Christian Churches of God
	
	[095]
	
	
	
	
	
	
	
	
	Le Millenium et le 
	Ravissement/Enlèvement 
	
	
	
	(Édition 2.0 19950311-20000107)
	
	
	
	Ce document examine la position millénariste primitive de l'Église en 
	la confrontant aux théories modernes de l'enlèvement/ravissement. 
	Les doctrines primitives sont élaborées à partir des premiers auteurs. Les 
	origines de la doctrine du ravissement/enlèvement sont analysées. La 
	production des doctrines modernes ainsi que les activités des prêtres 
	jésuites Ribera et Bellarmine font l’objet d’une discussion. Les 
	agissements de Samuel Maitland dans la formulation de cette fausse doctrine 
	sont également examinées.
	
	
	
		Christian Churches of 
		God
		
		
		
		
		
		 (Copyright
		ã 1995, 2000 Wade Cox)
		(Tr. 2003, 2025, 
		rév. 2025)
		
		
		
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	Le 
	Millenium et le Ravissement/Enlèvement 
	[095]
	
	
	Les doctrines originelles 
	de l'Église primitive étaient 
	millénaristes. L'Église anticipait et attendait avec impatience le retour de 
	Christ et la résurrection des saints à son avènement. Les saints devaient 
	alors gouverner la Terre pendant mille ans, après quoi la Deuxième 
	Résurrection (ou Résurrection Générale) se produirait, et le jugement 
	s’ensuivrait à l’issue de cette période de mille ans. 
	
	 
	De nombreux textes de l'Ancien 
	Testament renvoient à Apocalypse 20, versets 1-15, et entretiennent des 
	liens avec ces versets. À moins que vous ne compreniez 
	la résurrection et le Millenium, vous ne pouvez pas comprendre la portée des 
	événements entourant le retour du Messie. On ne peut, par exemple, 
	comprendre Zacharie 14:16-19 concernant l'établissement de la Fête des 
	Tabernacles et l'obligation d'envoyer des représentants à Jérusalem. Les 
	Adventistes du Septième Jour ne peuvent pas comprendre ces Écritures. Ils ne 
	peuvent comprendre Ésaïe 66:20 et le rétablissement du Sabbat et des 
	Nouvelles Lunes, car ils adhèrent à un Millenium céleste. Les prophéties de 
	l’Ancien Testament relatives au retour du Messie n’ont pour eux aucun sens, 
	car ils ne comprennent pas la situation qui sera instaurée à son avènement.
	 
	La majorité des personnes ont été induits en erreur, et le problème de leur 
	théologie découle du scénario 
	qu’elles envisagent pour la Terre lors 
	de la venue du Messie. Satan a attaqué cette doctrine 
	comme une source fondamentale d’erreur depuis 2000 ans. Cette doctrine 
	caractérise la véritable Église et a été utilisée pour attaquer l’Église et 
	le Christianisme, et pour pervertir la compréhension de la Bible.
	 
	Nous allons maintenant examiner Apocalypse 20:1-15.
	Apocalypse 20:1-15 Puis, je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef 
	de l'abîme et une grande chaîne dans sa main. 2 Il saisit le 
	dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour 
	mille ans. 3 Il le jeta dans l'abîme, ferma et scella l'entrée 
	au-dessus de lui, afin qu'il ne séduisît plus les nations, jusqu'à ce que 
	les mille ans fussent accomplis. Après cela, il faut qu'il soit délié pour 
	un peu de temps. (LSG)
	Nous voyons ici que Satan a séduit (trompé) les nations et continuera à les induire en erreur jusqu’au 
	Millenium et au retour de Jésus Christ. 
	L'une des doctrines qu'il 
	attaque, et par laquelle il trompe les nations, est la structure du 
	gouvernement de Dieu dans les derniers jours. 
	C’est pour cette raison qu’il est jeté et placé dans le puits sans fond, 
	parce qu'il est un trompeur et c’est de lui que la fausse religion émane.
	 
	4 
	Et je vis des trônes ; et à ceux 
	qui s'y assirent fut donné le pouvoir de juger. Et je vis les âmes de ceux 
	qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la 
	parole de Dieu, et de ceux qui n'avaient pas adoré la bête ni son image, et 
	qui n'avaient pas reçu la marque sur leur front et sur leur main. Ils 
	revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille ans. (LSG)
	 
	Ce texte a été la principale source de confusion. 
	Certains 
	des premiers 
	millénaristes de l’Église ont estimé que cette 
	résurrection des morts et le règne n’étaient réservés qu’aux martyrs. 
	C’est-à-dire qu’il fallait avoir été décapités à cause du témoignage de 
	Jésus pour participer à la Première Résurrection. C’était une doctrine de 
	quelques-uns dans l’église au premier siècle. Cependant, on peut 
	l’interpréter 
	d’une 
	manière qui distingue ceux qui sont 
	décapités 
	de ceux 
	qui n'ont pas adoré la bête. Ce sont ceux qui prendront part à 
	la Première Résurrection.
	 
	Cela implique que le pouvoir de la bête doit perdurer 
	pendant 2000 ans, sans quoi les saints ne sont pas éprouvés (testés) sur 
	l’ensemble de la période, et un grand nombre de ceux-ci ne peuvent pas 
	participer à la Première Résurrection, seuls les martyrs le pouvant. Ainsi, 
	le pouvoir de la bête doit être conjoint. Il ne saurait s'agir d'une 
	interprétation uniquement futuriste des Derniers Jours. Le pouvoir de la 
	bête doit avoir été continu, de sorte que la bête doit être associée à la 
	fausse structure religieuse. Ainsi, le pouvoir de la bête doit avoir été continu 
	également, de sorte que la bête doit être celle qui est associée à la fausse 
	structure religieuse. 
	Par 
	conséquent, le pouvoir de la bête 
	de fin-des-temps 
	doit être une extension de la fausse structure 
	religieuse, 
	mais une extension qui détruit cette fausse structure dans les Derniers 
	Jours.
	5 
	Les autres morts ne revinrent 
	point à la vie jusqu'à ce que les mille ans fussent accomplis. C'est la 
	première résurrection. (LSG)
	Il est donc évident qu'il existe 
	deux résurrections et que le reste des 
	morts est ressuscité à la fin 
	du millénaire. Seuls ceux 
	qui ont été martyrisés et ceux qui ont refusé de prendre l'image de la bête 
	participent à la Première Résurrection. Il est donc clair que nous devons 
	être éprouvés (testés) par le martyr, ou par la marque de la bête, pour être 
	dans la Première Résurrection. 
	
	6 Heureux et saints ceux qui ont part à la première 
	résurrection ! La seconde mort n'a point de pouvoir sur eux ; mais ils 
	seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et ils régneront avec lui 
	pendant mille ans. (LSG)
	C'est assez explicite. Ils vont être prêtres de Dieu et de Christ et 
	régneront avec Christ pendant mille ans. Ils vont être des prêtres de 
	quelque chose. 
	On ne 
	peut être prêtre de Dieu, ou pour Dieu, sans avoir une congrégation à 
	laquelle ou pour laquelle on est prêtre.
	 
	7Quand les mille ans seront accomplis, Satan sera 
	relâché de sa prison. 8 Et il sortira pour séduire les nations 
	qui sont aux quatre coins de la terre, Gog et Magog, afin de les rassembler 
	pour la guerre ; leur nombre est comme le sable de la mer. (LSG)
	De toute évidence, il existe là des forces armées physiques. À la fin des 
	mille ans, il doit y avoir des personnes physiques qui prendront les armes 
	et marcheront contre les saints.
	 
