Christian Churches of God
[050]
La Signification des Noces de Cana en Galilée
(Édition 1.0
20030411-20030411)
Dans
le synopsis de Jean, nous avons la seule mention du signe de
l'eau changée en vin lors d’un mariage à Cana en Galilée. Nous verrons que
ce n’est pas une, mais deux alliances qui sont décrites dans ce récit. La
seconde est l'alliance conclue par Abraham et sa postérité pour suivre et
obéir à l’Unique Véritable Dieu.
Christian Churches of
God
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ã 2003 Peter Donis, Éd. Wade Cox)
(Tr. 2010,
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La Signification
des Noces de Cana en Galilée [050]
Le récit
des noces (dans Jean) a un caractère symbolique pour l’appel de la nation
physique d'Israël, le sacrifice du Messie, la sélection des personnes qui
constitueront le corps de l'Église.
Le récit
des noces est en corrélation avec la rédemption de l'humanité. Il montre que
Christ est déterminant, le pivot du plan de salut. Les noces représentent
l'alliance de Dieu en cours. Nous voyons comment elle se poursuit et est
donnée à l'Église, les serviteurs du Dieu Très-Haut. Le vin qui manque dans
le récit fait allusion aux sacrifices d'animaux prenant fin, et le vin
nouveau représente la nouvelle alliance à laquelle participe l'Église.
L'histoire commence dans Jean 2:1.
Jean 2:1-10 Trois jours après, il y eut des noces à Cana en Galilée. La
mère de Jésus était là, 2 et Jésus fut aussi invité aux noces
avec ses disciples. 3 Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui
dit : Ils n’ont plus de vin. 4 Jésus lui répondit : Femme, qu'y
a-t-il entre moi et toi ? Mon heure n'est pas encore venue. 5 Sa
mère dit aux serviteurs : Faites ce qu’il vous dira. 6 Or, il y
avait là six vases de pierre, destinés aux purifications des Juifs, et
contenant chacun deux ou trois mesures. 7 Jésus leur dit :
Remplissez d’eau ces vases. Et ils les remplirent jusqu’au bord. 8
Puisez maintenant, leur dit-il, et portez-en à l'ordonnateur du repas. Et
ils en portèrent. 9 Quand l'ordonnateur du repas eut goûté l'eau
changée en vin, – ne sachant d'où venait ce vin, tandis que les serviteurs,
qui avaient puisé l'eau, le savaient bien, – il appela l'époux, 10
et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, puis le moins bon après
qu’on s’est enivré ; toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent. (LSG)
Nous
allons examiner chaque verset indépendamment, sous forme de commentaire, en
commençant par le premier verset de Jean chapitre 2.
Jean 2:1 Et le troisième jour, il y eut des noces à Cana de Galilée,
Il existe
de nombreux passages de la Bible qui se rapportent à des événements
survenant le troisième jour. Le plus remarquable est la résurrection de
Christ à la vie le troisième jour. Nous sommes en mesure d’extraire un thème
de délivrance, de salut ou de vie, associé au troisième jour.
Le
rassemblement pour ces noces a eu lieu le troisième jour. Dans les temps
anciens, les mariages duraient souvent plusieurs jours et nous voyons ici un
symbolisme souvent utilisé dans le cycle de sept ans, où beaucoup de choses
sont introduites au cours de la troisième année du cycle sacré. Il existe
des connotations similaires avec l'ancien Israël, qui était rassemblé et est
arrivé au désert du Sinaï, au cours du troisième mois après avoir quitté
l'Égypte pour conclure une alliance avec Dieu (Exode 19:1). Les événements
dans Exode chapitre 19 sont comparables aux noces auxquelles Christ et ses
disciples ont assisté. Les membres de la congrégation devaient laver leurs
vêtements, ce qui est lié à l’habit de noces et à la robe blanche de la
victoire qu’on reçoit pour avoir surmonté ce monde (Apoc. 6:11; 3:5), vêtus
dans l'humilité (1Pierre 5:5).
Les
membres de la congrégation ont été invités à être prêts pour le troisième
jour (Exode 19:11,15). Car c'est en ce jour que Dieu, par
l’intermédiaire de son Ange, qui était Christ, est venu aux yeux de tout le
peuple (Exode 19: 11) pour conclure une alliance.
Exode 19:10-11 Et l'Éternel dit à Moïse : Va vers le
peuple ; sanctifie-les aujourd'hui et demain, qu'ils lavent leurs vêtements.
11 Qu’ils soient prêts pour le
troisième jour ; car le
troisième jour l’Éternel descendra, aux yeux de tout le peuple, sur la
montagne de Sinaï.
De même,
Christ, accompagné de ses disciples, est venu aux noces, où devait avoir
lieu une alliance entre une fiancée (équivalente à l'Église) et le marié
(comparable à Christ). Christ devait se révéler à travers son premier signe
aux serviteurs, représentant ceux qui sont appelés.
