Christian Churches of God
[114]
Proverbes 31
(Édition
2.0
19950520-20000211)
Ce texte le plus mal compris et mal appliqué est examiné
pour son intention spirituelle. Trop souvent, les femmes ont
été soumises à ce texte par une théologie non éclairée. Le
vrai sens derrière ces textes donne un réel pouvoir aux
femmes et une plus grande responsabilité à l'Église.
Christian Churches of
God
Courriel:
secretary@ccg.org
(Copyright
©
1994, 1995, 2000
Wade Cox)
(Tr. 2010, 2020, rév. 2020)
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Proverbes 31 [114]
Comprendre le Contexte de l'Intention
Spirituelle de Proverbes 31
Ce
document d’étude est une comparaison de
l'Église de Dieu du XXe siècle avec
la femme de Proverbes 31. Nous verrons dans
quelle mesure l'Église du XXe siècle était
préparée à être une femme selon Proverbes 31
et dans quelle mesure chacun des membres de
l'Église de Dieu est préparé au XXe siècle
pour être les servantes de l’épouse selon
Proverbes 31. Ce
n'est pas vraiment l’histoire d'une épouse
mais c’est l'histoire de l'Église dans sa
relation avec Jésus-Christ. C'est l'histoire
des élus.
Christ nous a dit très clairement que les
Païens dominent sur leurs peuples, mais
qu’il ne devrait pas en être ainsi avec nous
; la plus grande injonction de l’Église
était que nous devions être des dirigeants
serviteurs. Nous devions élever et
responsabiliser, panser les cœurs brisés,
guérir les malades, les mettre sur leurs
pieds, et nous devions préparer Israël au
Royaume de Dieu. Nous devions annoncer le
salut aux Païens en son nom.
Depuis deux mille ans, l'Église a
été et est un système anti-hiérarchique.
Aucune structure hiérarchique n’a été
autorisée dans l'Église. Chaque fois que
cela s'est produit, nous avons été attaqués
et nous avons été obligés de nous séparer
des systèmes apostats et de nous réorganiser
nous-mêmes et de démarrer une nouvelle
Église.
Dans les années 1930,
un
élément de l'Église de Dieu a été réorganisé
et il est devenu un élément assez important
au sein du peuple américain.
Elle a créé un système de gouvernement
hiérarchique basé sur un système catholique.
On peut considérer à juste titre qu’elle
fait partie de la doctrine des Nicolaïtes.
La doctrine des Nicolaïtes venait
prétendument de Nicolas
(Nicolaus),
mais elle est tout simplement issue de deux
mots. Nikos : signifiant conquérir ou
dominer, et laitoons : signifiant
le peuple d'où le terme laïcs
comme distincts du ministère. Christ a dit
qu'il hait la doctrine des Nicolaïtes. Cette
question a été examinée sous tous ses
aspects complexes (cf. le document d'étude
Les Nicolaïtes (No. 202)).
La raison pour laquelle Christ déteste la
doctrine dans un aspect est parce qu'elle
brise les frères. Elle ne permet pas à
l'Église d’être une femme selon Proverbes
31. Elle ne permet pas aux servantes de
l'Église de devenir des épouses selon
Proverbes 31. Nous sommes tous tenus d’être
des épouses selon Proverbes 31. Proverbes 31
ne se rapporte pas uniquement aux femmes.
Chacun d'entre nous est préparé à être
l'épouse du Christ, en tant qu'être humain
doté de pouvoirs spirituels, et à faire
partie du Royaume de Dieu.
Ces choses n’étaient généralement pas vraies
pour tous les membres. Ce qui s'est passé,
c’est que la structure hiérarchique et
non-responsable avait tendance à influencer
les gens de sorte qu'ils sont devenus ces
choses. Les personnes qui ne l’étaient pas
ont été identifiées, isolées et retirées de
l'Église. Elles ont été expulsées. Ce qui
s'est passé, c'est que soixante à
soixante-dix pour cent de tous les membres
baptisés de cette Église en Amérique, en
Australie et en Angleterre ont été appelés,
baptisés et exclus de l'Église ; excommuniés
ou forcés de quitter l'Église, parce qu'ils
ne cadraient pas avec les mœurs sociales et
les goûts et aversions d'un ministère.
Nous disposons d’une courte période de temps
pour transmettre un message à notre peuple
afin de l’amener à se repentir et de le
protéger. C'est parce que nos vies et notre
structure sont liées à la manière dont nous
nous occupons de notre propre peuple en tant
que nation.
Le concept d’une place de refuge [ou lieu de
sécurité] dissocie les élus du peuple dans
lequel ils habitent. Cela provoque une
division mentale entre le peuple et
l'Église. C'est pourquoi cette doctrine est
fondamentalement erronée et contraire aux
doctrines que Jésus-Christ a établies par
les prophètes et les apôtres (cf. le
document d’étude
La Place de Refuge (No. 194)).
Il viendra un moment où nous cesserons de
prier pour notre propre peuple parce qu’ils
iront en captivité, comme l’ont dit les
prophètes : "Ne priez plus pour ce peuple".
Mais ce n'est pas ce que nous devons faire
maintenant. Ce sera tout à fait évident
lorsque nous devrons cesser de prier pour
ces gens.
Tout ce concept d'élitisme qui est développé
par une structure ministérielle hiérarchique
non responsable est tout simplement fait
pour susciter la loyauté envers une
institution en tant qu’entreprise. Cela
découle d'une méconnaissance ou mauvaise
compréhension fondamentale de ce qu’était le
baptême. On n'est pas baptisé dans une
église. On est baptisé dans le corps de
Christ. Nous sommes tous baptisés dans le
corps de Christ, et si une église fait
fausse route, nous avons l'obligation de
nous réorganiser et de recommencer, comme
nous l'avons fait pendant deux mille ans.
Cela n'a pas d'importance, le nombre de fois
que l'on recommence, il importe simplement que
nous obéissions à Jésus-Christ et que nous
développions son évangile, et que nous nous
réunissions avec des personnes partageant
les mêmes idées pour faire le travail, et
Dieu nous augmentera.
Le processus de conversion, de repentir et
de lavement en vue du salut de Jésus-Christ, et
du placement des péchés aussi loin que l'Est
l’est de l'Ouest, sont une réalité. Le
repentir continuel doit être compris par
tous. Ce processus est que toutes sortes de
personnes sont appelées dans l'Église. Ils
sont tenus de surmonter leurs faiblesses, et
cela nécessite beaucoup de temps. Notre travail
consiste à nous lier les uns les autres, à
nous mettre sur pieds mutuellement, et à
nous rendre forts mutuellement. Ce processus
est réduit à rien dans la structure
hiérarchique. C'est la raison pour laquelle
Christ a parlé contre eux dans l'attitude
avec laquelle ils dominent (gouvernent).
Le
système de Dieu n'est pas un système
hiérarchique dans le sens de son leadership
serviteur. Il a l’autorité, mais cette
autorité ne produit pas le genre de
réactions que produisent les hiérarchies du
monde. Nous avons une hiérarchie en termes
de Dieu, de Christ et de l'Église, mais
cette hiérarchie ne produit pas les
relations du monde. Dans les hiérarchies du
monde, les gens grimpent sur le dos de leurs
frères pour obtenir un statut, et ils voient
le statut de la manière des plus bizarres
qui soit. Ils peuvent être affectés à de
petites tâches en fonction de leur relation
avec le ministère. S’ils sont en bons termes
avec le ministère, ils reçoivent de petites
faveurs. S’ils sont en mauvais termes avec
le ministère, ils peuvent être publiquement
maltraités. Les gens sont maltraités dans un
tel système parce qu'ils ne se conforment
pas à un processus de lavage de cerveau.
Les
gens subissent un lavage de cerveau en les
mettant continuellement sous pression
jusqu'à ce qu'ils changent et modifient leur
comportement,
pour se conformer aux mœurs qui ont
été instituées dans l'Église et ainsi
suspendre leur propre jugement.
Le système hiérarchique est conçu pour
suspendre le jugement individuel et pour
forcer le conformisme sous un système
autoritaire, de sorte qu'il n'y ait pas de
discernement spirituel. C'est la raison pour
laquelle le parti nazi a été en mesure de
suspendre le jugement de ce qui semblait
être des êtres humains raisonnables et
forcer l'holocauste. L'holocauste a été une
conséquence directe de la suspension du
jugement sous un système dictatorial. Ce
système a lui-même été produit par le
système du Courant Dominant de l’Église
Catholique romaine et luthérienne de
l'Europe avant la Seconde Guerre mondiale.