	9 Et ils montèrent sur la surface de la terre, et ils 
	investirent le camp des saints et la ville bien-aimée. Mais un feu descendit 
	du ciel, et les dévora. 10 Et le diable, qui les séduisait, fut 
	jeté dans l'étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète. 
	Et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. (LSG)
	La bête et le faux prophète constituent un système administratif et un 
	système de fausse prophétie. Il ne s’agit pas d’individus. Les concepts
	de ces textes sont examinés dans les documents
	
	
	
	La Résurrection des Morts (No. 143) et
	
	
	
	Le Jugement des Démons (No. 
	080). Les êtres humains ne sont pas jetés dans 
	l'étang de feu, à l'exception des corps morts de ceux qui refusent le salut. 
	Il n’y a pas d’êtres spirituels tourmentés dans l’étang de feu.
	11 Puis je vis un grand trône blanc, 
	et celui qui était assis dessus. La terre et le ciel s'enfuirent devant sa 
	face, et il ne fut plus trouvé de place pour eux. 12 Et je vis 
	les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des 
	livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre 
	de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d'après ce qui était 
	écrit dans ces livres. 13 La mer rendit les morts qui étaient en 
	elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux 
	; et chacun fut jugé selon ses œuvres. (LSG)
	 
	Comme nous le voyons du verset 13, il n’y a pas de troisième résurrection. 
	C’est une invention de certaines Églises de Dieu et de leur doctrine de la 
	peur (voir le document 
	
	
	L'Erreur de la Troisième Résurrection (No. 166)).
	14 
	Et la mort et le séjour des morts 
	furent jetés dans l'étang de feu. C'est la seconde mort, l'étang de feu. 
	(LSG)
	 
	Des concepts sont brûlés dans l’étang de feu. C’est tout simplement toute la 
	structure entière de la Terre et ses processus physiques qui sont détruits.
	15 Quiconque ne fut pas trouvé écrit 
	dans le livre de vie fut jeté dans l'étang de feu. (LSG)
	Ce passage a été donné à Jésus Christ par Dieu et consigné par dictée par 
	l’apôtre Jean. Il est soutenu par des textes d’Ésaïe, de Zacharie et par les 
	Évangiles, et pourtant, dans l'ensemble, il a été rejeté.
	 
	Les opinions sur le retour du Messie se sont déformées, et les vues 
	initiales de l’Église 
	en sont venues à être étiquetées de pré-Millénaristes. La doctrine du Millenium, en tant que Millénarisme ou 
	Chiliasme, a toujours été la position de l’Église Sabbatarienne. 
	Elle a 
	fini par être opposée et modifiée, et même le terme lui-même a été détourné 
	par 
	la fausse doctrine et la Théologie Trinitaire.
	 
	La conception selon laquelle les saints régnants 
	n’étaient 
	que ceux qui ont été martyrisés n'était pas celle de l'Église du Nouveau Testament. Paul a déclaré que ceux qui seraient vivants 
	ne précéderaient pas (ou 
	n’empêcheraient pas, selon la version anglaise KJV) les morts en Christ, 
	mais seraient rassemblés avec eux pour être avec le Seigneur de manière 
	permanente (1Thess. 4:15-18). Telle était la conception Millénariste 
	originelle de l'Église.
	 
	Parmi les auteurs Millénaristes, dits Pré-millénaristes, figuraient 
	Apollinaire, Commodien, Hippolyte, Irénée, Justin Martyr, Lactantius, 
	Methodius (qui voyait le Millenium comme un jour de jugement), Montanus, 
	Nepos, pseudo-Barnabas, Tertullien et Victorinus. La théorie de la 70ème 
	semaine reportée, qui relie Daniel 9:25 au Christ, a été introduite pour la 
	première fois par Hippolytus.
	 
	Cette doctrine a été développée vers ce qu’on appelle le Chiliasme, qui est 
	fondamentalement la doctrine dite du pré-millénarisme.
	Millenium est le terme désignant mille ans, et il existe un autre 
	terme, Chiliade, qui signifie également mille ans. Mais 
	il 
	s'agissait de deux termes distincts. Chiliad a plus tard été appliqué 
	aux doctrines d'un millénium de mille ans, présentant des aspects physiques 
	excessifs. Les Gnostiques ont commencé à développer un Chiliasme dépeignant 
	une forme de vie excessivement physique et charnelle pendant les mille ans. 
	Il est tombé en discrédit à cause des écrits Gnostiques.
	 
	Satan a attaqué la doctrine du Millenium en poussant sa vérité à l'excès, en 
	lui attribuant un aspect physique de manière extravagante. Les doctrines 
	millénaristes ont varié sous le Chiliasme, allant des saints martyrisés 
	régnant sur la Terre avec Christ, à l'inclusion, souvent dans les écrits 
	chiliastes ultérieurs, de tous les chrétiens vivants au moment de la venue 
	du Christ, plutôt que seulement les morts en Christ ou les martyrs. Les 
	écrits Chiliastiques postérieurs, notamment ceux de Lactantius et de son 
	époque, sont tombés en discrédit en raison des excès attribués au règne 
	terrestre depuis Jérusalem, certains devenant plutôt charnels, avec des 
	emprunts à des sources non bibliques.
	 
	L'Église Catholique postérieure a considéré et maintenu que le Millenium 
	était un scénario apocalyptique Juif et en niait l'intention littérale 
	d'Apocalypse.
	Quoiqu'il soit difficile de préciser les images utilisées dans l'Apocalypse 
	et les choses exprimées par elles, cependant, il ne fait aucun doute que 
	toute la description entière se réfère au combat spirituel entre Christ et 
	l'Église d'une part, et les puissances malignes de l'enfer et du monde 
	d’autre part. Néanmoins, un grand nombre de Chrétiens de l'ère 
	post-apostolique, en particulier en Asie Mineure, ont cédé à un scénario 
	apocalyptique Juif au point de donner un sens littéral à ces descriptions de 
	l'Apocalypse de Jean ; il en résulta que le Millénarisme 
	s'est répandu et a trouvéde fervents défenseurs non 
	seulement parmi les hérétiques mais aussi parmi les 
	Chrétiens Catholiques. 
	(Catholic Enc., Vol. X, Millennium, p. 
	308)
	 
	Ceci nous montre l’ampleur de la distorsion. Bien entendu, 
	l'Église 
	primitive était millénariste. La raison 
	pour 
	laquelle l'Église romaine ne voulait pas du scénario 
	apocalyptique Juif, est parce que son pouvoir était basé à Rome et que 
	l’Empire romain n'aimait pas (en fin de compte) l'idée d'un gouvernement 
	mondial de mille ans dirigé depuis Jérusalem. La perspective du Christ 
	gouvernant cette planète pendant mille ans depuis Jérusalem constitue le 
	problème inhérent pour ces Chrétiens en Europe. Ils ne veulent pas que 
	Christ soit un Juif et qu’il gouverne le monde à partir de Jérusalem. C'est 
	la raison pour laquelle ces gens nient l'intention littérale de la Bible 
	concernant l'établissement du Millenium.
	 
	Le Gnostique Cerinthus a dépeint le Millenium en des
	couleurs grossières et sensuelles (C.E. ibid.) 
	(Caius in Eusebius, "Hist.
	
	Eccl.", III, 28 ; Dionysius Alex. in 
	Eusebius, ibid., VII, 25). 
	
	 
	L'évêque Papius d’Hiérapolis, un disciple de Jean, était un défenseur du Millénarisme. Il 
	est revendiqué comme catholique par J.P. Kirsch CE. (ibid.) ; cependant, cela est impossible lorsqu’on prend en considération la 
	formation des Athanasiens en tant qu’église. Papius et Irénée ont prétendu 
	avoir appris les doctrines du Millenium de Jean. Irénée note que d’autres
	
	Presbyteri, qui avaient vu et entendu 
	le disciple Jean, ont appris de lui la croyance au Millénarisme comme 
	faisant partie de la doctrine du Seigneur.
	 
	Nous avons donc ici deux témoignages. Irénée dit très clairement que tous 
	les autres évêques et chefs d'église, qui avaient vu et entendu Jean, ont 
	appris de lui la doctrine du Millenium. Nous avons un témoin oculaire, 
	c’est-à-dire, quelqu’un qui a vu Jean et qui a été enseigné par Jean, et de 
	ses disciples. Ils disent que Jean leur a enseigné les doctrines du 
	Millenium comme faisant partie de l’œuvre du Seigneur et que, de plus, 
	c’était la doctrine de 
	l'Église 
	primitive.
	 
