Christian Churches of God

[112B]

 

 

 

La Réconciliation par le Pardon dans le Temple de Dieu

 (Édition 3.0 20080119-20080203-20110305)

 

 

Ce texte fait suite au document d’étude Le Pardon (No. 112) et traite de la réconciliation avec l'Église et les frères.

 

 

Christian Churches of God

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(Copyright © 2008, 2011 Wade Cox)

(Tr. 2011, 2020, rév. 2020)

 

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La Réconciliation par le Pardon [112B]

 

Le Temple de Dieu, lequel Temple nous sommes, est composé du peuple de Dieu dans lequel Dieu réside. Nous allons examiner le concept d'être réconciliés avec nos frères. Un bâtiment ne peut se tenir debout que s’il est composé de pierres correctement fabriquées et s’emboîtant les unes dans les autres dans des joints corrects, dans une construction saine.

 

Tous les êtres humains ont des divergences d'opinion et des difficultés. Parfois, nous pouvons être offusqués par les autres. Parfois, nous pouvons être influencés par d'autres à notre détriment et au détriment du corps de Christ. Parfois, nous pouvons faire un faux rapport sans connaître les faits en entier ou la vérité des faits et nous pouvons suivre et nous conformer à une multitude pour faire le mal, sans même comprendre que c'est ce que nous faisons (cf. Ex 23:1-2). 

Tu ne répandras point de faux bruit. Tu ne te joindras point au méchant pour faire un faux témoignage. 2 Tu ne suivras point la multitude pour faire le mal ; et tu ne déposeras point dans un procès en te mettant du côté du grand nombre, pour violer la justice. (LSG)

 

Nous avons vu cela se produire à de nombreuses reprises dans l'Église de Dieu. Parfois, les gens sont blessés et certains se retirent du corps à cause de cela. Dans certains cas, c’est avec des accusations pharisaïques. Dieu connaît tous les faits d'une affaire et Il va défendre la cause. Notre travail consiste à nous assurer que nous ne faisons trébucher personne, que nous ne l’offensons pas et ne l’amenons pas à s'écarter de la foi. 

 

Il y a une séquence d'un enseignement dans Matthieu 5:21-26 qui jette la lumière sur l'état d'esprit derrière la conduite de l'Église de Dieu.

 

Matthieu 5:21-26 Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point ; celui qui tuera mérite d’être puni par les juges. 22 Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère mérite d’être puni par les juges ; que celui qui dira à son frère : Raca ! mérite d’être puni par le sanhédrin ; et que celui qui lui dira : Insensé ! mérite d’être puni par le feu de la géhenne. 23 Si donc tu présentes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, 24 laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; puis, viens présenter ton offrande. 25 Accorde-toi promptement avec ton adversaire, pendant que tu es en chemin avec lui, de peur qu’il ne te livre au juge, que le juge ne te livre à l’officier de justice, et que tu ne sois mis en prison. 26 Je te le dis en vérité, tu ne sortiras pas de là que tu n’aies payé le dernier quadrant. (LSG)

 

Ce texte a placé le niveau de fonctionnement des disciples du Christ à un niveau ou un standard plus élevé que ce que la loi exigeait. Cela a montré un esprit ou un état d’esprit exigé de la foi qui est d'un type qui assure une conduite juste entre les membres de la foi. Il s'agissait de s'assurer que le concept de violence a été élevé au-dessus de la simple injonction de ne pas tuer quelqu'un et de le placer au niveau de l'obligation de faire vivre et de préserver le bien-être de l'individu. 

 

Chacun de nous ne doit pas entretenir de colère contre son frère. Nous serons jugés pour cela, comme les élus sont sous le jugement maintenant. Si l'on insulte notre frère, nous lui faisons du tort. Insulter quelqu'un est une agression contre la personne et souvent une diffamation. Une telle conduite doit être traitée par le conseil du Corps du Christ. Le concept de “Raca” traduit par “insensé” est en réalité l'insulte araméenne de “cracher au visage.” C'est de la violence envers la personne et une telle attitude exclut la personne de la Première Résurrection et la met en danger de mort lors de la Deuxième Résurrection si elle ne se repent pas de son acte.

