Christian Churches of God

 

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Azazel et les Expiations

(Édition 1.1 19970911-19970913)

 

La signification des boucs lors des Expiations est souvent confuse et le nom Azazel est souvent mal interprété ou mal utilisé. Il existe une interprétation de longue date du symbolisme qui remonte à l’Israël antique et se trouve incarnée dans les textes des différentes périodes. Ce symbolisme est examiné ici dans sa typologie messianique et de la fin des temps.

 

 

 

 

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Azazel et les Expiations [214]

 

 


Instructions pour les Expiations

À Lévitique 16:1-34, on nous donne les instructions pour les sacrifices des Expiations. Parmi ceux-ci figurent les deux boucs sur lesquels on tire au sort pour déterminer lequel sera le sacrifice et lequel portera les péchés du peuple.

Lévitique 16:1-34 L'Éternel parla à Moïse, après la mort des deux fils d'Aaron, qui moururent en se présentant devant l'Éternel. 2 L'Éternel dit à Moïse : Parle à ton frère Aaron, afin qu'il n'entre pas en tout temps dans le sanctuaire, au dedans du voile, devant le propitiatoire qui est sur l'arche, de peur qu'il ne meure ; car j'apparaîtrai dans la nuée sur le propitiatoire. 3 Voici de quelle manière Aaron entrera dans le sanctuaire. Il prendra un jeune taureau pour le sacrifice d'expiation et un bélier pour l'holocauste. 4 Il se revêtira de la tunique sacrée de lin, et portera sur son corps des caleçons de lin ; il se ceindra d'une ceinture de lin, et il se couvrira la tête d'une tiare de lin : ce sont les vêtements sacrés, dont il se revêtira après avoir lavé son corps dans l'eau. 5 Il recevra de l'assemblée des enfants d'Israël deux boucs pour le sacrifice d'expiation et un bélier pour l'holocauste. 6 Aaron offrira son taureau expiatoire, et il fera l'expiation pour lui et pour sa maison. 7 Il prendra les deux boucs, et il les placera devant l'Éternel, à l'entrée de la tente d'assignation. 8 Aaron jettera le sort sur les deux boucs, un sort pour l'Éternel et un sort pour Azazel. 9 Aaron fera approcher le bouc sur lequel est tombé le sort pour l'Éternel, et il l'offrira en sacrifice d'expiation. 10 Et le bouc sur lequel est tombé le sort pour Azazel sera placé vivant devant l'Éternel, afin qu'il serve à faire l'expiation et qu'il soit lâché dans le désert pour Azazel. 11 Aaron offrira son taureau expiatoire, et il fera l'expiation pour lui et pour sa maison. Il égorgera son taureau expiatoire. 12 Il prendra un brasier plein de charbons ardents ôtés de dessus l'autel devant l'Éternel, et de deux poignées de parfum odoriférants en poudre ; il portera ces choses au delà du voile ; 13 il mettra le parfum sur le feu devant l'Éternel, afin que la nuée du parfum couvre le propitiatoire qui est sur le témoignage, et il ne mourra point. 14 Il prendra du sang du taureau, et il fera l'aspersion avec son doigt sur le devant du propitiatoire vers l’orient ; il fera avec son doigt sept fois l'aspersion du sang devant le propitiatoire. 15 Il égorgera le bouc expiatoire pour le peuple, et il en portera le sang au delà du voile. Il fera avec ce sang comme il a fait avec le sang du taureau, il en fera l'aspersion sur le propitiatoire et devant le propitiatoire. 16 C'est ainsi qu'il fera l'expiation pour le sanctuaire à cause des impuretés des enfants d'Israël et de toutes les transgressions par lesquelles ils ont péché. Il fera de même pour la tente d'assignation, qui est avec eux au milieu de leurs impuretés. 17 Il n'y aura personne dans la tente d'assignation lorsqu'il entrera pour faire l'expiation dans le sanctuaire, jusqu'à ce qu'il en sorte. Il fera l'expiation pour lui et pour sa maison, et pour toute l'assemblée d'Israël. 18 En sortant, il ira vers l'autel qui est devant l'Éternel, et il fera l'expiation pour l’autel ; il prendra du sang du taureau et du bouc, et il en mettra sur les cornes de l'autel tout autour. 19 Il fera avec son doigt sept fois l'aspersion du sang sur l'autel ; il le purifiera et le sanctifiera, à cause des impuretés des enfants d'Israël. 20 Lorsqu'il aura achevé de faire l'expiation pour le sanctuaire, pour la tente d'assignation et pour l'autel, il fera approcher le bouc vivant. 21 Aaron posera ses deux mains sur la tête du bouc vivant, et il confessera sur lui toutes les iniquités des enfants d'Israël et toutes les transgressions par lesquelles ils ont péché ; il les mettra sur la tête du bouc, puis il le chassera dans le désert, à l'aide d'un homme qui aura cette charge. 22 Le bouc emportera sur lui toutes leurs iniquités dans une terre désolée ; il sera chassé dans le désert. 23 Aaron entrera dans la tente d’assignation ; il quittera les vêtements de lin qu'il avait mis en entrant dans le sanctuaire, et il les déposera là. 24 Il lavera son corps avec de l'eau dans un lieu saint, et reprendra ses vêtements. Puis il sortira, offrira son holocauste et l'holocauste du peuple, et fera l'expiation pour lui et pour le peuple. 25 Il brûlera sur l'autel la graisse de la victime expiatoire. 26 Celui qui aura chassé le bouc pour Azazel lavera ses vêtements, et lavera son corps dans l'eau ; après cela, il rentrera dans le camp. 27 On emportera hors du camp le taureau expiatoire et le bouc expiatoire dont on a porté le sang dans le sanctuaire pour faire l'expiation, et l'on brûlera au feu leurs peaux, leur chair et leurs excréments. 28 Celui qui les brûlera lavera ses vêtements, et lavera son corps dans l’eau ; après cela, il rentrera dans le camp. 29 C'est ici pour vous une loi perpétuelle : au septième mois, le dixième jour du mois, vous humilierez vos âmes, vous ne ferez aucun ouvrage, ni l'indigène, ni l'étranger qui séjourne au milieu de vous. 30 Car en ce jour on fera l'expiation pour vous, afin de vous purifier : vous serez purifiés de tous vos péchés devant l'Éternel. 31 Ce sera pour vous un sabbat, un jour de repos, et vous humilierez vos âmes. C'est une loi perpétuelle. 32 L'expiation sera faite par le sacrificateur qui a reçu l'onction et qui a été consacré pour succéder à son père dans le sacerdoce ; il se revêtira des vêtements de lin, des vêtements sacrés. 33 Il fera l'expiation pour le sanctuaire de sainteté, il fera l'expiation pour la tente d'assignation et pour l'autel, et il fera l'expiation pour les sacrificateurs et pour tout le peuple de l'assemblée. 34 Ce sera pour vous une loi perpétuelle : il se fera une fois chaque année l'expiation pour les enfants d'Israël, à cause de leurs péchés. On fit ce que l'Éternel avait ordonné à Moïse. (LSG)

 

Le Jour des Expiations est commandé et nous voyons dans Lévitique 23:26-32 que le jour va de la noirceur à la noirceur.

