Christian Churches of God

[054]

 

 

 

Le Nom de Dieu dans l’Islam  

 

(Édition 2.5 20020126-20110503-20170708)

 

Depuis le 11 septembre 2001, il y a eu une quantité extraordinaire de désinformation et de dénigrement puéril se produisant en raison de l'approche de l'histoire et du débat aux États-Unis d'Amérique, en particulier au sein de ses systèmes religieux. La dérivation du nom de Dieu en est un exemple.

 

    

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 Le Nom de Dieu dans l'Islam [054]

 

 

L'ignorance : Le commencement de la haine 

Souvent, on est tout simplement stupéfait par l'effroyable ignorance des systèmes religieux de ce monde. Ces derniers temps, on a assisté à une quantité extraordinaire de dénigrement du système Islamique, basé sur ou en raison des attaques terroristes en provenance des systèmes afghans sous le régime des talibans et le réseau de Ben Laden et les contre-réactions des Alliés. De nombreuses publications circulent, qui sont si manifestement fausses, mais présentées de manière si affirmée, qu'un érudit de la Religion Comparative rirait de ces affirmations. Toutefois, un certain nombre de personnes, qui sont moins bien informées, se font avoir par ces fanatiques religieux.

 

Un de ces contes de fées des bigots concerne le nom de Dieu ou Allah dans l'Islam.

 

Nous allons maintenant examiner certaines des affirmations concernant ces questions. Peut-être pourrions-nous obtenir un peu de bon sens et de raisonnement basés sur des faits. 

 

L'Origine du nom Allah 

Une affirmation concernant le nom d'Allah fait le tour comme suit.

 

"Si c'était une histoire authentique, le manuel expliquerait que le dieu de Mouhammad était une création de l’homme. L’Arabie était une nation païenne qui adorait plus de 300 dieux. L’un d'entre eux était le dieu lune appelé al-ilah. Selon la légende, le dieu lune s’est accouplé avec le dieu soleil et eurent deux filles, toutes deux étaient adorées comme des déesses. Lorsque Mouhammad a affirmé avoir eu sa ‘vision’ et sa ‘révélation de Gabriel’, il choisit al-ilah comme dieu autour duquel il construirait son armée. Mouhammad a raccourci le nom, al-ilah, en Allah, et déclara que lui seul devait être adoré. Il interdit le culte des filles. À ce jour, on trouve un croissant de lune à l'avant de chaque mosquée, reconnaissant que Allah était, et est le dieu lune. Tout cela est manquant (absent) dans les comptes rendus historiques de Houghton-Mifflin."

 

À première vue, cet argument peut paraître plausible aux personnes mal informées et, en effet, certains le font circuler comme un véritable point de vue.

 

Notez que l'auteur attaque les comptes rendus historiques de Houghton-Mifflin parce qu'ils ne contiennent pas ce qui est présenté comme une vérité vérifiable. Cela cherche à faire valoir une certaine insuffisance des compilateurs à identifier cette précieuse information. Il n'est pas surprenant que les comptes rendus ne contiennent pas de telles références, car les affirmations sont complètement fausses, comme nous le verrons.

 

Les Noms du Dieu Lune et du Consort Soleil 

Le Nom du Dieu Lune était autrefois Sin chez les Israélites. Les Arabes ont donné à cette divinité masculine le nom Qamar et le consort était nommé Shams. Les détails peuvent être vus dans l’étude Le Veau d'Or (No. 222).

 

Le Dieu Soleil était une femme consort. Les noms que nous trouvons chez les Celtes sont issus de ces noms. Par exemple James est une dérivation du type Shamus et provient de ce système. Il en va de même pour les dieux Milcom et Chemosh des descendants païens de Lot. Le dieu Milcom est apparenté au nom de Malcolm. 