 

Le commentaire que Christ a fait concernant 'ton offrande à l'autel' est significatif. De quelle offrande parlait-il et quel était l’autel en question ? Il est clair que s’il voulait parler du Temple physique de Dieu à Jérusalem, alors ce commentaire est superflu car ce n'était pas le Temple qui a été construit par Christ et les apôtres. Ce temple était un temple spirituel d’êtres humains vivants. Chacun d'entre eux fait partie de l'édifice. Chacun fait partie de l'offrande de prières et d'adoration à Dieu. Les prières et l’adoration sont quotidiennes et on nous dit de ne pas laisser le soleil se coucher sur sa colère. Ainsi, la réconciliation avec le frère est donc au moins sur une base permanente, soit quotidiennement, car nous pardonnons aux autres avant d’aller devant Dieu, soit au moins une fois par semaine lors des services de Sabbat où nous nous réunissons pour aller devant Dieu en tant que corps cohésif.

 

Plus important encore, la plus grande cérémonie de notre année spirituelle est la réconciliation de l'église et de l'individu avec Dieu lors du Dîner du Seigneur. Nous ne pouvons pas nous attendre à aller devant Dieu lors du Dîner du Seigneur et à être pardonnés de nos péchés, si nous ne nous sommes pas réconciliés avec nos frères et si nous ne leur avons pas pardonnés, ou si n’avons pas été pardonnés pour tout grief qu'ils pourraient avoir contre nous et toute offense que nous pourrions leur avoir causée.

 

Le Jour des Expiations a aussi représenté le sacrifice pour la réconciliation de tous les péchés du Peuple Saint, en ce jour-là (Lév. 16:20). Tous les sacrifices ont été accomplis en Christ et c’est donc au Dîner du Seigneur que les sacrifices de la réconciliation sont également accomplis. Nous avons vu des gens offensés et aussi ceux qui offensent. Celui qui est rempli de l'Esprit Saint ne s’offusque pas. Cependant, il arrive que les gens soient plus facilement offensés. Parfois, les gens sont si justes à leur propres yeux (pharisaïques) qu'ils ne comprennent pas quand ce sont eux qui sont en faute.  

 

Nous avons été réconciliés avec Dieu alors que nous étions encore des pécheurs et ennemis de Dieu, par la mort du fils de Dieu et dans sa vie nous sommes continuellement réconciliés avec Lui (Rom. 5: 8-10). Nous ne pouvons pas rester loin de Dieu et être sauvés. Comme nous sommes tous participants de l'Esprit Saint, Dieu est en chacun de nous. Par conséquent, comment pouvons-nous être réconciliés avec Dieu et rester à l'écart de ceux qui, dans l'Esprit Saint, font partie du Temple de Dieu ? Il est logiquement impossible de le faire. Par conséquent, pour maintenir le salut, nous ne pouvons pas être séparés du corps du Christ, qui est le Temple de Dieu. 

 

Nous avons le devoir de maintenir un état continu de réconciliation pour atteindre le salut. C'est pourquoi les Soixante-dix Semaines d'Années ont été autorisées au Temple physique pour le construire, le sanctifier et y mettre fin. C'était pour que nous, qui avons été choisis et prédestinés à être appelés au cours des quarante jubilés dans le désert, puissions prendre notre place en tant que le Temple spirituel de Dieu (voir le document d’étude Le Signe de Jonas et l'Histoire de la Reconstruction du Temple (No. 013)).

 

Soixante-dix semaines ont été fixées sur ton peuple et sur ta ville sainte, pour faire cesser les transgressions et mettre fin aux péchés, pour expier l’iniquité et amener la justice éternelle, pour sceller la vision et le prophète, et pour oindre le Saint des saints. (Dan. 9:24).

 

Toutes choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui-même par Jésus-Christ et qui nous a donné le Ministère de la Réconciliation. C'est pourquoi Dieu, en Christ, a réconcilié le monde avec Lui-même, en n’imputant point aux hommes leurs offenses, et nous a confié la parole de la réconciliation (2Cor. 5:18-19). 

 

Donc, si Dieu nous a donné le ministère de la réconciliation, ne devrions-nous pas nous consacrer à réconcilier chacun de nous les uns aux autres en n’imputant le péché à personne ? Nous sommes des ambassadeurs du Christ, comme si Dieu implorait les élus par nous. Nous prions pour vous à la place du Christ afin que vous soyez réconciliés avec Dieu (2Corinthiens 5:20). Christ a été fait péché pour nous, lui qui n’a point connu le péché, afin que nous soyons faits justice de Dieu en lui (cf. v. 21). 

 

Ne nous incombe-t-il pas alors à tous de ne laisser aucune accusation ou division se produire entre nous, afin que nous soyons réconciliés les uns avec les autres et donc avec Dieu par Christ ? 