Lévitique 23:26-32 L'Éternel parla à Moïse, et dit : 27 Le dixième jour de ce septième mois, ce sera le jour des expiations : vous aurez une sainte convocation, vous humilierez vos âmes, et vous offrirez à l'Éternel des sacrifices consumés par le feu. 28 Vous ne ferez aucun ouvrage ce jour-là, car c'est le jour des expiations, où doit être faite pour vous l'expiation devant l'Éternel, votre Dieu. 29 Toute personne qui ne s'humiliera pas ce jour-là sera retranchée de son peuple. 30 Toute personne qui fera ce jour-là un ouvrage quelconque, je la détruirai du milieu de son peuple. 31 Vous ne ferez aucun ouvrage. C'est une loi perpétuelle pour vos descendants dans tous les lieux où vous habiterez. 32 Ce sera pour vous un sabbat, un jour de repos, et vous humilierez vos âmes ; dès le soir du neuvième jour jusqu'au soir suivant, vous célébrerez votre sabbat. (LSG)

 

Donc, il ne doit y avoir aucun travail d'aucune sorte en ce jour-là et ceux qui désobéissent doivent être retranchés du peuple et de Dieu.

 

La séquence des activités

Les prêtres doivent être consacrés et il y a une série d'activités établies concernant les sacrifices. Nous avons vu ailleurs qu'une génisse rousse était sacrifiée comme offrande pour le péché (voir le document Le Messie et la Génisse Rousse (No. 216)). Dans cette séquence, il s’agit d’un jeune taureau.

 

La première activité dans le texte de Lévitique est que deux fils d'Aaron sont morts pour avoir été présomptueux. Cette action est parallèle à une autre action dans led cieux où deux êtres se sont rebellés et ont entraîné un tiers de l'Armée. Le premier de ces êtres était Satan, le grand Dragon Rouge de l'Armée (Apocalypse 12:3-17), qui est le dieu de ce monde (2Corinthiens 4:4). La compréhension des Hébreux était qu'un autre être de haut rang était également impliqué. Son nom n'est pas important. Cependant, le Livre d'Hénoc semble nommer le leader comme Semyaza. Ce symbolisme semble se refléter partout dans le monde antique sous la forme d’êtres à tête d'homme et à tête de lion. Ils sont dépeints comme des chérubins dans les textes hébreux (cf. Ézéchiel 41:19). Ils apparaissent sous la forme des Aeons (Éternités) dans les cultes à mystères (cf. The Origins of the Mithraic Mysteries (Les Origines des Mystères Mithraïques) de David Ulansey, Oxford, 1989). La compréhension est néanmoins similaire mais considérée sous des angles différents. Le système hébreu semble dépeindre leur nouveau statut d'après le temple d'Ézéchiel. Cette période est apparemment messianique ainsi, ils doivent probablement être vus comme des remplaçants pour les êtres déchus.

 

Azazel

Dans le système judaïque, Azazel est compris comme étant l'ange de l'Armée céleste déchue que nous assimilons à Satan. Azazel est un membre de l'Armée déchue qui est identifié dans le Livre d'Hénoc. La vue traditionnelle est que deux êtres étaient reflétés par les deux boucs mentionnés ici à Lévitique 16 l’un de ces êtres a été identifié à Yahovah et le deuxième à Azazel. Les commentaires rabbiniques l'identifient à un membre de l'Armée déchue.

 

Des sorts étaient jetés sur les boucs. Chaque sort était inscrit – l’un pour Yahovah et l'autre pour Azazel (Rashi, Soncino, Lévitique 16:8).

 

Le commentaire Soncino sur Lévitique 16:8 montre que le mot Azazel est compris par le Judaïsme comme signifiant un el fort ou puissant el ('Azaz SHD 5811 est considéré comme étant dérivé de SHD 5810, qui signifie : endurcir, être insolent, prévaloir, se fortifier, de là, être fort. Ceci n’est pas vraiment messianique). Rashi dit que cela dénote une falaise abrupte. Ibn Ezra explique que c'était une falaise près du Mont Sinaï d'où on précipitait le bouc. Cette pratique de précipiter le bouc de la falaise est une variation postérieure du thème qui ne fait pas partie de l'instruction biblique. Il ne fait aucun doute que cette pratique visait à empêcher le bouc de revenir et de ce fait, les péchés de la nation d’être revisités sur Israël. Cependant, il ne s'agit pas d'une instruction de la Bible et cela attaque le concept même de la miséricorde de Dieu.

 

Nachmanides cite le Pirke du Rabbin Eliezer et dit que l'ange Sammaël, à qui on avait attribué le pouvoir sur tous les peuples sauf Israël, s'est plaint à Dieu qui l'a informé qu'il aurait le contrôle sur Israël au Jour des Expiations, s'ils péchaient. Le deuxième bouc est compris par le Judaïsme comme étant destiné à être envoyé à Sammaël [Azazel ou le dieu de ce monde] mais puisqu’il n'était pas amené dans le sanctuaire, il était relâché dans le désert. Il s'agit d'un signe de l'enlèvement du problème de la nation plutôt que de l’offrande aux idoles. L'élimination de l'être auquel le péché était attribué comme entrant dans la nation est le même concept que l'élimination ou le fait de lier Satan dans les derniers jours (Apocalypse 20:1-10).

 

L'origine de ce nom Sammaël vient du concept de désolation (SHD 8037) et, par conséquent, enveloppé par l'obscurité et, donc, le nord de l'hémisphère nord ou le côté gauche (SHD 8040). Il s'agit du côté gauche de Dieu par opposition au côté droit. Le nom Shammaï (SHD 8060) signifie dévastateur (cf. SHD 8073).

 

Christ était à la droite de Dieu. Azazel ou Satan était à gauche.

 