Si l'Église de Dieu, sous ce système,
avait
été dotée d'un gouvernement mondial, il n'y
aurait eu aucune différence entre elle et le
parti nazi, absolument aucune. Elle aurait
détruit des tribus, des groupes et des
peuples.
Donc, tout ce concept et celui de prophétie
ratée et d'examen critique de la doctrine de
l'Église constituent une menace pour une
Église hiérarchisée, de sorte que les
personnes qui évaluent les choses de manière
critique sont attaquées. Ce n'est pas la
voix du berger. Que faisaient les Béréens ?
Ils examinaient les Écritures chaque jour,
prouvant toutes choses, pour savoir si elles
étaient vraies ou non. Prouver les choses
bonnes ou mauvaises et agir en fonction
des preuves. Un exemple de cette approche a
été vu dans la réaction au document d’étude
Les Élus en tant qu'Elohim
(No. 001).
Ce document a été diffusé sur un réseau
électronique et a fait l’objet de
discussions dans toute l'Amérique. Un
pasteur américain a fait un sermon qui
disait (en attaquant l'auteur) que les Béréens prouvaient toutes choses, mais cela
signifiait qu’ils examinaient les Écritures
chaque jour et ont prouvé que tout était
vrai.
Ils
ne prouvaient pas que les choses étaient
fausses, et s'ils ne pouvaient pas le
comprendre,
ils n’écrivaient pas de traités ou ce genre
de chose. Ils attendaient jusqu'à ce que
l'Église les atteigne, et si cela allait
prendre quatorze ans ou plus, cela n'avait
pas d'importance. Ils restaient assis là et
ont prouvé toutes choses correctes, mais non
pas mauvaises. Ce genre de comportement
irrationnel produit un acquiescement aveugle
et rend incomplet le développement spirituel
de l'individu. Cette approche détruit la
capacité des individus à se prendre en
charge au nom de Jésus-Christ. Elle
fait le travail de l'adversaire à sa place.
Le résultat final de plusieurs années de ce
type de ministère a été de prendre les élus
de ce monde et de les traumatiser
physiologiquement et psychologiquement au
point de les paralyser. Il est de notre
devoir d'essayer d’affermir les gens. Nous
allons maintenant regarder ce que dit
Proverbes 31.
Le Texte
Il y a beaucoup à apprendre du Proverbes 31
lorsqu'il est considéré dans son ensemble et
en relation avec son intention spirituelle.
Il a généralement été considéré comme étant
divisé en deux moitiés, mais il ne doit pas
être divisé en deux moitiés. Proverbes 31
est également une leçon pour l’habilitation
spirituelle de l'Église. Examinons Proverbes
31:1-2.
Proverbes 31:1
Paroles du roi Lemuel. Sentences par
lesquelles sa mère l’instruisit.
Proverbes 31:2
Que te dirai-je, mon fils ? Que te dirai-je,
fils de mes entrailles ? Que te dirai-je,
mon fils, objet de mes vœux ?
(LSG)
Ces deux versets énigmatiques ont un impact
considérable. Le Roi Lemuel n’a pas existé.
Il n'y a aucune trace d’un Roi Lemuel dans
l'histoire des rois d'Israël. Qui était
Lemuel ? Qu'est-ce que Lemuel signifie ? Il
ne s'agit pas du tout d'un roi mythique. Les
mots qui composent le mot Lemuel sont deux
mots ; Lemo (vers) et El ou Dieu, et cela
signifie vers Dieu, ou consacré à
Dieu (Isaiah da Trani, Mesudath David ; voir
Soncino). Ceci est lié et à la signification
du texte dans Jean 1:1 : Au commencement
était la Parole et la Parole était vers
Dieu et [elohim : Ps. 45:6-7] était la
parole (cf. A. E Knoch
Concordant Interlinear NT)
Il s’agit également d’un message à
l’intention des Élus. Le concept est
développé par les rabbins (comme pour Agur ;
Soncino) que sa mère dit en substance :
Quoi ô mon fils ? Et quoi, ô fils de mes
entrailles
?
et quoi ô fils de mes vœux ? comme
une censure. Cette mère est considérée
comme étant Bath-Shéba, et que Lemuel est
Salomon. En liant le texte à la mère de
Salomon, une histoire dans le Midrash
raconte que Salomon épousa la fille de
Pharaon le jour de la dédicace du Temple.
Elle l’a tenu éveillé toute la nuit avec de
la musique,
pour
qu'il dorme tard le matin, et comme il
gardait les clés des portes du Temple sous
son oreiller, le sacrifice du matin a été
retardé, ce qui a incité sa mère à venir lui
donner l'exhortation qui suit.
La signification a été comprise par les
rabbins. Ils ont relié le texte à
l'ouverture du Temple et à la fille de
Pharaon qui était égyptienne.
Le concept d'avoir des épouses étrangères,
ou des préoccupations égyptiennes (les
choses du monde), éloigne les Élus de leur
responsabilité à l'égard de l’ouverture du
Temple en faisant partie de la fondation et
des pierres à partir desquelles le Temple
est construit. C’était le jour de la
dédicace du Temple que cette négligence est
présumée avoir eu lieu. La signification est
que le texte se rapporte à la question de la
dédicace du Temple. Nous devons faire preuve
de diligence et ne pas nous laisser
détourner vers d'autres préoccupations
mondaines. Ainsi, la remarque introductive
–
"Quoi
mon fils et quoi ô fils de mes entrailles ?"
–
est peut-être abrégée en ce sens que
dois-je te dire ? etc. qui est une
censure préliminaire pour manquement au
devoir envers le Temple (voir aussi Isaiah
da Trani).
Au verset trois, il est dit :
Proverbes 31:3
Ne livre pas ta vigueur aux femmes, et tes
voies à celles qui perdent les rois.
(LSG)
Ce texte fait référence aux soucis du monde.
Les mots : à celles qui perdent les rois,
signifient littéralement à la cause des
rois d'être effacés
–
en d'autres termes, perdre notre
spiritualité. Ainsi, l'intention littérale
de faire disparaître les rois est de se
livrer à un comportement qui conduit à la
révolte de la population et à la destruction
d'une dynastie. La terminaison au pluriel
des rois est la forme araméenne, (Ibn
Ezra) de sorte qu'il ne fait aucun doute que
c’est au pluriel, et que nous parlons de
rois. Ce dont il est question, ce sont les
Élus et la pertinence des Élus de devenir
des rois et des sacrificateurs dans le
Royaume de Dieu. Le quatrième verset dit :
Proverbes 31:4 Ce
n’est point aux rois, Lemuel, ce n’est point
aux rois de boire du vin, ni aux princes de
rechercher des liqueurs fortes,
(LSG) (Ni aux princes à dire : Où est la
boisson forte ? (Soncino)).
Or, ce concept est le suivant : Il n'est pas
convenable pour les rois d’être en état
d'ébriété. Cela les rend indignes, et leur
fait perdre le respect de leurs sujets,
tout
en émoussant leur jugement et en exerçant
leur
concupiscence. Il ne s'agit donc pas
de boire du vin en soi,
mais d’une intoxication. En se référant à
Lemuel ici, la Soncino dit :
La forme hébraïque du nom ici est Lemoel,
peut-être une allusion à sa dérivation,
comme si dire cela était particulièrement
inconvenant pour quelqu’un qui porte un nom
ayant une signification “(consacré)
à Dieu”
(Rabbin Rachi)
Rashi a compris cela comme étant consacré à
Dieu,
et
que cela ne convenait particulièrement pas à
ceux qui sont dévoués [dédiés] à Dieu.
En d'autres termes, il s'agit des Élus. Les
mots à dire manquent dans le texte
mais le concept est requis par le mot
kere ou où est ? (Ralbag, Isaiah
da Trani ; Soncino). Ce n'est pas aux
Princes (à dire) Où est la boisson forte
? de peur qu'ils ne boivent et oublient
ce qui est décrété et ne pervertissent la
justice due à ceux qui sont affligés. Ce
concept signifie que les Élus peuvent
s'enivrer de leurs préoccupations, de leurs
festins et de leurs vies personnelles et
oublier la loi et, en oubliant la loi, ils
pervertissent la justice due à ceux qui sont
affligés.