	Selon Eusèbe (Hist. Eccl., III, 
	39), Papius a affirmé dans son livre que la résurrection des morts serait 
	suivie d’un royaume terrestre visible et glorieux de Christ et, selon Irénée 
	(Adv. Her V, 32-33), il a enseigné 
	que les saints jouiraient également d’une surabondance de plaisirs 
	terrestres durant le Millenium (voir aussi 
	
	Cath. Enc. op. cit.). 
	Donc, même les saints terrestres sont capables, d’après 
	Irénée, de prendre une forme physique et participer à cette structure.
	 
	L’Épître de St-Barnabas 
	est également considérée comme contenant des idées Millénaristes. L’idée des six jours hebdomadaires et du repos du 
	Sabbat sont considérées comme s'étendant aux six mille ans du Plan de 
	l’œuvre de Dieu, et au repos de mille ans du Millenium. Par conséquent, les 
	sept mille ans sont un concept de la structure Judaïque Chrétienne 
	primitive. 
	
	 
	L'Église primitive comprenait que la semaine était représentative des six mille ans du règne de Satan et de 
	l’œuvre de Dieu, et que le septième jour, le Sabbat hebdomadaire, était 
	représentatif des mille ans du Millenium. Cette doctrine a été une 
	caractéristique de l'Église de Dieu depuis 2000 ans et c'est pourquoi elle a 
	été attaquée. La doctrine 
	est sans cesse attaquée, parce que nous la 
	comprenons. C'est la raison pour laquelle le Sabbat est 
	attaqué, car le Sabbat représente également le Millenium.
	 
	Le martyr Justin de Rome dans son dialogue avec Tryphon (Chaps. 80-81) 
	défend la position biblique du Millenium. Il note que même en ce temps-là, 
	il y avait beaucoup de Chrétiens professants qui n’y croyaient pas.
	 
	Melito, évêque de Sardes au IIe siècle, soutenait les doctrines millénariste 
	et partagé et suivi Irénée dans ses vues.
	 
	Les Montanistes étaient également des partisans fervents du Millenium. 
	Tertullien, le protagoniste du Montanisme, a exposé la doctrine dans son 
	ouvrage (désormais perdu) De Spe 
	Fidelium et dans Adv. Marcionem, 
	IV.
	 
	Le rejet du Millenium vient initialement du 
	Gnosticisme (voir aussi 
	Cath. Enc. 
	op. cit.). Cependant, la raison fondamentale du rejet est un simple 
	antisémitisme. 
	Les Alogi 
	d'Asie Mineure s'y sont également opposés et ont rejeté non seulement la 
	Révélation 
	[l'Apocalypse] (en l'attribuant à Cerinthus) mais aussi l'Évangile de Jean. 
	La lutte contre le Millénarisme est allée de pair avec la lutte contre les 
	Montanistes. Une hérésie est apparue qui épousait le Millénarisme. Satan 
	travaille sans cesse sur cette prémisse. Il établit un groupe avec un 
	mélange d'hérésie et de vérité, de sorte que quiconque attaque l'hérésie 
	attaque la vérité en même temps. Ainsi, la vérité est mélangée avec 
	l'erreur, et la vérité est balayée avec l'erreur. 
	
	 
	Vers la fin du IIe siècle et au début du IIIe siècle, 
	le 
	presbytre romain Caïus attaque le 
	Millénarisme, 
	avec 
	Hyppolyte de Rome qui prend sa défense.
	 
	Le plus puissant adversaire du Millénarisme était Origène d'Alexandrie. 
	Ainsi, les doctrines qui ont émergé à Alexandrie attaquaient non seulement 
	la Divinité mais également l’intention littérale des Écritures. 
	
	À la lumière du Néo-Platonisme sur lequel ses doctrines étaient fondées et 
	de sa méthode spirituelle-allégorique d'explication des Saintes Écritures, 
	il ne pouvait pas être en accord avec les Millénaristes. Il les a combattus 
	expressément et, en raison de la grande influence que ses écrits ont exercé 
	sur la théologie ecclésiastique, particulièrement dans les pays Orientaux, 
	le millénarisme a graduellement disparu des idées des Chrétiens Orientaux (Cath. 
	Enc., ibid., p. 309).
	 
	Nepos, évêque en Égypte, s'est opposé à la 
	position allégorique d'Origène au IIIe siècle, défendant la doctrine 
	Millénaire, établissant la position d’Arsinoe. C'est à travers le 
	néo-platonisme que la doctrine de la Trinité a commencé à être exposée. 
	Origène était un néo-platonicien. Donc, nous 
	avons ces erreurs qui pénètrent dans 
	l'Église, attaquant ces doctrines qui établissent le règne de Christ sur cette 
	planète. C'est là le véritable objet de leur attaque. Dionysius d'Alexandrie a apparemment 
	persuadé les Millénaristes d'abandonner leurs 
	vues 
	pour éviter un schisme (Eusebius, Hist. Eccl. VII, 
	14).
	 
	Les doctrines du Millenium 
	
	persistèrent en Égypte pendant un certain temps, et Methodius, évêque d'Olympus et principal 
	adversaire d'Origène, a défendu le Millénarisme dans son Symposium (IX, 1, 
	5, dans Migne, Patr. Graec, XVIII, 
	178 sqq.). Apollinaris, évêque de Laodicée, a défendu le Millénarisme dans 
	la seconde moitié du IVe siècle. Ainsi, cette bataille 
	s'est donc poursuivie du premier au quatrième siècle. Les écrits sont mentionnés par Basile de 
	Caesarea (Epist. CCLXIII, 4, dans Migne,
	Patr. Graec. XXXII, 980) ; voir 
	aussi Epiphaneus (Her. LXX, 36, dans Migne, loc. cit. XLII, 696) et Jérôme 
	(Dans Ésaïe XVIII, dans Migne, Patr. Lat. XXIV, 627). Jérôme déclare 
	également que le Millénarisme était une doctrine dominante, mais qu'après 
	cela, l'Église a effectivement découragé ce point de vue. C'était une 
	doctrine que l'on trouve en Occident, par exemple chez les 
	Commodien (Instructiones, 41,42,44 Migne, ibid., V, 231 sui.) et chez 
	Lactantius (Institutiones VIII, Migne, ibid. Vi, 739 sui.) qui s’appuyaient 
	également sur les prophéties Sibyllines, 
	utilisaient par les premiers 
	
	Millénaristes de l'Église. Les prophéties Sibyllines sont principalement 
	répertoriée dans les Pseudépigraphes de l'Ancien Testament. Elles sont 
	Messianiques. Qu'elles soient Chrétiennes ou non, cela est une question de 
	conjecture. Elles sont Judaïques Messianiques et elles se réfèrent au règne 
	physique du Messie. La doctrine est aussi trouvée dans l'Église Unitarienne 
	particulièrement.
	 
	En raison des graves erreurs des églises 
	modernes concernant le retour de Christ et la restauration Millénaire, de 
	nombreux théologiens modernes ont tendance à discréditer ou 
	à 
	qualifier de fantastiques les promesses 
	de l'Ancien Testament s'appliquant à la restauration, 
	et plusieurs confondent les termes Israël et Juif. Ils ne comprennent pas 
	que les Juifs ne sont qu’une partie d'Israël, que les dix tribus perdues 
	existent et que ces tribus forment une organisation, et qu'il existe une vue 
	biblique générale du monde entier devenant finalement Israël.
	 
	Ils ont tendance à rationaliser les promesses de 
	Dieu dans l'Ancien Testament, comme une preuve supplémentaire de l'influence des
	
	Étrusques et des Perses sur les doctrines et de là, ils dévalorisent leur 
	nature inspirée. Invariablement, quand les auteurs minimisent les Écritures 
	de l'Ancien Testament, leurs conclusions deviennent fantastiques et non 
	bibliques. Comme nous l’avons vu à maintes reprises, les Écritures sont en 
	fait l'Ancien Testament et les évangiles y sont attachés. Les apôtres 
	n’avaient que les Écritures, c'est-à-dire l'Ancien Testament, pour 
	enseigner. Les écrits de Paul n'avaient pas été rassemblés et ses écrits ne 
	sont pas l’Écriture au sens supérieur à la Bible. Ils ne sont que des 
	addenda à la Bible. 
	Nous 
	devons être très clairs là-dessus.
	 
