Christian Churches of God
[053]
Les Calendriers Hébreu et Islamique Réconciliés
(Édition 3.0 20030526-20060216-20110507)
Le
calendrier islamique a été dysfonctionnel pendant des siècles et, en fait, pas
si longtemps après la mort du Prophète. Malgré les tentatives de le réformer de
la part des administrateurs, le clergé, suite à une interprétation bizarre de la
Sourate par les Hadiths, a contrecarré toutes les tentatives de réforme ou de
restauration. Quel est le problème et quelle est la véritable réponse ? Pourquoi
le Judaïsme et l'Islam sont-ils tellement à ce point dans l'erreur et si divergents ? La réponse réside
dans la compréhension de la perversion du véritable Calendrier de la Bible par
les deux religions. La solution est simple.
Christian Churches of God
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Les Calendriers Hébreu et Islamique Réconciliés [053]
Ahmad se réfère à l’Esprit
Saint.
Le nom du Prophète était
Qasim (appelé Mouhammad)
La Bible établit des règles
précises et claires pour le calendrier, qui ne
sont suivies par aucune des principales
religions, ni le Judaïsme, ni le Christianisme,
ni l'Islam.
Dans le document d’étude
Le Calendrier de Dieu No. 156),
on explique comment le calendrier païen en
Orient, qui est devenu le calendrier civil,
diffère également du calendrier “sacré”, qui
commence au mois d'Abib, ou printemps, et est
déterminé par l'équinoxe. Le Judaïsme suit les
traditions païennes en commençant le calendrier
au Septième mois, contrairement aux instructions
de Dieu et, curieusement, il est en accord avec
les influences païennes originales sur l'Islam
avant que le calendrier Islamique ne soit
complètement à la dérive.
Le calendrier Islamique a
été coupé du système sacré original établi par
Dieu à Moïse et tel que pratiqué dans le Temple.
Présentement, les jours et mois sacrés
Islamiques et les jours saints bibliques tombent
à des dates significativement différentes. En
outre, le calendrier Islamique compte
actuellement 354 ou 355 jours, soit 10 à 12
jours en moins que l’année solaire. Cependant, au début
de l'Islam, le Prophète appelé “Mouhammad” et
ses disciples avaient les mois sacrés en même
temps que les jours de fêtes bibliques, suivant
le calendrier biblique original.
À la page 83, "Studies
on the Jewish Background of the New Testament
– M. de Jonge, J. Van Goudoever, le livre
déclare :
"Le point de départ d’une comparaison entre le
Calendrier Islamique et le Calendrier Juif
(Chrétien) est le jour du jeûne facultatif
Ashoura, le dixième jour de Mouharram, qui est
une continuation Islamique du Jour des
Expiations. (Source : Shorter Encyclopaedia of
Islam, s.v. Ashoura). Si Mouharram est
comparable à Tishri, alors le mois de Ramadan
est comparable au mois juif de Sivan, le mois de
la Fête juive des Semaines. Selon la tradition
islamique, c'était pendant les nuits de Ramadan,
le prétendu lailat Al-kadr, que Mouhammad a reçu
la révélation du Coran. …il existe un parallèle
évident entre les circonstances dans lesquelles
Moïse a reçu la Torah et celles dans lesquelles
Mouhammad a reçu le Kur'an (la Référence dans la
note de bas de page - G. Widengren,
The
Ascension of the Apostle and the Heavenly Book,
King and Saviour III", Uppsala Univ.
Dans le calendrier
Islamique, Mouharram est le premier mois, tout
comme Tishri est le premier mois du calendrier
politique dans l'ancien Judaïsme. Le Nouvel An
comme Rosh Hashanah est entré dans le Judaïsme
au troisième siècle de l'Ère Actuelle. Ainsi,
l'influence que l'aristocratie juive qui vivait
au Moyen-Orient exerçait sur les Arabes avant
l'Islam, et les influences mystiques et païennes
sur les deux nations, ont fait que le nouvel an
politique au Septième mois a eu une influence
sur les deux nations. Mouharram est un mois
saint dans l'Islam précisément parce que c'était
un mois saint dans la Bible et qu'il est le
Septième Mois de l'Année Sacrée et du Calendrier
de Dieu. Il signifie littérairement le mois de
la Maison de Dieu - Harram. Ainsi, l'Islam s’est
aligné sur la Bible, mais a été corrompu par la
pratique juive, qui utilisait le calendrier
politique. Le calendrier juif, au temps de
l'Islam, ca 632 EC (Ère Courante), s'était
éloigné et détaché du système de la Bible et
suivait le faux système introduit depuis
Babylone sous le Rabbin Hillel II en 358 EC.
Ainsi, ce calendrier, commençant à Tishri, a
également tiré ses origines de l'ancienne
Babylone et du système païen.
Le fait est que le
calendrier utilisé par les Chrétiens arabes et
le Prophète était différent des deux, comme nous
le verrons plus loin.