Nous
pouvons également supposer que le troisième jour mentionné a des
liens symboliques avec le récit de Josué 9:1-27. Dans ce récit, les
habitants de Gabaon, connus sous le nom de Hittites, comprirent que le
Seigneur Dieu était avec Josué. Ils savaient qu’à moins qu’ils ne se livrent
entre les mains de Josué, ils ne vivraient pas. Leurs provisions de
“vieilles outres déchirées et raccommodées”
illustrent leur état spirituel alors qu’ils
approchaient du corps d'Israël sous Josué.
Le
troisième jour, Josué atteignit leurs villes. Nous voyons un thème se
développer. Josué, fils de Nun (ce qui signifie : Le salut vient par le
biais de l’endurance/persévérance) peut être considéré comme un parallèle au
Christ (voir le document
Josué, le Messie, le Fils de Dieu (No. 134)). Ceux qui étaient des Gentils (païens) ont eu la
possibilité d’être greffés dans le corps d'Israël. Josué leur demanda :
“Qui êtes-vous et d’où venez-vous ?”
Les Hittites ont agi de manière trompeuse. Ils
s'approchèrent de Josué et, bien qu'ils soient voisins, dirent :
“Nous sommes tes serviteurs, venus d'un pays
très éloigné”. Cela reflétait
leur état spirituel.
Ces
événements sont liés au fait que Jésus ayant reçu deux autres disciples,
Philippe et Nathanaël (Jean 1:43, 47), le troisième jour après son baptême
par Jean le Baptiste. Jésus a vu Nathanaël qui s’approche de lui. Christ a
dit : "Voici un vrai Israélite, dans lequel il n'y a pas de ruse",
contrairement aux Hittites qui s’étaient approchés de Josué avec ruse.
Christ savait qui était Nathanaël comme il s'approchait de lui, et d’où il
venait. Ceci est noté par le fait que le Messie a vu Nathanaël assis sous le
figuier (Jean 1:48). Il portait des fruits de l'esprit. (Se reporter au
document
La Malédiction du Figuier
(No. 090)). Nathanaël s’est approché le Messie sans aucune
tromperie, son intention était de chercher la vérité en toute honnêteté.
Telle devrait être notre intention également. On ne peut pas tromper Dieu.
La ville
de Galilée est utilisée et désignée de telle manière qu’elle peut se
rapporter à nous, en tant qu’individus et en tant qu’un corps d’église. La
Galilée peut en venir à signifier plus que juste un endroit en Israël.
Superposée, elle peut nous décrire en tant qu’individus et en tant qu’une
église. On peut interpréter la Galilée pour signifier que :
Christ
est venu comme une lumière brillante, à la Galilée des Gentils, ceux qui
vivaient jadis dans les ténèbres (Ésaïe 9:1). Christ est venu guérir toute
maladie et toute infirmité parmi nous (Matthieu 4:23). Nous avons accueilli
Christ dans nos cœurs (Jean 4:45) et il se sert de nous pour atteindre les
autres (Jean 4:3,4). Nous avons reçu l'esprit pour enseigner toutes les
nations (Actes 2:7). Ceux qui nous entendent sauront que nous sommes à Lui,
en Christ, car nous parlons avec un dialecte particulier (Matt. 26:73 ; Marc
14:70), qui se distingue des autres. Ce monde nous distingue indéniablement,
car nous gardons les commandements et le témoignage de Jésus-Christ (Matt.
26:69). Christ est vu en nous, après sa résurrection (Matt. 26:32).
Maintenant que Christ vit en nous, nous, l'Église, le suivons et le servons,
afin de monter avec lui dans la Jérusalem spirituelle (Marc 15:41), notre
mère à tous (Gal. 4:26).
Ces
concepts se reflètent dans les disciples de Christ. Tous les disciples du
Messie étaient Galiléens, sauf un - Judas Iscariote (Matt. 4:18 ; Jean.
1:43-44 ; Actes 1:11 ; 2:7). Reportez-vous à
Youngblood, R.
F. (1995). Nelson’s new illustrated Bible dictionary. Éd. Rév.
de : Nelson’s illustrated Bible dictionary ; Comprend un index.
Nashville : T. Nelson.
“et la mère de Jésus était là”
Marie
(dont la traduction est incorrecte, il s’agit en fait de Mariam) est très
vraisemblablement liée par le sang à la fête de la mariée. Il n'était donc
pas nécessaire de l'inviter. Son rôle principal était d'aider à
l'organisation du mariage, en accomplissant des tâches et des devoirs pour
les mariés. Elle aurait également donné des instructions aux serviteurs sur
ce qu'ils devaient faire.