 

C'est Christ qui a été rendu semblable à ses frères, où il n'a pas pris sur lui la nature des Anges mais a été rendu semblable à la semence d'Abraham. Il a été fait en tout point semblable à ses frères, afin d’être un Grand Prêtre miséricordieux et fidèle dans les choses qui concernent Dieu pour expier, pour faire la réconciliation pour les péchés du peuple (Héb. 2:17). Ne savez-vous pas que vous avez été rachetés et que vous êtes devenus une nation de rois et de prêtres (sacrificateurs) sous Christ selon l'Ordre de Melchisédek, étant prêtres pour toujours sans généalogie et sans restriction ni fin de notre sacerdoce ? 

 

Comment alors pouvons-nous provoquer la division et ne pas faire la Pâque ensemble ou avoir du ressentiment devant Dieu et laisser nos offenses non résolues, en dépit des injonctions qui nous sont imposées d’être des ministres de la réconciliation, chacune et chacun d'entre nous ? Se réconcilier signifie faire en sorte que deux adversaires deviennent amis, accepter une situation qui existe ou à laquelle on est confronté, ou tout simplement régulariser les comptes, et dans ce sens cela implique de remettre les dettes aussi et surtout au sein du corps du Christ. 

 

Que nous est-il exigé de faire alors ? Comment pouvons-nous laisser notre offrande à l'autel et aller ensuite nous réconcilier ? Quelle est notre offrande ?

 

Ne sommes-nous pas requis de faire des sacrifices quotidiens dans la prière comme une offrande agréable devant Dieu ? Les 24 anciens du Haut Sacerdoce et du conseil intérieur des elohim n’ont-ils pas été chargés de recueillir nos prières comme une offrande d'encens et de les surveiller sous l'Agneau qui a été oint au-dessus d'eux et qui a été jugé digne d'ouvrir les sceaux du plan et de la prophétie de Dieu ? (Apoc. chapitres 4 et 5). 

 

N'allons-nous pas devant Dieu trois fois par an avec nos offrandes comme faisant partie des Lois et Commandements de Dieu ? 

 

N'est-ce pas la Pâque la plus importante d’entre elles, où il nous est commandé d'aller devant Dieu pour la Fête de la Pâque et des Pains sans Levain et de faire notre offrande et de prendre le Dîner du Seigneur avec laquelle nous sommes à nouveau lavés de nos péchés et réconciliés avec Dieu ? N'est-ce pas exigé chaque année ? Comment pouvons-nous profiter de cette fête très importante tout en restant toujours non réconciliés avec nos frères ? Comment pouvons-nous espérer le pardon et ne pas l'étendre ou accorder à nos frères ? 

 

L’ordre est d'aller et de se réconcilier, puis de retourner à Dieu et de Le louer. Demandez pardon lors du Dîner du Seigneur afin qu'Il puisse vous pardonner comme vous pardonnez à vos frères, et demandez pardon pour la faute ou l’offense que vous avez commise à leur égard. 

 

Aucun conflit n’est entièrement à sens unique. Nous sommes tous fautifs. 

 

Nous nous rendons tous coupables d'offenses et de violations les uns les autres. Nous devons nous pardonner les uns les autres afin d'être pardonnés à notre tour et ainsi nous réconcilier avec Dieu.

 

Au fil des ans, l'Église a perdu un certain nombre de personnes par le péché, l'erreur et le fait d’être juste à ses propres yeux. Parfois, les gens regrettent leurs erreurs et cherchent à se réconcilier avec l'Église. Nombreux sont ceux qui sont empêchés de se réconcilier par la honte. Beaucoup détestent pour les mêmes raisons.

 

Là où l'Église est un corps de croyants qui s'entendent et s’accordent sur une ligne de conduite, il arrive que des manipulateurs cherchent à arracher le contrôle ou à changer le cours des décisions par des moyens détournés. Ces personnes s'en vont aussi généralement lorsqu'elles sont prises au dépourvu. Certains commencent à former des groupes alternatifs, mais ils accomplissent rarement quelque chose de valeur, car le même esprit de conspiration et d’intrigue les accompagne dans l'entreprise suivante.

 

Certaines personnes pensent qu'elles servent Dieu lorsqu’elles se rassemblent avec des personnes qui croient en autre chose que ce en quoi elles croient. Le résultat habituel est qu’elles ne discutent pas de la question clé sur laquelle elles sont en désaccord.

 

Les gens vont faire des erreurs de temps en temps et ils doivent être exhortés comme des frères.

