Christian Churches of God

[050]

 

 

 

La Signification des Noces de Cana en Galilée

 

(Édition 1.0 20030411-20030411)

 

 

Dans le synopsis de Jean, nous avons la seule mention du signe de l'eau changée en vin lors d’un mariage à Cana en Galilée. Nous verrons que ce n’est pas une, mais deux alliances qui sont décrites dans ce récit. La seconde est l'alliance conclue par Abraham et sa postérité pour suivre et obéir à l’Unique Véritable Dieu.

 

 

 

 

Christian Churches of God

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(Copyright ã  2003 Peter Donis, Éd. Wade Cox)

(Tr. 2010, 2022, rév. 2022)

 

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 La Signification des Noces de Cana en Galilée [050]

 


Le récit des noces (dans Jean) a un caractère symbolique pour l’appel de la nation physique d'Israël, le sacrifice du Messie, la sélection des personnes qui constitueront le corps de l'Église.

 

Le récit des noces est en corrélation avec la rédemption de l'humanité. Il montre que Christ est déterminant, le pivot du plan de salut. Les noces représentent l'alliance de Dieu en cours. Nous voyons comment elle se poursuit et est donnée à l'Église, les serviteurs du Dieu Très-Haut. Le vin qui manque dans le récit fait allusion aux sacrifices d'animaux prenant fin, et le vin nouveau représente la nouvelle alliance à laquelle participe l'Église.

 

L'histoire commence dans Jean 2:1. 

Jean 2:1-10 Trois jours après, il y eut des noces à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là, 2 et Jésus fut aussi invité aux noces avec ses disciples. 3 Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit : Ils n’ont plus de vin. 4 Jésus lui répondit : Femme, qu'y a-t-il entre moi et toi ? Mon heure n'est pas encore venue. 5 Sa mère dit aux serviteurs : Faites ce qu’il vous dira. 6 Or, il y avait là six vases de pierre, destinés aux purifications des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures. 7 Jésus leur dit : Remplissez d’eau ces vases. Et ils les remplirent jusqu’au bord. 8 Puisez maintenant, leur dit-il, et portez-en à l'ordonnateur du repas. Et ils en portèrent. 9 Quand l'ordonnateur du repas eut goûté l'eau changée en vin, – ne sachant d'où venait ce vin, tandis que les serviteurs, qui avaient puisé l'eau, le savaient bien, – il appela l'époux, 10 et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, puis le moins bon après qu’on s’est enivré ; toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent. (LSG)

 

Nous allons examiner chaque verset indépendamment, sous forme de commentaire, en commençant par le premier verset de Jean chapitre 2.

 

Jean 2:1 Et le troisième jour, il y eut des noces à Cana de Galilée,

 

Il existe de nombreux passages de la Bible qui se rapportent à des événements survenant le troisième jour. Le plus remarquable est la résurrection de Christ à la vie le troisième jour. Nous sommes en mesure d’extraire un thème de délivrance, de salut ou de vie, associé au troisième jour.

 

Le rassemblement pour ces noces a eu lieu le troisième jour. Dans les temps anciens, les mariages duraient souvent plusieurs jours et nous voyons ici un symbolisme souvent utilisé dans le cycle de sept ans, où beaucoup de choses sont introduites au cours de la troisième année du cycle sacré. Il existe des connotations similaires avec l'ancien Israël, qui était rassemblé et est arrivé au désert du Sinaï, au cours du troisième mois après avoir quitté l'Égypte pour conclure une alliance avec Dieu (Exode 19:1). Les événements dans Exode chapitre 19 sont comparables aux noces auxquelles Christ et ses disciples ont assisté. Les membres de la congrégation devaient laver leurs vêtements, ce qui est lié à l’habit de noces et à la robe blanche de la victoire qu’on reçoit pour avoir surmonté ce monde (Apoc. 6:11; 3:5), vêtus dans l'humilité (1Pierre 5:5).

 

Les membres de la congrégation ont été invités à être prêts pour le troisième jour (Exode 19:11,15). Car c'est en ce jour que Dieu, par l’intermédiaire de son Ange, qui était Christ, est venu aux yeux de tout le peuple (Exode 19: 11) pour conclure une alliance.

 

Exode 19:10-11 Et l'Éternel dit à Moïse : Va vers le peuple ; sanctifie-les aujourd'hui et demain, qu'ils lavent leurs vêtements. 11 Qu’ils soient prêts pour le troisième jour ; car le troisième jour l’Éternel descendra, aux yeux de tout le peuple, sur la montagne de Sinaï.