	Afin d'attaquer le Millenium, ils ont vraiment 
	dû se débarrasser du Livre de l'Apocalypse. Ils ont opté pour cette solution et, pendant 
	un certain temps, ils ont retiré le Livre de l'Apocalypse de la Bible.
	
	Peu de choses sont ambiguës dans l'Apocalypse. Il est très clair et 
	spécifique et condamne les faux systèmes religieux, et il est très explicite 
	sur ce que le Christ va faire du monde.
	 
	L’Omission du Livre de la Révélation (l’Apocalypse) du 
	Canon
	C'est en raison de certaines affirmations 
	excessives du Chiliasme que l'Apocalypse (ou Révélation) en est venue à être 
	omise du Canon Sacré pendant une courte période de temps, bien que la raison 
	réelle soit très probablement que les traditions Mithriaques se 
	superposaient et s’imposaient à l'Église et que l'Apocalypse était un énoncé 
	trop clair et trop précis. À la fin du deuxième siècle, l'Apocalypse était 
	reconnue comme apostolique et digne de foi 
	et faisant autorité dans toute l'Église, sauf dans 
	la version Syriaque. Il est tombé temporairement dans le discrédit, en raison de l'opposition 
	au Millénarisme Chiliastique de Dyonisius d'Alexandrie (mort en l’an 265). 
	Tant Cyril de Jérusalem (mort en 368) que Grégoire de Nazianzus (mort en 
	389) ont exclu l'Apocalypse de leurs catalogues des livres du Nouveau 
	Testament et Chrysostome (mort en 407) ne l'a cité nulle part (cf. le 
	document 
	
	
	Consubstantiel au Père (No. 081)).
	 
	Qui étaient ces personnes ? Grégoire de 
	Nazianzus, Grégoire de Nissa et Basil de Caesarea étaient les trois 
	personnes qui ont formulé la doctrine de la Trinité. Ces personnes ont 
	spécifiquement développé la doctrine de la Trinité et ont développé leur 
	opposition à ces positions afin de se développer (comme Basil le dit 
	lui-même) en tant que Dieu. Ils ont été les fondateurs de l'Église 
	Catholique.
	 
	Le Concile de Laodicée (vers l’an 366) l'a omis 
	de la liste des Canons.
	 
	Le canon 29 de ce concile a déclaré que les 
	Chrétiens ne devaient pas Judaïser et chômer au jour du Sabbat, mais qu'ils 
	doivent travailler ce jour-là, et qu'ils devaient particulièrement honorer 
	le Jour du Seigneur et, en tant que Chrétiens, autant que possible, ne faire 
	aucun travail ce jour-là. Si cependant on les trouve en train de judaïser, 
	qu'ils soient anathèmes, séparés du Christ. 1
	Note 1. 
	Hefele dans A History of the Councils 
	of the Church, Volume 2, page 316, a rendu le Sabbat comme samedi et 
	utilisé le terme "exclu de Christ".
	 
	Le Concile a donc banni l'Apocalypse et interdit 
	le Sabbat. Cela donne à l'étudiant de la Bible une bonne idée de l'intention 
	spirituelle du Concile de Laodicée.
	 
	D'autres Canons du Concile 
	
	prévoyaient la lecture des Écritures, l'offrande du pain de Carême 
	et la 
	commémoration des martyrs le jour du Sabbat aussi bien que le dimanche. Ce 
	Concile, tout en conservant le Sabbat comme un jour saint, en a fait un jour 
	ouvrable et encouragé le dimanche, comme jour de repos.
	 
	Cela a achevé les erreurs du Concile de Nicée de 
	l’an 325 EC (ère courante), qui ont été mises en mouvement par Constantin à 
	partir de l’an 321 EC. La victoire n'était cependant pas totale car 
	Athanasius l'a incluse en 367 EC dans son énumération, et les Conciles 
	d'Hippone (393) et de Carthage (397) l'ont déclarée Canonique. 2
	Note 2. 
	Les détails de l'histoire mouvementée de l'Apocalypse sont inclus dans 
	l’ouvrage A General Survey of the History of Canon of the New Testament 
	de l'Évêque B. F. Westcott, 1875, Ch. 2C.
	 
	Ils avaient remporté les batailles nécessaires 
	et, en l’an 367, l'année suivant le Concile de Laodicée, Athanasius qui 
	était un des pères fondateurs de l'Église Catholique (on les appelle
	Athanasiens car ils sont 
	Trinitaires), a alors remis l'Apocalypse (la Révélation) dans le Canon.
	
	 
	Constantin détruit la Foi
	C’est aussi Constantin qui 
	a 
	accéléré l'abandon du (pré)Millénarisme 
	résultant 
	en la triste disparition de notre Foi originelle. De plus en plus 
	matérialiste, le Chiliasme a suscité une opposition, et la plus importante 
	fut celle d’Origène d'Alexandrie. En spiritualisant et en allégorisant, il a 
	mis l'Église sur la pente descendante. Le concept selon lequel le Royaume 
	éternel de Dieu est l'Église dominante établie sur Terre est apparue sur la 
	scène dans les écrits de Tichonius et a été introduit par Eusebius à la 
	suite de "la conversion" de Constantin au Christianisme. Constantin a été 
	baptisé par Eusebius de Nicomedia sur son lit de mort. Il a été baptisé en 
	tant qu’Unitarien (un soi-disant Arien ou Eusébien) et non en tant que 
	Catholique. Constantin n'a jamais été un Catholique ; il a nié leur foi et, 
	en fait, il a été appelé un Eusébien. Il était Unitarien. Dans sa ferveur 
	anti-chiliastique, Aurelius Augustine, l’évêque d'Hippone, a introduit dans 
	ses écrits la spiritualisation du Millenium basée sur la théorie de la 
	récapitulation, défendue par Tichonius. Simplement, celle-ci stipule que 
	l'Apocalypse se répète, couvrant l'ère Chrétienne sous les symboles des sept 
	églises, des sept sceaux, des sept trompettes, des bêtes et, ensuite, du 
	Millenium. Ainsi, avec ces hommes et l'héritage de Constantin, la 
	contrefaçon de Satan est née et la doctrine du post-millénarisme a fait son 
	apparition.
	 
	Le 
	Millénarisme 
	
	Céleste
	Parallèlement à l'émergence du 
	post-millénarisme, 
	Jérôme a fait valoir son argument d’un Millenium céleste et non terrestre. 
	Cette prémisse se basait sur des allégories et elle a, de toute évidence, eu 
	de l’influence sur les écrits d’Augustin. Elle existe toujours aujourd’hui 
	et, afin de permettre la gymnastique intellectuelle 
	qu'elle implique, nous devons ignorer la plupart des prophéties de 
	l'Ancien Testament.
	 
	Il est curieux qu'Augustin ait été au début un 
	Millénariste, ou soi-disant pré-millénariste (La Cité de Dieu, XX, 7). Cependant, il a apparemment affirmé le 
	Millenium après la résurrection universelle et le considérait, peut-être, 
	davantage spirituel (Sermo, CCLIX, dans Migne, ibid., XXXVIII, 1197). 
	On lui 
	attribue également le soutien de la position post-millénariste et certains 
	eschatologues lui attribuent l'origine de la théorie amilléniste. 
	Beaucoup de gens remontent à Augustin et se réfèrent à lui et revendiquent 
	son soutien pour leurs points de vue. 
	