 

Le nom d'Al ilat qui circule comme nous le voyons ci-dessus est une corruption de l'une des trois divinités féminines. Le nom d'Al ilat est la forme la plus ancienne de la déesse du soleil mentionnée dans Hérodote i. 131 ; iii. 8. Ce nom est devenu Al lat ou Allat et signifie simplement la déesse. Elle était adorée parmi les Arabes de la péninsule du Sinaï et en particulier par les Nabatéens et Palmyréniens. Hérodote affirme dans le second passage que ‘alilat et ‘orotalt sont les seules divinités d'Arabie. Nöldeke (ERE 1. p 661) attire l'attention sur le nom en tant que la forme la plus ancienne d’Allat et fait une comparaison avec le nom Al'ilãh, qui était la forme la plus ancienne d'Allãh. Dans les deux passages, Hérodote l'identifie à Ούρανίη et donc à une grande déesse céleste. 

 

La preuve définitive que al ilat en tant que déesse n'est pas associée à Allah est la déclaration faite par Mouhammad lui-même dans le Coran à la Sourate liii:19, où il identifie al ilat comme l'une des trois divinités célestes, Al Lat, Al Uzza et Manat comme la troisième. Il dénonce leur adhésion et place Allah en tant qu’unique vrai Dieu. Dans cette Sourate, il poursuit en dénonçant l'adoration de Sirius également dans ces contextes lorsqu’il proclame Allah en tant que Seigneur de Sirius (Sourate liii:50) en condamnation de la croyance que Sirius lui-même avait un pouvoir divin.  

 

Al Lat est également mentionnée dans l'inscription à Safã comme ‘LT et peut-être HLT. Elle est comprise comme la Mère des Dieux. Le nom est apparemment prononcé comme Hallat. Elle était vénérée parmi les Arabes plus tard.  

 

Le dieu Soleil, tenu en honneur spécial par les Nabatéens et identifié par Strabon (784), était également compris comme Al Lat (ERE, ibid.).  

 

Le culte était à Ta’if, à l'est de La Mecque et la tribu des Thaqif parlait d'elle comme de leur maîtresse.  

 

Le plus important culte des périodes postérieures était également le culte d'Al Uzza, qui était le culte de Vénus. Le nom signifie simplement “le Puissant.”  

 

Manat était peut-être associée à la divinité de Meni (Ésaïe 65:11). Manat était vénérée par la tribu des Hudhail près de la Mecque et surtout parmi les habitants de Yathrib (Médine). L'incidence de son nom est la preuve que le culte était présent sur une grande partie de l'Arabie.   

 

Pour cette raison, le Prophète Qasim (appelé Mouhammad) devait s’attaquer au culte de ces divinités. Dans l'explication du problème, il a localisé le culte des divinités à l'époque de Noé, et les a donc associées avec le système de Babel tel que vu dans la Genèse. Les divinités ainsi localisées étaient :  

Yaghuth (aide) (Sourate lxxi. 23)  

(Robertson Smith identifie cette divinité avec Ye'ush l'ancêtre des Édomites, mentionnés dans Genèse 36 et ailleurs dans l'Ancien Testament). Ce n'est que plus tard que nous apprenons que l’idole de ce dieu est en conflit entre les tribus du Yémen.

Ya'uq et 

Suwa (prob. le conservateur) le culte était confiné au Yémen (Sourate lxxi. 20).

 

Hubal et Dhu Shara 

Il y a deux divinités qui sont également pertinentes pour cet argument : Hubal et Dhu Shara.  

 

Dhu Shara ou plus exactement Dhu 'sh-Shara, qui signifie “se rapportant ou appartenant à ash-Shara” a un lien évident avec le terme Asherah de la Bible. Il s’agit d’une divinité qui était adorée par les Nabatéens dans leur capitale, Petra. Elle était représentée par un bloc de pierre noire non taillée à quatre cornes ou coins, d’une hauteur de quatre pieds et d’une largeur de deux pieds. Le sang des victimes sacrificielles était versé sur elle et devant elle. Sous ce bloc se trouvait un piédestal en or et tout le sanctuaire en entier était couvert d’or et des offrandes votives (ERE vol. 1. p. 663). Les archives grecques indiquent que cette divinité s’appelait Dusares. Selon Epiphaneus, le festival de Dusares était célébré à Petra le 25 décembre, qui était le solstice d'hiver. L'Encyclopédie ERE reconnaît qu’elle est liée au culte du soleil (ibid.) (voir le document d'étude Les Origines de Noël et des Pâques (No. 235)).  

