Christian Churches of God
	
	[243B]
	
	 
	
	
	La Doctrine de 
	l’Antichrist 
	
	(Édition 1.0 
	20131219-20131219) 
	
	La Doctrine
	de l'Antichrist a été altérée
	dans le texte de la Bible
	de sorte que les fausses 
	doctrines insérées dans le 
	Christianisme, issues des Cultes du Soleil
	et des Mystères, ainsi que
	dans l'Islam
	à partir des mêmes cultes
	et doctrines païennes,
	ne puissent être détectées.
	Quelle est donc la véritable doctrine, 
	et comment a-t-elle affecté le Christianisme ?
	
	
		
		
		Christian Churches of God
		
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		2013 Wade Cox)
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	 La Doctrine de l’Antichrist
	
	
	[243B]
	
	D’après le document les Dépositions des 
	Croyances de la Foi Chrétienne (A1), nous constatons que le texte de la 
	Bible a été modifié très tôt pour dissimuler la Nature de Dieu ainsi que la 
	position de Christ dans l'incarnation, ainsi que sa relation avec Dieu.
	 
	
	La Doctrine de l'Antichrist
	
	La doctrine de l'Antichrist est énoncée dans 1Jean 4:1-3. La Version KJV de 
	la Bible, basée sur le Textus Receptus déclare : 
	Bien-aimés, ne croyez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits, |pour 
	voir| s’ils sont de Dieu ; parce que beaucoup de faux prophètes sont sortis 
	dans le monde. 2 Par ceci vous connaissez l’Esprit de Dieu : Tout 
	esprit qui confesse que Jésus Christ est venu en chair, est de Dieu ; 3 
	Et tout esprit qui ne confesse pas que Jésus-Christ est venu en chair, n’est 
	pas de Dieu : et c’est cet esprit de l’antichrist, duquel vous avez entendu 
	dire qu’il doit venir, et même il est déjà dans le monde.
	
	Cependant, ce texte ne correspond pas à l'original. Nous savons grâce à ce 
	passage que :
	 
	Le texte ancien correct pour 1Jean 4:1-2 a été 
	reconstitué à partir d’Irénée, chapitre 16:8 (ANF, Vol. 1, note de bas de page 443).
	Connaissez par ceci l’esprit de Dieu : Tout esprit 
	qui confesse que Jésus Christ est venu dans la chair est de Dieu ; et tout 
	esprit qui sépare Jésus Christ n’est pas de Dieu, mais est de l’Antichrist.
	Cette question de la séparation de Jésus-Christ est 
	au cœur du débat et provient des cultes des Mystères et du Soleil, ainsi que 
	des enseignements gnostiques qui cherchaient à établir deux distinctions. Le 
	culte du dieu Attis à Rome, issu des cultes du Soleil, et celui de Baal au 
	Moyen-Orient, visaient à distinguer l'aspect du dieu dans le ciel et le dieu 
	qui provient de ce Dieu en tant que division de lui-même, qui est descendu 
	sur la terre et est descendu dans l'Hadès le vendredi, puis ressuscité par 
	l'intervention de la déesse le dimanche. Cette déesse a été appelée Astarté 
	en tant qu’épouse de Baal, telle que mentionnée dans la Bible, ou Ishtar 
	(d’où vient le terme Easter dans le système anglo-saxon), et dans le 
	système Attis, elle était Cybèle. Cette doctrine n'est pas Chrétienne, elle 
	appartient aux cultes du Soleil et des Mystères, et utilise le calendrier 
	solaire et les solstices comme supports de son système de culte d’adoration.
	 
	L'historien Socrate rapporte (VII, 32, p. 381) que 
	ce passage avait été corrompu par ceux qui voulaient
	séparer l'humanité de Jésus 
	Christ de sa divinité.
	
