Christian Churches of God
[222]
Le Veau d’Or
(Édition
4.0
19970916-20001212-20080705)
La plupart des gens connaissent le symbole du veau d'or fabriqué par
Aaron pour Israël quand Moïse était sur la montagne. La
plupart, cependant, ne comprennent pas ce que le veau
symbolisait ou quelle association il avait alors avec Israël
et quelle signification le veau avait pour la structure
religieuse au Moyen-Orient. Le veau n’était pas une simple
idole de veau. Il était le symbole d'un système d’adoration
qui devait pénétrer en Israël et détruire le système
religieux de Juda.
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1998, 2000, 2008
Wade Cox)
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Le Veau d’Or [222]
Quand Moïse était sur la montagne,
attendant de recevoir la Loi de la part du Messie, en tant que la présence de
Dieu, une activité s’est déroulée dans le camp d'Israël qui avait une profonde
signification pour la structure religieuse d'Israël.
L'histoire de Moïse et de la Loi se trouve
dans le Livre d'Exode. La séquence du veau commence au chapitre 32.
Exode 32:1-6 Le peuple, voyant
que Moïse tardait à descendre de la montagne, s’assembla autour d’Aaron, et lui
dit : Allons ! fais-nous un dieu qui marche devant nous, car ce Moïse, cet homme
qui nous a fait sortir du pays d’Égypte, nous ne savons ce qu’il est devenu.
2 Aaron leur dit : Ôtez les anneaux d’or qui sont aux oreilles de vos
femmes, de vos fils et de vos filles, et apportez-les-moi. 3 Et tous
ôtèrent les anneaux d’or qui étaient à leurs oreilles, et ils les apportèrent à
Aaron. 4 Il les reçut de leurs mains, jeta l’or dans un moule, et fit
un veau en fonte. Et ils dirent : Israël ! voici ton dieu [tes dieux], qui t’a
fait sortir du pays d’Égypte. 5 Lorsque Aaron vit cela, il bâtit un
autel devant lui, et il s’écria : Demain, il y aura fête en l’honneur de
l’Éternel ! 6 Le lendemain, ils se levèrent de bon matin, et ils
offrirent des holocaustes et des sacrifices d’actions de grâces. Le peuple
s’assit pour manger et pour boire ; puis ils se levèrent pour se divertir.
Ici, il y a un certain nombre de
propositions. La première est que, en l'absence de Moïse, le peuple est devenu
agité. Sans leur chef, ils étaient livrés à eux-mêmes et ne comprenaient pas
vraiment que leur relation était directe avec les Lois de Dieu et avec Dieu.
C'est le type de Christ absent sur la Montagne de Dieu. Le Grand Prêtre agissait
à la demande du peuple, qui revenait à un système d’adoration qu'il comprenait
ou qui avait pénétré sa société depuis des jours antérieurs. La confection du
veau en fonte s’inspirait et s’est faite à partir des symboles des boucles
d'oreilles que le peuple portait à ses oreilles. Ces boucles étaient considérées
comme des dieux. Elles étaient les dieux qui les ont fait sortir
d'Égypte. Ce texte est rendu au singulier par les scribes de Néhémie (à savoir
Ceci est votre dieu), car il renvoie à un seul veau (cf. Néh. 9:16s.).
Toutefois, c’est au pluriel, puisque les dieux étaient représentés dans les
boucles d'oreilles et aussi dans le veau.
Pourquoi ont-ils fait un veau ? Pourquoi
pas un lion, ou un ours, ou une antilope ? Pourquoi était-ce un veau, et non pas
un taureau, ou une vache ? Les réponses se trouvent dans le symbolisme religieux
des divinités adorées. Nous avons affaire au symbolisme du dieu de la lune qui
était symbolisé par les cornes retournées du veau. Ces cornes retournées du veau
ne se trouvent pas, en règle générale, chez les animaux adultes bien-élevés, car
elles sont retirées. Elles se trouvent dans le veau et représentaient le
croissant de lune à l'horizon, tel qu’il apparaît quelque temps après la
véritable phase de la Conjonction. Ce croissant était également porté aux
oreilles tout comme le cercle rond complet, qui représentait à la fois le soleil
et la lune et l'Étoile du Matin dans toute leur splendeur, en tant qu’éléments
ou cadre du système triune vénéré et adoré en Égypte et dans le système du nord
de la Mésopotamie (ou ce qui a été compris plus
tard comme le système babylonien). Ils se levaient tôt pour saluer le soleil
levant et offraient un sacrifice également.
Ils s’assirent pour manger et boire et se
levèrent pour se divertir. Ces mots désignent les fêtes culturelles des systèmes
païens. Moïse était resté sur la montagne pendant quarante jours et quarante
nuits. Cela était pour symboliser les quarante Jubilés où le Christ devait être
absent, du premier jusqu'au second Avènement. Cette longue période est
symbolisée par cette figure. Le Messie a aussi préfiguré son départ sur ce
modèle (cf. 1Rois 19:8 ; Matt 4:2).
La terminologie utilisée était la
suivante : ‘ces dieux marcheront devant nous’. Ce concept était comme un symbole
visible de la présence divine, comme dans toute idolâtrie païenne. Ainsi, nous
voyons la différence entre l’adoration de l’Unique Véritable Dieu qui est
invisible et qu’aucun homme n'a jamais vu ou ne peut jamais voir (Jean 1:18 ;
1Tim. 6:16) et qu’aucun homme n’a entendu sa voix non plus (Jean 5:37),
symbolisée par la Conjonction à la nouvelle lune et la présence visible du dieu
de la lune observée comme le croissant à l'horizon. Ce concept et l'étoile du
dieu Remphan ou Rephan (Actes 7:43) étaient le facteur le plus persistant dans
l'idolâtrie d'Israël au cours des siècles et surtout depuis la captivité
babylonienne, jusqu'à et après la formation de l'Église du Nouveau Testament.
Aaron a dit : “Demain sera une fête pour Dieu”. Il a essayé d'utiliser des
pratiques païennes pour adorer Dieu.
Le livre des Actes cite Amos 5:25-27 pour
montrer qu'Israël, et maintenant Juda, ont toujours été des idolâtres.
Amos 5:25-27
M’avez-vous fait
des sacrifices et des offrandes Pendant les quarante années du désert, maison
d’Israël ?… 26 Emportez donc la tente [Sakkuth, RSV] de votre roi, Le
piédestal [Kaiwan, RSV] de vos idoles, L’étoile de votre Dieu Que vous vous êtes
fabriqué ! 27 Et je vous emmènerai captifs au delà de Damas, dit
l’Éternel, dont le nom est le Dieu des armées. (LSG)
Les termes Sakkuth et Kaiwan
sont rendus dans la Bible version RSV et sont tenus pour désigner des divinités
assyriennes connues. Pendant qu’Israël était dans le désert, il avait une
relation directe et pure avec Dieu qui ne nécessitait pas de sacrifice (Jérémie
2:2-3 ; Osée 2:14-20 ; 9:10). Le TM (Texte Massorétique) est soutenu par Green (Interlinear
Bible) pour lire les tentes de votre roi
(SHD 5522 et 4428) et Kiyyun (SHD 3594), vos images (SHD 6754)
l'étoile (SHD 3556) de vos dieux (elohim). Le terme kiyyun
est en fait dérivé de SHD 3559 kuwn (prononcé koon), se tenir
droit, donc comme une statue, et donc une idole ou un phallus.
À ce jour, l'étoile du dieu Remphan ou
Kaiwan ou Chiun figure sur le drapeau israélien comme l'étoile de David, ce
qu’elle n'est pas. Elle figure également, avec le croissant de lune, sur le
drapeau de l'Islam, symbolisant l'Étoile du Matin de la planète, qui est le dieu
de ce monde (2Corinthiens 4:4). Il est à noter que les termes Kaiwan/Kiyyun
et Remphan sont compris comme étant interchangeables dans le Nouveau
Testament et l'Ancien Testament. La Septante (LXX) rend le texte le tabernacle
de Moloch et l'étoile de votre dieu Raephan ('Raiphan) (cf. la traduction de
Brenton de la LXX).
