Christian Churches
of God
[214]
Azazel et les Expiations
(Édition
1.1 19970911-19970913)
La
signification des boucs lors des Expiations est souvent confuse et le nom
Azazel est souvent mal
interprété ou mal utilisé. Il existe une interprétation de longue date du
symbolisme qui remonte à l’Israël antique et se trouve incarnée dans
les textes des différentes périodes.
Ce symbolisme est examiné ici dans sa typologie messianique et de la
fin des temps.
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(Copyright
ã 1997 Wade Cox)
(Tr. 2003, 2025,
rév. 2025)
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Azazel et les
Expiations [214]
Instructions pour les Expiations
À Lévitique 16:1-34, on nous donne les instructions pour les sacrifices
des Expiations. Parmi ceux-ci figurent les deux boucs sur lesquels on tire
au sort pour déterminer lequel sera le sacrifice et lequel portera les
péchés du peuple.
Lévitique 16:1-34 L'Éternel parla à Moïse, après la mort des deux fils
d'Aaron, qui moururent en se présentant devant l'Éternel. 2 L'Éternel
dit à Moïse : Parle à ton frère Aaron, afin qu'il n'entre pas en tout temps
dans le sanctuaire, au dedans du voile, devant le propitiatoire qui est sur
l'arche, de peur qu'il ne meure ; car j'apparaîtrai dans la nuée sur le
propitiatoire. 3 Voici de quelle manière Aaron entrera dans le
sanctuaire. Il prendra un jeune taureau pour le sacrifice d'expiation et un
bélier pour l'holocauste. 4 Il se revêtira de la tunique sacrée
de lin, et portera sur son corps des caleçons de lin ; il se ceindra d'une
ceinture de lin, et il se couvrira la tête d'une tiare de lin : ce sont les
vêtements sacrés, dont il se revêtira après avoir lavé son corps dans l'eau.
5 Il recevra de l'assemblée des enfants d'Israël deux boucs pour
le sacrifice d'expiation et un bélier pour l'holocauste. 6 Aaron
offrira son taureau expiatoire, et il fera l'expiation pour lui et pour sa
maison. 7 Il prendra les deux boucs, et il les placera devant
l'Éternel, à l'entrée de la tente d'assignation. 8 Aaron jettera
le sort sur les deux boucs, un sort pour l'Éternel et un sort pour Azazel.
9 Aaron fera approcher le bouc sur lequel est tombé le sort pour
l'Éternel, et il l'offrira en sacrifice d'expiation. 10 Et le
bouc sur lequel est tombé le sort pour Azazel sera placé vivant devant
l'Éternel, afin qu'il serve à faire l'expiation et qu'il soit lâché dans le
désert pour Azazel. 11 Aaron offrira son taureau expiatoire, et
il fera l'expiation pour lui et pour sa maison. Il égorgera son taureau
expiatoire. 12 Il prendra un brasier plein de charbons ardents
ôtés de dessus l'autel devant l'Éternel, et de deux poignées de parfum
odoriférants en poudre ; il portera ces choses au delà du voile ; 13 il
mettra le parfum sur le feu devant l'Éternel, afin que la nuée du parfum
couvre le propitiatoire qui est sur le témoignage, et il ne mourra point.
14 Il prendra du sang du taureau, et il fera l'aspersion avec son
doigt sur le devant du propitiatoire vers l’orient ; il fera avec son doigt
sept fois l'aspersion du sang devant le propitiatoire. 15 Il
égorgera le bouc expiatoire pour le peuple, et il en portera le sang au delà
du voile. Il fera avec ce sang comme il a fait avec le sang du taureau, il
en fera l'aspersion sur le propitiatoire et devant le propitiatoire. 16 C'est
ainsi qu'il fera l'expiation pour le sanctuaire à cause des impuretés des
enfants d'Israël et de toutes les transgressions par lesquelles ils ont
péché. Il fera de même pour la tente d'assignation, qui est avec eux au
milieu de leurs impuretés. 17 Il n'y aura personne dans la tente
d'assignation lorsqu'il entrera pour faire l'expiation dans le sanctuaire,
jusqu'à ce qu'il en sorte. Il fera l'expiation pour lui et pour sa maison,
et pour toute l'assemblée d'Israël. 18 En sortant, il ira vers
l'autel qui est devant l'Éternel, et il fera l'expiation pour l’autel ; il
prendra du sang du taureau et du bouc, et il en mettra sur les cornes de
l'autel tout autour. 19 Il fera avec son doigt sept fois
l'aspersion du sang sur l'autel ; il le purifiera et le sanctifiera, à cause
des impuretés des enfants d'Israël. 20 Lorsqu'il aura achevé de
faire l'expiation pour le sanctuaire, pour la tente d'assignation et pour
l'autel, il fera approcher le bouc vivant. 21 Aaron posera ses
deux mains sur la tête du bouc vivant, et il confessera sur lui toutes les
iniquités des enfants d'Israël et toutes les transgressions par lesquelles
ils ont péché ; il les mettra sur la tête du bouc, puis il le chassera dans
le désert, à l'aide d'un homme qui aura cette charge. 22 Le bouc
emportera sur lui toutes leurs iniquités dans une terre désolée ; il sera
chassé dans le désert. 23 Aaron entrera dans la tente
d’assignation ; il quittera les vêtements de lin qu'il avait mis en entrant
dans le sanctuaire, et il les déposera là. 24 Il lavera son corps
avec de l'eau dans un lieu saint, et reprendra ses vêtements. Puis il
sortira, offrira son holocauste et l'holocauste du peuple, et fera
l'expiation pour lui et pour le peuple. 25 Il brûlera sur l'autel
la graisse de la victime expiatoire. 26 Celui qui aura chassé le
bouc pour Azazel lavera ses vêtements, et lavera son corps dans l'eau ;
après cela, il rentrera dans le camp. 27 On emportera hors du
camp le taureau expiatoire et le bouc expiatoire dont on a porté le sang
dans le sanctuaire pour faire l'expiation, et l'on brûlera au feu leurs
peaux, leur chair et leurs excréments. 28 Celui qui les brûlera
lavera ses vêtements, et lavera son corps dans l’eau ; après cela, il
rentrera dans le camp. 29 C'est ici pour vous une loi perpétuelle
: au septième mois, le dixième jour du mois, vous humilierez vos âmes, vous
ne ferez aucun ouvrage, ni l'indigène, ni l'étranger qui séjourne au milieu
de vous. 30 Car en ce jour on fera l'expiation pour vous, afin de
vous purifier : vous serez purifiés de tous vos péchés devant l'Éternel.
31 Ce sera pour vous un sabbat, un jour de repos, et vous
humilierez vos âmes. C'est une loi perpétuelle. 32 L'expiation
sera faite par le sacrificateur qui a reçu l'onction et qui a été consacré
pour succéder à son père dans le sacerdoce ; il se revêtira des vêtements de
lin, des vêtements sacrés. 33 Il fera l'expiation pour le
sanctuaire de sainteté, il fera l'expiation pour la tente d'assignation et
pour l'autel, et il fera l'expiation pour les sacrificateurs et pour tout le
peuple de l'assemblée. 34 Ce sera pour vous une loi perpétuelle :
il se fera une fois chaque année l'expiation pour les enfants d'Israël, à
cause de leurs péchés. On fit ce que l'Éternel avait ordonné à Moïse. (LSG)
Le Jour des Expiations est commandé
et nous voyons dans Lévitique 23:26-32 que le
jour va de la noirceur à la noirceur.
