Christian Churches of God
	
	[006]
	
	 
	
	
	
	(Édition 
	1.0 20000725-20000725)
	
	
	
	Ce texte 
	concerne deux miracles que Christ a accomplis et qui ont un symbolisme pour 
	l'église.
	
	
	
		
		Christian Churches of 
		God
		
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		(Copyright 
		ã 2000 Wade Cox)
		(Tr. 2007, 
		2022, rév. 2022)
		
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	 Marc 
	5:21-43 [006]
	Les miracles de la 
	guérison de la femme et de la jeune fille constituent une histoire 
	puissante, avec de sérieuses implications pour la nation d'Israël et les 
	Tribus de Juda et de Lévi. La structure des Textes est examinée comme suit.
	
	
La 
	Récolte/Le Rassemblement
	Le texte 
	commence par le rassemblement du peuple vers Christ.
	
Marc 5:21-43
	Jésus dans la barque regagna 
	l’autre rive, où une grande foule s’assembla près de lui. Il était au bord 
	de la mer.
	
Jaïrus 
	Vient
	Alors, un dirigeant de 
	la synagogue nommé Jaïrus est venu à lui et lui a rendu hommage. Il s’agit 
	d’un aspect important de la manière dont Christ s’est ensuite occupé de lui. 
	Jaïrus représente les fidèles de Juda et de Lévi, et leur maison est bénie 
	dans la foi.
	
	22 
	Alors vint un des chefs de la synagogue, nommé Jaïrus, 
	qui, l’ayant aperçu, se jeta à ses pieds,
	
La 
	Confession de Foi de Jaïrus 
	Jaïrus exprime 
	ici l'assurance de la foi.
	
	23 
	et lui adressa cette instante prière : Ma petite fille est à l’extrémité, 
	viens, je te prie, impose-lui les mains, afin qu’elle soit sauvée et qu’elle 
	vive.
	
	Il a ainsi 
	l'assurance qu'elle vivra.
	
La foule 
	suit
	La foule le suit 
	alors. Nous pourrions dire que ce sont ceux qui représentent les appelés, 
	mais qui ne sont pas choisis/élus. Ils ont vu ce que Christ faisait et l'ont 
	suivi, mais pas à partir d’une foi profonde.
	
	24 Jésus s’en alla avec lui. Et une grande foule le suivait et le pressait.
	
La 
	Confession de Foi d’une Femme 
	Dans les versets 
	25-28, nous voyons la confession de foi de la Femme.
	
	25 Or, il y avait une femme atteinte d’une perte de sang depuis douze ans.
	26 Elle avait beaucoup souffert entre les mains de plusieurs 
	médecins, elle avait dépensé tout ce qu’elle possédait, et elle n’avait 
	éprouvé aucun soulagement, mais était allée plutôt en empirant.
	Ici, elle était 
	incapable d'être guérie par le Sacerdoce et les médecins.
	
	27 Ayant entendu parler de Jésus, elle vint dans la foule par-derrière, et 
	toucha son vêtement. 28 Car elle disait : Si je puis seulement 
	toucher ses vêtements, je serai guérie.
	C'est un autre 
	exemple de puissance par la foi.
	
Miracle de 
	la Justification par la Foi
	Le miracle de la 
	justification par la foi est considéré ici comme étant d’une grande 
	puissance. 
	
	Cette femme était 
	rituellement impure pendant douze ans. C'était un symbole des élus qui 
	étaient morts dans leurs péchés et impurs devant Dieu. Elle était consciente 
	qu’elle était impure, mais Juda et Lévi n'étaient pas conscients de leur 
	position. Ce n’est que par l'Esprit Saint que nous sommes amenés à nous 
	repentir et à prendre conscience de nos propres péchés.
	
	29 Au même instant la perte de sang s’arrêta, et elle sentit dans son corps 
	qu’elle était guérie de son mal.
	
	L’Esprit Saint suscité par la Foi
	Aux versets 30-32, 
	nous voyons que l'Esprit Saint est suscité à travers Christ par la Foi, même 
	si d'autres personnes moins authentiques l’ont également touché et l'ont 
	prétendument suivi. Ce sont ceux qui l'appellent Seigneur, Seigneur, mais 
	qui n'obéissent pas aux Commandements. L'accès à l’Esprit Saint s’est fait 
	par la foi.
	