	 
	Lors de la Réforme, `tous se sont tournés vers 
	Augustin, et ne sont pas 
	remontés jusqu’à l'Église d'origine. 
	C'est pourquoi la Réforme a échoué. La Réforme est toujours peuplée de 
	Trinitaires (de gens qui adorent le dimanche), car ils ne sont pas remontés 
	au-delà d'Augustin. Le post-millénarisme est devenu une position officielle 
	de l'Église Catholique quand Thomas Aquinus en fut le champion, et il n'a 
	été accepté de façon générale qu'après 1700. Le nouveau Commentaire 
	Catholic Commentary on Holy Scripture, 1953 p.1207, 
	conseille à ses lecteurs de "considérer l'enchaînement de Satan et le règne 
	des Saints comme toute la période entière subséquente à l'Incarnation".
	 
	À partir de l'affirmation 
	du Christ 
	incarné et du Christ ressuscité, et de la 
	production conséquente de l'Église, l'Église Catholique 
	romaine revendique maintenant le gouvernement, l'autorité et le contrôle. 
	Leur position est qu'ils sont l'autorité gouvernante, et le Millenium (le 
	Royaume de Dieu) est déjà là.
	 
	L’Amillénarisme
	L’Amillénarisme est une doctrine 
	tout à 
	fait fantaisiste et erronée. Cette doctrine enseigne 
	que 
	l'Apocalypse 20 ne fait qu'enseigner des vérités spirituelles dans un 
	langage symbolique. 
	Elle prétend qu'il n'y a pas de règne millénaire réel, ou alors elle est 
	considérée comme l'ensemble de l’ère Chrétienne. Les deux résurrections sont 
	fusionnées en une seule et Christ vient à la fin de l'âge pour juger le 
	monde. Cette forme de rationalisation 
	est de plus en plus répandue parmi les ministres occidentaux et 
	les 
	Trinitaires en général.
	 
	La différence entre le post-millénarisme et 
	l’amillénarisme est très ténue, mais néanmoins distincte.
	 
	Les changements dans le Post-millénarisme
	Le post-millénarisme a subi plusieurs 
	changements, et vers 1190, Joachim de Flores et les Joachimites Spirituels, 
	ont été en quête de l'établissement d'une église pure. Les excès de l'Église 
	de Rome ont incité ceux qui aspiraient à une vie en Christ à se tourner vers 
	autre chose. Face au carnage et aux excès charnels des princes de l'Église 
	et à la conduite du Vicaire de Christ, on ne pouvait qu'espérer qu'il y ait 
	une autre explication du Plan de Dieu autre que celle du post-millénarisme, 
	qui supposait que les aspirations les plus élevées de l'humanité se 
	reflétaient dans le Gouvernement de l'Église de Rome.
	 
	La Trinité et la Doctrine de l’Église Pure
	La nouvelle église pure était, cependant, basée 
	sur un concept Trinitaire et 
	dispensationaliste : L'âge du Père, l'âge du Fils et l'âge de 
	l'Esprit. Selon Joachim, l'âge de l'Esprit commencerait avant 1260 EC selon 
	le principe d'un jour pour un an. Un âge futur de l'Esprit a également été 
	soutenu par les Franciscains Spirituels. À cette époque, l'Église était 
	absorbée et 
	s'efforçait de 
	prouver l'existence de la Trinité, autant naturellement que par révélation. 
	Le verset de 1 Jean 5:7 du Textus Receptus et, de là, la version King James 
	qui dit : "Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, 
	la Parole et le Saint-Esprit : et ces trois-là ne sont qu’un.", était une 
	contrefaçon. Cela a été inclus dans les écrits postérieurs, car il n'y avait 
	aucun verset dans la Bible qui soutenait le concept des triades égyptiennes, 
	qui avait été incorporé dans le Christianisme romain. Le chiffre trois est 
	également significatif dans 
	l’ancienne religion de la déesse mère de la terre, 
	qui était évidente en tant qu’une sous-culture féminine impliquant le culte 
	de la nature et d'autres formes de naturalisme, plus tard identifiées à la 
	sorcellerie. N'ayant donc aucun fondement biblique pour la Trinité, ils en 
	ont forgé une.
	 
	La base de la réaction des spiritualistes était 
	née de la décadence de l'église médiévale. Les Franciscains, dirigés par 
	Pierre Jean D'Olivi (mort en 1298), qui identifiaient l'église hiérarchique 
	comme étant la Babylone 
	apocalyptique, et Ubertino de Casale (vers 1312) qui a identifié un pape à 
	la Bête apocalyptique, ensemble avec les Joachimites, ont été tellement 
	écœurés par les profondeurs de la corruption et dépravation auxquelles 
	l'église était tombée, qu'ils ont ressenti et vu la nécessité de la 
	réformer. La perversion était si grande que plusieurs ont étiqueté les papes 
	d’Antichrist. 
	Ce cri a 
	été repris par les Églises protestantes, les exhortant à sortir de Babylone 
	apostate. 
	 
	L'erreur théologique des Protestants est qu'ils 
	ne sont pas remontés plus loin en arrière qu'à Augustin d'Hippone dans leur 
	quête pour restaurer la simplicité véritable de l'Église ; par conséquent, 
	ils n'ont pas pu se libérer des erreurs des conciles de Nicée, de Laodicée, 
	de Constantinople et de Chalcédoine. Ils n'ont donc pas restauré le 
	Christianisme 
	de 
	l'Église primitive.
	 
	La contre-attaque visant à purifier l'Église 
	de ces premiers hérétiques a été lancée par 
	Milicz de Kremsier (Milic de Kromeriz) (mort en 
	1374) avant que le résultat souhaité puisse être atteint.
	 
	Edward Gibbon précise, en détaillant l'étendue de "l'influence du 
	Vatican", que 
	"pendant dix siècles de cécité et de servitude, 
	l'Europe a reçu ses opinions religieuses des oracles du Vatican et la même 
	doctrine, déjà vernie de la rouille de l'antiquité, a été admise sans 
	conteste dans le credo des réformateurs qui rejetaient la suprématie du 
	Pontife romain". Le Synode de Chalcédoine triomphe encore dans les Églises 
	Protestantes. Ils ont reformé la façade, mais ils ne sont pas revenus à 
	l'observance des Commandements et ils profanent encore à ce jour les 
	Sabbats, sans autorité autre que celle de l'Évêque de Rome. 
	
	 
	Arnold de Villanova, qui est mort en 1313 dans 
	l'attente d'une réforme interne de l'Église, aurait probablement été écœuré 
	par 
	la 
	contre-réforme qui la remplaça, laquelle, sous la houlette de l'Inquisition, 
	a assassiné des milliers innombrables de personnes du peuple de Dieu par les 
	moyens les plus horribles dont l'homme était alors capable.
	
	Les millénaristes de l'Église Pure se sont peu à peu effacés sous la 
	persécution. 
	Ils en sont venus à être représentés par des groupes marginaux tels que les 
	Anabaptistes.
	 
	L'opposition au système romain se trouvait en 
	Europe parmi 
	les Sabbatati, qui étaient Unitariens (voir le document
	
	
	
	Le Rôle du Quatrième Commandement dans l’Histoire des Églises de Dieu 
	Observant le Sabbat (No. 170)). Initialement, les 
	Vaudois faisaient partie des Sabbatati et étaient des Unitariens 
	Millénaristes. Le rejet de la Trinité était l’une des "hérésies" des 
	Vaudois, (Rév. A. C. Shannon - The Pope and Heresy in the Thirteenth Century, p. 7).
	
	 
	Les 
	Chiliastes 
	Excessifs
	Le Millénarisme 
	a ensuite connu un ralentissement, et sombré 
	dans l’oubli après cela, surtout parmi les réformateurs protestants qui ont 
	considérés avec consternation le zèle 
	des Chiliastes. Les Munstérites sur le Continent,
	
	et, plus tard, les hommes de la Cinquième Monarchie en Angleterre, qui ont 
	tenté d'établir le Royaume de Dieu sur Terre par des moyens politiques et 
	militaires en leur temps, sont particulièrement notables.
	 
