Christian Churches of God
[089]
Les
Hérésies dans l’Église Apostolique
(Édition
2.0 19950128-20000311)
Ce document d’étude examine la nature
des hérésies des Colossiens et des Galates.
Il s'inscrit logiquement dans la série
Grâce-Loi et traite de la position sur la Loi dans l'esprit
de Paul. Le texte continue à développer la position dans les
églises de Jean. Les doctrines gnostiques sont également
abordées. La position du premier siècle sur le Messie de
deux avènements est aussi discutée à partir des preuves des
Manuscrits de la Mer Morte.
Il est démontré que la
position de Paul est mal interprétée par l'orthodoxie
moderne. Ce document débouche sur le document
d’étude la Distinction
dans la Loi (No. 096) et également celui sur les
Textes des Œuvres de
la Loi - ou MMT (No. 104).
Christian Churches of
God
Courriel :
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(Copyright
©
1995, 2000
Wade Cox )
(Tr.
2009, 2020, rév. 2020)
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Les Hérésies dans l’Église Apostolique [089]
Note :
cette étude devrait être lue en conjonction
avec la bande audio [disponible en anglais
seulement].
Introduction
Les livres aux Colossiens et aux Galates ont
été vus pour soutenir un certain nombre de
positions doctrinales incorrectes au sujet
de la position de l'Église du Nouveau
Testament. Entre autres, la controverse qui
dit que la loi est abolie repose sur une
interprétation de ces textes.
L'interprétation est erronée.
L'argumentation approfondie au sujet de la
cosmologie correcte du Nouveau Testament
doit être développée. Les hérésies dans
l'Église Apostolique formeraient un chapitre
entier de cette œuvre.
Contexte
L'Église Apostolique a été confrontée à une
série de problèmes dès ses débuts.
De nombreuses églises dont nous avons
le récit biblique ont
été établies par Paul ou sous sa
supervision. Quand des disputes ont surgi
quant à l'exactitude ou à l'acceptabilité de
pratiques, elles ont souvent été renvoyées à
Paul pour être réglées. Certaines pratiques,
telles que celles à Corinthe, ont impliqué
des pratiques physiques simples, qui
nuisaient à la spiritualité de l'Église.
D'autres problèmes étaient plus complexes et
semblent être partiellement compris. Cela
semble avoir surgi du fait que la cosmologie
appréhendée dans les Églises du Nouveau
Testament a été mal comprise par la
théologie post-Nicée ultérieure. L'épître
aux Colossiens est un texte important pour
comprendre la cosmologie originale de
l’Église du Nouveau Testament.
Un autre texte important, mais à un moindre
degré, est celui adressé aux Galates.
L’Épître aux Hébreux est un texte
très
important quant à l’interrelation entre l’Ancien et le Nouveau
Testament et leur cosmologie. En comprenant
les erreurs dans lesquelles ces églises sont
tombées, nous pouvons mieux comprendre la
cosmologie originelle. Lorsque les textes
seront examinés, nous
verrons correctement
ce qu’étaient ces erreurs et, plus
particulièrement, nous comprendrons comment
elles se sont produites.
Colossiens
La Nature du Texte
L'hérésie Colossienne a été longtemps
obscurcie
sur la base de l'idée acceptée que les Colossiens avaient adopté une
forme de gnosticisme, qui ne pouvait être
correctement reconstituée à partir du texte.
L'erreur a été supposée comme ayant aussi
impliqué une forme de légalisme. Ceci
provenait
d'une
mauvaise compréhension des termes utilisés
par Paul dans le texte. Les allusions par Paul
dans le texte aux concepts sont énigmatiques
et nécessitent un examen et une
construction.
Colossiens 2:8-10,16 se réfère aux concepts
suivants :
Ces termes
sont
également utilisés dans le Judaïsme Gnostique
et dans le
Syncrétisme Hellénistique.
Bacchiocchi (From
Sabbath to Sunday
:
A Historical Investigation into the Rise of
Sunday Observance in Early Christianity, Annexe, pp. 343 f.) déclare que ces
deux termes sont :
également utilisés par les commentateurs pour définir la
dérivation de la gnose à Colosses.
Bacchiocchi se réfère aux textes de Jacques
Dupont, E. Percy, Lightfoot et Lyonnet,
comme exemples d’érudits qui définissent
l'hérésie comme une forme de
Judaïsme Gnostique. Par ailleurs,
Günther Bornkamm dans "L'Hérésie des
Colossiens" dans l’ouvrage
Conflict at Colossae, p. 126, affirme catégoriquement :
Aucun doute me semble possible, toutefois, sur un point :
la doctrine Colossienne des éléments
appartient à la mythologie antique et à la
spéculation de la théologie orientale de l’Aeon,
qui était répandue et active dans le
syncrétisme hellénistique ; cf.
Ernst Lohmeyer, Der
Brief an die Kolosser, 1930, pp. 3 f.;
M. Dibelius, An die Kolosser, Epheser, An
Philemon, 1953, excursus sur 2:8, et
2:23. (Bacchiocchi, la note de bas de page
343).
Bacchiocchi continue dans la note en bas de
page en disant que :
D'autres interprètent l'hérésie colossienne comme étant un
syncrétisme des éléments Hellénistiques et
Juifs ; voir Edouard Lohse,
A Commentary on the Epistles to the
Colossian and to Philemon,
1971, pp. 115-116 ; Norbert Hugedé,
Commentaire de l'Épître aux Colossiens,
pp. 9, 143 ; W. Rordorf, Sunday, p.
136 :
"Il
s'agit en fait de la possibilité d'un
courant de tradition syncrétiste dans lequel
le matériel judéo-chrétien est
inextricablement lié au matériel de
provenance hellénistique et orientale" ; cf.
Handley C.G. Moule,
Colossian Studies, 1898, qui définit
l'hérésie comme 'un amalgame [ou mélange] de
Judaïsme et de Gnosticisme, dans une large
référence à ce dernier mot.'
La compréhension peut être reconstruite à
partir de l'épître et de la cosmologie des
références du Nouveau Testament, en
particulier dans l’Apocalypse et par le
recours à l'analyse faite ici des Chapitres
2, 3 et 4 [de l’ouvrage
Dieu
Révélé]. Une fois que la cosmologie
biblique correcte est comprise, la nature du
problème à Colosses peut être correctement
comprise. Un indice simple est que l'Église
à Colosses a été corrigée d’une manière qui
montrait que l'Église à Colosses était dans
l’erreur, mais que les erreurs étaient un
malentendu de la part de l'Église sur des
concepts existants qui n'étaient pas
eux-mêmes défiés (contestés) ou réfutés.
Nous sommes donc confrontés à une
déformation et à une mauvaise application
plutôt qu’à une adoption en bloc. La
référence à la théologie de l'Aeon
par Bornkamm est un indice majeur de
l'énigme. La supposée théologie d’aeon
est aussi exprimée dans l’épître aux
Hébreux.
Bacchiocchi considère que l'erreur
Colossienne était caractérisée par une
erreur
théologique et une erreur
pratique. Il considère que :
Théologiquement, la 'philosophie' colossienne (2:8) était
en concurrence avec Christ pour l'allégeance
de l'homme. Sa source d'autorité, selon
Paul, était une 'tradition humaine -
paradosin
[paradosis]
(2:8) et son but était de communiquer une
vraie 'sagesse -
sofia [sophia]
(2:3, 23), 'la connaissance -
gnwsiv [gnosis]
(2:2,3 ; 3:10) et 'la compréhension -
sunesiv [sunesis]
(1:9 ; 2:2). Pour atteindre de telles
connaissances, les Chrétiens ont été invités
à rendre hommage aux principautés cosmiques
(2:10,15) et aux 'éléments de l'univers -
ta stoiceia tou kosmou [ta
stoieea tou kosmou] (2:8, 18, 20).
Il est important d'isoler exactement
l'erreur théologique et de préciser
exactement ce que Paul disait à l'Église à
Colosses. Les Elohim, comme le démontre le
contexte biblique, sont une Armée multiple
dont l'Agneau est le
Grand Prêtre (Souverain Sacrificateur), mais il est l’un
d'eux en tant que compagnon ou camarade.
Apocalypse 5 montre qu'il y a des
responsabilités déléguées au sein du Conseil
des Elohim. Apocalypse 5:8 indique
clairement que chacun des vingt-quatre
anciens est équipé de harpes et de coupes
d'or pleines d’odeurs qui sont les prières
des saints. Il est évident que ces anciens
ont une responsabilité de s’occuper des
élus.
Il est
évident qu'à Colossae (Colosses),
un saut logique a été fait par lequel on a
directement prié à ces Elohim. La pratique
ancienne de prier aux esprits morts provient
à la fois autant du Chamanisme que du
système Babylonien. L’ascension mystique
trouvée dans le mysticisme Merkabah semble
avoir eu son impact dans la région de la
Palestine au cours du premier siècle. Le
document d’étude
Le Végétarisme et la Bible (No. 183)
montre le développement de l'ascétisme
gnostique dans le Christianisme. Il
semblerait que la propitiation des anges et
des systèmes ascétiques est d'une façon ou
d'une autre pénétrée dans l'Église à
Colosses, probablement basée sur la raison
découlant d’Apocalypse 5:8. L'adoration
d'idoles s’est déguisée en propitiation des
saints, et plus tard, a pénétré dans le
Christianisme du courant dominant.
Cependant, les rituels de purification
ascétiques ont semblé avoir eu un succès
plus limité. Les traditions mentionnées par
Paul semblent provenir des esprits
élémentaux et sont liées à la philosophie.
Il s'agit d'un passage très compliqué impliquant trois courants de pensée
distincts - à savoir :
l'influence d'une ou de plusieurs
écoles de philosophie ; le recours à la
tradition orale sur laquelle des aspects du
Judaïsme sont basés ; et, enfin, le
traitement des éléments des esprits.
Il ne
fait aucun doute qu'il s'agit d'une
propitiation d'êtres inférieurs, car Paul
poursuit
à Colossiens 2:9-10 pour
affirmer au sujet de Christ :
Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la
déité. Vous avez tout pleinement en lui, qui
est le chef de toute domination et de toute
autorité.
Il convient de noter que le terme
"plénitude de la déité" dérive du terme 2,
yeothv [theotetos]. Tel que
l'indique Thayer (p. 288), la
déité
diffère de la
divinité comme l'essence diffère de la qualité ou de l'attribut.
Ainsi, la déité
à
laquelle il est fait référence ici,
qui a habité dans le corps du Christ, est
l'esprit de Dieu. C'était cette essence
émanant de Dieu qui a permis à Christ de
devenir un avec Dieu. Tandis que les autres
Elohim possédaient cet esprit, ce que Paul
semble dire
c'est que Christ a l'autorité et
la plénitude des qualités de la déité et des
attributs délégués du Père. Cela rend les
autres entités sans rapport dans le contrôle
des élus. Christ est le chef de toutes
principautés et de toute autorité
(Colossiens 2:10). Dieu est l'objet de la
prière. Christ et les anciens agissent par
délégation. Ainsi,
il s'agit donc d'une question de contrôle et d'autorité.
Bacchiocchi (loc. cit.) affirme en rapport
aux éléments de l'univers (Colossiens 2:8,
18, 20) que :
La plupart des exégètes modernes, ont adopté une
interprétation personnifiée du
stoicheia (en particulier sur la base du
passage parallèle dans Galates 4:3, 9 ; cf.
3:19) ; les identifiant aux médiateurs
angéliques de la loi (Actes 7:53 ; Gal. 3:19
; Héb. 2:2) et aux dieux astraux païens
auxquels on attribuait le contrôle du destin
de l'humanité. Pour gagner la protection de
ces puissances et principautés cosmiques,
les "philosophes" Colossiens recommandaient
vivement ou incitaient les chrétiens à
offrir un culte d'adoration aux puissances
angéliques (2:15, 18, 19, 23) et à suivre
des pratiques rituelles et ascétiques (2:11,
14, 16. 17, 21, 22). Par ce processus, on
était assuré d'avoir accès et de participer
à la "plénitude divine -
plhrwma
:
"[plerõma]"
(2:9, 10, cf. 1, 19). L'erreur
théologique consistait alors
essentiellement à interposer des médiateurs
angéliques inférieurs à la place du Chef
Lui-même (2:9, 10, 18, 19) (pp. 344-345).