Lévitique 23:26-32 L'Éternel parla à Moïse, et dit : 27 Le
dixième jour de ce septième mois, ce sera le jour des expiations : vous
aurez une sainte convocation, vous humilierez vos âmes, et vous offrirez à
l'Éternel des sacrifices consumés par le feu. 28 Vous ne ferez
aucun ouvrage ce jour-là, car c'est le jour des expiations, où doit être
faite pour vous l'expiation devant l'Éternel, votre Dieu. 29 Toute
personne qui ne s'humiliera pas ce jour-là sera retranchée de son peuple.
30 Toute personne qui fera ce jour-là un ouvrage quelconque, je
la détruirai du milieu de son peuple. 31 Vous ne ferez aucun
ouvrage. C'est une loi perpétuelle pour vos descendants dans tous les lieux
où vous habiterez. 32 Ce sera pour vous un sabbat, un jour de
repos, et vous humilierez vos âmes ; dès le soir du neuvième jour jusqu'au
soir suivant, vous célébrerez votre sabbat. (LSG)
Donc,
il ne doit y avoir aucun travail d'aucune sorte en ce jour-là et ceux qui
désobéissent doivent être retranchés du peuple et de Dieu.
La séquence des activités
Les prêtres doivent être consacrés et il y a une série d'activités
établies concernant les sacrifices. Nous avons vu ailleurs qu'une génisse
rousse était sacrifiée comme offrande pour le péché (voir
le document
Le Messie et
la Génisse Rousse (No. 216)). Dans cette
séquence, il s’agit d’un jeune taureau.
La première activité dans le texte de Lévitique est que deux fils d'Aaron
sont morts pour avoir été présomptueux. Cette action est parallèle à une
autre action dans led cieux où deux êtres se sont rebellés et ont entraîné
un tiers de l'Armée.
Le premier de ces êtres était Satan, le grand Dragon Rouge de l'Armée (Apocalypse 12:3-17), qui est le dieu de ce monde (2Corinthiens
4:4). La compréhension des Hébreux était qu'un autre être de haut rang était
également impliqué. Son nom n'est pas important. Cependant, le Livre d'Hénoc
semble nommer le leader comme
Semyaza. Ce symbolisme semble
se refléter partout dans le monde antique sous la forme d’êtres à tête
d'homme et à tête de lion. Ils sont dépeints comme des
chérubins
dans les textes hébreux (cf. Ézéchiel 41:19). Ils apparaissent sous la
forme des Aeons (Éternités) dans les cultes à mystères (cf.
The
Origins of the Mithraic Mysteries (Les Origines des Mystères
Mithraïques)
de David Ulansey, Oxford, 1989). La compréhension est néanmoins similaire
mais considérée sous des angles différents. Le système hébreu semble
dépeindre leur nouveau statut d'après le temple d'Ézéchiel. Cette période
est apparemment messianique
– ainsi, ils doivent
probablement être vus comme des remplaçants pour les êtres déchus.
Azazel
Dans le système judaïque,
Azazel
est compris comme étant
l'ange de l'Armée céleste déchue que nous assimilons à Satan.
Azazel
est un membre de l'Armée déchue qui est identifié dans le Livre d'Hénoc.
La vue traditionnelle est que deux êtres étaient reflétés par les deux boucs
mentionnés ici à Lévitique 16
– l’un de ces êtres a été
identifié à
Yahovah
et le deuxième à
Azazel. Les commentaires rabbiniques l'identifient à un membre de l'Armée
déchue.
Des sorts étaient jetés sur les boucs. Chaque sort était inscrit – l’un
pour
Yahovah
et l'autre pour
Azazel
(Rashi,
Soncino, Lévitique 16:8).
Le commentaire
Soncino sur Lévitique 16:8 montre que le
mot
Azazel
est compris par le Judaïsme comme signifiant
un
el
fort ou puissant el ('Azaz SHD
5811 est considéré comme étant dérivé
de SHD
5810, qui signifie : endurcir, être insolent, prévaloir, se fortifier,
de là, être fort. Ceci n’est pas vraiment messianique). Rashi dit
que cela dénote une falaise abrupte. Ibn Ezra explique que c'était une
falaise près du Mont Sinaï d'où on précipitait le bouc. Cette pratique de
précipiter le bouc de la falaise est une variation postérieure du thème qui
ne fait pas partie de l'instruction biblique.
Il ne fait aucun doute que cette pratique visait à
empêcher
le bouc de revenir et de ce fait, les péchés de
la nation d’être revisités sur Israël. Cependant, il ne s'agit pas d'une
instruction de la Bible et cela attaque le concept même de la miséricorde de
Dieu.
Nachmanides
cite le
Pirke du Rabbin Eliezer
et dit que l'ange Sammaël,
à qui on avait attribué le pouvoir sur tous
les peuples sauf Israël, s'est plaint à Dieu qui l'a informé qu'il aurait
le contrôle sur Israël au Jour des Expiations, s'ils péchaient. Le deuxième
bouc est
compris par le Judaïsme comme étant destiné à être envoyé à Sammaël
[Azazel
ou le dieu de ce monde] mais puisqu’il n'était
pas amené dans le sanctuaire, il était relâché dans le désert.
Il s'agit
d'un signe de
l'enlèvement du problème de la nation plutôt que
de l’offrande aux idoles. L'élimination de l'être auquel le péché était
attribué comme entrant dans la nation est le même concept que l'élimination
ou le fait de lier Satan dans les derniers jours (Apocalypse 20:1-10).
L'origine de ce nom Sammaël vient du concept de désolation (SHD
8037) et, par conséquent, enveloppé par l'obscurité et, donc, le nord de
l'hémisphère nord ou le côté gauche (SHD
8040).
Il s'agit
du côté gauche de
Dieu par opposition au côté droit. Le nom
Shammaï
(SHD
8060) signifie dévastateur (cf.
SHD
8073).
Christ était à la droite de Dieu.
Azazel
ou Satan était à gauche.
Il ne fait donc aucun doute qu'Azazel était
compris par le
Judaïsme rabbinique et du
deuxième temple comme se référant à l'être ayant reçu le pouvoir sur les
nations sauf Israël
et que cet être était compris comme l'accusateur d'Israël, Satan.
Dans la littérature rabbinique, il était désigné sous le nom de Sammaël.
Ce nom peut signifier
Un Nom ou Le nom de Dieu, ou encore le nom que Dieu a donné. Il
serait donc compris
comme ayant agi au nom de Dieu ou sous l’autorité de Dieu à un moment
donné. L'être qui a reçu le pouvoir sur l'Armée dans le
Livre d'Hénoch est
Semyaza
qui peut être une dérivation de
ce concept. Ce nom S[h]emyaza (hzhYmv)
signifie Il voit le nom ou le nom a vu (cf.
Knibb, p. 67-68).
Noth
(Die
israelitischen Personnanamen im Rahmen der
Gemeinsemitischen Namengebung,
Stuttgart, 1928, p. 123 et suiv.; voir
Knibb,
p. 68) lie le nom
Shem (mv)
au nom divin
HaShem
(svh)
qui est connu dans les textes d'Éléphantine. Ce nom, comme
HASHEM, est utilisé dans le
Chumash
de Stone pour
Yahovah. Les noms
de Semyaza et d'Asaël
semblent tous deux
altérés dans les premiers chapitres d'Hénoch. Dans le texte
Éthiopique
de 1Hénoch 8.3, le nom
Semyaza
est significativement
altéré. Knibb pense que
l'Éthiopique
est corrompu (Knibb, p. 71). Le mot
Shem
signifie un nom.