La Peshitta a le terme Malcolm et Chiun
dans Amos 5:26.
Mais vous avez porté le tabernacle de Malcolm et Chiun votre idole, l’étoile
dont vous vous êtes fait un dieu.
Moloch et Malcolm sont la même divinité.
Ainsi, le tabernacle ou Sukkoth était compris comme étant celui de Moloch et
l'étoile était celle de Raiphan comme dans la traduction de la LXX, ou de
Malcolm et Chiun de l'araméen (cf. la traduction de Lamsa de la Peshitta). Nous
avons affaire aux rites de fertilité de Moloch et au système de Raiphan. Ce
système de la fertilité est à la base de l'idolâtrie d'Israël depuis l'Exode, en
passant par les rois, et à l’époque d'Amos, et juste après la captivité jusqu’à
l'époque des Apôtres.
Le commentaire de la Soncino soutient
l'identification des divinités comme étant le Siccuth et le Kaiwan assyriens, ce
dernier étant Saturne. La tente (Succoth) de la divinité associée à Moloch (LXX)
ne peut être que le concept du dieu de la lune, puisque la tente est le symbole
de la dissimulation de la Nouvelle Lune lorsque la lune entre dans sa tente et
se cache ou est dissimulée. L'observation est faite pour noter quand la divinité
émerge et cela est mis en évidence par le croissant comme les cornes retournées
du veau. C’est pour cette raison, et pour répondre aux exigences et préceptes
des traditions, que l'observation du croissant a été introduite dans le
calendrier. Nous savons maintenant avec certitude que les connaissances des
anciens concernant les phases de la lune étaient remarquables, et il est hors de
doute qu'ils avaient la capacité de mesurer ces séquences avec une précision
absolue. L'inexactitude introduite était délibérée et idolâtre.
Les mêmes symboles et la même idolâtrie
étaient tissés dans la tapisserie de la vie religieuse judaïque. L'observation
du croissant n’est simplement qu’une autre représentation du dieu de la Lune Sin
et du système de fertilité qui le sous-tendait et lui a servi de base sous les
différents noms et formes que nous trouvons d'un endroit à un autre. Sin était
également Enzu et Nannaru. Le nom de Naram-Sin a été pris par l'un des
successeurs de Sargon (Sharru-kin) (circa. 2637-2582 AEC (Avant l’Ère Courante),
le fils de Manishtusu, qui régna de 2557 à 2520 AEC. Il a attribué ses victoires
à Ea, dieu de l'abîme et seigneur de la sagesse, même s'il portait le nom du
dieu de la Lune Sin. Il n’était pas la source de la déification du dieu Sin. Les
dynasties à Ur se sont toutes déifiées sous le nom de Sin (c.-à-d. Bur-Sin,
Sin-Amal, Gimil-Sin, Shu-Sin, Ibi-Sin). Après la défaite d'Ur face aux Élamites,
la dynastie d'Isin y est établie par Ishbi-irra (2186-2154 AEC). Le dieu lunaire
Sin était symbolisé par le taureau. Il était Chemosh des Moabites et
Milcom des Ammonites. Il était largement vénéré par toutes les tribus.
Les Cananéens étaient sous la domination
assyro-babylonienne de 2200 (prétendument 3000, voir ERE) à 1700 AEC. Même vers 1400 AEC, leur
influence était encore si grande que toute la correspondance avec l'Égypte et le
Pharaon se faisait en babylonien, et que le nom du dieu de la Lune Sin était à
l’origine et formait la base des noms cananéens du Sinaï et du Désert de Sin (ERE,
Vol. 3, p. 183). La main de Sin était considérée comme la cause de la Catatonie
ou de la folie chez les enfants – par conséquent, la démence est associée à cette divinité (ibid.,
p. 527). Sin, le dieu de la Lune d’Harran, était également vénéré à Sam’al, au
pied du Mont Amanus (ibid., Vol. 2, p. 295). Sin était le Baal d’Harran
mentionné dans la correspondance au temps de Sennachérib, Assarhaddon et
Assurbanipal. Sargon (722-706 AEC) a confirmé l'exemption d'impôts dont
bénéficiait Harran, en tant que ville de Sin (ibid.). Nabonide, dernier roi de
Babylone (555-539 AEC), a reconstruit le temple de Sin à Harran. Sin a été
identifié à Be'el-shamin, le propriétaire du ciel, à cause de la
domination syrienne à Harran, combinant le dieu de la Syrie avec l’ancien dieu
de la Lune. Cette divinité a été identifiée à Zeus par les Grecs de la Phénicie
et de Palmyre et d'ailleurs, bénéficiant de leur patronage, et s’est répandue de
la Mésopotamie à l'Arménie. En fin de compte, il (Sin) a été identifié à Anu,
Seigneur du Ciel de Babylone (ibid., vol. 2, p. 295).
Dès les temps les plus anciens (vers 4000
AEC), il existait des triades formées d'Enlil, Anu et Enki. La deuxième triade
était formée à partir d’Ur : dieu de la Lune d'Ur, Utu, le dieu Soleil de Sippar,
et Nana, déesse d'Erech (ibid., p. 296). Le dieu de la Lune d'Ur peut être
identifié à Sin. Le terme sémitique Bel provenant de Baal était
utilisé chez les Sémites babyloniens dans le même sens qu’il était utilisé par
les autres Sémites, et en plus, ils l’utilisaient comme maître ou
seigneur (ibid.).
Les cultes de Shamash et de Sin là traitent
de l'adoration du soleil et de la lune (ibid., p. 310). La deuxième triade
mentionnée ci-dessus est devenue connue sous les noms de Sin, Shamash et Ishtar
(ou encore Sin, Shamash et Adad) (ibid., pp. 310-311). De sorte que, même au
milieu du deuxième millénaire avant notre ère, Sin était une divinité principale
tant à Ur qu’à Harran. Sin est le dieu des oracles (l’énonciation ou la
parole divine associée au Messie et
que l'on retrouve
chez les premiers Sumériens et les Babyloniens), mais son fils
Shamash porte également cet aspect (ibid.et aussi cf. Vol. 12, pp. 749-752).
Shamash est considéré comme le frère d'Ishtar. Shamash devient juge divin
suprême. Ainsi, le concept, ici dans le système babylonien, attaque les concepts
investis ou dévolus au Messie biblique. Ishtar est la plus importante (éminente)
des divinités féminines dans le panthéon assyro-babylonien, absorbant la place
de toutes les autres. Sa place en tant que reine du ciel remonte à une
lointaine antiquité. Elle est Vénus et apparaît sous les noms d’Ashtarte (ou
Easter dans les pays anglo-saxons), Nana et Anunitu (ibid.). Elle est la déesse
de la fertilité et vénérée et adorée partout. Elle est la fille de Sin et aussi
d'Anu. Elle est également associée à Sirius. Elle est la déesse du sexe et
s'approprie les attributs de Ninlil et de Damkina et en tant que fille de Sin,
et de sa descente chez Hadès elle est représentée par la prostitution dans les
temples. Le lion, normalement le symbole de Shamash, lui est associé, comme
l’est la colombe (cf. ibid.). Dans cette séquence, elle devient alors associée à
Tammuz ou Dumuzi, en tant que porteur de la vie nouvelle dans les cultes de
printemps.
Ce nom, Sin, est apparu dans le
vieil anglais en tant que concept de transgression des Lois de Dieu. Il a été
rendu de l'original sunjo comme sende en vieux-frison, et est
devenu sonde en milieu néerlandais (cf. The Oxford Universal
Dictionary, p 1897). Il était associé aux nations étrangères comme une
enclave en transgression des Lois de Dieu. Les Arabes ont transféré le mot à
l'empire de la Chine sous le nom de Sin et il semble que Sinim
était compris comme une terre extrême orientale en hébreu/araméen (ciyniym
SHD 5515 de 5512 ; cf. Ésa. 49:12). Cela venait probablement du concept de
la lune et du soleil levant avec l'étoile du matin d'Ishtar, plutôt que de la
mythologie chinoise. Tien était la divinité céleste suprême chinoise.