Bacchiocchi ajoute que :
Le résultat pratique
de ces spéculations théologiques était
l'insistance sur l’ascétisme et le
ritualisme stricts. Ceux-ci consistaient à
"repousser le corps de chair" (2:11) (ce qui
signifiait apparemment le retrait du monde)
; à traiter rigoureusement le corps (2:23) ;
à interdire de goûter ou de toucher certains
types d'aliments et de boissons (2:16, 21),
et à observer soigneusement des jours et les
saisons sacrés - fête, nouvelle lune, sabbat
(2:16). Les chrétiens ont probablement été
amenés à croire qu'en se soumettant à ces
pratiques ascétiques, ils n'abandonnaient
pas leur foi en Christ, mais qu'au contraire
ils recevaient une protection supplémentaire
et étaient assurés d'avoir pleinement accès
à la plénitude divine (p. 345).
Les processus de pensée impliqués semblent
avoir pour but de nier les entités
secondaires et de confiner le processus à un
seul contrôle par Christ. Toute prière
devait être adressée à Dieu le Père au nom
de Christ. Bien qu'il existe des puissances
qui influencent l'humanité, il n’y a qu'un
seul Médiateur entre Dieu et l'homme. Jamais
dans la Bible la prière n'est autorisée à
être adressée à une autre personne autre que
Dieu qui est le Père. Il se peut que la
propitiation des anciens ait développé sa
propre cosmologie. Cependant, ce qui est
clair, c’est que certaines traditions des
Pharisiens concernant la loi avaient pénétré
l'Église dans ce processus. La théorie des
esprits élémentaux de l'univers complique
davantage la question (cf. le document
d’étude
Les Textes des Œuvres de la Loi - ou MMT
(No. 104)).
Le Problème du Sabbat
La référence à Ésaïe 1:14 est Généralement
utilisée pour justifier l’observance des
fêtes chaldéennes de Easter/Pâques et des
festivals du milieu de l’hiver en décembre,
par opposition aux ordonnances bibliques. En
effet, la version
King James
de la Bible d’Actes 12:4 a été délibérément
mal traduite pour lire
Pâques/Easter au lieu de la Pâque.
Suggérer que Christ permettait à l'Église de
changer (remplacer) les fêtes du Plan de
Salut par des festivals païens alors que les
fêtes ont été instituées par lui sous
l’instruction de Dieu semble extraordinaire
et malsain (peu judicieux). Tertullien tombe
dans cette erreur quand il argumente contre
Marcion au sujet du Sabbat. Ne comprenant
pas pleinement le rôle joué par le Messie en
tant que l'Elohim ou Ange de Yahovah de
l'Ancien Testament, Tertullien assume des
entités séparées et allègue que tant Yahovah
de l'Ancien Testament que Christ du Nouveau
Testament détestaient le Sabbat. Tertullien
a utilisé Ésaïe comme ci-dessus pour
l'Ancien Testament et raisonne ainsi pour
Christ que :
Même si, n’étant pas le Christ des Juifs, Il
[c'est-à-dire, le Christ du NT] a montré une
haine contre le jour le plus solennel des
Juifs, Il obéissait et n’a fait que suivre
le Créateur, étant Son Christ [Messie], dans
cette haine même du Sabbat ; car Il
s'exclame par la bouche d'Ésaïe : 'Vos
nouvelles lunes et vos sabbats, mon âme les
hait' (Bacchiocchi dans :
From Sabbath To Sunday : A Historical Investigation into the Rise of
Sunday Observance in Early Christianity,
The Pontifical Gregorian University Press, Rome,
1977, citant Against Marcion 1,1,
ANF, Vol. III, p. 271 ; (mais la
référence ne concerne que le début de
l'ouvrage)).
Selon Bacchiocchi, les arguments de
Tertullien dans les Livres I, II, III et V
montraient, contrairement à ce que Marcion
enseignait, que le type d’observance du
Sabbat enseignée par le Dieu de l'Ancien
Testament et de celui de Christ étaient
identiques. Les enseignements des deux
testaments étaient en harmonie. Tous deux
provenaient du même Dieu qui était le Dieu
des deux dispensations. En argumentant pour
l'harmonie, cependant, il réduit le Sabbat à
une institution que Dieu a toujours
méprisée. (Bacchiocchi, ibid., p. 187, la
note 61 de bas de page).
La Loi
C'est au chapitre IV du Livre V que
Tertullien aborde le concept des
éléments, que les Romains assimilaient
aux rudiments de l’apprentissage. Tertullien
assimile ces
éléments avec même les rudiments de la loi, vraisemblablement sur la
proposition que la loi était un mécanisme
d'introduction pour éduquer les élus dans la
foi. Il se réfère à un concept présumé de
Galates, mais ici Paul semble se référer à
une hérésie, peut-être animiste, impliquant
la propitiation des forces spirituelles qui
semble avoir pénétré dans l'Église des
Galates, et s’être infusée dans les fêtes
bibliques, et par la suite est devenue une
forme de justification par l'adhésion à la
loi plutôt que la grâce (Galates. 5:4). Ici,
le problème se rapproche de celui de
Colosses. Le problème des Galates semble
être similaire au gnosticisme qui
constituait l'hérésie Colossienne. L'hérésie
à Colosses, comme nous l’avons observé,
impliquait des "éléments" et des
"traditions" et semble avoir été le culte
d'adoration de puissances angéliques dont la
faveur était invoquée par l'observance de
"préceptes (règlement) –
dogmatizw
[dogmata].
Comme nous l’avons noté, ce culte pourrait
bien avoir coïncidé avec l'introduction des
ascensions mystiques du Hekaloth dans le
Judaïsme au cours du premier siècle (voir
Kaplan
Meditation and Kabbalah, Samuel Weiser, Maine, 1989,
pour les détails du système). Le
concept selon lequel la purification peut
provenir de l'observance de préceptes (et,
ici, dans le service des êtres angéliques)
était le concept qui a été "cloué sur la
croix" et non celui de la loi. Cet argument
a été avancé sur le fait qu’en Christ
toute
la plénitude entière de la déité demeure
corporellement (2:9) et que par
conséquent, toutes les formes d'autorité qui
existent sont subalternes à lui
qui
est le chef de toute puissance et autorité
(2:10), et que c’est seulement à travers
Christ (possédant non seulement la plénitude
de la déité, mais aussi la plénitude du
rachat
et du
pardon des péchés) (voir 1:14 ; 2:10-15 ; 3:1-5) que le croyant peut
parvenir à la plénitude de vie
(2:10). Paul, contrairement à sa méthode
habituelle, ne fait pas appel à la loi, mais
au baptême comme le note Bacchiocchi en
citant les arguments d'Harold Weiss. La loi
en tant que terme
nomov
[nomos]) est absente de Colossiens 2 dans la
discussion de la controverse, ce qui
corroborerait l'affirmation selon laquelle :
l'hérésie colossienne n'était pas en fait basée sur le
légalisme juif habituel, mais plutôt sur un
type inhabituel (le syncrétisme) de règles (dogmatizw [dogmata]) ascétiques de cultes qui sapaient toute la suffisance du rachat
de Christ. (Bacchiocchi, ibid., p.347)
Les arguments de Paul dans Galates et dans
Colossiens ont été mal compris et par
conséquent mal appliqués, surtout par les
anti-Nomiens, mais généralement par les
Athanasiens. Tertullien fut le premier des
Trinitaires ultérieurs à perpétuer cette
déficience théologique. Les Trinitaires ne
pouvaient pas comprendre la signification
des arguments exposés dans Colossiens parce
qu'ils ne comprenaient pas la cosmologie
chrétienne primitive. L'hérésie Colossienne
(et celle des disciples de Valentin) n’a été
possible que parce que l’Église primitive a
adopté une cosmologie (Apoc. 4 et suivants)
qui consistait en une extension des Elohim
qui impliquait trente entités que les
disciples de Valentin appelaient
Æons
(Éons)
d'où l’Æon
(Éon) à tête de lion en était une. Ce sujet est traité ailleurs.
Galates
Tertullien prétend à tort, à partir de
Galates et ailleurs, que Dieu a méprisé les
fêtes et les Sabbats, en faisant valoir :
'Vous observez les jours et les mois et les temps et les
années [Galates. 4:10] - les Sabbats, je
suppose, et 'les préparatifs' [ANF
traduisant 'Coenas puras' : comme étant
'probablement le
paraskeuh paraskeuai ou préparation] de Jean xix. 31' ; Voir la section 'Pâque' pour
un exposé sur ce sujet] et les jeûnes et
'les jours saints' [Jean 19:31 aussi ?]. Car
la cessation même de ces derniers, aussi
bien que de la circoncision, était établie
par les décrets du Créateur, qui avait dit
par Ésaïe : 'Vos nouvelles lunes et vos
Sabbats et vos jours saints, Je ne peux les
supporter ; vos jeûnes et vos fêtes et vos
cérémonies, mon âme les hait' [Ésaïe.
1:13,14] ; aussi par Amos, 'je déteste, je
méprise vos jours de fête et je ne puis
sentir vos assemblées solennelles [Amos
5:21] ; et de nouveau par Osée, 'je ferai
cesser toute sa joie et ses jours de fête et
ses sabbats et ses nouvelles lunes et toutes
ses assemblées solennelles [Osée 2:11]. Les
institutions qu'Il a établies Lui-même, vous
vous demandez, les a-t-Il alors détruites ?
Oui, plus que toute autre. Ou bien si un
autre les a détruites, il a seulement
concouru au but du Créateur, en supprimant
ce qu’Il avait lui-même condamné. Mais ce
n'est pas le lieu ici de discuter de la
question pourquoi le Créateur a aboli ses
propres lois. Il nous suffit de prouver
qu'Il a voulu une telle abolition, pour
qu'on puisse affirmer que l'apôtre n'a rien
déterminé au préjudice du Créateur, puisque
l'abolition elle-même procède du Créateur
(Tertullien
Against Marcion, Livre. V, Ch. IV, ANF, Vol. III, p. 436).
Tertullien montre que Marcion peut être
d’abord connu comme un hérétique par sa
séparation de l'évangile et de la loi (Against
Marcion, ibid., Ch. XXI, p.286).
Curieusement, c'est cet aspect de l'hérésie
Marcionite qui est le plus répandu
aujourd'hui dans la justification chrétienne
d’enlever les exigences de la loi à la fois
dans le culte d’adoration et dans les fêtes,
particulièrement la question du Sabbat.
Cette notion est philosophiquement
déficiente pour les raisons développées
ailleurs. Plus particulièrement, les
objections soulevées par Lord Russell quant
à la question des lois divines (à savoir
qu'elles ne pouvaient pas avoir été émises
simplement par décret, mais qu’elles doivent
avoir un autre fondement plus solide)
sembleraient écarter (exclure) ce type de
raisonnement utilisé par Tertullien.
Il
devient évident, à sa lecture, qu'il ne
comprend pas les véritables problèmes qui se
cachent derrière les déclarations
d’Ésaïe, d’Amos et d’Osée où les festivals
utilisés autant par Israël que Juda ont été
pollués, et que c'était le manque de justice
et de droiture (Amos 5:24) qui était le
problème, comme le montre une lecture même
superficielle des textes. Christ était tout
aussi dégoûté de la façon dont les
pharisiens hypocrites observaient le Sabbat.
La loi doit provenir d'une base dans la
nature de Dieu plutôt qu'à partir de simples
déclarations comme Russell l’a si justement
fait remarquer. Malheureusement, la relation
hiérarchique que Russell a jugée
nécessaire
et l’a attribuée
au gnosticisme est en fait
correcte. Toutefois, Russell
n'a
pas examiné de manière adéquate la véritable
cosmologie si ce n’est pour montrer (Pourquoi Je Ne suis Pas Un Chrétien) que la question des lois
divines au sein du Trinitarisme est
logiquement absurde. La question du Sabbat
est souvent enlevée de la loi de sorte qu'il
y ait neuf commandements et non dix
et
qu'il s'agit bien de suggestions - puisque
la loi est abolie. L'argument révèle une
méconnaissance ou
mauvaise compréhension protestante de la
nature de la loi. L'acceptation par les
protestants du culte du dimanche, qui est
lui-même basé sur les conciles de l'église
athanasienne, est logiquement absurde. Si
l'église avait l'autorité de changer
(modifier) la loi, alors elle avait
l'autorité sur tous les aspects de la loi et
de l'église, et le protestantisme est une
rébellion non autorisée. Cependant, la
Réforme a été fatalement en défaut ou
déficiente dans son analyse, en ce que la
Réforme
ne
remonte qu'à Augustin pour sa théologie
et que cette théologie était bibliquement
incorrecte. L'oeuvre d'Augustin est basée
sur la philosophie et n'est pas correctement
soutenue par la Bible.