HaShem
signifie Le Nom. Il est prononcé chéme. L'idée vient
du concept d'une position définie et remarquable. Il s’agit d’une
appellation en tant que marque d'individualité. Le concept est
que Shemyaza
ou Celui qui a vu le nom est tombé en
disgrâce et a ainsi subi un changement de statut qui se traduit par le
changement de nom. Ainsi, il en est également avec
Asaël.
Azazel
est un changement dans le statut du chef ou d'un
chef de l'Armée déchue. Ce concept de changement de statut n'est examiné
nulle part parce que cela attaque les concepts religieux acceptés du système
traditionnel dominant.
Azazel
figure aussi dans les
Manuscrits de la Mer Morte
(MMM)
à 4Q180-181 où les
références dans 4Q180
frag. 1 semblent être une référence au texte dans
1Hénoch 6-11 et dans Jubilés 4:22 (Genèse 6:1-2,4). Ce texte (et plus
particulièrement les lignes 5-9) est considéré comme étant relié à 4Q181
frag. 2, lignes 1-4 (The Dead Sea Scrolls: A New Translation (Les Manuscrits de la Mer Morte : une Nouvelle Traduction) de Wise,
Abegg
et Cook,
Hodder
et
Stoughton, 1996,
p. 238-239).
Il ne fait aucun doute qu'Azazel est considéré comme
le chef de l'Armée déchue dans les textes des
MMM
et est le responsable des péchés de l'humanité comme nous le voyons dans
le rituel des Expiations.
L'utilisation
de HaShem
comme Le Nom, au lieu de prononcer le nom
Yahovah,
qui représente l'autorité de Dieu en tant qu’être étendu semble provenir
d'une ancienne pratique païenne. L'usage est rapporté dans les ouvrages
d'Éléphantine. Cette pratique est probablement venue des Égyptiens et des
Babyloniens et est entrée dans la culture des Grecs et des Romains. Elle est
liée à la théologie des "Noms Sacrés" et à la magie primitive qui affirme
que l'utilisation correcte du nom permet d'exercer un pouvoir sur une déité.
Ainsi, la déité protectrice de Rome n'était jamais mentionnée et le secret
était protégé sous peine de mort. L'idée étant que la prononciation correcte
du nom par un ennemi pourrait permettre à leurs magiciens de surpasser la
protection de la déité et ainsi ils pourraient capturer la nation en
question. Cette idée est probablement à la base de l'utilisation
de
HaShem
pour
Yahovah
parmi les Juifs après la captivité.
Le problème pour comprendre ce qui se passe aux Expiations provient du
cadre théologique inadéquat des autorités elles-mêmes. Le bouc désigné pour
Azazel
avait les péchés de la nation placés sur sa tête et il était confié à un
prêtre, un scribe ou un homme sage désigné (selon l'inférence) et emmené
dans une terre stérile, c'est-à-dire le désert et une terre dépourvue de
produit. En d’autres termes, le fruit de ce bouc était la désolation (cf.
Lévitique 16:21-23, la
Soncino
et les notes).
L'évidence de l'histoire va à l’encontre de l'interprétation selon
laquelle le bouc
Azazel
représente le Messie. Néanmoins, cette vision est
apparue sur un certain nombre de raisons que nous examinerons ici en
traitant le sujet. Il y a également une troisième explication que nous
examinerons aussi.
La dualité du symbolisme
Bullinger, par exemple, soutient que les deux boucs se réfèrent à Christ.
Cependant, la dualité implique deux sorts – l’un pour
Yahovah
et l'autre pour
al'Azazel. Afin de justifier
l'identification singulière, l'identité du deuxième nom est dissimulée
et
attribuée pour signifier le renvoi ou toute autre signification
similaire, ce qui est impossible d'après l'étymologie.
Il vaut la peine maintenant
de passer en revue le texte verset par verset afin de traiter chaque
concept.
Lévitique 16:1 L'Éternel parla à Moïse, après la mort des deux fils d'Aaron,
qui moururent en se présentant devant l'Éternel. (LSG)
C'est
Yahovah qui
parle à Moïse. La forme sous
laquelle
Yahovah a parlé
est utilisée
dans
Lévitique
trente-cinq fois et de dix manières diverses.
Il a parlé :
1.
à Moïse seul (Lévitique 5:14 ; 6:1,19 ; 8:1 ; 14:1 ; 22:26 deux fois) ;
2.
à Moïse pour parler à Aaron seul (Lévitique 16:1) ;
3.
à Moïse pour parler à Aaron et à ses fils (Lévitique 6:8,24 ; 22:1) ;
4.
à Moïse pour parler aux prêtres, les fils d'Aaron (Lévitique 21:1) ;
5.
à Moïse pour parler à Aaron et ses fils et tous les enfants d'Israël
(Lévitique 17:1; 21:16 ; voir 21:24 ; 22:17) ;
6.
à Moïse pour parler aux enfants d'Israël (Lévitique 1:1 ; 4:1 ; 7:22,28 ;
12:1 ; 18:1 ; 20:1 ; 23:1,9,23 ; 24:1,13 ; 25:1 ; 27:1) ;
7.
à Moïse pour parler à toute la congrégation des enfants d'Israël
(Lévitique 19:1) ;
8.
à Moïse et à Aaron conjointement (Lévitique 13:1 ; 14:33) ;
9.
à Moïse et à Aaron pour parler aux enfants d'Israël (Lévitique 11:1 ;
15:1) ;
10.
à Aaron seul (Lévitique 10:8).
Chacune de ces distinctions est comprise à partir du contexte.
Bullinger
fait état de ces mêmes distinctions dans sa note sur Lévitique 5:14.
Ici dans Lévitique 16, Moïse reçoit l'ordre d'aviser Aaron
de ne
venir dans le lieu saint que lorsqu'il en aura reçu l'instruction,
c'est-à-dire le Jour des Expiations, afin qu'il ne meure pas, comme
Yahovah
devait apparaître dans la nuée sur le
propitiatoire (de la miséricorde) ou couverture de l'Arche (voir le document
L'Arche de
l'Alliance (No. 196)).
Au verset 1, nous voyons que les fils d'Aaron sont morts
parce
qu'ils ont fait une offrande devant Yahovah. L'hébreu est
approché
(karab). Les mots feu étranger
ont été ajoutés aux textes anciens (Onk. Jon., la LXX, la
Syriaque,
et la
Vulgate comme le note également
Bullinger
; n. à 16:1).
Lévitique 16:2 L'Éternel dit à Moïse : Parle à ton frère Aaron, afin qu'il
n'entre pas en tout temps dans le sanctuaire, au dedans du voile, devant le
propitiatoire qui est sur l'arche, de peur qu'il ne meure ; car
j'apparaîtrai dans la nuée sur le propitiatoire. (LSG)
Ici, le texte ne signifie pas à tout moment. Le
Sanctuaire est ici le Saint
des Saints. Ce chapitre n'utilise pas le terme Saint
des
Saints mais seulement le terme Lieu Saint (vv. 3,16 deux fois, 20,23,27
; voir Exode 3:5, la note de Bullinger).