Ishtar, en tant que la déesse de Vénus,
l'étoile du soir, était la déesse de l'amour sexuel. En tant que déesse de
Vénus, l'étoile du matin, elle était la déesse de la guerre. Bien qu'il y ait
une grande diversité de noms cultuels dans le système babylonien, il y avait en
fait une similitude centrale de la fonction cultuelle et ce n'est pas facile à
comprendre. Ils avaient une triade double, que nous voyons ici. Le concept de
sept depuis les premiers temps sumériens était i-min comme cinq (i)
et deux (min). Cette idée imprègne le symbolisme religieux de la Bible et
les composés de cinq et deux, puis cinq encore construisent le système biblique,
qui est déterminé à remplacer son prédécesseur suméro-babylonien. L’érudition
séculière y voit un développement culturel. La Bible le considère comme une
question spirituelle de la prééminence du Dieu de la Bible sur l'Armée déchue,
représentée par le système babylonien.
Le symbolisme entourant ce système du veau
au Sinaï, de Sin en tant que géniteur, s’associe au système sacrificiel le plus
ancien et le plus primitif employant également la prostitution dans les temples
et les cultes à un niveau très généralisé et répandu. C'est la raison pour
laquelle les festivités étaient associées au veau d'or. Par l'invocation, Sin,
en tant que dieu de la Lune, représenté par le veau, les aspects triples ou
triunes de lui-même, et ses descendants étaient invoqués.
Les termes relatifs aux cornes du veau sont
utilisés par le Judaïsme Kabbalistique encore aujourd'hui, à savoir les
cornes retournées du croissant de lune à l'horizon, au moment de la phase.
Cette terminologie est en soi un mensonge, car la phase est un autre aspect, à
savoir la Nouvelle Lune en sa pleine capacité sombre. D'où le terme phases de
la lune, qui sont au nombre de quatre, de la conjonction de la Nouvelle
Lune, au Premier Quartier, à la Pleine Lune, au Dernier Quartier et de retour à
la phase ou la Conjonction. Ces phases régissent également les marées de
Printemps et les marées de Morte-eau. Le symbolisme du chodesh, comme une
lune cachée représente le Dieu que l'homme n'a jamais vu ni ne peut jamais voir.
Ce concept de chodesh utilisé dans le SHD 2320 est dérivé de chadar
(SHD 2314), enfermer
comme dans une chambre, assiéger, ou entrer
dans une chambre privée (Strong). Le New-Brown-Driver-Briggs-Gesenius
Lexicon donne au terme le sens
d’entourer, enfermer, cacher
[dissimuler], voile cachant une personne, chambre,
maison ou une tente comme cachant quelqu’un. Il peut signifier entourer
quelqu'un (cf. Éz. 21:19). Cela implique le temple ou la chambre sépulcrale.
Les addendas à la page 293b du Lexicon (en
note de bas de page dans l'édition de 1979) traitant du SHD 2314, chadar,
montrent clairement le concept de chambre sépulcrale, et [le mot] est considéré
comme s'expliquant le mieux à
partir du syriaque : se déplacer,
entourer, autour de. Il est estimé que ce n'est pas certain que la chambre
soit dérivée du concept d’entourage ou
de II.
dissimuler derrière un rideau, cacher ou confiner, IV. se cacher,
résider, ou rester [ou demeurer] derrière. L'éthiopique est résider
ou habiter.
L'utilisation de l'hébreu et les autres
références montrent que le concept est de cacher comme derrière un rideau
et c’est la racine première et la base de la Nouvelle Lune. Cet aspect a été
utilisé dans le Temple afin que Dieu soit caché derrière le voile dans le Saint
des Saints – jusqu'à ce qu'Il soit révélé par Christ.
Les mois ont été numérotés à partir
d’Esther. Les noms babyloniens des mois étaient eux-mêmes dérivés de concepts
plus anciens. Il est important de noter que les concepts de la Nouvelle Lune ont
été pervertis en culte du dieu Moloch parmi toute la Thalassocratie ou les
Seigneurs de la Mer de langue punique, et même
depuis l'époque de la
civilisation minoenne. Le
Minotaure est le même être adoré de la même manière que le dieu Moloch ou
Malcolm. Il s'agit du culte du taureau transféré au croissant de lune et
impliquant des sacrifices humains (cf. Frazer The Golden Bough,
Macmillan Press, impression de 1976, iv, pp. 70-75).
Le système était réglé dans un cycle de
huit ans déterminé à partir des cycles lunaires. L'Olympiade était la plus
petite unité du système lunaire. Les Rois ne pouvaient régner que pendant huit
ans. À la Nouvelle Lune de la huitième année, dans l'obscurité de la lune,
on scrutait le ciel à la recherche
de signes permettant de savoir si le règne devait se poursuivre. Cela se produisait chez les
Grecs et en particulier chez les Spartiates (Frazer, ibid., pp. 58-59). Ces
limitations étaient connues autrefois dans l’Antiquité et limitaient la royauté
Dorian, entre autres (cf. ibid.). Le système lunaire était correctement connu
autrefois. La limitation de la royauté à huit ans était une institution
ancienne
(cf. le système actuel des États-Unis). Ce système de l'étoile et
de royauté est très ancien, puisqu'il existe même chez les Aborigènes
d'Australie. La tribu Mara associe même les étoiles filantes à deux esprits
hostiles, père et fils, qui vivent dans le ciel et descendent occasionnellement
pour faire du mal aux hommes. Dans cette tribu, la position d’homme guérisseur
est strictement héréditaire dans la lignée des hommes du totem de l’étoile
filante (Frazer, ibid., p. 61).
Le veau était aussi un symbole de la
fécondité dans les religions de la nature du Proche-Orient ancien. Ces symboles
ont été incorporés aux fêtes d'Israël par Jéroboam sous la forme de deux veaux
(cf. 1Rois 12:28 ; Os. 8:5 ; note dans la Bible Oxford Annotated Bible
RSV, p. 109).
Le culte au tabernacle de Moloch ou de
Chemosh prévalait et était répandu à l’époque de l'Exode, comme le montre le
conseil de Balaam aux Moabites de jeter une pierre d'achoppement aux enfants
d'Israël.
Le Moloch ou Malcolm à tête de veau et le
Minotaure impliquaient tous deux des sacrifices humains. La similitude du culte
du Minotaure des Crétois avec celui de la pratique de Carthage :
...
suggère que le culte associé aux noms de Minos et du Minotaure peut avoir été
fortement influencé par celui d'un Baal sémitique (Frazer, ibid., p. 75).
Le système a été mis en place tandis que
Moïse était absent avec Dieu. De la même manière, le système est perverti en
l'absence du Messie.
Exode 32:7-10
L’Éternel dit à Moïse : Va, descends ; car ton peuple, que tu as
fait sortir du pays d’Égypte, s’est corrompu. 8 Ils se sont
promptement écartés de la voie que je leur avais prescrite ; ils se sont fait un
veau en fonte, ils se sont prosternés devant lui, ils lui ont offert des
sacrifices, et ils ont dit : Israël ! voici ton dieu [tes dieux], qui t’a fait
sortir du pays d’Égypte. 9 L’Éternel dit à Moïse : Je vois que ce
peuple est un peuple au cou roide. 10 Maintenant laisse-moi ; ma
colère va s’enflammer contre eux, et je les consumerai ; mais je ferai de toi
une grande nation. (LSG)
Israël était un peuple à la nuque raide qui
ne voulait pas quitter cette sous-structure d'idolâtrie. Ils ont intégré le
système de fertilité et le culte de la lune dans le tissu même de leur
symbolisme religieux, au point d'en
être prisonniers, même aujourd'hui, comme nous allons le voir.
Moïse a également été testé ici par Dieu
pour voir s'il était digne. Il était digne, et il n'était pas pharisaïque.
