Christian Churches of God

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Le Millenium et le Ravissement/Enlèvement

 

 

(Édition 2.0 19950311-20000107)

 

 

 

Ce document examine la position millénariste primitive de l'Église en la confrontant aux théories modernes de l'enlèvement/ravissement. Les doctrines primitives sont élaborées à partir des premiers auteurs. Les origines de la doctrine du ravissement/enlèvement sont analysées. La production des doctrines modernes ainsi que les activités des prêtres jésuites Ribera et Bellarmine font l’objet d’une discussion. Les agissements de Samuel Maitland dans la formulation de cette fausse doctrine sont également examinées.

 

 

 

Christian Churches of God

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 (Copyright ã 1995, 2000 Wade Cox)

(Tr. 2003, 2025, rév. 2025)

 

 

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Le Millenium et le Ravissement/Enlèvement [095]

 

 


Les doctrines originelles de l'Église primitive étaient millénaristes. L'Église anticipait et attendait avec impatience le retour de Christ et la résurrection des saints à son avènement. Les saints devaient alors gouverner la Terre pendant mille ans, après quoi la Deuxième Résurrection (ou Résurrection Générale) se produirait, et le jugement s’ensuivrait à l’issue de cette période de mille ans.

 

De nombreux textes de l'Ancien Testament renvoient à Apocalypse 20, versets 1-15, et entretiennent des liens avec ces versets. À moins que vous ne compreniez la résurrection et le Millenium, vous ne pouvez pas comprendre la portée des événements entourant le retour du Messie. On ne peut, par exemple, comprendre Zacharie 14:16-19 concernant l'établissement de la Fête des Tabernacles et l'obligation d'envoyer des représentants à Jérusalem. Les Adventistes du Septième Jour ne peuvent pas comprendre ces Écritures. Ils ne peuvent comprendre Ésaïe 66:20 et le rétablissement du Sabbat et des Nouvelles Lunes, car ils adhèrent à un Millenium céleste. Les prophéties de l’Ancien Testament relatives au retour du Messie n’ont pour eux aucun sens, car ils ne comprennent pas la situation qui sera instaurée à son avènement.

 

La majorité des personnes ont été induits en erreur, et le problème de leur théologie découle du scénario qu’elles envisagent pour la Terre lors de la venue du Messie. Satan a attaqué cette doctrine comme une source fondamentale d’erreur depuis 2000 ans. Cette doctrine caractérise la véritable Église et a été utilisée pour attaquer l’Église et le Christianisme, et pour pervertir la compréhension de la Bible.

 

Nous allons maintenant examiner Apocalypse 20:1-15.

Apocalypse 20:1-15 Puis, je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l'abîme et une grande chaîne dans sa main. 2 Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans. 3 Il le jeta dans l'abîme, ferma et scella l'entrée au-dessus de lui, afin qu'il ne séduisît plus les nations, jusqu'à ce que les mille ans fussent accomplis. Après cela, il faut qu'il soit délié pour un peu de temps. (LSG)

Nous voyons ici que Satan a séduit (trompé) les nations et continuera à les induire en erreur jusqu’au Millenium et au retour de Jésus Christ. L'une des doctrines qu'il attaque, et par laquelle il trompe les nations, est la structure du gouvernement de Dieu dans les derniers jours. C’est pour cette raison qu’il est jeté et placé dans le puits sans fond, parce qu'il est un trompeur et c’est de lui que la fausse religion émane.

 

4 Et je vis des trônes ; et à ceux qui s'y assirent fut donné le pouvoir de juger. Et je vis les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la parole de Dieu, et de ceux qui n'avaient pas adoré la bête ni son image, et qui n'avaient pas reçu la marque sur leur front et sur leur main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille ans. (LSG)

 

Ce texte a été la principale source de confusion. Certains des premiers millénaristes de l’Église ont estimé que cette résurrection des morts et le règne n’étaient réservés qu’aux martyrs. C’est-à-dire qu’il fallait avoir été décapités à cause du témoignage de Jésus pour participer à la Première Résurrection. C’était une doctrine de quelques-uns dans l’église au premier siècle. Cependant, on peut l’interpréter d’une manière qui distingue ceux qui sont décapités de ceux qui n'ont pas adoré la bête. Ce sont ceux qui prendront part à la Première Résurrection.

 

Cela implique que le pouvoir de la bête doit perdurer pendant 2000 ans, sans quoi les saints ne sont pas éprouvés (testés) sur l’ensemble de la période, et un grand nombre de ceux-ci ne peuvent pas participer à la Première Résurrection, seuls les martyrs le pouvant. Ainsi, le pouvoir de la bête doit être conjoint. Il ne saurait s'agir d'une interprétation uniquement futuriste des Derniers Jours. Le pouvoir de la bête doit avoir été continu, de sorte que la bête doit être associée à la fausse structure religieuse. Ainsi, le pouvoir de la bête doit avoir été continu également, de sorte que la bête doit être celle qui est associée à la fausse structure religieuse. Par conséquent, le pouvoir de la bête de fin-des-temps doit être une extension de la fausse structure religieuse, mais une extension qui détruit cette fausse structure dans les Derniers Jours.

5 Les autres morts ne revinrent point à la vie jusqu'à ce que les mille ans fussent accomplis. C'est la première résurrection. (LSG)

Il est donc évident qu'il existe deux résurrections et que le reste des morts est ressuscité à la fin du millénaire. Seuls ceux qui ont été martyrisés et ceux qui ont refusé de prendre l'image de la bête participent à la Première Résurrection. Il est donc clair que nous devons être éprouvés (testés) par le martyr, ou par la marque de la bête, pour être dans la Première Résurrection.

6 Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection ! La seconde mort n'a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et ils régneront avec lui pendant mille ans. (LSG)

C'est assez explicite. Ils vont être prêtres de Dieu et de Christ et régneront avec Christ pendant mille ans. Ils vont être des prêtres de quelque chose. On ne peut être prêtre de Dieu, ou pour Dieu, sans avoir une congrégation à laquelle ou pour laquelle on est prêtre.

 

7Quand les mille ans seront accomplis, Satan sera relâché de sa prison. 8 Et il sortira pour séduire les nations qui sont aux quatre coins de la terre, Gog et Magog, afin de les rassembler pour la guerre ; leur nombre est comme le sable de la mer. (LSG)

De toute évidence, il existe là des forces armées physiques. À la fin des mille ans, il doit y avoir des personnes physiques qui prendront les armes et marcheront contre les saints.

 

9 Et ils montèrent sur la surface de la terre, et ils investirent le camp des saints et la ville bien-aimée. Mais un feu descendit du ciel, et les dévora. 10 Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l'étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète. Et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. (LSG)

La bête et le faux prophète constituent un système administratif et un système de fausse prophétie. Il ne s’agit pas d’individus. Les concepts de ces textes sont examinés dans les documents La Résurrection des Morts (No. 143) et Le Jugement des Démons (No. 080). Les êtres humains ne sont pas jetés dans l'étang de feu, à l'exception des corps morts de ceux qui refusent le salut. Il n’y a pas d’êtres spirituels tourmentés dans l’étang de feu.