Proverbes 31:5 De
peur qu’en buvant ils n’oublient la loi, et
ne méconnaissent les droits de tous les
malheureux.
(LSG)
L'hébreu est singulier ; chacun d'eux boit
et oublie à partir du verset 5 (Daath Mikra),
et ce qui est décrété est compris (par Meiri)
comme étant les lois nationales, et donc
agit de façon inconstitutionnelle. Ce
concept d'oubli des lois nationales et
d'action inconstitutionnelle s’est reflété
dans les Élus au cours des quarante
dernières années. Nous avons vu des
constitutions des Églises effectivement
déchirées, nous avons vu de faux documents
soumis aux autorités de l'État. Nous avons
vu des irrégularités flagrantes dans la
gestion de l'argent, de telle sorte que ces
choses, comme l’auto-indulgence,
contrevenaient à l'intention des principes
bibliques, comme nous pouvons le voir dans
l'intention du verset 5 de Proverbes 31. Les
fonctionnaires ont perverti le cours de la
justice. Les gens pouvaient opter, et ont
opté pour la justice, et ne l'ont reçue. En
fait, certains ont été excommuniés parce
qu'ils ont parlé. Des gens ont été trompés
et on leur a menti et ils ont été affligés,
et n’ont pas été pansés et, par conséquent,
ont été brisés. Ce concept est
particulièrement prononcé contre les Élus
ici, alors que la justice et la droiture
sont le même mot en hébreu. Si nous
pervertissons la justice, nous pervertissons
la droiture. C'est la même chose. Nous ne
pouvons pas être droits sans être justes.
L'Église a la responsabilité de juger de ses
propres affaires. Si quelqu'un porte une
affaire à l'Église, l'Église doit juger avec
justice. Nous ne pouvons pas favoriser des
personnes, et nous ne pouvons pas ignorer
l'injustice. Vous ne pouvez pas la retarder.
Nous
ne pouvons pas non plus la retarder. Elle
doit être rapide et complète, et elle doit
être miséricordieuse.
Ainsi, des secteurs importants de
l'Église du XXe siècle ont échoué dans
toutes ces injonctions jusqu'au verset 5.
Un secteur entier de l'Église a dû faire
face à l'adoration d'un faux dieu. Beaucoup
ont échoué parce qu'ils ne sont pas
habilités à agir. Ils sont paralysés ; liés
au système par leur conditionnement. Les
ministres ont été en larmes tout au long du
processus. Il est prophétisé qu'il en sera
ainsi. Ils pleureront tous sur toute cette
structure, mais ils sont piégés dans un
système qui leur a fait un lavage de
cerveau, de sorte que non seulement beaucoup
de frères sont incapables d'agir et de juger
correctement, mais aussi le ministère
lui-même est incapable de juger
correctement, parce que pour être juste,
cela exige que l'on agisse selon la logique
de notre jugement. La sentence doit être
exécutée à partir de notre jugement.
Maintenant, si nous disons qu'une affaire
est idolâtre, nous devons agir en fonction
du jugement que nous portons. On ne peut pas
dire :
“Ceci
est faux, mais je vais continuer avec
l'erreur, Christ est en charge, Christ va
intervenir”.
Nous sommes habilités par Jésus-Christ à
juger et à agir en fonction de ce jugement.
Lorsque nous prendrons en charge la
structure millénaire, le jugement nous sera
donné au nom de Jésus-Christ. Christ ne va
pas agir pour nous. Christ ne va pas
intervenir, si nous sommes quelque part en
Asie, en agissant depuis Jérusalem, en
jetant un regard sur les nations. Le pouvoir
d’agir nous sera délégué. Nous verrons cela
plus tard dans les Proverbes. C’est notre
délégation de pouvoir (d’autorité) qui nous
permet d'agir et nous devons être habilités
à agir dans le cadre de cette délégation. Ce
qui se passe, c’est que l'Église a été
paralysée. La capacité de son peuple à agir
dans le cadre de la délégation et à agir
dans le cadre d’un jugement juste est
paralysée. Autrement dit, il ne peut pas
logiquement se contraindre à agir en
se basant sur sa
connaissance du bien et du mal. C'est une
erreur fondamentale qui rend une personne
inapte au Royaume de Dieu, et c'est pourquoi
cette Église sera vomie de la bouche de
Dieu.
Il est dit aux versets 6-7 :
Proverbes 31:6
Donnez des liqueurs fortes à celui qui
périt, et du vin à celui qui a l’amertume
dans l’âme ;
7
Qu’il boive et oublie sa pauvreté, et qu’il
ne se souvienne plus de ses peines.
(LSG)
Ce concept de donner une boisson forte, bien
qu'excessive a été déprécié et l'ivresse
sévèrement dénoncée ;
c’est tiré de Proverbes 23:29ff. Il a été
évalué que les alcools ont leur bon usage.
Le vin réjouit le cœur de l'homme du
Psaume 114:15 et a été créé par Dieu à cet
effet.
Si le roi devait pratiquer l'abstinence, il
avait aussi l'obligation de fournir du vin à
ceux qui avaient besoin d'en bénéficier,
(selon Saadia Gaon ; Soncino).
Cette fourniture de vin est
l’approvisionnement de moyens de
subsistance, et l’approvisionnement de force
spirituelle. Tous les dirigeants ont la
responsabilité de donner à leurs subordonnés
les moyens d'agir et de comprendre dans la
connaissance et dans la justice. C'est la
préparation des saints. À celui qui est
prêt à périr signifie que ce sont ceux
qui sont brisés en esprit qui sont passés
dans ou appelés dans les Élus. Ils sont
donnés aux Élus pour être fortifiés. Ils
sont tenus d'être pansés et de recevoir un
soutien réparateur. Le concept de boisson
forte est le concept de la fortification.
Souvent, on donne une gorgée de cognac à des
gens qui sont fatigués comme boisson forte
en tant que fortifiant,
et
c'est ce que les rabbins ont compris.
Par amertume dans l'âme, on
entend souffrir d’angoisse mentale,
et sur ceux qui souffrent d'angoisse
mentale, (soutient Rachi), cela agirait
comme un stimulant. Le concept est qu'il y a
un élément spirituel dans ce vin. Cela se
réfère aux offrandes de vin, aux libations
(offrandes de boissons), et que nous sommes
versés comme une offrande de boisson au
Seigneur, à bien des égards.
Notre développement est tel que nous avons
la responsabilité de panser le moindre
d’entre nous, de relever les autres, et de
leur donner des encouragements. Il ne s'agit
pas simplement de dire : "Oh, regarde, ils
sont spirituellement faibles". Nous
sommes tous spirituellement faibles d'une
manière ou d'une autre. Le fort
spirituellement a la responsabilité de
relever et d’élever le plus faible
spirituellement à son niveau. Nous avons
tous la responsabilité de nous préparer en
vue de faire un travail plus important. Nous
devons élever un grand nombre de personnes
qui sont mentalement estropiées. Ce concept
va ensuite en celui du règne juste. Les
versets 8 et 9 disent :
Proverbes 31:8-9 Ouvre
ta bouche pour le muet, pour la cause de
tous les délaissés. 9
Ouvre ta bouche, juge avec justice, et
défends le malheureux et l’indigent.
(LSG)
Le concept de muet est employé au sens
figuré. Si la personne, pour une raison
quelconque, est incapable de plaider sa
propre cause (de Metsudath David ; Soncino),
les capables doivent être les porte-parole.
Ils sont tenus de veiller à ce que tout le
monde comprenne les exigences de la loi et
du salut. Les élus sont tenus de plaider
leur cause dans la prière. On ne peut pas
donner de pouvoir à quelqu'un à moins qu'on
ne prie et ne jeûne pour lui. David priait
et jeûnait pour ses ennemis. Il devrait y
avoir un concept de restauration avec
ménagement. Au lieu de cela, ce que nous
voyons est :
“Seigneur,
occupe-toi de cette personne, brise-la,
humilie-la, pousse-la par terre”.
Nous avons tous, à un moment donné, été
rendus coupables de cela à des degrés divers.
