Christian Churches of God
[B10iv]
Le Pasteur d’Hermas Partie 4
(Édition 2.0
20000414-20060722-20221004)
La Partie 4 traite des Commandements 7 à 12 donnés à Hermas.
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Le Pasteur d’Hermas Partie 4 [B10iv]
SEPTIÈME COMMANDEMENT
: CRAINDRE DIEU ET NE PAS CRAINDRE LE DIABLE
Crains le Seigneur, me dit-il, et garde ses
Commandements ; car si tu es fidèle à les observer, tu seras
grand dans toutes tes actions, et tout ce que tu entreprendras
te réussira d’une manière admirable. Car craignant le Seigneur,
vous ferez toutes sortes de biens, et c’est là cette crainte
dont tu dois te remplir, afin que tu puisses être sauvé. Mais ne
crains point le diable, et la crainte du Seigneur t’en fera
triompher : cet esprit immonde n’a aucun pouvoir en lui. Celui
qui n'a aucun pouvoir ne mérite point qu’on le craigne ; mais il
faut craindre Celui dont la puissance est infinie. Il faut
craindre encore Celui en qui réside la force ; car pour celui en
qui il ne s’en trouve aucune, il n’est digne que de mépris.
Déteste donc absolument les œuvres du démon, parce qu'elles sont
pleines de malignité. Ce n’est qu’en craignant le Seigneur que
tu appréhenderas de les suivre et que tu t’en éloigneras. C’est
ainsi, comme tu peux le voir, qu’il y a deux sortes de crainte.
Si tu prétends faire le mal, et conserver en même temps la
crainte du Seigneur, tu te trompes ; si au contraire tu es
résolu de pratiquer le bien, tu trouveras alors dans la crainte
du Seigneur la force, la grandeur et la gloire. Crains-Le donc,
et tu vivras, quiconque Le craindra et gardera Ses commandements
vivra aussi en Dieu. Pourquoi avez-vous dit, Monsieur, que ceux
qui gardent Ses commandements vivront pour Dieu ? Parce que,
dit-il, toute la création craint le Seigneur, mais toute la
création ne garde pas Ses commandements. Ceux-là seuls qui
craignent le Seigneur et qui gardent Ses commandements ont la
vie auprès de Dieu ; mais pour ceux qui ne seront point fidèles
à les observer, ils ne participeront point à cette vie.
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Septième commandement : Craignez Dieu, ne craignez pas Satan
1Pierre
3:12-18
Car les yeux du Seigneur sont sur les justes et ses oreilles sont
attentives à leurs prières, mais la face du Seigneur est contre
ceux qui font le mal. 13Qui vous fera du mal si vous
êtes désireux de faire le bien ? 14Mais même si vous
souffrez pour ce qui est juste, vous êtes bénis. Ne craignez pas
ce qu'ils craignent, ne soyez pas effrayés. 15Mais
dans votre cœur, mettez à part Christ comme Seigneur. Soyez
toujours prêts à répondre à tous ceux qui vous demandent de
justifier l'espérance que vous avez. Mais faites-le avec douceur
et respect, 16 en gardant la conscience tranquille,
afin que ceux qui parlent malicieusement de votre bonne conduite
en Christ aient honte de leurs calomnies. 17Si Dieu
le veut, il vaut mieux souffrir pour avoir fait le bien que pour
avoir fait le mal. 18 Car Christ est mort pour les
péchés une fois pour toutes, le juste pour les injustes, afin de
vous amener à Dieu. Il a été mis à mort dans son corps, mais il
a été rendu vivant par l'Esprit (traduction libre de la NIV).
Les saints élus sont ceux qui
gardent le Commandement de Dieu et la Foi et le Témoignage de
Jésus-Christ (Apoc. 12:17 ; 14:12). En aucun cas
La Loi de Dieu (L1)
n'a été abolie. Ceux qui le prétendent sont des Gnostiques
antinomiens et ne sont pas Chrétiens (Matt. 5:18 ; Luc 16:17).
En craignant Dieu, nous
éloignons Satan. Nous deviendrons forts, grands, glorieux et
plus aptes à discerner la vérité de l'erreur. Par exemple, à la
fin du règne Millénaire, lorsque Satan sera relâché pour un
temps, ceux qui seront en vie à la fin du règne Millénaire
seront justes à leurs propres yeux [pharisaïques]. C'est parce
qu'ils n'ont jamais connu Satan et qu'ils seront facilement
trompés. En connaissant les caractéristiques de Satan, ils
seront mieux préparés.