	Socrates Scholasticus écrit à propos de Nestorius à VII 32 :
	Or, il ne savait manifestement pas que dans la première épître catholique 
	de Jean, il était écrit dans les copies anciennes1007: "Tout 
	esprit qui sépare Jésus n'est pas de Dieu". La mutilation de ce passage1008 
	est imputable à ceux qui ont voulu séparer la nature Divine de l'économie 
	humaine : ou pour utiliser la langue même des premiers interprètes, 
	certaines personnes ont corrompu cette épître, visant à "séparer l’humanité 
	du Christ de sa Déité". Mais l’humanité est unie à la Divinité dans le 
	Sauveur, de manière à ne pas constituer deux personnes mais une seule. C’est 
	pourquoi les anciens enhardis par ce témoignage ont sans scrupule stylisé 
	Marie Theotocos. Car ainsi Eusèbe Pamphile dans son troisième livre de la 
	Vie de Constantin1009 écrit en ces termes :
	‘Et en fait “Dieu avec nous” s’est soumis à naître pour nous, et le lieu 
	de sa naissance est appelé Bethléem 
	par les Hébreux. C'est pourquoi la 
	pieuse 
	impératrice Hélène ornait le 
	lieu de l'accouchement de la Vierge porteuse de Dieu des monuments les plus 
	splendides, en décorant cet endroit sacré avec les ornements les plus riches.’ 
	Origène 
	aussi dans le premier volume de ses Commentaires sur l'épître de l'apôtre 
	aux Romains,1010 donne une ample exposition du sens dans lequel 
	le terme Theotocos est utilisé. Il est donc évident que Nestorius était très 
	peu familier avec les traités des anciens, et pour cette raison, comme je 
	l'ai fait remarquer, s’est opposé au seul mot : pour cela, il n'affirme pas 
	que Christ est un simple homme, comme l’a fait Photinus ou Paul de Samosate, 
	ses propres homélies publiées le démontrent pleinement. Dans ces discours, 
	il ne détruit nulle part la personnalité propre1011 de la Parole 
	de Dieu ; mais au contraire, il soutient invariablement qu'il a une 
	personnalité et une existence essentielles et distinctes. Et il ne nie 
	jamais non plus sa subsistance comme l’ont fait 
	Photinus et le Samosatan, et comme les Manichéens et 
	les disciples de Montanus ont également osé le faire. Tel est en fait ce que 
	j’en sais de Nestorius, tant par la lecture de ses propres œuvres que par 
	les assurances de ses admirateurs. Mais cette affirmation vide à son 
	encontre n'a pas produit de légères effervescences dans le monde religieux.
	 
	1007 1Jean iv. 2, 3. Les 
	conclusions de la critique textuelle moderne sont en contradiction avec 
	l'opinion de Socrate selon laquelle l'original de l'épître de Jean était 
	λύει (sépare). Westcott et Hort admettent λύει dans leur marge, mais il est 
	évident que pour le faire traduire comme la Version Révisée l’a (également 
	dans la marge) 'annulé,' ce qui enlève toute la force du passage tel qu'il 
	est utilisé ici.
	1008 De quelle nature était 
	cette mutilation ? Certaines autorités l’ont complètement omise (voir 
	Tischendorf, Novum. Ed. Essai. Octav.
	Maj., sur le passage) ; d'autres ont changé λύει en μὴ ὁμολογῇ.
	1009 Cf. Euseb . Vie de 
	Const. III. 43.
	1010 Cf. Origène,
	Com. dans Rom. I. 1. 5.
	(Ces notes reflètent l'opinion de l'éditeur Trinitaire et sont tirées de
	L'HISTOIRE ECCLESIASTIQUE DE 
	SOCRATE LE SCOLASTIQUE. Révisée, avec notes, par LE REV. A. C. ZENOS, D.D. 
	PROFESSEUR EXÉGÈSE DU NOUVEAU TESTAMENT DANS LA THÉOLOGIE À HARTFORD, CONN. 
	pp. 312-313)
	 