11 Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui était assis dessus. La terre et le ciel s'enfuirent devant sa face, et il ne fut plus trouvé de place pour eux. 12 Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d'après ce qui était écrit dans ces livres. 13 La mer rendit les morts qui étaient en elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux ; et chacun fut jugé selon ses œuvres. (LSG)

 

Comme nous le voyons du verset 13, il n’y a pas de troisième résurrection. C’est une invention de certaines Églises de Dieu et de leur doctrine de la peur (voir le document L'Erreur de la Troisième Résurrection (No. 166)).

14 Et la mort et le séjour des morts furent jetés dans l'étang de feu. C'est la seconde mort, l'étang de feu. (LSG)

 

Des concepts sont brûlés dans l’étang de feu. C’est tout simplement toute la structure entière de la Terre et ses processus physiques qui sont détruits.

15 Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l'étang de feu. (LSG)

Ce passage a été donné à Jésus Christ par Dieu et consigné par dictée par l’apôtre Jean. Il est soutenu par des textes d’Ésaïe, de Zacharie et par les Évangiles, et pourtant, dans l'ensemble, il a été rejeté.

 

Les opinions sur le retour du Messie se sont déformées, et les vues initiales de l’Église en sont venues à être étiquetées de pré-Millénaristes. La doctrine du Millenium, en tant que Millénarisme ou Chiliasme, a toujours été la position de l’Église Sabbatarienne. Elle a fini par être opposée et modifiée, et même le terme lui-même a été détourné par la fausse doctrine et la Théologie Trinitaire.

 

La conception selon laquelle les saints régnants n’étaient que ceux qui ont été martyrisés n'était pas celle de l'Église du Nouveau Testament. Paul a déclaré que ceux qui seraient vivants ne précéderaient pas (ou n’empêcheraient pas, selon la version anglaise KJV) les morts en Christ, mais seraient rassemblés avec eux pour être avec le Seigneur de manière permanente (1Thess. 4:15-18). Telle était la conception Millénariste originelle de l'Église.

 

Parmi les auteurs Millénaristes, dits Pré-millénaristes, figuraient Apollinaire, Commodien, Hippolyte, Irénée, Justin Martyr, Lactantius, Methodius (qui voyait le Millenium comme un jour de jugement), Montanus, Nepos, pseudo-Barnabas, Tertullien et Victorinus. La théorie de la 70ème semaine reportée, qui relie Daniel 9:25 au Christ, a été introduite pour la première fois par Hippolytus.

 

Cette doctrine a été développée vers ce qu’on appelle le Chiliasme, qui est fondamentalement la doctrine dite du pré-millénarisme. Millenium est le terme désignant mille ans, et il existe un autre terme, Chiliade, qui signifie également mille ans. Mais il s'agissait de deux termes distincts. Chiliad a plus tard été appliqué aux doctrines d'un millénium de mille ans, présentant des aspects physiques excessifs. Les Gnostiques ont commencé à développer un Chiliasme dépeignant une forme de vie excessivement physique et charnelle pendant les mille ans. Il est tombé en discrédit à cause des écrits Gnostiques.

 

Satan a attaqué la doctrine du Millenium en poussant sa vérité à l'excès, en lui attribuant un aspect physique de manière extravagante. Les doctrines millénaristes ont varié sous le Chiliasme, allant des saints martyrisés régnant sur la Terre avec Christ, à l'inclusion, souvent dans les écrits chiliastes ultérieurs, de tous les chrétiens vivants au moment de la venue du Christ, plutôt que seulement les morts en Christ ou les martyrs. Les écrits Chiliastiques postérieurs, notamment ceux de Lactantius et de son époque, sont tombés en discrédit en raison des excès attribués au règne terrestre depuis Jérusalem, certains devenant plutôt charnels, avec des emprunts à des sources non bibliques.

 

L'Église Catholique postérieure a considéré et maintenu que le Millenium était un scénario apocalyptique Juif et en niait l'intention littérale d'Apocalypse.

Quoiqu'il soit difficile de préciser les images utilisées dans l'Apocalypse et les choses exprimées par elles, cependant, il ne fait aucun doute que toute la description entière se réfère au combat spirituel entre Christ et l'Église d'une part, et les puissances malignes de l'enfer et du monde d’autre part. Néanmoins, un grand nombre de Chrétiens de l'ère post-apostolique, en particulier en Asie Mineure, ont cédé à un scénario apocalyptique Juif au point de donner un sens littéral à ces descriptions de l'Apocalypse de Jean ; il en résulta que le Millénarisme s'est répandu et a trouvéde fervents défenseurs non seulement parmi les hérétiques mais aussi parmi les Chrétiens Catholiques. (Catholic Enc., Vol. X, Millennium, p. 308)

 

Ceci nous montre l’ampleur de la distorsion. Bien entendu, l'Église primitive était millénariste. La raison pour laquelle l'Église romaine ne voulait pas du scénario apocalyptique Juif, est parce que son pouvoir était basé à Rome et que l’Empire romain n'aimait pas (en fin de compte) l'idée d'un gouvernement mondial de mille ans dirigé depuis Jérusalem. La perspective du Christ gouvernant cette planète pendant mille ans depuis Jérusalem constitue le problème inhérent pour ces Chrétiens en Europe. Ils ne veulent pas que Christ soit un Juif et qu’il gouverne le monde à partir de Jérusalem. C'est la raison pour laquelle ces gens nient l'intention littérale de la Bible concernant l'établissement du Millenium.

 

Le Gnostique Cerinthus a dépeint le Millenium en des couleurs grossières et sensuelles (C.E. ibid.) (Caius in Eusebius, "Hist. Eccl.", III, 28 ; Dionysius Alex. in Eusebius, ibid., VII, 25).

 

L'évêque Papius d’Hiérapolis, un disciple de Jean, était un défenseur du Millénarisme. Il est revendiqué comme catholique par J.P. Kirsch CE. (ibid.) ; cependant, cela est impossible lorsqu’on prend en considération la formation des Athanasiens en tant qu’église. Papius et Irénée ont prétendu avoir appris les doctrines du Millenium de Jean. Irénée note que d’autres Presbyteri, qui avaient vu et entendu le disciple Jean, ont appris de lui la croyance au Millénarisme comme faisant partie de la doctrine du Seigneur.

 

Nous avons donc ici deux témoignages. Irénée dit très clairement que tous les autres évêques et chefs d'église, qui avaient vu et entendu Jean, ont appris de lui la doctrine du Millenium. Nous avons un témoin oculaire, c’est-à-dire, quelqu’un qui a vu Jean et qui a été enseigné par Jean, et de ses disciples. Ils disent que Jean leur a enseigné les doctrines du Millenium comme faisant partie de l’œuvre du Seigneur et que, de plus, c’était la doctrine de l'Église primitive.