Paul est cité en appui de l’activité
antinomienne, à savoir l'argument selon
lequel la loi est abolie, à partir de
suppositions, d’hypothèses. Une grande
partie des problèmes des Galates provient
d'une simplification de la position de Paul.
Il a été attaqué autant par les légalistes
d'une part et par les antinomiens d’autre
part. Le problème des Galates n'était pas le
simple légalisme judaïque. Les préceptes (ou
règles) de culte d’adoration sont adressés,
comme nous le verrons, à des puissances
angéliques déchues qui sont considérées
comme n’étant pas des
theoi
en raison de leur nature.
En fait, Paul a commencé son épître, après
la salutation et l'introduction (Galates
1:1-5), par une défense de son apostolat
(Galates 1:6 à 2:21). Il procède ensuite à
la défense de l'Évangile (Galates 3:1 à
4:31). Les implications morales et éthiques
de l'évangile sont alors examinées dans
Galates 5:1 à 6:10, et la conclusion est
tirée de Galates 6:11-18.
Les problèmes de l'Église des Galates
peuvent être considérés correctement comme
une véritable dichotomie entre ces deux
positions. Les arguments selon lesquels la
loi est abolie, à partir d'une lecture de
Galates et de Colossiens sont à juste titre
un argument antinomisme qui est solidement
rejeté par Paul (ainsi que par Jacques et
Jean), tout comme le légalisme du judaïsme
pharisaïque (voir les documents d’étude
La Relation Entre le Salut par la Grâce et
la Loi (No. 082) ;
La Foi et les Œuvres (No. 086)
et
Les Textes des Œuvres de la Loi - ou MMT
(No. 104)).
L'absence des actions de grâces et des
félicitations des autres épîtres est
interprétée par le dictionnaire
Interpreter’s Dictionary of the Bible
(Vol. 2, art.
Galates, pp. 338-343) comme reflétant le
choc d’apprendre la nouvelle de l'erreur et
l'impulsion de répliquer.
Il ne fait aucun doute que l'Église s’était
tournée vers un autre évangile, qui n'en est
pas un du tout.
Paul a visité Jérusalem et a vu Pierre et
Jacques (selon ses propres paroles).
Quatorze ans plus tard, il s’est rendu à
Jérusalem de nouveau pour exposer à ceux qui
s’y trouvaient (incluant Jacques, Pierre et
Jean), l'Évangile que la théologie moderne (Interp.
Dict., p. 341) considère comme une
libération de la loi.
À partir de la visite de Paul, il était
clair qu'il devait travailler parmi les
païens et eux parmi les juifs. Pierre était
l'apôtre
envoyé
aux juifs comme le montre Galates.
L'élément conservateur dans l'Église,
Pierre, Jacques et d'autres, semble avoir
limité la participation des païens dans
l'Église d’après Galates 2:11-14. Pierre (Céphas)
est mentionné ici.
Galates 2:11-14 Mais lorsque Céphas vint à Antioche, je
lui résistai en face, parce qu’il était
répréhensible. 12 En effet, avant
l’arrivée de quelques personnes envoyées par
Jacques, il mangeait avec les païens ; et,
quand elles furent venues, il s’esquiva et
se tint à l’écart, par crainte des
circoncis. 13 Avec lui les autres
Juifs usèrent aussi de dissimulation, en
sorte que Barnabas même fut entraîné par
leur hypocrisie. 14 Voyant qu’ils
ne marchaient pas droit selon la vérité de
l’Evangile, je dis à Céphas, en présence de
tous : Si toi qui es Juif, tu vis à la
manière des païens et non à la manière des
Juifs, pourquoi forces-tu les païens à
judaïser ? (LSG)
Cela montre la compréhension de l'Église. La
libération de l'Église était des traditions
des pharisiens et de leur système. Pierre
avait abandonné les traditions. Le groupe de
Jérusalem suivait la ligne traditionnelle.
Étant à Jérusalem, il était plus facile
de se rallier et de suivre les
traditions que de s'opposer à elles. Les
Gentils (païens), en revanche, devaient se
poser la question du maintien et
de
l'observance des traditions, qui ne
faisaient pas partie du système de la loi.
De plus,
les
règles
(préceptes)
de traitement provenaient en partie aussi du système
sacrificiel qui avait été éliminé en Christ.
L'argument selon lequel la loi est abolie, à
partir du concept que la loi a été accomplie
en Christ, est une incompréhension de la
signification du terme
accompli.
Accomplir
signifie (selon le dictionnaire
Oxford
Universal Dictionary) :
On peut voir par conséquent que supprimer
n'est pas et ne peut pas être le sens du
terme dans toutes ses significations
variables en français. En outre, le terme
est de l’hébraïsme. Ainsi, les paroles de
Christ tirées des évangiles doivent être
définitives dans l’interprétation du terme.
Matthieu 5:17 rapporte la déclaration de
Christ :
Matthieu 5:17-20 Ne croyez pas que je sois venu pour
abolir la loi ou les prophètes ; je suis
venu non pour abolir, mais pour accomplir.
18 Car, je vous le dis en vérité,
tant que le ciel et la terre ne passeront
point, il ne disparaîtra pas de la loi un
seul iota ou un seul trait de lettre,
jusqu’à ce que tout soit arrivé. 19
Celui donc qui supprimera l’un de ces plus
petits commandements, et qui enseignera aux
hommes à faire de même, sera appelé le plus
petit dans le royaume des cieux ; mais celui
qui les observera, et qui enseignera à les
observer, celui-là sera appelé grand dans le
royaume des cieux. 20 Car, je
vous le dis, si votre justice ne surpasse
celle des scribes et des pharisiens, vous
n’entrerez point dans le royaume des cieux.
(LSG)
Christ n'est pas venu pour supprimer
(abolir) la loi ou les prophètes. Il l’a
dit. Il est venu pour les accomplir (plerõsai).
Par conséquent, le commentaire de Paul dans
Galates doit avoir un sens dans ce contexte.
Si ce n’est pas le
cas et qu’il contredit
Christ, Paul doit, par définition,
contredire le Christ et, de là, l’épître aux
Galates serait non inspirée. Paul ne peut
pas gagner un débat contre Christ. En outre,
la Bible ne se contredit pas sur la
doctrine.
Les commandements doivent donc non seulement
être observés mais en plus ils ne peuvent
pas être assouplis. Le sens d’accomplir
peut aussi être constaté à partir des divers
termes traduits ainsi dans l'Ancien
Testament. Le premier terme est
mala
de SHD 04390, remplir ou être rempli, accomplir, confirmer, consacrer ou être à
une fin, le concept d’être clôturé et aussi
être assemblé ou avoir complètement. La
signification contextuelle ne signifie pas
pour autant mis à part (mettre de côté),
mais plutôt être le terminus et contenir en
conformité à l'objet, et ici, la loi. Les
textes où le terme est utilisé sont Genèse
29:27 ; Exode 23:26 ; 1Rois 2:27 ;
2Chroniques 36:21 ; Psaume 20:4, 5.
Le deuxième terme est
kalah
SHD 03615,
aboutir au sens
intrans., cesser, finir, ou périr et
trans. achever, préparer ou consommer ; d’où, ici cela peut
signifier consommer ou détruire. Ce mot est
utilisé dans Exode 5:13 dans le sens
d'achever des tâches quotidiennes ou les
travaux quotidiens. Ce n'est pas un sens de
destruction ou d’élimination. Il ne peut pas
avoir le sens de cessation, d’après les
propres commentaires de Christ. Le troisième
terme est trouvé dans 1Chroniques 22:13 :
de
mettre en pratique les lois. Ce mot est
’asah
SHD 6213 pour
faire
ou
effectuer au sens le plus large. De là,
le terme signifie
observer ou se conformer aux lois dans
ce contexte.
Le terme utilisé pour traduire ce que Christ
a dit dans Matthieu 5:17 est une forme du
mot
plerõ qui signifie : remplir de,
littéralement entasser (comme un filet),
niveler (une cavité) ou imprégner en
pourvoyant, en influençant, en satisfaisant
ou exécutant une fonction. Ainsi, Christ a
été clairement compris comme ajoutant à la
loi, non pas comme la réduisant ou lui
enlevant un quelconque aspect de la loi
dans
un sens quelconque.
Affirmer que Christ le faisait est une
perversion de la compréhension des mots dans
toutes les langues utilisées : grec, hébreu,
araméen dans lequel Christ aurait parlées,
ou l’anglais ou le français dans lequel le
mot a finalement été traduit. Il a
perfectionné la loi par l'utilisation de
l'Esprit Saint dans son exécution. Cela est
le vrai sens des arguments de Paul et de
tous les apôtres et des prophètes.
La clé de Galates est dans Galates 3:1-5.
Galates 3:1-5 Ô Galates, dépourvus de sens ! Qui vous a
fascinés, vous, aux yeux de qui Jésus-Christ
a été peint comme crucifié ? 2
Voici seulement ce que je veux apprendre de
vous : Est-ce par les œuvres de la loi que
vous avez reçu l’Esprit, ou par la
prédication de la foi ? 3
Etes-vous tellement dépourvus de sens ?
Après avoir commencé par l’Esprit,
voulez-vous maintenant finir par la chair ?
4 Avez-vous tant souffert en
vain ? Si toutefois c’est en vain. 5
Celui qui vous accorde l’Esprit, et qui
opère des miracles parmi vous, le fait-il
donc par les œuvres de la loi, ou par la
prédication de la foi ? (LSG)
Le contexte est que l'Esprit est transmis
non pas par la pratique de la loi, mais par
la foi. La réception de la vie éternelle est
ainsi retirée de l'individu à moins de se
conformer à la volonté de Dieu exercée dans
la foi. Le contexte est alors étendu à
Abraham en tant que père des fidèles.
Galates 3:6-9 Comme Abraham crut à Dieu, et que cela lui
fut imputé à justice, 7
reconnaissez donc que ce sont ceux qui ont
la foi qui sont fils d’Abraham. 8
Aussi l’Ecriture, prévoyant que Dieu
justifierait les païens par la foi, a
d’avance annoncé cette bonne nouvelle à
Abraham : Toutes les nations seront bénies
en toi ! 9 de sorte que ceux qui
croient sont bénis avec Abraham le croyant.
(LSG)
La malédiction est étendue à ceux qui
s’appuient sur les œuvres pour être
justifiés plutôt que sur le sacrifice de
Jésus Christ.
Galates 3:10-14 Car tous ceux qui s’attachent aux œuvres
de la loi sont sous la malédiction ; car il
est écrit : Maudit est quiconque n’observe
pas tout ce qui est écrit dans le livre de
la loi, et ne le met pas en pratique.
11 Et que nul ne soit justifié devant
Dieu par la loi, cela est évident, puisqu’il
est dit : Le juste vivra par la foi. 12
Or, la loi ne procède pas de la foi ; mais
elle dit : Celui qui mettra ces choses en
pratique vivra par elles. 13
Christ nous a rachetés de la malédiction de
la loi, étant devenu malédiction pour nous –
car il est écrit : Maudit est quiconque est
pendu au bois, – 14 afin que la
bénédiction d’Abraham eût pour les païens
son accomplissement en Jésus–Christ, et que
nous reçussions par la foi l’Esprit qui
avait été promis. (LSG)
Ainsi, la
réception de la promesse se fait par la
foi. La conservation de la promesse se fait
par l'obéissance. La rétention de
l'Esprit Saint est fondée sur l'obéissance à
la loi et l’observance des commandements
(Matt. 19:17) ; voir aussi les documents
d’étude
L'Esprit Saint (No. 117)
et
La Vie Éternelle (No. 133).
Les Juifs ont tenté d'obtenir le salut par
les œuvres et pervertissaient l'intention de
la loi et attaquaient la nature de Dieu.
Cette erreur a commencé à pénétrer, à
infiltrer les élus.