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HUITIÈME
COMMANDEMENT : NOUS DEVONS ÉVITER CE QUI EST MAL ET FAIRE CE QUI
EST BIEN
Je
t’ai déjà dit, m’ajouta-t-il, qu’à l’égard des créatures du
Seigneur, elles sont de deux espèces, et qu’ainsi il y en a dont
on peut user, et d’autres dont on doit s’abstenir. Seigneur, lui
dis-je, apprenez-moi quelles sont celles dont l’usage est
permis, ou défendu. Écoute, me répondit-il. Abstiens-toi du mal,
et ne t’y laisse point aller ; mais ne t’abstiens jamais de
faire le bien, et pratique-le ; car autrement tu te rendrais
coupable de péché. Éloigne-toi donc de tout mal, et tu rempliras
tous les devoirs de la justice. Mais, lui dis-je, quelles sont
ces œuvres mauvaises dont il faut s’abstenir ? Et il me répondit
: Ce sont l’adultère, les excès de vin, les débauches honteuses,
les excès de bouche, l'extravagance des richesses, le mépris des
bienséances, l’orgueil, la vantardise, l’ingratitude, le
mensonge, la médisance, l’art de nuire dans le secret,
l’hypocrisie, le ressentiment d’une injure et la mauvaise
réputation. Car ce sont là des œuvres d’iniquité dont tout
serviteur de Dieu doit s'abstenir ; et quiconque ne le peut
faire doit renoncer de vivre en Dieu. Écoute maintenant, me
dit-il, la suite de ces œuvres funestes, car il y a encore un
grand nombre dont tout serviteur de Dieu est obligé de
s’abstenir. Le vol, le refus d’acquitter ses dettes, le faux
témoignage, la cupidité, la mauvaise convoitise, la tromperie et
mille autres actions semblables. Ces choses te paraissent-elles
bonnes ou mauvaises ? Certainement, lui répondis-je, elles sont
très indignes des serviteurs de Dieu. Ainsi, me dit-il, ils
doivent s'en abstenir absolument.
Évite-les donc, si tu veux vivre en Dieu, et être mis au
nombre de ceux qui s’éloignent de ce qu’il défend. Voilà les
choses dont tu dois t’abstenir.
Écoute maintenant celles dont tu dois user : Ne
t’éloigne d’aucune bonne œuvre, et fais le bien ; apprends
quelles sont ces œuvres puissantes que tu dois pratiquer pour
être sauvé. La première de toutes est la foi, ensuite la crainte
de Dieu, la charité, la concorde, l’équité, la vérité, la
patience et la chasteté ; un homme qui pratique ces vertus ne
peut rien trouver dans la vie qui soit comparable aux avantages
qu’elles procurent. Mais voici la suite de ces devoirs : Il faut
encore servir les veuves, les aider, ne point mépriser les
pauvres et les orphelins, retirer les serviteurs de Dieu du
besoin, exercer l’hospitalité ; car on retire de grands
avantages de cette vertu. Éviter l’esprit de contradiction,
conserver la paix avec tout le monde, se mettre au-dessous de
tous les autres par l’humilité, respecter les personnes âgées,
s’appliquer aux œuvres de justice, veiller et entretenir envers
tous l’amitié fraternelle, supporter les injures avec
modération, ne point rejeter ceux qui sont ébranlés dans la foi,
mais les rassurer dans leurs doutes, reprendre ceux qui pèchent,
ne point exiger avec rigueur ce qu’on nous doit ; et tous les
autres devoirs semblables à ceux-ci. Toutes ces choses te
paraissent-elles bonnes ou mauvaises ?
Et qu’y a-t-il de meilleur que tout cela ? lui
répondis-je. Vis donc selon ces préceptes, ajouta-t-il, et ne
t’en écarte jamais ; car si tu es fidèle à les observer tous, tu
vivras en Dieu, et tous ceux qui pratiquent ces préceptes
vivront en Dieu.
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Huitième
commandement : Évitez le mal et faites le bien.
S'abstenir du mal et des iniquités telles que
l'adultère, la fornication, les réjouissances illicites, le luxe
pervers, les excès de nourriture, l'extravagance, la vantardise,
le mensonge, la médisance, l'hypocrisie et la calomnie. Les
mauvaises œuvres sont des choses comme le vol, le mensonge, la
rapine, le faux témoignage, l'excès, la méchante convoitise, la
tromperie et la vantardise.
Ce qui est bon, c'est la foi, la crainte de Dieu,
l'amour, les paroles de justice, la vérité et la patience. Les
bonnes œuvres consistent à aider les autres, à secourir les
serviteurs de Dieu dans le besoin, à ne jamais s'opposer à
personne, à se taire, à être tranquille, à avoir peu de besoins,
à aider (c'est-à-dire à révérer) les personnes âgées, à
pratiquer la justice, à veiller sur les frères, à encourager
ceux qui ont l'âme malade.
Telle est la base de la majorité des commandements :
tu ne voleras pas, tu ne tueras pas, tu ne commettras pas
d'adultère
Dans les textes précédents, le péché tel que l'adultère
est considéré comme la cause de l'échec des élus. Ici, la
personne qui est tombée dans le péché ne doit pas être rejetée
de la foi, mais avertie. Les péchés majeurs peuvent être
pardonnés jusqu'à trois fois, comme le montrent les Écritures,
mais le péché est limité car nous tuons à nouveau Christ. Les
transgressions mineures sont pardonnées par le sacrement du
Dîner du Seigneur lors de la Pâque (voir
Les Sacrements de l'Église (No. 150)).