 

Selon Eusèbe (Hist. Eccl., III, 39), Papius a affirmé dans son livre que la résurrection des morts serait suivie d’un royaume terrestre visible et glorieux de Christ et, selon Irénée (Adv. Her V, 32-33), il a enseigné que les saints jouiraient également d’une surabondance de plaisirs terrestres durant le Millenium (voir aussi Cath. Enc. op. cit.). Donc, même les saints terrestres sont capables, d’après Irénée, de prendre une forme physique et participer à cette structure.

 

L’Épître de St-Barnabas est également considérée comme contenant des idées Millénaristes. L’idée des six jours hebdomadaires et du repos du Sabbat sont considérées comme s'étendant aux six mille ans du Plan de l’œuvre de Dieu, et au repos de mille ans du Millenium. Par conséquent, les sept mille ans sont un concept de la structure Judaïque Chrétienne primitive.

 

L'Église primitive comprenait que la semaine était représentative des six mille ans du règne de Satan et de l’œuvre de Dieu, et que le septième jour, le Sabbat hebdomadaire, était représentatif des mille ans du Millenium. Cette doctrine a été une caractéristique de l'Église de Dieu depuis 2000 ans et c'est pourquoi elle a été attaquée. La doctrine est sans cesse attaquée, parce que nous la comprenons. C'est la raison pour laquelle le Sabbat est attaqué, car le Sabbat représente également le Millenium.

 

Le martyr Justin de Rome dans son dialogue avec Tryphon (Chaps. 80-81) défend la position biblique du Millenium. Il note que même en ce temps-là, il y avait beaucoup de Chrétiens professants qui n’y croyaient pas.

 

Melito, évêque de Sardes au IIe siècle, soutenait les doctrines millénariste et partagé et suivi Irénée dans ses vues.

 

Les Montanistes étaient également des partisans fervents du Millenium. Tertullien, le protagoniste du Montanisme, a exposé la doctrine dans son ouvrage (désormais perdu) De Spe Fidelium et dans Adv. Marcionem, IV.

 

Le rejet du Millenium vient initialement du Gnosticisme (voir aussi Cath. Enc. op. cit.). Cependant, la raison fondamentale du rejet est un simple antisémitisme. Les Alogi d'Asie Mineure s'y sont également opposés et ont rejeté non seulement la Révélation [l'Apocalypse] (en l'attribuant à Cerinthus) mais aussi l'Évangile de Jean. La lutte contre le Millénarisme est allée de pair avec la lutte contre les Montanistes. Une hérésie est apparue qui épousait le Millénarisme. Satan travaille sans cesse sur cette prémisse. Il établit un groupe avec un mélange d'hérésie et de vérité, de sorte que quiconque attaque l'hérésie attaque la vérité en même temps. Ainsi, la vérité est mélangée avec l'erreur, et la vérité est balayée avec l'erreur.

 

Vers la fin du IIe siècle et au début du IIIe siècle, le presbytre romain Caïus attaque le Millénarisme, avec Hyppolyte de Rome qui prend sa défense.

 

Le plus puissant adversaire du Millénarisme était Origène d'Alexandrie. Ainsi, les doctrines qui ont émergé à Alexandrie attaquaient non seulement la Divinité mais également l’intention littérale des Écritures.

À la lumière du Néo-Platonisme sur lequel ses doctrines étaient fondées et de sa méthode spirituelle-allégorique d'explication des Saintes Écritures, il ne pouvait pas être en accord avec les Millénaristes. Il les a combattus expressément et, en raison de la grande influence que ses écrits ont exercé sur la théologie ecclésiastique, particulièrement dans les pays Orientaux, le millénarisme a graduellement disparu des idées des Chrétiens Orientaux (Cath. Enc., ibid., p. 309).

 

Nepos, évêque en Égypte, s'est opposé à la position allégorique d'Origène au IIIe siècle, défendant la doctrine Millénaire, établissant la position d’Arsinoe. C'est à travers le néo-platonisme que la doctrine de la Trinité a commencé à être exposée. Origène était un néo-platonicien. Donc, nous avons ces erreurs qui pénètrent dans l'Église, attaquant ces doctrines qui établissent le règne de Christ sur cette planète. C'est là le véritable objet de leur attaque. Dionysius d'Alexandrie a apparemment persuadé les Millénaristes d'abandonner leurs vues pour éviter un schisme (Eusebius, Hist. Eccl. VII, 14).

 

Les doctrines du Millenium persistèrent en Égypte pendant un certain temps, et Methodius, évêque d'Olympus et principal adversaire d'Origène, a défendu le Millénarisme dans son Symposium (IX, 1, 5, dans Migne, Patr. Graec, XVIII, 178 sqq.). Apollinaris, évêque de Laodicée, a défendu le Millénarisme dans la seconde moitié du IVe siècle. Ainsi, cette bataille s'est donc poursuivie du premier au quatrième siècle. Les écrits sont mentionnés par Basile de Caesarea (Epist. CCLXIII, 4, dans Migne, Patr. Graec. XXXII, 980) ; voir aussi Epiphaneus (Her. LXX, 36, dans Migne, loc. cit. XLII, 696) et Jérôme (Dans Ésaïe XVIII, dans Migne, Patr. Lat. XXIV, 627). Jérôme déclare également que le Millénarisme était une doctrine dominante, mais qu'après cela, l'Église a effectivement découragé ce point de vue. C'était une doctrine que l'on trouve en Occident, par exemple chez les Commodien (Instructiones, 41,42,44 Migne, ibid., V, 231 sui.) et chez Lactantius (Institutiones VIII, Migne, ibid. Vi, 739 sui.) qui s’appuyaient également sur les prophéties Sibyllines, utilisaient par les premiers Millénaristes de l'Église. Les prophéties Sibyllines sont principalement répertoriée dans les Pseudépigraphes de l'Ancien Testament. Elles sont Messianiques. Qu'elles soient Chrétiennes ou non, cela est une question de conjecture. Elles sont Judaïques Messianiques et elles se réfèrent au règne physique du Messie. La doctrine est aussi trouvée dans l'Église Unitarienne particulièrement.

 

En raison des graves erreurs des églises modernes concernant le retour de Christ et la restauration Millénaire, de nombreux théologiens modernes ont tendance à discréditer ou à qualifier de fantastiques les promesses de l'Ancien Testament s'appliquant à la restauration, et plusieurs confondent les termes Israël et Juif. Ils ne comprennent pas que les Juifs ne sont qu’une partie d'Israël, que les dix tribus perdues existent et que ces tribus forment une organisation, et qu'il existe une vue biblique générale du monde entier devenant finalement Israël.

 

Ils ont tendance à rationaliser les promesses de Dieu dans l'Ancien Testament, comme une preuve supplémentaire de l'influence des Étrusques et des Perses sur les doctrines et de là, ils dévalorisent leur nature inspirée. Invariablement, quand les auteurs minimisent les Écritures de l'Ancien Testament, leurs conclusions deviennent fantastiques et non bibliques. Comme nous l’avons vu à maintes reprises, les Écritures sont en fait l'Ancien Testament et les évangiles y sont attachés. Les apôtres n’avaient que les Écritures, c'est-à-dire l'Ancien Testament, pour enseigner. Les écrits de Paul n'avaient pas été rassemblés et ses écrits ne sont pas l’Écriture au sens supérieur à la Bible. Ils ne sont que des addenda à la Bible. Nous devons être très clairs là-dessus.