 

Au centre de la maison du culte As sherah (de là Les Bosquets), il était identifié à Dionysos. Le lien du culte avec la végétation luxuriante est aussi celle de l'adoration du soleil dans les cycles. Ce dieu est devenu représenté par une idole de la tribu de Daus, non loin de La Mecque. 

 

La pierre noire de Dusares ou Dionysos, le dieu des Nabatéens à Pétra, fut apporté à la Ka'aba et y est devenue le centre du culte que même Mouhammad ne parviendrait pas à retirer. Elle fut par la suite adoptée par l’Islam Hadithique et le culte d'un dieu païen est devenu le centre du pèlerinage de la Mecque.  

 

Le deuxième Dieu à venir du Nord était celui de Hubal. 'Amr b. Luhai aurait apporté son idole à la Mecque depuis Moab (Ma'ab) et l'aurait placée dans la Ka'aba. Il était à l'origine une forme humaine. Il avait avec lui des flèches divinatoires pour la divination.  

 

La tribu Kalb du Désert de Syrie utilisait le nom de Hubal pour désigner une personne ou un clan et ils ont également employé Isaf et Na'ila, qui étaient deux autres divinités propres à la Mecque.

 

'Amr b. Luhai est considéré comme le représentant des Huza'a qui étaient la tribu qui occupait la Mecque avant les Qurayshites (ERE, ibid., p. 664).  

 

On peut donc en déduire que les Huza'a ont introduit les cultes païens à la Mecque, bien que Nöldeke considère qu’il est improbable que 'Amr b. Luhai soit crédité pour ce geste, mais n’en précise pas la raison, ce qui nous amène à supposer que cela l'a précédé.  

 

Le mot El était employé par les Arabes précédents comme un nom unique pour la divinité, tout simplement Dieu de la même manière qu’il est utilisé dans la Bible. Le mot est devenu iyal en tant que forme plurielle de majesté.  

 

De la même manière, le mot pour Seigneur, Baal, en tant que Le Seigneur est devenu un nom de la divinité et apparaît communément dans le système sémitique. Le verbe ba'ila (être déconcerté) signifie en effet saisir pour le Dieu Ba'al (probablement aussi notre bail).  

 

Dans les inscriptions de Saifa, le mot Hallah, qui signifie Le Dieu, entre très tôt dans la composition des divers noms personnels des Nabatéens et de nombreux et divers Arabes du Nord. On trouve des formes telles que Zaid Allahi ou accroissement de Dieu, etc., dès les premiers temps et le mot était en usage même parmi les Arabes préislamiques et païens. Allah est devenu un terme d’usage courant parmi les diverses expressions idiomatiques en usage chez les Arabes païens. Le Coran lui-même est la preuve que les Arabes préislamiques et païens eux-mêmes considéraient Allah comme l'Être Suprême. Ils se tournent vers Allah lorsqu’ls sont en détresse (Sourates x. 23 ; xxix. 65 ; xxxi. 31). Des serments solennels sont assermentés en son nom (Sourate. vi. 109 ; xvi. 40 ; xxxv. 40). Il est reconnu par l'humanité en tant que le Créateur et le Dispensateur de la pluie (xxxi. 61 et suivants). Leur crime, c'est qu'ils adorent d'autres dieux à part Lui, à savoir les trois déesses Al Lat, Al Uzza et Manat qui seraient Ses filles (xvi. 59 et suiv.).

 

Wellhausan cite un grand nombre de passages dans lesquels les Arabes préislamiques mentionnent Allah comme une grande déité. Ils sont si nombreux que même si nous en rayons certains comme étant suspects, ils sont trop nombreux pour établir hors de tout doute que le terme Allah est un terme pré-Mouhammadien.  