Ce processus de pensée est en soi
pharisaïque. Le fait d’être juste à ses
propres yeux est le seul péché qui ne peut
pas être facilement traité par Dieu, parce
que cela abaisse quelqu'un d'autre et nous
élève. C'est pourquoi Christ a traité de
l'exemple du Pharisien et du publicain (le
collecteur d'impôts), où le publicain
disait : Aie pitié de moi, pécheur,
et le Pharisien disait : merci Seigneur,
que je ne suis pas comme les autres hommes.
Le concept doit être que nous estimions les
autres meilleurs que nous-mêmes, et en
faisant cela, nous pouvons élever les gens.
C'est l’une des raisons pour lesquelles le
leadership d'une structure hiérarchique
s’effondre toujours, parce que les gens qui
veulent arriver au sommet sont les moins
équipés [adaptés] pour se rendre au sommet.
C'est une question d'observation.
Les
personnes les plus grandes et les plus
voyantes auront la priorité.
Les flagorneurs se voient accorder
des privilèges et du pouvoir.
Le comportement de flatteur est récompensé,
de manière à ce qu'ils passent
par-dessus le dos des
Élus, parce que les Élus
estiment les autres meilleurs qu'eux-mêmes.
Les personnes converties qui sont tout à
fait capables d’exécuter le pouvoir
disent :
“oh
non, il est meilleur pour le faire, je pense
que nous devrions lui en donner l'occasion”.
C'est un processus de pensée convertie, et
c'est pourquoi les Élus finissent toujours
par se retrouver au bas de l'échelle,
parce qu'ils élèvent les gens au-dessus
d'eux-mêmes,
et ces gens qui ne sont pas convertis,
gravitent autour de ces positions pour la
soif ou au nom du pouvoir.
Ils doivent monter au sommet et
lorsqu'ils n'arrivent pas à leurs fins, ils
essaient de détruire l'organisation ou de
faire autre chose.
Mais, le processus réel est que nous devons
former les gens. Si quelque chose ne va pas,
nous avons l'obligation de le dire.
Lorsque Moïse est descendu du Sinaï et
qu’ils ont construit le veau d'or, Moïse a
fait une chose. Il n'a pas dit :
“Eh
bien, écoutez les gars, je pense que nous
allons procéder à un vote”,
ou nous devrions attendre que Christ
fasse quelque chose. Moïse a agi tout de
suite. Il s’est tenu sur le côté et a tiré
son épée et avec les Lévites tua trois mille
hommes (Exode 32:24-28). Voilà qui nous
raconte comment Jésus-Christ a réagi. Nous
avons l'obligation d'éradiquer l'idolâtrie,
et de nous en occuper. C'est ainsi
que le Christ intervient, car il nous donne
le pouvoir d'agir, et c'est l'exemple qui
aurait dû être utilisé.
Lorsque Phinée
(Phineus)
a vu l'idolâtrie, Phinée est entré et a
enfoncé un javelot à travers ces deux
personnes dans la tente. Il n'a pas attendu
qu’on le lui dise.
Le processus d'autonomisation des personnes,
et de parler pour les gens qui sont muets,
menant à un jugement juste, est tel que ceux
qui ne peuvent obtenir un jugement juste
doivent se voir garantir un jugement juste
par les Élus. Nous devons inspecter la
terre, à la recherche du bien-être de notre
peuple. C'est ce que nous allons faire au
cours du Millenium. Nous allons inspecter la
terre, et nous allons élever les gens et
nous allons leur parler. Une voix leur dira
à l’oreille : Voici le chemin, marchez-y.
Ce sera nous. En tant qu’êtres spirituels,
nous devrons être habilités à relever tous
ces gens. Nous devons d’abord apprendre à le
faire ici. Nous devons apprendre à
être capables de parler à l'oreille des gens
qui ont besoin d'orientation, d’être
guidés, et c'est pourquoi nous devons
apprendre à parler.
Le concept du verset huit est : Ouvre ta
bouche pour le muet,
et dans la cause de tous ceux qui, comme
tels, sont voués à la destruction.
Nommés à la destruction signifie
littéralement, tous les fils de passage, et
Rachi explique cela comme les orphelins qui
ont perdu leurs défenseurs, et Ibn Ezra,
comme des hommes passibles de la peine de
mort. Nous avons tous été sous la peine de
mort, c'est ce que ce texte veut dire. Tous
les Élus de la nation d'Israël qui ne sont
pas appelés sont sous la peine de mort. Nous
ne sommes pas sous la peine de mort. Nous
sommes sous le jugement maintenant. Nous
avons donc l'obligation de parler pour
Israël qui est sous la peine de mort. Nous
devons édifier ces gens-là.
Meiri et Isaiah da Trani expliquent ce texte
en ce sens :
tous
les mortels qui passeront éventuellement du
monde.
Nous le voyons donc, les rabbins comprennent
l’exemple plus large de cela. C’est le
Royaume d'Israël qui a une responsabilité.
Ce sont les rois (les Élus) qui ont une
responsabilité envers tous les mortels, en
les élevant et en parlant pour ceux qui sont
muets. Nous avons la responsabilité
d'intercéder auprès de Dieu, à travers les
vingt-quatre anciens, en parlant directement
à Dieu, au nom de Jésus-Christ, de sorte que
l'Armée Angélique, sous sa structure, son
Conseil, intercède littéralement pour eux,
et ils agiront à notre requête. C'est
pourquoi les vingt-quatre anciens ont en
leur possession les coupes remplies des
prières des saints ; les coupes d'or. Ce sont nos
prières qui intercèdent pour les muets, pour
les mortels qui sont destinés à être
détruits. Il ne s’agit pas seulement d’une
injonction au Roi Salomon. Il s'agit d'une
injonction spirituelle à notre égard.
Salomon n'a pas régné sur tous les mortels.
Nous passons ensuite la première section qui
traite de la Royauté, et ces rois sont en
fait des épouses de Christ. C'est pourquoi
Proverbes 31 est en deux sections. Les rois
eux-mêmes, les Élus, sont en réalité à la
fois rois et des femmes. Il y a une dualité
dans Proverbes 31. Chacun de nous est une
épouse de Christ.
Proverbes 31:10-11
Qui peut trouver une femme vertueuse ? Elle
a bien plus de valeur que les perles.
11
Le cœur de son mari a confiance en elle, et
les produits ne lui feront pas défaut.
Maintenant, cela concerne les paraboles. Son
mari, Jésus Christ, a confiance dans
l'Église et les Élus, et ils ne manquent pas
de gains, car les Élus travaillent pour
Christ en amenant les personnes en jugement.
Selon les commentaires de la Soncino sur la
femme idéale, il a été fait mention si
souvent de la femme infidèle dans les
Proverbes, que le compilateur a peut-être
jugé bon de terminer le livre par un vibrant
hommage (élogieux) à la bonne épouse. Ce
n'est pas du tout pour cette raison que cela
a été fait.
Le livre des Proverbes se termine par
un hommage élogieux
aux Élus, et à leur responsabilité en vertu
de tous les Proverbes, et par la sagesse qui
est donnée par l'Esprit Saint pour habiliter
les Élus, dans les derniers jours, le
pouvoir d'entrer en jugement. C'est pourquoi
ce chapitre termine le livre des Proverbes.
L’ouvrage est une composition distincte et
autonome, comme
en
témoigne
le fait qu'il est construit dans la
structure d'un acrostiche alphabétique.
La femme idéale est décrite comme un
gestionnaire habile du foyer, et une
bénédiction pour sa famille. Son mari est
autorisé à se consacrer aux affaires
publiques et est un membre respecté de la
communauté. Sa vie n'est pas égocentrique,
elle est charitable envers les pauvres, et
bonne pour tous. Il a été dit en vérité que
: ‘Rien dans la littérature ancienne n’égale
cette remarquable attestation de la dignité
et de l'individualité de la femme’ (Abrahams
; Soncino). Il est fort possible que ce
poème soit l'œuvre d'un professeur qui
préconisait un foyer monogame, en tout cas,
en accord avec une opinion répandue dans
tous les proverbes, le foyer était dirigé
par une seule femme. Selon l'usage
traditionnel, ce poème est récité dans un
foyer juif la veille du Sabbat (PB. p. 123).
Ce poème fixait un niveau élevé de condition
d'épouse, qui a été adopté, et était une
réalité dans de nombreux foyers juifs
(Soncino).