	L’Émigration
	Cette vue Chiliastique, cependant, 
	allait imprégner les Congrégationnistes et plus tard les Baptistes, dont 
	certains d'entre eux émigrèrent en Amérique. Certains de ces Baptistes 
	étaient des observateurs du Sabbat, d'où sont issus 
	les Baptistes du Septième Jour. 
	De ce groupe 
	descendent les 
	Adventistes du Septième Jour (ASJs) et les Églises de 
	Dieu qui observent le Sabbat. Parmi celles-ci, les ASJs ne sont pas 
	Chiliastes, mais ont plutôt adopté la vue des Jérômites d’un Millenium 
	céleste, sans doute incités par l'échec des prophéties de William Miller et 
	par l'appui et l’Attente de l’avènement du 22 octobre 1844 par Ellen G. 
	White.
	 
	La Réémergence de la Vérité et les Changements des 
	Concepts
	Une lueur de vérité est réapparue avec Joseph 
	Mede, qui a réintroduit la vue historique du pré-Millénarisme, sans doute 
	pour contrer et résister à la position post-millénariste de l'Église de 
	Rome.
	 
	Un nouveau type de post-millénarisme a été 
	introduit, en 1703, par Daniel Whitby qui déclare que le deuxième Avènement 
	ne peut survenir qu’après une période de plus ou moins mille ans, où le 
	monde connaît une paix, une justice et une bonté générale croissantes de 
	l'homme, 
	par 
	lesquelles le monde entier est généralement converti au 
	Christianisme. 
	Il ne fait aucun doute que cette évolution 
	est motivée 
	par la nécessité d'un monde vivant proprement, qui vaincra Satan, convertira 
	les Juifs, l'Islam et tous les autres et mettra fin à toutes les guerres. 
	Jonathan Edwards et Samuel Hopkins ont introduit la doctrine en Amérique
	
	et, vers 1800, elle était devenue la vue dominante. Ces auteurs soutenaient que l'enchaînement et 
	le déchaînement de Satan étaient figuratives, mais que le pouvoir de Satan 
	pourrait triompher pendant une courte période de temps avant l'arrivée de 
	Christ. Les méchants restants doivent être détruits après sa venue et le 
	Royaume Éternel sera alors établi.
	 
	Les Christadelphiens soutiennent que 
	Satan n'existe pas, sauf dans l'esprit, et qu’ils tomberaient donc 
	logiquement dans ce point de vue, mais avec des enseignements tout à fait 
	différents liés au pré-Millénarisme.
	 
	De la même façon, les vues sur la 
	résurrection sont embrouillées par ces partisans de Whitby. Whitby et 
	Vitringa soutiennent que la Nouvelle Jérusalem est une bénédiction de 
	l'Église terrestre durant le Millenium, tandis que d'autres, tels que Brown 
	et Faber, la considèrent comme l’assemblée des saints, après le Millenium.
	
	
	 
	La théorie a été plutôt endommagée au 20ème
	siècle quand la Première Guerre Mondiale a éclaté. Comme 
	on peut 
	l'imaginer, lorsque 1914 est entré en scène et que nous sommes entrés en 
	guerre 
	– la Grande 
	Guerre pour la civilisation – alors soudainement toute la théorie a 
	été 
	réduite à néant. 
	Nous sommes dans les guerres et les prophéties des derniers jours. 
	Ils ne 
	voulaient pas admettre que ces prophéties étaient claires et qu'ils 
	entraient dans les guerres de la fin et que l'homme était incapable, sans l'Esprit Saint, de développer un nouveau 
	système et une nouvelle planète, et de diriger cet endroit sous l’autorité 
	de Jésus Christ. Ils allaient le faire sans Jésus Christ. 
	Peut-être cela a-t-il été prédit dès 
	1139, quand St-Malachi a nommé le Pape de l’époque "Religio Depopulata" ou 
	Religion Dévastée. 
	Cependant, les guerres font l'objet des prophéties bibliques 
	(voir 
	
	
	La Chute de l'Égypte : la Prophétie des Bras Cassés de Pharaon - Phase Un 
	Partie Deux (No. 036)).
	
	 
	Les Whitbyistes avaient dit que l'homme avait 
	fait trop de progrès pour jamais avoir une autre guerre. Tous les 
	post-millénaristes, d'Augustin à Whitby, sont confrontés au problème 
	suivant : le monde ne se conforme pas à leurs pronostics et leurs 
	propositions sont contraires à l'enseignement biblique. La Bible est très 
	claire sur ce qui doit arriver. Nous avons de la joie à anticiper parce que 
	nous comprenons ce qui va se passer. En développant notre relation avec 
	Dieu, nous avons trouvé notre sécurité en Dieu, et de la joie dans la 
	manière dont nous vivons ensemble.
	 
	L'échec de toutes ces doctrines a provoqué une 
	résurgence du pré-millénarisme. Ceux qui examinaient ce que la Bible disait 
	et qui l’ont citée, ont été promptement catalogués d'être des littéralistes 
	par opposition aux anciens spiritualistes, mais, comme d'habitude, des 
	notions fantaisistes se sont glissées chez les gens qui ignoraient la parole 
	écrite et interprétant le message. Les problèmes proviennent du fait que les 
	gens ne prennent pas le texte comme disant ce qu’il signifie.
	 
	Les Doctrines Postérieures
	Les doctrines ultérieures ont inclus
	Le Ravissement en Secret, qui a 
	été introduit, en 1832, par Edward Irving, fondateur de l’Église Catholique 
	Apostolique. La même année, il a été destitué de son poste de prédicateur et 
	il s’est fait retirer son statut de prêtre dans l’Église d'Écosse en 1833. 
	Beaucoup de ses disciples ont rejoint sa nouvelle église. Il a été expulsé 
	de l’Église d'Écosse en raison d’un tract où il a insinué que Christ 
	possédait une nature humaine déchue. Il a enseigné que la grande tribulation 
	devait se produire entre la Résurrection des Justes et le Ravissement des 
	Saints et le renversement de Satan, qui devait être suivi par le règne 
	millénaire de Christ. Plusieurs variantes de ce thème du ravissement ont 
	surgi depuis, mais la base reste la même. Il est probable que le but réel 
	est d’éviter la tribulation.
	 
	Toutes ces doctrines du ravissement/enlèvement, 
	incluant celle du lieu de sécurité ou de refuge dans les églises 
	Armstrongites, ne sont que la même doctrine du ravissement sous des noms 
	différents. Il s’agit d’une façon d’échapper à la tribulation et d’éviter 
	toutes choses déplaisantes à venir, parce que nous sommes peu disposés à 
	modifier notre comportement humain (voir aussi le document 
	
	
	
	
	La Place de Refuge (No. 194)).
	 
	Quand les partisans de ces doctrines devront 
	affronter la tribulation, eux et les églises auxquelles ils appartiennent 
	auront des difficultés à maintenir leur position et leurs membres. Les deux 
	enseignants du ravissement/enlèvement avant la tribulation, J.N. Darby et 
	Irving, ont tous deux eu une influence considérable sur le pré-millénarisme 
	fondamentaliste actuel. Irving est mort de tuberculose en 1834.
	 
	De nombreuses branches du pré-millénarisme des 
	derniers jours 
	sont issues de points de vue divergents, tels que :
	 
	1.      
	Les Millérites, qui 
	prônaient le concept d’un Millenium non-temporel et, selon leurs termes, 
	non-juif (ce qui semble démontrer chez eux un manque de compréhension des 
	nations et du rôle d’Israël) ;
	2.      
	La Confrérie de Plymouth 
	(Plymouth Brethren), qui tend vers un enseignement futuriste, 
	pré-tribulationiste et dispensationaliste.
	 
	Des variantes du pré-tribulationisme 
	et de l’Amillénarisme apparaissent et augmentent, pourrait-on dire, presque quotidiennement.
	 