Galates 3:15-18 Frères je parle à la manière des hommes,
une disposition en bonne forme, bien que
faite par un homme, n’est annulée par
personne, et personne n’y ajoute. 16
Or les promesses ont été faites à
Abraham et à sa postérité. Il n’est pas
dit : et aux postérités, comme s’il
s’agissait de plusieurs, mais en tant qu’il
s’agit d’une seule : et à ta postérité,
c’est-à-dire, à Christ. 17 Voici
ce que j’entends : une disposition, que Dieu
a confirmée antérieurement, ne peut pas être
annulée, et ainsi la promesse rendue vaine,
par la loi survenue quatre cent trente ans
plus tard. 18 Car si l’héritage
venait de la loi, il ne viendrait plus de la
promesse ; or, c’est par la promesse que
Dieu a fait à Abraham ce don de sa grâce.
(LSG)
On peut voir que la promesse était acquise
en Christ et qu'aucun homme ne peut venir à
Dieu autrement que par Christ. Les Juifs
considéraient qu'ils pouvaient contourner ou
éviter les exigences de la foi par
l'adhésion aux œuvres. L'intention est donc
qu'il y avait eu une forme de purification
qui a pénétré dans l'Église des Galates, qui
était trouvée chez les gnostiques et qui est
de type similaire, mais pas identique, à
celle trouvée à Colosses.
Paul explique l'intention et le but de la
loi.
Galates 3:19-20 Pourquoi donc la loi ? Elle a été donnée
ensuite à cause des transgressions, jusqu’à
ce que vînt la postérité à qui la promesse
avait été faite ; elle a été promulguée par
des anges, au moyen d’un médiateur. 20
Or, le médiateur n’est pas médiateur d’un
seul, tandis que Dieu est un seul. (LSG)
La loi a été donnée jusqu'à ce que Christ
soit venu parce que les hommes n'étaient pas
capables de vivre selon la nature de Dieu de
qui la loi procède. Seul Christ pouvait le
faire et ceux à qui l'Esprit a été donné par
la foi. Or, l'Esprit avait été donné aux
prophètes, et ils doivent hériter de la
promesse, mais la poussée principale (ou
l’essentiel) de l'œuvre ne se produirait pas
avant Christ et les élus. L'unicité de Dieu
provient de la possession de l'Esprit Saint
par les anges à travers l’intermédiaire, ce
qui nous permet d'être un avec Dieu comme
Christ est un avec Dieu.
La loi n'est pas contre les promesses, mais
plutôt la rend évidente pour les exigences
de la foi en Christ.
Galates 3:21-22 La loi est-elle donc contre les promesses
de Dieu ? Loin de là ! S’il eût été donné
une loi qui pût procurer la vie, la justice
viendrait réellement de la loi. 22
Mais l’Ecriture a tout renfermé sous le
péché, afin que ce qui avait été promis fût
donné par la foi en Jésus–Christ à ceux qui
croient. (LSG)
La loi a agi comme un confinement jusqu'à
Christ parce que nous ne pouvions pas vivre
selon la nature de Dieu tant que l'Esprit
Saint ne nous était pas donné. L'Esprit
Saint n'a pas été donné sur demande jusqu'à
Christ. Seuls les prophètes et ceux choisis
par Dieu pour comprendre le Plan de Salut
pouvaient partager l'Esprit, tandis qu'à
partir de Christ, il était ouvert à un plus
grand groupe de personnes.
Galates 3:23-29 Avant que la foi vînt, nous étions
enfermés sous la garde de la loi, en vue de
la foi qui devait être révélée. 24
Ainsi la loi a été comme un pédagogue
pour nous conduire à Christ, afin que nous
fussions justifiés par la foi. 25
La foi étant venue, nous ne sommes plus sous
ce pédagogue. 26 Car vous êtes
tous fils de Dieu par la foi en
Jésus–Christ ; 27 vous tous, qui
avez été baptisés en Christ, vous avez
revêtu Christ. 28 Il n’y a plus
ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni
libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car
tous vous êtes un en Jésus–Christ. 29
Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la
postérité d’Abraham, héritiers selon la
promesse.
La propitiation de Dieu selon des règles et
des préceptes n’était que l’ombre de la
véritable relation que les élus auraient
avec Dieu à travers Christ. Nous partageons
la nature de Dieu et faisons de notre propre
gré ces choses, que précédemment nous
devions faire par la contrainte externe. Les
commandements de Dieu émanent maintenant des
élus à travers l'Esprit Saint. Les Élus sont
maintenant la progéniture d'Abraham comme
Christ est la progéniture d'Abraham et
héritier de la promesse. De cette façon,
nous parviendrons à l'état de Fils de Dieu
en puissance par l'Esprit Saint dès notre
résurrection des morts comme l’a fait Christ
(Rom. 1:4).
Paul continue, dans Galates 4, à traiter
avec un autre concept dans lequel il
mentionne des esprits élémentaux. À partir
de ce qu'on voit ci-dessus, cette lignée
n'est pas sans signification.
Galates 4:1-7 Or, aussi longtemps que l’héritier est
enfant, je dis qu’il ne diffère en rien d’un
esclave, quoiqu’il soit le maître de tout ;
2 mais il est sous des tuteurs et
des administrateurs jusqu’au temps marqué
par le père. 3 Nous aussi, de la
même manière, lorsque nous étions enfants,
nous étions sous l’esclavage des rudiments
du monde ; 4 mais, lorsque les
temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son
Fils, né d’une femme, né sous la loi, 5
afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la
loi, afin que nous reçussions l’adoption.
6 Et parce que vous êtes fils,
Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son
Fils, lequel crie : Abba ! Père ! 7
Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils ; et
si tu es fils, tu es aussi héritier par la
grâce de Dieu. (LSG)
Les Élus étaient des esclaves des esprits
élémentaux de l'univers jusqu'à Christ.
Ainsi, les démons étaient appelés les
esprits élémentaux. Ainsi, les concepts
impliquaient les processus de pensée païenne
qui étaient communs autant parmi les Grecs
que parmi les Romains. Ainsi, nous sommes
donc confrontés à une forme de syncrétisme
Helléniste qui n'est pas du Judaïsme pur,
mais, au mieux, ne peut être qu’un
précurseur du mysticisme.
Cela
se réfère sans aucun doute à
l’Armée déchue à partir de
Galates 4:8 et suiv. Le contexte est clair,
où Paul dit qu’autrefois, quand nous ne
connaissions pas Dieu, nous étions dans la
servitude à ceux qui par nature, n'étaient
pas Theoi. Ainsi, l'état d'être
Theoi provient de leur nature. Le texte
est traduit comme :
Galates 4:8 Autrefois, ne connaissant pas Dieu, vous
serviez des dieux qui ne le sont pas de leur
nature ; (LSG)
Le texte est rendu par le texte principal de
l’Interlinéaire
de Marshall comme :
Mais, en effet, ne connaissant pas Dieu,
vous avez servi en tant qu’esclaves ceux qui
par nature ne sont pas dieux.
Il est clair que le service rendu à l'Armée
déchue est impliqué et qu'il les appelle des
esprits élémentaux.
Il
semble que la Galatie essayait de faire une faveur,
par
une observance rituelle, aux esprits
élémentaux, ne se rendant
pas compte qu'ils étaient de l'Armée déchue,
c’est-à-dire des démons. Ils avaient
incorporé dans l'Église les rites de
purification qui étaient endémiques au
pythagorisme, et qui avaient pénétré
l'Italie et les Romains bien avant. Ainsi,
les Païens convertis ne comprenaient pas la
nature de la loi et sa place dans la foi.
Nous voyons le point à partir des versets
9-11 :
Galates 4:9-11 mais à présent que vous avez connu Dieu, ou
plutôt que vous avez été connus de Dieu,
comment retournez-vous à ces faibles et
pauvres rudiments, auxquels de nouveau vous
voulez vous asservir encore ? 10
Vous observez les jours, les mois, les temps
et les années ! 11 Je crains
d’avoir inutilement travaillé pour vous.
(LSG)
L'observance mentionnée
est
clairement visible à partir de ce qui se
passe dans l'église du courant dominant
depuis quelque deux mille ans.. Ce texte n'élimine ou ne supprime pas les
Sabbats ou les Fêtes.
Le texte sur
l'esclave et le libre (l’affranchi)
se réfère à l'utilisation de la loi à
Jérusalem.
Galates 4:12-31 Soyez comme moi, car moi aussi je suis
comme vous. Frères, je vous en supplie. Vous
ne m’avez fait aucun tort. 13
Vous savez que ce fut à cause d’une
infirmité de la chair que je vous ai pour la
première fois annoncé l’Evangile. 14
Et mis à l’épreuve par ma chair, vous n’avez
témoigné ni mépris ni dégoût ; vous m’avez,
au contraire, reçu comme un ange de Dieu,
comme Jésus–Christ. 15 Où donc
est l’expression de votre bonheur ? Car je
vous atteste que, si cela eût été possible,
vous vous seriez arraché les yeux pour me
les donner. 16 Suis-je devenu
votre ennemi en vous disant la vérité ?
17 Le zèle qu’ils ont pour vous n’est
pas pur, mais ils veulent vous détacher de
nous, afin que vous soyez zélés pour eux.
18 Il est beau d’avoir du zèle
pour ce qui est bien et en tout temps, et
non pas seulement quand je suis présent
parmi vous. 19 Mes enfants, pour
qui j’éprouve de nouveau les douleurs de
l’enfantement, jusqu’à ce que Christ soit
formé en vous, 20 je voudrais
être maintenant auprès de vous, et changer
de langage, car je suis dans l’inquiétude à
votre sujet. 21 Dites-moi, vous
qui voulez être sous la loi, n’entendez-vous
point la loi ? 22 Car il est
écrit qu’Abraham eut deux fils, un de la
femme esclave, et un de la femme libre.
23 Mais celui de l’esclave naquit
selon la chair, et celui de la femme libre
naquit en vertu de la promesse. 24
Ces choses sont allégoriques ; car ces
femmes sont deux alliances. L’une du mont
Sinaï, enfantant pour la servitude, c’est
Agar, – 25 car Agar, c’est le
mont Sinaï en Arabie, – et elle correspond à
la Jérusalem actuelle, qui est dans la
servitude avec ses enfants. 26
Mais la Jérusalem d’en haut est libre, c’est
notre mère ; 27 car il est
écrit : Réjouis-toi, stérile, toi qui
n’enfantes point ! Eclate et pousse des
cris, toi qui n’as pas éprouvé les douleurs
de l’enfantement ! Car les enfants de la
délaissée seront plus nombreux
que les
enfants de celle qui était mariée. 28
Pour vous, frères, comme Isaac, vous êtes
enfants de la promesse ; 29 et de
même qu’alors celui qui était né selon la
chair persécutait celui qui était né selon
l’Esprit, ainsi en est-il encore maintenant.
30 Mais que dit l’Ecriture ?
Chasse l’esclave et son fils, car le fils de
l’esclave n’héritera pas avec le fils de la
femme libre. 31 C’est pourquoi,
frères, nous ne sommes pas enfants de
l’esclave, mais de la femme libre. (LSG)
Nous n'observons pas la loi parce que nous
sommes des esclaves à la loi par la
propitiation de la loi selon la chair, qui
est le royaume des démons et du dieu de ce
monde. Nous servons Dieu et faisons partie
de la Nouvelle Jérusalem. La déclaration de
Paul à eux pour devenir comme lui, montre
qu'il ne parle pas de l’observance de la
fête parce qu'il observait les Fêtes et le
Sabbat (comme nous le savons à partir des
Actes et de ses épîtres) de même que tous
les apôtres. S'il dit que les Fêtes sont
abolies alors il fait de Christ un menteur
qui a parlé par les prophètes et a déclaré
que les Sabbats et les Nouvelles Lunes (Ésaïe.
66:23) seront introduits ensemble, en même
temps que les Fêtes (Zach. 14:16-19). Si les
élus pouvaient se dispenser des Jours Saints
et du Sabbat, ce serait un acte de caprice
extrême de la part de Dieu que de punir les
nations pour ne pas les avoir observés sous
le système millénaire. Dieu ne fait
acception de personnes et exige donc des
standards uniformes pour les gens.
Les Élus ont un travail ou une tâche plus difficile dans l'exécution, devant marcher par la foi. Si des gens disent que la loi est abolie, ils sont tout simplement ignorants des Saintes Écritures qui ne peuvent être anéanties, et de la nature de Dieu. Plus particulièrement, ils sont ignorants des véritables questions en litige en Galatie et à Colosses. Les formes d'erreur dans ces églises ont commencé à s’imposer d’elles-mêmes très tôt au sein du Gnosticisme. Les processus de pensée sont également présents dans la Théologie de la libération et, en particulier, dans le Bouddhisme. Les concepts sont manifestes dans la Théologie moderne de Processus. Les Gnostiques ont attaqué l’existence même de Dieu (le document d’étude Les Textes des Œuvres de la Loi - ou MMT (No. 104) examine cette question).