	Ce différend concernait l'idée que la vierge Mariam 
	pouvait être theotokos ou porteuse 
	de Dieu, et sur la notion que Christ était un elohim, un fils de 
	Dieu, concept qui avait été détruit par les disputes qui en ont résulté. 
	Pourtant, la structure de la Bible établissait Christ comme un elohim 
	et fils de Dieu au même titre que les autres fils de Dieu (Job 1:6 ; 2:1 ; 
	38:4-7). À partir de la fin du deuxième siècle, on commençait à élever 
	Christ à une position supérieure à celle des elohim, et ces elohim 
	ont été rabaissés au statut de Aggelos 
	ou “Anges”, plutôt que fils de Dieu, en tant qu’elohim, devenant ainsi un 
	type ou une classe inférieure et distincte de Christ. Nous pouvons déduire 
	cette dispute à partir de l'écrit de Socrate, bien que lui-même ne comprenne 
	pas la véritable profondeur des erreurs développées par les Binitaires 
	d'Attis qui ont pénétré le Christianisme au milieu du Deuxième siècle à 
	Rome.
	 
	Le différend des Nestoriens concernant la position 
	de Mariam (appelée à tort Marie) n'a pas été bien comprise par aucune des 
	deux parties en conflit, car elles avaient été corrompues par plus de deux 
	siècles d'hérésie binitaire. Cependant, c’était la Mariolâtrie qui semble 
	avoir été à l’origine de la dispute par l'intermédiaire de Nestorius.
	 
	Nous pouvons désormais reconstituer le texte et le 
	sens des passages entiers à partir d’Irenaeus [Irénée] dans l’ouvrage les 
	Pères d’Avant-Nicée Vol. 1 : Livre 3, Chapitre xvi, Sections 8-9. Examinons 
	de plus près ces distinctions pour comprendre en quoi consiste exactement 
	cette hérésie particulière, car elle détermine si l’on est Chrétien ou non
	
	– et donc 
	si l’on participe à la Première Résurrection. Irénée l’expose clairement en 
	16:8 comme suit. Il mentionne également que les doctrines païennes des Aeons 
	sont concernées. Nous nous intéressons donc également au modèle 
	néo-platonicien que nous avons analysé ailleurs. Ce sont les doctrines 
	bibliques au sujet des fils de Dieu qui sont en jeu, comme le montrent les 
	développements dans les Psaumes à partir de Deutéronome 32:8 et suivants, 
	ainsi que de Job 1:6 ; 2:1 et 38:4-7. C’est ce fait de la préexistence de 
	Jésus-Christ qui est essentiel à la Doctrine Chrétienne, comme nous le 
	verrons plus bas (voir également le document
	
	La 
	Préexistence de Jésus Christ (No. 243)).
	 
	En outre, les hérésies qui ont pénétré l'Église du 
	début du Premier siècle étaient principalement gnostiques. Le Binitarisme ne 
	pénétra de manière significative dans le Christianisme qu'avec les 
	conversions issues du culte d'Attis à Rome au deuxième siècle. Ce processus 
	a été expliqué dans le document 
	Déformation 
	par les Binitaires et les Trinitaires de la Théologie de la Divinité des 
	Premiers Temps (No. 127B), et a été développé plus en détail dans 
	l’ouvrage la Loi de Dieu, Vol. 2, Livre 1.
	 