Il ne fait donc aucun doute qu'Azazel était compris par le Judaïsme rabbinique et du deuxième temple comme se référant à l'être ayant reçu le pouvoir sur les nations sauf Israël et que cet être était compris comme l'accusateur d'Israël, Satan. Dans la littérature rabbinique, il était désigné sous le nom de Sammaël. Ce nom peut signifier Un Nom ou Le nom de Dieu, ou encore le nom que Dieu a donné. Il serait donc compris comme ayant agi au nom de Dieu ou sous l’autorité de Dieu à un moment donné. L'être qui a reçu le pouvoir sur l'Armée dans le Livre d'Hénoch est Semyaza qui peut être une dérivation de ce concept. Ce nom S[h]emyaza (hzhYmv) signifie Il voit le nom ou le nom a vu (cf. Knibb, p. 67-68). Noth (Die israelitischen Personnanamen im Rahmen der Gemeinsemitischen Namengebung, Stuttgart, 1928, p. 123 et suiv.; voir Knibb, p. 68) lie le nom Shem (mv) au nom divin HaShem (svh) qui est connu dans les textes d'Éléphantine. Ce nom, comme HASHEM, est utilisé dans le Chumash de Stone pour Yahovah. Les noms de Semyaza et d'Asaël semblent tous deux altérés dans les premiers chapitres d'Hénoch. Dans le texte Éthiopique de 1Hénoch 8.3, le nom Semyaza est significativement altéré. Knibb pense que l'Éthiopique est corrompu (Knibb, p. 71). Le mot Shem signifie un nom. HaShem signifie Le Nom. Il est prononcé chéme. L'idée vient du concept d'une position définie et remarquable. Il s’agit d’une appellation en tant que marque d'individualité. Le concept est que Shemyaza ou Celui qui a vu le nom est tombé en disgrâce et a ainsi subi un changement de statut qui se traduit par le changement de nom. Ainsi, il en est également avec Asaël. Azazel est un changement dans le statut du chef ou d'un chef de l'Armée déchue. Ce concept de changement de statut n'est examiné nulle part parce que cela attaque les concepts religieux acceptés du système traditionnel dominant. Azazel figure aussi dans les Manuscrits de la Mer Morte (MMM) à 4Q180-181 où les références dans 4Q180 frag. 1 semblent être une référence au texte dans 1Hénoch 6-11 et dans Jubilés 4:22 (Genèse 6:1-2,4). Ce texte (et plus particulièrement les lignes 5-9) est considéré comme étant relié à 4Q181 frag. 2, lignes 1-4 (The Dead Sea Scrolls: A New Translation (Les Manuscrits de la Mer Morte : une Nouvelle Traduction) de Wise, Abegg et Cook, Hodder et Stoughton, 1996, p. 238-239). Il ne fait aucun doute qu'Azazel est considéré comme le chef de l'Armée déchue dans les textes des MMM et est le responsable des péchés de l'humanité comme nous le voyons dans le rituel des Expiations.

 

L'utilisation de HaShem comme Le Nom, au lieu de prononcer le nom Yahovah, qui représente l'autorité de Dieu en tant qu’être étendu semble provenir d'une ancienne pratique païenne. L'usage est rapporté dans les ouvrages d'Éléphantine. Cette pratique est probablement venue des Égyptiens et des Babyloniens et est entrée dans la culture des Grecs et des Romains. Elle est liée à la théologie des "Noms Sacrés" et à la magie primitive qui affirme que l'utilisation correcte du nom permet d'exercer un pouvoir sur une déité. Ainsi, la déité protectrice de Rome n'était jamais mentionnée et le secret était protégé sous peine de mort. L'idée étant que la prononciation correcte du nom par un ennemi pourrait permettre à leurs magiciens de surpasser la protection de la déité et ainsi ils pourraient capturer la nation en question. Cette idée est probablement à la base de l'utilisation de HaShem pour Yahovah parmi les Juifs après la captivité.

 

Le problème pour comprendre ce qui se passe aux Expiations provient du cadre théologique inadéquat des autorités elles-mêmes. Le bouc désigné pour Azazel avait les péchés de la nation placés sur sa tête et il était confié à un prêtre, un scribe ou un homme sage désigné (selon l'inférence) et emmené dans une terre stérile, c'est-à-dire le désert et une terre dépourvue de produit. En d’autres termes, le fruit de ce bouc était la désolation (cf. Lévitique 16:21-23, la Soncino et les notes).

 

L'évidence de l'histoire va à l’encontre de l'interprétation selon laquelle le bouc Azazel représente le Messie. Néanmoins, cette vision est apparue sur un certain nombre de raisons que nous examinerons ici en traitant le sujet. Il y a également une troisième explication que nous examinerons aussi.

 

La dualité du symbolisme

Bullinger, par exemple, soutient que les deux boucs se réfèrent à Christ. Cependant, la dualité implique deux sorts – l’un pour Yahovah et l'autre pour al'Azazel. Afin de justifier l'identification singulière, l'identité du deuxième nom est dissimulée et attribuée pour signifier le renvoi ou toute autre signification similaire, ce qui est impossible d'après l'étymologie.

 

Il vaut la peine maintenant de passer en revue le texte verset par verset afin de traiter chaque concept.

 

Lévitique 16:1 L'Éternel parla à Moïse, après la mort des deux fils d'Aaron, qui moururent en se présentant devant l'Éternel. (LSG)

C'est Yahovah qui parle à Moïse. La forme sous laquelle Yahovah a parlé est utilisée dans Lévitique trente-cinq fois et de dix manières diverses.

 

Il a parlé :

1.      à Moïse seul (Lévitique 5:14 ; 6:1,19 ; 8:1 ; 14:1 ; 22:26 deux fois) ;

2.      à Moïse pour parler à Aaron seul (Lévitique 16:1) ;

3.      à Moïse pour parler à Aaron et à ses fils (Lévitique 6:8,24 ; 22:1) ;

4.      à Moïse pour parler aux prêtres, les fils d'Aaron (Lévitique 21:1) ;

5.      à Moïse pour parler à Aaron et ses fils et tous les enfants d'Israël (Lévitique 17:1; 21:16 ; voir 21:24 ; 22:17) ;

6.      à Moïse pour parler aux enfants d'Israël (Lévitique 1:1 ; 4:1 ; 7:22,28 ; 12:1 ; 18:1 ; 20:1 ; 23:1,9,23 ; 24:1,13 ; 25:1 ; 27:1) ;

7.      à Moïse pour parler à toute la congrégation des enfants d'Israël (Lévitique 19:1) ;

8.      à Moïse et à Aaron conjointement (Lévitique 13:1 ; 14:33) ;

9.      à Moïse et à Aaron pour parler aux enfants d'Israël (Lévitique 11:1 ; 15:1) ;

10.    à Aaron seul (Lévitique 10:8).

 

Chacune de ces distinctions est comprise à partir du contexte. Bullinger fait état de ces mêmes distinctions dans sa note sur Lévitique 5:14.

 

Ici dans Lévitique 16, Moïse reçoit l'ordre d'aviser Aaron de ne venir dans le lieu saint que lorsqu'il en aura reçu l'instruction, c'est-à-dire le Jour des Expiations, afin qu'il ne meure pas, comme Yahovah devait apparaître dans la nuée sur le propitiatoire (de la miséricorde) ou couverture de l'Arche (voir le document L'Arche de l'Alliance (No. 196)).

 

Au verset 1, nous voyons que les fils d'Aaron sont morts parce qu'ils ont fait une offrande devant Yahovah. L'hébreu est approché (karab). Les mots feu étranger ont été ajoutés aux textes anciens (Onk. Jon., la LXX, la Syriaque, et la Vulgate comme le note également Bullinger ; n. à 16:1).

 

Lévitique 16:2  L'Éternel dit à Moïse : Parle à ton frère Aaron, afin qu'il n'entre pas en tout temps dans le sanctuaire, au dedans du voile, devant le propitiatoire qui est sur l'arche, de peur qu'il ne meure ; car j'apparaîtrai dans la nuée sur le propitiatoire. (LSG)

Ici, le texte ne signifie pas à tout moment. Le Sanctuaire est ici le Saint des Saints. Ce chapitre n'utilise pas le terme Saint des Saints mais seulement le terme Lieu Saint (vv. 3,16 deux fois, 20,23,27 ; voir Exode 3:5, la note de Bullinger).