L'évangile de Jean ne se réfère jamais à la mère de Jésus’
en tant que Marie. Il s’agit d'établir une
distinction, comme nous le verrons plus tard. Comme nous le savons, une
femme représente une église ou une nation (Apoc. 12:4-6). Dans ce récit,
nous pouvons interpréter la mère de Jésus comme représentant la nation
physique de l'ancien Israël et le sacerdoce lévitique par la semence
d'Abraham.
Le fait
qu’elle soit notée comme étant déjà là, illustre le fait qu'elle
représentait le sacerdoce lévitique qui participait à l'Alliance de Dieu.
Nous devons également tenir compte du fait que la mère de Christ était en
partie lévite. Le fait de fournir de l’assistance peut symboliser, dans ce
cas-ci, le système sacrificiel auquel le sacerdoce participait au cours du
premier élément de l'alliance.
Verset
2 : et Jésus fut
aussi invité aux noces avec ses disciples.
Pour
faire partie du festin/repas de noces, il faut être invité. C'est Dieu qui
fait le choix. Christ ne donne pas l'invitation pour ainsi dire. Dieu
choisit/attire les personnes, et les donne à Christ (Jean 6:39).
Christ
est venu pour symboliser l'époux de l'Église (Matt. 9:15 ; Marc 2:20). Ses
cinq disciples qui l’accompagnaient peuvent représenter les cinq églises de
l'Apocalypse, qui constituent l’épouse qui a réussi et entre dans le royaume
(seuls des individus provenant des églises de Laodicée et de Sardes y
parviennent). Dans cet aspect, examinez le document
David et Goliath (No.
126).
Lorsque
nous la considérons comme une alliance en cours, nous voyons que
l'invitation de Christ revêt un double objectif. Son invitation a été
envoyée des milliers d'années d'avance par le biais d’Abraham (Genèse 12:3,
22:18). Regardez également le document
L'Alliance de Dieu (No.
152).
Genèse 26:4-5 Je multiplierai ta postérité comme les étoiles du ciel ; je
donnerai à ta postérité toutes ces contrées ; et toutes les nations de la
terre seront bénies en ta postérité, 5 parce qu’Abraham a obéi à
ma voix, et qu’il a observé mes ordres, mes commandements, mes statuts et
mes lois.
Accepter
l'invitation exige quelque chose de notre part. Abraham a accepté
l’invitation d’entrer dans une alliance avec Dieu, en adhérant à tous les
commandements, statuts et lois de Dieu. Il considérait les lois de Dieu
comme un trésor à désirer. Nous devons faire de même, si nous voulons
accepter l'invitation. Nous devons continuer à obéir à la Parole de Dieu et
à Ses commandements, si nous voulons conserver Son Esprit Saint, et entrer
au festin des noces. La parabole des cinq vierges sages et des cinq vierges
folles montre que celles qui avaient encore de l’huile dans leurs lampes
allumées ont pu entrer au festin des noces. Extérieurement, elles se
ressemblaient toutes. Mais ce sont celles qui chérissaient précieusement la
parole de Dieu et qui avaient l'Esprit Saint, qui ont pu entrer lorsque
l'époux est revenu.
Proverbes 21:20 [Il y a] de précieux trésors et de l’huile dans la
demeure du sage ; Mais l’insensé les engloutit.
Toutes
les personnes, de toutes les nations ont été assurées du salut par Christ.
Galates 3:8 Aussi l’Écriture, prévoyant que Dieu justifierait les païens
par la foi, a d’avance annoncé cette bonne nouvelle à Abraham : Toutes les
nations seront bénies en toi !
Dieu le
Père nous a choisis avant la fondation du monde et nous a placés dans le
corps de Christ.
Éphésiens 1:4 En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour
que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui,
Il
convient de noter que, après le baptême, il est dit au chrétien converti
d’être saint et irrépréhensible devant lui dans l’amour. Dieu est
saint (Lévitique 19:2). Sa loi émane de Sa nature même, comme nous le voyons
; Sa loi est sainte (Rom. 7:12). Ses lois émanent de l’amour, car Dieu est
amour (1Jean 4:16). Ainsi, nous devons arriver à la même conclusion
qu’Abraham, et Salomon, dans ce domaine, qui est de craindre Dieu et de
garder Ses commandements (Ecclésiaste 12:13).
On nous a
donné une grande invitation (Ésaïe 55:1-13), sans aucun coût (Apoc. 22:17),
pour devenir fils de Dieu (voir le document
L'Esprit d’Adoption (No.
034)). Philippe, par exemple, a reçu une invitation à
‘suivre’ Christ (Jean 1:43). C’est une invitation à prendre
la croix (Marc 10:21). C'est un appel à devenir un sacrifice vivant (Rom.