 

Le texte du document de l’étude Le Pardon (No. 112) se termine par les procédures de pardon.

 

Actions dans le Pardon

 

Phase 1 : Offense

 

Réfléchissez : S'agit-il d'une violation de la Loi de Dieu, ou est-ce notre orgueil ou leur orgueil, ou d’une racine d'amertume ? Cela s'est-il déjà produit auparavant ?

Étape 1.     Aller vers Dieu dans la prière pour qu’Il vous guide.

Étape 2.     Décider d'ignorer ou décider d'agir. Si nous ignorons, alors pardonnons et oublions. Fin de l'affaire.

 

Phase 2 : Établir la responsabilité individuelle

 

Étape 1.    Qu'avons-nous fait ? Qu'aurions-nous pu faire ? Qu'aurions-nous dû faire ?

Étape 2.    Qu'est-ce que l'autre partie a fait ? Que pouvaient-ils faire ? Que devaient-ils faire ?

 

Phase 3 : Aller vers la personne

 

Étape 1.   Discutez des deux aspects.

a.       Reconnaître d’abord notre (nos) faute(s).

b.      Noter leurs problèmes. Faire profil bas.

Étape 2.   Leur réponse :

a.       Ils se repentent de leur action.

Passer à la Phase 5.

b.      Ils ne montrent aucun repentir :

Passer à la Phase 4.

 

Phase 4 : Litige

 

Le litige est le processus de régler un différend devant l'autorité. Il existe des procédures et des autorités spécifiques établies pour la résolution des litiges. Les différends devraient être résolus au sein de l'Église.

 

Étape 1. Aller voir la personne avec des témoins. Établir le problème comme dans le premier exemple.

 

Étape 2. S'il n'y a toujours pas de résolution, alors et uniquement à ce moment-là,  présentez-le au ministère et au conseil de l'Église. Trop souvent, les personnes se précipitent au ministère avant d'aller voir leur frère. Toutefois, un ministre peut suffire pour la phase de témoin si nécessaire.

 

Étape 3. L'affaire est décidée par le conseil de l'Église et l'affaire est réglée. Passer à la Phase 5.

 

Étape 4. La question n'est pas résolue par le conseil de l'Église et l'affaire est suffisamment grave pour justifier une solution. Paul est clair sur le fait qu'il s'agit d'un dernier recours et que l'Église est responsable de la juste résolution du conflit. Nous devons trancher les questions entre les élus, puisque nous devons juger le monde et les anges (1Corinthiens 6:2-3). Si l'Église ne veut pas agir et qu'il n'y a pas de repentance, alors il faut passer à un procès civil, c'est-à-dire s'il n'y a pas d'autre option et que l'affaire est suffisamment grave.

 

Phase 5 : Réconciliation

 

Étape 1. Soyez unis dans la résolution de la question. Procéder dans l'amour fraternel.

 

Étape 2. Corriger le problème :

a.       physiquement

b.      spirituellement et émotionnellement.

 

Étape 3. Entretenir continuellement et prendre soin de la relation et se prémunir contre toute nouvelle infraction.

 

Si récidive [l’offense est répétée], alors recommencez la procédure. Si le pardon est demandé, alors pardonnez à nouveau et poursuivez la relation. Ne rappelez l'offense que si elle est répétée.

 

La seule exception à cette séquence est celle de la cessation de la doctrine du Christ et le fait de retomber dans la doctrine de l'Antichrist dans la vue de la Divinité, qui vise à séparer la divinité du Christ de son humanité. 2Jean 9 exige alors que l’offenseur ne soit même pas salué. Le repentir doit être complètement démontré.

 

Actions dans la restauration à l'Église

 

Phase 1. Établir les Raisons de l'Éloignement.

 

Posez-vous les questions : "Pourquoi ai-je quitté l'Église ? Était-ce en raison d'un désaccord avec les dirigeants élus de l'Église, ou bien ai-je tout simplement péché et suis-je parti ou bien ai-je été écarté en conséquence ?

 

1. A : Si oui : suis-je allé à l'Église avec le problème et me suis-je soumis à la résolution des Anciens et des membres votants ?

 

Si je ne l’ai pas fait, pourquoi ne l'ai-je pas fait ?"