L’Hérésie dans les Églises de Jean
Chacune des trois épîtres de Jean a été
écrite pour traiter d’un défi à
l'enseignement et à l'autorité de l'évangile
tel qu’il leur avait été livré par Jean.
L'hérésie principale
qui
est apparue concernait
la Divinité et était une tentative d'élever Christ comme
Celui qui est le Seul Véritable Dieu. Jean
se réfère à cette relation à Jean 17:3
et à
nouveau dans le traitement de l'hérésie dans
1Jean (en particulier. 1Jean 5:20).
L'erreur provenait clairement de ceux qui
prétendaient être des élus (1Jean 1:6) qui
se prétendaient eux-mêmes comme étant sans
péché (1Jean. 1:8). La question était la
capacité de connaître Dieu, de là le
gnosticisme (la Gnose). Le gnosticisme (la
Gnose) impliquait le concept de supprimer la
loi ou la doctrine selon laquelle les
commandements de Dieu n’ont plus besoin
d’être observés (1Jean 2:4). La capacité de
l'Esprit Saint à demeurer dans les élus et
eux en Dieu (1Jean 2:6) était dépendante de
l'amour tant de Dieu que des frères. Les
Élus ne pouvaient pas détester (haïr) leurs
frères (1Jean 4:20).
Ces affirmations ont une pertinence
évidente. La controverse est que
l'opposition :
a promulgué la prétention à une connaissance et à un amour
spéciaux de Dieu et à une relation
singulièrement intime avec lui qui les a
placés au-dessus de la distinction commune
entre le bien et le mal, et donc, au-dessus
des exigences de l'éthique chrétienne. Il
est probable, aussi, que le message initial
de l’épître ; "Dieu est lumière et en lui,
il n’y a aucune obscurité du tout," soit
dirigé contre une théologie qui soutenait
que Dieu est composé en lui-même à la fois
de lumière
et de ténèbres (le dictionnaire
The Interpreter’s Dictionary of the Bible,
Vol. 2, p. 947)
La forme de théologie grecque la plus
susceptible d'entrer dans cette catégorie
était une forme de platonisme ou de
pythagorisme. L'argument selon lequel Dieu
est dans toute matière et, de là, immanent
est courant aujourd'hui. Initialement, cela
est apparu en tant que l'animisme au sein de
la religion babylonienne. Les enseignants
niaient aussi que Jésus était le Messie
(1Jean 2:22). Le dictionnaire
The Interpreter’s Dictionary est positif en disant :
Nous ne devons pas conclure à partir de ceci qu'ils
étaient des Juifs ou des Judaïsants qui
niaient son rôle de Messie, mais plutôt
qu'ils étaient des chrétiens qui niaient son
incarnation. Car leur erreur est définie
plus particulièrement plus tard dans la
lettre comme étant un déni "que Jésus Christ
est venu dans la chair" (4:2) (ibid.).
L'avertissement d’éprouver (de tester) les
esprits pour voir s'ils sont d'origine
divine rendrait évident
que
nous avons affaire à l'interaction avec les
esprits élémentaux
et aux
paroles qui prétendent émaner de Dieu
à travers l'Esprit Saint. Le mot étrange
chrism
ou
onction qui est utilisé à deux reprises
dans le texte (à 1Jean 2:20,27) pour décrire
le don de l’Esprit auquel tous les chrétiens
participent, est utilisé dans le texte parce
que les hérétiques
l'ont
d'abord utilisé pour décrire ce qu'ils ont
cru comme étant leur propre dotation
spirituelle unique (Interp.
Dict., ibid.). Ainsi, l'onction (Chrisma)
par l'Esprit Saint est contraire à l'onction
par les esprits qui sont avancés. La
doctrine est ici identifiée comme celle de
l'Antichrist, qui nie le Père et le Fils. Le
déni a semblé faire de Christ une partie du
Père comme étant un modal qui n'est pas mort
entièrement. L'enseignement selon lequel
Christ est Dieu en tant qu’une partie d'une
structure impliquant l'Esprit
fait
maintenant partie intégrante de la pensée
chrétienne dominante.
Toutefois, ses prémisses seraient considérées,
et sous la forme énoncée, ont été
considérées, par Jean comme étant
hérétiques.
La doctrine de Dieu dans Jean est clairement
Unitarienne avec Christ clairement montré
comme étant le fils de Celui qui est le Seul
Véritable Dieu (Jean 17:3), ce fils est mort
pour les élus. Les Modalistes et, plus tard,
les Trinitaires ont
eu, à
juste titre, le plus de difficultés avec ces
textes de Jean (cf. les documents de l’étude
La Mentalité du Culte (No. 074)
et
Le Binitarisme et le Trinitarisme (No. 076)).
Dans 1Jean, il traite simplement et
clairement de l'erreur et du schisme qui en
résulte. Les textes montrent l'intention.
Les élus sont baptisés dans le corps de
Christ et non dans une quelconque église ou
dénomination. Ces paroles sont prononcées
sur chacun des élus au moment du baptême.
Les Élus sont ainsi destinés (liés) au corps
de Jésus Christ dans l'adoration du Seul
Véritable Dieu, selon Jean 17:3. Ainsi,
lorsque les élus ont été organisés
en
églises de région, ils ont été regroupés sur
la base de leur adhésion à la vérité
et l'adoration du Seul Véritable Dieu et au
service de Son fils Jésus Christ. Quand
l'église a été confrontée à la doctrine qui
essayait de faire de Christ plus que le fils
de Dieu en le rendant égal à Dieu, et de
séparer son humanité de sa divinité, alors,
les élus ont été forcés de se réorganiser et
de se séparer de ceux qui soutenaient la
fausse doctrine qui était clairement
identifiée comme étant la doctrine de
l'Antichrist.
Le fondement de la foi est la vérité, et
il n'y a pas de ténèbres
dans ceux qui marchent dans la vérité.
1Jean 1:1-10 Ce qui était dès le commencement,
ce que nous avons entendu, ce que nous avons
vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé
et que nos mains ont touché, concernant la
parole de vie, – 2 car la vie a
été manifestée, et nous l’avons vue et nous
lui rendons témoignage, et nous vous
annonçons la vie éternelle, qui était auprès
du Père et qui nous a été manifestée, –
3 ce que nous avons vu et entendu,
nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin
que vous aussi vous soyez en communion avec
nous. Or, notre communion est avec le Père
et avec son Fils Jésus–Christ. 4
Et nous écrivons ces choses, afin que notre
joie soit parfaite. 5 La nouvelle
que nous avons apprise de lui, et que nous
vous annonçons, c’est que Dieu est lumière,
et qu’il n’y a point en lui de ténèbres.
6 Si nous disons que nous sommes
en communion avec lui, et que nous marchions
dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne
pratiquons pas la vérité. 7 Mais
si nous marchons dans la lumière, comme il
est lui–même dans la lumière, nous sommes
mutuellement en communion, et le sang de
Jésus son Fils nous purifie de tout péché.
8 Si nous disons que nous n’avons
pas de péché, nous nous séduisons
nous–mêmes, et la vérité n’est point en
nous. 9 Si nous confessons nos
péchés, il est fidèle et juste pour nous les
pardonner, et pour nous purifier de toute
iniquité. 10 Si nous disons que
nous n’avons pas péché, nous le faisons
menteur, et sa parole n’est point en nous.
(LSG)
Ainsi, il est obligatoire que les frères
marchent ensemble dans la vérité.
1 Jean 2:1-6 Mes petits-enfants, je vous écris ces choses,
afin que vous ne péchiez point. Et si
quelqu’un a péché, nous avons un avocat
auprès du Père, Jésus-Christ le juste.
2 Il est lui-même une victime
expiatoire pour nos péchés, non seulement
pour les nôtres, mais aussi pour ceux du
monde entier. 3 Si nous gardons
ses commandements, par là nous savons que
nous l’avons connu. 4 Celui qui
dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses
commandements, est un menteur, et la vérité
n’est point en lui. 5 Mais celui
qui garde sa parole, l’amour de Dieu est
véritablement parfait en lui : par là nous
savons que nous sommes en lui. 6
Celui qui dit qu’il demeure en lui doit
marcher aussi comme il a marché lui–même.
Christ est l'avocat devant le Père. Un
avocat parle à une autorité de la part d'un
autre. Un avocat ne peut pas être lui-même
l'autorité.
1Jean 2:7-11 Bien-aimés, ce n’est pas un commandement
nouveau que je vous écris, mais un
commandement ancien que vous avez eu dès le
commencement ; ce commandement ancien, c’est
la parole que vous avez entendue. 8
Toutefois, c’est un commandement nouveau que
je vous écris, ce qui est vrai en lui et en
vous, car les ténèbres se dissipent et la
lumière véritable paraît déjà. 9
Celui qui dit qu’il est dans la lumière, et
qui hait son frère, est encore dans les
ténèbres. 10 Celui qui aime son
frère demeure dans la lumière, et aucune
occasion de chute n’est en lui. 11
Mais celui qui hait son frère est dans les
ténèbres, il marche dans les ténèbres, et il
ne sait où il va, parce que les ténèbres ont
aveuglé ses yeux.
L'amour de l’autre est la marque des élus.
Là où un groupe de gens aime une
organisation, ou un dirigeant, plus que les
autres, et à l'exclusion de la vérité, alors
ce groupe est un culte (secte) et ne fait
pas partie du corps de Christ. Jean a écrit
au sujet de la parole de Dieu demeurant dans
les élus et que, par là, ils vainquent le
malin.
1Jean 2:12-17 Je vous écris, petits-enfants, parce que vos
péchés vous sont pardonnés à cause de son
nom. 13 Je vous écris, pères,
parce que vous avez connu celui qui est dès
le commencement. Je vous écris, jeunes gens,
parce que vous avez vaincu le malin. Je vous
ai écrit, petits enfants, parce que vous
avez connu le Père. 14 Je vous ai
écrit, pères, parce que vous avez connu
celui qui est dès le commencement. Je vous
ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes
forts, et que la parole de Dieu demeure en
vous, et que vous avez vaincu le malin.
15 N’aimez point le monde, ni les
choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un
aime le monde, l’amour du Père n’est point
en lui ; 16 car tout ce qui est
dans le monde, la convoitise de la chair, la
convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie,
ne vient point du Père, mais vient du monde.
17 Et le monde passe, et sa
convoitise aussi ; mais celui qui fait la
volonté de Dieu demeure éternellement.
L'objet de l'amour des élus est finalement
le Père. L'amour des élus les uns pour les
autres est basé sur la présence de l'Esprit
Saint en chacun des élus à partir de Christ.
Christ s'est donné pour le monde à travers
l'amour du Père. Jean 3:16 affirme que le
Père a donné le Fils.
Jean 3:16 Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son
Fils unique, afin que quiconque croit en lui
ne périsse point, mais qu’il ait la vie
éternelle. (LSG)
Vous ne pouvez pas donner ce qui n'est pas
vôtre. Il n'y a aucune co-égalité dans le
don du Fils par le Père.
De plus, Christ a été envoyé par le Père
sous la volonté et la direction.
Jean 4:34 Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la
volonté de celui qui m’a envoyé, et
d’accomplir son œuvre. (LSG)
Ainsi, l'oeuvre provient du Père et devait
être faite (accomplie) par l'Esprit Saint
dans et à travers les humains, premièrement
en Christ et ensuite à travers les élus. Comment les élus alors pourraient-ils
aujourd’hui rester dans une organisation qui
enseigne contrairement à la loi et au
témoignage
et
continuer à s'occuper de l'œuvre du Père ?
La doctrine de l'Antichrist n'est pas
limitée à un individu. C'est une doctrine
qui cherche à saper (saboter) la
souveraineté du Seul Véritable Dieu et de
l'intégralité de la mort et du sacrifice de
Son fils Jésus Christ. Le fait d’être retiré
des élus est fait sur une base doctrinale et
non sur une base corporative.
1Jean 2:18-29 Petits-enfants, c’est la dernière heure, et
comme vous avez appris qu’un antéchrist
vient, il y a maintenant plusieurs
antéchrists : par là nous connaissons que
c’est la dernière heure. 19 Ils
sont sortis du milieu de nous, mais ils
n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent
été des nôtres, ils seraient demeurés avec
nous, mais cela est arrivé afin qu’il fût
manifeste que tous ne sont pas des nôtres.