La raison pour laquelle il était récité la
veille du Sabbat est que nous sommes
utilisés pour que le monde puisse entrer
dans le Sabbat, le Repos Millénaire de
Jésus-Christ, et que nous devenons les
épouses de Jésus-Christ afin d'aider à
diriger la famille humaine. Nous
agissons alors en tant que parents avec
Jésus-Christ afin d’amener la famille
humaine en jugement et au salut. Nous sommes
symbolisés comme les épouses de Christ parce
que nous devenons parents avec Christ de la
famille humaine.
Le concept de a confiance est que le
mari a pleine confiance dans sa gestion de
l'économie domestique (selon Metsudath
David).
Ici,
ce sont les Élus qui gèrent l'économie
domestique.
Ce qui s'est passé avec les structures
hiérarchiques de gouvernement d'Église
telles qu'elles ont été enseigné, était que,
parce que l'autoritarisme a été poussé au
ministère et du ministère aux individus, les
individus avaient tendance à être
marginalisés. Les hommes exerçaient ce peu
d'autorité qu’il leur restait pour dire à
leurs épouses comment gérer les cuisines, ce
qu'il fallait faire à la maison, combien
d'argent dépenser, ou quoi que ce soit
d’autre. L'autoritarisme a effectivement
volé l’autorité par rapport aux niveaux
auxquels elle aurait dû être exercée.
L'Église de Dieu moderne, par son approche
autoritaire, a détruit la capacité du peuple
à exercer un jugement éclairé à tous les
niveaux. C'est une erreur qui doit être
surmontée. Il faut enseigner aux gens
comment être habilités, car les proverbes
habilitent les gens.
Il ne
s'agit pas d'un concours pour l'autorité.
Il s'agit d'exercer un jugement
rationnel dans une relation
affectueuse. Cela va au-delà des
familles individuelles pour s'étendre à
l'Église
comme un tout. L'autorité ne doit pas
être prise, elle est en fait déléguée.
Plus l'autorité est déléguée, plus les gens
à qui l’autorité est déléguée sont
efficaces, plus responsables et matures.
Nous devons servir les gens, les amener à
nous remplacer. Notre objectif est de faire
de chaque personne dans l’Église une
personne capable de faire le travail du
ministère, chacune d’elles. Lorsque nous
aurons amené tout le monde à un niveau de
compréhension où ils sont tous habilités
comme épouses de Christ, nous aurons atteint
notre objectif et nous ferons venir de plus
en plus de gens, afin de les élever au point
où ils seront tous habilités par l'Esprit
Saint. Il ne s'agit pas de constituer
des armées d'esclaves. Il s'agit de
constituer des armées de fils de Dieu
spirituellement engendrés
avec puissance.
Nous passons maintenant
au texte suivant.
Proverbes 31:12 Elle
lui fait du bien, et non du mal, tous les
jours de sa vie.
Cela signifie qu'elle justifie pleinement la
confiance qu’il lui accorde.
Proverbes 31:13
Elle se procure de la laine et du lin, et
travaille d’une main joyeuse.
Le sens est qu'elle se soucie de s’assurer
qu'il y a suffisamment de provision de
matériel à partir duquel fabriquer les
vêtements nécessaires (cela est selon Rachi
et Metsudath David). Le concept est que
l'Église prépare des vêtements pour d'autres
personnes, pour les enfants ou la famille.
Nous avons une responsabilité non seulement
de préparer nos propres vêtements, mais
aussi de préparer des vêtements pour
d'autres personnes afin de les aider à
entrer en jugement, et de nous assurer qu'il
y a une réserve suffisante de ces vêtements
pour le jugement. En d'autres termes, nous
avons la responsabilité de préparer
l'information et la nourriture spirituelle
qui permettront aux gens d'être vêtus de
vêtements de justice, et nous le faisons,
non seulement en imprimant la parole de
Dieu,
mais
aussi en nous occupant personnellement des
autres et du monde, par nos prières et notre
développement.
Le concept selon lequel elle travaille
volontiers avec ses mains est littéralement,
elle fait selon le bon plaisir de ses mains.
Elle travaille la matière pour en faire les
meilleurs vêtements, son travail en étant un
de plaisir. C'est comme si les mains
elles-mêmes prenaient plaisir au travail
(selon Rachi ; Soncino).
Il s'agit de la paix et de la joie qui
viennent de l'Esprit Saint. Toutes nos
actions doivent être empreintes de paix, de
joie et d'amour, et notre paix surpasse
toute compréhenion.
Proverbes 31:14 Elle
est comme un navire marchand, elle amène son
pain de loin.
Maintenant, comme un navire marchand
est tenu de signifier ce qui importe des
marchandises de terres lointaines ;
de même, elle ne dépend pas pour ses
provisions de sources à portée de main, mais
les cherche de loin, pour obtenir le
meilleur choix possible (Daath Mikra ;
Soncino).
Bien sûr, le symbolisme est très clair.
Notre salut vient de loin,
par
l'intermédiaire de
l'Esprit Saint. Ainsi, notre nourriture
vient de loin et notre nourriture consiste à
faire la volonté de Celui qui nous a envoyés
(Jean 4:34).
Proverbes 31:15 Elle
se lève lorsqu’il est encore nuit, et elle
donne la nourriture à sa maison et la tâche
à ses servantes.
C'est-à-dire
avant l'aube, avant le lever du jour,
pour cuire le pain et préparer la nourriture
nécessaire pendant la journée (selon Malbim
; Soncino). Ce donne la nourriture à sa
maison, et une portion à ses servantes
est directement contraire à un concept
hiérarchique selon lequel l'Église est tenue
de donner des portions aux jeunes filles
(servantes (LSG)) qui la composent.
Il ne s'agit pas de dire aux jeunes filles
ce qu'elles vont et ne vont pas penser.
Il s'agit de leur donner de la nourriture
pour qu'elles soient bien équipées pour
faire leur travail. Ses jeunes filles
signifie les servantes de la maison.
Elles aussi sont l'objet de soins attentifs
(de Malbim). Si les servantes ne sont
pas correctement instruites et soignées,
elles ne sont pas capables de remplir leur
lampe
avec l’Esprit Saint et elles font ainsi partie des vierges folles et non des sages.
Elles sont séparées de telle sorte que
pour maintenir les servantes dans la classe
des sages
–
dans la Première Résurrection
–
il
faut que l'Église les nourrisse avec
assiduité sous l'action de
l'Esprit Saint.
Proverbes 31:16
Elle pense à un champ, et elle l’acquiert ;
Du fruit de son travail elle plante une
vigne.
Elle examine la valeur d'un morceau de terre
qui est à vendre et, si elle en est
satisfaite, l'ajoute au patrimoine familial
(de Metsudath David).
Ce concept est repris de : chacun de nous
a une responsabilité envers ceux au sein de
notre foyer, et ceux dont on a la charge,
pour les élever dans la succession. Nous
passons ensuite à d’autres champs et amenons
ces personnes dans la productivité de
l'Église.
Avec le fruit de ses mains, elle plante une
vigne
: Christ est le vigneron. Christ prend alors
ce que nous avons planté et taille les
arbres. Nous passons ensuite par le
processus expliqué par la parabole quand ils
viennent en jugement. Dans la parabole des
vignerons des arbres (Luc 13:7-9), Christ
les amène dans la séquence des trois années
de productivité ; la quatrième année, de
fertilisation ou la taille de nouveau ; la
cinquième année de grâce ; la sixième année
d'épreuves ; la septième année de repos, et
ainsi de suite à travers les cycles de sept
ans du Jubilé. Les vignes sont introduites
dans les systèmes d'Église afin que Christ
puisse les habiller et les rendre
productives. Les cycles de sept ans sont
utilisés pour ce faire par rapport à une
norme. Les lois sont établies sur les soins
des plantes, car il y a un aspect physique
de prendre soin des plantes, et il y a un
aspect spirituel aussi. Le physique reflète
le spirituel. Les gens qui entrent dans
l'Église ont trois ans où les choses
apparaissent de nulle part, et ils sont
aidés, et ils grandissent, et il y a de la
joie et de l'allégresse. Dans la quatrième
année, ils sont fertilisés, et ils sont
préparés. Dans la cinquième année, une année
de grâce leur est donnée, et la sixième
année, l’Esprit Saint est réduit à son
niveau le plus bas, et ils sont frappés
entre les yeux pour qu'ils voient
comment ils survivent et ce qu'ils ont
appris.