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NEUVIÈME COMMANDEMENT :
IL FAUT
PRIER DIEU SANS CESSE ET AVEC UNE CONFIANCE INÉBRANLABLE
Il me dit
encore : Bannis de ton cœur l’esprit de méfiance ; et lorsque tu
demanderas quelque chose à Dieu, aie une entière confiance que
tu l’obtiendras. Ne dis point en toi-même : Mais comment
pourrais-je demander quelque chose au Seigneur, et l’obtenir,
moi qui l’ai offensé par tant de péchés ? Bannis donc ces
pensées, convertis-toi à Dieu de toute l’étendue de ton cœur.
Prie-le sans hésiter, et tu verras que ce Dieu plein de
miséricorde, bien loin de t’abandonner, accomplira tous les
désirs de ton cœur. Car Dieu n'est pas semblable aux hommes, qui
ne perdent jamais le souvenir des injures qu’on leur fait ; Il
les oublie, et a pitié de la faiblesse de Ses créatures. Purifie
donc ton cœur de toutes les souillures de ce siècle présent, et
sois fidèle à observer les paroles que je viens de te dire,
comme venant de Dieu même ; alors tu recevras tous les biens que
tu lui demanderas, et tous les désirs de ton cœur
s’accompliront, pourvu que tu demandes sans hésiter. Mais pour
ceux qui ne prient point dans ces dispositions, ils ne doivent
point espérer obtenir quelque chose. Ceux qui sont pleins de foi
demandent avec foi, et ils sont exaucés du Seigneur, parce
qu’ils n’hésitent point. Mais tout homme qui hésite vivra
difficilement devant Dieu, s’il ne fait pénitence. Bannis donc
de ton cœur cet esprit de méfiance, arme-toi de foi, aie
confiance en Dieu, et il exaucera tous tes désirs. Mais si tu
lui demandes quelque chose, et qu’il diffère de te l’accorder,
ne tombe point en méfiance, parce qu’il ne t’a pas accordé
sur-le-champ ce que tu lui demandais ; car il se peut qu’il en
ait différé l’accomplissement que pour t’éprouver, ou pour
quelque péché dont tu es coupable sans le savoir. Cependant ne
cesse point de lui exposer tes besoins, et tu les recevras
enfin. Mais si tu te rebutes et que tu te lasses de prier, tu
dois t’en prendre à toi-même, et non à Dieu, de ce que tu
n’obtiens pas ce que tu lui demandes. Comprends donc combien cet
esprit de méfiance est funeste et dangereux, et de quelle
manière il détruit tous les fondements de la foi dans plusieurs
personnes, qui jusque-là avaient été très fermes dans le service
de Dieu. Car cette méfiance est fille du diable, et elle
précipite les serviteurs de Dieu dans toutes sortes de maux.
Méprise-la donc, et tu en triompheras en toute occasion, que ta
foi soit ferme et inébranlable. Car c’est cette foi qui assure
l’effet des promesses, et qui en procure l’entier
accomplissement ; mais celui qui hésite et dont le cœur est
partagé, n’attend aucune récompense de toutes les œuvres qu’il
pratique. Apprends donc, me dit-il, que la foi vient d'en haut,
qu’elle est un don de Dieu, et que sa puissance est grande ;
mais l’esprit de méfiance est un esprit tout terrestre, qui a le
diable pour principe, et qui est sans force. Attache-toi à cette
foi puissante, bannis cette méfiance stérile et impuissante, et
tu vivras en Dieu, et tous ceux qui se conduisent ainsi vivront
en Dieu.
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Neuvième
commandement : La prière doit être adressée à Dieu sans relâche
et avec une confiance inébranlable.
Et elle ne doit s'adresser qu'à Dieu (voir
Enseigne-Nous à Prier (No. 111)
;
Prier à Christ ou à d'autres Êtres que le Père (No.
111B) ;
Le Pouvoir de la Prière (No. 111C)).
Priez de tout votre cœur ; d'un cœur pur, priez et
demandez à Dieu. Dieu répondra à ces prières en Son temps, pas
au nôtre. S'il y a des doutes lorsque nous prions, la demande
faite à Dieu ne sera exaucée que lentement. La prière doit
provenir d'un esprit et d'un cœur sains. C'est pourquoi il faut
être patient et faire confiance à la foi qui est dans le cœur.
Il ne faut jamais prier avec le doute au cœur.
Éphésiens 6:16
Prenez surtout le bouclier de la foi, qui vous permettra
d'éteindre tous les traits enflammés du méchant.