 

Ce terme est le nom commun pour Dieu pour tous les Arabes, qu’ils soient païens et non. Pourtant, malgré les preuves, Wellhausen continue ensuite à essayer d’établir un lien qui dit que le nom Allah est dérivé du culte de l'Hubal Moabite. Cela semble être un parti pris (préjugé) religieux sans fondement dans la réalité historique que l'on peut facilement constater. En fait, les preuves sont tout le contraire.  

C'est à partir de Wellhausen que provient le faux argument (ERE, ibid.).  

 

La confusion dans les noms vient du danger du peu de connaissance de certains basée sur une erreur par Wellhausen.  

 

Parce qu’à plusieurs reprises, nous trouvons le nom d'une divinité suivie du titre Alaha, ou le dieu, Wellhausen a fait valoir que les Arabes d'un âge postérieur peuvent avoir appliqué l'épithète Allah en tant que le Dieu à un certain nombre de divinités différentes et que, de cette manière, d'un simple appendice au nom d'un grand dieu, il se peut qu’il soit devenu progressivement le nom du Dieu Suprême.  

 

Cet argument est un raisonnement épouvantable qui ignore le texte de la Bible et les anciennes formes linguistiques concernant les noms de Dieu en hébreu, en chaldéen, en araméen et en arabe.

 

L'Origine du nom Allah 

Lorsque la Ka'abah a été nettoyée à la Mecque, il y avait environ 167 idoles là. Le panthéon païen chez les Arabes était vaste, bien que limité pour l'essentiel aux trois divinités, et à Sirius. Une grande partie de ce culte païen est entrée dans l'Islam, comme nous le verrons, mais cela n’impliquait pas le Nom de Dieu.

 

Il semble y avoir deux comptes : l’un de Hubal et des 360 idoles représentant les jours de l'année, et l'autre le nombre de 167 concernant les idoles dans la Ka'aba elle-même. Les divers rapports indiquent qu'il peut s'agir des deux nombres et des 360 entourant la Ka'aba et des 167 à l'intérieur de celui-ci.

 

Mouhammad venait d'une famille qui était en grande partie Chrétienne Unitarienne et c’est ainsi qu'il a été exposé à la structure de la Bible.  

 

Il a entrepris de détruire les trois aspects du culte de l’unique vrai Dieu. Tout d'abord, il a entrepris d’éliminer le culte païen des tribus arabes. Ensuite, il a été confronté à la tâche d'exposer et de détruire le système trinitaire, qui s'était imposé à l'Est depuis Constantinople comme un outil du système romain. Il avait aussi pour tâche de libérer les Arabes de l'aristocratie juive et des royautés juives qui contrôlaient le Moyen-Orient à l'époque. Une grande partie de cette influence s'est étendue à la Khazarie et a vu la conversion des Khazars Ashkénazes au Judaïsme au siècle suivant, en 740 EC (Ère Courante).

 

Mouhammad a commencé à enseigner en 610 EC et, en 632, l'Islam était établi après l'Hégire ou la fuite de la Mecque à Médine.   

 

Il est vrai que les mosquées de l'Islam sont  associées à des croissants, mais il en va de même pour de nombreuses Églises Trinitaires du Christianisme. Toutefois, les noms n'ont rien à voir avec le nom d'Allah. Une grande partie de la structure des mosquées est également associée aux seins de la déesse dans sa forme de toit et est directement païenne, mais cela n'a rien à voir avec le Prophète et avec le véritable Islam.  

 

Comme nous le voyons, Al'ilãh était la forme plus ancienne d'Allãh. Ce n'est pas associé du tout au Dieu Lune et ce n’est pas non plus associé à la déesse céleste Al ilat ou Al Lat.

 

Les langues hébraïque et arabe sont ainsi liées. L'hébreu est à l'origine de la forme araméenne occidentale, qui était parlée après la captivité babylonienne à la place de l'hébreu. La langue sémitique chaldéenne est devenue l’araméen oriental et duquel l’arabe moderne provient.  

 

Les noms pour Dieu en hébreu étaient :

Eloah (forme singulière) ; et

Elohim (forme plurielle).

 

El était une forme courte et pouvait signifier puissant lorsque cela était appliqué à une personne.