 

Il y a donc quelque chose de dénoté ici dans le symbolisme qui est une chose transitionnelle. Les termes de la miséricorde ont aussi été utilisés dans la version anglaise comme un adjectif. Le terme j'apparaîtrai est j'ai l'habitude d'apparaître (cf. Exode 25:22).

 

Lévitique 16:3 Voici de quelle manière Aaron entrera dans le sanctuaire. Il prendra un jeune taureau pour le sacrifice d'expiation et un bélier pour l'holocauste. (LSG)

 

Le mot voici est, en réalité, avec ceci. Aaron reçoit l'instruction d'apporter le sang du taureau pour une offrande pour le péché et le bélier pour une offrande consumée par le feu. C'était l'acte de purification du Lieu Saint par le grand prêtre. C'était fait d'une manière spécifique et les vêtements étaient d'un type spécifique.

 

Lévitique 16:4 Il se revêtira de la tunique sacrée de lin, et portera sur son corps des caleçons de lin ; il se ceindra d'une ceinture de lin, et il se couvrira la tête d'une tiare de lin : ce sont les vêtements sacrés, dont il se revêtira après avoir lavé son corps dans l'eau. (LSG)

 

Le lin uni du grand prêtre symbolisait ici le premier avènement en tant que le Messie d'Aaron, ou comme le Messie prêtre. Il n'était pas encore le roi Messie. Le roi Messie était représenté par les vêtements royaux de l'État et ceux-ci représentaient le deuxième avènement, et non le premier. Cette fonction double d'un seul et même Messie à la fois roi et grand prêtre a été comprise par le Judaïsme juste avant l'époque de Christ.

 

On comprend maintenant d'après les MMM au Règne de Damascus (VII) et les fragments de la grotte IV que les deux Messies étaient compris pour être un seul et même Messie (voir The Dead Sea Scrolls in English (Les Manuscrits de la Mer Morte en anglais) de G. Vermes, la 2ème éd., Pelican, 1985, p. 49).

 

Lévitique 16:5  Il recevra de l'assemblée des enfants d'Israël deux boucs pour le sacrifice d'expiation et un bélier pour l'holocauste.

 

Le terme traduit par boucs est ici boucs velus.

 

Lévitique 16:6  Aaron offrira son taureau expiatoire, et il fera l'expiation pour lui et pour sa maison. (LSG)

Nous voyons ici que le taureau servait à faire l'expiation pour le sacerdoce. C'était la première phase. Le Messie devait se qualifier comme grand prêtre avant de pouvoir intercéder.

 

Ce sacrifice du taureau et du bélier indiqués ici servait aussi à déterminer le sort d'un prophète en Israël comme nous le voyons maintenant dans les MMM (Wise, Abegg et Cook, ibid., p. 336-337). Dans Against Apion (Contre Apion), Josephus dit (1.8 ; voir Wise, Abegg et Cook, ibid., p. 336, à tort cité comme 1.41).

Depuis l'époque d'Artaxerxès jusqu'à nos jours, une histoire complète a été enregistrée, mais elle n'est pas considérée comme aussi fiable que les documents antérieurs en raison de l'incertitude quant à la succession exacte des prophètes.

 

Les prophètes ont donc continué, mais il y a eu un débat quant à leur authenticité et, ainsi, le canon a été scellé à partir d'Esdras sous le règne d'Artaxerxès II et, en fait, à la mort d'Esdras la même année qu'Alexandre le Grand (voir Seder Olam Rabba 30 et les documents La Bible (No. 164) et Les Oracles de Dieu (No. 184)).

 

Lévitique 16:7-8 Il prendra les deux boucs, et il les placera devant l'Éternel, à l'entrée de la tente d'assignation. 8 Aaron jettera le sort sur les deux boucs, un sort pour l'Éternel et un sort pour Azazel. (LSG)

 

Ce terme bouc émissaire est ici traduit du mot basé sur l'hébreu qui, selon certains, signifierait enlèvement complet. Par exemple, Green (Interlinear Bible, p. 102) dit que le mot dérive de SHD 5799. Ce mot est identifié comme signifiant à la fois bouc émissaire et deux fois comme signifiant pour l’enlèvement complet (voir p. 102). Cependant, il est question d'un seul mot, à savoir al'Azazel lzazl. Il est clair que ce mot est considéré comme ayant deux significations distinctes par la LXX, la KJV et par Green pour permettre cette traduction. Les MMM et les textes du premier siècle AEC (avant notre ère) considèrent qu'Azazel signifie le chef de l'Armée déchue.

 

Le Chumash Soncino traduit le texte :

Et Aaron tirera au sort sur les deux boucs ; un sort pour le Seigneur et l'autre sort pour Azazel.

 

La RSV traduit le texte ainsi :

Et Aaron tirera au sort sur les deux boucs, un sort pour L'ÉTERNEL et l'autre sort pour Aza'zel. (RSV)

Il en est de même dans l'édition de Stone du Chumash.

Aaron tirera au sort les deux boucs : un sort pour "HASHEM" et un sort pour "Azazel".

 

Lévitique 16:9-10 Aaron fera approcher le bouc sur lequel est tombé le sort pour l'Éternel, et il l'offrira en sacrifice d'expiation. 10 Et le bouc sur lequel est tombé le sort pour Azazel sera placé vivant devant l'Éternel, afin qu'il serve à faire l'expiation et qu'il soit lâché dans le désert pour Azazel. (LSG)

Le mot est tombé ici en hébreu est est sorti. En d'autres termes, il est sorti de la poche contenant l'Urim et le Thummin qui était le moyen de connaître le sort ou le jugement de Yahovah (cf. Exode 28:30).

 

Ce texte est difficile, c’est le passage problématique. Les personnes qui font la revendication pour enlèvement complet au lieu d'Azazel n'ont aucune structure de mot à laquelle elles peuvent se référer pour expliquer leur position.  Stone traduit le texte ainsi :

9 Aaron prendra le bouc désigné par le sort pour HASHEM et en fera un sacrifice expiatoire. 10 Et le bouc désigné par le sort pour Azazel sera placé vivant devant HASHEM, pour faire l'expiation par celui-ci et pour l'envoyer à Azazel dans le désert.

 

Il ne fait aucun doute que les érudits rabbiniques réputés considèrent que ce mot signifie Azazel.  Le mot utilisé dans chaque cas est al'Azazel lzazl.