Exode 32:11-14 Moïse implora l’Éternel, son Dieu, et dit : Pourquoi, ô Éternel !
ta colère s’enflammerait-elle contre ton peuple, que tu as fait sortir du pays
d’Égypte par une grande puissance et par une main forte ? 12 Pourquoi
les Égyptiens diraient-ils : C’est pour leur malheur qu’il les a fait sortir,
c’est pour les tuer dans les montagnes, et pour les exterminer de dessus la
terre ? Reviens de l’ardeur de ta colère, et repens-toi du mal que tu veux faire
à ton peuple. 13 Souviens-toi d’Abraham, d’Isaac et d’Israël, tes
serviteurs, auxquels tu as dit, en jurant par toi-même : Je multiplierai votre
postérité comme les étoiles du ciel, je donnerai à vos descendants tout ce pays
dont j’ai parlé, et ils le posséderont à jamais. 14 Et l’Éternel se
repentit du mal qu’il avait déclaré vouloir faire à son peuple. (LSG)
Moïse a réussi son test. Dieu, par le
Messie, ne s’est pas “repenti” du mal. Il a changé sa position
en traitant avec eux dans les circonstances désormais dictées par leur
idolâtrie, comme Il le fera à maintes reprises au cours des siècles suivants.
Leurs changements de comportement ne remettent pas en cause l'omniscience de
Dieu.
Exode 32:15-16 Moïse retourna et descendit de la montagne, les deux tables du
témoignage dans sa main ; les tables étaient écrites des deux côtés, elles
étaient écrites de l’un et de l’autre côté. 16 Les tables étaient
l’ouvrage de Dieu, et l’écriture était l’écriture de Dieu, gravée sur les
tables. (LSG)
Notez ici que Moïse est descendu avec deux
tablettes écrites des deux côtés, sur les deux faces, portées dans chaque main.
Cet aspect de la Loi était pour symboliser Sa nature qui englobe tout. La
dualité des textes et de leur relation d’alliance était également soulignée.
Nous voyons deux aspects de l'alliance, deux aspects de la nation et deux
aspects de la Loi et du Plan de Salut. Plus important encore, nous voyons deux
Messies, qui étaient une seule et même personne mais sur deux avènements
–
le Messie d'Aaron et le Messie
d'Israël. La première fois que Moïse est descendu, c'était pour
sanctifier le sacerdoce, qui s’est effectivement sanctifié lui-même par
ses actions, comme nous allons le voir.
Exode 32:17-19 Josué entendit la voix du peuple, qui poussait des cris, et il
dit à Moïse: Il y a un cri de guerre dans le camp. 18 Moïse
répondit : Ce n’est ni un cri de vainqueurs, ni un cri de vaincus ; ce que
j’entends, c’est la voix de gens qui chantent. 19 Et, comme il
approchait du camp, il vit le veau et les danses. La colère de Moïse
s’enflamma ; il jeta de ses mains les tables, et les brisa au pied de la
montagne. (LSG)
Ici, Moïse jeta les tablettes par terre
parce que l'alliance avait été rompue et, par conséquent, le symbolisme a été
établi en puissance.
Le mot pour cri de guerre est
milchamah (SHD 4421). Ceci est lié à la racine pour Milkown ou
Malkam (SHD 4445) des Ammonites. Le mot pour chanter et crier
ou pousser des cris est
de la même forme (SHD 6030 et 6031), étant les formes positives et négatives
’Anath,
témoigner, etc. Le tumulte de Malkam était le témoin
contre Israël.
Exode 32:20 Il prit le veau qu’ils avaient fait, et le brûla au feu ; il le
réduisit en poudre, répandit cette poudre à la surface de l’eau, et fit boire
les enfants d’Israël. (LSG)
Ce processus était un test. Les séquelles
étaient en fonction de la complicité et de la culpabilité dans l'esprit des
gens.
Exode 32:21 Moïse dit à Aaron : Que t’a fait ce peuple, pour que tu l’aies
laissé commettre un si grand péché ? (LSG)
Moïse a posé une question directe au
Grand Prêtre
qui égarait le peuple dans sa
méchanceté. Il est écrit : tu ne suivras point la multitude pour faire le mal
(Exode 23:2). Ici, Aaron a immédiatement fait exactement cela. Notez la réponse
d’Aaron.
Exode 32:22-24 Aaron répondit : Que la colère de mon seigneur ne s’enflamme
point ! Tu sais toi-même que ce peuple est porté au mal. 23 Ils m’ont
dit : Fais-nous un dieu qui marche devant nous ; car ce Moïse, cet homme qui
nous a fait sortir du pays d’Égypte, nous ne savons ce qu’il est devenu. 24
Je leur ai dit : Que ceux qui ont de l’or, s’en dépouillent ! Et ils me l’ont
donné ; je l’ai jeté au feu, et il en est sorti ce veau. (LSG)
Aaron a dit que ce n'était pas vraiment sa
faute, qu’il ne faisait que ce qu'on lui demandait. Il a seulement mis l'or dans
le feu et il en est sorti ce veau ! Cela devait avoir été vraiment miraculeux.
Le sacerdoce a eu la même excuse pendant des siècles. La nation a payé la
pénalité maintes et maintes fois,
mais elle n'a toujours pas appris.
Le sacerdoce entier sait que le
calendrier est erroné et qu'il doit être corrigé, mais il ne fait rien.
Exode 32:25 Moïse vit que le peuple était livré au désordre, et qu’Aaron l’avait
laissé dans ce désordre, exposé à l’opprobre parmi ses ennemis. (LSG)
De quoi le peuple s’était-il détaché, à sa
grande honte ? Il s'est détourné
des Lois de son Dieu et de la bonne conduite.
Exode 32:26-29 Moïse se plaça à la porte du camp, et dit : À moi ceux qui sont
pour l’Éternel ! Et tous les enfants de Lévi s’assemblèrent auprès de lui.
27 Il leur dit : Ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël : Que chacun de
vous mette son épée au côté ; traversez et parcourez le camp d’une porte à
l’autre, et que chacun tue son frère, son parent. 28 Les enfants de
Lévi firent ce qu’ordonnait Moïse ; et environ trois mille hommes parmi le
peuple périrent en cette journée. 29 Moïse dit : Consacrez-vous
aujourd’hui à l’Éternel, même en sacrifiant votre fils et votre frère, afin
qu’il vous accorde aujourd’hui une bénédiction. (LSG)
Moïse a utilisé le sacerdoce loyal et
fidèle pour tuer le sacerdoce déloyal et infidèle.
Voici l'ordination par auto-sélection des
Lévites. C’était le fait qu'ils se soient écartés de l'erreur
et qu'ils aient pris position pour le
Seigneur qui allait ordonner le sacerdoce. Ils l'ont fait au prix de leurs
frères et de leurs fils et de leurs familles. Donc, même les élus seront bénis
dans le Messie. Le concept ici était aussi que trois mille hommes devaient
tomber dans le processus de sanctification du sacerdoce. Cela s’est fait à
partir de la Pentecôte dans l'Église, où trois mille ont été baptisés en un
jour. Ils sont morts au monde et ont été élevés au sacerdoce de Melchisédek en
tant que nation de rois et de prêtres (Apo. 5:9-10).
Exode 32:30
Le lendemain, Moïse dit au peuple : Vous avez commis un grand péché. Je vais
maintenant monter vers l’Éternel : j’obtiendrai peut-être le pardon de votre
péché. (LSG)
Ce retour préfigurait l'ascension de la
gerbe agitée, en tant que Christ, montant pour expier le péché. Le péché a suivi
l’octroi ou don de la Loi au Sinaï, traditionnellement à la Pentecôte, qui
représentait la récolte de l'Église. Le péché ici est du SHD 2398 chata (pr.
khaw-taw) manquer et donc pécher et, par déduction
renoncer à un manque et donc expier et aussi se repentir. SHD
2401 chata'ah (pr. khat-aw-aw) signifie une offense ou
un sacrifice pour celle-ci.
Exode 32:31-35 Moïse retourna vers l’Éternel et dit : Ah ! ce peuple a commis un
grand péché. Ils se sont fait un dieu d’or. 32 Pardonne maintenant
leur péché ! Sinon, efface-moi de ton livre que tu as écrit. 33
L’Éternel dit à Moïse : C’est celui qui a péché contre moi que j’effacerai de
mon livre. 34 Va donc, conduis le peuple où je t’ai dit. Voici, mon
ange marchera devant toi, mais au jour de ma vengeance, je les punirai de leur
péché. 35 L’Éternel frappa le peuple, parce qu’il avait fait le veau,
fabriqué par Aaron.