12:1). Beaucoup ont décliné l'offre (Luc 14:15-24). Mais il n'est pas trop
tard (Joël 2:12-13) ; car ceux qui acceptent l'invitation seront bénis (Mat.
25:34).
Verset 3 : Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit : Ils n’ont plus
de vin. (LSG)
Cela
montre que tous les sacrifices d'animaux effectués par le sacerdoce
prendraient fin et pointaient vers Christ. On peut supposer que
‘le vin qui a manqué’ au cours de la cérémonie de mariage
illustrait le processus de rachat/rédemption, qui était recherché par les
sacrifices d'animaux utilisés par le sacerdoce lévitique. Le déroulement du
mariage est parallèle au déroulement de la rédemption de l'humanité. Le
système sacrificiel devait prendre fin pour que le nouveau système puisse
prendre sa place. Le sang des taureaux et des veaux a été accompli en
Christ, qui a été désigné pour mourir une fois pour toutes (Hébreux 7:27,
9:24-28, 10:10, 12, 14 ; 1Pierre 3:18). Dieu a ouvert la voie du salut par
Christ. C'est pourquoi la mère de Jésus va vers lui. Nous devons envisager
le concept selon lequel Mariam symbolisait la nation sous le sacerdoce
physique. La façon dont Mariam manifeste sa préoccupation pour le vin attire
l'attention sur le fait que le sacerdoce savait qu’un sacrifice de sang
était nécessaire.
N'oublions pas que les invités du mariage buvaient du vin. Le mot yayin
(SHD 3196) vient d'une racine inutilisée yayan
–
fermenter ou
entrer en effervescence.
C’est donc du vin en tant que vin fermenté et, par conséquent, peut
également signifier l'ivresse. Certains prétendent que le vin ne doit pas
être consommé et que la référence au vin dans la Bible désigne le jus de
raisin non fermenté. Cette opinion est erronée dans sa compréhension de
l'Écriture. (Se référer au document
Le Vin dans la Bible (No.
188)).
Dans les
Saintes Écritures, le vin est généralement associé à la joie et à
l’allégresse. Lorsque Mariam a dit :
“Ils n'ont plus de vin”, elle peut également faire allusion au fait
qu'ils n'étaient plus en mesure d’expérimenter la joie du don de l'Esprit
Saint (1Thess. 1:6). Même les disciples de Christ avaient du mal à
comprendre ce que le Messie essayait de leur enseigner. Ils n'ont vraiment
commencé à comprendre la parole de Dieu que lorsque l’Esprit Saint a été
déversé sur eux à la Pentecôte.
Mariam
avait foi en son fils. Il y aurait eu un certain nombre de personnes
présentes qui auraient douté que Christ a été conçu par l'Esprit Saint. Elle
a peut-être voulu être justifiée devant toutes les personnes présentes. Les
pharisiens, dans un exemple postérieur, lorsque défendant leur propre
justice, ont déclaré à Jésus avec suffisance :
“Nous ne sommes pas nés de la fornication,” (Jean 8:41), laissant entendre que Christ
l’était. Mariam a peut-être pensé que c'était une occasion de dissiper les
rumeurs qui ont pu circuler.
Verset 4: Jésus lui répondit : Femme, qu'y a-t-il entre moi et toi ? Mon
heure n'est pas encore venue.
Christ
adresse sa réponse à sa mère. Christ utilise le mot
‘femme’ pour faire allusion à l'Israël physique au sens
figuré et s’adresser au sacerdoce physique.
Galates 4:4 mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son
Fils, né d’une femme, né sous la loi,
On
pourrait en déduire que Christ dit au sacerdoce qu'ils ne reconnaissent pas
ce qu'il est sur le point d’introduire dans l'alliance existante, et que le
système sacrificiel qu'ils effectuent serait accompli en lui. Christ met en
évidence la distinction entre la structure religieuse physique de l'époque
et ce qu'il accomplit, une renaissance d'un corps spirituel (Jean 3:5).
Oui, le
moment du sacrifice de Christ était toute proche. Mais l'ensemble du
processus qui se déroule doit être conforme à la volonté de Dieu. Nous ne
pouvons pas changer qui, quand ou comment nous devons adorer Celui qui est
l’Unique Véritable Dieu.
Le
Christianisme moderne a mal compris ce qu’exige la deuxième partie de la
même alliance et c’est pour cette raison qu’il trébuche (Héb. 10:1-31). (Se
référer au document
L'Arche de l'Alliance
(No. 196)). Le but de Christ a été mal compris par de
nombreuses organisations religieuses. Pour une meilleure compréhension de
cet aspect, reportez-vous au document :
Le But de la Création et
du Sacrifice du Christ (No. 160)
et
Le
Rôle du Messie (No. 226).
Verset 5 : Sa mère dit aux serviteurs : Faites ce qu’il vous
dira.