 

Selon Stone, ce nom signifie fort z et puissant la. Cette opinion est aussi celle partagée par les autorités rabbiniques dans le commentaire Soncino (cf. note à la p. 706). La Oxford Annotated RSV, le Soncino et les racines de Strong sont tous d'accord. L’opinion dissidente qui l'attribue au SHD 5799 nécessite deux significations distinctes et différentes pour le même mot, ce que Strong n'aborde pas vraiment. Il y a quelque chose qui ne va pas dans l'assignation des mots impliqués. SHD 5799 qui est 'aza'zel est une combinaison de deux mots SHD 5795 et 235 et, de là, signifiant bouc de départ. Cela donne aux combinaisons la signification de bouc ou chèvre, de SHD 5795 'ez ou aze, qui signifie une chèvre forte au singulier, mais aussi les poils du bouc au masculin pluriel. Ce mot vient de SHD 5810 'azaz, la racine principale pour être vaillant, robuste, se durcir ou être effronté pour se renforcer ou être fort. Cette autosuffisance véhicule avec elle le concept d'être soumis à ses propres lois. Ce mot est considéré comme étant lié à SHD 235 'azal, qui est la racine principale pour partir, de là, disparaître, tomber, baguenauder, errer, aller çà et là. À Ézéchiel 27:19, le mot est traduit par plusieurs personnes comme d'Uzal et, par d'autres, par fil. Cela signifie être parti ou dépensé. Green le traduit par allant çà et là. La KJV le traduit par faire le va-et-vient. Le Soncino le traduit par fil et ce, en partant du principe que le me'uzzal dans le texte est traduit en identifiant la racine azal (avec aleph) avec l'araméen azal (avec ain), filer. Plusieurs manuscrits hébreux et la LXX lisent me'uzzal, ‘d'Uzzal.’ Ce nom se trouve dans Genèse 10:27 et est l’ancienne désignation de Sanaa, la capitale du Yémen, dans le sud de l'Arabie. La traduction serait alors Vedan et Javan ont exporté tes marchandises depuis Uzzal.

 

L'utilisation de la racine azal est loin d'être claire et le composé du motazazel peut signifier l'el auto-fortifié et aussi le bouc de la chute ou le bouc allant çà et là dans le désert. Al’Azazel place un préfixe spécifique au mot. Il semble qu'il est question de deux êtres définis et qu'ils impliquent les deux boucs - un pour Yahovah et l’autre pour un autre but ou lieu nommé al’Azazel. Cela expliquerait aussi davantage l'utilisation de la distinction des brebis et des boucs dans la parabole de la séparation des nations (Matthieu 25:31-34), alors que les deux sont eux-mêmes des animaux purs.

 

Quel est le concept examiné ici ? Le mot semble aussi inclure le simple mot tsav (SHD 6673), qui signifie injonction, commandement ou précepte. Ainsi tsawlatsaw est précepte sur précepte à partir duquel la loi est constituée (voir également le document Les Nicolaïtes (No. 202)).

 

Nous semblons voir ici que le mot implique les préceptes de Dieu. Les commandements de la loi sont donc placés sur le bouc. Que signifie vraiment 'Azazel alors ? Nous savons qu'il y avait une tendance à confondre ou fusionner les noms Asaël las et Azazel lzaz dans les textes anciens et Knibb en fait état dans sa traduction du Ethiopic Book of Enoch (Livre Éthiopique d'Hénoch) (Vol. 2, Oxford, p. 73).

 

Asaël signifie Dieu a fait. Azazel signifie quelque chose d’autre encore. Knibb considère que la référence au chapitre 8:1 de l'Éthiopique d'Hénoc est une corruption d'Asaël ou Dieu a fait dans les textes éthiopien et grec. Ainsi, ’Asaël devient ’Azazel ici selon Knibb. Les changements peuvent ne pas être des corruptions mais une indication de changements de statut. Un changement de statut équivaut à un changement de nom et vice versa. Dans l'Apocalypse, Christ reçoit un nouveau nom parce qu'il a subi un changement de statut. De la même manière, on nous donne aussi un nouveau nom, indiquant notre nouveau statut. Le Livre Éthiopique d'Hénoc semble se référer au texte dans Lévitique 16:21 et suivants, et exprime aussi un concept que l'on trouve dans le Targum du Pseudo Jonathan sur ce texte comme se référant au lieu Dudaël. Le texte lit au chapitre 10 :

4 De plus, le Seigneur a dit à Raphael : ‘lie Azazel par les mains et les pieds et jette-le dans les ténébres. Et entrouvre le désert qui est à Dudaël et précipite-le là. 5 Et (2v, b20) jette sur lui des pierres dentelées et pointues, et couvre-le de ténébres ; et qu'il y reste à jamais, et couvre son visage afin qu'il ne puisse pas voir la lumière. 6 Et qu'au grand jour du Jugement dernier, il soit jeté au feu. 7 Et restaure la terre que les anges ont détruite, (2v, b25) et annonce la restauration de la terre, car je restaurerai la terre, afin que les fils des hommes ne soient pas détruits par le mystère de tout ce que les Veilleurs ont fait connaître et enseigné à leurs fils. (Knibb soutient que le sens de fait connaître ou révélé est nécessaire ici).

 

La chose importante à noter est que ce bouc n'était pas utilisé pour l'expiation, mais plutôt l'expiation était faite pour lui. L'hébreu dit pour lui, non avec lui. Ainsi, le bouc était ensuite relâché.

 

Dillman (Traduction 100) considère que le concept de Dudaël ici a été inventé et qu'il dérive du nom chaudron de Dieu. Charles (Traduction 22) connecte Dudaël à la mention dans le Targum Pseudo Jonathan comme le lieu vers lequel le bouc dédié à Azazel était conduit. Milik à un moment a accepté cette explication et a dérivé le nom des montagnes dentelées de Dieu. Le jeu de mots qui lui jette les pierres dentelées et tranchantes est considéré par Knibb comme rendant cela plausible (ibid., p. 87).

 

Ainsi, les concepts dans le Livre d'Hénoch et le Targum sont dérivés des concepts trouvés dans la Torah ici dans Lévitique 16. Cette vue est confirmée par les MMM. Cependant, le bouc n'est pas tué mais plutôt lâché pour errer.

 

Nous voyons que les autorités rabbiniques postérieures n'avaient pas profité pleinement des textes dont nous disposons maintenant, mais elles ont eu l'idée de la question telle que contenue dans la Torah. Plus important encore, le nom Azazel figure spécifiquement dans Lévitique 16. Il était, de plus, vu et compris comme tel depuis l'ancien système judaïque.

 

Cela nous amène  à l'examen plus approfondi de la progression des noms de l'Armée. Comment Asaël ou même Semyaza en sont-ils venus à être appelés Azazel ? Quand cela s'est-il produit et qu'est-ce que cela signifie ?

 

Il est évident que le nom Azazel a été écrit dans les formes anciennes de la Torah. La LXX a traduit le texte en grec comme faisant référence au bouc émissaire et le grec est considéré comme signifiant le laisser partir pour le renvoyer (voir la note à la traduction de Brenton). Cependant, les deux concepts différents sont véhiculés dans les mots traduits par bouc émissaire dans la LXX. Ce même concept est repris dans la traduction de la KJV. Green transmet également ce concept à partir du Texte Massorétique, mais il donne deux traductions complètement différentes au même mot, comme le fait la KJV. Strong fait la construction en se basant sur la signification dans SHD 5799 comme étant de SHD 5795 et SHD 235 plutôt que simplement de SHD 5810 et du plus simple el. La combinaison des mots ne se prête pas à une utilisation aussi simple du mot el (SHD 410). Le mot semble être au mieux azel lza (disparaître ou monter ou encore Uzal ou fil ; cf. SHD 235, SHD 236). Ainsi, nous semblons avoir le cas du bouc qui disparaît.