(LSG)
Moïse s’est offert comme substitut, tout
comme le Messie. Moïse pointait vers le Messie par ses actions ici. Toute la
question du maintien dans le Livre de Vie en est une d'obéissance et
d'autorévélation volontaire de Dieu, fondée sur l'obéissance.
Le Seigneur a envoyé une plaie sur le
peuple à cause de l'idolâtrie du système du veau, que les gens ont fait
fabriquer par Aaron pour eux. Ce processus de contrainte du sacerdoce à
l'idolâtrie du système de fécondité du veau, et la structure des dieux des
nations, se retrouve encore aujourd'hui. Il imprègne la structure du calendrier
et le symbolisme religieux de Juda. Leur perversion de la Loi était la raison
pour laquelle ils ont été détruits en l’an 71 EC. Après cette destruction, et à
partir de l’an 358 EC, ils ont consacré un calendrier perverti basé sur le
calcul déterminé à partir du Septième mois, et non pas du Premier mois comme
Dieu le leur avait ordonné. Le
calcul était tel qu'aucune Nouvelle Lune n'était jamais correctement observée. Même les cornes du dieu Lune
étaient souvent bien au-delà. De même aujourd'hui, le système est perverti par
la tradition et, en fait, de plus en plus au fil du temps.
Penchons-nous maintenant sur les concepts
inhérents au dieu Lune et au veau d'or.
Le nom du dieu Lune dans la langue
sémitique était Sin. Le lien soleil-lune est devenu plus tard Shams,
en tant que le soleil
féminin, et Qamar (pr. hamar) en tant que la lune masculine dans
la langue arabe. Le concept hébreu de hamah (SHD 1993) est de faire du
bruit ou agitation et donc la guerre. Telle est l'origine du mot anglais
hum. Ce nom Qamar et, plus particulièrement, Shams le consort
soleil, se retrouve parmi les nations d’ascendance hébraïque et punique. On
retrouve ce nom chez les Scoto-Milésiens sous le nom de Shamus et ses variantes.
Le nom Malcolm ou Malcomb est aussi répandu parmi eux.
Ce n'est pas un hasard que le nom de James
[Jacques en français] n'apparaisse pas dans les textes hébreux ou grecs du
Nouveau Testament ou de l'Ancien Testament. Il n'existe pas. Il a été introduit
dans la version anglaise de la Bible par les traducteurs anglais. Cela a
probablement été fait pour flatter l'ego du monarque de l'époque, James Stuart
d'Angleterre.
Dans tous les cas, dans le Nouveau
Testament, James est en fait
’Iakobos (SGD
2385) de
’Iakob
(SGD 2384) ou tout simplement Yacob, par conséquent, Jacob.
La notion de ’Iama est dérivée de 'Iaomai,
guérir,
soigner et, par conséquent, guérir ou rendre
entier, reconstituer. La même chose se produit dans la LXX.
Les noms des Scoto-Milésiens viennent des
Mages. Les Mages ou Druides étaient des Scythes et sont venus en Égypte, où ils
ont perfectionné les mystères et les hiéroglyphes égyptiens.
De là, ils se sont rendus jusqu’en Espagne
chez les Gadelia. On pense qu'ils ont rejoint les Scoto-Milésiens en Espagne
à partir des Gadeliens et qu'ils sont allés avec eux en Irlande
(voir MacGeoghegan and Mitchell,
History of Ireland, Sadlier and Co., New York, 1868, p. 42). Les
concepts semblent être venus avec eux. Toutefois, ils semblent avoir modifié le
calendrier pour passer à une année de 354 jours en douze mois, avec une période
bimestrielle de vingt-neuf et trente jours respectivement. Ils semblent avoir
commencé le mois le sixième jour de la lune et avaient un cycle de trente ans
(Pline, xvi, 95, 250) et compté par nuits (Ceasar, vi, 18.2). Un mois de 30
jours était intercalé tous les deux ans et demi. Au bout de cinq ans, les
calendriers solaire et lunaire concordaient complètement et les sacrifices
quinquennaux étaient offerts (cf. Diodorus and Jullian ;
Encyc. of Religion and Ethics
(ERE, Vol. 12,
p. 73). D’après le Saltair na Rann, chaque personne dans l'ancienne Irlande était censée connaître le
jour des mois solaires, l'âge de la lune, le flux des marées, et le jour de la
semaine (cf. ERE, ibid.). Les traces de l'ancien système celtique, qui a
servi à convertir les années lunaires et solaires, sont conservées dans la
Bretagne Armoricaine et au Pays de Galles. Le dieu gaulois Bellenos était
assimilé à Apollon en tant que guérisseur plutôt que comme un dieu-soleil
(ibid., p. 74). L'association Bel et Bellenos semble évidente. Les images du
culte du soleil, de la lune et des étoiles ne sont pas très communes ou
courantes, mais elles existent.
Le système bimestriel celtique de
cinquante-neuf jours (soit trente jours suivis de vingt-neuf jours) est de la
même manière que celui que l'on
trouvait chez les Juifs. Le Livre d'Hénoch reconnaît une année de six mois de trente jours
et de six mois de vingt-neuf jours (1Hénoch 78:15-16). Galen note que les Juifs
avaient un système bimestriel de cinquante-neuf jours avant ses observations au
deuxième siècle (cf. Schürer, The
History of the Jewish People in the Age of Jesus Christ, Vol. 1, App. 3, pp.
590-591).
Comme l'Égypte, la connaissance
astrologique dans les Îles Britanniques était très étendue autrefois. Stonehenge
semble avoir été construit au lever du soleil au solstice d'été,
mais on considère à prima facie que les Hurlers à Cornwall ont été construits sur la base
du lever héliaque [hélicoïdal] des Pléiades le matin du mai en
l’an 1600 AEC environ (ERE, ibid. p. 64). Les connaissances à
l'époque de l'Exode étaient au moins aussi avancées que cela. Non seulement les Égyptiens
pouvaient calculer le mois avec précision, mais ils pouvaient également calculer
le cycle Sothiaque et le lever héliaque hélicoïdal] de Sirius, des siècles bien
avant l'Exode.
Le nom de Shams se trouve dans
l'arabe. Shams est la déesse du Soleil et est féminin. Le dieu de la Lune,
Qamar, est masculin. La poésie est la suivante :
Il
n'y a pas de honte à ce que le soleil soit féminin, ni de quoi se vanter à ce
que la lune soit masculine.
Cette masculinité du dieu de la lune est
apparemment dérivée de la fraîcheur de l’eau et, par conséquent, du pouvoir de
croissance des nuits froides du désert avant la chaleur de la journée.
Les systèmes égyptiens et babyloniens
semblent avoir appliqué le concept aussi de Guérison au nom. Le nom du
prêtre égyptien Jambres (SGD 2387) semble être lié à ce concept également.
L'utilisation des noms basés sur la lune
s'étend dans le Livre d'Hénoch où l'ange à qui est confiée la responsabilité de
la trajectoire de la lune est
’Seriel (layrhv) (cf.
Knibb,
The Ethiopic Book of Enoch, Vol.
2, p. 83). Le terme aube de Dieu ou lune de Dieu (Shariel
ou peut-être Sahariel) est incertain. Soleil de Dieu (Samsiel),
étant le quinzième ange précédant Shariel en tant que l'aube de Dieu
ou peut-être la lune de Dieu (Knibb, ibid., p. 74), est lié à des
concepts figurant dans le texte d'Exode où le peuple se levait tôt (c'est-à-dire
avant l'aube) pour sacrifier et festoyer. L'utilisation du grec Sarinas
pour l'ange du système lunaire, qui est aussi Sariel, est un autre problème pour
les érudits (les chercheurs) qui se penchent sur les derniers textes du Deuxième
Temple.