Ces
paroles de la mère de Jésus se rapportent aux paroles prononcées par Moïse à
l’Israël physique concernant le Messie.
Deutéronome 18:15 L’Éternel, ton Dieu, te suscitera du milieu de toi,
d’entre tes frères, un prophète comme moi : vous l’écouterez ! (LSG)
Sa mère,
qui
représentait l'ancien Israël, avait compris que les commandements devaient
être suivis et observés (Deut. 26:17-19). La loi sacrificielle faisait
partie intégrante de toute la loi (Exode 20 à 34). La loi sacrificielle
pointait vers le Messie et était accomplie en lui. La loi n'a pas été
supprimée par cet acte. La séquence du système de culte d’adoration n'a pas
été modifiée. Le symbolisme a simplement pris une autre signification (voir
le document
L'Alliance de Dieu (No.
152)). Christ dit :
Matthieu 5:17-19 Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les
prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. 18
Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront
point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de
lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé. 19 Celui donc qui
supprimera l'un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux
hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des
cieux ; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer,
celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux. (LSG)
Il nous
est commandé de persévérer dans les lois parfaites de la liberté (Jacques
1:25).
Ce sont
les dernières paroles enregistrées de la mère de Jésus-Christ. Nous voyons
que seuls les serviteurs sont invités à obéir à Christ. Elle n'a pas
dirigé les serviteurs vers un autre. Car c'est par Christ que nous devons
être sauvés (Actes 15:11). Nous voyons que Christ prend le relais de sa
mère, à partir de ce point. Cela fait également allusion au fait que les
responsabilités et les oracles ont été retirés du sacerdoce physique de
l'ancien Israël et sont donnés à l'Église, les serviteurs de Dieu. Ils sont
maintenant sous la garde de l'Église (voir le document
Les Oracles
de Dieu (No.184)).
On peut
supposer que ce thème est repris lorsque Christ confie sa mère, aux soins du
“disciple qu'il aimait”.
Il faut
savoir que le terme le disciple qu'il aimait prend une plus grande
signification. Il aimait ceux qui lui avaient été donnés par Son Dieu. Il a
donné sa vie pour ses amis (Jean 15:13). Le disciple qu'il aimait
peut être utilisé au sens figuré pour décrire l'Église.
Jean 19:26-27 Jésus, voyant sa mère, et auprès d’elle le disciple qu’il
aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. 27 Puis il dit au
disciple : Voilà ta mère. Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui.
Lorsque
nous considérons ce texte à la lumière de qui ces deux personnes peuvent
représenter, nous voyons que Christ indiquait au sacerdoce lévitique que
l'Église qu'il avait établie était son fils. C'est à ce fils que revenait
l'héritage. Christ dit aussi à l'Église qu'elle doit reconnaître et honorer
l’alliance que l’ancien Israël observait. Nous verrons que ceci a des
connotations au Cinquième Commandement : Honore ta mère et ton Père,
(Exode 20:12). À partir de la mort de Christ, l'Église était responsable des
ordonnances de l’alliance, des commandements et des lois de Dieu.
En un
jour, comme les Écritures l'ont prédit, un seul sacrifice supprimera le
système sacrificiel lévitique (Mal. 2:3), et un nouvel ordre de prêtres,
selon l'ordre de Melchisédek, sera établi. C'est pour cette raison que,
lorsqu’on lui dit que sa mère et ses frères étaient à l'extérieur souhaitant
lui parler à l'occasion de son intervention auprès des pharisiens, il montra
ses disciples et dit :
“Voici ma mère et mes frères.” Il dit que sa mère et ses frères et sœurs
étaient ceux qui faisaient la volonté de Son Père qui est dans le ciel
(Matt. 12:46-50).
Ceux qui
prétendent être les disciples de Christ aujourd'hui et qui méprisent les
commandements et les lois de Dieu sont en violation avec le cinquième
commandement, honore ta mère et ton
père. En n'acceptant pas les commandements et les lois de Dieu dans
leurs cœurs, ils disent littéralement qu'ils ne prendraient pas la mère de
Christ dans leur maison. Ils auraient refusé d'honorer le commandement de
Christ de prendre soin d'elle, parce qu'ils estiment que les lois de
l'Ancien Testament ne sont pas nécessaires et ne doivent pas être observées.
Par conséquent, ils transgressent la loi, en n’aimant pas et en n’honorant
pas la mère de Christ comme la leur.
Rappelez-vous, Mariam avait d'autres fils à elle, avec lesquels elle est
peut-être allée vivre. Mais lorsque nous nous référons à chaque personne
symbolisant les deux parties de l'alliance de Dieu, nous voyons qu'elles
devaient être réunies et vivre ensemble. La première alliance n'a pas été
abolie. Elle devait être assortie à la deuxième alliance.