 

De même, Christ, accompagné de ses disciples, est venu aux noces, où devait avoir lieu une alliance entre une fiancée (équivalente à l'Église) et le marié (comparable à Christ). Christ devait se révéler à travers son premier signe aux serviteurs, représentant ceux qui sont appelés.

 

Nous pouvons également supposer que le troisième jour mentionné a des liens symboliques avec le récit de Josué 9:1-27. Dans ce récit, les habitants de Gabaon, connus sous le nom de Hittites, comprirent que le Seigneur Dieu était avec Josué. Ils savaient qu’à moins qu’ils ne se livrent entre les mains de Josué, ils ne vivraient pas. Leurs provisions de vieilles outres déchirées et raccommodées illustrent leur état spirituel alors qu’ils approchaient du corps d'Israël sous Josué.

 

Le troisième jour, Josué atteignit leurs villes. Nous voyons un thème se développer. Josué, fils de Nun (ce qui signifie : Le salut vient par le biais de l’endurance/persévérance) peut être considéré comme un parallèle au Christ (voir le document Josué, le Messie, le Fils de Dieu (No. 134)). Ceux qui étaient des Gentils (païens) ont eu la possibilité d’être greffés dans le corps d'Israël. Josué leur demanda : Qui êtes-vous et d’où venez-vous ? Les Hittites ont agi de manière trompeuse. Ils s'approchèrent de Josué et, bien qu'ils soient voisins, dirent : Nous sommes tes serviteurs, venus d'un pays très éloigné. Cela reflétait leur état spirituel.

 

Ces événements sont liés au fait que Jésus ayant reçu deux autres disciples, Philippe et Nathanaël (Jean 1:43, 47), le troisième jour après son baptême par Jean le Baptiste. Jésus a vu Nathanaël qui s’approche de lui. Christ a dit : "Voici un vrai Israélite, dans lequel il n'y a pas de ruse", contrairement aux Hittites qui s’étaient approchés de Josué avec ruse. Christ savait qui était Nathanaël comme il s'approchait de lui, et d’où il venait. Ceci est noté par le fait que le Messie a vu Nathanaël assis sous le figuier (Jean 1:48). Il portait des fruits de l'esprit. (Se reporter au document La Malédiction du Figuier (No. 090)). Nathanaël s’est approché le Messie sans aucune tromperie, son intention était de chercher la vérité en toute honnêteté. Telle devrait être notre intention également. On ne peut pas tromper Dieu.

 

La ville de Galilée est utilisée et désignée de telle manière qu’elle peut se rapporter à nous, en tant qu’individus et en tant qu’un corps d’église. La Galilée peut en venir à signifier plus que juste un endroit en Israël. Superposée, elle peut nous décrire en tant qu’individus et en tant qu’une église. On peut interpréter la Galilée pour signifier que :

 

Christ est venu comme une lumière brillante, à la Galilée des Gentils, ceux qui vivaient jadis dans les ténèbres (Ésaïe 9:1). Christ est venu guérir toute maladie et toute infirmité parmi nous (Matthieu 4:23). Nous avons accueilli Christ dans nos cœurs (Jean 4:45) et il se sert de nous pour atteindre les autres (Jean 4:3,4). Nous avons reçu l'esprit pour enseigner toutes les nations (Actes 2:7). Ceux qui nous entendent sauront que nous sommes à Lui, en Christ, car nous parlons avec un dialecte particulier (Matt. 26:73 ; Marc 14:70), qui se distingue des autres. Ce monde nous distingue indéniablement, car nous gardons les commandements et le témoignage de Jésus-Christ (Matt. 26:69). Christ est vu en nous, après sa résurrection (Matt. 26:32). Maintenant que Christ vit en nous, nous, l'Église, le suivons et le servons, afin de monter avec lui dans la Jérusalem spirituelle (Marc 15:41), notre mère à tous (Gal. 4:26).

 

Ces concepts se reflètent dans les disciples de Christ. Tous les disciples du Messie étaient Galiléens, sauf un - Judas Iscariote (Matt. 4:18 ; Jean. 1:43-44 ; Actes 1:11 ; 2:7). Reportez-vous à Youngblood, R. F. (1995). Nelson’s new illustrated Bible dictionary. Éd. Rév.  de : Nelson’s illustrated Bible dictionary ; Comprend un index. Nashville : T. Nelson.