Mohammed, dans le Coran (à la Sourate 20
Ta Ha), traite de l'épisode du veau. Il produit l'être As-Samiri qui
influence la confection du veau d'or. Nous voyons ici l'étymologie du système
lune/soleil qui est attribué à cet être par son nom. L'explication est que
Gabriel avait sanctifié le sol et que cet être en lança une partie dans la
coulée ou le moule du veau. Selon le Coran, le veau avait la capacité de
produire un bruit semblable à un
mugissement (cf. traduction de Pickthall, p. 231-232). Cela peut
provenir de l'échauffement. Les systèmes du taureau de
Moloch ou de Malcolm et du Minotaure étaient chauffés pour des sacrifices
humains, qui pouvaient se trouver en leur sein dans certains cas.
L'identité du Samiri
n'est absolument pas claire (cf. traduction de Dawood, p. 230, n. 1). Le nom semble être lié
aux concepts de la lune et du soleil associé au système du veau. Il est utilisé
dans le Coran, comme si l'on tenait pour acquis que le lecteur le saurait tout
naturellement. Il ne fait aucun doute que cet être est identifié exclusivement
au veau d'or.
Dans le système babylonien,
l'identification avec le système de fertilité se faisait sous la forme Shamash,
le dieu Soleil, frère de la déesse de la fertilité Ishtar. Shamash était la
personnification de la lumière et de la justice et avait le pouvoir de délivrer
des oracles de prophétie (cf. Drury,
Dictionary of Mysticism and the Occult, p. 237). Les Babyloniens vénéraient et
adoraient Istar ou Ishtar comme Vénus, l'étoile du matin. Les deux cornes de la
lune au coucher du soleil, ainsi que le lever du soleil à l'horizon avec
l'étoile du matin, symbolisaient le système aussi bien en temps de paix que de
guerre. Nous savons que lorsque Assarhaddon (681-669 AEC) a défait la rébellion
élamite et babylonienne, il a placé l’un de ses fils Shamash-shum-ukin
sur le trône de Babylone et y a restauré les prêtres et les temples. L'autre
fils, Assurbanipal (668-626 AEC), a été fait roi d'Assyrie.
Shamash était également associé à la
fermeture de l'Arche dans l'Épopée de Gilgamesh derrière Ut-na Pishtim (le
lointain, c'est-à-dire Noé) (voir Budge,
Babylonian Life and History, 2e éd., Religious Tract Society, Londres,
1925, p. 93). Sin, le fils premier-né d'Enlil, a également été appelé Enzil et
Nannar comme des formes variantes. Il marquait la longueur du jour, du mois et
de l'année et, en tant que seigneur du mois, son nombre était trente. Ses
principaux sanctuaires étaient à Ur et à Harran. Sa femme était Ningal ou Nikkal
et elle est considérée comme la mère du dieu Soleil. Nin-Mar (déesse de la ville
de Mar) était associée avec Sin et ont dit qu’elle a eu douze enfants de lui.
Tamasha, le dieu du Soleil (aussi appelé Utu et Babbar), était le fils de Sin (Budge,
p. 105). On retrouve ici le système
triune que l'on retrouve chez les Égyptiens en tant qu’Isis,
Osiris et Horus. Le symbolisme du taureau est central en tant que divinité
masculine. Chez les Babyloniens, le soleil est un autre mâle, Shamash. Son
épouse est Aia ou Shenirda (Budge, ibid., p. 106).
Le dieu Dumuzi ou Tammuz réunit les
attributs des deux dieux Shamash et un fils d'Ea. Il était en partie un dieu de
l'eau et en partie un dieu de la végétation. Son culte était déjà ancien à
l'époque sumérienne et a été honoré parmi le peuple jusqu'à une période très
tardive (Budge, ibid., p. 106). Ishtar est descendue aux enfers pour le ramener
sur Terre. Lors de sa visite annuelle aux enfers, les femmes pleuraient pour
lui. Cette coutume est condamnée par Ézéchiel (Ézéchiel 8:14). Sa mère était
Sirdu et sa sœur Geshtin. Ainsi, Shamash est inhérent à Tammuz. Le culte a donc
été continu sous des formes variées.
Les divinités sumériennes originelles, qui
sont également parvenues à occuper une place importante à Babylone, étaient
basées sur ou descendaient d’Anu le père et le roi des dieux.
Ce dernier était considéré comme trop
éloigné pour être vénéré et, par conséquent, il n'était pas populaire auprès des
Babyloniens. On dit qu'il a épousé Ninzalli et que sa concubine était
Ninursalla. Sa femme a été donnée dans les temps ultérieurs comme Antu.
Sa position a été usurpée par Ishtar à qui Anu a donné un nom
correspondant au sien. Cette histoire reflète celle d'Isis, qui a réussi à faire
en sorte que Ra lui donne son nom secret. La déesse Nana était en pratique la
fille d'Anu (cf. le document
Abracadabra : La Signification des Noms
(No. 240)).
Un autre
“père des dieux” était Enlil, Ellil ou Bel, dieu
des Sémites. Il vivait sur la Grande Montagne du Ciel. Sa principale
épouse était Ninlil, qui avait les attributs de la mère du monde. Le dieu
Dagan, qui était d'origine étrangère à l'Assyrie, était l’homologue d'Enlil. Sa
femme avait aussi un nom étranger qui était Shalash. Ninurta était le fils
d'Enlil et un dieu de la guerre et de la chasse. Il représentait le soleil à
midi. Il était représenté par Saturne et l'étoile Sirius.
Nusku, dieu du feu et de la lumière, était
parfois identifié à Sin, le dieu de la Lune. Il a également été identifié avec
le dieu Cossean Shuqamuna. Sa femme était Sadaranunna.
Marduk, aussi un fils d'Ea, avait le siège
originel de son culte à Eridu. Comme Horus en Égypte, il représentait le soleil
au matin. Très tôt, il a été choisi comme dieu principal de Babylone. Comme son père
Ea avait conquis Mummu, de même, il a conquis Tiammat (le serpent du monde) et a
été fait le roi des dieux en conséquence. Le serpent-griffon lui était sacré,
son nombre était le dix et son étoile était Jupiter. Son principal sanctuaire se trouvait à Eagila, à Babylone. Sa
statue était faite d'or pur et ornée de pierres précieuses. Sa femme était
Sarpanitu que les Sémites ont transformé en Zer-banitu.
Ishtar (ou Ninni, ou Innina), chez les
Babyloniens, était la fille de Sin, le dieu de la lune. Elle a usurpé la
position d’Antu en tant qu'épouse ou concubine d'Anu. Elle était la déesse de
l'amour, mais dans l’une de ses formes, ses amants subissaient la douleur et la
mort (Budge, ibid., p. 107). Également une déesse de la bataille, elle était
Anunitu et déesse d’Akkad. Elle était également considérée comme l'épouse du
dieu Assur [Ashur], dieu de la guerre des Assyriens (Budge, ibid., p. 109). Elle
réunit les deux triades depuis son concubinage avec Anu (voir ci-dessus).
En arabe, Shams, le soleil, devient
féminin. Le taureau de la lune dans les premiers systèmes était masculin. Le
croissant était son symbole et le croissant dictait le calendrier dans son
système et non pas la véritable Conjonction, qui est le symbole du dieu
invisible.
Le symbole du dieu lunaire de la
Mésopotamie en tant que Sin est bien connu. Il a souvent pris la forme d'un
taureau (Cirlot,
A Dictionary of Symbols, Dorset, 1991, p. 34). L'équivalent
égyptien était Osiris qui était le dieu lunaire représenté par le taureau Apis
(ibid., également cf. ci-dessus). Ainsi, le symbolisme utilisé au Sinaï était à
la fois égyptien et mésopotamien et se rapportait au veau d'or, qui était le
symbole du dieu lunaire. Ce dieu lunaire Sin était la cause
de l'errance d'Israël dans le désert de
Sin pendant quarante ans. Nous avons donc Sin identifié avec le dieu de
la Lune du taureau et, par conséquent, également Shariel. Peut-être que le mot
sériel de série, qui signifie progression, est linguistiquement
lié ici. La déesse du soleil Shams reflète peut-être le plus ancien système
pré-babylonien qui existe encore chez les Arabes, où le dieu de la Lune Qamar a
pris la relève de Sin.