 

Les noms pour Dieu en chaldéen était :

Elahh (forme singulière) (= Héb. Eloah)

Elahhin (forme plurielle) (= Héb. Elohim) 

 

El avait la même signification. L'hébreu et le chaldéen apparaissent tous deux dans les textes de la Bible en utilisant ces formes. Le livre d'Esdras montre que le nom Eloah est le titre du Dieu du Temple à Jérusalem. Ce nom est singulier et n'admet aucune pluralité du tout. Il fait référence seulement à l’unique Vrai Dieu. 

 

Dans l'araméen oriental, le singulier Elahh est devenu Allah’ en arabe. Elahh était appelé Al Elahh ou Le Dieu au singulier tel qu'il figure dans le texte de la Bible et dans le chaldéen. Il est ensuite devenu Al'ilãh en arabe de l'araméen oriental, le son des deux hh étant exprimé comme un aspirant avec la dernière lettre h d'Allah. Ainsi, la forme arabe ancienne était Al'ilãh modifiant le son du double h. L'Islam sous Mouhammad a conservé le nom Allah car ce nom était singulier et n'admettait aucune pluralité du tout. 

 

Il ne fait aucun doute que le nom Eloah de la Bible et Allah de l'arabe nous viennent de la langue sémitique via l'Ancien hébreu et l’Ancien chaldéen respectivement et qu’ils signifient la même chose.

 

Le nom Yahovah est un titre appliqué à Eloah comme la forme à la troisième personne du verbe signifiant Il Cause que ce Soit. Ce point de vue est confirmé par la note de bas de page du texte de l’Exode 3:14 dans la Bible Annotated Oxford RSV. Le nom exprimé dans le texte dans Exode 3:14 signifie Je suis ce que je deviendrai (‘eyeh ‘asher ‘eyeh cf. Bullinger, note de bas de page à la Companion Bible également). Il désigne un acte de création en expansion de Lui-même par l’Unique Vrai Dieu, conformément à Sa volonté et à Son plan. Dans ce sens, tous les hommes deviendront des fils de Dieu. 

 

Il s’agit donc d’un nom appliqué au porte-parole de l’Unique Vrai Dieu qui est appelé Yahovih (SHD 3069) ou Yahovah des Armées. Yahovah (SHD 3068) est utilisé pour désigner des divinités subalternes et parfois de multiples divinités à la fois. En d'autres termes, ils agissent tous pour l’Unique Vrai Dieu Eloah en tant qu’elohim. Ainsi, tous les hommes deviendront des dieux spirituels ou elohim en tant que fils de Dieu (voir le document d'étude Les Élus en tant qu'Elohim (No. 001)).   

 

Le nom Yahovah est appliqué à au moins quatre êtres, dont trois sont des anges ou messagers pour le Dieu du Ciel en même temps, comme nous le voyons dans l'exemple avec Abraham et Lot, et la destruction de Sodome et Gomorrhe. Tous ces aspects ont été examinés dans les documents d’étude : L'Ange de YHVH (No. 024) ; Les Noms de Dieu (No. 116) ; La Préexistence de Jésus Christ (No. 243) et Abraham et Sodome (No. 091).  

 

C’est de cette ignorance des origines des noms dans la langue et d’un désir de calomnier et de diffamer de la part des bigots bien-pensants (pharisaïques) du Christianisme que nous voyons surgir l’erreur et la calomnie. L'ignorance de l'Islam basée sur les traditions d'hommes en plus ne fait que croître l'hostilité.  

 

Pourquoi les gens attaquent-ils le nom d'Allah ? Quelle est la signification de ce terme ?

 

Le vrai problème vient de la fausse théologie qui est entrée dans le Christianisme et qui trouve son expression aujourd'hui dans les Églises de Dieu.  

 

Le système trinitaire s’est développé à partir d'une structure binitaire qui s’est trouvée adoptée à Nicée en 325 EC. La Trinité a été développée par les Cappadociens, Grégoire de Nysse, Grégoire de Nazianze et Basile. La théologie a été adoptée en 381 EC et a paralysé le Christianisme sur le plan théologique. Augustin d'Hippone a alors coulé dans le béton la théologie erronée dans ses écrits. 