 

Afin d'attaquer le Millenium, ils ont vraiment dû se débarrasser du Livre de l'Apocalypse. Ils ont opté pour cette solution et, pendant un certain temps, ils ont retiré le Livre de l'Apocalypse de la Bible. Peu de choses sont ambiguës dans l'Apocalypse. Il est très clair et spécifique et condamne les faux systèmes religieux, et il est très explicite sur ce que le Christ va faire du monde.

 

L’Omission du Livre de la Révélation (l’Apocalypse) du Canon

C'est en raison de certaines affirmations excessives du Chiliasme que l'Apocalypse (ou Révélation) en est venue à être omise du Canon Sacré pendant une courte période de temps, bien que la raison réelle soit très probablement que les traditions Mithriaques se superposaient et s’imposaient à l'Église et que l'Apocalypse était un énoncé trop clair et trop précis. À la fin du deuxième siècle, l'Apocalypse était reconnue comme apostolique et digne de foi et faisant autorité dans toute l'Église, sauf dans la version Syriaque. Il est tombé temporairement dans le discrédit, en raison de l'opposition au Millénarisme Chiliastique de Dyonisius d'Alexandrie (mort en l’an 265). Tant Cyril de Jérusalem (mort en 368) que Grégoire de Nazianzus (mort en 389) ont exclu l'Apocalypse de leurs catalogues des livres du Nouveau Testament et Chrysostome (mort en 407) ne l'a cité nulle part (cf. le document Consubstantiel au Père (No. 081)).

 

Qui étaient ces personnes ? Grégoire de Nazianzus, Grégoire de Nissa et Basil de Caesarea étaient les trois personnes qui ont formulé la doctrine de la Trinité. Ces personnes ont spécifiquement développé la doctrine de la Trinité et ont développé leur opposition à ces positions afin de se développer (comme Basil le dit lui-même) en tant que Dieu. Ils ont été les fondateurs de l'Église Catholique.

 

Le Concile de Laodicée (vers l’an 366) l'a omis de la liste des Canons.

 

Le canon 29 de ce concile a déclaré que les Chrétiens ne devaient pas Judaïser et chômer au jour du Sabbat, mais qu'ils doivent travailler ce jour-là, et qu'ils devaient particulièrement honorer le Jour du Seigneur et, en tant que Chrétiens, autant que possible, ne faire aucun travail ce jour-là. Si cependant on les trouve en train de judaïser, qu'ils soient anathèmes, séparés du Christ. 1

Note 1. Hefele dans A History of the Councils of the Church, Volume 2, page 316, a rendu le Sabbat comme samedi et utilisé le terme "exclu de Christ".

 

Le Concile a donc banni l'Apocalypse et interdit le Sabbat. Cela donne à l'étudiant de la Bible une bonne idée de l'intention spirituelle du Concile de Laodicée.

 

D'autres Canons du Concile prévoyaient la lecture des Écritures, l'offrande du pain de Carême et la commémoration des martyrs le jour du Sabbat aussi bien que le dimanche. Ce Concile, tout en conservant le Sabbat comme un jour saint, en a fait un jour ouvrable et encouragé le dimanche, comme jour de repos.

 

Cela a achevé les erreurs du Concile de Nicée de l’an 325 EC (ère courante), qui ont été mises en mouvement par Constantin à partir de l’an 321 EC. La victoire n'était cependant pas totale car Athanasius l'a incluse en 367 EC dans son énumération, et les Conciles d'Hippone (393) et de Carthage (397) l'ont déclarée Canonique. 2

Note 2. Les détails de l'histoire mouvementée de l'Apocalypse sont inclus dans l’ouvrage A General Survey of the History of Canon of the New Testament de l'Évêque B. F. Westcott, 1875, Ch. 2C.

 

Ils avaient remporté les batailles nécessaires et, en l’an 367, l'année suivant le Concile de Laodicée, Athanasius qui était un des pères fondateurs de l'Église Catholique (on les appelle Athanasiens car ils sont Trinitaires), a alors remis l'Apocalypse (la Révélation) dans le Canon.

 

Constantin détruit la Foi

C’est aussi Constantin qui a accéléré l'abandon du (pré)Millénarisme résultant en la triste disparition de notre Foi originelle. De plus en plus matérialiste, le Chiliasme a suscité une opposition, et la plus importante fut celle d’Origène d'Alexandrie. En spiritualisant et en allégorisant, il a mis l'Église sur la pente descendante. Le concept selon lequel le Royaume éternel de Dieu est l'Église dominante établie sur Terre est apparue sur la scène dans les écrits de Tichonius et a été introduit par Eusebius à la suite de "la conversion" de Constantin au Christianisme. Constantin a été baptisé par Eusebius de Nicomedia sur son lit de mort. Il a été baptisé en tant qu’Unitarien (un soi-disant Arien ou Eusébien) et non en tant que Catholique. Constantin n'a jamais été un Catholique ; il a nié leur foi et, en fait, il a été appelé un Eusébien. Il était Unitarien. Dans sa ferveur anti-chiliastique, Aurelius Augustine, l’évêque d'Hippone, a introduit dans ses écrits la spiritualisation du Millenium basée sur la théorie de la récapitulation, défendue par Tichonius. Simplement, celle-ci stipule que l'Apocalypse se répète, couvrant l'ère Chrétienne sous les symboles des sept églises, des sept sceaux, des sept trompettes, des bêtes et, ensuite, du Millenium. Ainsi, avec ces hommes et l'héritage de Constantin, la contrefaçon de Satan est née et la doctrine du post-millénarisme a fait son apparition.

 

Le Millénarisme Céleste

Parallèlement à l'émergence du post-millénarisme, Jérôme a fait valoir son argument d’un Millenium céleste et non terrestre. Cette prémisse se basait sur des allégories et elle a, de toute évidence, eu de l’influence sur les écrits d’Augustin. Elle existe toujours aujourd’hui et, afin de permettre la gymnastique intellectuelle qu'elle implique, nous devons ignorer la plupart des prophéties de l'Ancien Testament.

 

Il est curieux qu'Augustin ait été au début un Millénariste, ou soi-disant pré-millénariste (La Cité de Dieu, XX, 7). Cependant, il a apparemment affirmé le Millenium après la résurrection universelle et le considérait, peut-être, davantage spirituel (Sermo, CCLIX, dans Migne, ibid., XXXVIII, 1197). On lui attribue également le soutien de la position post-millénariste et certains eschatologues lui attribuent l'origine de la théorie amilléniste. Beaucoup de gens remontent à Augustin et se réfèrent à lui et revendiquent son soutien pour leurs points de vue.