La mère
de Christ n'a pas demandé l'aide de tout le monde au mariage. Elle ne
demande pas à tout le monde de mettre la main à la pâte et de donner un coup
de main. Seuls ceux qui étaient là pour servir ont été choisis pour cette
tâche. Ceux qui obéissent à Dieu et à Son Fils Jésus-Christ sont décrits
dans l'Écriture en tant que serviteurs (2Chron. 24:9 ; Tite 1:1 ; Jude 1 ;
Jacques 1:1; 2Pierre 1:1). Car tel est notre but, servir et non être servi.
1Corinthiens 4:1 Ainsi, qu’on nous regarde comme des serviteurs de
Christ, et des dispensateurs des mystères de Dieu. (LSG)
Il se
sert des faibles et des vils de ce monde, pour confondre les puissants
(1Corinthiens 1:27).
Nous,
l'Église, continuons à adorer et à obéir à Celui qui est l’Unique Véritable
Dieu, Eloah, en observant Ses Sabbats, Ses Nouvelles Lunes et Ses Jours
Saints (voir le document
Les Jours Saints de Dieu (No. 097)). Nous n'avons pas reçu le pouvoir de supprimer ou
de révoquer les lois de Dieu et de remplacer Eloah, le Dieu Tout-Puissant,
par une divinité triune/trinitaire (voir le document
Le Dieu que Nous Adorons
(No. 002) et
Le Premier Grand
Commandement (No. 252)).
Verset 6: Or, il y avait là six vases de pierre, destinés aux
purifications des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures.
La
tradition juive exigeait plusieurs types de lavages cérémoniels. Les Juifs
stricts se lavaient les mains avant le repas, entre les plats, et après le
repas. Cette
‘purification’ s'étendait non seulement au lavage des mains,
mais aussi au lavage des tasses et des récipients (Marc 7:3, 4).
Les
vases/pots à eau sont des instruments permettant de stocker l'eau. Les gens
sont dépeints comme des vases dans la Bible (Ésaïe 66:20). Ces six vases de
pierre peuvent représenter l'homme, car six désigne le nombre de l'homme. Le
fait d’être fait de pierre pourrait faire allusion au fait qu’en adhérant
aux traditions créées par l’homme, nos cœurs se sont endurcis, pareillement
à la pierre.
Christ
développe ce concept quand il réfute les pharisiens. Christ a enseigné que
nous devions d'abord
nettoyer
“ce qui est dans la coupe” afin que l'extérieur soit également pur
(Matt. 23:26). La coupe est utilisée parce que c’est un instrument qui peut
contenir de l'eau, et est donc symbolique d'un vase.
Le
prophète Ézéchiel a parlé de la transformation de ces récipients au cœur de
pierre, en vases remplis de l'Esprit Saint de Dieu, avec un désir sincère de
se conformer à la parole de Dieu.
Ézéchiel 36:25-27 Je répandrai sur vous une eau pure, et vous serez
purifiés ; je vous purifierai de toutes vos souillures et de toutes vos
idoles. 26 Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en
vous un esprit nouveau ; j’ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je
vous donnerai un cœur de chair. 27 Je mettrai mon esprit en vous,
et je ferai en sorte que vous suiviez mes ordonnances, et que vous observiez
et pratiquiez mes lois. (LSG)
Ézéchiel
parle de l'aspersion pure par l'Esprit Saint. Il nous sera donné un cœur
nouveau, afin que nous obéissions aux lois de Dieu. Les lois de Dieu, qui
étaient écrites sur des tables de pierre, seront écrites dans les tables de
chair, du cœur (2Cor. 3:3).
Nous
devons nettoyer nos mains de la méchanceté, et purifier nos cœurs.
Jacques 4:8 Approchez-vous de Dieu, et il s'approchera de vous. Nettoyez
vos mains, pécheurs ; purifiez vos cœurs, hommes irrésolus. (LSG)
Ces vases
de purification sont encore utilisés de nos jours. Nous devons être capables
de voir que nous sommes des vases du Dieu Très-Haut. Si nous adhérons aux
fêtes religieuses païennes, instituées par l'homme, telles que Noël et
Easter/Pâques, nous devenons alors comme les Pharisiens. Notre seule
préoccupation est de nous laver extérieurement, en apparence seulement, et
d’être vus par tous comme des adhérents de ces rituels,
‘abandonnant le commandement de Dieu, et retenant les
traditions des hommes’ (Marc 7:8).
Nous
devrions nous soucier davantage et être plus préoccupés de purifier nos
cœurs en obéissant aux lois de Dieu en toute vérité.
1Pierre 1:22 Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité
pour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les uns les
autres, de tout votre cœur (LSG)
Nous
devrions nous demander :
“Sommes-nous encore en train de laver l'extérieur,
sans nous conformer aux commandements de Dieu ? Observons-nous encore des
fêtes et des jours en raison des traditions qui ont été instituées par
l'homme, soi-disant sous la bannière de Dieu ou de la religion ?