 

Les Églises de Dieu ont encore moins d’excuse pour cette erreur. Elles ont développé, sous Herbert Armstrong au XXe siècle, un dithéisme qui a commencé une fausse théologie autour de deux Dieux coéternels. Ces enseignants erronés sont confrontés à la terminologie de la Bible selon laquelle Eloah est le nom de Dieu au singulier et qui ne peut être employé que pour l’Unique Vrai Dieu qui a envoyé Jésus Christ (Jean 17:3). Ils doivent alors attaquer l'utilisation d'Eloah en tant qu’Unique Vrai Dieu. Ils le font en couplant les termes Eloah et Allah, ce qui est un lien correct, mais affirment que cela a trait à l'adoration d'un Dieu lunaire dans l'Islam en raison des intrusions païennes dans les mosquées dans le cadre d’un système mystique. Il est vrai que l'Islam, comme le Christianisme avant lui, est désespérément paganisé mais cela n'a rien à voir avec l'utilisation d'Allah dans le Coran ou Qour’an.  

 

Certaines églises comme l'Église Church of God (Seventh Day) (Église de Dieu (Septième Jour), lorsqu'elle a été pénétrée par les Trinitaires aux États-Unis, ont opté pour le Binitarisme comme solution de facilité et il ne fait aucun doute qu’elle finira par se transformer en Trinitarisme. L’Église Seventh Day Baptists (les Baptistes du Septième Jour) est Unitarienne comme ils l'ont toujours été dans leur Conférence Internationale mais sont devenus Trinitaires lors de la Conférence Américaine à partir du milieu des années 70. Sur le plan théologique, ils sont très faibles. Les Églises de Dieu et les Baptistes du Septième Jour étaient à l'origine Unitariennes dans toutes les dénominations, y compris les Adventistes du Septième Jour. Armstrong a été accrédité en tant que ministre de l'Église de Dieu (Septième Jour) lorsqu’elle était Unitarienne. Les Adventistes du Septième Jour sont devenus Trinitaires à la fin des années 1970.  

 

Ces mêmes personnes sont maintenant confrontées au fait qu'elles ont inventé une fausse doctrine et qu’elles imprègnent d’erreurs les Églises de Dieu.   

 

C'est pour cette raison qu’au cours des premiers siècles qui ont suivi la fausse théologie Trinitaire du Christianisme, l'Islam a insisté sur le fait de se référer à l’Unique Vrai Dieu en tant qu’Allah’, plutôt que le pluriel ellahhin, car ce nom n'admet aucune pluralité que ce soit.  

 

Plutôt que d'admettre qu'ils sont dans l'erreur, les enseignants Binitaires, Dithéistes et Trinitaires des diverses Églises de Dieu inventent des arguments basés sur le mensonge et calomnient ceux qui ne sont pas d’accord. Cette pratique est contraire à la Bible et maintenant aux Lois des États-Unis ainsi qu’à celles d'autres nations.  

 

Les diverses erreurs de théologie seront examinées dans l’ouvrage QFP sur l'Islam (No. 055).   

 

L'idée que Allah ne soit pas le Dieu de la Bible, dont le nom est effectivement Yahweh comme on le prétend, est une idée qui a émergé de la théologie des Noms Sacrés aux États-Unis et qui est fausse. Cette idée échoue à comprendre les noms de Dieu dans la Bible et la place qu’y occupe la distinction Eloah-Elohim.   

 

Dans une diatribe, on trouve des commentaires tels que :

Aux "gens des Écritures" ou "livre", on dit aux Musulmans de dire, "Nous avons foi en ce qui nous a été révélé et en ce qui a été révélé jusqu’à vous. Notre Dieu et votre Dieu sont un, et à lui nous sommes résignés," Coran 29:46.

Les Musulmans croient-ils à la fois au Coran (Qouran) et à la Bible ? Nous verrons bien.  

 

Cet argument est maintenant une bonne approche. Il montre la nécessité d'examiner le Coran et de voir quelles sont les différences entre les deux religions.  