DIXIÈME COMMANDEMENT
DE LA TRISTESSE, ET NE PAS ATTRISTER
L'ESPRIT DE DIEU QUI EST EN NOUS
Chapitre
I
Ne livre
point ton cœur à la tristesse ; car elle est sœur de la méfiance
et de la colère. Seigneur, lui dis-je, comment cela se peut-il
faire ? car il me semble que la tristesse, la colère et la
méfiance sont trois choses fort différentes entre elles. Et il
me dit : Tu es encore sans intelligence ; car la tristesse est
la plus funeste de toutes dispositions de l’âme, et la plus
pernicieuse aux serviteurs de Dieu, elle abat l’âme, elle
contriste l’Esprit Saint, et le fait revivre ensuite. Il est
vrai, Seigneur, lui dis-je, que je suis sans intelligence, et je
ne puis comprendre ces questions, ni comment la tristesse peut
produire tour à tour des effets si différents. Écoute donc, me
répondit-il, et comprends. Ceux qui n'ont jamais recherché la
vérité, ni examiné la grandeur de l’Être suprême, mais qui se
sont contentés d’une connaissance stérile et superficielle de la
divinité, lorsqu'ils se consacrent aux affaires, à la richesse,
aux amitiés païennes et à bien d'autres actions de ce monde, ne
perçoivent pas les paraboles de la Divinité, car leur esprit est
obscurci par ces actions, et ils sont corrompus et desséchés.
Car de même que les meilleures vignes, si l’on vient à les
négliger, sont étouffées et rendues stériles par les herbes et
les épines qui y croissent de toutes parts ; il en est de même
de ceux qui ont cru et qui se sont engagés dans la multitude des
soins et des embarras du siècle ; ils perdent l’intelligence, et
deviennent incapables de penser à autre chose que multiplier
leurs richesses. Si quelquefois ils entendent parler de Dieu,
leur esprit est tout occupé des objets présents et passagers.
Mais pour ceux qui ont la crainte du Seigneur, et qui
recherchent à pénétrer les divins secrets de la vérité, ils
portent toutes leurs pensées vers Dieu. Et comme ils ont en eux
sa crainte, ils entendent tout ce qu’on leur dit, et en
pénètrent d’abord le sens. Car là où est l’Esprit du Seigneur,
là se trouve aussi l’intelligence parfaite. Attache-toi donc au
Seigneur par les liens les plus étroits, et tu comprendras tout
ce qui vient de lui.
Chapitre
II
Écoute
maintenant, toi qui manques d’intelligence, comment la tristesse
contriste l’Esprit Saint, et de quelle manière elle le fait
revivre ensuite. Lorsque celui dont la foi est chancelante se
trouve embarrassé dans quelque affaire temporelle, et qu’elle ne
lui réussit pas à cause du peu de confiance qu’il a en Dieu, la
tristesse s’empare de son cœur, elle y contriste l’Esprit Saint,
et le tourmente. Ou bien encore, lorsqu’un homme s’irrite pour
quelque intérêt personnel, sa colère se change en fureur, elle
pénètre jusqu’au fond du cœur, et lui cause de cruelles
agitations, mais ensuite il se repent d’avoir commis le mal.
Cette tristesse semble donc s'accompagner d'un salut, l'homme
s'étant repenti après avoir commis une mauvaise action. L’une et
l’autre de ces deux choses blessent l'Esprit Saint, la méfiance
et la tristesse ; la méfiance parce que les choses ne sont pas
arrivées selon ses désirs ; et la tristesse, parce qu'il a
irrité l’Esprit Saint. Bannis donc de ton cœur la tristesse, et
n’offense point l’Esprit de sainteté qui habite en toi, de peur
qu’enfin il ne se retire de toi ; car cet esprit ne peut y
demeurer avec la tristesse. Remplis-toi de cette joie
spirituelle, qui est si agréable aux yeux de Dieu ; et elle te
comblera de consolation. Car l’homme qui la possède fait le bien
; il a du goût pour les choses du ciel, et ne prend point de
part à l’iniquité. Mais quant à celui qui se laisse accabler à
la tristesse, il opère le mal, parce qu’il contriste l’Esprit
Saint, qui n’est accordé qu’à l’homme qui conserve son cœur dans
la joie : ce qui le rend encore coupable, et que priant Dieu
dans l’amertume de son cœur, il oublie de lui rendre ses actions
de grâce, et ainsi il n’obtient pas ce qu’il lui demande. Car la
prière d’un homme abattu par la tristesse n'a point assez de
force pour s’élever jusqu’au trône de Dieu. Et je lui dis :
Seigneur, pourquoi la prière d’un homme qui se livre à la
tristesse ne s’élève-t-elle pas jusqu'au trône de Dieu ? Parce
que la tristesse, me répondit-il, obsède son cœur ; et alors,
s’y trouvant avec la prière, elle lui ôte toute son activité, et
l’empêche de s’élever avec pureté vers le ciel. Et comme le vin
qui vient à être mêlé avec du vinaigre ne conserve plus sa
première douceur, ainsi la tristesse se trouvant dans un même
cœur avec l'Esprit Saint, elle fait perdre à la prière tout sa
pureté. Purifie donc ton cœur de cette tristesse pernicieuse, et
tu vivras en Dieu. Et tous ceux qui, à la tristesse, auront fait
succéder la joie vivront en Dieu.
**********
Dixième
commandement : La tristesse, et ne pas attrister l'esprit de
Dieu qui est en nous
On dit à Hermas que la tristesse est la sœur du doute
et de la colère. Hermas est confus car il ne comprend pas
comment la tristesse, le doute et la colère peuvent être liés,
puisqu'ils sont si différents. Le Pasteur dit à Hermas que de
tous les esprits, la tristesse est la plus mauvaise. Elle peut
détruire un homme et écraser l’Esprit Saint, mais la tristesse
peut aussi sauver une personne.