 

Des significations multiples : des réponses multiples

Il existe une autre réponse qui pourrait combiner les significations. Le bouc auto-renforcé est aussi l'el indépendant. Le problème est que les boucs sont mâles et non femelles. Ainsi, le mot sélectionné n'est pas approprié pour désigner un simple bouc sans autre signification. Le bouc peut être femelle au singulier en tant que l'église et mâle au pluriel en tant que les fils de Dieu. Le bouc est laissé dans le désert des quarante Jubilés après le sacrifice du Messie, le bouc pour Yahovah. Le Messie et l'église étaient tous deux prédestinés avant la fondation du monde. De même, le plan englobait l'Armée tout entière et son rachat et sa réconciliation (cf. le document La Brebis Perdue et l'Enfant Prodigue (No. 199)). Le dragon a poursuivi la femme dans le désert (Apocalypse 12:10-17).

 

En outre, l'adversaire a péché dès le commencement (1Jean 3:8) ; pourtant il était parfait depuis le jour où il fut créé jusqu'à celui où l'iniquité fut trouvée en lui (Ézéchiel 28:15). Ainsi, le commencement ici n'est pas le commencement de la création.

 

Il y a aussi d'autres considérations. La LXX a été écrite à Alexandrie sous le patronage de Ptolémée Philometor. Le système gréco-romain n'aurait pas toléré le concept d'un gouvernement de Yahovah à Jérusalemen vertu de la loi, et la restreinte de l'autorité des nations. Pour la même raison, nous voyons que le système Chrétien Trinitaire - que ce soit de Rome ou de Canterbury - n'accepterait pas que l'autorité du Messie ne soit pas l'église sous son système actuel de loi-ordre, mais qu'elle doive encore être mise en œuvre et Azazel enlevé et mis en prison pour mille ans. Le concept Millénarisme (ou Chiliasme, comme on l’appelait dans l’église primitive) avait été éliminé parce qu'il s’attaquait à l'autorité même de Rome et de l'église de Rome. Pour la même raison, les autorités rabbiniques ne l’ont pas fait passer à la phase suivante de l'interprétation, car elles devraient alors reconnaître que le Messie venait en deux phases et que la deuxième phase serait conforme au Livre de l'Apocalypse qu'elles avaient déjà rejeté.

 

Ainsi, la matière n'a jamais été pleinement expliquée. Elle n'avait pas encore été révélée dans son intégralité comme un mystère de Dieu. Quand elle a été révélée par le Messie, elle a alors été cachée aussi habilement que possible par le Judaïsme. Si le bouc est impliqué, cela implique également le concept d'aller çà et là et, ainsi, à l'abattage du bouc va à l’encontre des concepts mêmes impliqués ici. L'expiation est faite pour le bouc et il est remis en liberté, et non tué (voir ci-dessus ; cf. Bullinger, Companion Bible, note au v. 10).

 

La dissimulation rabbinique de la signification dans le concept du bouc étant tué (alors que la LXX n'indique pas du tout cela) peut également indiquer un mysticisme juif postérieur plutôt qu'un simple zèle anti-messianique.

 

Nous savons maintenant sans aucun doute que les concepts trouvés dans Apocalypse 20:4 et suivants étaient également compris à partir des MMM, tout comme l'étaient la résurrection et la restauration au cours du Millenium (cf. 4Q521 frag. 7 et frag. 5 col. 2 ; Wise, Abegg et Cook, p. 421). Les concepts trouvés dans Apocalypse 21:12-13 se trouvent également dans 4Q554 frag. 1 col. 1 ligne 9 à col. 3 ligne 10, ibid., p. 180-182).

 

Ainsi l'Ancien Testament pouvait être compris de cette  manière comme étant nécessaire au plan même si les évangiles (ici Matthieu 22:30-32), 1Corinthiens 15:12 et suivants et l'Apocalypse n'avaient pas encore été donnés.

 

Il y a un autre concept dans le bouc qui est donné à 'Azazel dans le désert. Le Messie a été tué et utilisé dans l'expiation. L'Esprit Saint dans l'église a été autorisé à errer dans le désert pendant quarante Jubilés ou deux mille ans et, selon ce concept, il a été donné à Azazel pour le renvoi (l'enlèvement) complet des péchés du monde. Nous avons alors une dualité de significations dans le sacrifice et dans l'assignation du péché et de l'envoi dans le désert. Le désert était le symbole du péché et du mal (cf. Ésaïe 13:21 ; 34:14 ; Matthieu 12:43 ; Luc 8:27 ; 11:24 ; Apocalypse 18:2). 'Azazel était la personnification de tout ce qui est grand et affreux dans le désert (cf. Deutéronome 1:19 ; 8:15 ; Jérémie 2:6). Ainsi, l'expiation était triple : à Azazel, pour Azazel, comme Azazel. Le fils de Dieu, ici, est Azazel ou le bouc déchu.

 

De cette façon également, nous voyons le système des Expiations reprendre à une période ultérieure du sacrifice de la Pâque du Messie. L'habillage ultérieur du roi Messie après ce rituel d'expiation montre une dualité de Messies et d'avènements. Dans sa note au verset 8, Bullinger dit à propos de la signification que :

Ce 'pour' ressemble à une personnalité répondant à 'pour Jéhovah'. Si c'est le Malin qui est signifié, c'est alors pour sa défiance. Car au v. 10, l'expiation est faite pour ce bouc, et il doit être libéré. Là où il y a expiation, il doit y avoir le pardon. (Nous poursuivrons cet examen au v. 22).

 

Cela illustre la notion de la miséricorde et de la bonté de Dieu. L'expiation, en fin de compte, est étendue à l'Armée déchue, comme une fonction de la grâce de Dieu et de l'adéquation du sacrifice de Christ dans cet exercice de l'omniscience de Dieu (cf. le document Le Jugement des Démons (No. 080)).

 

Lévitique 16:11-12 Aaron offrira son taureau expiatoire, et il fera l'expiation pour lui et pour sa maison. Il égorgera son taureau expiatoire. 12 Il prendra un brasier plein de charbons ardents ôtés de dessus l'autel devant l'Éternel, et de deux poignées de parfum odoriférant en poudre ; il portera ces choses au delà du voile ; (LSG)

Ce feu a été pris de l'autel où les sacrifices d’expiation avaient été faits. Seul ce feu était convenable pour allumer les encens sur l'autel dé,or du Lieu Saint (cf. Lévitique 10:1,7 et aussi les notes de Bullinger à 10:1,7). Ce feu était symptomatique du feu de l'Esprit Saint. Tous les autres feux étaient un feu étranger. Souvenez-vous que les fils d'Aaron ont été tués à cause de cette offrande. Nous voyons aussi que le baptême de Jean le Baptiste ne menait pas au salut. L'Esprit Saint est conféré par Dieu directement après le baptême et Il a choisi de l'isoler entièrement au nouveau sacerdoce. Jean était le fils du grand prêtre de la division d'Abija et un Lévite, cependant, son baptême ne conduisait pas au salut. De même, ce symbolisme pointe vers cet événement.