	Les hérésies à Colosse et en Galatie sont expliquées 
	dans le texte 
	L’Hérésie 
	dans l'Église Apostolique (No. 089) et approfondies dans l’ouvrage 
	la Loi de Dieu, Vol. 2. La structure des Aeons a été superposée à la 
	structure centrale des elohim, comme dans la structure des Trente 
	dans Apocalypse 4 et 5, et des Soixante-dix, tels qu’établis depuis le Sinaï 
	puis par Christ dans Luc 10:1,17 – ce qui a remplacé le Sanhédrin et a 
	transféré son autorité au Conseil des Soixante-dix (ou LXX) dans l'Église de 
	Dieu. Irénée réfute la dévalorisation de Christ opérée par les intrus 
	gnostiques dans l'Église, qui ont réduit Christ à un niveau inférieur dans 
	la structure Aeon, au sein du démiurge. Nous verrons ensuite comment cette 
	réaction a été exploitée pour insérer le système binitaire après l’an 175 EC 
	(Ère Courante) à Rome, avec l'élévation du Christ au-dessus des elohim, 
	plutôt que comme l'un d'eux. Puis ils ont développé le système d'Athanase de 
	la Fin du Troisième et du début du Quatrième siècle qui a abouti finalement 
	au système Trinitaire à partir de l’an 381 EC (Ère Courante). Voir son 
	explication de ce que les Gnostiques ont fait.
	 
	
	8. Tous, donc, sont à 
	l'extérieur de la dispensation [chrétienne], qui, sous prétexte de 
	connaissance, comprennent que Jésus était l’un, et Christ l'autre, et le 
	Seul fils engendré un autre, de qui encore une fois est la Parole, et que le 
	Sauveur est un autre, que ces disciples de l'erreur allèguent être une 
	production de ceux qui ont été faits Aeons dans un état de dégénérescence. 
	De tels hommes sont des brebis d'apparence extérieure, car ils paraissent 
	être comme nous, par ce qu'ils disent en public, en répétant les mêmes 
	paroles que nous, mais au dedans ce sont des loups. Leur doctrine est 
	homicide, car elle invoque un certain nombre de dieux et simule de nombreux 
	Pères, mais elle abaisse et divise le Fils de Dieu de bien des façons. Ce 
	sont ceux contre lesquels le Seigneur nous a mis en garde d'avance, et Son 
	disciple, dans son Épître déjà mentionnée, nous ordonne de les éviter, quand 
	il dit : 
	"Car 
	plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que 
	Jésus-Christ est venu dans la chair. C’est un séducteur et un antichrist. 
	Prenez garde à eux, afin de ne pas perdre ce que vous avez forgé."296 
	
	et encore dit-il dans l’Épître 
	: "Beaucoup de faux prophètes sont sortis dans le monde. Connaissez par ceci 
	l’Esprit de Dieu : tout esprit qui confesse que Jésus Christ est venu en 
	chair est de Dieu, et tout esprit qui sépare Jésus Christ n'est pas de Dieu, 
	mais est de l'antichrist."297
	
	Ces paroles sont en accord avec ce qui est dit dans 
	l’Évangile, que 
	"la Parole a été faite chair et 
	elle a habité parmi nous." C'est pourquoi il s'écrie de nouveau dans son 
	Épître : 
	"Quiconque croit que Jésus est 
	le Christ, est né de Dieu ;"298 
	sachant que Jésus-Christ est un seul et même, à qui les portes du ciel ont 
	été ouvertes, à cause du fait qu’il a pris sur lui la chair : qui devra 
	aussi venir dans la même chair dans laquelle Il a souffert, en révélant la 
	gloire du Père.
	
	9. Souscrivant à ces 
	déclarations, Paul, s’adressant aux Romains, déclare : "À plus forte raison, 
	ceux qui reçoivent en abondance grâce et justice pour la vie [éternelle], 
	régneront par un seul, Christ Jésus."299
	
	Il s’ensuit de ceci, qu'il ne savait rien de ce Christ qui est parti de 
	Jésus, ni ne savait du Sauveur d’en haut, qu'ils tiennent pour impassible. 
	Car si, en vérité, l'un a souffert, et l'autre est resté incapable de 
	souffrir, et l'un est né, mais que l'autre est descendu sur celui qui est 
	né, et l'a laissé de nouveau, ce n'est pas un, mais deux qui se manifestent. 
	Mais que l'apôtre Le connaissait comme un seul, à la fois qui est né et qui 
	a souffert, à savoir Christ Jésus, il dit encore dans la même Épître :
	"Ne savez-vous pas, que tous ceux d'entre nous qui ont été 
	baptisés en Christ 
	