 

et la mère de Jésus était là 

Marie (dont la traduction est incorrecte, il s’agit en fait de Mariam) est très vraisemblablement liée par le sang à la fête de la mariée. Il n'était donc pas nécessaire de l'inviter. Son rôle principal était d'aider à l'organisation du mariage, en accomplissant des tâches et des devoirs pour les mariés. Elle aurait également donné des instructions aux serviteurs sur ce qu'ils devaient faire. 

 

L'évangile de Jean ne se réfère jamais à la mère de Jésus en tant que Marie. Il s’agit d'établir une distinction, comme nous le verrons plus tard. Comme nous le savons, une femme représente une église ou une nation (Apoc. 12:4-6). Dans ce récit, nous pouvons interpréter la mère de Jésus comme représentant la nation physique de l'ancien Israël et le sacerdoce lévitique par la semence d'Abraham.

 

Le fait qu’elle soit notée comme étant déjà là, illustre le fait qu'elle représentait le sacerdoce lévitique qui participait à l'Alliance de Dieu. Nous devons également tenir compte du fait que la mère de Christ était en partie lévite. Le fait de fournir de l’assistance peut symboliser, dans ce cas-ci, le système sacrificiel auquel le sacerdoce participait au cours du premier élément de l'alliance.

 

Verset 2 : et Jésus fut aussi invité aux noces avec ses disciples.

 

Pour faire partie du festin/repas de noces, il faut être invité. C'est Dieu qui fait le choix. Christ ne donne pas l'invitation pour ainsi dire. Dieu choisit/attire les personnes, et les donne à Christ (Jean 6:39).

 

Christ est venu pour symboliser l'époux de l'Église (Matt. 9:15 ; Marc 2:20). Ses cinq disciples qui l’accompagnaient peuvent représenter les cinq églises de l'Apocalypse, qui constituent l’épouse qui a réussi et entre dans le royaume (seuls des individus provenant des églises de Laodicée et de Sardes y parviennent). Dans cet aspect, examinez le document David et Goliath (No. 126).

 

Lorsque nous la considérons comme une alliance en cours, nous voyons que l'invitation de Christ revêt un double objectif. Son invitation a été envoyée des milliers d'années d'avance par le biais d’Abraham (Genèse 12:3, 22:18). Regardez également le document L'Alliance de Dieu (No. 152).

 

Genèse 26:4-5 Je multiplierai ta postérité comme les étoiles du ciel ; je donnerai à ta postérité toutes ces contrées ; et toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, 5 parce qu’Abraham a obéi à ma voix, et qu’il a observé mes ordres, mes commandements, mes statuts et mes lois.

 

Accepter l'invitation exige quelque chose de notre part. Abraham a accepté l’invitation d’entrer dans une alliance avec Dieu, en adhérant à tous les commandements, statuts et lois de Dieu. Il considérait les lois de Dieu comme un trésor à désirer. Nous devons faire de même, si nous voulons accepter l'invitation. Nous devons continuer à obéir à la Parole de Dieu et à Ses commandements, si nous voulons conserver Son Esprit Saint, et entrer au festin des noces. La parabole des cinq vierges sages et des cinq vierges folles montre que celles qui avaient encore de l’huile dans leurs lampes allumées ont pu entrer au festin des noces. Extérieurement, elles se ressemblaient toutes. Mais ce sont celles qui chérissaient précieusement la parole de Dieu et qui avaient l'Esprit Saint, qui ont pu entrer lorsque l'époux est revenu.

 

Proverbes 21:20 [Il y a] de précieux trésors et de l’huile dans la demeure du sage ; Mais l’insensé les engloutit. 

 

Toutes les personnes, de toutes les nations ont été assurées du salut par Christ.

 

Galates 3:8 Aussi l’Écriture, prévoyant que Dieu justifierait les païens par la foi, a d’avance annoncé cette bonne nouvelle à Abraham : Toutes les nations seront bénies en toi !

 

Dieu le Père nous a choisis avant la fondation du monde et nous a placés dans le corps de Christ.

 

Éphésiens 1:4 En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui,

 

Il convient de noter que, après le baptême, il est dit au chrétien converti d’être saint et irrépréhensible devant lui dans l’amour. Dieu est saint (Lévitique 19:2). Sa loi émane de Sa nature même, comme nous le voyons ; Sa loi est sainte (Rom. 7:12). Ses lois émanent de l’amour, car Dieu est amour (1Jean 4:16). Ainsi, nous devons arriver à la même conclusion qu’Abraham, et Salomon, dans ce domaine, qui est de craindre Dieu et de garder Ses commandements (Ecclésiaste 12:13).