 

Lors de la Réforme, `tous se sont tournés vers Augustin, et ne sont pas remontés jusqu’à l'Église d'origine. C'est pourquoi la Réforme a échoué. La Réforme est toujours peuplée de Trinitaires (de gens qui adorent le dimanche), car ils ne sont pas remontés au-delà d'Augustin. Le post-millénarisme est devenu une position officielle de l'Église Catholique quand Thomas Aquinus en fut le champion, et il n'a été accepté de façon générale qu'après 1700. Le nouveau Commentaire Catholic Commentary on Holy Scripture, 1953 p.1207, conseille à ses lecteurs de "considérer l'enchaînement de Satan et le règne des Saints comme toute la période entière subséquente à l'Incarnation".

 

À partir de l'affirmation du Christ incarné et du Christ ressuscité, et de la production conséquente de l'Église, l'Église Catholique romaine revendique maintenant le gouvernement, l'autorité et le contrôle. Leur position est qu'ils sont l'autorité gouvernante, et le Millenium (le Royaume de Dieu) est déjà là.

 

L’Amillénarisme

L’Amillénarisme est une doctrine tout à fait fantaisiste et erronée. Cette doctrine enseigne que l'Apocalypse 20 ne fait qu'enseigner des vérités spirituelles dans un langage symbolique. Elle prétend qu'il n'y a pas de règne millénaire réel, ou alors elle est considérée comme l'ensemble de l’ère Chrétienne. Les deux résurrections sont fusionnées en une seule et Christ vient à la fin de l'âge pour juger le monde. Cette forme de rationalisation est de plus en plus répandue parmi les ministres occidentaux et les Trinitaires en général.

 

La différence entre le post-millénarisme et l’amillénarisme est très ténue, mais néanmoins distincte.

 

Les changements dans le Post-millénarisme

Le post-millénarisme a subi plusieurs changements, et vers 1190, Joachim de Flores et les Joachimites Spirituels, ont été en quête de l'établissement d'une église pure. Les excès de l'Église de Rome ont incité ceux qui aspiraient à une vie en Christ à se tourner vers autre chose. Face au carnage et aux excès charnels des princes de l'Église et à la conduite du Vicaire de Christ, on ne pouvait qu'espérer qu'il y ait une autre explication du Plan de Dieu autre que celle du post-millénarisme, qui supposait que les aspirations les plus élevées de l'humanité se reflétaient dans le Gouvernement de l'Église de Rome.

 

La Trinité et la Doctrine de l’Église Pure

La nouvelle église pure était, cependant, basée sur un concept Trinitaire et dispensationaliste : L'âge du Père, l'âge du Fils et l'âge de l'Esprit. Selon Joachim, l'âge de l'Esprit commencerait avant 1260 EC selon le principe d'un jour pour un an. Un âge futur de l'Esprit a également été soutenu par les Franciscains Spirituels. À cette époque, l'Église était absorbée et s'efforçait de prouver l'existence de la Trinité, autant naturellement que par révélation. Le verset de 1 Jean 5:7 du Textus Receptus et, de là, la version King James qui dit : "Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole et le Saint-Esprit : et ces trois-là ne sont qu’un.", était une contrefaçon. Cela a été inclus dans les écrits postérieurs, car il n'y avait aucun verset dans la Bible qui soutenait le concept des triades égyptiennes, qui avait été incorporé dans le Christianisme romain. Le chiffre trois est également significatif dans l’ancienne religion de la déesse mère de la terre, qui était évidente en tant qu’une sous-culture féminine impliquant le culte de la nature et d'autres formes de naturalisme, plus tard identifiées à la sorcellerie. N'ayant donc aucun fondement biblique pour la Trinité, ils en ont forgé une.

 

La base de la réaction des spiritualistes était née de la décadence de l'église médiévale. Les Franciscains, dirigés par Pierre Jean D'Olivi (mort en 1298), qui identifiaient l'église hiérarchique comme étant la Babylone apocalyptique, et Ubertino de Casale (vers 1312) qui a identifié un pape à la Bête apocalyptique, ensemble avec les Joachimites, ont été tellement écœurés par les profondeurs de la corruption et dépravation auxquelles l'église était tombée, qu'ils ont ressenti et vu la nécessité de la réformer. La perversion était si grande que plusieurs ont étiqueté les papes d’Antichrist. Ce cri a été repris par les Églises protestantes, les exhortant à sortir de Babylone apostate.

 

L'erreur théologique des Protestants est qu'ils ne sont pas remontés plus loin en arrière qu'à Augustin d'Hippone dans leur quête pour restaurer la simplicité véritable de l'Église ; par conséquent, ils n'ont pas pu se libérer des erreurs des conciles de Nicée, de Laodicée, de Constantinople et de Chalcédoine. Ils n'ont donc pas restauré le Christianisme de l'Église primitive.

 

La contre-attaque visant à purifier l'Église de ces premiers hérétiques a été lancée par Milicz de Kremsier (Milic de Kromeriz) (mort en 1374) avant que le résultat souhaité puisse être atteint.

 

Edward Gibbon précise, en détaillant l'étendue de "l'influence du Vatican", que "pendant dix siècles de cécité et de servitude, l'Europe a reçu ses opinions religieuses des oracles du Vatican et la même doctrine, déjà vernie de la rouille de l'antiquité, a été admise sans conteste dans le credo des réformateurs qui rejetaient la suprématie du Pontife romain". Le Synode de Chalcédoine triomphe encore dans les Églises Protestantes. Ils ont reformé la façade, mais ils ne sont pas revenus à l'observance des Commandements et ils profanent encore à ce jour les Sabbats, sans autorité autre que celle de l'Évêque de Rome.

 

Arnold de Villanova, qui est mort en 1313 dans l'attente d'une réforme interne de l'Église, aurait probablement été écœuré par la contre-réforme qui la remplaça, laquelle, sous la houlette de l'Inquisition, a assassiné des milliers innombrables de personnes du peuple de Dieu par les moyens les plus horribles dont l'homme était alors capable. Les millénaristes de l'Église Pure se sont peu à peu effacés sous la persécution. Ils en sont venus à être représentés par des groupes marginaux tels que les Anabaptistes.

 

L'opposition au système romain se trouvait en Europe parmi les Sabbatati, qui étaient Unitariens (voir le document Le Rôle du Quatrième Commandement dans l’Histoire des Églises de Dieu Observant le Sabbat (No. 170)). Initialement, les Vaudois faisaient partie des Sabbatati et étaient des Unitariens Millénaristes. Le rejet de la Trinité était l’une des "hérésies" des Vaudois, (Rév. A. C. Shannon - The Pope and Heresy in the Thirteenth Century, p. 7).

 

Les Chiliastes Excessifs

Le Millénarisme a ensuite connu un ralentissement, et sombré dans l’oubli après cela, surtout parmi les réformateurs protestants qui ont considérés avec consternation le zèle des Chiliastes. Les Munstérites sur le Continent, et, plus tard, les hommes de la Cinquième Monarchie en Angleterre, qui ont tenté d'établir le Royaume de Dieu sur Terre par des moyens politiques et militaires en leur temps, sont particulièrement notables.