	Jésus l’ont été en Sa 
	mort ? Que, comme Christ est ressuscité des morts, ainsi devons-nous aussi 
	marcher en nouveauté de vie."300
	Mais, montrant encore une fois que Christ a souffert, et qu’il 
	était Lui-même le Fils de Dieu, qui est mort pour nous et nous a rachetés 
	par Son sang au temps fixé à l'avance, il dit :
	"Car comment se fait-il, que 
	Christ, lorsque nous étions encore sans force, au temps voulu soit mort pour 
	les impies ? Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous 
	étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. À combien plus forte 
	raison, donc, maintenant justifiés par Son sang, serons-nous sauvés de la 
	colère à travers Lui. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été 
	réconciliés avec Dieu par la mort de Son Fils ; beaucoup plus, étant 
	réconciliés, serons-nous sauvés par Sa vie.
	."301 
	Il déclare dans la manière la plus claire, que le même Être qui a été saisi, 
	et a subi la souffrance, et a versé son sang pour nous, était à la fois 
	Christ et le Fils de Dieu, qui est également ressuscité et fut enlevé au 
	ciel, comme lui-même [Paul] le dit : "Mais en même temps, [c’est] Christ 
	[qui] est mort, bien plus, il est ressuscité, il est même à la droite de 
	Dieu ."302
	Et encore : "Sachant 
	que Christ, étant ressuscité des morts, ne meurt plus :"303, 
	comme lui-même voyant à l’avance, par l'Esprit, les divisions des mauvais 
	enseignants [à l'égard de la personne du Seigneur] , et désireux de 
	supprimer d’eux toute occasion de chicanerie, il dit ce qui a déjà été dit, [et 
	aussi déclare :] "et si l'Esprit 
	de Celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, Celui qui 
	a ressuscité Christ d'entre les morts rendra aussi la vie à vos corps 
	mortels."304
	Ce qu'il ne dit pas à ceux-là seuls qui veulent entendre : Ne 
	vous y trompez pas, [il dit à tous :] Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est un 
	seul et le même, qui par la souffrance nous a réconciliés à Dieu, et est 
	ressuscité des morts ; qui est à la droite du Père, et parfait en toutes 
	choses, "qui, quand Il a été 
	frappé, n'a pas frappé en retour ; qui, quand il a subi, de menaces, n'a pas 
	menacé ;"305
	et quand il a subi la tyrannie, il a prié Son Père qu'Il 
	pardonne à ceux qui l’avaient crucifié. Car Il a Lui-même vraiment apporté 
	le salut : car Il est Lui-même la Parole de Dieu, Lui-même le Seul engendré 
	du Père, Christ Jésus notre Seigneur.
	 
	Notes de bas de page des sections 8 et 9
	296 
	2Jean 7, 8. Irénée 
	semble avoir lu autouj lieu de eautouj, comme dans le texte reçu.
	297 1Jean iv. 1, 2. Il s'agit 
	d'une différence importante dans le texte reçu du passage : "Tout esprit qui 
	ne confesse pas que Jésus-Christ est venu dans la chair." La traduction de 
	la Vulgate et Origène sont en accord avec Irénée, et Tertullien semble 
	reconnaître les deux lectures (Adv. Marc, v. 16). Socrate nous dit (VII, 32, 
	p. 381) que le passage avait été corrompu par ceux qui voulaient séparer 
	l'humanité de Christ de Sa divinité, et que les anciennes copies lisent : 
	pan pneuma o luei ton Ihsoun apo tou Qeou ouk esti, 
	ce qui concorde exactement avec la citation 
	d'Origène, et pratiquement à celle d'Irénée, maintenant devant nous. 
	Polycarpe (Ep., c. Vii.) semble faire allusion au passage tel que nous 
	l’avons maintenant, tout comme Ignace (Ep. Smyr., Cv). Voir la question 
	discutée par Burton, dans ses Témoignages d’Avant-Nicée [sur la Div. du 
	Christ. Un autre ouvrage de Burton porte un nom similaire. Voir British 
	Critic, vol. ii. (1827), p. 265].
	298 1Jean v.1.
	299 Rom. v 17.
	300 Rom. vi. 3, 4.
	301 Rom. v 6-10. Irénée semble 
	avoir lu, tout comme la Vulgate, eij ti gar, pour eti gar dans le texte. 
	rec.
	302 Rom. viii. 34.
	303 
	Rom. vi. 9.
	304 Rom. viii. 
	11.
	305 1Pierre ii. 23.
	 