Le dieu védique Surya,
quant à lui, était un taureau solaire. Selon les Assyriens, le taureau est né du soleil. Krappe explique
cette contradiction par le fait que les cultes lunaire et solaire se sont
succédé (cf. Cirlot, ibid.). La raison est en réalité plus complexe et
découle de l'explication des guerres célestes. Cirlot l’explique ceci :
Le
taureau lunaire devient solaire lorsque le culte solaire supplante le plus
ancien culte de la lune. Mais il se pourrait bien que le taureau soit d'abord et
avant tout un symbole lunaire, car il est assimilé à la lune sur le plan
morphologique en vertu de la ressemblance des cornes du croissant de lune, alors
qu'il doit prendre la seconde place au symbole solaire du lion.
C'est le point de vue exprimé par Eliade
également (cf. Cirlot, ibid.).
Il ne fait aucun doute que le croissant de
lune n'est pas la Nouvelle Lune. Cirlot explique les points de vue de la
séquence de l'évolution de la lune où le soleil se lève à nouveau de la pénombre
de la nuit et le croissant de lune pousse de la Nouvelle Lune (ibid., p.
215). Ce symbolisme dans les temps anciens se rapportait spécifiquement aux
systèmes cosmiques des Mystères. Le dieu Lune était représenté par les cornes
retournées du taurillon (veau mâle) comme un symbole du croissant. Cela n'a rien à voir avec le calcul
précis du calendrier, qui est exactement déterminé à la seconde près chaque
mois, et peut être ainsi déterminé des siècles à l'avance. Le judaïsme
kabbalistique insiste sur le système d'observation du croissant comme faisant
partie des Mystères.
‘Chaque mois, la lune complète la même trajectoire exécutée par le soleil en un
an ... Cela contribue dans une large mesure à la maturation des arbustes et à la
croissance des animaux.’ (Cicéron). [Selon Cirlot :] Cela contribue à expliquer
le rôle important des déesses lunaires, telles que Ishtar, Hathor, Anaïtis,
Artemis. L'homme des premiers temps était au courant des relations entre la lune
et les marées, et de la relation ou connexion plus mystérieuse entre le cycle
lunaire et le cycle physiologique de la femme (Cirlot, ibid., p. 214).
Il ne fait aucun doute que la relation
entre la Nouvelle Lune et les marées était comprise et était parfaitement
prévisible dès les premiers temps. L'incertitude de l'observation a été
introduite par les éléments du Mystère, de ce qui est devenu plus tard la
Kabbale, à des fins liées aux cultes de fertilité des adorateurs de la lune,
aidées et encouragées par le fardeau ou poids des traditions des Pharisiens et
surtout au sein du système rabbinique.
Il y avait un certain nombre de cérémonies
à la Nouvelle Lune, et Frazer rapporte que la Nouvelle Lune est représentée par
une vache chez les Minoens, ce qui, apparemment, représente le mariage
symbolique du soleil et de la lune (Golden Bough, iv, 71 et seqq). Elle a
également été considérée comme l’époux du soleil par les anciennes sociétés
agricoles à la fois dans l’hémisphère oriental et l’hémisphère occidental. Les
Japonais considéraient la lune comme un mâle, mais comme le frère de la déesse
du Soleil, et non comme consort. Les Babyloniens considéraient à l'origine que
la lune a pris le pas sur le soleil et qu’elle était considérée comme son père
(Frazer, ibid., vi, 139 n.). De là, les premiers sacrifices du matin que nous
trouvons dans la Bible au moment de l'Exode. Ce point de vue est confirmé dans
la séquence des niveaux dans la ziggourat de Babylone. Il ne s’agit pas de la
tour associée à Nimrod et à Abraham. Budge observe que les niveaux du soleil et
de Vénus étaient respectivement en or (quatrième) et jaune (cinquième). La lune
était au niveau le plus élevé
(septième). Les couleurs étaient associées à l'or-jaune et peut-être à
l'argent (ou à l'or blanc) que nous retrouvons également dans le système du
veau. Les sept niveaux renvoient aux ascensions chamaniques vers le ciel
et apparaissent à nouveau dans le Judaïsme Kabbalistique sous la
forme de l'ascension du char dans la mystique Merkabah à travers les sept salles
du Hekkalot ou Hekhaloth (cf. Kaplan,
Meditation and Kabbalah, 1982, pp. 35-37; 294-295;
Drury, Dictionary of Mysticism and
the Occult, 1985, p. 104, 113, 177 et seqq).
Le Doigt d’Ashirat
Nous savons, d’après les données
archéologiques, que le croissant de lune était associé avec le système Triune,
puisqu’on l'appelait le doigt d’Ashirat et était utilisé comme un indicateur de
temps spécifique non seulement en Palestine, mais aussi dans l'armée égyptienne.
Le croissant était considéré comme l'ongle de la déesse montrant du doigt [ou
qui fait signe].
La ville fortifiée de Taanak, en Canaan, se
trouvait sur l’ancienne route militaire égyptienne traversant Canaan jusqu’en
Syrie. Le nom est présent dans les sources assyriennes, égyptiennes et de
l’Ancien Testament. Il n'est pas
surprenant qu'elle ait été découverte à Tel Ta'anek. Les fouilles menées par Ernst
Sellin de 1901 ont permis de découvrir des inscriptions cunéiformes, qui
"sont rarement mises au jour en Palestine".
Les tablettes étaient des
lettres au roi de Taanak Ishtarjasher dont le nom est associé à la déesse
babylonienne Ishtar ou Easter en anglo-saxon. Une des lettres a été écrite par
un général égyptien. C’était une instruction pour un rapport d’Ishtarjasher.
Elle disait :
Tout ce que tu entends, écris-le-moi de là, que je puisse le comprendre. Si le
doigt d’Ashirat se montre, je souhaiterais en tenir compte et obéir. Et
rapporte-moi le signe et la matière de cela (Erich Zehren,
The Crescent and the Bull, tr. James Cleugh, Hawthorn, NY, p. 190).
Zehren identifie Ashirat comme étant la
déesse des étoiles de Canaan et analogue à Ishtar et Inanna. Il identifie le
texte comme faisant référence au
doigt, qui est visible sous la forme d'un croissant de lune vers la fin du
mois (ibid.). Ainsi, le général égyptien indique une date précise. Lorsque le
doigt d’Ashirat, c'est-à-dire le croissant de lune, apparaît
et approche Vénus (Ashirat), il s'attend à un rapport. Cette mention du doigt de
la grande déesse étoile a été utilisée pour indiquer juste avant ou juste après
la Nouvelle Lune (ibid., p. 191) qui était la Conjonction.
Le Taureau
Frazer pense que le
transfert du symbolisme du taureau à Osirus, qui était autrefois un dieu du
maïs et des produits, est
dû à l'influence de la Mésopotamie. Frazer soutient que le taureau
sacré Mnevis d'Héliopolis était considéré comme une incarnation du dieu Soleil
(ibid., iv, p. 72), ce qui était le même concept que l'on retrouve chez les
Crétois. Les périodes de huit ans des cycles crétois semblent se rapporter
davantage aux cycles lunaires, comme une Olympiade double dans une forme
ancienne du système de dix-neuf ans (voir le document
Le Calendrier de Dieu (No.156)). Un titre des Pharaons pendant des
milliers d'années était taureau puissant (ibid.).
L'identification du taureau ou du veau d'or
avec Moloch vient de la pratique des Carthaginois, et probablement de tout le
monde punique, de sacrifier leurs enfants à Moloch ou Malcolm en les plaçant sur
les bras de la statue de bronze de la bête qui avait la tête d'un taurillon
(c'est-à-dire avec les cornes en forme de croissant). Les enfants roulaient sur
le feu à l'avant et étaient tués.
Cela pourrait être similaire à la tradition du Minotaure en Crète (Frazer, ibid., iv, p. 75). Ainsi, le tabernacle de Moloch peut
être identifié avec le veau de Sin du Sinaï.