 

Lévitique 16:13 il mettra le parfum sur le feu devant l'Éternel, afin que la nuée du parfum couvre le propitiatoire qui est sur le témoignage, et il ne mourra point. (LSG)

 

Aucun homme n'a jamais vu Dieu (Jean 1:18 ; 1Timothée 6:16 ; 1Jean 5:20). Seul le grand prêtre pouvait rester dans le Lieu Saint et ce, seulement une fois par an, soit le Jour des Expiations. Cela pointait vers Christ en tant que grand prêtre et vers la résurrection des morts. Le Messie était un fils de Dieu en puissance suite à sa résurrection d'entre les morts (Romains 1:4).

 

Lévitique 16:14 Il prendra du sang du taureau, et il fera l'aspersion avec son doigt sur le devant du propitiatoire vers l’orient ; il fera avec son doigt sept fois l'aspersion du sang devant le propitiatoire. (LSG)

 

Ici, nous avons le taureau tué – d'abord pour faire l'expiation pour le sacerdoce et ce, afin de sanctifier le grand prêtre, puis le bouc est tué pour sanctifier la congrégation. Tout cela est donc séquentiel. Le Messie a aussi rempli toutes ces conditions. La séquence se reflète dans les activités de la Pâque qui dure ou va du 14 Nisan au 15 Nisan, puis se poursuit par la Gerbe Agitée, le dimanche matin à 9h00. C’est ensuite mesuré à 9 heures du matin le dimanche de la Pentecôte, exactement cinquante jours plus tard, et l'église est alors récoltée. Ce processus se poursuit jusqu'à la fin et la Deuxième Résurrection. L'Armée déchue et la congrégation dans le désert constituent le groupe pour lequel le deuxième bouc fait l'expiation. Nous avons alors les concepts de la droite et de la gauche de Dieu – la réconciliation du péché. Le sang du bouc pour Yahovah est apporté dans le Lieu Saint de la même manière que le sang du taureau. Ceci est pour les enfants d'Israël qui est l'église.

 

Lévitique 16:15-16 Il égorgera le bouc expiatoire pour le peuple, et il en portera le sang au delà du voile. Il fera avec ce sang comme il a fait avec le sang du taureau, il en fera l'aspersion sur le propitiatoire et devant le propitiatoire. 16 C'est ainsi qu'il fera l'expiation pour le sanctuaire à cause des impuretés des enfants d'Israël et de toutes les transgressions par lesquelles ils ont péché. Il fera de même pour la tente d'assignation, qui est avec eux au milieu de leurs impuretés. (LSG)

 

Nous voyons à partir de ce verset qu'il ne doit y avoir aucun homme, c'est-à-dire aucun 'Adam ou être humain, dans le Tabernacle avant que le grand prêtre ne sorte et n'ait fait une expiation pour lui-même. Ainsi, le sacerdoce est totalement subordonné à cette activité et il n'y a aucun sacerdoce effectif pendnat que l'anti-type est à l'intérieur du voile (cf. Hébreux 4:14 ; 6:20 ; 9:24).

 

Lévitique 16:17-19 Il n'y aura personne dans la tente d'assignation lorsqu'il entrera pour faire l'expiation dans le sanctuaire, jusqu'à ce qu'il en sorte. Il fera l'expiation pour lui et pour sa maison, et pour toute l'assemblée d'Israël. 18 En sortant, il ira vers l'autel qui est devant l'Éternel, et il fera l'expiation pour l’autel ; il prendra du sang du taureau et du bouc, et il en mettra sur les cornes de l'autel tout autour. 19 Il fera avec son doigt sept fois l'aspersion du sang sur l’autel ; il le purifiera et le sanctifiera, à cause des impuretés des enfants d'Israël. (LSG)

 

Le concept de saint signifie séparé ou mis à part. Seul Dieu est saint. L'utilisation du terme se rapporte à ce qui est mis à part pour Son service. Dans le verset suivant, réconcilier signifie faire l'expiation.

 

Lévitique 16:20-21 Lorsqu'il aura achevé de faire l'expiation pour le sanctuaire, pour la tente d'assignation et pour l'autel, il fera approcher le bouc vivant. 21 Aaron posera ses deux mains sur la tête du bouc vivant, et il confessera sur lui toutes les iniquités des enfants d'Israël et toutes les transgressions par lesquelles ils ont péché ; il les mettra sur la tête du bouc, puis il le chassera dans le désert, à l'aide d'un homme qui aura cette charge. (LSG)

L'imposition des deux mains est pour la solennité et n'est utilisée qu'ici. Elle symbolise l’exhaustivité avec laquelle le Messie entreprend la tâche en tant que grand prêtre et la totalité du placement de l'église et de l'Armée entre ses mains.

 

De cette façon, les deux boucs peuvent représenter la totalité de Christ et aussi la totalité de la réconciliation de l'Armée humaine et de l'Armée spirituelle. Par ce moyen également, le jugement de l'Armée déchue est achevé, car l'expiation est faite pour eux et que l'église et la structure leur ont été données afin qu'ils puissent être mesurés par leurs actions et nous aussi testés. Christ peut donc vivre comme et avec les deux types de boucs même si le deuxième bouc a été donné à 'Azazel et que l'expiation a également été faite pour lui. La contradiction est ainsi résolue. En tant qu’un des boucs, Christ a été mis à mort quant à la chair, mais il a été rendu vivant quant à l'esprit. Cela s'est fait à travers la résurrection, où il est devenu fils de Dieu en puissance (Romains 1:4 ; 1Corinthiens 15:45 ; 1Pierre 3:17). C'était le premier bouc. Il a été fait péché pour nous afin que nous puissions devenir divinement justes en lui (2Corinthiens 5:21). De cette façon, nous avons été réconciliés avec Dieu et envoyés comme des brebis parmi les loups. De même, l'Armée tout entière a été réconciliée avec Dieu et donc l'expiation a été aussi faite pour 'Azazel, comme pour nous, même si cela n'est pas encore effectif.

 

Azazel sera lié pendant 1000 ans pour le système millénaire et il sera réconcilié après cette période-là.

 

Lévitique 16:22 Le bouc emportera sur lui toutes leurs iniquités dans une terre désolée ; il sera chassé dans le désert. (LSG)

Le terme emportera a rapport à porter loin (cf. Ésaïe 53:4). La terre désolée en hébreu est une terre retranchée. Le désert du péché est une terre retranchée de Dieu. L'expiation a eu lieu avec le premier bouc. Ici, il y a des problèmes mélangés. L'être est en liberté, mais il erre dans le désert qui est sous le nom de 'Azazel qui a lui-même fait l'expiation pour lui. En tant qu'église, nous avons erré dans ce désert pendant quarante Jubilés, comme Israël a erré dans le désert du péché pendant quarante ans avant d'hériter de la terre promise. Quand ils sont entrés et qu’il était temps de subjuguer les nations, ils ont été réconciliés lors de la Pâque à Guilgal. Le Messie les a rejoints en tant que capitaine de l'Armée de l'Éternel et en sept jours, ils avaient détruit Jéricho (cf. le document La Chute de Jéricho (No. 142)).