20 Pour vous, vous avez reçu
l’onction de la part de celui qui est saint,
et vous avez tous de la connaissance.
21 Je vous ai écrit, non que vous ne
connaissiez pas la vérité, mais parce que
vous la connaissez, et parce qu’aucun
mensonge ne vient de la vérité. 22
Qui est menteur, sinon celui qui nie que
Jésus est le Christ ? Celui–là est
l’antéchrist, qui nie le Père et le Fils.
23 Quiconque nie le Fils n’a pas
non plus le Père ; quiconque confesse le
Fils a aussi le Père. 24 Que ce
que vous avez entendu dès le commencement
demeure en vous. Si ce que vous avez entendu
dès le commencement demeure en vous, vous
demeurerez aussi dans le Fils et dans le
Père. 25 Et la promesse qu’il
nous a faite, c’est la vie éternelle.
26 Je vous ai écrit ces choses au
sujet de ceux qui vous égarent. 27
Pour vous, l’onction que vous avez reçue de
lui demeure en vous, et vous n’avez pas
besoin qu’on vous enseigne ; mais comme son
onction vous enseigne toutes choses, et
qu’elle est véritable et qu’elle n’est point
un mensonge, demeurez en lui selon les
enseignements qu’elle vous a donnés. 28
Et maintenant, petits enfants, demeurez en
lui, afin que, lorsqu’il paraîtra, nous
ayons de l’assurance, et qu’à son avènement
nous ne soyons pas confus et éloignés de
lui. 29 Si vous savez qu’il est
juste, reconnaissez que quiconque pratique
la justice est né de lui. (LSG)
Ici, le concept de sortir du milieu de nous
est développé par Jean. L’argument qui s’est
développé dans l'Église
auquel
Jean fait référence est clairement considéré
ici comme dépassant
la Divinité et la relation entre le Père et
le Fils. Cet argument était le précurseur du
Trinitarisme. Il essayait de séparer
l'humanité de Christ de sa divinité. En
effet, il essayait d'affirmer que Christ
avait un élément de son être qui est resté
séparé de son humanité et n'est pas mort. De
plus, il est resté comme une partie de
l'entité que nous comprenons comme Dieu. En
effet, il essayait de faire de Christ une
partie de Dieu et sur un pied d’égalité avec
Dieu. Ceci était la doctrine de
l'Antichrist. Elle était si clairement liée
au Trinitarisme que le texte de 1Jean 4:1-2
a été changé (modifié) pour dissimuler ce
fait.
Le concept de faire partie des élus
est de
se comporter de manière juste. Le thème de Jean est le suivant :
celui qui pratique la justice est juste
– celui qui commet le péché est du diable (diabolos).
Ainsi, il est impossible d'être regroupé
avec ceux qui ne prêchent pas la vérité. Les
commandements de Dieu sont primordiaux. Le
péché est la transgression de la loi ou,
ici, l’iniquité (sans-loi), l’anarchie. Le
premier commandement concerne l'adoration et
l'amour de Dieu. La logique est simple.
Comment pouvez-vous adorer le Seul Véritable
Dieu alors
que
nous faisons partie d'un système qui tente
d'accuser Christ
d'avoir essayé d'être égal au Seul Véritable Dieu,
d'être
ainsi coupable du même péché que Satan a
commis ?
Nous sommes ainsi requis de nous purifier nous-mêmes comme
Christ est pur.
1Jean 3:1-10 Voyez quel amour le Père nous a témoigné,
pour que nous soyons appelés enfants de
Dieu ! Et nous le sommes. Si le monde ne
nous connaît pas, c’est qu’il ne l’a pas
connu. 2 Bien-aimés, nous sommes
maintenant enfants de Dieu, et ce que nous
serons n’a pas encore été manifesté ; mais
nous savons que, lorsque cela sera
manifesté, nous serons semblables à lui,
parce que nous le verrons tel qu’il est.
3 Quiconque a cette espérance en
lui se purifie, comme lui–même est pur.
4 Quiconque pèche transgresse la loi,
et le péché est la transgression de la loi.
5 Or, vous le savez, Jésus a paru
pour ôter les péchés, et il n’y a point en
lui de péché. 6 Quiconque demeure
en lui ne pèche point ; quiconque pèche ne
l’a pas vu, et ne l’a pas connu. 7
Petits enfants, que personne ne vous
séduise. Celui qui pratique la justice est
juste, comme lui–même est juste. 8
Celui qui pèche est du diable, car le
diable pèche dès le commencement. Le Fils de
Dieu a paru afin de détruire les œuvres du
diable. 9 Quiconque est né de
Dieu ne pratique pas le péché, parce que la
semence de Dieu demeure en lui ; et il ne
peut pécher, parce qu’il est né de Dieu.
10 C’est par là que se font
reconnaître les enfants de Dieu et les
enfants du diable. Quiconque ne pratique pas
la justice n’est pas de Dieu, non plus que
celui qui n’aime pas son frère.
Si
nous ne faisons pas ce qu'il faut [si nous
ne pratiquons pas la justice] alors nous ne
sommes pas de Dieu.
Nous
ne pouvons pas aimer
nos gens,
si
nous ne leur prêchons pas la parole de Dieu
dans une vérité pure et simple.
1Jean 3:11-24 Car ce qui vous a été annoncé et ce que vous
avez entendu dès le commencement, c’est que
nous devons nous aimer les uns les autres,
12 et ne pas ressembler à Caïn,
qui était du malin, et qui tua son frère. Et
pourquoi le tua-t-il ? Parce que ses œuvres
étaient mauvaises, et que celles de son
frère étaient justes. 13
Ne
vous étonnez pas, frères, si le monde vous
hait. 14 Nous savons que nous
sommes passés de la mort à la vie, parce que
nous aimons les frères. Celui qui n’aime pas
demeure dans la mort. 15
Quiconque hait son frère est un meurtrier,
et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie
éternelle demeurant en lui. 16
Nous avons connu l’amour, en ce qu’il a
donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous
devons donner notre vie pour les frères.
17 Si quelqu’un possède les biens
du monde, et que, voyant son frère dans le
besoin, il lui ferme ses entrailles, comment
l’amour de Dieu demeure-t-il en lui ?
18
Petits enfants, n’aimons pas en paroles et
avec la langue, mais en actions et avec
vérité [emphase ajoutée]. 19
Par là nous connaîtrons que nous sommes de
la vérité, et nous rassurerons nos cœurs
devant lui ; 20 car si notre cœur
nous condamne, Dieu est plus grand que notre
cœur, et il connaît toutes choses. 21
Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne
pas, nous avons de l’assurance devant Dieu.
22 Quoi que ce soit que nous
demandions, nous le recevons de lui, parce
que nous gardons ses commandements et que
nous faisons ce qui lui est agréable.
23 Et c’est ici son commandement : que
nous croyions au nom de son Fils
Jésus–Christ, et que nous nous aimions les
uns les autres, selon le commandement qu’il
nous a donné. 24 Celui qui garde
ses commandements demeure en Dieu, et Dieu
en lui ; et nous connaissons qu’il demeure
en nous par l’Esprit qu’il nous a donné.
(LSG)
Dieu est ainsi distinct du Fils, et nous
observons Ses commandements en marchant dans
la vérité. Les élus sont requis d’éprouver
(de tester) les esprits pour voir s'ils sont
de Dieu.
1Jean 4:1-3 Bien–aimés, n’ajoutez pas foi à tout esprit ;
mais éprouvez les esprits, pour savoir s’ils
sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes
sont venus dans le monde. 2
Reconnaissez à ceci l’Esprit de Dieu : tout
esprit qui confesse Jésus–Christ venu en
chair est de Dieu ; 3 et tout
esprit qui ne confesse pas Jésus n’est pas
de Dieu, c’est celui de l’antéchrist, dont
vous avez appris la venue, et qui maintenant
est déjà dans le monde.
Ce texte concernant la doctrine de
l'Antichrist a été changé (modifié) dans les
textes anciens. Le texte correct peut être
reconstruit à partir des écrits d'Irénée
(voir
l’ouvrage Ante-Nicene Fathers,
Vol 1, la note de bas de page 443). Le texte
se lit comme suit :
Reconnaissez par ceci l'esprit de Dieu : tout esprit qui
confesse que Jésus Christ est venu dans la
chair est de Dieu ; et tout esprit qui
sépare Jésus Christ n'est pas de Dieu, mais
est de l'Antichrist.
Socrate, l'historien dit (VII, 32, p. 381)
que le passage avait été corrompu par ceux
qui voulaient
séparer l'humanité de Jésus Christ de sa
divinité. Ainsi, l'argument disant qu’une
partie de Christ existait dans le ciel en
tant que partie de Dieu, séparée de son
humanité et de sa mort sur la croix a
effectivement nié la résurrection et
constitue la doctrine de l'Antichrist.
Ainsi, le Trinitarisme tombe correctement
dans la doctrine de l'Antichrist.
1Jean 4:4-6 Vous, petits-enfants, vous êtes de Dieu, et
vous les avez vaincus, parce que celui qui
est en vous est plus grand que celui qui est
dans le monde. 5 Eux, ils sont du
monde ; c’est pourquoi ils parlent d’après
le monde, et le monde les écoute. 6
Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui
connaît Dieu nous écoute ; celui qui n’est
pas de Dieu ne nous écoute pas : c’est par
là que nous connaissons l’esprit de la
vérité et l’esprit de l’erreur.
Ainsi, l'esprit de vérité était et est
requis de se séparer de l'esprit d'erreur.
Ce test est effectué sur les élus pour
montrer qui sont les élus, et qui sont
appelés, mais non choisis.
1Jean 4:7-21 Bien–aimés, aimons-nous les uns les autres ;
car l’amour est de Dieu, et quiconque aime
est né de Dieu et connaît Dieu. 8
Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car
Dieu est amour. 9 L’amour de Dieu
a été manifesté envers nous en ce que Dieu a
envoyé son Fils unique dans le monde, afin
que nous vivions par lui. 10 Et
cet amour consiste, non point en ce que nous
avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a
aimés et a envoyé son Fils comme victime
expiatoire pour nos péchés. 11
Bien–aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous
devons aussi nous aimer les uns les autres.
12
Personne n’a jamais vu Dieu ; [emphase ajoutée ; Christ est distinct
de Dieu] si nous nous aimons les uns les
autres, Dieu demeure en nous, et son amour
est parfait en nous. 13 Nous
connaissons que nous demeurons en lui, et
qu’il demeure en nous, en ce qu’il nous a
donné de son Esprit. 14 Et nous,
nous avons vu et nous attestons que le Père
a envoyé le Fils comme Sauveur du monde.
15 Celui qui confessera que Jésus
est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et
lui en Dieu. 16 Et nous, nous
avons connu l’amour que Dieu a pour nous, et
nous y avons cru. Dieu est amour ; et celui
qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et
Dieu demeure en lui. 17 Tel il
est, tels nous sommes aussi dans ce monde :
c’est en cela que l’amour est parfait en
nous, afin que nous ayons de l’assurance au
jour du jugement. 18 La crainte
n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait
bannit la crainte ; car la crainte suppose
un châtiment, et celui qui craint n’est pas
parfait dans l’amour. 19 Pour
nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a
aimés le premier. 20 Si quelqu’un
dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son
frère, c’est un menteur ; car celui qui
n’aime pas son frère qu’il voit, comment
peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ?
21 Et nous avons de lui ce
commandement : que celui qui aime Dieu aime
aussi son frère. (LSG)
Ceux qui ont l'amour parfait n'ont peur de
personne, et encore moins de ceux qui se
trompent sur la vérité. L'exigence de
vaincre le monde est clairement énoncée dans
1Jean 5:1-5.
1Jean 5:1-5 Quiconque croit que Jésus est le Christ, est
né de Dieu, et quiconque aime celui qui l’a
engendré aime aussi celui qui est né de lui.
2 Nous connaissons que nous
aimons les enfants de Dieu, lorsque nous
aimons Dieu, et que nous pratiquons ses
commandements. 3 Car l’amour de
Dieu consiste à garder ses commandements. Et
ses commandements ne sont pas pénibles,
4 parce que tout ce qui est né de Dieu
triomphe du monde ; et la victoire qui
triomphe du monde, c’est notre foi. 5
Qui
est celui qui a triomphé du monde, sinon
celui qui croit que Jésus est le Fils de
Dieu ? [Emphase ajoutée].