Il y a donc quelque chose de dénoté ici dans le symbolisme qui est une
chose transitionnelle. Les termes de la miséricorde ont aussi
été utilisés dans la version anglaise comme un adjectif. Le terme
j'apparaîtrai est j'ai l'habitude d'apparaître (cf. Exode 25:22).
Lévitique 16:3 Voici de quelle manière Aaron entrera dans le sanctuaire. Il
prendra un jeune taureau pour le sacrifice d'expiation et un bélier pour
l'holocauste. (LSG)
Le mot voici est, en réalité, avec ceci. Aaron reçoit
l'instruction d'apporter le sang du taureau pour une offrande pour le péché
et le bélier pour une offrande consumée par le feu. C'était l'acte de
purification du Lieu Saint par le grand prêtre. C'était fait d'une manière
spécifique et les vêtements étaient d'un type spécifique.
Lévitique 16:4 Il se revêtira de la tunique sacrée de lin, et portera sur
son corps des caleçons de lin ; il se ceindra d'une ceinture de lin, et il
se couvrira la tête d'une tiare de lin : ce sont les vêtements sacrés, dont
il se revêtira après avoir lavé son corps dans l'eau. (LSG)
Le lin uni du
grand prêtre
symbolisait ici le premier
avènement en tant que le Messie d'Aaron, ou comme le Messie prêtre. Il
n'était pas encore le roi Messie. Le roi Messie était représenté par les
vêtements royaux de l'État et ceux-ci représentaient le deuxième avènement,
et non le premier. Cette fonction double d'un seul et même Messie à la fois
roi et grand prêtre a été comprise par le Judaïsme juste avant l'époque de
Christ.
On comprend maintenant d'après les MMM au Règne de Damascus (VII) et les fragments de la
grotte IV que les deux Messies étaient compris pour être un seul et même
Messie (voir
The Dead
Sea Scrolls in English (Les Manuscrits de la Mer
Morte en anglais) de G.
Vermes, la 2ème
éd., Pelican, 1985, p. 49).
Lévitique 16:5 Il recevra de l'assemblée des enfants d'Israël deux boucs
pour le sacrifice d'expiation et un bélier pour l'holocauste.
Le terme traduit par boucs est ici boucs velus.
Lévitique 16:6 Aaron offrira son taureau expiatoire, et il fera l'expiation
pour lui et pour sa maison. (LSG)
Nous voyons ici que le taureau servait à faire l'expiation pour le
sacerdoce. C'était la première phase. Le Messie devait se qualifier comme
grand prêtre avant de pouvoir intercéder.
Ce sacrifice du taureau et du bélier indiqués ici servait aussi à
déterminer le sort d'un prophète en Israël comme nous le voyons maintenant
dans les MMM (Wise,
Abegg
et Cook, ibid.,
p. 336-337). Dans
Against Apion (Contre Apion), Josephus dit (1.8 ; voir Wise,
Abegg
et Cook, ibid., p. 336, à tort cité comme 1.41).
Depuis l'époque
d'Artaxerxès
jusqu'à nos
jours, une histoire complète a été enregistrée, mais elle
n'est
pas considérée comme aussi fiable que les documents antérieurs
en raison de l'incertitude quant à la succession exacte des prophètes.
Les prophètes ont donc continué, mais il y a eu un débat quant à leur
authenticité et, ainsi, le canon a été scellé à partir d'Esdras sous le
règne d'Artaxerxès II et, en fait, à la mort d'Esdras la même année
qu'Alexandre le Grand (voir Seder Olam Rabba 30 et les documents
La Bible (No.
164) et
Les Oracles
de Dieu (No. 184)).
Lévitique 16:7-8 Il prendra les deux boucs, et il les placera devant
l'Éternel, à l'entrée de la tente d'assignation. 8 Aaron jettera
le sort sur les deux boucs, un sort pour l'Éternel et un sort pour Azazel.
(LSG)
Ce terme bouc émissaire est ici traduit du mot basé sur l'hébreu
qui, selon certains, signifierait enlèvement complet. Par exemple,
Green (Interlinear
Bible, p. 102) dit que le mot dérive
de SHD
5799. Ce mot est identifié comme signifiant à la fois bouc émissaire
et deux fois comme signifiant pour l’enlèvement
complet (voir p. 102). Cependant, il est question d'un seul mot,
à savoir
al'Azazel
lzazl. Il est clair que ce mot est considéré comme
ayant deux significations distinctes par la LXX,
la KJV
et par Green pour permettre cette traduction.
Les MMM
et les textes du premier siècle AEC (avant notre ère) considèrent qu'Azazel
signifie le chef de l'Armée déchue.
Le Chumash
Soncino
traduit
le texte :
Et Aaron tirera au sort sur les deux boucs ; un sort pour le Seigneur et
l'autre sort pour
Azazel.
La RSV traduit le texte ainsi :
Et Aaron tirera au sort sur les deux boucs, un sort pour L'ÉTERNEL et
l'autre sort pour
Aza'zel.
(RSV)
Il en est de même dans l'édition de Stone du
Chumash.
Aaron tirera au sort les deux boucs : un sort pour
"HASHEM"
et un sort pour
"Azazel".
Lévitique 16:9-10 Aaron fera approcher le bouc sur lequel est tombé le sort
pour l'Éternel, et il l'offrira en sacrifice d'expiation. 10 Et
le bouc sur lequel est tombé le sort pour Azazel sera placé vivant devant
l'Éternel, afin qu'il serve à faire l'expiation et qu'il soit lâché dans le
désert pour Azazel. (LSG)
Le mot est tombé ici en hébreu est est sorti.
En
d'autres termes,
il est sorti de la poche contenant
l'Urim
et
le Thummin
qui était le moyen de connaître
le sort ou le jugement de Yahovah (cf. Exode 28:30).
Ce texte est difficile, c’est le passage problématique. Les personnes qui font la revendication pour enlèvement complet
au lieu d'Azazel
n'ont aucune structure de mot
à
laquelle elles peuvent se référer pour expliquer leur position.
Stone traduit le texte ainsi :
9
Aaron prendra le bouc désigné
par le sort pour HASHEM et en fera un sacrifice expiatoire. 10 Et
le bouc désigné par le sort pour
Azazel
sera placé vivant
devant
HASHEM, pour faire l'expiation par
celui-ci et pour l'envoyer
à Azazel
dans le
désert.
Il ne fait aucun doute que les érudits
rabbiniques réputés considèrent que ce mot signifie Azazel.
Le mot utilisé dans chaque cas est
al'Azazel
lzazl.
Selon Stone, ce nom signifie fort
z et puissant
la. Cette opinion est
aussi celle partagée par les autorités rabbiniques dans le commentaire
Soncino
(cf. note à la p. 706). La Oxford Annotated
RSV,
le Soncino
et les racines de Strong sont
tous d'accord. L’opinion dissidente qui l'attribue
au SHD
5799 nécessite deux significations distinctes et différentes pour le même
mot, ce que Strong
n'aborde pas vraiment.
Il y a quelque chose qui ne va pas dans l'assignation des mots impliqués.