 

On nous a donné une grande invitation (Ésaïe 55:1-13), sans aucun coût (Apoc. 22:17), pour devenir fils de Dieu (voir le document L'Esprit d’Adoption (No. 034)). Philippe, par exemple, a reçu une invitation à suivre Christ (Jean 1:43). C’est une invitation à prendre la croix (Marc 10:21). C'est un appel à devenir un sacrifice vivant (Rom. 12:1). Beaucoup ont décliné l'offre (Luc 14:15-24). Mais il n'est pas trop tard (Joël 2:12-13) ; car ceux qui acceptent l'invitation seront bénis (Mat. 25:34).

 

Verset 3 : Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit : Ils n’ont plus de vin. (LSG)

 

Cela montre que tous les sacrifices d'animaux effectués par le sacerdoce prendraient fin et pointaient vers Christ. On peut supposer que le vin qui a manqué au cours de la cérémonie de mariage illustrait le processus de rachat/rédemption, qui était recherché par les sacrifices d'animaux utilisés par le sacerdoce lévitique. Le déroulement du mariage est parallèle au déroulement de la rédemption de l'humanité. Le système sacrificiel devait prendre fin pour que le nouveau système puisse prendre sa place. Le sang des taureaux et des veaux a été accompli en Christ, qui a été désigné pour mourir une fois pour toutes (Hébreux 7:27, 9:24-28, 10:10, 12, 14 ; 1Pierre 3:18). Dieu a ouvert la voie du salut par Christ. C'est pourquoi la mère de Jésus va vers lui. Nous devons envisager le concept selon lequel Mariam symbolisait la nation sous le sacerdoce physique. La façon dont Mariam manifeste sa préoccupation pour le vin attire l'attention sur le fait que le sacerdoce savait qu’un sacrifice de sang était nécessaire.

 

N'oublions pas que les invités du mariage buvaient du vin. Le mot yayin (SHD 3196) vient d'une racine inutilisée yayan fermenter ou entrer en effervescence. C’est donc du vin en tant que vin fermenté et, par conséquent, peut également signifier l'ivresse. Certains prétendent que le vin ne doit pas être consommé et que la référence au vin dans la Bible désigne le jus de raisin non fermenté. Cette opinion est erronée dans sa compréhension de l'Écriture. (Se référer au document Le Vin dans la Bible (No. 188)).

 

Dans les Saintes Écritures, le vin est généralement associé à la joie et à l’allégresse. Lorsque Mariam a dit : Ils n'ont plus de vin, elle peut également faire allusion au fait qu'ils n'étaient plus en mesure d’expérimenter la joie du don de l'Esprit Saint (1Thess. 1:6). Même les disciples de Christ avaient du mal à comprendre ce que le Messie essayait de leur enseigner. Ils n'ont vraiment commencé à comprendre la parole de Dieu que lorsque l’Esprit Saint a été déversé sur eux à la Pentecôte.

 

Mariam avait foi en son fils. Il y aurait eu un certain nombre de personnes présentes qui auraient douté que Christ a été conçu par l'Esprit Saint. Elle a peut-être voulu être justifiée devant toutes les personnes présentes. Les pharisiens, dans un exemple postérieur, lorsque défendant leur propre justice, ont déclaré à Jésus avec suffisance : Nous ne sommes pas nés de la fornication, (Jean 8:41), laissant entendre que Christ l’était. Mariam a peut-être pensé que c'était une occasion de dissiper les rumeurs qui ont pu circuler.

 

Verset 4: Jésus lui répondit : Femme, qu'y a-t-il entre moi et toi ? Mon heure n'est pas encore venue.  

Christ adresse sa réponse à sa mère. Christ utilise le mot femme pour faire allusion à l'Israël physique au sens figuré et s’adresser au sacerdoce physique.

 

Galates 4:4 mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi,

 

On pourrait en déduire que Christ dit au sacerdoce qu'ils ne reconnaissent pas ce qu'il est sur le point d’introduire dans l'alliance existante, et que le système sacrificiel qu'ils effectuent serait accompli en lui. Christ met en évidence la distinction entre la structure religieuse physique de l'époque et ce qu'il accomplit, une renaissance d'un corps spirituel (Jean 3:5).

 

Oui, le moment du sacrifice de Christ était toute proche. Mais l'ensemble du processus qui se déroule doit être conforme à la volonté de Dieu. Nous ne pouvons pas changer qui, quand ou comment nous devons adorer Celui qui est l’Unique Véritable Dieu.