Si nous aimons Dieu, nous observons Ses
commandements. Par-là, nous savons que nous
aimons les enfants de Dieu. Pour être né de
Dieu, vous devez vaincre le monde. Pour
vaincre le monde, vous devez croire que le
Messie est le Fils de Dieu. Ainsi, la
relation est explicite. Les changements
(modifications) apportés aux textes
bibliques ou leur fausse interprétation
contre la signification simple des paroles
peuvent être vus ci-dessous (en particulier,
à partir de 1Jean 5:7,
par rapport au texte erroné de la traduction
de
KJV de la Bible).
1Jean 5:6-12 C’est lui, Jésus–Christ, qui est venu avec de
l’eau et du sang ; non avec l’eau seulement,
mais avec l’eau et avec le sang ; et c’est
l’Esprit qui rend témoignage, parce que
l’Esprit est la vérité. 7 Car il
y en a trois qui rendent témoignage : 8
l’Esprit, l’eau et le sang, et les trois
sont d’accord. [Notez la version Martin ou
Ostervald a le texte falsifié ici] 9
Si nous recevons le témoignage des hommes,
le témoignage de Dieu est plus grand ; car
le témoignage de Dieu consiste en ce qu’il a
rendu témoignage à son Fils. 10
Celui qui croit au Fils de Dieu a ce
témoignage en lui–même ; celui qui ne croit
pas Dieu le fait menteur, puisqu’il ne croit
pas au témoignage que Dieu a rendu à son
Fils. 11 Et voici ce témoignage,
c’est que Dieu nous a donné la vie
éternelle, et que cette vie est dans son
Fils. 12 Celui qui a le Fils a la
vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a
pas la vie.
Notez que Dieu nous a donné la vie éternelle
et cette vie est en Son fils. Ainsi, le Fils
a la vie éternelle provenant du Père, qui
nous est donnée aussi de la même manière.
1Jean 5:13-21 Je vous ai écrit ces choses, afin que vous
sachiez que vous avez la vie éternelle, vous
qui croyez au nom du Fils de Dieu. 14
Nous avons auprès de lui cette assurance,
que si nous demandons quelque chose selon sa
volonté, il nous écoute. 15 Et si
nous savons qu’il nous écoute, quelque chose
que nous demandions, nous savons que nous
possédons la chose que nous lui avons
demandée. 16 Si quelqu’un voit
son frère commettre un péché qui ne mène
point à la mort, qu’il prie, et Dieu donnera
la vie à ce frère, il la donnera à ceux qui
commettent un péché qui ne mène point à la
mort. Il y a un péché qui mène à la mort ;
ce n’est pas pour ce péché-là que je dis de
prier. 17 Toute iniquité est un
péché, et il y a tel péché qui ne mène pas à
la mort. 18 Nous savons que
quiconque est né de Dieu ne pèche point ;
mais celui qui est né de Dieu se garde
lui-même, et le malin ne le touche pas.
19 Nous savons que nous sommes de
Dieu, et que le monde entier est sous la
puissance du malin. 20 Nous
savons aussi que le Fils de Dieu est venu,
et qu’il nous a donné l’intelligence pour
connaître le Véritable ; et nous sommes dans
le Véritable, en son Fils Jésus–Christ.
C’est lui qui est le Dieu véritable, et la
vie éternelle. 21 Petits enfants,
gardez-vous des idoles. (LSG)
Les textes de 1Jean ont été manipulés au fil
des siècles.
La
plus ancienne contrefaçon a été l'altération
du texte concernant la doctrine de l'Antichrist. 1Jean 5:7 (dans le Texte
Receptus, et dans la version KJV) a été
contrefait au début de la Réforme.
L'approche suivante, plus subtile, est la
manipulation de l'intention des textes, de
telle sorte
que
l'on revendique pour eux l'inverse de
l'intention réelle et du sens ordinaire de
leurs mots. Une telle manipulation aboutit au type
d'arguments avancés dans le commentaire de
G. L. Haydock à la Bible de Douay-Reims
(réimpression de 1850 de la version 1819),
au sujet de Jean 17:3, en référence à 1Jean.
Verset. 3. Ceci est
la vie éternelle : c'est-à-dire, la voie
à la vie éternelle,
qu'ils
puissent te connaître, toi, le seul vrai
Dieu, et Jésus Christ, celui que tu as
envoyé. Les Ariens, à partir de ces
paroles, prétendent que le Père seul est le
vrai Dieu. St. Aug. et divers
autres répondent, que le sens et la
construction est,
qu'ils
puissent te connaître, toi et aussi Jésus
Christ ton Fils, que tu as envoyé pour être
le seul vrai Dieu. Nous pouvons aussi
les expliquer avec St. Chrys. et
d'autres, pour que le Père soit ici appelé
le seul
vrai
Dieu, non pas pour exclure le Fils et le
Saint-Esprit, qui sont le même seul vrai
Dieu avec le Père ; mais seulement pour
exclure les faux Dieux des Païens. Que les
Sociniens remarquent que (1Jean v, 20), le
Fils de Dieu, Christ Jésus, est expressément
appelé
le vrai Dieu, même dans l'article grec
sur lequel ils insistent tant.
Notez
également l'utilisation d'étiquettes
péjoratives incorrectes, telles que "Arien
", visant à contourner ou à nier la structure unitarienne
légitime de la Bible. Il n'y a aucune
possibilité que le Seul Véritable Dieu dans
Jean 17:3 ou 1Jean 5:20 se réfère à Jésus
Christ, avec ou sans l'article. Le fait que
la version de Douay-Reims soit une
traduction de la Vulgate Latine et que,
par
conséquent, l'article est déduit du latin
n'est pas mentionné.
Le terme avec l'article ne se réfère
pas à Christ, mais plutôt au Seul Véritable
Dieu dont le fils est Christ.
La signification est connue et comprise.
1Jean 5:20 Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu,
et qu’il nous a donné l’intelligence pour
connaître le Véritable ; et nous sommes dans
le Véritable, en son Fils Jésus–Christ.
C’est lui qui est le Dieu véritable, et la
vie éternelle. (LSG)
Celui qui est véritable est le Seul
Véritable Dieu. Nous Le connaissons et
sommes en Lui qui est véritable et en Son
fils Jésus Christ. Nous L'adorons Lui qui
est véritable, non Son fils, Jésus Christ.
Les erreurs qui ont émergé dans l'Église
Apostolique se sont développées à partir des
attaques contre la loi
par le
biais de la propitiation de l'Armée angélique,
qui
était en soi relativement facile à exposer
et à démolir, jusqu'à l'élévation du Christ
à l'égalité avec Dieu.
Chacune de ces erreurs visait à séparer
l'Église de l'autorité et des commandements
de Dieu. Une fois que la Divinité est
compromise et
que
la vérité est abandonnée, les
disciples qui professent Christ sont livrés
à une forte illusion de sorte qu'ils croient
au mensonge (2Thes. 2:11). Ce texte est tiré
d'Ésaïe 66:1-4 où Dieu choisit les illusions
ou les désagréments des faux religieux,
provenant du mot
ta’a’uwl (SHD 8586) signifiant
un
caprice (comme une crise à venir), de là
une
vexation, et concrètement
un
tyran, de là un
bébé, ou une illusion.
C'est
pourquoi Paul cite l'Écriture ici
et aussi dans Romains 1. Ainsi, la tyrannie
des fausses religions implique la
persécution et la suppression de la vérité.
C'est la raison pour laquelle les Unitariens
ont été si durement persécutés au fil des
siècles. Une fois que la Divinité est
compromise et que le Trinitarisme est
établi, l'illusion est établie et la loi est
abandonnée.
L'attaque contre la Divinité est allée
au-delà des simples tentatives d’affirmer
l'égalité et la co-éternité.
Outre
de faire des morts des objets d'adoration, par exemple, la mariolâtrie et
l'adoration des saints et des reliques, des
arguments ont été avancés qui attaquent ou
frappent l’existence même de Dieu en tant
que force transcendante. Les arguments,
eux-mêmes, proviennent de l'animisme
babylonien et de ses branches au proche et
extrême Orient. Ces arguments étaient
communs au gnosticisme et apparaissent
désormais maintenant dans la Théologie de
Processus, qui est l'héritier moderne du
gnosticisme.
Le Gnosticisme et la Non-Existence de Dieu
On
parle de Dieu comme d'un
être.
Être
est défini dans la langue anglaise (et
française) comme l’existence, soit matériel,
soit immatériel (le dictionnaire
Universal Oxford Dictionary). Une des conséquences dangereuses de la doctrine
chrétienne postérieure, selon laquelle
Christ est Dieu au sens où Dieu le Père est
Dieu, a été logiquement le Dithéisme. Par la
suite, l'isolement de l'Esprit Saint en une
entité consciente distincte de Dieu le Père
et de Jésus Christ développe un autre
trithéisme. Les objections évidentes à ce
sujet résultant des exigences logiques du
monothéisme ont eu pour conséquence, au
troisième siècle, des tentatives de
fusionner les identités de ces trois
éléments en une seule et unique structure.
Cela a
développé
plus tard
d'autres incohérences de nature panthéiste. Par exemple, l'affirmation selon
laquelle Dieu (ou toute autre entité censée
exister) n'est pas un être, ne peut
se
fonder que sur une théorie de l'inexistence, apparentée à la Théologie de Libération
telle
qu'on la trouve dans
le Bouddhisme, l'Hindouisme
ou d'autres religions transmigrationistes.
Au sein du Monothéisme, une telle
proposition est logiquement absurde (car il
est absurde, et en effet, même
blasphématoire) pour un chrétien, ou tout
monothéiste de suggérer que Dieu n'existe
pas. De ce qui précède, Dieu est considéré
comme étant un être et
être
est défini comme ce qui existe, soit
matériellement, soit immatériellement.
Ainsi, en tentant de fusionner les entités,
une structure panthéiste émerge au-delà de
l'existence. À partir du Monisme Parménide,
ce qui peut être conçu existe. Plus tard, le
Monisme rend l'individualisation illusoire.
Nous avons vu que la position biblique n’a
qu’un Dieu suprême, Eloah, et que Christ et
les fils de Dieu sont des entités
subalternes. Dans l'Empire
romain païen, la
loi telle que livrée aux Juifs a été très
sérieusement résistée par tous les penseurs
postérieurs. Le rejet de la loi sur une base
progressive par les théologiens
d’avant-Nicée a abouti à l'antisémitisme
vigoureux des écrits d'Athanasius et des
théologiens post-Nicée. Le raisonnement est
comme suit :
La loi émanant de Dieu le Père ne peut être
changée par le recours à l'autorité
subordonnée. Par conséquent, Christ a dû
être élevé au rang d’égalité avec Dieu pour
que l'église puisse logiquement prétendre
détenir l'autorité déléguée par la
manipulation des textes du Nouveau
Testament. Mais ce processus a été très
lent.
Catherine Mowry LaCugna et Karen Armstrong,
montrent toutes deux que l'église était en
grande partie subordinationiste jusqu'au
quatrième siècle et que les doctrines de
co-éternité et de coégalité étaient même des
affirmations postérieures. Le but est ici de
noter les doctrines originales. Le processus
d'accommoder ces concepts a commencé en
attaquant l'existence de Dieu en tant qu’une
entité singulière et en L'élevant au-delà de
l'existence. La doctrine de laquelle on ne
pouvait pas dire que Dieu ait existé, étant
au-delà d'un tel état, a été d'abord
proposée par Basilide, l'érudit gnostique
qui a enseigné en Alexandrie durant le règne
de l'Empereur Adrien. Sa théorie a été
proposée vers l’an 125 EC., mais n'a pas
pris
une réelle importance ou gagné la proéminence réelle (voir Schaff
Schaff History of The Christian Church, Vol. II, pp. 467-468).
Les preuves traditionnelles quant à
l'existence de Dieu telles que les arguments
ontologiques et téléologiques ne seront pas
abordées ici étant des délinéations
inutiles. L'argument selon lequel Dieu est
au-delà de l'existence en tant qu’être
composé d'une singularité qui agit en des
modes ou
Hypostases sera examiné dans le Livre 2
qui traite de la théologie menant à Nicée et
Constantinople et à l'adoption de la
Trinité.