Obéissons-nous à Dieu dans la vérité ? Avons-nous un amour sincère pour les
frères ? Notre cœur est-il pur ?”
Ce monde
est conçu pour nous éloigner de Dieu. Nous devrions réfléchir à notre
repentir des fêtes païennes et envisager de nous faire baptiser
pour être lavés
de nos péchés (Actes 22:16). Ceux qui sont baptisés doivent continuer à
purifier leur cœur en obéissant aux lois de Dieu. En nous rapprochant de
Dieu, Il se rapprochera de nous (Jacques 4:8).
Verset 7 : Jésus leur dit : Remplissez d’eau ces vases. Et ils les
remplirent jusqu’au bord.
Or,
Christ ne s’adressait qu’aux serviteurs, puisqu’ils représentent l'Église.
Il nous ordonne de remplir les vases d’eau. Nous pouvons supposer que Christ
nous demande de remplir d’eau les gens des nations, ce qui peut signifier la
parole de Dieu. Ainsi, les vases d’eau, qui étaient remplis pour le lavage
des mains et des coupes, sont remplis d'eau pour symboliser le lavage des
nations par la parole (Éph. 5:26).
Hébreux 10:22 approchons-nous avec un cœur sincère, dans la
plénitude de la foi, les cœurs purifiés d'une mauvaise conscience, et le
corps lavé d'une eau pure.
Il est de
notre devoir de prêcher l'Évangile à toutes les nations, ce qui est illustré
par le remplissage des vases à ras bord. Aucune nation ni aucun peuple ne
devait être laissé de côté, qui ne bénéficierait pas du sacrifice de Christ,
à l'exception de celui des Nephilim (voir le document
Les Nephilim
(No. 154)).
Nous
avons tous un travail à faire, et nous devons l’accomplir, l'exécuter
fidèlement. Nous avons un Dieu fidèle, qui est toujours là. Nous sommes
guidés pas à pas. Le miracle ne serait pas arrivé si les serviteurs
n'avaient pas obéi, ou fait ce qu'on leur avait demandé de faire. Ils n'ont
peut-être pas cru au résultat, ou ont laissé le doute s'insinuer dans leur
cœur. Nous sommes un miracle en cours, pour ainsi dire. Nous sommes remplis
de l'Esprit de Dieu. Le moment où nous cessons d’adorer Celui qui est
l’Unique Véritable Dieu, n’ayant pas foi en son fils, est le moment où notre
miracle cesse de se produire.
Verset 8 : Puisez maintenant, leur dit-il, et portez-en à l'ordonnateur
du repas. Et ils en portèrent.
Christ
avait changé l'eau en vin. Nous savons que Christ est la vigne et que nous,
qui sommes à lui, sommes les sarments (Jean 15:1-11). Il y a certains
concepts dans ces versets qui se rapportent au festin de noce. Christ
transforme l'eau dans les vases en vin. Nous voyons dans les versets
ci-dessus que Christ est la vraie vigne. Tout sarment en lui portera du
fruit. Dans Jean 15:3, nous lisons que nous sommes purifiés par la parole.
On nous dit de demeurer en Christ. Nous qui sommes les sarments,
“ne pouvons de nous-mêmes porter du fruit, s'ils ne
demeurent attachés au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne
demeurez en moi” (verset 4). De la même manière, les serviteurs
n’étaient pas en mesure de produire du vin sans demeurer en Christ.
Alors que
les noces touchaient à leur fin, illustrant la fin de cet âge, seule une
petite partie a été attirée vers le maître des cérémonies. Le Seigneur Dieu
“est notre maître” (Jérémie 3:14). Les serviteurs représentent
ceux qui observent/gardent le témoignage et la foi de Jésus-Christ. On a dit
aux serviteurs qu'ils pouvaient "maintenant" puiser dans les vases d’eau.
Cela signifiait que la vie de Christ serait donnée, et son sang versé, pour
l'élimination du péché.
Romains 6:22 Mais maintenant, étant affranchis du péché et devenus
esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté et pour fin la vie
éternelle.
Nous
avons eu l’occasion de puiser du vin. En tant que serviteurs, nous avons
l’occasion d'entrer en relation avec Dieu et Son Fils. Nous ne devons pas
rejeter cette chance, mais la saisir et aller nous présenter devant Dieu
comme des serviteurs de Christ (Gal. 1:10 ; Col. 4:12 ; Rom. 1: 1) qui
lui-même sert Dieu (Phil. 2:5-8).