SHD
5799 qui est 'aza'zel
est une combinaison de deux mots
SHD
5795 et 235 et, de là,
signifiant bouc de départ. Cela donne aux combinaisons la
signification de bouc ou chèvre,
de SHD
5795 'ez
ou
aze,
qui signifie une chèvre forte au singulier, mais aussi les poils
du bouc au masculin pluriel. Ce mot vient
de SHD
5810 'azaz,
la racine principale
pour être vaillant, robuste, se durcir ou être effronté pour
se renforcer ou être fort. Cette autosuffisance véhicule avec
elle le concept d'être soumis à ses propres lois. Ce mot est considéré comme
étant lié à
SHD
235 'azal, qui
est la racine principale pour partir,
de là, disparaître, tomber, baguenauder, errer, aller çà et
là. À Ézéchiel 27:19, le mot est traduit par plusieurs personnes comme
d'Uzal
et, par d'autres, par fil. Cela signifie être parti ou
dépensé. Green le traduit par allant çà et là.
La KJV
le traduit par faire le va-et-vient.
Le
Soncino
le traduit par fil et ce, en partant du principe
que
le me'uzzal
dans le texte est traduit en identifiant la
racine
azal
(avec
aleph) avec l'araméen
azal
(avec
ain), filer. Plusieurs manuscrits hébreux et la LXX lisent
me'uzzal, ‘d'Uzzal.’ Ce nom se trouve dans Genèse 10:27 et est
l’ancienne désignation
de Sanaa, la capitale du Yémen,
dans le sud de l'Arabie. La traduction serait
alors
Vedan
et
Javan
ont exporté tes marchandises
depuis Uzzal.
L'utilisation de la racine
azal
est loin d'être claire
et le composé du mot ’azazel
peut signifier l'el
auto-fortifié et aussi le bouc de la
chute ou le bouc allant çà et là dans le désert.
Al’Azazel
place un préfixe spécifique au mot. Il semble qu'il est question de deux
êtres définis et qu'ils impliquent les deux boucs - un pour Yahovah et
l’autre pour un autre but ou lieu nommé
al’Azazel. Cela expliquerait
aussi davantage l'utilisation de la distinction des brebis et des boucs dans
la parabole de la séparation des nations (Matthieu 25:31-34), alors que les
deux sont eux-mêmes des animaux purs.
Quel est le concept examiné ici ? Le mot semble aussi inclure le simple
mot tsav
(SHD
6673), qui signifie
injonction, commandement ou précepte. Ainsi
tsawlatsaw
est précepte sur précepte
à partir duquel la loi est constituée (voir également le document
Les
Nicolaïtes (No. 202)).
Nous semblons voir ici que le mot implique les préceptes de Dieu. Les
commandements de la loi sont donc placés sur le bouc. Que signifie vraiment
'Azazel alors ? Nous savons qu'il y avait une tendance à confondre ou fusionner
les noms
Asaël
las
et
Azazel
lzaz
dans les textes anciens et
Knibb
en fait état dans sa
traduction du
Ethiopic Book of Enoch
(Livre
Éthiopique
d'Hénoch) (Vol. 2, Oxford, p. 73).
Asaël signifie Dieu a fait.
Azazel
signifie quelque chose d’autre encore.
Knibb
considère que la
référence au chapitre 8:1 de l'Éthiopique d'Hénoc est une
corruption d'Asaël ou Dieu a fait dans
les textes éthiopien et grec. Ainsi,
’Asaël
devient ’Azazel ici selon
Knibb. Les changements peuvent ne pas être des
corruptions mais une indication de changements de statut. Un changement de
statut
équivaut
à un changement de nom et vice versa. Dans l'Apocalypse,
Christ reçoit un nouveau nom parce qu'il a subi un changement de statut. De
la même manière, on nous donne aussi un nouveau nom, indiquant notre nouveau
statut. Le Livre Éthiopique d'Hénoc semble se référer au texte
dans Lévitique 16:21 et suivants, et exprime aussi un concept
que l'on
trouve dans le Targum
du Pseudo Jonathan sur ce texte
comme se référant au lieu
Dudaël. Le texte lit au
chapitre 10 :
4
De plus, le Seigneur a dit à
Raphael : ‘lie Azazel par les mains et les pieds et jette-le dans les
ténébres. Et entrouvre le désert qui est à Dudaël et précipite-le là. 5
Et (2v, b20) jette sur lui des pierres dentelées et pointues, et couvre-le
de ténébres ; et qu'il y reste à jamais, et
couvre son
visage afin qu'il ne puisse pas voir la lumière. 6 Et qu'au grand
jour du Jugement dernier,
il soit jeté au feu.
7 Et restaure la terre que les
anges ont détruite, (2v, b25) et annonce la restauration de la terre, car je
restaurerai la terre, afin que les fils des hommes ne soient pas détruits
par le mystère de tout ce que les Veilleurs ont fait connaître et
enseigné à leurs fils. (Knibb
soutient
que le sens de fait connaître ou révélé est nécessaire
ici).
La chose importante à noter est que ce bouc n'était pas utilisé pour
l'expiation, mais plutôt l'expiation était faite pour lui. L'hébreu dit
pour lui, non avec lui. Ainsi, le bouc était ensuite relâché.
Dillman
(Traduction 100) considère que le concept
de Dudaël
ici a été inventé et qu'il dérive du nom chaudron de Dieu.
Charles (Traduction 22) connecte
Dudaël
à la mention dans le
Targum
Pseudo Jonathan comme le
lieu vers lequel le bouc dédié
à Azazel
était conduit.
Milik à
un moment
a accepté cette explication et a dérivé le nom des montagnes dentelées
de Dieu.
Le jeu de mots qui lui jette les pierres dentelées et tranchantes
est considéré par Knibb comme rendant cela plausible (ibid., p. 87).
Ainsi, les concepts dans le Livre d'Hénoch et le
Targum
sont dérivés des concepts trouvés dans
la Torah ici dans Lévitique 16. Cette vue est confirmée par
les MMM. Cependant, le bouc n'est pas tué mais plutôt lâché pour errer.
Nous voyons que les autorités rabbiniques postérieures
n'avaient
pas profité pleinement des textes dont nous disposons maintenant, mais elles
ont eu l'idée de la question telle que contenue dans la Torah. Plus important encore, le nom
Azazel figure spécifiquement
dans Lévitique 16.
Il était, de plus, vu et compris comme tel depuis
l'ancien système judaïque.
Cela nous amène à l'examen plus
approfondi de la progression des noms de l'Armée. Comment Asaël ou même
Semyaza
en sont-ils venus à être appelés
Azazel
?
Quand cela s'est-il produit et qu'est-ce que cela signifie ?
Il est évident que le nom
Azazel
a été écrit dans les
formes anciennes
de la Torah. La LXX a traduit le texte en
grec comme faisant référence au bouc émissaire et le grec est considéré
comme signifiant le laisser partir pour le renvoyer (voir la note à
la traduction de Brenton). Cependant, les deux concepts différents sont
véhiculés dans les mots traduits par bouc émissaire dans la LXX. Ce
même concept est repris dans la traduction
de la KJV. Green transmet
également ce concept à partir du Texte Massorétique, mais il donne deux
traductions complètement différentes au même mot, comme le fait
la KJV. Strong fait la construction en se basant sur la signification dans
SHD
5799 comme étant
de SHD
5795 et
SHD
235 plutôt que simplement
de SHD
5810 et du plus simple
’el. La combinaison des mots ne se prête pas à une utilisation aussi simple
du mot
el
(SHD
410). Le mot semble être
au mieux
azel
lza
(disparaître ou
monter ou encore
Uzal
ou fil ; cf.