	La doctrine d'Irving du Ravissement/Enlèvement 
	en Secret semble 
	avoir 
	pour origine une vision spirite de 
	Mlle Marguerite McDonald en mars 1830, qui a parlé en transe d'une 
	soi-disant vision de la Venue de Christ. 
	Il s'agissait d'une expérience hystérique 
	traduite en rumeur, qui est ensuite devenue un enseignement. Elle n'a aucun 
	fondement biblique. Elle a pénétré dans la Confrérie de Plymouth par John 
	Nelson Darby (1800-1882), qui l'a présentée comme une interprétation une 
	prophétique générale. Nous avons donc une théorie prédominante du 
	Dispensationalisme, épousée par des millions de personnes comme prophétie 
	biblique, qui n'a en fait aucune base autre que le délire hystérique d'une 
	jeune femme en transe en mars 1830, à une période où il était à la mode 
	d'avoir de telles expériences. Heureusement, tous les Frères de Plymouth 
	n'ont pas tous été trompés et le Dr. S. P. Tregelles l'a nommée pour ce 
	qu'elle était en 1864 (Tregelles, The 
	Hope of Christ’s Second Coming, pp. 34-37).
	
	 
	"Je 
	n’étais pas au courant qu'il y avait un enseignement défini selon lequel il 
	devrait y avoir un Ravissement en Secret de l'Église lors d’une venue 
	secrète jusqu'à ce que cela soit présenté comme une 'déclaration' dans 
	l'église de M. Irving, à partir de ce qui a alors été reçu comme étant la 
	voix de l'Esprit. Mais que quelqu'un ait ou non affirmé une telle chose, 
	c'est de cette supposée révélation que la doctrine moderne et sa 
	phraséologie ont surgi. Elle n’est pas venue de l'Écriture Sainte, mais de 
	ce qui prétendait faussement être l'Esprit de Dieu".
	 
	Darby est qualifié de père du Dispensationalisme 
	moderne ; donc, en toute justice, il devrait être blâmé pour la propagation
	de ces absurdités. Il a été ordonné diacre dans l'Église d'Angleterre en 
	1825, mais en raison de la léthargie fondamentale du clergé anglican à 
	l'époque, il s'est joint à d'autres fidèles désillusionnés pour former un 
	nouveau mouvement à Dublin, dont le centre a été développé à Plymouth. Ils 
	ont donc été connus comme la 
	Plymouth 
	Brethren 
	(la Confrérie de Plymouth). 
	
	 
	C'est via ce nouveau mouvement que Darby a 
	répandu les doctrines d'Irving basées sur les "déclarations" de Mlle 
	McDonald, mais plusieurs, outre Tregelles, les ont rejetées. 
	Il s'agit 
	entre autres de 
	B. W. Newton, Charles Spurgeon, William Booth et George Millar, mais 
	cela n'a 
	pas empêché la propagation aux États-Unis et au 
	Canada dans les années 1860-1870. Comme Darby 
	lui-même a visité les États-Unis 
	à six reprises, le mouvement a peut-être été 
	enseigné dès 1840, mais cela reste incertain.
	 
	Si une chose est citée assez souvent, les 
	gens commencent à croire qu'elle est vraie, et après les écrits de 
	Charles 
	Henry Mackintosh (1820-1896), les gens ont commencé à l'accepter en général. 
	Il est toujours lu. Lui, avec William Blackstone et les autres Darbyistes, 
	tels que Malachi Taylor et J. H. Brooks, ont eu une profonde influence sur 
	Cyrus Ingerson Scofield (1843-1921). 
	
	
	 
	Scofield a fait l'éloge de Darby comme étant
	l'érudit de la Bible le plus profond 
	des temps modernes (Dr. C. I. Scofield
	Question Box, p. 93) 
	et après avoir servi dans la guerre civile en tant que soldat, il a été 
	nommé 
	avocat
	
	des États-Unis au Kansas pendant l'administration Grant. 
	Il est devenu un ministre Congrégationaliste en 1882.
	 
	En produisant la Bible Scofield Reference 
	Bible, et en particulier ses notes sur la prophétie, il a contribué à la 
	perpétuation d'une doctrine qui n'est pas saine sur le plan scripturaire et 
	qui nuit grandement à l'acceptation fondamentale de l'Écriture. 
	Il est incontestable que Darby autant que Scofield étaient tous deux 
	de brillants hommes dévoués. 
	(Les 30 oeuvres de Darby en témoignent). Il est regrettable qu'ils se soient 
	détournés de l'Écriture.
	 
	Une Religion et Réforme de fabrication Humaine 
	
	Le développement de cette Théologie de 
	fabrication humaine, éloignée des enseignements des Apôtres, s'est produit 
	sur 18 siècles. Les traditions des hommes ont obscurci et embrouillé la Foi.
	
	 
	Il est intéressant de noter les commentaires de 
	Luther concernant le fondement de la Foi. 
	Lorsqu'il a été cité à comparaître devant
	la 
	Diète à Worms, Martin Luther a donné la réponse suivante lorsqu'on lui a 
	demandé d'abjurer ses œuvres :
	 
	Puisque
	
	votre majesté la plus sereine et votre grande puissance exigent de moi une
	
	
	réponse 
	claire, 
	simple et 
	
	précise, je vous en donne une, et c'est celle-ci : je ne peux soumettre ma foi ni au Pape ni 
	aux conciles, car il est clair comme le jour qu'ils se sont fréquemment 
	trompés et se sont contredits. Par conséquent, à moins que je ne sois 
	convaincu par le témoignage de l'Écriture ou par le raisonnement le plus 
	clair, à moins que je ne sois persuadé au moyen des passages que j'ai cités, 
	et à moins qu'ils rendent ainsi ma conscience liée par la parole de Dieu ; 
	je ne peux et je ne me rétracterai pas, car il est risqué et dangereux pour 
	un Chrétien de parler contre sa conscience. Je suis ici, devant vous, je ne 
	peux rien faire d'autre ; que Dieu 
	me vienne en aide. 
	Amen. (J.H. Merle 
	D'Aubigne, History of the Reformation of the Sixteenth Century, 
	Volume 7, Ch. 8.)
	 
	La Réforme n'est pas allée assez loin ; les 
	églises 
	sont restées en deçà d'un véritable renoncement. 
	Dans certains cas, les réformes ont été annulées. En 1542, Henry VIII a 
	proscrit l'observance de Noël comme étant le festival Païen que c’est. Le 
	festival a été rétabli en 1554 après que la Catholique Marie Tudor ait 
	accédé au trône. Élisabeth 1 a manqué de résolution pour renverser cette 
	décision. Cromwell a également proscrit la fête de Noël pendant 12 ans, mais 
	les Stuarts ont renversé la décision et l'hérésie continue.
	 
	Nous nous intéressons ici au déclin graduel 
	des enseignements de l'Église relatifs à l'avènement et au règne du Christ.
	 
	En ce qui concerne l'Antéchrist, l'enseignement 
	des partisans de l'enlèvement varie. Les différents thèmes sont que 
	l'Antichrist est un athée ou un infidèle, ou un Juif apostat. Ces 
	affirmations sont incorrectes. Ces enseignements semblent dater des 
	prophètes de l'Église de l'Âge 
	des 
	ténèbres ou du Moyen Âge et c’est peut-être une ruse inexacte pour détourner 
	l'attention de la véritable source de la tribulation.
	 
	En 1534, les Anabaptistes s’installent à 
	Munster, en Westphalia, le nouveau Royaume de Sion, qui prône le partage des 
	biens et qui avait (soi-disant) des femmes en commun, comme prélude au 
	nouveau royaume de Christ (Cath. Enc. loc. cit.). Leurs excès ont emmené les 
	Confessions d'Augsberg (l'art. 17) et d'Helvetian (ch. 11) à renier les 
	doctrines et ainsi le Millénarisme n'a trouvé aucune admission dans les 
	théologies Luthériennes et Reformées (ibid.). 
	
	 
	Satan 
	a de nouveau mis en place une organisation 
	hérétique utilisant des faux principes anti-chrétiens, et y associa ou y 
	incorpora, la doctrine du 
	Millénarisme. 
	Elle a ensuite été finalement rejetée par la 
	conférence parce qu'ils n'avaient aucune idée de ce que l'Église primitive 
	enseignait et qu'ils ne prenaient pas la Bible littéralement.
	 