Ce culte insidieux de
Moloch, de Kemosh ou du dieu de la Lune Sin, en tant que le veau d'or du Sinaï, comme on l'appelait
diversement, impliquait le sacrifice et aussi la consommation des enfants. C’était une abomination à l'Éternel. Selon l'Abbé MacGeoghegan, le
culte du veau d'or a été perpétué par les Milésiens en Irlande comme deuxième
divinité derrière le Chêne et le Gui sacrés, jusqu'à l'avènement du
Christianisme (MacGeoghegan-Mitchell, ibid., p. 65). Cette religion du dieu
Triune des Aryens était endémique chez les Phéniciens, les Carthaginois, les
Gaulois, les Scythes, les Grecs et les Romains. C'est pourquoi la Trinité a été
introduite, et si fermement et ardemment défendue par eux. La consommation des
enfants et des chiens a continué jusqu'à la destruction de Carthage. Elle a été
interrompue chez les Carthaginois, sous le règne de Darius Ier, qui considérait
cela comme barbare. Les Milésiens irlandais n'étaient pas les seuls à sacrifier
et à manger de la chair humaine (souvent pour des raisons magiques), comme
Polybe le rapporte, qui dit qu’[H]Annibal a rejeté la proposition qui lui a été
faite par les Gaulois, de manger de la chair humaine. Cette pratique était
endémique chez les Irlandais, les Gaulois, les Britanniques, les Espagnols, les
Scythes et d’autres nations. Les Écossais de la Grande-Bretagne ont été observés
par Jérôme, quand il les a vus en Gaule, comme étant des mangeurs de chair
humaine à son époque, à la fin du quatrième siècle (cf. ibid. MacGeoghegan., p.
67). Le croissant de lune et l’étoile qui l’accompagne, qui a pénétré même
l'Islam, sont associé à ce culte. Jones et Pennick (A History of Pagan Europe, Routledge, Londres et New
York, 1995, p. 77ff.) notent que le motif du croissant et de l’étoile de
l'Islam rappelle le culte du dieu de la Lune Sin, qui avait déjà absorbé le
culte des trois déesses Al'lat,
Al-Uzza et Manat. Le système Triune était endémique chez les
Aryens, et a été trouvé chez les Celtes dans des formes similaires du système
Triune, et des trois déesses, dont l'une était Brigit. Celles-ci et le système
Triune faisaient partie du même système des bosquets sacrés, et du dieu de la
Lune Sin que les adeptes ont également adorés. Les bosquets sacrés étaient
parsemés d’entrailles humaines, et même les Druides ne voulaient pas y
entrer à certaines périodes. La Sardaigne était un bastion de ce système païen jusqu'au XIe
siècle, et les magistrats ont été soudoyés pour l'ignorer.
21
Tu ne livreras aucun de tes
enfants pour le faire passer à Moloc, et tu ne profaneras point le nom de ton
Dieu. Je suis l’Éternel.
Le système était ancien en Irlande, et
l’acte de manger de la chair humaine y était courant, ainsi que chez les
Écossais, qui sont initialement arrivés en Écosse via l'Irlande,
à l'époque où celle-ci s'appelait Scotia. Les Anglo-Saxons n'y étaient pas non plus insensibles. Des fouilles récentes des mégalithes dans le Comté de Sligo ont
révélé la présence de tombes massives de milliers d'êtres humains, plus que ce
qui aurait pu probablement être supporté par le pays autour d'elles. Il
existe plusieurs centaines de sites funéraires de ce type en Irlande, mais Sligo
semble être un site majeur. Les archéologues ont récemment
noté que les personnes étaient incinérées en utilisant leur propre graisse et
ensuite (comme un érudit (un spécialiste) l’a dit lors d’une récente entrevue à
la radio), étaient “apparemment déterrées
pour être fêtées par leurs familles, ou autres, à une date ultérieure”. La conclusion évidente est soigneusement ignorée, pour le moment
(comme MacGeoghegan l’a fait quand il a pris note des pratiques d’enterrement).
Le fait est que des êtres humains, et surtout des enfants, étaient rôtis dans
les images du dieu, ou sur des feux, dans tout le monde aryen et phénicien. Les
mères romano-celtiques et phéniciennes étaient fières de pouvoir
réconforter leurs enfants sans émotion pendant qu'ils étaient rôtis
vivants au nom de la piété, et les cris étaient couverts par le tambour et les
trompettes (cf. également ibid. MacGeoghegan., p. 65-73).
Ces coutumes ont été trouvées à Tyr et chez
les Phéniciens, et y ont continué pendant longtemps et chez les Cananéens. Ceux
qui n'avaient pas d'enfants les achetaient aux pauvres afin qu'ils ne soient pas
à court d'un sacrifice approprié. Les enfants qui étaient brûlés étaient soit
jetés dans une fournaise, soit placés dans une statue de Saturne,
à laquelle on mettait le feu. La défaite de Carthage par Agathocle a été attribuée par ces
derniers au fait qu'ils avaient sacrifié au dieu sous la forme de Saturne
des enfants de qualité secondaire, c'est-à-dire des enfants d'étrangers et
d'esclaves (d'où les Saturnales) au lieu de leurs habituels enfants de première
qualité. Ils ont ensuite offert deux cents enfants de première qualité et
trois cents citoyens qui se sont volontairement offerts eux-mêmes pour apaiser
le dieu de leur crime de négligence. (MacGeoghegan, pp. 67-68).
Ce culte de l'adoration du dieu Lune Sin en
tant que le veau d'or ou Moloch ou le Dieu Triune, dont la Trinité est le dérivé
moderne, est la forme la plus méchante et mauvaise de la barbarie humaine, et
Dieu le condamne ainsi que son système.
Ce système existe encore aujourd'hui
(voir les documents Les Origines de Noël et des Pâques (No.
235)
;
et
La Doctrine du Péché Originel Partie 1 Le
Jardin d'Éden (No. 246)).
Le
taurillon est identifié au dieu Lune dont les cornes sont le croissant de lune
observé à partir de la fausse phase et variable, par opposition à la vraie
Nouvelle Lune de la Conjonction, qui n'est pas variable et est mesurable à la
seconde près. L'identification de ce croissant idolâtre est aussi identifiée à
l'étoile du matin ou Vénus qui, bibliquement, représente le dieu de ce monde
jusqu’au second avènement du Messie, où il assumera ce rang (cf. Apoc. 2:28 ;
22:16).
L'étoile du matin était, dans les temps
anciens apparemment aussi identifiée au culte d'Adonis (Frazer, ibid., v,
258f.). Le sacrifice humain était encouragé au moment des semailles dans ce
culte de l'étoile du matin (Frazer, ibid., vii, 238). Les termes dans Ésaïe
14:12 se réfèrent à l'Étoile du Jour, l’Étoile du Matin ou Lucifer (du
latin Phosphorus) qui signifie porteur de lumière. Il est
identifié au système babylonien, car il constitue le noyau du système religieux
mondial tel qu’il est identifié dans l'Apocalypse. Ishtar, en tant qu’Étoile du
Matin, est également Lucifer comme porteur de lumière, et ces fonctions seront
reprises par le Messie et les élus. C'est pourquoi la Mariolâtrie est le système
de la déesse-mère de la reine du ciel.
Ainsi, les deux aspects du taureau que sont
le croissant et l'étoile du matin étaient absolument liés à l'idolâtrie. Les
deux aspects ont impliqué des sacrifices humains à un moment donné. Le
tabernacle de Moloch et l'étoile de Raiphan ou Chiun sont donc liés au système
du croissant et de l’étoile du matin. Le Messie va les reprendre et éliminera
toute trace ou vestige de leur observation en rapport avec le système biblique.
Ils sont une perversion grave et grossière du système biblique et du calendrier
de Dieu.
Poursuivre le calendrier Hillel ou tout
autre système basé sur l'observation du croissant, compte tenu des informations
connues sur la signification du croissant de lune et de sa place dans le système
de culte du veau, c’est effectivement poursuivre le système d'adoration, si ce
n'est les sacrifices actifs de Moloch, ainsi condamnés par Dieu.
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