SHD
235,
SHD
236).
Ainsi, nous semblons avoir le cas
du bouc qui disparaît.
Des significations multiples : des réponses multiples
Il existe une autre réponse qui pourrait combiner les significations.
Le bouc auto-renforcé est aussi l'el
indépendant. Le problème est que les boucs
sont mâles et non femelles.
Ainsi, le mot sélectionné n'est pas approprié pour
désigner
un simple bouc sans autre signification. Le bouc
peut être femelle au singulier en tant que l'église et mâle au pluriel en
tant que les fils de Dieu. Le bouc est laissé dans le désert des quarante
Jubilés après le sacrifice du Messie, le bouc pour Yahovah. Le Messie
et l'église étaient tous deux prédestinés avant la fondation du monde.
De
même, le plan englobait
l'Armée tout entière et son rachat et sa
réconciliation (cf. le document
La Brebis
Perdue et l'Enfant Prodigue (No. 199)). Le dragon
a poursuivi la femme dans le désert (Apocalypse 12:10-17).
En outre, l'adversaire a péché dès le commencement (1Jean 3:8) ; pourtant
il était parfait
depuis le jour où il fut créé jusqu'à celui où
l'iniquité fut trouvée en lui (Ézéchiel 28:15).
Ainsi, le commencement ici n'est pas le commencement de la création.
Il y a aussi d'autres considérations. La LXX a été écrite à Alexandrie
sous le patronage de Ptolémée
Philometor. Le système
gréco-romain n'aurait pas toléré le concept d'un gouvernement de Yahovah à
Jérusalemen vertu de la loi, et la restreinte de l'autorité des nations.
Pour la même raison, nous voyons que le système Chrétien Trinitaire - que ce
soit de Rome ou de Canterbury - n'accepterait pas que l'autorité du Messie
ne soit pas l'église sous son système actuel de loi-ordre, mais
qu'elle
doive encore être mise en œuvre
et
Azazel
enlevé et mis en prison pour mille ans. Le concept
Millénarisme
(ou
Chiliasme,
comme on l’appelait dans
l’église primitive) avait été éliminé parce qu'il s’attaquait à l'autorité
même de Rome et de l'église de Rome. Pour la même raison, les autorités
rabbiniques ne l’ont pas fait passer à la phase suivante de
l'interprétation, car elles devraient alors reconnaître que le Messie venait
en deux phases et que la deuxième phase serait conforme au Livre de
l'Apocalypse qu'elles avaient déjà rejeté.
Ainsi, la matière n'a jamais été pleinement
expliquée.
Elle n'avait pas encore été révélée
dans son
intégralité comme un mystère de Dieu. Quand elle a été
révélée par le Messie, elle a alors été cachée aussi habilement que possible
par le Judaïsme. Si le bouc est impliqué, cela implique également le concept
d'aller çà et là et, ainsi, à l'abattage du bouc va à l’encontre des
concepts mêmes impliqués ici. L'expiation est faite pour le bouc et il est
remis en liberté, et non tué (voir ci-dessus ; cf.
Bullinger, Companion Bible,
note au v. 10).
La dissimulation rabbinique de la signification dans le concept du bouc
étant tué (alors que la LXX n'indique pas du tout cela) peut également
indiquer un mysticisme juif postérieur plutôt
qu'un simple zèle anti-messianique.
Nous savons maintenant sans aucun doute que les concepts trouvés dans
Apocalypse 20:4 et suivants étaient
également compris à partir des MMM,
tout
comme l'étaient la résurrection et la
restauration au cours du Millenium (cf. 4Q521
frag. 7 et
frag. 5 col. 2 ; Wise,
Abegg
et Cook, p. 421). Les
concepts trouvés dans Apocalypse 21:12-13 se trouvent également dans 4Q554
frag. 1 col. 1 ligne 9 à col. 3 ligne 10, ibid.,
p. 180-182).
Ainsi l'Ancien Testament pouvait être compris de cette
manière comme étant nécessaire au plan même si les évangiles (ici
Matthieu 22:30-32), 1Corinthiens 15:12 et suivants et l'Apocalypse n'avaient
pas encore été donnés.
Il y a un autre concept dans le bouc qui est donné à 'Azazel
dans le désert. Le Messie a été tué et utilisé dans l'expiation. L'Esprit
Saint dans l'église a été autorisé à errer dans le désert pendant quarante
Jubilés ou deux mille ans et, selon ce concept, il a été donné
à Azazel
pour le renvoi (l'enlèvement) complet des péchés du monde. Nous avons
alors une dualité de significations dans le sacrifice et dans l'assignation
du péché et de l'envoi dans le désert. Le désert était le symbole du péché
et du mal (cf. Ésaïe 13:21 ; 34:14 ; Matthieu 12:43 ; Luc 8:27 ; 11:24 ;
Apocalypse 18:2). 'Azazel
était la personnification de tout ce qui est
grand et affreux
dans le désert (cf. Deutéronome 1:19 ; 8:15 ; Jérémie 2:6). Ainsi,
l'expiation était triple :
à Azazel, pour
Azazel, comme
Azazel. Le fils de Dieu, ici, est
Azazel
ou le bouc déchu.
De cette façon également, nous voyons le système des Expiations reprendre
à une période ultérieure du sacrifice de la Pâque du Messie. L'habillage
ultérieur du roi Messie après ce rituel d'expiation montre une dualité de
Messies et d'avènements. Dans sa note au verset 8, Bullinger dit à propos de
la signification que :
Ce 'pour' ressemble à une personnalité répondant à 'pour Jéhovah'. Si
c'est le Malin qui est signifié, c'est alors pour sa défiance. Car au v. 10,
l'expiation est faite pour ce bouc, et il doit être libéré. Là où il y a
expiation, il doit y avoir le pardon. (Nous poursuivrons cet examen au v.
22).
Cela illustre la notion de la miséricorde et de la bonté de Dieu.
L'expiation, en fin de compte, est étendue à l'Armée déchue, comme une
fonction de la grâce de Dieu et de l'adéquation du sacrifice de Christ dans
cet exercice de l'omniscience de Dieu (cf. le document
Le Jugement
des Démons (No. 080)).
Lévitique 16:11-12 Aaron offrira son taureau expiatoire, et il fera
l'expiation pour lui et pour sa maison. Il égorgera son taureau expiatoire.
12 Il prendra un brasier plein de charbons ardents ôtés de dessus
l'autel devant l'Éternel, et de deux poignées de parfum odoriférant en
poudre ; il portera ces choses au delà du voile ; (LSG)
Ce feu a été pris de l'autel où les sacrifices d’expiation avaient été
faits. Seul ce feu était convenable pour allumer les encens sur l'autel
dé,or du Lieu Saint (cf. Lévitique 10:1,7 et aussi les notes de Bullinger à
10:1,7). Ce feu était symptomatique du feu de l'Esprit Saint. Tous les
autres feux étaient un feu étranger. Souvenez-vous que les fils
d'Aaron ont été tués à cause de cette offrande. Nous voyons aussi que le
baptême de Jean le Baptiste ne menait pas au salut. L'Esprit Saint est
conféré par Dieu directement après le baptême et Il a choisi de l'isoler
entièrement au nouveau sacerdoce. Jean était le fils du grand prêtre de la
division
d'Abija
et
un Lévite, cependant, son baptême ne
conduisait pas au salut. De même, ce symbolisme pointe vers cet événement.