Christ nous dit dans
Marc 4:11-19 que ceux qui sont avec Dieu comprendront les paraboles
qui leur sont racontées. C'est parce qu'ils ont reçu l'Esprit
Saint. La tristesse qui peut sauver est celle qui est suivie du
salut. Lorsqu'un acte est commis et que le pécheur demande
pardon avec un cœur pur, l’Esprit Saint continue à habiter avec
cette personne. L’Esprit Saint ne peut pas vivre dans la
confusion, le doute et le désespoir. Il doit travailler dans un
environnement positif.
L'esprit céleste
par opposition à l'esprit terrestre. L'esprit terrestre est celui qui nous tente, comme
les choses matérielles, les richesses, les affaires et la
fortune. Ces choses deviennent plus importantes que Dieu.
L'esprit céleste consiste à croire en Dieu, à recevoir Son
Esprit Saint, à marcher avec Lui et à apprendre Sa parole.
***********
ONZIÈME COMMANDEMENT
L'ESPRIT
ET LES PROPHÈTES DOIVENT ÊTRE ÉPROUVÉS PAR LEURS ŒUVRES ;
AINSI QUE
DES DEUX SORTES D'ESPRITS
Il me fit
voir des hommes assis sur des bancs, et un d’entre eux qui était
dans une chaire ; ensuite il me dit : Tu vois ces hommes qui
sont assis sur des bancs ? Oui, Seigneur, lui répondis-je. Et il
ajouta : Ce sont les fidèles. Quant à celui qui est dans la
chaire, c’est un de ces faux prophètes de mensonge qui
pervertissent les serviteurs de Dieu, s’ils ne sont assez fermes
dans la foi. Ces chrétiens chancelants vont interroger quelqu’un
de ces trompeurs, s’il était véritablement animé de quelque
esprit divin, et lui demandent ce qui leur doit arriver ; le
faux prophète qui n’a en lui aucun rayon de cet esprit divin
répond à leur question dans le même esprit qu’ils l’interrogent,
il les amuse par des promesses qui flattent leurs désirs. Et
comme il est lui-même livré à l’esprit d’erreur, il leur donne
des réponses vaines et trompeuses ; qu’en peuvent attendre autre
chose des hommes qui n’aiment que la vanité et le mensonge ? Il
lui échappe aussi quelques vérités ; parce que le démon le
remplit de son esprit, afin d’attirer dans ses pièges quelqu’un
des justes. Ceux qui sont fermes dans la foi et fortement
attachés à la vérité fuient ces faux prophètes, et évitent
d’avoir un quelconque commerce avec eux. Il n’y a que ceux dont
la foi est incertaine et la vie partagée entre les chutes et la
pénitence qui les consultent à l’imitation des païens, et se
rendent coupables d’un crime énorme en tombant dans l’idolâtrie.
Car c’est toujours pour quelque intérêt temporel qu’ils
interrogent ces faux prophètes, qu’ils rendent un culte aux
idoles, et que, se livrant ainsi à la vanité de leur cœur, ils
s’écartent de la vérité. Tout esprit qui
vient de Dieu n’attend pas qu’on l’interroge ; mais comme il a
un principe divin qui vient d’en haut, et qui émane de la
puissance de l’Esprit saint, il dit tout de lui-même.
Mais l'esprit que l'on interroge et qui parle selon les désirs
des hommes est terrestre, léger et impuissant, et il se tait
tout à fait si on ne l'interroge pas.
Et comment, lui dis-je, peut-on faire ce discernement des esprits ?
Écoute,
me répondit-il, quel est le caractère des uns et des autres ; et
parce que je te vais dire, apprends à discerner le faux prophète
d’avec celui qui parle au nom de Dieu. Voici premièrement les
caractères de ce vrai prophète. L’esprit qui l’anime vient d'en
haut, il est paisible, humble, exempt de toute sorte de
malignité, de tous les vains désirs de ce siècle présent, et il
se place au-dessous de tous les hommes, il ne répond point à
ceux qui l’interrogent, et ne satisfait point à toutes leurs
demandes ; car l’esprit de Dieu n’attend point pour parler
l’ordre des hommes, il ne le reçoit que de Dieu seul. Lors donc
qu’un prophète qui a son esprit entre dans l’assemblée des
fidèles, et qu’on y fait la prière, un saint ange le remplit de
l’Esprit saint, et ce prophète parle aux fidèles, selon
l’impression qu’il reçoit de Dieu. C'est ainsi qu’on discerne
l’esprit divin dans quelque personne qu’il se rencontre. Voici
maintenant les caractères de l'esprit terrestre, de l’esprit
vain sans sagesse et sans force. Celui-là en est rempli, qui
cherche à s’élever et à remplir les premières places de
l’Église, qui fatigue ceux qui l’écoutent par l’excès de ses
paroles, qui vit dans toutes sortes de délices et de plaisirs,
qui fait un honteux trafic des réponses qu’il rend, et n’en
accorde aucune qu’il ne soit auparavant payé. L'Esprit saint
parle-t-il donc ainsi en vue de la récompense ? Un prophète de
Dieu est bien éloigné d’une telle conduite,
mais les prophètes de ce caractère sont possédés par un
esprit terrestre. Car un faux prophète ne vient point dans
l’assemblée des Saints, mais il évite de s’y retrouver ; il
s’attache à ceux dont la foi est stérile et chancelante ; il
leur rend ses oracles dans des coins et des lieux écartés, et il
les flatte en ne leur parlant que selon les désirs de leur cœur.