	Les arguments de la Réforme sont devenus si 
	intenses sur l'identification de l'Antichrist à la Papauté qu'en 1516, le 
	Cinquième Concile de Latran a adopté une résolution interdisant 
	à 
	quiconque d'écrire ou de prêcher sur le sujet de 
	l'Antichrist. En raison des dommages causés à 
	l'Église par les réformateurs Protestants sur la question de 
	l'identification de l'Antichrist, 
	il a fallu trouver une contre-interprétation. 
	Les théologiens de la Société de Jésus (Compagnie de Jésus) ont produit 
	cette contre-interprétation.
	 
	L'auteur est Francisco Ribera (1537-1591) de 
	Salamanca en Espagne, qui a publié un commentaire de 500 pages dans un 
	effort pour contrecarrer les enseignements Protestants selon lequel la 
	Papauté était l'Antichrist. Cet homme est le fondateur logique de l'École 
	Futuriste d'Interprétation (voir aussi 
	Encyclopedia Britannica, la 11ème Édition, Vol. 23, p. 213, 
	l’article Revelation pour 
	de plus amples commentaires sur l'École Futuriste).
	 
	Toute la doctrine du ravissement/enlèvement est 
	une apologie, 
	que l'on trouve non seulement chez les théologiens qui l'ont propagée 
	mais aussi parmi ceux qu'elle était destinée à réfuter.
	 
	Les doctrines de Ribera ont été développées 
	davantage par le Cardinal Robert Bellarmine (1542-1621) d'Italie, un Jésuite 
	controversé qui a déclaré que Daniel, Jean et Paul avaient omis toute 
	référence au pouvoir papal et que leur prophétie et leur enseignement se 
	référaient à un futur Antichrist.
	 
	C'est ce que dit 
	l'ex-prêtre 
	Catholique, Joseph Zacchello : "les Jésuites ont cherché à détourner les 
	esprits des hommes pour qu'ils ne puissent pas percevoir l'accomplissement 
	des prophéties de l'Antichrist dans l'église Papale. Le Jésuite Ribera a 
	produit le système futuriste, qui affirme que l'Antichrist 
	n'est pas 
	encore apparu 
	et doit apparaître plus tard". 
	Il ajoute à cette déclaration : 
	"les Protestants qui défendent le système futuriste 
	plaisent au pape et jouent le jeu de Rome".
	
	(J. Zacchello - Who is the Antichrist 
	- cité également par Woodrow).
	 
	La vérité, c’est qu'ils sont continuels. La 
	Bible est très claire qu'il y a de nombreux Antichrists. L'Antichrist était 
	avec l'église de Jean à Éphèse. Ils sont continuels jusqu'aux derniers 
	jours.
	 
	Le Futurisme et les principes de base du 
	ravissement/enlèvement étaient une doctrine Catholique, jusqu'à ce que le 
	Bibliothécaire de l'Archevêque du Canterbury, Samuel R. Maitland (1792-1866) 
	devienne, au cours de la période 1826-30, le premier Protestant à accepter 
	l'interprétation Futuriste du Jésuite Ribera. Il a été suivi, en 1832, par 
	Édouard Irving qui a développé la doctrine du Ravissement/Enlèvement en 
	Secret. Maitland était un unioniste haut militant de l'église 
	qui 
	considérait avec mépris les batailles durement gagnées de la Réforme. 
	Cet homme, dans ses 50 œuvres environ, a causé des dommages irréparables à 
	l'Église d'Angleterre et aux Églises Reformées en général et a contribué
	à faire avancer la propagande 
	non biblique 
	au point qu'elle a captivé des millions de personnes. 
	
	 
	La motivation fondamentale derrière la 
	popularité de la théorie du Ravissement/Enlèvement 
	est qu'il 
	s'agit d'un échappatoire. 
	Les gens sont incapables de faire face à la vérité et de devenir dépendants 
	de la miséricorde et de l'intervention de Dieu. Romains 8:7 montre 
	l'hostilité ou 
	
	l'inimitié contre la Loi. 
	Cependant, cela s'accompagne d'une incapacité à faire face à la vérité. Ils 
	se repentiront ou subiront un sort difficile.
	 
	Certains partisans du Ravissement/Enlèvement 
	prédisent la reconstruction de Babylone en ces derniers jours, dans une 
	tentative 
	de centrer l'interprétation futuriste loin de Rome. Actuellement, 
	Babylone n'existe plus que sous la forme d'une vaste ruine près de la ville 
	moderne d'El Hillah, en Irak. 
	La Babylone de l'Apocalypse 
	a 
	clairement existé depuis l'époque de Christ ; elle a existé tout au long des deux derniers mille ans 
	et existe 
	encore aujourd'hui.
	 
	Il est surprenant qu'un groupe de gens soutienne 
	que l'Église et l'Esprit de Dieu doivent être enlevés avant qu'un milliard 
	de personnes puissent être converties à Christ pendant une période de 
	tribulation de trois ans et demi. 
	C'est un effort plus grand que celui dont l'Église a 
	été capable de faire dans son histoire. 
	Cela laisse aussi entendre qu'il doit y avoir 
	une puissance plus grande que l'Esprit de Dieu, sinon ces personnes ne sont pas converties, 
	ou bien l'argument est une fraude. Il ne fait aucun doute que l'argument est 
	exactement ce que l'histoire indique : une pièce de propagande 
	Jésuite, 
	facilitée et soutenue et incitée par des apologistes du genre Maitland, 
	Irving, Darby, Scofield, Estep et des auteurs plus modernes 
	de calibre nettement moindre.
	 
	Les partisans du Ravissement/Enlèvement peuvent 
	être plus corrects qu'ils ne le pensent, en ce sens qu'ils éviteront la 
	tribulation juste pour faire 
	face aux fléaux de la colère de Dieu, parce qu'ils n'ont pas le Sceau de 
	Dieu sur leur front ou sur leur main droite (Deutéronome 6:8), étant 
	continuellement en violation de la Loi. Les partisans du 
	Ravissement/Enlèvement sont sans aucun doute sincères, cherchant Christ et 
	troublés et 
	inquiets
	pour 
	l'avenir. 
	
	Cependant, suivre des fables ne rendra pas leur fardeau plus léger ; cela ne 
	fait que les conduire à suivre de fausses doctrines et à l'apostasie.
	 
	"Le 
	Nouveau Testament ne fait aucune distinction entre la parousie, l'apocalypse 
	et l'épiphanie de Jésus Christ. Ces termes signifient une seule et 
	indivisible venue de Christ" (Hans K. La Rondelle,
	The Israel of God in Prophecy, p. 
	188)
	 
	La structure du Millenium sera établie. La Bible 
	est littéralement vraie et à moins que nous ne prenions la Bible et 
	comprenions la structure Millénaire et le règne de Christ depuis Jérusalem 
	pendant mille ans, nous ne pouvons pas comprendre le Plan de Dieu. 
	Nous ne 
	pouvons pas comprendre ce qui est fait dans ce Plan et nous ne pouvons pas 
	comprendre ce qui va se passer dans les prophéties de l'Ancien Testament. 
	Nous ne pouvons pas non plus comprendre les prophéties de Zacharie, d'Ésaïe, 
	de Jérémie et d'Ézéchiel. Il est important que nous ne soyons pas trompés 
	par ces gens, et que nous comprenions et regardions à notre espérance en
	Jésus 
	Christ, 
	que nous 
	avons un avenir glorieux ensemble.
	 
	Nous sommes protégés. 
	C’est une 
	question de marcher dans la foi 
	avec Dieu et de faire notre travail du mieux que nous 
	le pouvons. 
	Chacun de nous a son propre lieu de refuge, qui est Dieu. 
	Dieu est 
	notre rocher, notre force et notre salut. Nous n'avons besoin de rien 
	d'autre. Nous avons besoin les uns des autres afin de nous regrouper 
	ensemble, pour que nous puissions mieux adorer l’Unique Véritable Dieu. Ne 
	perdez pas la foi dans l'intention littérale des promesses de Dieu.
	 
	 
	
	
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