Lévitique 16:13 il mettra le parfum sur le feu devant l'Éternel, afin que la
nuée du parfum couvre le propitiatoire qui est sur le témoignage, et il ne
mourra point. (LSG)
Aucun homme n'a jamais vu Dieu (Jean 1:18 ; 1Timothée 6:16 ; 1Jean 5:20).
Seul le grand prêtre pouvait rester dans le Lieu Saint et ce, seulement une
fois par an, soit le Jour des Expiations. Cela pointait vers Christ en tant
que grand prêtre et vers la résurrection des morts. Le Messie était un fils
de Dieu en puissance suite à sa résurrection d'entre les morts (Romains
1:4).
Lévitique 16:14 Il prendra du sang du taureau, et il fera l'aspersion avec
son doigt sur le devant du propitiatoire vers l’orient ; il fera avec son
doigt sept fois l'aspersion du sang devant le propitiatoire. (LSG)
Ici, nous avons le taureau tué – d'abord pour faire l'expiation pour le
sacerdoce et ce, afin de sanctifier le
grand prêtre, puis le bouc est tué pour sanctifier la congrégation.
Tout cela
est donc séquentiel. Le Messie a aussi rempli toutes ces conditions.
La séquence se reflète dans les activités de la Pâque qui dure ou va du 14
Nisan
au 15
Nisan, puis se poursuit par la Gerbe
Agitée, le dimanche matin à 9h00. C’est ensuite mesuré à 9 heures du matin
le dimanche de la Pentecôte, exactement cinquante jours plus tard, et
l'église est alors récoltée.
Ce processus se poursuit jusqu'à la fin et la Deuxième Résurrection. L'Armée déchue et la congrégation dans le
désert constituent le groupe pour lequel le deuxième bouc fait l'expiation.
Nous avons alors les concepts de la droite et de la gauche de Dieu – la
réconciliation du péché. Le sang du bouc pour Yahovah est apporté dans le
Lieu Saint de la même manière que le sang du taureau. Ceci est pour les
enfants d'Israël qui est l'église.
Lévitique 16:15-16 Il égorgera le bouc expiatoire pour le peuple, et il en
portera le sang au delà du voile. Il fera avec ce sang comme il a fait avec
le sang du taureau, il en fera l'aspersion sur le propitiatoire et devant le
propitiatoire. 16 C'est ainsi qu'il fera l'expiation pour le
sanctuaire à cause des impuretés des enfants d'Israël et de toutes les
transgressions par lesquelles ils ont péché. Il fera de même pour la tente
d'assignation, qui est avec eux au milieu de leurs impuretés. (LSG)
Nous voyons à partir de ce verset qu'il ne doit y avoir aucun homme,
c'est-à-dire aucun 'Adam ou être humain, dans le Tabernacle avant que
le grand prêtre ne sorte et n'ait fait une expiation pour lui-même. Ainsi,
le sacerdoce est totalement subordonné à cette activité et il n'y a aucun
sacerdoce effectif pendnat que l'anti-type est à l'intérieur du voile (cf.
Hébreux 4:14 ; 6:20 ; 9:24).
Lévitique 16:17-19 Il n'y aura personne dans la tente d'assignation
lorsqu'il entrera pour faire l'expiation dans le sanctuaire, jusqu'à ce
qu'il en sorte. Il fera l'expiation pour lui et pour sa maison, et pour
toute l'assemblée d'Israël. 18 En sortant, il ira vers l'autel
qui est devant l'Éternel, et il fera l'expiation pour l’autel ; il prendra
du sang du taureau et du bouc, et il en mettra sur les cornes de l'autel
tout autour. 19 Il fera avec son doigt sept fois l'aspersion du
sang sur l’autel ; il le purifiera et le sanctifiera, à cause des impuretés
des enfants d'Israël. (LSG)
Le concept de saint signifie séparé ou mis à part. Seul Dieu est saint.
L'utilisation du terme se rapporte à ce qui est mis à part pour Son service.
Dans le verset suivant, réconcilier signifie faire l'expiation.
Lévitique 16:20-21 Lorsqu'il aura achevé de faire l'expiation pour le
sanctuaire, pour la tente d'assignation et pour l'autel, il fera approcher
le bouc vivant. 21 Aaron posera ses deux mains sur la tête du
bouc vivant, et il confessera sur lui toutes les iniquités des enfants
d'Israël et toutes les transgressions par lesquelles ils ont péché ; il les
mettra sur la tête du bouc, puis il le chassera dans le désert, à l'aide
d'un homme qui aura cette charge. (LSG)
L'imposition des deux mains est pour la solennité et
n'est
utilisée qu'ici.
Elle symbolise
l’exhaustivité avec laquelle le Messie
entreprend la tâche en tant que grand prêtre
et la totalité du placement de l'église et de l'Armée entre ses mains.
De cette façon, les deux boucs peuvent représenter la totalité de Christ
et aussi la totalité de la réconciliation de l'Armée humaine et de l'Armée
spirituelle.
Par ce moyen également,
le jugement de l'Armée
déchue est achevé, car l'expiation est faite pour eux et que l'église et la
structure leur ont été données afin qu'ils puissent être mesurés par leurs
actions
et nous aussi testés. Christ peut donc vivre
comme et avec les deux types de boucs même si le deuxième bouc a été donné à
'Azazel
et que l'expiation a également été faite pour lui. La contradiction est
ainsi résolue. En tant qu’un des boucs, Christ a été mis à mort quant à la
chair, mais il a été rendu vivant quant à l'esprit. Cela s'est fait à
travers la résurrection, où il est devenu fils de Dieu en puissance (Romains
1:4 ; 1Corinthiens 15:45 ; 1Pierre 3:17). C'était le premier bouc. Il a été
fait péché pour nous afin que nous puissions devenir divinement justes en
lui (2Corinthiens 5:21). De cette façon, nous avons été réconciliés avec
Dieu et envoyés comme des brebis parmi les loups. De même, l'Armée tout
entière a été réconciliée avec Dieu et donc l'expiation a été aussi faite
pour 'Azazel, comme pour nous, même si cela
n'est pas encore effectif.
Azazel sera lié pendant 1000 ans pour le
système millénaire et il sera réconcilié après cette période-là.
Lévitique 16:22
Le bouc emportera sur lui toutes leurs iniquités dans une terre désolée ;
il sera chassé dans le désert. (LSG)
Le terme emportera a rapport à porter loin (cf.
Ésaïe 53:4). La terre désolée en hébreu est une terre retranchée.
Le désert du péché est une terre retranchée de Dieu. L'expiation a eu lieu
avec le premier bouc. Ici, il y a des problèmes mélangés. L'être est en
liberté, mais il erre dans le désert qui est sous le nom de 'Azazel
qui a lui-même fait l'expiation pour lui. En tant qu'église, nous
avons erré dans ce désert pendant quarante Jubilés, comme Israël a erré dans
le désert du péché pendant quarante ans avant d'hériter de la terre promise.
Quand ils sont entrés et qu’il était temps de subjuguer les nations, ils ont
été réconciliés lors de la Pâque à Guilgal. Le Messie les a rejoints en tant
que capitaine de l'Armée de l'Éternel et en sept jours, ils avaient détruit
Jéricho (cf. le document
La Chute de
Jéricho (No. 142)).