 

L’Émigration

Cette vue Chiliastique, cependant, allait imprégner les Congrégationnistes et plus tard les Baptistes, dont certains d'entre eux émigrèrent en Amérique. Certains de ces Baptistes étaient des observateurs du Sabbat, d'où sont issus les Baptistes du Septième Jour. De ce groupe descendent les Adventistes du Septième Jour (ASJs) et les Églises de Dieu qui observent le Sabbat. Parmi celles-ci, les ASJs ne sont pas Chiliastes, mais ont plutôt adopté la vue des Jérômites d’un Millenium céleste, sans doute incités par l'échec des prophéties de William Miller et par l'appui et l’Attente de l’avènement du 22 octobre 1844 par Ellen G. White.

 

La Réémergence de la Vérité et les Changements des Concepts

Une lueur de vérité est réapparue avec Joseph Mede, qui a réintroduit la vue historique du pré-Millénarisme, sans doute pour contrer et résister à la position post-millénariste de l'Église de Rome.

 

Un nouveau type de post-millénarisme a été introduit, en 1703, par Daniel Whitby qui déclare que le deuxième Avènement ne peut survenir qu’après une période de plus ou moins mille ans, où le monde connaît une paix, une justice et une bonté générale croissantes de l'homme, par lesquelles le monde entier est généralement converti au Christianisme. Il ne fait aucun doute que cette évolution est motivée par la nécessité d'un monde vivant proprement, qui vaincra Satan, convertira les Juifs, l'Islam et tous les autres et mettra fin à toutes les guerres. Jonathan Edwards et Samuel Hopkins ont introduit la doctrine en Amérique et, vers 1800, elle était devenue la vue dominante. Ces auteurs soutenaient que l'enchaînement et le déchaînement de Satan étaient figuratives, mais que le pouvoir de Satan pourrait triompher pendant une courte période de temps avant l'arrivée de Christ. Les méchants restants doivent être détruits après sa venue et le Royaume Éternel sera alors établi.

 

Les Christadelphiens soutiennent que Satan n'existe pas, sauf dans l'esprit, et qu’ils tomberaient donc logiquement dans ce point de vue, mais avec des enseignements tout à fait différents liés au pré-Millénarisme.

 

De la même façon, les vues sur la résurrection sont embrouillées par ces partisans de Whitby. Whitby et Vitringa soutiennent que la Nouvelle Jérusalem est une bénédiction de l'Église terrestre durant le Millenium, tandis que d'autres, tels que Brown et Faber, la considèrent comme l’assemblée des saints, après le Millenium.

 

La théorie a été plutôt endommagée au 20ème siècle quand la Première Guerre Mondiale a éclaté. Comme on peut l'imaginer, lorsque 1914 est entré en scène et que nous sommes entrés en guerre – la Grande Guerre pour la civilisation – alors soudainement toute la théorie a été réduite à néant. Nous sommes dans les guerres et les prophéties des derniers jours. Ils ne voulaient pas admettre que ces prophéties étaient claires et qu'ils entraient dans les guerres de la fin et que l'homme était incapable, sans l'Esprit Saint, de développer un nouveau système et une nouvelle planète, et de diriger cet endroit sous l’autorité de Jésus Christ. Ils allaient le faire sans Jésus Christ. Peut-être cela a-t-il été prédit dès 1139, quand St-Malachi a nommé le Pape de l’époque "Religio Depopulata" ou Religion Dévastée. Cependant, les guerres font l'objet des prophéties bibliques (voir La Chute de l'Égypte : la Prophétie des Bras Cassés de Pharaon - Phase Un Partie Deux (No. 036)).

 

Les Whitbyistes avaient dit que l'homme avait fait trop de progrès pour jamais avoir une autre guerre. Tous les post-millénaristes, d'Augustin à Whitby, sont confrontés au problème suivant : le monde ne se conforme pas à leurs pronostics et leurs propositions sont contraires à l'enseignement biblique. La Bible est très claire sur ce qui doit arriver. Nous avons de la joie à anticiper parce que nous comprenons ce qui va se passer. En développant notre relation avec Dieu, nous avons trouvé notre sécurité en Dieu, et de la joie dans la manière dont nous vivons ensemble.

 

L'échec de toutes ces doctrines a provoqué une résurgence du pré-millénarisme. Ceux qui examinaient ce que la Bible disait et qui l’ont citée, ont été promptement catalogués d'être des littéralistes par opposition aux anciens spiritualistes, mais, comme d'habitude, des notions fantaisistes se sont glissées chez les gens qui ignoraient la parole écrite et interprétant le message. Les problèmes proviennent du fait que les gens ne prennent pas le texte comme disant ce qu’il signifie.

 

Les Doctrines Postérieures

Les doctrines ultérieures ont inclus Le Ravissement en Secret, qui a été introduit, en 1832, par Edward Irving, fondateur de l’Église Catholique Apostolique. La même année, il a été destitué de son poste de prédicateur et il s’est fait retirer son statut de prêtre dans l’Église d'Écosse en 1833. Beaucoup de ses disciples ont rejoint sa nouvelle église. Il a été expulsé de l’Église d'Écosse en raison d’un tract où il a insinué que Christ possédait une nature humaine déchue. Il a enseigné que la grande tribulation devait se produire entre la Résurrection des Justes et le Ravissement des Saints et le renversement de Satan, qui devait être suivi par le règne millénaire de Christ. Plusieurs variantes de ce thème du ravissement ont surgi depuis, mais la base reste la même. Il est probable que le but réel est d’éviter la tribulation.

 

Toutes ces doctrines du ravissement/enlèvement, incluant celle du lieu de sécurité ou de refuge dans les églises Armstrongites, ne sont que la même doctrine du ravissement sous des noms différents. Il s’agit d’une façon d’échapper à la tribulation et d’éviter toutes choses déplaisantes à venir, parce que nous sommes peu disposés à modifier notre comportement humain (voir aussi le document La Place de Refuge (No. 194)).

 

Quand les partisans de ces doctrines devront affronter la tribulation, eux et les églises auxquelles ils appartiennent auront des difficultés à maintenir leur position et leurs membres. Les deux enseignants du ravissement/enlèvement avant la tribulation, J.N. Darby et Irving, ont tous deux eu une influence considérable sur le pré-millénarisme fondamentaliste actuel. Irving est mort de tuberculose en 1834.

 

De nombreuses branches du pré-millénarisme des derniers jours sont issues de points de vue divergents, tels que :

 

1.       Les Millérites, qui prônaient le concept d’un Millenium non-temporel et, selon leurs termes, non-juif (ce qui semble démontrer chez eux un manque de compréhension des nations et du rôle d’Israël) ;

2.      La Confrérie de Plymouth (Plymouth Brethren), qui tend vers un enseignement futuriste, pré-tribulationiste et dispensationaliste.

 

Des variantes du pré-tribulationisme et de l’Amillénarisme apparaissent et augmentent, pourrait-on dire, presque quotidiennement.

