Dieu en tant qu’Allah’, plutôt que le pluriel ellahhin, car
ce nom n'admet aucune pluralité que ce soit.
Plutôt que d'admettre qu'ils sont dans l'erreur, les
enseignants Binitaires, Dithéistes et Trinitaires des
diverses Églises de Dieu inventent des arguments basés sur le
mensonge et calomnient ceux qui ne sont pas d’accord. Cette
pratique est contraire à la Bible et maintenant aux Lois des
États-Unis ainsi qu’à celles d'autres nations.
Les
diverses erreurs de théologie seront examinées dans
l’ouvrage
QFP sur l'Islam (No. 055).
L'idée que Allah ne soit pas le Dieu de la Bible, dont le
nom est effectivement Yahweh comme on le prétend, est une
idée qui a émergé de la théologie des Noms Sacrés aux
États-Unis et qui est fausse. Cette idée échoue à comprendre
les noms de Dieu dans la Bible et la place qu’y occupe la
distinction Eloah-Elohim.
Dans une diatribe, on trouve des commentaires tels que :
Aux
"gens des Écritures" ou
"livre",
on dit aux Musulmans de dire, "Nous avons foi en ce qui nous
a été révélé et en ce qui a été révélé jusqu’à vous. Notre
Dieu et votre Dieu sont un, et à lui nous sommes résignés,"
Coran 29:46.
Les
Musulmans croient-ils à la fois au Coran (Qouran) et
à la Bible ? Nous verrons bien.
Cet
argument est maintenant une bonne approche. Il montre la
nécessité d'examiner le Coran et de voir quelles sont les
différences entre les deux religions.
Le
Coran exige en effet qu’un vrai Musulman suive et obéisse à
la fois au Coran et à la Bible. Cette position a une grande
force et pourrait s'avérer être le point sur lequel les
religions se réconcilient. Voici un exemple de la fiction
qui imprègne actuellement les Églises de Dieu :
Quelle est la nature du dieu - Allah - des Musulmans ?
Est-il le même que le Yahweh de l'Écriture ?
Telle
que le rapporte l’édition de janvier/février 2000 de
Battle Cry, une comparaison entre Allah et Yahweh, basée
sur leur représentation dans le Coran et la Bible,
respectivement, est une étude des opposés.
Inconnaissable :
Allah
est si transcendant, si exalté, qu’aucun homme ne peut
jamais connaître personnellement Allah. Yahweh, en revanche,
a envoyé Son Fils Jésus Christ dans le monde pour que nous
puissions connaître Dieu personnellement, Jean 17:3
(R. Nickels, Islam and You, Étude No. 185).
La
Bible est claire sur le fait que personne n'a jamais vu
Dieu. Il a choisi de Se révéler à travers Ses serviteurs les
prophètes et Il a envoyé Jésus-Christ. L’auteur semble
ignorer totalement le terme Eloah tel qu'il s'applique dans
la Bible. Aussi, il semble ignorer que le terme Yahovah ou
Yahweh, comme il le prétend, est utilisé pour désigner les
Anges dans l'Ancien Testament, dont l’un, le Rocher
spirituel qui était avec Israël dans le Désert (1Corinthiens
10:4), était Jésus-Christ.
Esdras montre, dans la grande restauration, que La Maison de
Dieu à Jérusalem est la Maison d'Eloah (Esdras 4:24) et non
la maison de “Yahweh.” Esdras identifie Eloah en tant que
l’Eloah d'Israël (Esdras 5:1). Les prophètes étaient les
prophètes d'Eloah (Esdras 5:2). Il est Eloah des Juifs
(Esdras 5:5). Il est le grand Eloah pour lequel la Maison a
été construite (Esdras 5:8). Il est l'Eloah des Cieux et de
la Terre (Esdras 5:11). C'est cet Eloah que les pères
avaient provoqué avec colère et Celui qui les a envoyés en
captivité (Esdras 5:12). Cyrus a décrété que la maison
d'Eloah soit construite, et les ustensiles d'or et d'argent
étaient les ustensiles d'Eloah, qui ont été envoyés pour y
être déposés (Esdras 5:13-17, 6:5).
La
Maison d'Eloah a été protégée et ordonnée d'être construite
par les dirigeants de l'empire, car Eloah avait choisi Cyrus
pour commencer ce processus. Darius II l’a achevée et Artaxerxès II a ordonné sa restauration. Esdras et Néhémie
ont restauré le système du Temple et Esdras est mort en 323
AEC (Avant notre Ère). Il n'y avait aucun doute dans
l'esprit de personne que c’était le Temple d’Eloah, le Dieu
du Ciel et de la Terre. Pas une seule fois le nom de Yahweh
n’est mentionné à cet égard. En effet, le nom de Yahweh est
une mauvaise prononciation du nom, dans tout les cas.
De
ce qui précède, nous avons vu que les noms Eloah et Allah’
sont dérivés des deux variantes de la même structure
linguistique. Eloah et Elahh sont la même divinité, d'où
provient le nom Allah’. Compte tenu de cette vérité majeure,
nous pourrions alors trouver un terrain d'entente et
construire (établir) une certaine compréhension mutuelle.
Allah’ est la forme arabe de l’Unique Vrai Dieu Eloah qui
s’étend Lui-même pour devenir elohim à travers les gens
qu'Il a appelés dans Son système.
Le
Coran affirme que les Chrétiens sont les plus proches d'eux.
Ils n’acceptent pas et n’accepteront jamais les traditions
qui ont déterminé une structure Trinitaire et Binitaire. Ils
ne croient certainement pas en un Dieu capricieux et ce
genre de dialogue ne sert à rien d'autre que de se livrer à
la bigoterie et à encourager l'hostilité.
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