Lévitique 16:23-28
Aaron entrera dans la tente d’assignation ; il quittera les vêtements de
lin qu'il avait mis en entrant dans le sanctuaire, et il les déposera là.
24 Il lavera son corps avec de l'eau dans un lieu saint, et
reprendra ses vêtements. Puis il sortira, offrira son holocauste et
l'holocauste du peuple, et fera l'expiation pour lui et pour le peuple.
25 Il brûlera sur l'autel la graisse de la victime expiatoire. 26 Celui
qui aura chassé le bouc pour Azazel lavera ses vêtements, et lavera son
corps dans l’eau ; après cela, il rentrera dans le camp. 27 On
emportera hors du camp le taureau expiatoire et le bouc expiatoire dont on a
porté le sang dans le sanctuaire pour faire l'expiation, et l'on brûlera au
feu leurs peaux, leur chair et leurs excréments. 28 Celui qui les
brûlera lavera ses vêtements, et lavera son corps dans l’eau ; après cela,
il rentrera dans le camp. (LSG)
Nous voyons ici que la chair
et les vêtements (à l'exception de ceux du
grand prêtre qui restent dans le Temple) et
tout ce qui faisait partie de ces sacrifices étaient consumés par le feu
et que ceux qui s'étaient vus confier cette tâche avaient reçu l'ordre de se
laver. Ainsi, nous voyons que le sang du sacrifice du Messie a expié pour
nous
et que,
grâce à cela, nous sommes capables de
mettre entièrement de
côté la chair et, à travers le baptême, aspirer à la résurrection de
l'esprit. Tous les êtres recevront l'esprit et l'occasion de se repentir, même 'Azazel. Cette séquence se déroule dans un ordre établi
et se déroule dans le désert, qui est toujours retranché/coupé de Dieu.
L'impureté de l'individu ne s'étend pas au grand prêtre qui est déjà
sanctifié quand il confesse les péchés sur le deuxième bouc. Dans Lévitique
10:17, nous voyons que Dieu vous l'a donné pour porter l'iniquité
de la congrégation, pour faire l'expiation pour eux. Ainsi l'assignation
de la charge semble impliquer l'exigence de purification et celle-ci ne peut
se faire que par le baptême d'eau. Même le grand prêtre doit retirer ses
vêtements et se laver ensuite dans le Lieu Saint
avant de revenir.
Ce désert
a un symbolisme duel.
D'une
part, il est retranché/coupé de Dieu, étant sous l'adversaire mais,
d'autre part,
il symbolise l'action de l'enlèvement du péché.
Le désert de l'oubli est l'action de ne plus se souvenir de nos péchés
(Ésaïe 43:25 ; Jérémie 31:34). Dans cette action, il a détruit la puissance
de l'adversaire, comme nous le voyons dans Hébreux 2:14. Luc 13:1-9 montre
l'exigence pour tous de se repentir. Cela implique la confession du péché.
En ce sens, nous sommes libérés de la condamnation de l'adversaire car c'est
Dieu qui justifie (Romains 8:33-34). Ainsi, nous sommes libérés de la
condamnation
qui était
placée sur nous avant que l'expiation du Christ ne nous libère du fait
de notre repentir. Nous sommes maintenant placés dans la structure de
l'adversaire et nous pouvons dire (comme le note Bullinger (note au v. 22))
qui ose nous tuer car, en tout cela, nous sommes justifiés par Dieu.
Sans effusion de sang, il ne peut y avoir de pardon. Ainsi, la mort a eu
lieu pour la rédemption de la transgression. Ces concepts se trouvent dans
Hébreux 9:15-22,26.
Bullinger
prend l'analogie des deux oiseaux dans Lévitique 14:51-53 comme un autre
exemple de ce processus, tel qu'appliqué à la nation tout entière. Dans le
cas des oiseaux, la maison a été guérie de la plaie. Le sang du premier
oiseau a été versé et
l'oiseau vivant a été plongé dans l'eau courante et
le sang du premier oiseau. Ensuite, la maison a été aspergée sept fois
et
la maison a été purifiée avec ceci et avec du bois de cèdre, de l'hysope et
de l'écarlate. Les sept fois indiquaient la sanctification des sept églises. L'oiseau
vivant fut ensuite remis en liberté dans la nature. La maison fut alors
purifiée. De la même manière, la nation est également purifiée dans les
boucs. Dans ce cas, la maison entière est purifiée car tous les êtres,
humains et célestes, entreront et feront partie d'une seule nation et
régneront comme Dieu, ce qui est le sens du nom Israël.
Ce n'est que lorsque
toutes les dominations, les autorités et les puissances auront été
subjuguées que le Messie remettra alors le royaume à Dieu qui seul est resté
au-dessus de l'autorité qu'Il a donnée au Messie (1Corinthiens 15:22-28).
Lorsque cela se produira, le Messie et l'Armée seront réconciliés.
'Azazel
(ou Satan) n'existera plus. À sa place, il y aura un nouvel être avec un
nouveau nom, réconcilié avec Dieu. La mort, la fausse prophétie ou le
mensonge et la bête et son système n'existeront plus. En tant que concepts,
ils seront morts
– brûlés dans l'Étang de Feu (voir Apocalypse 19:20 ; 20:14).
Lévitique 16:29-34 C'est ici pour vous une loi perpétuelle: au septième
mois, le dixième jour du mois, vous humilierez vos âmes, vous ne ferez aucun
ouvrage, ni l'indigène, ni l'étranger qui séjourne au milieu de vous.
30 Car en ce jour on fera l'expiation pour vous, afin de vous
purifier: vous serez purifiés de tous vos péchés devant l'Éternel. 31 Ce
sera pour vous un sabbat, un jour de repos, et vous humilierez vos âmes.
C'est une loi perpétuelle. 32 L'expiation sera faite par le
sacrificateur qui a reçu l'onction et qui a été consacré pour succéder à son
père dans le sacerdoce ; il se revêtira des vêtements de lin, des vêtements
sacrés. 33 Il fera l'expiation pour le sanctuaire de sainteté, il
fera l'expiation pour la tente d'assignation et pour l'autel, et il fera
l'expiation pour les sacrificateurs et pour tout le peuple de l'assemblée.
34 Ce sera pour vous une loi perpétuelle: il se fera une fois
chaque année l'expiation pour les enfants d'Israël, à cause de leurs péchés.
On fit ce que l'Éternel avait ordonné à Moïse. (LSG)
Ce n'est que par ce processus que nous
pouvons entrer et
faire partie du corps d'Israël.
C'est la raison pour laquelle une personne qui n'observe pas le Jour des
Expiations et le symbolisme du sacrifice de Christ et la réconciliation par
le baptême dans l'Esprit Saint est retranchée/coupée de Dieu. C'est par
cette expiation et ce baptême symbolique que l'on nous donne nos vêtements.
Le sacrifice du Messie a réconcilié tous les êtres avec Dieu. Le
Messie a fait l'expiation pour tous les êtres, y compris 'Azazel
ou Satan ; c'est la raison pour laquelle nous pouvons voir les activités
du Messie dans les deux boucs
tout en considérant le plan séquentiel de
Dieu comme englobant tous Ses fils. Son plan est complet et
parfait et ce,
grâce à Son omniscience et à Son omnipotence. Sa
miséricorde et Sa bonté sont complètes et durent pour toujours.
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