 

Rappelez-vous, la désobéissance est aussi coupable que la divination [comme le péché de sorcellerie], comme il est dit dans 1Samuel 15:22-25 : 

22 Samuel dit : L’Éternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l’obéissance à la voix de l’Éternel ? Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers. 23 Car la désobéissance est aussi coupable que la divination, et la résistance ne l’est pas moins que l’idolâtrie et les théraphim. Puisque tu as rejeté la parole de l’Éternel, il te rejette aussi comme roi. 24 Alors Saül dit à Samuel : J’ai péché, car j’ai transgressé l’ordre de l’Éternel, et je n’ai pas obéi à tes paroles ; je craignais le peuple, et j’ai écouté sa voix. 25 Maintenant, je te prie, pardonne mon péché, reviens avec moi, et je me prosternerai devant l’Éternel. (LSG)

 

D'autres questions sont : Ai-je manqué à mes engagements écrits de me conformer aux Dépositions de la Foi et à la Constitution ? Le groupe actuel dont je fais partie est-il correctement et démocratiquement dirigé ? Ai-je le droit de vote ? Pourquoi suis-je là ?

 

Ai-je écouté les chuchoteurs et les attaques contre les frères ? Où sont ces gens-là maintenant, et quels sont leurs fruits ? Que font-ils pour la Foi ?

 

Si je n’aimais tout simplement pas qu'une personne ait autorité sur moi, ou travaille avec moi, quel est le fondement biblique qui me pousse à quitter le Corps du Christ ?

 

Où travaille le vrai Corps du Christ et est-ce que je prends la Pâque avec ce Corps, après avoir discerné son emplacement et ses fruits ? Dois-je payer la dîme à ce corps ? Si non, alors je suis dans le péché ou ce n'est pas le Corps du Christ.

 

N'oubliez pas qu'il n'y a aucune excuse pour ne pas soutenir et travailler au sein du Corps du Christ. La plupart des gens qui quittent l'Église cessent de payer la dîme environ douze mois avant d'annoncer leur départ.

 

À son retour, Christ punit ceux qui enterrent leurs talents.

 

Matthieu 25:14-30 Il en sera comme d’un homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs, et leur remit ses biens. 15 Il donna cinq talents à l’un, deux à l’autre, et un au troisième, à chacun selon sa capacité, et il partit. 16Aussitôt celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla, les fit valoir, et il gagna cinq autres talents. 17 De même, celui qui avait reçu les deux talents en gagna deux autres. 18 Celui qui n’en avait reçu qu’un alla faire un creux dans la terre, et cacha l’argent de son maître. 19 Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint, et leur fit rendre compte. 20 Celui qui avait reçu les cinq talents s’approcha, en apportant cinq autres talents, et il dit : Seigneur, tu m’as remis cinq talents ; voici, j’en ai gagné cinq autres. 21 Son maître lui dit : C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. 22 Celui qui avait reçu les deux talents s’approcha aussi, et il dit : Seigneur, tu m’as remis deux talents ; voici, j’en ai gagné deux autres. 23 Son maître lui dit : C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. 24 Celui qui n’avait reçu qu’un talent s’approcha ensuite, et il dit : Seigneur, je savais que tu es un homme dur, qui moissonnes où tu n’as pas semé, et qui amasses où tu n’as pas vanné ; 25 j’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre ; voici, prends ce qui est à toi. 26 Son maître lui répondit : Serviteur méchant et paresseux, tu savais que je moissonne où je n’ai pas semé, et que j’amasse où je n’ai pas vanné ; 27 il te fallait donc remettre mon argent aux banquiers, et, à mon retour, j’aurais retiré ce qui est à moi avec un intérêt. 28 Ôtez-lui donc le talent, et donnez-le à celui qui a les dix talents. 29 Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a. 30 Et le serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. (LSG)

 

Si vous avez répondu à toutes ces questions et que vous réalisez que vous devez réconcilier, il est temps de rectifier la situation. Nous ne pouvons pas prendre la Pâque sans une réconciliation adéquate avec les membres du Corps. Nous ne le pouvons certainement pas quand nous sommes hors du Corps du Christ.

 

1. B : Éloignement dans le Péché.

 

Nous devrions nous poser la question suivante : si j'ai péché et que j'ai été réprimandé par l'Église, suis-je parti en colère ou ai-je été licencié à la suite d'un examen ?

 

Si je suis parti dans un accès de colère, alors il est temps que la question soit traitée avec maturité et que je sois réconcilié.

 

Si la personne a été rejetée, était-ce parce qu'elle a refusé d'accepter la correction ou parce qu'elle a tenté de mener une rébellion ou de provoquer un schisme dans le Corps ?

 

A-t-elle été renvoyée pour vol ou autre péché ? La personne a-t-elle tenté de faire amende honorable ?