	Nous savons, d'après l'autorité d'Irénée, de la 
	Vulgate et celle des érudits ultérieurs, que la version d'Irénée est 
	l'original, et que ce n'est qu'à partir de Tertullien que nous voyons 
	apparaître le texte utilisé dans le Textus Receptus.
	 
	Par conséquent, le texte présenté ici est le bon, et 
	nous devons examiner quelle est la différence et pourquoi ce texte en est 
	venu à être utilisé.
	 
	Conclusions concernant les enseignements de la Bible sur Christ
	 
	L’Antichrist
	Christ ne se considérait clairement pas comme 
	Dieu. Il est absurde de suggérer qu'il faisait partie de l'entité à laquelle 
	il s’adressait, sous une forme égale, et dont une partie était impassible. 
	Plus important encore, cela peut être considéré comme la doctrine de 
	l'Antichrist déclarée dans 1Jean 4:1-2 comme expliqué précédemment.
	 
	De même, dans Luc 22:70, ils ont tous demandaient 
	: 
	“Es-tu donc le Fils de Dieu 
	?” Il a répondu : 
	“Vous le dites, je le suis.”
	 
	Il ne fait aucun doute que l'Église primitive 
	était subordinationiste et que les personnes formées à Smyrne sous les 
	apôtres, et celles comme Polycarpe étaient des Unitariens Bibliques et ils 
	soutenaient que seul le Père est l’Unique Véritable Dieu et que tous les 
	autres, Christ inclus, ont reçu la vie éternelle du Père.
	 
	Irénée s’est élevé non seulement contre les 
	Gnostiques et leurs doctrines du ciel et de l'enfer comme l'a fait Justin 
	Martyr (Dial. LXXX), mais aussi contre le Binitarisme émergeant des cultes 
	du Soleil à Rome, et il a identifié leurs doctrines binitaires comme une 
	hérésie. Ce système a ensuite continué à évoluer pleinement vers le 
	Trinitarisme d’un Dieu Triune. C'est la doctrine de l'Antichrist, et sa 
	structure correcte est visible dans les écrits d’Irénée. Cette doctrine a 
	pénétré les Églises de Dieu à la fin du XXème siècle, en 
	provenance des États-Unis.
	 
	Les Trinitaires ont contourné ce problème en 
	affirmant que Christ a souffert dans son humanité, mais pas dans sa divinité 
	(LaCugna, ibid.). Cela a conduit à identifier le Trinitarisme comme la 
	doctrine de l'Antichrist, ce qu’il est effectivement. Ainsi, la définition 
	de 1Jean 4:1-2 a été modifiée par rapport à l'original, comme nous l’avons 
	vu.
	 