Les appelés passent à la mise à l'épreuve.
Certaines personnes échouent à leur test et
doivent se reprendre, se relever. Dans la
septième année, du repos leur est donné, et
le cycle continue à des niveaux plus élevés.
Nous voyons comment cela est fait à partir
de l'exemple de Samson (voir
Samson et les Juges (No. 073)).
On dirait que c'est un problème grave, mais
c'est le concept de planter un vignoble.
Dieu produit les ceps et nous dit quelles
sont les vignes et qui sont les vignes, mais
nous sommes ceux qui plantent la vigne.
Jésus-Christ apprête alors la vigne. Dieu
nous donne les ceps. Nous les plantons.
Jésus-Christ l’apprête, et l'Esprit Saint
assure sa croissance. La prophétie nous dit
dans Ésaïe 5:7 qui est ce vignoble : Car
la vigne de l’Éternel des Armées, c’est la
maison d'Israël.
Nous allons examiner ce concept du verset 16
–
de la plantation de la vigne –
un peu plus à partir des commentaires de la
Soncino. On entend par
le
fruit de ses mains, de l'argent
accumulé suite à sa bonne gestion et habile
(selon Metsudath David). C’est le fruit des
mains de l'Église, qui est en fait
l'accroissement du Seigneur.
Et elle plante, c'est comme les
déclarations la maison que moi
(Salomon)
j’ai
construite de 1Rois 8:44.
Cela
n'implique pas que le travail de plantation
ait été fait de ses propres mains
(selon Ibn Ezra). Salomon est cité
comme ayant construit le temple,
et Salomon a à peine posé une brique.
C’était Salomon qui l'a construit, sous la
direction. C'est le concept : que chacun
produit cette construction et que chacun
dans l'Église développe le concept en tant
qu’élément de celle-ci. Ainsi, un vignoble
faisait partie d'une ferme correctement
équipée, la scène idéale de 1Rois 5:5,
chacun sous son cep. Nous voyons la
compréhension spirituelle de cela à partir
du Nouveau Testament.
Proverbes 31:17
Elle ceint de force ses reins, et elle
affermit ses bras.
Le verset dresse ou dessine une image
de la
façon dont elle s'acquitte de sa tâche avec
vigueur.
Le fait de ceindre ses reins avec force
: Ibn Ezra et David Metsudath
comprennent qu'il s'agit d'une figure de
style, avec la force comme une ceinture.
C’est ainsi utilisé de Dieu dans le Psaume
93:1 Il s’est ceint de force (Soncino).
Elle ceint de force ses reins comme Dieu
s'est ceint de force. Donc, nous parlons de
l'Église comme étant ceinte de la
force de
Dieu. Cela renvoie au Psaume et aussi à
Zacharie 12:8 où la maison de David sera
comme Elohim, comme l'Ange de Yahovah devant
eux.
Et qui affermit ses bras.
Affermir ses bras se réfère au bras droit de
Dieu et à la main droite qui est
effectivement Jésus-Christ (Ps. 44:3), et
nous sommes les bras de Dieu si nous voulons
l’exprimer ainsi.
Proverbes 31:18
Elle
sent que ce qu’elle gagne est bon ; sa lampe
ne s’éteint point pendant la nuit.
(LSG)
Autrement dit, elle goûte sa marchandise
et
qu'elle trouve par expérience
(cf. Ps. 34:9 où le verbe est traduit
considérer). Elle contemple donc
sur ce que sont ses produits, sur ce qu'elle
fait.
Nous sommes tenus de juger quels sont
les fruits de nos activités pour pouvoir
méditer sur
la loi de Dieu et déterminer ce que nous
faisons, ou comment nous nous traitons [ou
nous occupons] les uns avec les autres, et
comment nous habilitons ou donnons du
pouvoir à l'Église.
La lampe ne s’éteint point pendant la nuit.
Il s'agit d'un concept traditionnel du
Moyen-Orient. Metsudath David interprète les
mots comme elle travaille pendant la
première partie de la nuit, et se lève tôt
(verset 15) pour augmenter ses revenus avec
lesquels [elle fait] des affaires (Soncino).
Il
s'agit d'une application diligente de
l'étude et
(de la Soncino), peut-être, la référence est
au fait qu’en Orient ils avaient l’habitude
de garder en permanence une lumière allumée
dans la maison (cf. Jér. 25:10 ; Job 18:6).
Le fait qu’elle s’éteigne était considéré
comme un présage de malheur. Une maxime
bédouine moderne dit qu’il
dort dans l'obscurité pour
indiquer un état de pauvreté abjecte (Soncino).
Bien sûr, pour nous, on comprend
[l’expression] une lampe [qui] ne
s’éteint point pendant la nuit.
Christ prépare la lampe de l'Église et
l’Esprit Saint garde l'huile de la lampe
allumée. Cette lampe se rendra ensuite au festin des noces de l'Agneau. Les lampes
appartiennent aux vierges sages plutôt
qu’aux vierges folles, où leurs lampes
ne
s'éteignaient pas la nuit.
L'époux arriva au milieu de la nuit et elles
étaient prêtes à entrer en jugement et au
festin des noces de l'Agneau, car leurs
lampes ne se sont pas éteintes. Les vierges
folles ont permis à leurs lampes de
s’éteindre. Ainsi, la femme de Proverbes 31
est une personne diligente qui garde la
lampe allumée en permanence dans la maison.
Nous verrons à la fin que Dieu et Christ
seront les lumières du Temple de Dieu.
Proverbes 31:19 Elle
met la main à la quenouille, et ses doigts
tiennent le fuseau.
(LSG)
Les commentaires disent que ce verset doit
être en relation avec ce qui suit ; ne pas
perdre de temps dans l'oisiveté. Son travail
étant fini, elle passe son temps libre à
filer et à confectionner des vêtements pour
les pauvres et les membres de sa maison
(selon Malbim). Ainsi, l'Église n'est pas
oisive [ou fainéante], et les membres de
l'Église ne sont pas oisifs [inactifs].
Lorsqu'ils ne s'occupent pas des tâches
quotidiennes,
ils confectionnent des vêtements pour les
pauvres. Ils se préparent et aident les
frères à entrer en jugement, et aident les
frères qui sont venus en jugement à être
élevés. Ils aident leurs enfants à être
éduqués, à s’instruire et ils rendent la
maison forte et renforcent leur foyer.
Proverbes 31:20
Elle
tend la main au malheureux, elle tend la
main à l’indigent.
(LSG)
Bien qu’elle soit occupée par son travail,
elle ne néglige pas les pauvres et les
nécessiteux qui
s'approchent d'elle,
mais elle leur tend la main pour leur donner
l'aumône. Par ailleurs, les bénéfices
qu'elle a gagnés de son travail, elle
n'hésite pas à les donner aux pauvres (de
Meiri) afin que les bénéfices obtenus de
toutes les œuvres soient réinvestis à la
compréhension. Nous travaillons en vue de
développer et d'élargir les Élus. Nous les
développons individuellement et leur donnons
les moyens ou les responsabilisons
individuellement et nous les élargissons
numériquement.
Proverbes 31:21
Elle ne craint pas la neige pour sa maison,
car toute sa maison est vêtue de cramoisi.
(LSG)
C’est un temps froid et elle n'a pas peur de
la neige. Ce cramoisi est une référence aux
vêtements luxueux. Nous pouvons comparer
2Samuel 1:24 et Jérémie 4:30. Puisque la
famille portait habituellement ces vêtements
coûteux, elle a bien évidemment des
vêtements chauds pour l'hiver (cela est
selon Isaiah da Trani). Le concept étant le
suivant : cela n'a pas d'importance
qu'ils soient accablés par l'adversité.
Les vêtements des Élus sont suffisants pour
parer à l'adversité, pour protéger les
jeunes, les faibles et les infirmes, et pour
leur fournir les vêtements et les habits qui
conviennent à leur rang, car ils sont des
rois et des prêtres (sacrificateurs).
Proverbes 31:22
Elle se fait des couvertures, elle a des
vêtements de fin lin et de pourpre.
(LSG)
Elle était elle-même vêtue de vêtements les
plus coûteux (Metsudath David). Ses
vêtements ont été achetés par le sacrifice
de l'Agneau et lavés dans son sang.