 

Si la personne n'a pas tenté de faire amende honorable, n’est-il pas le temps qu’elle le fasse maintenant ?

 

Réconciliation et Restauration

 

Nous pourrions nous rendre compte maintenant que, quels que soient les droits et les torts de la question, nous devons tous être réconciliés avec l'Église. On pourrait dire : J'ai eu tort, mais on m’a fait aussi du tort, à mon avis. Quoi qu'il en soit, nous devons tous mettre cela de côté et chercher à nous réconcilier.

 

Réconciliation Étape 1.

 

La personne qui doit se réconcilier doit prendre contact avec les secrétaires de l'Église et demander à être réconciliée. Ils fourniront alors un ministre pour interviewer et conseiller chaque personne. Il y aura des fruits de repentance évidents qui mèneront à la réconciliation.

 

Le ministre peut exiger que certaines questions soient complétées ou rectifiées avant la réconciliation. Si le ministre est convaincu que la personne est repentante et cherche sincèrement la réconciliation, il recommandera à l'Église que la personne soit réadmise, et transmettra le formulaire de Demande d’Admission à la Camaraderie.

 

Le comité de l'Église responsable pour ces questions traitera la demande d’admission à la camaraderie. Il arrive que des personnes aient été marquées et que l'Église ait déterminé qu'elles ont une période d'essai supplémentaire ajoutée à leur camaraderie. C'est parce que les circonstances ont été suffisamment graves pour justifier cette décision. La décision n'est jamais prise à la légère et est habituellement passée au vote par les membres de cette congrégation aussi bien ou même parfois par l'organisme international.

 

L'Église a eu également des candidats restaurés immédiatement à la pleine adhésion en tant que membres votants à part entière, car les circonstances étaient telles qu'il s'agissait d'un malentendu.

 

Comme CCG est l'une des rares églises qui confèrent à ses membres le droit de vote, quelle importance a-t-on à ce que vous ayez un vote ou non ? Dans de telles circonstances, la personne doit tout simplement se fier sur le fait que Christ dirige l'Église par l'intermédiaire des membres votants avec l'Esprit Saint.

 

Restauration Limitée

 

Il y a des circonstances où des officiers ont été enlevés ou retirés pour différentes raisons, de sorte que le délai soit prorogé, ou que la personne soit rétablie à la camaraderie, mais pas à ses anciennes position(s) et responsabilités.

 

Nous travaillons tous pour le salut et nous recevons les mêmes salaires, comme la parabole des ouvriers dans le champ nous le dit.  


Cependant, il y a un prix à payer pour l'erreur. La repentance sera offerte à Satan et aux démons, mais ils ne recevront pas les mêmes positions qu'ils occupaient avant la rébellion (voir le document d’étude
Le Jugement des Démons (No. 080)). La Première Résurrection est une meilleure résurrection. Le repentir et la loyauté sont nécessaires pour y parvenir (Hébreux 11:35).

 

Parfois, Dieu restaure une personne et place ses péchés aussi loin que l'Est est éloigné de l'Ouest et elle continue comme avant.

 

C’est Dieu, par l'intermédiaire de l'Esprit Saint, qui détermine le niveau de maturité et de compréhension. Il appartient à chaque individu de s’amender et d'initier le processus de réconciliation, et l'Esprit Saint rendra la chose manifeste.

 

Si nous prions et jeûnons pour la repentance et la réconciliation, Dieu s’occupera de nous. Ce n'est pas une chose nouvelle, et les Églises de Dieu ont déjà eu affaire à tout cela auparavant, et la miséricorde de Dieu est sans mesure.

 

Vous ne serez pas le premier ni le dernier dans cette situation. Soyez prêt à faire amende honorable et à être restauré à vos frères et sœurs.

 

Ils n'ont jamais cessé de travailler et de s'aimer les uns les autres dans la Foi. Ils ont prié pour la réconciliation du monde entier à Dieu par Christ et, surtout, avec ceux qui ont été éloignés de l'Église.

 

Ils ne répondent pas aux avances de ceux qui se sont éloignés, mais prient pour leur réconciliation. Le silence a pour but de faire prendre conscience du problème et d'initier la reconnaissance du besoin de réconciliation.

 

La Pâque est au cœur de la Foi. Ceux qui se sont éloignés et qui cherchent la réconciliation doivent le faire pour qu'il y ait la paix, l'harmonie et l'amour entre les frères lors de la Pâque dans tous les aspects de la Fête, et pour toutes les Fêtes.

 

 

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