 

Le Christianisme moderne a mal compris ce qu’exige la deuxième partie de la même alliance et c’est pour cette raison qu’il trébuche (Héb. 10:1-31). (Se référer au document L'Arche de l'Alliance (No. 196)). Le but de Christ a été mal compris par de nombreuses organisations religieuses. Pour une meilleure compréhension de cet aspect, reportez-vous au document : Le But de la Création et du Sacrifice du Christ (No. 160) et Le Rôle du Messie (No. 226).

 

Verset 5 : Sa mère dit aux serviteurs : Faites ce qu’il vous dira.

 

Ces paroles de la mère de Jésus se rapportent aux paroles prononcées par Moïse à l’Israël physique concernant le Messie.

 

Deutéronome 18:15 L’Éternel, ton Dieu, te suscitera du milieu de toi, d’entre tes frères, un prophète comme moi : vous l’écouterez ! (LSG)

 

Sa mère, qui représentait l'ancien Israël, avait compris que les commandements devaient être suivis et observés (Deut. 26:17-19). La loi sacrificielle faisait partie intégrante de toute la loi (Exode 20 à 34). La loi sacrificielle pointait vers le Messie et était accomplie en lui. La loi n'a pas été supprimée par cet acte. La séquence du système de culte d’adoration n'a pas été modifiée. Le symbolisme a simplement pris une autre signification (voir le document L'Alliance de Dieu (No. 152)). Christ dit :

 

Matthieu 5:17-19 Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. 18 Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé. 19 Celui donc qui supprimera l'un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux. (LSG)

 

Il nous est commandé de persévérer dans les lois parfaites de la liberté (Jacques 1:25).

 

Ce sont les dernières paroles enregistrées de la mère de Jésus-Christ. Nous voyons que seuls les serviteurs sont invités à obéir à Christ. Elle n'a pas dirigé les serviteurs vers un autre. Car c'est par Christ que nous devons être sauvés (Actes 15:11). Nous voyons que Christ prend le relais de sa mère, à partir de ce point. Cela fait également allusion au fait que les responsabilités et les oracles ont été retirés du sacerdoce physique de l'ancien Israël et sont donnés à l'Église, les serviteurs de Dieu. Ils sont maintenant sous la garde de l'Église (voir le document Les Oracles de Dieu (No.184)).

 

On peut supposer que ce thème est repris lorsque Christ confie sa mère, aux soins du disciple qu'il aimait.

 

Il faut savoir que le terme le disciple qu'il aimait prend une plus grande signification. Il aimait ceux qui lui avaient été donnés par Son Dieu. Il a donné sa vie pour ses amis (Jean 15:13). Le disciple qu'il aimait peut être utilisé au sens figuré pour décrire l'Église.

 

Jean 19:26-27 Jésus, voyant sa mère, et auprès d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. 27 Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui.

 

Lorsque nous considérons ce texte à la lumière de qui ces deux personnes peuvent représenter, nous voyons que Christ indiquait au sacerdoce lévitique que l'Église qu'il avait établie était son fils. C'est à ce fils que revenait l'héritage. Christ dit aussi à l'Église qu'elle doit reconnaître et honorer l’alliance que l’ancien Israël observait. Nous verrons que ceci a des connotations au Cinquième Commandement : Honore ta mère et ton Père, (Exode 20:12). À partir de la mort de Christ, l'Église était responsable des ordonnances de l’alliance, des commandements et des lois de Dieu.

 

En un jour, comme les Écritures l'ont prédit, un seul sacrifice supprimera le système sacrificiel lévitique (Mal. 2:3), et un nouvel ordre de prêtres, selon l'ordre de Melchisédek, sera établi. C'est pour cette raison que, lorsqu’on lui dit que sa mère et ses frères étaient à l'extérieur souhaitant lui parler à l'occasion de son intervention auprès des pharisiens, il montra ses disciples et dit : Voici ma mère et mes frères. Il dit que sa mère et ses frères et sœurs étaient ceux qui faisaient la volonté de Son Père qui est dans le ciel (Matt. 12:46-50).

 

Ceux qui prétendent être les disciples de Christ aujourd'hui et qui méprisent les commandements et les lois de Dieu sont en violation avec le cinquième commandement, honore ta mère et ton père. En n'acceptant pas les commandements et les lois de Dieu dans leurs cœurs, ils disent littéralement qu'ils ne prendraient pas la mère de Christ dans leur maison. Ils auraient refusé d'honorer le commandement de Christ de prendre soin d'elle, parce qu'ils estiment que les lois de l'Ancien Testament ne sont pas nécessaires et ne doivent pas être observées. Par conséquent, ils transgressent la loi, en n’aimant pas et en n’honorant pas la mère de Christ comme la leur.