Car ce qu’on met dans un vase vide s’y conserve et ne se répand
point, parce qu’il est capable de le contenir. En effet, le vase
vide, placé à côté d'un vase vide, n'est pas écrasé, mais ils se
correspondent l'un à l'autre. Mais lorsque quelqu’un de ces faux
prophètes vient dans l’assemblée des hommes justes qui sont
pleins de l’Esprit de Dieu, et qu'ils répandent leur prière
devant le Seigneur, alors ce faux docteur reste sans force et
sans action, parce que cet esprit de mensonge s’est retiré de
lui ; il est enfin réduit à garder un honteux silence, et ne
peut plus prononcer la moindre parole. Car de même que si parmi
plusieurs vaisseaux remplis de vin et d’huile vous en mettez un
qui soit vide, et qu’après être sortis du cellier que vous aviez
fermé exactement, en y rentrant ensuite vous trouvez ce vaisseau
tel que vous l’aviez laissé, c’est ainsi que ces faux prophètes,
quand ils viennent dans l’assemblée des justes, y sont reconnus
d’abord pour ce qu’ils sont. Voilà les caractères de ces deux
genres de prophètes ; ainsi juge par la conduite et par les
mœurs de tout homme qui se dit animé de l’Esprit saint. Ne
t’attache qu’à cet Esprit qui vient de Dieu, et qui montre des
effets visibles de sa puissance ; mais rejette cet autre esprit
vain, terrestre, qui a le diable pour principe, en qui la foi
n’habite point, et qui n’a aucune force. Écoute donc cette
similitude dont je vais me servir : Prends une pierre et
jette-la en l’air ; ou bien un syphon plein d’eau, en le lançant
contre le ciel, vois si tu pourrais l’y atteindre. Seigneur, lui
dis-je, comment cela se pourrait-il faire ? car l’une ou l’autre
de ces choses est également impossible. Et il me répondit : Puis
donc que cela ne se peut faire, sache qu’il en est de même de
cet esprit terrestre qui est sans force et sans action. Mais
écoute encore cette autre similitude qui regarde l’esprit qui
vient d'en haut : La grêle est un fort petit corps, et cependant
quand elle vient à tomber sur la tête d'un homme, quelle douleur
ne lui cause-t-elle point ? Considère encore une goutte d’eau
qui tombe du haut d’un toit et qui avec le temps vient à bout de
creuser la pierre. C’est ainsi que les choses qui tombent d’en
haut sur la terre produisent de grands effets. Attache-toi donc
à cet esprit dont la vertu est si grande, et éloigne-toi de cet
autre qui est inutile et sans force.
************
Onzième
commandement : L'esprit et les prophètes doivent être éprouvés
par leurs œuvres et les deux sortes d'esprit
Il y a les sceptiques qui croient aux faux prophètes.
Il y a ceux qui sont fidèles et qui croient à l’Unique Véritable
Dieu. Ceux qui croient aux faux prophètes sont vides et
reçoivent des promesses vides. Ce sont des idolâtres qui croient
aux faux prophètes. Les pouvoirs de Satan ne sont que des
pouvoirs terrestres qui sont impuissants. Nous sommes revêtus de
la vérité (Éph. 6:13-16).
Celui qui
possède vraiment l’Esprit Saint est :
Celui qui a l'esprit terrestre :
Se fait toujours passer en premier avant les autres ;
**********
DOUZIÈME
COMMANDEMENT
SUR LE
DOUBLE DÉSIR. LES COMMANDEMENTS DE DIEU PEUVENT ÊTRE OBSERVÉS ET
LES CROYANTS NE DOIVENT PAS CRAINDRE LE DIABLE
Chapitre I
Il me dit de nouveau : Bannis de ton cœur tout mauvais
désir, et n’y en admets point qui ne soit juste et réglé. Car si
tu suis les impressions de ce saint désir, tu n’auras plus que
du mépris pour celui qui est mauvais, et tu en triompheras sans
effort. Ce mauvais désir est monstrueux, et s’adoucit
difficilement, il est cruel et dévore les hommes avec une
horrible férocité, et principalement les serviteurs de Dieu,
lorsqu’il peut les attirer dans ses pièges ; car s’ils ne se
conduisent pas avec sagesse, ils seront cruellement dévorés. En
outre, il consume tous ceux en qui ne se trouve pas le saint
désir et réglé ; il les engage dans les soins et les embarras du
siècle, et les livre enfin à la mort. Seigneur, lui dis-je,
quelles sont les œuvres de ce mauvais désir qui précipite les
hommes dans la mort ? Faites-les-moi connaître, afin que je
puisse les éviter. Et il me répondit : Écoute quels sont les
moyens dont elle se sert pour faire périr les élus de Dieu.