	Si nous croyons que Dieu a ressuscité Christ 
	d'entre les morts, nous serons sauvés. Mais si nous disons que Christ est 
	Dieu, et que nous commençons ensuite à affirmer que Christ n'est pas mort et 
	n'a pas été ressuscité par Dieu, et que l'humanité de Christ est séparée de 
	sa divinité, en lui attribuant un tel état, alors nous avons la doctrine de 
	l'Antichrist. Comme nous l'avons observé, Socrate, l'historien, dit (VII, 
	32, p. 381) que 1Jean 4:2-3 a été modifié par ceux [maintenant devenus les 
	Trinitaires] qui, dans les premiers siècles, voulaient séparer l'humanité et 
	la mort de Christ de sa divinité (voir les
	Pères d’Avant-Nicée, Vol. 1, note 
	de bas de page 443).
	 
	Le texte correct devrait être :
	Reconnaissez à ceci 
	l'esprit de Dieu : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair est 
	de Dieu, et tout esprit qui sépare Jésus Christ n'est pas de Dieu, mais est 
	de l'Antichrist.
	 
	Cependant, l'explication des textes, comme nous 
	le voyons ci-dessus, est bien plus complexe.
	 
	Jean a déclaré que personne n'avait jamais vu 
	Dieu, à aucun moment (1Jean 4:9-15). Comment donc le Fils pourrait-il 
	être le Dieu qui l'a envoyé, alors que ce Dieu n’a jamais été vu par 
	personne ? Dieu a envoyé son Fils pour être le Sauveur du monde. Son 
	sacrifice est suffisant (convenable) parce que Dieu l'a envoyé, non parce 
	que Christ était Dieu. L'argument philosophique grec sur l'irrecevabilité (l’inadmissibilité) 
	
	d'un sacrifice par procuration est bibliquement et intellectuellement 
	absurde.
	
	Quiconque confesse que Jésus-Christ est le Fils de Dieu, Dieu demeure en 
	lui et lui en Dieu. Ce concept est au cœur du sacrifice. Le sacrifice du 
	Christ est suffisant (convenable) pour nous parce que Dieu l’a déclaré tel. 
	Christ est venu pour être sacrifié parce qu'il était obéissant jusqu'à la 
	mort (Phil. 2:6-8). Par son obéissance, Christ s’est qualifié pour devenir 
	Grand Prêtre de tous et pour devenir un fils de Dieu en puissance, par 
	l'Esprit Saint, lors de sa résurrection d'entre les morts (Romains 1:4). Il 
	a été glorifié par ce qu'il a souffert.
	 
	Il est indéniable que tous les auteurs bibliques 
	ont accepté que Christ avait une préexistence avant l'Incarnation, en tant 
	que l'un des fils de Dieu et qu'il était le Messie. Cependant, les 
	traditions issues des Hadiths dans les stades hérétiques de l'Islam 
	après la mort du Prophète Qasim et des Califes Correctement Guidés ont 
	cherché à nier la préexistence de Christ et à séparer la divinité et 
	l'humanité de Christ, tombant ainsi dans la doctrine de l'Antichrist. Les 
	Unitariens radicaux qui ont émergé de la Réforme, qui nient la préexistence 
	de Christ, professent aussi la doctrine de l'Antichrist. De la même manière, 
	les Sabellianistes [i.e. ceux qui embrassent la doctrine du Sabellianisme] 
	qui enseignaient que Dieu était à la fois Père sous une seule personne, 
	poussent aussi la doctrine de l'Antichrist à un autre niveau qui cherche à 
	nier le Père et le Fils en tant qu’entités distinctes.
	 
	Nous en sommes donc maintenant au stade où la 
	mariolâtrie a repris les systèmes catholiques romains et orthodoxe, ainsi 
	qu'un élément substantiel des systèmes anglicans. Nous en sommes maintenant 
	arrivés aux niveaux du système de la Déesse Mère dans le culte de Baal et 
	d'Ashtoreth (d’Astarté) avec leur structure, ainsi que des cultes du Soleil, 
	aussi d'Attis, d’Adonis, d’Osiris et leurs épouses/déesse mère Ishtar, 
	Easter, Isis et Cybèle aussi bien que le système Mithra et les mythes du 
	taureau tué des Perses associés dans le système Mithra.
	 