 

Rappelez-vous, Mariam avait d'autres fils à elle, avec lesquels elle est peut-être allée vivre. Mais lorsque nous nous référons à chaque personne symbolisant les deux parties de l'alliance de Dieu, nous voyons qu'elles devaient être réunies et vivre ensemble. La première alliance n'a pas été abolie. Elle devait être assortie à la deuxième alliance.

 

La mère de Christ n'a pas demandé l'aide de tout le monde au mariage. Elle ne demande pas à tout le monde de mettre la main à la pâte et de donner un coup de main. Seuls ceux qui étaient là pour servir ont été choisis pour cette tâche. Ceux qui obéissent à Dieu et à Son Fils Jésus-Christ sont décrits dans l'Écriture en tant que serviteurs (2Chron. 24:9 ; Tite 1:1 ; Jude 1 ; Jacques 1:1; 2Pierre 1:1). Car tel est notre but, servir et non être servi.

 

1Corinthiens 4:1 Ainsi, qu’on nous regarde comme des serviteurs de Christ, et des dispensateurs des mystères de Dieu. (LSG) 

Il se sert des faibles et des vils de ce monde, pour confondre les puissants (1Corinthiens 1:27).

 

Nous, l'Église, continuons à adorer et à obéir à Celui qui est l’Unique Véritable Dieu, Eloah, en observant Ses Sabbats, Ses Nouvelles Lunes et Ses Jours Saints (voir le document Les Jours Saints de Dieu (No. 097)). Nous n'avons pas reçu le pouvoir de supprimer ou de révoquer les lois de Dieu et de remplacer Eloah, le Dieu Tout-Puissant, par une divinité triune/trinitaire (voir le document Le Dieu que Nous Adorons (No. 002) et Le Premier Grand Commandement (No. 252)).

 

Verset 6: Or, il y avait là six vases de pierre, destinés aux purifications des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures.

 

La tradition juive exigeait plusieurs types de lavages cérémoniels. Les Juifs stricts se lavaient les mains avant le repas, entre les plats, et après le repas. Cette purification s'étendait non seulement au lavage des mains, mais aussi au lavage des tasses et des récipients (Marc 7:3, 4).

 

Les vases/pots à eau sont des instruments permettant de stocker l'eau. Les gens sont dépeints comme des vases dans la Bible (Ésaïe 66:20). Ces six vases de pierre peuvent représenter l'homme, car six désigne le nombre de l'homme. Le fait d’être fait de pierre pourrait faire allusion au fait qu’en adhérant aux traditions créées par l’homme, nos cœurs se sont endurcis, pareillement à la pierre.

 

Christ développe ce concept quand il réfute les pharisiens. Christ a enseigné que nous devions d'abord nettoyer ce qui est dans la coupe afin que l'extérieur soit également pur (Matt. 23:26). La coupe est utilisée parce que c’est un instrument qui peut contenir de l'eau, et est donc symbolique d'un vase.

 

Le prophète Ézéchiel a parlé de la transformation de ces récipients au cœur de pierre, en vases remplis de l'Esprit Saint de Dieu, avec un désir sincère de se conformer à la parole de Dieu.

 

Ézéchiel 36:25-27 Je répandrai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés ; je vous purifierai de toutes vos souillures et de toutes vos idoles. 26 Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. 27 Je mettrai mon esprit en vous, et je ferai en sorte que vous suiviez mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez mes lois. (LSG)

 

Ézéchiel parle de l'aspersion pure par l'Esprit Saint. Il nous sera donné un cœur nouveau, afin que nous obéissions aux lois de Dieu. Les lois de Dieu, qui étaient écrites sur des tables de pierre, seront écrites dans les tables de chair, du cœur (2Cor. 3:3).

 

Nous devons nettoyer nos mains de la méchanceté, et purifier nos cœurs.

 

Jacques 4:8 Approchez-vous de Dieu, et il s'approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs ; purifiez vos cœurs, hommes irrésolus. (LSG)

 

Ces vases de purification sont encore utilisés de nos jours. Nous devons être capables de voir que nous sommes des vases du Dieu Très-Haut. Si nous adhérons aux fêtes religieuses païennes, instituées par l'homme, telles que Noël et Easter/Pâques, nous devenons alors comme les Pharisiens. Notre seule préoccupation est de nous laver extérieurement, en apparence seulement, et d’être vus par tous comme des adhérents de ces rituels, abandonnant le commandement de Dieu, et retenant les traditions des hommes (Marc 7:8).