Proverbes 31:23
Son mari est considéré aux portes, lorsqu’il
siège avec les anciens du pays.
(LSG)
Ceci signifie pour les commentateurs est
connu pour l'excellence de ses vêtements
(selon Rachi), ce qui l'élève dans l'estime
de ses concitoyens. Ce que cela signifie
c’est que le mari de la femme se fait
connaître par la promulgation de la doctrine
des Élus, et que la parole de l'Évangile du
Royaume de Dieu est promulguée par l'Église
de sorte que le mari, Jésus-Christ, soit
connu dans le monde.
Il est assis parmi les Anciens du pays
est un concept d’émettre le jugement. Ce
concept concerne également l’établissement
du Royaume de Dieu qui est par Christ. Il
est ensuite maintenu par l'Église, qui est
les Élus, dans la structure millénaire. Les
Élus prennent nécessairement part au
jugement, qui est une forme de correction en
cours aussi bien qu’aux activités de
jugement de la Deuxième Résurrection.
Proverbes 31:24
Elle
fait des chemises, et les vend, et elle
livre des ceintures au marchand.
(LSG)
Ce texte n’est en fait pas tout à fait
correct. Vêtements de lin : les mots
se retrouvent dans Juges 14:12 et suiv. ;
Ésaïe 3:23.
Dans ce dernier passage, cela est inclus
dans une liste de vêtements pour femmes. Il
s'agit d'un morceau de lin fin, carré ou
rectangulaire, porté comme vêtement de
dessus ou comme enveloppe autour du corps au
moment du coucher
(selon Daath Mikra).
Mais les vêtements de lin étaient également
portés par le grand prêtre (souverain
sacrificateur) au début de la séquence des
Expiations, quand il était le prêtre
(sacrificateur) expiatoire, avant qu'il ne
revête (ou n’établisse), le vêtement royal
pour devenir le grand prêtre (souverain
sacrificateur) à la fin de la séquence des
Expiations (voir également
Le Jour des Expiations (No. 138)).
Le concept et livre des ceintures aux
marchands est en fait traduit échange
(provenant
littéralement de donné), alors
le verbe n'est donc pas donné. Nous
avons commercé, selon Ézéchiel 27:12, et sa
force est ici prise par le commentateur
Daath Mikra pour signifier échangé
(commercer) plutôt que donné. Elle livre ou
donne des gaines, ou des vêtements de lin.
Le nom pour gaines est le singulier
collectif, et les ceinturons ou les
ceintures sont souvent portés autour de la
taille et, comme pour les riches,
ont été brodés de façon élaborée.
Le marchand est littéralement le
Cananéen ou un commerçant phénicien. Ce
qu'elle fait donc, c’est donner ou fournir
des gaines, des soutiens de renforcement,
aux étrangers, aux Païens. La séquence est
que l'Église est en fait le soutien et la
lumière pour les Païens en fournissant ce
moyen de subsistance et les vêtements aux
nations des Gentils (païenne).
Proverbes 31:25 Elle
est revêtue de force et de gloire, et elle
se rit de l’avenir. (LSG)
Une situation financière solide et l'estime
qui en découle
ont
été considérées comme le sens du texte.
Mais, bien sûr, la force et la dignité sont
la force dans l'Esprit Saint et la puissance
de l'Esprit Saint. La dignité de l'Esprit
Saint consiste en ce que nous sommes revêtus
de la justice et de l'armure du Seigneur
comme le dit Paul.
Elle se rit de l’avenir
: Ses caractéristiques et son salut sont ses
vêtements et sont portés par elle, comme on
porte des vêtements. Ces caractéristiques
sont portées par
l'individu comme on porte des vêtements
(selon Ibn Ezra). Cela vient du texte :
Tu es vêtu de gloire et de majesté (du
Ps. 114:1) et aussi, Que tes prêtres
(sacrificateurs) soient revêtus de justice,
(de Ps. 132:9). Le sacerdoce est revêtu de
justice et cette force et cette dignité
viennent de la puissance de l'Esprit Saint
dans la justice. Le texte de l’avenir
est littéralement au dernier jour
(Ibn Ezra, Meiri). C'est l'Église dans les
derniers jours.
Proverbes 31:26
Elle
ouvre la bouche avec sagesse, et des
instructions aimables sont sur sa langue.
(LSG)
La Soncino dit que, quand elle parle, ses
paroles se distinguent par le bon sens et la
discrétion (de Meiri). Ainsi, les concepts
de discours sont mesurés. Le concept de
parler est de relever les gens, de censurer
l'erreur dans la bonté et d'utiliser la
parole d’une manière mesurée et
bienveillante pour corriger les erreurs et
exposer le mal.
Proverbes 31:27
Elle veille sur ce qui se passe dans sa
maison, et elle ne mange pas le pain de
paresse.
(LSG)
En plus de donner des ordres, elle veille et
s’assure qu'ils soient dûment exécutés et
supervise tous les détails de la maison que
ce soit avec modestie et crainte de Dieu
(selon Metsudath David). Tout est fait dans
l'ordre, correctement, et dans la crainte de
Dieu.
Ne pas manger le pain de paresse (de
l’oisiveté)
signifie qu'elle est pleine d'énergie et
toujours bien occupée. L'étude est
importante pour nous tous, afin de nous
préparer à accomplir ces tâches et à aider
nos frères.
Proverbes 31:28
Ses fils se lèvent, et la disent heureuse ;
son mari se lève, et lui donne des louanges
:
(LSG)
Se lever
: Ibn Ezra comprend le verbe comme se
lever le matin et, en trouvant chaque
chose bien préparée, les enfants lui
expriment leur gratitude. Cela pourrait
signifier se lever en sa présence comme une
marque de respect, venant de Lévitique
19:32.
En
fin de compte, non seulement ils se lèveront
en présence de l'Église de Philadelphie,
mais ils seront également obligés de
se coucher sur le visage en prostration.
Ceux qui se disent Juifs, et ne le sont pas,
adoreront, c'est-à-dire se prosterneront
devant les Philadelphiens.
Il ne
s'agit pas seulement de s'élever dans le
respect de l'Église, et c'est là que réside
la signification. Il ne s'agit plus
simplement de s'élever en présence de
l'Église, en général vers les
Philadelphiens. Ceux qui font partie du faux
système sont en fait amenés à se prosterner
parce que les Philadelphiens ont été
considérés
comme étant incorrects, par les gens qui ont
dit qu'ils étaient Juifs et ne le sont pas.
Le Talmud, tiré de Kiddushin 31 (b) relate
l’histoire d'un rabbin qui, chaque fois
qu'il entendait les pas de sa mère, il avait
coutume de s'écrier –‘Je me tiens debout
devant la Shechina (la Présence Divine)’ (Soncino).
Ce commentateur rabbinique du Talmud a donc
compris que la Présence Divine, dont nous
parlons ici est la Shechina, dont l'Église
est le dépositaire (1Corinthiens 3:16-17).
Le rabbin le prend pour se référer à sa
mère, mais la Shechina est présente dans
l'Église. L’Esprit Saint, la puissance de
Dieu, est la chose qui donne le pouvoir à
l'Église, afin de faire en sorte que les
enfants de notre peuple et les individus,
les Élus, se lèvent et les appellent
bienheureux, et que Christ nous confesse
devant le conseil des Élus. L’appelle
bienheureuse est plus littéralement,
et fait son éloge (de Ps. 72:17 et du
Cantique de Salomon. 6:9 (Cantique des
Cantiques 6:9)).
Proverbes 31:29
Plusieurs filles ont une conduite
vertueuse ; mais toi, tu les surpasses
toutes.
(LSG)
Ce verset donne la formulation de l'éloge du
mari (Daath Mikra). Ceci est la louange de
Christ. Filles est un synonyme
poétique pour les femmes (de Genèse 30:13 ;
34:1 ; Cant. ii.2 et vi.9).
Ainsi comme il ressort des différentes
citations des versets, cela ne se réfère pas
uniquement aux femmes célibataires, qui sont
toujours membres de la maison de leur père,
mais aussi aux femmes mariées, les pairs de
notre ‘femme de valeur’. Il
ne faut pas non plus conjecturer que, même
après le mariage, la femme restait toujours
un membre de la famille de son père et était
donc appelée sa fille, car il est évident de
Nombre [36] que, chez les Hébreux, la fille,
lors du mariage, ne passait pas seulement de
la maison de son père, mais aussi de sa
tribu (Soncino).