Chapitre
II
Le
premier de tous est le désir de la femme ou du mari d'autrui,
ensuite le faste des richesses, l’excès des viandes et
l’ivresse, et mille autres espèces de voluptés. La folie est
inséparable des grands biens, et ces plaisirs diversifiés en
tant de manières tuent les serviteurs de Dieu et ne conviennent
point à des serviteurs de Dieu. Voilà donc, les mauvais désirs
qui donnent la mort aux serviteurs de Dieu. Car un tel désir a
le diable pour principe. Ce n’est qu’en s’en écartant qu’on peut
espérer de vivre en Dieu ; car quiconque s’y assujettit, n’en
doit attendre qu’une mort éternelle. Remplis-toi donc de l’amour
de la justice. Arme-toi de la crainte du Seigneur : et avec de
telles armes, résiste au mauvais désir. Car la crainte naît de
la charité. Lors donc que le mauvais désir te verra ainsi armé,
et prêt à lui résister, il fuira loin de toi, et effrayé des
armes dont tu seras revêtu, il n’osera paraître en ta présence.
Ainsi tu obtiendras la victoire ; tu seras couronné pour les
avantages que tu auras remportés sur lui ; tu entreras en
possession du saint désir ; tu rapporteras à Dieu tout l’honneur
de cette conquête, et tu le serviras en conformant tes désirs
aux Siens. Car si tu t’attaches au saint désir, et que tu
t’assujettisses à son joug, tu triompheras aisément du mauvais
désir, et il t’obéira selon tes désirs.
Chapitre
III
Seigneur,
lui dis-je, je voudrais savoir ce que je dois faire pour remplir
tous les devoirs du saint désir. Écoute, me dit-il, crois en
Dieu et aie sa crainte ; aime la vérité et la justice, et fais
le bien ; c’est le moyen de te rendre agréable aux yeux de Dieu
et de le servir d’une manière digne de lui ; et quiconque
possédera ce saint désir vivra en Dieu. L’Ange après m’avoir
donné ces douze préceptes, me dit : Voici les préceptes que
j’avais à te donner ; marches-y, et exhorte ceux qui les
entendront de ta bouche à faire pénitence et qu’ils ne
l’interrompent point tout le reste de leur vie. Je te charge de
ce ministère ; aie soin d’expliquer ces préceptes aux fidèles ;
tu retireras beaucoup de fruit de ce travail ; tu seras agréable
aux yeux de tous ceux qui embrasseront la pénitence, et ils
ajouteront foi à la vérité de tes paroles : car je serai avec
toi, et je les forcerai à te croire. Et je lui dis : Seigneur,
ces préceptes sont grands, dignes d’admiration, et capable de
rendre l'homme heureux ; mais je ne sais s’il peut les observer.
Et il me répondit : Tu le peux aisément, et ils n’ont rien de
rude. Mais si tu te mets dans l’esprit que la pratique en est
impossible à l'homme, tu ne pourras les garder. Or, je te le
dis, si tu y manques, tu ne dois pas espérer d’être sauvé, ni
toi, ni tes enfants, ni les tiens, parce que tu auras jugé ce
commandement impossible à l’homme.
Chapitre
IV
Il
prononça ces paroles dans une si grande colère, et avec un
visage si terrible, qu’aucun homme n’aurait été capable d’en
soutenir la vue : j’en fus extrêmement épouvanté. Et s’étant
aperçu du trouble où il m’avait jeté, il commença à me parler
plus doucement, et me montrant un visage plus gai qu’auparavant,
il me dit : Homme sans raison, plein de faiblesse et
d’ignorance, tu ignores quelle est la majesté de Dieu, et
combien est grand et admirable celui qui a créé l’univers pour
l’utilité de l’homme, en lui donnant l’empire sur toutes les
créatures, et le pouvoir d’accomplir ses commandements.
Celui-là, ajouta-t-il, sera maître de tous ces préceptes, qui a
Dieu dans le cœur ; mais pour ceux qui ne l’ont que sur les
lèvres, ils en trouveront la pratique rude et difficile. Vous
donc qui êtes vains et légers dans la foi, aimez Dieu de tout
votre cœur et vous comprendrez que ces commandements sont très
faciles, et qu’il n’y rien de plus saint et de plus consolant.
Convertissez-vous au Seigneur votre Dieu, renoncez au diable et
à ses plaisirs ; car ils sont mauvais, impurs et pleins
d’amertumes. Ne craignez point cet esprit de malice, parce qu’il
n’a aucune puissance sur vous, et que je suis au milieu de vous,
moi qui suis l'Ange de la pénitence. Il peut bien répandre la
terreur, mais c’est sans aucun effet. Ne le craignez donc point,
et il s'éloignera de vous.
Chapitre
V
Je lui
dis : Seigneur, permettez que je vous parle encore un peu de
mots. Parle, me répondit-il.