 

Nous devrions nous soucier davantage et être plus préoccupés de purifier nos cœurs en obéissant aux lois de Dieu en toute vérité.

 

1Pierre 1:22 Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les uns les autres, de tout votre cœur (LSG)

 

Nous devrions nous demander : Sommes-nous encore en train de laver l'extérieur, sans nous conformer aux commandements de Dieu ? Observons-nous encore des fêtes et des jours en raison des traditions qui ont été instituées par l'homme, soi-disant sous la bannière de Dieu ou de la religion ? Obéissons-nous à Dieu dans la vérité ? Avons-nous un amour sincère pour les frères ? Notre cœur est-il pur ?

 

Ce monde est conçu pour nous éloigner de Dieu. Nous devrions réfléchir à notre repentir des fêtes païennes et envisager de nous faire baptiser pour être lavés de nos péchés (Actes 22:16). Ceux qui sont baptisés doivent continuer à purifier leur cœur en obéissant aux lois de Dieu. En nous rapprochant de Dieu, Il se rapprochera de nous (Jacques 4:8).

 

Verset 7 : Jésus leur dit : Remplissez d’eau ces vases. Et ils les remplirent jusqu’au bord.

 

Or, Christ ne s’adressait qu’aux serviteurs, puisqu’ils représentent l'Église. Il nous ordonne de remplir les vases d’eau. Nous pouvons supposer que Christ nous demande de remplir d’eau les gens des nations, ce qui peut signifier la parole de Dieu. Ainsi, les vases d’eau, qui étaient remplis pour le lavage des mains et des coupes, sont remplis d'eau pour symboliser le lavage des nations par la parole (Éph. 5:26).

 

Hébreux 10:22 approchons-nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d'une mauvaise conscience, et le corps lavé d'une eau pure.

 

Il est de notre devoir de prêcher l'Évangile à toutes les nations, ce qui est illustré par le remplissage des vases à ras bord. Aucune nation ni aucun peuple ne devait être laissé de côté, qui ne bénéficierait pas du sacrifice de Christ, à l'exception de celui des Nephilim (voir le document Les Nephilim (No. 154)).

 

Nous avons tous un travail à faire, et nous devons l’accomplir, l'exécuter fidèlement. Nous avons un Dieu fidèle, qui est toujours là. Nous sommes guidés pas à pas. Le miracle ne serait pas arrivé si les serviteurs n'avaient pas obéi, ou fait ce qu'on leur avait demandé de faire. Ils n'ont peut-être pas cru au résultat, ou ont laissé le doute s'insinuer dans leur cœur. Nous sommes un miracle en cours, pour ainsi dire. Nous sommes remplis de l'Esprit de Dieu. Le moment où nous cessons d’adorer Celui qui est l’Unique Véritable Dieu, n’ayant pas foi en son fils, est le moment où notre miracle cesse de se produire.

 

Verset 8 : Puisez maintenant, leur dit-il, et portez-en à l'ordonnateur du repas. Et ils en portèrent.

 

Christ avait changé l'eau en vin. Nous savons que Christ est la vigne et que nous, qui sommes à lui, sommes les sarments (Jean 15:1-11). Il y a certains concepts dans ces versets qui se rapportent au festin de noce. Christ transforme l'eau dans les vases en vin. Nous voyons dans les versets ci-dessus que Christ est la vraie vigne. Tout sarment en lui portera du fruit. Dans Jean 15:3, nous lisons que nous sommes purifiés par la parole. On nous dit de demeurer en Christ. Nous qui sommes les sarments, ne pouvons de nous-mêmes porter du fruit, s'ils ne demeurent attachés au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi (verset 4). De la même manière, les serviteurs n’étaient pas en mesure de produire du vin sans demeurer en Christ.

 

Alors que les noces touchaient à leur fin, illustrant la fin de cet âge, seule une petite partie a été attirée vers le maître des cérémonies. Le Seigneur Dieu est notre maître (Jérémie 3:14). Les serviteurs représentent ceux qui observent/gardent le témoignage et la foi de Jésus-Christ. On a dit aux serviteurs qu'ils pouvaient "maintenant" puiser dans les vases d’eau. Cela signifiait que la vie de Christ serait donnée, et son sang versé, pour l'élimination du péché.

 

Romains 6:22 Mais maintenant, étant affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle.

 

Nous avons eu l’occasion de puiser du vin. En tant que serviteurs, nous avons l’occasion d'entrer en relation avec Dieu et Son Fils. Nous ne devons pas rejeter cette chance, mais la saisir et aller nous présenter devant Dieu comme des serviteurs de Christ (Gal. 1:10 ; Col. 4:12 ; Rom. 1: 1) qui lui-même sert Dieu (Phil. 2:5-8).