 

La doctrine d'Irving du Ravissement/Enlèvement en Secret semble avoir pour origine une vision spirite de Mlle Marguerite McDonald en mars 1830, qui a parlé en transe d'une soi-disant vision de la Venue de Christ. Il s'agissait d'une expérience hystérique traduite en rumeur, qui est ensuite devenue un enseignement. Elle n'a aucun fondement biblique. Elle a pénétré dans la Confrérie de Plymouth par John Nelson Darby (1800-1882), qui l'a présentée comme une interprétation une prophétique générale. Nous avons donc une théorie prédominante du Dispensationalisme, épousée par des millions de personnes comme prophétie biblique, qui n'a en fait aucune base autre que le délire hystérique d'une jeune femme en transe en mars 1830, à une période où il était à la mode d'avoir de telles expériences. Heureusement, tous les Frères de Plymouth n'ont pas tous été trompés et le Dr. S. P. Tregelles l'a nommée pour ce qu'elle était en 1864 (Tregelles, The Hope of Christ’s Second Coming, pp. 34-37).

 

"Je n’étais pas au courant qu'il y avait un enseignement défini selon lequel il devrait y avoir un Ravissement en Secret de l'Église lors d’une venue secrète jusqu'à ce que cela soit présenté comme une 'déclaration' dans l'église de M. Irving, à partir de ce qui a alors été reçu comme étant la voix de l'Esprit. Mais que quelqu'un ait ou non affirmé une telle chose, c'est de cette supposée révélation que la doctrine moderne et sa phraséologie ont surgi. Elle n’est pas venue de l'Écriture Sainte, mais de ce qui prétendait faussement être l'Esprit de Dieu".

 

Darby est qualifié de père du Dispensationalisme moderne ; donc, en toute justice, il devrait être blâmé pour la propagation de ces absurdités. Il a été ordonné diacre dans l'Église d'Angleterre en 1825, mais en raison de la léthargie fondamentale du clergé anglican à l'époque, il s'est joint à d'autres fidèles désillusionnés pour former un nouveau mouvement à Dublin, dont le centre a été développé à Plymouth. Ils ont donc été connus comme la Plymouth Brethren (la Confrérie de Plymouth).

 

C'est via ce nouveau mouvement que Darby a répandu les doctrines d'Irving basées sur les "déclarations" de Mlle McDonald, mais plusieurs, outre Tregelles, les ont rejetées. Il s'agit entre autres de B. W. Newton, Charles Spurgeon, William Booth et George Millar, mais cela n'a pas empêché la propagation aux États-Unis et au Canada dans les années 1860-1870. Comme Darby lui-même a visité les États-Unis à six reprises, le mouvement a peut-être été enseigné dès 1840, mais cela reste incertain.

 

Si une chose est citée assez souvent, les gens commencent à croire qu'elle est vraie, et après les écrits de Charles Henry Mackintosh (1820-1896), les gens ont commencé à l'accepter en général. Il est toujours lu. Lui, avec William Blackstone et les autres Darbyistes, tels que Malachi Taylor et J. H. Brooks, ont eu une profonde influence sur Cyrus Ingerson Scofield (1843-1921).

 

Scofield a fait l'éloge de Darby comme étant l'érudit de la Bible le plus profond des temps modernes (Dr. C. I. Scofield Question Box, p. 93) et après avoir servi dans la guerre civile en tant que soldat, il a été nommé avocat des États-Unis au Kansas pendant l'administration Grant. Il est devenu un ministre Congrégationaliste en 1882.

 

En produisant la Bible Scofield Reference Bible, et en particulier ses notes sur la prophétie, il a contribué à la perpétuation d'une doctrine qui n'est pas saine sur le plan scripturaire et qui nuit grandement à l'acceptation fondamentale de l'Écriture. Il est incontestable que Darby autant que Scofield étaient tous deux de brillants hommes dévoués. (Les 30 oeuvres de Darby en témoignent). Il est regrettable qu'ils se soient détournés de l'Écriture.

 

Une Religion et Réforme de fabrication Humaine

Le développement de cette Théologie de fabrication humaine, éloignée des enseignements des Apôtres, s'est produit sur 18 siècles. Les traditions des hommes ont obscurci et embrouillé la Foi.

 

Il est intéressant de noter les commentaires de Luther concernant le fondement de la Foi. Lorsqu'il a été cité à comparaître devant la Diète à Worms, Martin Luther a donné la réponse suivante lorsqu'on lui a demandé d'abjurer ses œuvres :

 

Puisque votre majesté la plus sereine et votre grande puissance exigent de moi une réponse claire, simple et précise, je vous en donne une, et c'est celle-ci : je ne peux soumettre ma foi ni au Pape ni aux conciles, car il est clair comme le jour qu'ils se sont fréquemment trompés et se sont contredits. Par conséquent, à moins que je ne sois convaincu par le témoignage de l'Écriture ou par le raisonnement le plus clair, à moins que je ne sois persuadé au moyen des passages que j'ai cités, et à moins qu'ils rendent ainsi ma conscience liée par la parole de Dieu ; je ne peux et je ne me rétracterai pas, car il est risqué et dangereux pour un Chrétien de parler contre sa conscience. Je suis ici, devant vous, je ne peux rien faire d'autre ; que Dieu me vienne en aide. Amen. (J.H. Merle D'Aubigne, History of the Reformation of the Sixteenth Century, Volume 7, Ch. 8.)

 

La Réforme n'est pas allée assez loin ; les églises sont restées en deçà d'un véritable renoncement. Dans certains cas, les réformes ont été annulées. En 1542, Henry VIII a proscrit l'observance de Noël comme étant le festival Païen que c’est. Le festival a été rétabli en 1554 après que la Catholique Marie Tudor ait accédé au trône. Élisabeth 1 a manqué de résolution pour renverser cette décision. Cromwell a également proscrit la fête de Noël pendant 12 ans, mais les Stuarts ont renversé la décision et l'hérésie continue.

 

Nous nous intéressons ici au déclin graduel des enseignements de l'Église relatifs à l'avènement et au règne du Christ.

 

En ce qui concerne l'Antéchrist, l'enseignement des partisans de l'enlèvement varie. Les différents thèmes sont que l'Antichrist est un athée ou un infidèle, ou un Juif apostat. Ces affirmations sont incorrectes. Ces enseignements semblent dater des prophètes de l'Église de l'Âge des ténèbres ou du Moyen Âge et c’est peut-être une ruse inexacte pour détourner l'attention de la véritable source de la tribulation.

 

En 1534, les Anabaptistes s’installent à Munster, en Westphalia, le nouveau Royaume de Sion, qui prône le partage des biens et qui avait (soi-disant) des femmes en commun, comme prélude au nouveau royaume de Christ (Cath. Enc. loc. cit.). Leurs excès ont emmené les Confessions d'Augsberg (l'art. 17) et d'Helvetian (ch. 11) à renier les doctrines et ainsi le Millénarisme n'a trouvé aucune admission dans les théologies Luthériennes et Reformées (ibid.).

 

Satan a de nouveau mis en place une organisation hérétique utilisant des faux principes anti-chrétiens, et y associa ou y incorpora, la doctrine du Millénarisme. Elle a ensuite été finalement rejetée par la conférence parce qu'ils n'avaient aucune idée de ce que l'Église primitive enseignait et qu'ils ne prenaient pas la Bible littéralement.