Essentiellement, une telle revendication est
logiquement Moniste et, à partir de ce qui
précède, n'a aucun fondement biblique.
Cependant, une telle doctrine a été raffinée
seulement après environ 400 ans. Les étapes
préliminaires sont importantes pour toute la
compréhension de ce processus et sont
traitées sur une base progressive dans le
Livre 2. Ce qui doit être compris, c’est que
le Christianisme moderne est tout à fait
incompatible avec le Monothéisme Juif et
Chrétien du premier siècle, spécifiquement
en raison de son expression dans les
documents du Nouveau Testament. L'attaque
suivante contre la théologie Judaïque de
l'avènement Messianique et de l'autorité des
Saintes Écritures, a commencé en niant la
restauration millénaire, conformément au
deuxième avènement. Cet argument est
constant au cours du vingtième siècle parmi
les étudiants, érudits ou universitaires
Athanasiens.
Le Messie des Deux Avènements
Le retour du Messie était pour établir le
Royaume millénaire de Dieu, qui enchâsse les
Lois de Dieu sous un système physique. Pour
effectuer ce système, le Messie doit prendre
le contrôle de la planète par la force dans
les derniers jours. Ésaïe, Ézéchiel, Daniel,
Zacharie et Apocalypse
s'intéressent ouvertement à cette période de règne effectif.
Apocalypse déclare spécifiquement que la
période est de mille ans (Apoc. 20:1-4). Les
érudits modernes essaient de nier la réalité
de la prophétie en n'attribuant aucune
valeur prophétique à Apocalypse, mais en
affirmant plutôt que l'oeuvre a été écrite
au premier siècle par l'Église basée sur des
suppositions (par exemple
Bob Barnes (ANU) The Bulletin,
24-31 January 1995, art. Apocalypse
Sometime, pp. 42-43).
Les Manuscrits de la Mer Morte montrent que le
Judaïsme s’attendait à un Messie de deux
avènements (voir
G. Vermes The Dead Sea Scrolls in English, en particulier la section
Messianic Anthology et la traduction
des treize fragments de la grotte XI). La lignée du Messie était celle de Nathan et de Lévi (voir Zach. 12:10 ;
De là, Luc 3). L'Anthologie Messianique (Messianic Anthology) attire l'attention sur les promesses faites à Lévi à
Deutéronome 33:8-11 et 5:28-29. Le texte
identifie le prophète de Deutéronome
18:18-19 comme faisant référence au Messie,
tout comme le fait Nombres 24:15-17. Le
Messie d'Aaron et le Messie d'Israël étaient
la même personne à partir de
Damascus Rule (VII)
et du fragment non publié de la grotte IV (Vermes,
p. 49). Les traductions du Qumran se
réfèrent à Melchisédek en tant que
Elohim
et El.
Cela provient du sens du jugement final
effectué par le prêtre (sacrificateur) et le
sacerdoce Messianiques. Ésaïe 52:7 utilise
elohim dans le contexte de l'avènement
Messianique à Sion (voir Héb. 12:22-23). Il
était compris comme étant identique à
l'archange Michel et était le chef des
Fils
des Cieux ou des
Dieux
de Justice.
Ainsi, certaines sectes Judaïques ont
identifié le Messie comme étant Michel (à
partir de Dan. 12:1). Les suppositions sont
erronés. Melchisédek a le sens de
Mon
Roi est Droiture ou Mon Roi est Justice
(justice et droiture étant synonymes) (Vermes
Dead Sea Scrolls in English,
p. 253). Il a été aussi supposé que
Melchisédek était un nom pour le chef de
l'Armée de Lumière qui, comme nous l’avons
vu, est une fonction du Messie (Vermes, p.
260).
Ces hypothèses sont tirées à partir du
Testament d'Amram endommagé.
Cela
correspondrait au lien Melchisédek-Messie parmi les Esséniens. Si Melchisédek
était le Messie, il y aurait alors un grave
problème avec l'incarnation et le sacrifice.
L’hypothèse chrétienne selon laquelle
Melchisédek est le Messie repose sur
une
mauvaise compréhension des textes de
Hébreux 7:3. Les termes
sans
père, sans mère et sans généalogie (apator
etc.) se réfèrent à l'exigence d’être
enregistré de la lignée Aaronique (Néh.
7:64) pour le sacerdoce Lévitique.
Le terme
commencement de jours et fin de vie se
réfère à l'obligation de commencer à exercer
ses fonctions à l'âge de trente ans et de
les cesser à cinquante ans (Nombre. 4:47).
Le
Grand
Prêtre (Souverain
Sacrificateur) succédait au jour de la mort
de son prédécesseur. Melchisédek n'a aucune
telle exigence. Hébreux enregistre qu'il
était un homme (Héb. 7:4). Il a été fait
comme
le Fils de Dieu (Héb. 7:3) mais il n'était
pas
le Fils de Dieu qui était
un
autre
prêtre (sacrificateur) (Héb. 7:11).
Ainsi, tous les élus peuvent participer au
sacerdoce, étant rendus semblables au Fils
de Dieu, indépendamment de leur lignée et de
leur âge, et ce, à perpétuité. Quant à
savoir qui était Melchisédek, nous ne
pouvons que conjecturer (voir le document
d'étude
Melchisédek (No. 128)).
Les Esséniens ont mal interprété le texte en
regard du Messie, comme l’ont fait certains
fondamentalistes modernes. L’épître aux
Hébreux semble avoir été écrite afin de
corriger cette erreur, mais a été elle-même
mal interprétée. Le Midrash soutient qu'il
était Sem (Rashi) étant le roi (melek)
d’un lieu de justice (tsédek)
(Abraham ibn Ezra et Nachmanides). Ce lieu
était l’endroit où le Temple serait
construit pour la Présence Divine, que le
Midrash applique à Jérusalem dans son
ensemble, à partir du texte la justice a demeuré en elle (Ésaïe. 1:21) (ibn Ezra et Nachmanides,
voir
Soncino, la note de bas de page à
Genèse. 14:18).
Mais plus important encore, le concept du
Conseil des Elohim était absolu et est
indéniable comme étant la signification
correctement comprise des textes de l'Ancien
Testament impliquant les
elohim.
La structure subalterne (subordonnée) des
elohim
est comprise d'une part, mais mal comprise
par rapport à Michel et Melchisédek.
Apocalypse 4 et 5 montrent que ce groupe
comptait trente entités, dont les quatre
chérubins. Ainsi, trente pièces d'argent ont
été exigées pour la trahison de Christ
(Matt. 27:3,9 cf. Zach. 11:12-13) car il
s’agissait d’une offense contre la Divinité
entière, c’est-à-dire le Conseil intérieur.
Les anciens sont chargés de surveiller et de
contrôler les prières des saints (Apoc. 5:8)
et Christ est leur
Grand
Prêtre (Souverain
Sacrificateur). Il était le membre parmi eux
qui a été trouvé digne d'ouvrir le rouleau
du plan de Dieu ayant racheté les hommes, et
en a fait un royaume et des prêtres
(sacrificateurs) à notre Dieu, c'est-à-dire
le Dieu du Conseil et du Christ (Apoc.
5:9-10). Le rachat des hommes fait partie
d'une restauration du temps de la fin qui se
produit lors du second avènement du Messie
en tant que Roi d'Israël, son premier
avènement étant compris en tant que le
Messie d'Aaron. Ce premier avènement
Messianique était l'expiation pour le péché
et pour l'établissement du sacerdoce de
Melchisédek.
La restauration du temps de la fin était
comprise comme étant une extension des
elohim dépeints dans Zacharie 12:8. Dans
la restauration des derniers jours quand le
Messie viendra à Sion, comme c’était compris
à partir d’Hébreux 12:22-23, la séquence de
l’avènement impliquait la défense de
Jérusalem et le renforcement des habitants
physiques de la cité pour le règne
millénaire. Mais notez que Zacharie continue
en disant :
Et celui qui est faible parmi eux en ce jour là sera comme
David ; et la Maison de David sera comme
Dieu (elohim), comme l'Ange
de YHVH devant eux (c'est nous qui
soulignons).
La signification de cette décision
consistait ici en ce que l'on a donné à
Zacharie de comprendre que l'Ange de YHVH
était un elohim et que la maison de David
(qui était mort depuis longtemps) devait
être composée de ceux qui seraient eux-mêmes
elohim faisant partie de la maison de David.
Zacharie a écrit à la fin de la période de
l’Ancien Testament en tant que l’un des
derniers livres à avoir été écrit
(prétendument vers 410-403 EC, Se référer à
l’Annexe 77 de la Bible
Companion Bible). La compréhension de la
séquence n'a donc pas été changée au cours
de la durée de la compilation du texte.
Conclusion
À partir des Manuscrits de la Mer Morte,
nous savons que la compréhension était
intacte à l’époque du Christ. L'hérésie à
Colosses impliquait la propitiation du
Conseil des Elohim. La Galatie a commencé le
ritualisme dans la propitiation des esprits
élémentaux, ne comprenant pas qu’ils étaient
des démons.
Les deux épîtres, autant celle aux
Colossiens que celle aux Galates, servent à
établir Christ comme l’unique médiateur
entre les élus et Dieu. Les épîtres n'ont
pas supprimé la loi. Paul ne contredit pas,
et ne peut pas contredire Christ. Jean a
réfuté de la même façon une version plus
avancée d'une hérésie similaire mais, cette
fois-ci, une qui cherchait à élever Christ
et à nier sa mort et son sacrifice total. La
compréhension de la Divinité a commencé à
être changée (modifiée) au deuxième siècle.
Les preuves de la modification de la
cosmologie sont examinées dans un ouvrage
ultérieur. L'argument de l'erreur concernant
Christ en tant que Dieu a été vécu par Jean
et a causé le schisme dans les églises qu'il
a établies.
Annexe
L'Utilisation du Terme
Hérésie dans l'Église Apostolique
Le terme
hérésie est utilisé dans les écrits
apostoliques et est traduit de diverses
manières pour véhiculer différentes
significations.
En voici quelques exemples :
Actes 5:17 se réfère à la secte ou au parti
des Sadducéens en utilisant
airesis.
Actes 15:5 utilise
aireseõs pour la secte des Pharisiens.
Ainsi, les deux factions principales des
Juifs
ont
été qualifiées de sectes en utilisant le
terme hérésie.
Ainsi, il n'y avait aucune association
péjorative.
Actes 24:5 utilise le terme
hérésie dans la forme grammaticale
aireseõs en parlant de la secte des
Nazaréens. Ainsi, l’église primitive
a été
qualifiée d’hérésie.
Actes 24:14 utilise le terme
hérésie dans la forme grammaticale
airesin en faisant allusion à
la
voie. L'église était
la
voie qu'ils appellent une secte (hérésie).
Actes 26:5 cite Paul comme disant que selon
la secte la plus exacte de la religion
Judaïque, il vivait en tant qu'un Pharisien.
Le terme utilisé est
airesin ou
hérésie. Là de nouveau, aucune intention péjorative n'est évidente.
Actes 28:22 se réfère à l'aireseõs
ou l'hérésie
qui est traduite par
secte
parce que clairement, l'église est en
discussion et que le sens des différences
d'opinion n'était pas traité de la même
manière comme elles ont été traitées plus
tard sous l'Église Athanasienne.
2Pierre 2:1 se réfère aux
hérésies (aireseis)
de destruction qui est traduit par
sectes pernicieuses (LSG).
La version KJV de la Bible traduit
ce texte seulement par
hérésies.
Galates 5:20 se réfère aux
divisions,
et
aireseis est traduit
sectes
ou esprit de parti (RSV). Le texte ne se réfère pas ici
à de
simples divergences d'opinion concernant
l'enseignement. Le texte couvre les violations de la loi qui
devraient être évidentes pour ceux qui ont
l'Esprit Saint. Ainsi, Paul utilise le terme
pour couvrir les erreurs, ce qui est utile
pour l'éducation des élus comme nous le
voyons à partir de 1Corinthiens.
1Corinthiens 11:19 montre que les
hérésies (aireseis)
traduit par
sectes
(LSG) au sein de l'église sont permises et
sont nécessaires. Les différences d'opinion
dans l'église permettent aux élus de
vérifier la vérité et identifient aussi ceux
des élus qui ont l'Esprit Saint et un
discernement de la vérité. Ainsi, la
suppression d'opinion
dissidentes (lorsqu'elles ne violent pas les
commandements) est contraire aux
enseignements contenus dans 1Corinthiens.
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