 

Verset 9 : Quand l'ordonnateur du repas eut goûté l'eau changée en vin, – ne sachant d'où venait ce vin, tandis que les serviteurs, qui avaient puisé l'eau, le savaient bien, – il appela l'époux,

 

Dieu a planifié le mariage et alloué l’épouse. Il utilise ce symbolisme pour transmettre le salut de l'humanité. La coupe tirée des vases d'eau, symbolisant l’humanité, semble représenter Christ en tant que le premier des premiers fruits et peut également incorporer ceux qui constituent le corps, les élus. Ceux-ci sont tirés de ce monde, suite au sacrifice de Christ, et sont versés en une libation au Dieu Très-Haut.

 

Nous pouvons en tirer une leçon. L'esprit de Dieu ne doit pas être laissé dans le vase. Il devait être porté devant Dieu, pour être goûté pour ainsi dire. Nous devons nous offrir à Dieu, comme des sacrifices vivants. Des talents nous sont donnés par l'Esprit, lesquels ne doivent pas être gaspillés (Matt. 25:14-30).

 

Dieu connaît la fin dès le commencement (Ésaïe 46:10 ; Apocalypse 1:8). Nous pouvons en déduire que le Père ne fait pas acception de personnes. Tous ceux qui Le craignent et vivent selon Sa Parole sont acceptables à Ses yeux.

 

Les serviteurs savaient d’où provenait le vin. Si nous sommes ces serviteurs qui savent, alors nous devons tous arriver à comprendre que nous faisons partie du corps de Jésus-Christ, et que nous sommes sauvés par l'intervention de Jésus-Christ et le don de l'Esprit Saint. On nous donne de comprendre qu'il y a des miracles impliqués, et que l'Esprit du Seigneur est ce corps. Autrement dit, l'Esprit du Seigneur, l'Esprit de vérité, scelle Christ et nous scelle tous, et fait de nous une partie de ce corps. Nous devenons une partie de Dieu, comme Christ est une partie de Dieu. Nous vivons en Christ, et Christ et Dieu le Père vivent l’un dans l'autre. Nous sommes tous liés les uns aux autres (se référer au document La Signification du Pain et du Vin (No. 100)).

 

Verset 10 : et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, puis le moins bon après qu’on s’est enivré ; toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent.

 

Dieu le Père fait la distinction entre Lui-même et la façon dont les humains pensent et opèrent. Notre Père céleste pense, opère et considère à une échelle bien plus grande que ce que la plupart d'entre nous pourraient jamais imaginer. L’intelligence de Dieu est infinie (Ps. 147:5). Notre Père céleste est parfait dans Sa connaissance (Job 37:16).

 

Le fait de fournir le meilleur vin plus tard dans le festin de noces se reflète dans l'Écriture. Dieu a prédit la gloire du temple dans les derniers jours.

 

Aggée 2:9 La gloire de cette dernière maison sera plus grande que celle de la première, dit l’Éternel des armées ; et c’est dans ce lieu que je donnerai la paix, dit l’Éternel des armées. 

 

 La noce dans l'évangile de Jean met en parallèle l'alliance que Dieu a établie avec Abraham et la façon dont elle se poursuit avec l'Église de Dieu. Nous devons maintenant purifier nos cœurs dans l'obéissance à Dieu. Dieu a transformé nos cœurs de pierre en cœurs dans lesquels Il a écrit Ses lois.

 

Nous sommes désormais des membres du corps de Christ. Si nous lisons ce que Christ dit dans Jean 15:1-11, nous voyons que ces versets sont liés au récit des noces en Galilée et à l'Église qui participe à l'alliance de Dieu.

 

Jean 15:1-11 Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. 2 Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche ; et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruit. 3 Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée. 4 Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. 5 Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. 6 Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche ; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent. 7 Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. 8 Si vous portez beaucoup de fruit, c’est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples. 9 Comme le Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés. Demeurez dans mon amour. 10 Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j’ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour. 11 Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite.

 

Les activités de Jésus-Christ dans l'incarnation ne suppriment pas l'alliance que Dieu a conclue avec Israël. Christ a renouvelé cette alliance et a mis à la disposition des humains un nouveau système d'interaction nouveau et plus élevé par l’intermédiaire des activités de l’Esprit Saint. En adhérant à l'alliance de Dieu, nous nous préparons, en tant qu'épouses, pour les noces de l'Agneau (Apocalypse 19:7).

 

 

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