Lors du mariage, nous passons dans la maison
de Dieu.
Proverbes 31:30 Le
charme est trompeur, la beauté est vaine ;
la femme qui craint l’Eternel est celle qui
sera louée.
(LSG)
Les derniers versets sont la réflexion du
poète sur le tableau ici dressé, et les
leçons qu'il souhaite faire comprendre au
lecteur. Il ne décrie pas la beauté
féminine, mais ce n'est pas la qualification
essentielle et la plus importante chez une
épouse ; le caractère est le véritable
critère (Isaiah da Trani ; Soncino)
La grâce (charme) est trompeuse.
Un extérieur gracieux n’est pas un indice de
la nature d’une femme. La beauté est
superficielle. La littérature rabbinique
conserve un rapport selon lequel, à deux
reprises dans l'année, ‘les filles de
Jérusalem avaient l'habitude de sortir en
vêtements blancs, qui étaient empruntés,
afin de ne pas mettre la honte à quelqu'une
qui ne possède pas la sienne. Les filles de
Jérusalem sortaient et dansaient dans les
vignobles. (Les belles femmes
pleureraient) : ‘Jeune homme, élève tes
yeux, et vois laquelle tu vas choisir comme
femme.’ Les femmes de familles distinguées
s’écriaient : ‘ne portez pas attention à la
beauté, mais plutôt à la famille,’ et
(celles qui ne possèdent ni beauté ni
noblesse), citaient ce verset. Le critère de
la ‘famille’ indiquait que la jeune fille
avait une bonne hérédité et une bonne
éducation, et qu’elle était donc susceptible
d'être de bonne moralité, d'avoir un bon
caractère (Soncino).
Toutes ces leçons, alors qu’elles
se
sont produites à Jérusalem, sont de bonnes
leçons pour nous.
Le concept est que la Grâce nous est donnée
par le salut de Jésus-Christ. Nous ne
pouvons pas dire la force d'une Église et de
ses gens par les apparences. Nous le
leur disons par ses fruits spirituels.
L'Église de Laodicée était riche, puissante
et forte, pensait-elle, pourtant, mais aux
yeux de Dieu, elle était pauvre, pitoyable,
aveugle et nue. Elle avait besoin d’acheter
de l'or raffiné dans le feu et une robe
blanche. Elle devait se laver dans le sang
de Jésus-Christ, au fond, car elle n'était
pas apte à entrer en jugement et elle a été
vomie de la bouche de Dieu, mais ils
avaient l'air bien.
Dans leur cas, la beauté était trompeuse.
La femme qui craint l’Éternel sera louée.
C'est une caractéristique indispensable à
posséder par une femme qui mérite les éloges
(louanges) ci-dessus (selon Isaiah da Trani)
et c’est la caractéristique indispensable
des Élus. La crainte de Dieu est le
commencement de la sagesse et elle est
indispensable pour les Élus dans sa
compréhension. Jean 17:3 est tout à fait
clair qu'il n’y a qu’un unique vrai Dieu, et
que Jésus-Christ est son fils, et c’est une
exigence, une condition pour hériter la vie
éternelle. Si nous ne craignons pas l’Unique
Vrai Dieu, et que nous pensons que nous
pouvons adorer d'autres dieux et jouer avec
les concepts de l’endroit où nous sommes et
de qui est notre mari et à qui nous nous
préparons, alors nous ne serons pas là.
Lorsqu'une église développe une mentalité de
culte et une dictature théologique ou
hiérarchique, elle ne peut pas se préparer à
entrer en jugement. Nous ne pouvons pas
habiliter l'Église sous des structures
hiérarchiques. C'est pourquoi ils sont
condamnés et l’ont été depuis deux mille
ans. L'Église de Dieu est basée sur le
leadership de serviteur, et c’est basé sur
le renforcement de l'autre dans l'amour et
le sacrifice de soi.
Proverbes 31:31
Récompensez-la du fruit de son travail, et
qu’aux portes ses œuvres la louent.
(LSG)
Il
faut lui accorder tout le mérite pour tout
ce qu'elle fait
(selon Metsudath David). Nous serons jugés
en fonction de ce que nous faisons.
Nous serons pleinement crédités, selon la
parabole des talents, si on nous donne dix
talents et que nous les utilisons et les
rendons au décuple.
On nous donnera le produit de ce que nous
faisons. Si on nous donne un talent
et que nous l'enterrons, on nous enlèvera,
tout simplement. Il est écrit :
Ses œuvres la louent aux portes. Cela
signifie que, bien que ses activités soient
confinées au foyer, il convient de
reconnaître publiquement à la porte pour la
contribution vitale qu'elle apporte au
bien-être de la communauté.
Maintenant, cela ne dit rien du tout à ce
sujet, selon l'interprétation de
Rashi.
Cela ne dit pas du tout que ses activités
sont confinées à la maison. C'est la
mentalité typiquement juive.
Elle a également paralysé l'Église de
Dieu du XXe siècle.
Les activités des femmes n'étaient pas
confinées au foyer. Et les activités de
l'Église ne sont pas confinées au foyer. Les
femmes doivent être habilitées par leurs
maris et habilitées par l’Esprit Saint et
habilitées à prendre leur place dans le
Royaume de Dieu. De même, l'Église et chacun
d'entre nous, en tant que les épouses de
Christ, devons être habilités. Nous sommes
habilités par les activités de Jésus-Christ
par l’intermédiaire de l’Esprit Saint et
nous prenons notre place dans le Royaume de
Dieu. Nous apportons une contribution vitale
à la communauté et nous essayons d'être
loués dans les portes bien que Christ ait
dit qu'il n’y aura pas beaucoup d'éloges.
C'est lorsque nous prendrons en charge le
gouvernement que nous allons être loués aux
portes, car nous allons inaugurer une ère de
gouvernement juste au cours du Millénaire.
Ils verront, sous Jésus-Christ, ce que nous
sommes capables de faire. Hitler a dit, sous
l'influence d'un démon, traduit de
l'allemand : Après la guerre, ils verront
ce dont nous étions faits. Cela, plus
précisément, s'applique plus aux Élus que
cela ne s’est appliqué au peuple allemand.
Il y aura une autre guerre, mais c'est après
la guerre finale qu’ils verront tous ce dont
nous étions faits, parce que nous
restaurerons cette planète. Israël viendra
du nord, la main dans la main avec
l'Assyrie. Nous ferons tout cela en tant
qu’élus en s’habilitant mutuellement, les
uns les autres dans un esprit de puissance
et un esprit sain dans l'Esprit Saint. Nous
pouvons, à juste titre, juger et traiter de
manière appropriée les gens qui ne peuvent
pas comprendre ou appliquer mal la doctrine
de Jésus-Christ. Nous disposons maintenant
une bonne base de référence pour examiner ce
qui s'est passé au cours des quarante
dernières années et la direction que nous
devons prendre.
Quel
que soit le temps dont nous disposons, et
c'est difficile à comprendre, nous sommes
dans les
derniers jours. Rares sont ceux qui contesteraient ce point.
C'est juste une question de temps.
Mais nous avons besoin d'être habilités,
nous donner les moyens
et de s’habiliter les uns les autres pour
passer à travers ce processus, et d’aider
les Élus, et d’aider notre nation. Car nous
allons défendre notre nation et tomber avec
notre nation et aller en captivité avec
notre nation. Ils ne vont pas réussir
si nous sommes dans un lieu de sécurité (une
place de refuge). Nous faisons partie d’eux.
Nous sommes les Élus, et cette nation est,
si vous voulez, la zone de semis où nous
enlevons les ceps de vigne, selon la
direction de Dieu, et les mettons dans les
vignes.
Il
nous sera donné de nous occuper de tous ces
gens à un moment donné d'ici à la Deuxième Résurrection.
Ce que nous devrions faire, c’est d'être
capables de les aider dans l'amour et la
bonté, et nous devrions surmonter cette
structure hiérarchique et comprendre que ce
que nous faisons habilite tous les autres et
que nous agissons en tant que des
serviteurs, et que nous dirigeons en
servant, non en se comportant en maître les
uns les autres.
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