 

Le Coran exige en effet qu’un vrai Musulman suive et obéisse à la fois au Coran et à la Bible. Cette position a une grande force et pourrait s'avérer être le point sur lequel les religions se réconcilient. Voici un exemple de la fiction qui imprègne actuellement les Églises de Dieu :  

 

Quelle est la nature du dieu - Allah - des Musulmans ? Est-il le même que le Yahweh de l'Écriture ?  

Telle que le rapporte l’édition de janvier/février 2000 de Battle Cry, une comparaison entre Allah et Yahweh, basée sur leur représentation dans le Coran et la Bible, respectivement, est une étude des opposés. 

Inconnaissable : Allah est si transcendant, si exalté, qu’aucun homme ne peut jamais connaître personnellement Allah. Yahweh, en revanche, a envoyé Son Fils Jésus Christ dans le monde pour que nous puissions connaître Dieu personnellement, Jean 17:3 (R. Nickels, Islam and You, Étude No. 185).

La Bible est claire sur le fait que personne n'a jamais vu Dieu. Il a choisi de Se révéler à travers Ses serviteurs les prophètes et Il a envoyé Jésus-Christ. L’auteur semble ignorer totalement le terme Eloah tel qu'il s'applique dans la Bible. Aussi, il semble ignorer que le terme Yahovah ou Yahweh, comme il le prétend, est utilisé pour désigner les Anges dans l'Ancien Testament, dont l’un, le Rocher spirituel qui était avec Israël dans le Désert (1Corinthiens 10:4), était Jésus-Christ.

 

Esdras montre, dans la grande restauration, que La Maison de Dieu à Jérusalem est la Maison d'Eloah (Esdras 4:24) et non la maison de “Yahweh.” Esdras identifie Eloah en tant que l’Eloah d'Israël (Esdras 5:1). Les prophètes étaient les prophètes d'Eloah (Esdras 5:2). Il est Eloah des Juifs (Esdras 5:5). Il est le grand Eloah pour lequel la Maison a été construite (Esdras 5:8). Il est l'Eloah des Cieux et de la Terre (Esdras 5:11). C'est cet Eloah que les pères avaient provoqué avec colère et Celui qui les a envoyés en captivité (Esdras 5:12). Cyrus a décrété que la maison d'Eloah soit construite, et les ustensiles d'or et d'argent étaient les ustensiles d'Eloah, qui ont été envoyés pour y être déposés (Esdras 5:13-17, 6:5).  

 

La Maison d'Eloah a été protégée et ordonnée d'être construite par les dirigeants de l'empire, car Eloah avait choisi Cyrus pour commencer ce processus. Darius II l’a achevée et Artaxerxès II a ordonné sa restauration. Esdras et Néhémie ont restauré le système du Temple et Esdras est mort en 323 AEC (Avant notre Ère). Il n'y avait aucun doute dans l'esprit de personne que c’était le Temple d’Eloah, le Dieu du Ciel et de la Terre. Pas une seule fois le nom de Yahweh n’est mentionné à cet égard. En effet, le nom de Yahweh est une mauvaise prononciation du nom, dans tout les cas.   

 

De ce qui précède, nous avons vu que les noms Eloah et Allah’ sont dérivés des deux variantes de la même structure linguistique. Eloah et Elahh sont la même divinité, d'où provient le nom Allah’. Compte tenu de cette vérité majeure, nous pourrions alors trouver un terrain d'entente et construire (établir) une certaine compréhension mutuelle.  

 

Allah’ est la forme arabe de l’Unique Vrai Dieu Eloah qui s’étend Lui-même pour devenir elohim à travers les gens qu'Il a appelés dans Son système.  

 

Le Coran affirme que les Chrétiens sont les plus proches d'eux. Ils n’acceptent pas et n’accepteront jamais les traditions qui ont déterminé une structure Trinitaire et Binitaire. Ils ne croient certainement pas en un Dieu capricieux et ce genre de dialogue ne sert à rien d'autre que de se livrer à la bigoterie et à encourager l'hostilité.

 

 


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