Verset 9 : Quand l'ordonnateur du repas eut goûté l'eau changée en vin, –
ne sachant d'où venait ce vin, tandis que les serviteurs, qui avaient puisé
l'eau, le savaient bien, – il appela l'époux,
Dieu a
planifié le mariage et alloué l’épouse. Il utilise ce symbolisme pour
transmettre le salut de l'humanité. La coupe tirée des vases d'eau,
symbolisant l’humanité, semble représenter Christ en tant que le premier des
premiers fruits et peut également incorporer ceux qui constituent le corps,
les élus. Ceux-ci sont tirés de ce monde, suite au sacrifice de Christ, et
sont versés en une libation au Dieu Très-Haut.
Nous
pouvons en tirer une leçon. L'esprit de Dieu ne doit pas être laissé dans le
vase. Il devait être porté devant Dieu, pour être goûté pour ainsi dire.
Nous devons nous offrir à Dieu, comme des sacrifices vivants. Des talents
nous sont donnés par l'Esprit, lesquels ne doivent pas être gaspillés (Matt.
25:14-30).
Dieu
connaît la fin dès le commencement (Ésaïe 46:10 ; Apocalypse 1:8). Nous
pouvons en déduire que le Père ne fait pas acception de personnes. Tous ceux
qui Le craignent et vivent selon Sa Parole sont acceptables à Ses yeux.
Les
serviteurs savaient d’où provenait
le vin. Si nous sommes ces serviteurs qui
savent, alors nous devons tous arriver à comprendre que nous faisons partie
du corps de Jésus-Christ, et que nous sommes sauvés par l'intervention de
Jésus-Christ et le don de l'Esprit Saint. On nous donne de comprendre qu'il
y a des miracles impliqués, et que l'Esprit du Seigneur est ce corps.
Autrement dit, l'Esprit du Seigneur, l'Esprit de vérité, scelle Christ et
nous scelle tous, et fait de nous une partie de ce corps. Nous devenons une
partie de Dieu, comme Christ est une partie de Dieu. Nous vivons en Christ,
et Christ et Dieu le Père vivent l’un dans l'autre. Nous sommes tous liés
les uns aux autres (se référer au document
La
Signification du Pain et du Vin (No. 100)).
Verset 10 : et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, puis le
moins bon après qu’on s’est enivré ; toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à
présent.
Dieu le
Père fait la distinction entre Lui-même et la façon dont les humains pensent
et opèrent. Notre Père céleste pense, opère et considère à une échelle bien
plus grande que ce que la plupart d'entre nous pourraient jamais imaginer.
L’intelligence de Dieu est infinie (Ps. 147:5). Notre Père céleste est
parfait dans Sa connaissance (Job 37:16).
Le fait
de fournir le meilleur vin plus tard dans le festin de noces se reflète dans
l'Écriture. Dieu a prédit la gloire du temple dans les derniers jours.
Aggée 2:9 La gloire de cette dernière maison sera plus grande que celle
de la première, dit l’Éternel des armées ; et c’est dans ce lieu que je
donnerai la paix, dit l’Éternel des armées.
La
noce dans l'évangile de Jean met en parallèle l'alliance que Dieu a établie
avec Abraham et la façon dont elle se poursuit avec l'Église de Dieu. Nous
devons maintenant purifier nos cœurs dans l'obéissance à Dieu. Dieu a
transformé nos cœurs de pierre en cœurs dans lesquels Il a écrit Ses lois.
Nous
sommes désormais des membres du corps de Christ. Si nous lisons ce que
Christ dit dans Jean 15:1-11, nous voyons que ces versets sont liés au récit
des noces en Galilée et à l'Église qui participe à l'alliance de Dieu.
Jean 15:1-11 Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. 2
Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche ;
et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore
plus de fruit. 3 Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je
vous ai annoncée. 4 Demeurez en moi, et je demeurerai en vous.
Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s'il ne demeure
attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en
moi. 5 Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure
en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne
pouvez rien faire. 6 Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est
jeté dehors, comme le sarment, et il sèche ; puis on ramasse les sarments,
on les jette au feu, et ils brûlent. 7 Si vous demeurez en moi,
et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela
vous sera accordé. 8 Si vous portez beaucoup de fruit, c’est
ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples. 9
Comme le Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés. Demeurez dans mon amour.
10 Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon
amour, de même que j’ai gardé les commandements de mon Père, et que je
demeure dans son amour. 11 Je vous ai dit ces choses, afin que ma
joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite.
Les
activités de Jésus-Christ dans l'incarnation ne suppriment pas l'alliance
que Dieu a conclue avec Israël. Christ a renouvelé cette alliance et a mis à
la disposition des humains un nouveau système d'interaction nouveau et plus
élevé par l’intermédiaire des activités de l’Esprit Saint. En adhérant à
l'alliance de Dieu, nous nous préparons, en tant qu'épouses, pour les noces
de l'Agneau (Apocalypse 19:7).
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