Et je lui dis : Il n’y a personne qui ne désire garder
les commandements de Dieu, et qui même ne lui en demande la
grâce ; mais le démon est plein de rage contre les serviteurs de
Dieu, et les tient sous sa puissance. Il n’a aucun pouvoir, me
répondit-il, sur ceux qui croient en Dieu de tout leur cœur. Il
peut bien leur livrer des assauts, mais il ne peut les vaincre.
Et si vous avez assez de courage pour lui résister, il se
retirera plein de honte et de confusion. Ceux qui n’ont point
une foi vive le craignent, parce qu’ils le regardent comme
capable de leur nuire. Car cet ennemi attaque les serviteurs de
Dieu ; et ils n’ont soin de se tenir sur leurs gardes ; il
exerce sur eux toute sa rage. De même qu’un homme, après avoir
rempli d’un vin délicieux plusieurs vaisseaux de son cellier,
parmi lesquels il en a laissé quelques-uns à demi pleins :
venant ensuite les examiner, il ne touche point aux vaisseaux
qui sont entiers, parce qu’il sait qu’ils sont bons, mais il
goûte les autres, de peur qu’ils ne soient gâtés ; car les
vaisseaux à demi pleins ne sont pas longtemps sans s’affadir, et
sans perdre la douceur qu’ils avaient d’abord. C’est ainsi que
le démon se conduit à l’égard des serviteurs de Dieu. Il vient
les attaquer, et il se retire de tous ceux en qui il trouve une
foi vive, et une ferme volonté de lui résister, parce que toutes
les entrées lui en sont fermées. Alors il vient tenter ceux dont
la foi est chancelante ; et comme il trouve tout ouvert, il y
entre sans aucune résistance, il y exerce sur ces personnes un
empire absolu, et en fait ses serviteurs.
Chapitre
VI
Mais je
vous le dis, moi qui suis l'Ange de la pénitence, ne craignez
point le démon. Car je suis envoyé pour prendre soin de ceux qui
feront pénitence de tout leur cœur, et pour les affermir dans la
foi. Vous donc qui par vos péchés avez oublié Dieu, et qui
touchés à présent du désir d’espérer votre salut, cherchez à les
expier par les rigueurs de la pénitence. Croyez que si vous vous
convertissez à lui de tout votre cœur, et êtes dociles à suivre
ses volontés : croyez, dis-je, qu’il guérira les plaies que le
péché vous a faites, et qu’il vous rendra invulnérables à toutes
les attaques du démon. Ne craignez donc en aucune manière les
menaces de cet esprit de malice, car il n’a pas plus de force
contre vous qu’un homme mort et sans vie. Écoutez-moi donc ;
craignez le Dieu tout-puissant, qui peut ou vous perdre ou vous
sauver ; et gardez ses commandements, afin que vous viviez en
lui. Seigneur, lui dis-je, tant que vous serez avec moi, rien ne
sera capable de m’ébranler dans la pratique de ces
commandements : car je sais que vous anéantirez tous les efforts
du démon, et nous en triompherons nous-mêmes, si avec l’aide du
Seigneur nous gardons les préceptes que vous nous avez donnés.
Tu les garderas, me répondit-il, si tu as soin de purifier ton
cœur pour l’offrir au Seigneur, et ceux-là aussi les garderont,
et vivront en Dieu, qui auront renoncé à tous les vains désirs
de ce siècle.
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Douzième
Commandement : Désirer les commandements de Dieu et ne pas
craindre le diable.
Il nous est dit de nous débarrasser de toute pensée
mauvaise et de nous revêtir de pensées bonnes et pures. Si un
disciple de Dieu s'arme de l'armure de Dieu et a foi en Dieu,
alors le croyant peut vaincre toutes les faussetés et tromperies
de Satan.
Éphésiens 6:13-16 C'est
pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir
résister au mauvais jour, et de pouvoir subsister après avoir
tout fait.
Tenez-vous donc debout, après avoir ceint votre taille de la
vérité, revêtu la cuirasse de la justice, chaussé vos pieds de
la préparation de l'Évangile de paix, et surtout pris le
bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les
traits enflammés du méchant.
(traduction de la NKJV)
Armés de l'armure de Dieu, nous devons alors observer
les commandements de Dieu et marcher dans la foi afin de
grandir. Il faut croire que les commandements sont faciles à
observer et ils le seront. Une fois que l'on pense qu'ils sont
difficiles à observer, le doute s'installe et ils deviennent
plus difficiles à observer. Il est dit à Hermas que les élus de
Dieu doivent pratiquer la justice.
Ceux qui enseignent que les
commandements sont abolis sont sous la malédiction et
n'entreront pas dans
La Première Résurrection (No.
143) ni dans le règne Millénaire.
Comparaison des Dix Commandements
de Moïse et des Deux Grands Commandements de Christ avec les
Douze Commandements d'Hermas :
Les Dix
Commandements avec les Deux Grands Commandements :
Les quatre premiers représentent l'amour
envers Dieu :
Les six derniers représentent l'amour du prochain :
Les Douze
Commandements :
Voir
La Loi de Dieu (No.
L1).
Ces questions seront examinées plus en
détail dans le Résumé de la Partie 7.
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