	30 Jésus connut aussitôt en lui-même qu’une force était sortie de lui ; et, se 
	retournant au milieu de la foule, il dit : Qui a touché mes vêtements ? 
	31 Ses disciples lui dirent : Tu vois la foule qui te presse, et tu 
	dis : Qui m’a touché ? 32 Et il regardait autour de lui, pour 
	voir celle qui avait fait cela.
	L'Esprit Saint n’a été 
	transmis de Christ à la femme que par la force de sa foi. Les apôtres n'ont 
	pas encore compris la leçon qui est enseignée ici. Beaucoup de gens 
	touchaient le Christ, et pourtant Christ savait à quel moment on accédait à 
	la puissance de l'Esprit.
	
La confession de foi devant le Christ
	Cette 
	confession était celle de toute la vérité. Elle a mis son cœur à nu devant 
	Christ et a confessé.
	
	33 La femme, effrayée et tremblante, 
	sachant ce qui s’était passé en elle, vint se jeter à ses pieds, et lui dit 
	toute la vérité.
	
	L’approbation et 
	l’acceptation par Christ
	Christ fait ici 
	la déclaration de son acceptation par sa foi.
	34, Mais Jésus lui dit : Ma fille, ta foi t’a sauvée ; va en paix, et sois 
	guérie de ton mal.
	Après cet 
	exemple, nous voyons qu'il existe peut-être un test de foi
	
	plus sérieux.
	
	Le test de la Foi
	Ensuite, nous voyons 
	Jaïrus approché par le Messager venant de la maison. Ici, nous voyons la foi 
	de Jaïrus être testée, mise à l’épreuve.
	
	35 Comme il parlait encore, survinrent de chez le chef de la synagogue des 
	gens qui dirent : Ta fille est morte ; pourquoi importuner davantage le 
	maître ?
	Le sentiment ici est 
	qu'elle est morte ; pourquoi s’inquiéter avec cet homme ; il ne peut rien 
	faire pour toi.
	
	Christ encourage la foi
	Le verset suivant 
	montre la phase d'encouragement. Il s’agit de la structure du concept 
	de la promesse de Dieu : ‘Je ne te 
	délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point’. Cette compréhension devait être importante pour l'église dans ce qui 
	constitue de graves épreuves (Ps. 10:14, 22:11 ; 27:9 ; Héb. 13:5).
	
	36, Mais Jésus, sans tenir compte de ces paroles, dit au chef de la synagogue 
	: Ne crains pas, crois seulement.
	
	Les apôtres élus le suivent
	Seuls les apôtres élus 
	ont été autorisés à le suivre jusqu’à la maison de Jaïrus. Ces trois 
	personnes étaient les témoins de l’œuvre.
	
	37 Et il ne permit à personne de l’accompagner, si ce n’est à Pierre, à 
	Jacques, et à Jean, frère de Jacques.
	
	Christ déclare la Résurrection
	Christ est entré dans 
	la maison. Là, il a effectivement déclaré la Résurrection et le Salut de la 
	jeune mariée. Car pour les élus, la mort serait comme un sommeil.
	38 
	Ils arrivèrent à la maison du chef de la synagogue, où Jésus vit une foule 
	bruyante et des gens qui pleuraient et poussaient de grands cris. 39 
	Il entra, et leur dit : Pourquoi faites-vous du bruit, et pourquoi 
	pleurez-vous ? L’enfant n’est pas morte, mais elle dort.
	
	Le Manque de foi en Lévi
	Nous voyons ici un net 
	manque de foi parmi la maison de Juda et de Lévi.
	40 Et ils se moquaient de lui.
	
La 
	Suppression de l’Ancien Ordre
	Le symbolisme ici 
	dépeint un certain nombre d'exemples de la prophétie. Il fait allusion à la 
	protection des Élus en tant que Nation et basée sur les familles. Le concept 
	est celui de l’appel un d’une ville 
	et deux d'une famille (Jér. 3:14).
	
	Christ entre dans la chambre à coucher. Il déclare alors le choix et la 
	sélection d'Israël en tant que mère de la femme, qui était l'Église.
	
	40 Alors, ayant fait sortir tout le monde, il prit avec lui le père et la mère 
	de l’enfant, et ceux qui l’avaient accompagné, et il entra là où était 
	l’enfant.
	