	L’Islam, quant à lui, a trahi le Coran, ne 
	comprenant plus ses enseignements les ayant pervertis, tout comme le 
	Judaïsme a perverti la Bible avec ses traditions et la Kabbale.
	 
	L'Islam rejette les enseignements de la Bible, et 
	sépare efficacement la Divinité de l'Humanité de Christ et même nie sa 
	divinité en tant qu’un elohim, ainsi que les enseignements de la 
	Bible dans leur intégralité. Il est entièrement corrompu par le paganisme 
	des Arabes préchrétiens et préislamiques.
	 
	Le système mondial qui émergera à la fin de cette 
	période sera effectivement un système qui sera issu des cultes du Mystère et 
	du Soleil qui nient la Préexistence du Christ et qui nient ou séparent sa 
	divinité de son humanité.
	 
	De nombreux musulmans n'acceptent pas
	
	notre Jésus-Christ, en tant que le 
	fils de Dieu. Ils disent qu'il n'était qu'un simple messager. Ils 
	sont effectivement aveugles aux textes de la Bible et même à ceux du Coran, 
	pourtant issus de la Bible. Ils sont en réalité
	
	anti-Christ, entraînant 
	partout la chute de la foi Chrétienne totalement et ce, en opposition à la 
	position de la Bible et du Coran. Cela est en train de se faire lentement 
	dans tous les pays israélites et les nations qui leur sont associées. Ils 
	inondent partout dans toute l'Europe, les États-Unis, l’Australie, le 
	Canada, le Royaume-Uni, la France et l'Afrique jusqu’en Afrique du Sud.
	 
	Au chapitre 17 de la Révélation (Apocalypse), il 
	est dit que les rois de la terre ont commis la fornication et que les 
	habitants de la terre se sont enivrés du vin de sa fornication. Dans le 
	chapitre 18, il est dit la même chose : et les marchands de la terre se sont 
	enrichis par la puissance de son luxe. De plus au verset 9, cela poursuit en 
	disant qu'ils verront la fumée de son embrasement, à partir du verset 17, 
	les navires se tiennent à distance.
	 
	À partir du chapitre 14, cela continue à traiter 
	de la vendange de la terre, et de la façon dont les nations seront enivrées, 
	et du feu qui les tourmentera, la fumée montera pour toujours et il n'y aura 
	aucun repos ni de jour ni de nuit (voir aussi le document
	Les 
	Messages d'Apocalypse 14 (No. 270)).
	 
	On pourrait presque y voir une allusion aux 
	plates-formes pétrolières en feu, brûlant jour et nuit pendant des semaines.
	 
	Ainsi, cette faiblesse que les nations 
	occidentales ont permise pour les affaiblir et qui est devenue leur talon 
	d'Achille sera autorisée à être utilisée contre eux.
	 
	Les pays occidentaux, désormais sont si 
	dépendants du pétrole du Moyen-Orient qu'ils laissent librement les 
	Musulmans prêcher l'Islam dans ces pays et les polluent comme les Hadiths 
	ont pollué le Moyen-Orient avant eux.
	 
	La collision massive du système de l'Antichrist 
	impliquera l'Islam, le système de la Déesse Mère et les Satanistes et il n'y 
	aura pas de fin à ce chaos, sauf sous le règne du Messie.
	 
	Nos politiciens occidentaux sont apparemment trop 
	veules pour s’en occuper et affronter le conflit qui s’annonce. En fait, ils 
	feront partie du futur Système de la Bête. 
	La Doctrine de l'Antichrist sera certainement déterminante pour la place 
	qu'occuperont tous ceux qui professent être Chrétiens dans la Première 
	Résurrection. Les Unitariens Radicaux, les Binitaires et les Trinitaires, 
	les Sabellianistes et l'Islam Hadithique et toutes les autres hérésies en 
	seront exclus.
	 
	
	
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