 

Les arguments de la Réforme sont devenus si intenses sur l'identification de l'Antichrist à la Papauté qu'en 1516, le Cinquième Concile de Latran a adopté une résolution interdisant à quiconque d'écrire ou de prêcher sur le sujet de l'Antichrist. En raison des dommages causés à l'Église par les réformateurs Protestants sur la question de l'identification de l'Antichrist, il a fallu trouver une contre-interprétation. Les théologiens de la Société de Jésus (Compagnie de Jésus) ont produit cette contre-interprétation.

 

L'auteur est Francisco Ribera (1537-1591) de Salamanca en Espagne, qui a publié un commentaire de 500 pages dans un effort pour contrecarrer les enseignements Protestants selon lequel la Papauté était l'Antichrist. Cet homme est le fondateur logique de l'École Futuriste d'Interprétation (voir aussi Encyclopedia Britannica, la 11ème Édition, Vol. 23, p. 213, l’article Revelation pour de plus amples commentaires sur l'École Futuriste).

 

Toute la doctrine du ravissement/enlèvement est une apologie, que l'on trouve non seulement chez les théologiens qui l'ont propagée mais aussi parmi ceux qu'elle était destinée à réfuter.

 

Les doctrines de Ribera ont été développées davantage par le Cardinal Robert Bellarmine (1542-1621) d'Italie, un Jésuite controversé qui a déclaré que Daniel, Jean et Paul avaient omis toute référence au pouvoir papal et que leur prophétie et leur enseignement se référaient à un futur Antichrist.

 

C'est ce que dit l'ex-prêtre Catholique, Joseph Zacchello : "les Jésuites ont cherché à détourner les esprits des hommes pour qu'ils ne puissent pas percevoir l'accomplissement des prophéties de l'Antichrist dans l'église Papale. Le Jésuite Ribera a produit le système futuriste, qui affirme que l'Antichrist n'est pas encore apparu et doit apparaître plus tard". Il ajoute à cette déclaration : "les Protestants qui défendent le système futuriste plaisent au pape et jouent le jeu de Rome". (J. Zacchello - Who is the Antichrist - cité également par Woodrow).

 

La vérité, c’est qu'ils sont continuels. La Bible est très claire qu'il y a de nombreux Antichrists. L'Antichrist était avec l'église de Jean à Éphèse. Ils sont continuels jusqu'aux derniers jours.

 

Le Futurisme et les principes de base du ravissement/enlèvement étaient une doctrine Catholique, jusqu'à ce que le Bibliothécaire de l'Archevêque du Canterbury, Samuel R. Maitland (1792-1866) devienne, au cours de la période 1826-30, le premier Protestant à accepter l'interprétation Futuriste du Jésuite Ribera. Il a été suivi, en 1832, par Édouard Irving qui a développé la doctrine du Ravissement/Enlèvement en Secret. Maitland était un unioniste haut militant de l'église qui considérait avec mépris les batailles durement gagnées de la Réforme. Cet homme, dans ses 50 œuvres environ, a causé des dommages irréparables à l'Église d'Angleterre et aux Églises Reformées en général et a contribué à faire avancer la propagande non biblique au point qu'elle a captivé des millions de personnes.

 

La motivation fondamentale derrière la popularité de la théorie du Ravissement/Enlèvement est qu'il s'agit d'un échappatoire. Les gens sont incapables de faire face à la vérité et de devenir dépendants de la miséricorde et de l'intervention de Dieu. Romains 8:7 montre l'hostilité ou l'inimitié contre la Loi. Cependant, cela s'accompagne d'une incapacité à faire face à la vérité. Ils se repentiront ou subiront un sort difficile.

 

Certains partisans du Ravissement/Enlèvement prédisent la reconstruction de Babylone en ces derniers jours, dans une tentative de centrer l'interprétation futuriste loin de Rome. Actuellement, Babylone n'existe plus que sous la forme d'une vaste ruine près de la ville moderne d'El Hillah, en Irak. La Babylone de l'Apocalypse a clairement existé depuis l'époque de Christ ; elle a existé tout au long des deux derniers mille ans et existe encore aujourd'hui.

 

Il est surprenant qu'un groupe de gens soutienne que l'Église et l'Esprit de Dieu doivent être enlevés avant qu'un milliard de personnes puissent être converties à Christ pendant une période de tribulation de trois ans et demi. C'est un effort plus grand que celui dont l'Église a été capable de faire dans son histoire. Cela laisse aussi entendre qu'il doit y avoir une puissance plus grande que l'Esprit de Dieu, sinon ces personnes ne sont pas converties, ou bien l'argument est une fraude. Il ne fait aucun doute que l'argument est exactement ce que l'histoire indique : une pièce de propagande Jésuite, facilitée et soutenue et incitée par des apologistes du genre Maitland, Irving, Darby, Scofield, Estep et des auteurs plus modernes de calibre nettement moindre.

 

Les partisans du Ravissement/Enlèvement peuvent être plus corrects qu'ils ne le pensent, en ce sens qu'ils éviteront la tribulation juste pour faire face aux fléaux de la colère de Dieu, parce qu'ils n'ont pas le Sceau de Dieu sur leur front ou sur leur main droite (Deutéronome 6:8), étant continuellement en violation de la Loi. Les partisans du Ravissement/Enlèvement sont sans aucun doute sincères, cherchant Christ et troublés et inquiets pour l'avenir. Cependant, suivre des fables ne rendra pas leur fardeau plus léger ; cela ne fait que les conduire à suivre de fausses doctrines et à l'apostasie.

 

"Le Nouveau Testament ne fait aucune distinction entre la parousie, l'apocalypse et l'épiphanie de Jésus Christ. Ces termes signifient une seule et indivisible venue de Christ" (Hans K. La Rondelle, The Israel of God in Prophecy, p. 188)

 

La structure du Millenium sera établie. La Bible est littéralement vraie et à moins que nous ne prenions la Bible et comprenions la structure Millénaire et le règne de Christ depuis Jérusalem pendant mille ans, nous ne pouvons pas comprendre le Plan de Dieu. Nous ne pouvons pas comprendre ce qui est fait dans ce Plan et nous ne pouvons pas comprendre ce qui va se passer dans les prophéties de l'Ancien Testament. Nous ne pouvons pas non plus comprendre les prophéties de Zacharie, d'Ésaïe, de Jérémie et d'Ézéchiel. Il est important que nous ne soyons pas trompés par ces gens, et que nous comprenions et regardions à notre espérance en Jésus Christ, que nous avons un avenir glorieux ensemble.

 

Nous sommes protégés. C’est une question de marcher dans la foi avec Dieu et de faire notre travail du mieux que nous le pouvons. Chacun de nous a son propre lieu de refuge, qui est Dieu. Dieu est notre rocher, notre force et notre salut. Nous n'avons besoin de rien d'autre. Nous avons besoin les uns des autres afin de nous regrouper ensemble, pour que nous puissions mieux adorer l’Unique Véritable Dieu. Ne perdez pas la foi dans l'intention littérale des promesses de Dieu.

 

 

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