	La structure de la 
	Résurrection est détaillée. À l’Église est promise la Première Résurrection 
	à partir de cette action. Les détails se trouvent dans le chapitre 20 de 
	l’Apocalypse. La séquence est expliquée dans les documents 
	L’Âme (No. 
	092) 
	et 
	La 
	Résurrection des Morts (No. 143)).
	
	La demoiselle qui a 12 
	ans, est l'église avant la résurrection et n'est pas encore en âge et en 
	force de se marier. Ce concept est basé sur le fondement des douze qui 
	forment le fondement de la Cité de Dieu (voir le document d’étude 
	La Cité de 
	Dieu (No. 180)). La femme elle-même a également été amenée à se 
	repentir dans la séquence des douze années. En cela, elle a été un témoin à 
	Israël dans sa foi.
	
	
	Le miracle de l'Appel et la compréhension
	
	41 Il la saisit par la main, et lui dit : Talitha koumi, ce qui signifie : 
	Jeune fille, lève-toi, je te le dis. 42 Aussitôt la jeune fille 
	se leva, et se mit à marcher ; car elle avait douze ans. Et ils furent dans 
	un grand étonnement.
	
	Le texte semble 
	souligner le fait qu'elle avait douze ans. Peut-être est-ce pour indiquer 
	une capacité à marcher, mais il semble que les deux âges soient les mêmes et 
	indiquent peut-être qu'elles ont été toutes les deux choisies lorsque le 
	Messie a atteint l’âge de se marier et qu’il était adulte. Ainsi, elles 
	étaient fiancées à lui par l'omniscience de Dieu. La femme avec un 
	écoulement était impure et de là, ne pouvait pas être touchée. De ce fait, 
	elle a également été mise à part pour le Messie. Regardez aussi le document Le Cantique 
	des Cantiques (No. 145). La jeune fille a été mise à part en même temps, mais 
	dès sa naissance.
	
	Le Grand Étonnement
	Il y a eu alors un 
	grand étonnement des spectateurs qui entendaient mais n'entendaient pas, et 
	voyaient mais ne voyaient pas. En cela, nous sommes appelés à confondre les 
	puissants (1Cor. 1:27).
	
	Et ils furent dans un grand étonnement.
	
	Les Mystères de Dieu
	Christ a ensuite 
	confié à l'Église la garde des Mystères de Dieu et le soin de l'Église dans 
	son administration et sa nourriture spirituelle.
	
	Les Anciens de 
	l'église ont été nommés en tant que dispensateurs/intendants des mystères de 
	Dieu (1Cor. 4:1).
	
	L’ordre de donner à la 
	jeune fille quelque chose à manger est la même injonction que celle que 
	Christ a donnée plus tard à Pierre : à savoir, Pais mes brebis.
	
	43 Jésus leur adressa de fortes recommandations, pour que personne ne sût la 
	chose ; et il dit qu’on donnât à manger à la jeune fille. (LSG).
	Ainsi, ce qui semble 
	être deux textes sans rapport l’un avec l’autre dans l'évangile de Marc est 
	en fait une histoire puissante de la prédestination des élus, de leur mise à 
	part et de leur appel, et donc leur Justification et Glorification lors de 
	la Première Résurrection.
	
	Comme Paul dit 
	:
	"Car toutes choses 
	concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon 
	Son dessein.
Car ceux qu’Il a 
	connus d’avance, Il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de 
	Son Fils, afin que Son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères.
Et ceux qu’Il a 
	prédestinés, Il les a aussi appelés ; et ceux qu’Il a appelés, Il les a 
	aussi justifiés ; et ceux qu’Il a justifiés, Il les a aussi glorifiés.
Que dirons-nous 
	donc à l’égard de ces choses ? 
Si Dieu est pour 
	nous, qui sera contre nous ? Lui, qui n’a point épargné Son propre Fils, 
	mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-Il pas aussi 
	toutes choses avec lui ? 
	Qui accusera les élus de Dieu ? C’est Dieu qui 
	justifie ! 
	(cf. Romains 8:28-33).
	
	Le récit de Marc et de 
	l’accomplissement des Miracles est une histoire puissante de Christ et de 
	l'appel de l’Église.
	
	
	
	
	
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