 

Lévitique 16:23-28 Aaron entrera dans la tente d’assignation ; il quittera les vêtements de lin qu'il avait mis en entrant dans le sanctuaire, et il les déposera là. 24 Il lavera son corps avec de l'eau dans un lieu saint, et reprendra ses vêtements. Puis il sortira, offrira son holocauste et l'holocauste du peuple, et fera l'expiation pour lui et pour le peuple. 25 Il brûlera sur l'autel la graisse de la victime expiatoire. 26 Celui qui aura chassé le bouc pour Azazel lavera ses vêtements, et lavera son corps dans l’eau ; après cela, il rentrera dans le camp. 27 On emportera hors du camp le taureau expiatoire et le bouc expiatoire dont on a porté le sang dans le sanctuaire pour faire l'expiation, et l'on brûlera au feu leurs peaux, leur chair et leurs excréments. 28 Celui qui les brûlera lavera ses vêtements, et lavera son corps dans l’eau ; après cela, il rentrera dans le camp. (LSG)

 

Nous voyons ici que la chair et les vêtements (à l'exception de ceux du grand prêtre qui restent dans le Temple) et tout ce qui faisait partie de ces sacrifices étaient consumés par le feu et que ceux qui s'étaient vus confier cette tâche avaient reçu l'ordre de se laver. Ainsi, nous voyons que le sang du sacrifice du Messie a expié pour nous et que, grâce à cela, nous sommes capables de mettre entièrement de côté la chair et, à travers le baptême, aspirer à la résurrection de l'esprit. Tous les êtres recevront l'esprit et l'occasion de se repentir, même 'Azazel. Cette séquence se déroule dans un ordre établi et se déroule dans le désert, qui est toujours retranché/coupé de Dieu. L'impureté de l'individu ne s'étend pas au grand prêtre qui est déjà sanctifié quand il confesse les péchés sur le deuxième bouc. Dans Lévitique 10:17, nous voyons que Dieu vous l'a donné pour porter l'iniquité de la congrégation, pour faire l'expiation pour eux. Ainsi l'assignation de la charge semble impliquer l'exigence de purification et celle-ci ne peut se faire que par le baptême d'eau. Même le grand prêtre doit retirer ses vêtements et se laver ensuite dans le Lieu Saint avant de revenir.

 

Ce désert a un symbolisme duel. D'une part, il est retranché/coupé de Dieu, étant sous l'adversaire mais, d'autre part, il symbolise l'action de l'enlèvement du péché. Le désert de l'oubli est l'action de ne plus se souvenir de nos péchés (Ésaïe 43:25 ; Jérémie 31:34). Dans cette action, il a détruit la puissance de l'adversaire, comme nous le voyons dans Hébreux 2:14. Luc 13:1-9 montre l'exigence pour tous de se repentir. Cela implique la confession du péché. En ce sens, nous sommes libérés de la condamnation de l'adversaire car c'est Dieu qui justifie (Romains 8:33-34). Ainsi, nous sommes libérés de la condamnation qui était placée sur nous avant que l'expiation du Christ ne nous libère du fait de notre repentir. Nous sommes maintenant placés dans la structure de l'adversaire et nous pouvons dire (comme le note Bullinger (note au v. 22)) qui ose nous tuer car, en tout cela, nous sommes justifiés par Dieu.

 

Sans effusion de sang, il ne peut y avoir de pardon. Ainsi, la mort a eu lieu pour la rédemption de la transgression. Ces concepts se trouvent dans Hébreux 9:15-22,26.

 

Bullinger prend l'analogie des deux oiseaux dans Lévitique 14:51-53 comme un autre exemple de ce processus, tel qu'appliqué à la nation tout entière. Dans le cas des oiseaux, la maison a été guérie de la plaie. Le sang du premier oiseau a été versé et l'oiseau vivant a été plongé dans l'eau courante et le sang du premier oiseau. Ensuite, la maison a été aspergée sept fois et la maison a été purifiée avec ceci et avec du bois de cèdre, de l'hysope et de l'écarlate. Les sept fois indiquaient la sanctification des sept églises. L'oiseau vivant fut ensuite remis en liberté dans la nature. La maison fut alors purifiée. De la même manière, la nation est également purifiée dans les boucs. Dans ce cas, la maison entière est purifiée car tous les êtres, humains et célestes, entreront et feront partie d'une seule nation et régneront comme Dieu, ce qui est le sens du nom Israël.

 

Ce n'est que lorsque toutes les dominations, les autorités et les puissances auront été subjuguées que le Messie remettra alors le royaume à Dieu qui seul est resté au-dessus de l'autorité qu'Il a donnée au Messie (1Corinthiens 15:22-28).

 

Lorsque cela se produira, le Messie et l'Armée seront réconciliés.

 

'Azazel (ou Satan) n'existera plus. À sa place, il y aura un nouvel être avec un nouveau nom, réconcilié avec Dieu. La mort, la fausse prophétie ou le mensonge et la bête et son système n'existeront plus. En tant que concepts, ils seront morts brûlés dans l'Étang de Feu (voir Apocalypse 19:20 ; 20:14).

 

Lévitique 16:29-34 C'est ici pour vous une loi perpétuelle: au septième mois, le dixième jour du mois, vous humilierez vos âmes, vous ne ferez aucun ouvrage, ni l'indigène, ni l'étranger qui séjourne au milieu de vous. 30 Car en ce jour on fera l'expiation pour vous, afin de vous purifier: vous serez purifiés de tous vos péchés devant l'Éternel. 31 Ce sera pour vous un sabbat, un jour de repos, et vous humilierez vos âmes. C'est une loi perpétuelle. 32 L'expiation sera faite par le sacrificateur qui a reçu l'onction et qui a été consacré pour succéder à son père dans le sacerdoce ; il se revêtira des vêtements de lin, des vêtements sacrés. 33 Il fera l'expiation pour le sanctuaire de sainteté, il fera l'expiation pour la tente d'assignation et pour l'autel, et il fera l'expiation pour les sacrificateurs et pour tout le peuple de l'assemblée. 34  Ce sera pour vous une loi perpétuelle: il se fera une fois chaque année l'expiation pour les enfants d'Israël, à cause de leurs péchés. On fit ce que l'Éternel avait ordonné à Moïse. (LSG)

 

Ce n'est que par ce processus que nous pouvons entrer et faire partie du corps d'Israël. C'est la raison pour laquelle une personne qui n'observe pas le Jour des Expiations et le symbolisme du sacrifice de Christ et la réconciliation par le baptême dans l'Esprit Saint est retranchée/coupée de Dieu. C'est par cette expiation et ce baptême symbolique que l'on nous donne nos vêtements.

 

Le sacrifice du Messie a réconcilié tous les êtres avec Dieu. Le Messie a fait l'expiation pour tous les êtres, y compris 'Azazel ou Satan ; c'est la raison pour laquelle nous pouvons voir les activités du Messie dans les deux boucs tout en considérant le plan séquentiel de Dieu comme englobant tous Ses fils. Son plan est complet et parfait et ce, grâce à Son omniscience et à Son omnipotence. Sa miséricorde et Sa bonté sont complètes et durent pour toujours.

 

 

 

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