Ashoura a été établi dans
l'Islam parce que les Juifs à Médina observaient
le Jour des Expiations (qui est le dixième jour
de Tishri). Par conséquent, le dixième jour de
Mouharram était clairement aligné avec le
dixième jour de Tishri ou le Septième Mois. Les
calendriers Hijri et Juif au début de la période
de l'Islam sont décrits ci-dessous :
Calendrier Juif
|
Tombe durant |
Mois Islamique |
Tishri
|
Sept./Oct. |
Mouharram |
(Début du nouvel
an juif civil) |
||
Marchesvan |
Oct./Nov. |
Al Safar |
Kislev
|
Nov./Déc. |
Rabi
al-awwal |
Tebet |
Déc./Jan. |
Rabi al-akhir |
Sebat |
Jan./Févr. |
Djumada
al-ula |
Adar |
Févr./Mars |
Djumada
al-akhira |
Nisan/A'bib |
Mars/Avril |
Radjab |
(début de
l’année
religieuse/sacrée
hébraïque) |
||
Zif/Iyar |
Avril/Mai |
Chaban |
Sivan
|
Mai/Juin |
Ramadan |
Tamouz |
Juin/Juillet |
Chawwal |
Av/Ab |
Juillet/Août |
Dhu'l-qada |
Elul
|
Août/Sep. |
Dhu'l-hidjdja |
Mouharram (Maison du Culte) est le mois
Saint synchronisé avec Tishri où nous avons le Jour des
Trompettes, le Jour des Expiations (Yom Kippur), la Fête des
Tabernacles et le Dernier Grand Jour.
Radjab est un autre mois Saint synchronisé
avec Nisan où nous avons les Fêtes de la Pâque (Pesach), et des
Pains sans Levain (Hag-ha Ma'Atzos).
Ramadan est synchronisé avec Iyar et Sivan,
quand la majeure partie de la Torah et du Koran a été donnée
comme Écritures. Les Musulmans jeûnent et pratiquent leur culte
pendant cette période et les Juifs ont le décompte de l'Omer
jusqu'à Shavvot (Pentecôte), qu'ils ont corrompue en la plaçant
à une date fixe du 6 Sivan. Les véritables Églises Chrétiennes
de Dieu observent ces périodes et la Pentecôte le même jour
ancien correct du système du Temple, qui était le premier jour
de la semaine maintenant appelé dimanche.
Le calcul de l'année juive est compliqué
par les quatre séries de règles qui déterminent les
ajournements. Ces règles sont expliquées dans le document
d’étude
Le Calendrier et la Lune : Ajournements ou Festivals (No.
195). Le système d'ajournements a
été introduit bien après la période du Temple et les règles
n'ont rien à voir avec l’ancien calendrier du Temple.
La méthode de calcul du mois intercalaire,
qui arrive sept fois tous les dix-neuf ans, est assez simple. Ce
système a été utilisé sans difficulté pendant des milliers
d'années, mais pour une raison quelconque, les Arabes l'ont
abandonné par erreur ou par ignorance. Peut-être était-ce pour
se distancer du système Hillel formalisé, qu'ils savaient être
un système récent et faux. Peut-être était-ce pour confondre les
Arabes qui semblent avoir commodément abandonné le mois
intercalaire plusieurs années après l'établissement de l'Islam.
Ce faisant, les deux calendriers se sont désalignés (voir aussi
ci-dessous).
Les mois comme
Rabi al-awwal (premier
printemps) et
Rabi al-akhir (deuxième
printemps) indiquent la saison définie
– le "printemps" – en
faisant référence à la croissance des cultures
céréalières au Moyen-Orient (en
Kislev et Tebet, comme “Premier et Deuxième Printemps”),
par opposition au printemps
proprement dit du mois de Radjab en Islam et du Mois d'Abib
ou Printemps, qui est le Premier mois de la Bible, et celui de
la Récolte d'Orge en Israël. Ces mois ne peuvent pas pivoter au
cours des années, prenant du retard d'environ 10 jours chaque
année. Pourtant, l'Islam leur a permis de glisser sur l'année en
pivotant d'une manière excessive pendant des années jusqu'à ce
qu'ils se réalignent, et ensuite seulement une fois tous les 33
ans.
Ainsi, nous voyons dans les informations et
les tableaux ci-dessus que les enfants d'Israël et d'Ismaël
observaient initialement les jours saints les mêmes dates ou à
des dates semblables. En outre, tel que démontré dans les
articles de l’église Christian Churches of God (les Églises
Chrétiennes de Dieu (CCG)), le Prophète arabe et les premiers
Califes observaient le Sabbat (voir également l’Introduction
au Commentaire sur le Coran (Q001)).
Ainsi, l'Islam et les Églises de Dieu ont
observé le “vrai calendrier” comme une question de foi. Les
erreurs se sont introduites dans l'Église par le biais du
paganisme et du mysticisme juif, forçant le mois à commencer sur
le croissant au lieu de la conjonction, qui était la façon dont
il était calculé à l'époque de la Bible. Ainsi, le Judaïsme et
l'Islam sont tous deux éloignés de la foi, adorant des idoles
païennes par le biais de leurs systèmes de culte et de
mysticisme.
Cependant, les sites Web Islamiques se
réfèrent souvent au Chapitre 9 du Coran, qui ne concerne que
douze (12) mois. Il s'agit en fait d'une référence et d'une
réfutation du "système d'ajournement" introduit dans le Judaïsme
sous Hillel II en 358 EC. C'est la première tentative dans le
but de faire apparaître le calendrier comme étant distinct du
calendrier hébreu. En effet, c'est avec l'octroi de cette
Sourate que le Hadith commence sa séparation du calendrier
Islamique du véritable calendrier de Dieu, tel que pratiqué par les Hébreux,
l'Église et l'Islam original sous le Prophète.
En effet, l'Encyclopaedia
of Religion and Ethics (ERE), (Hastings ed), Vol. 3, Article
“Calendar” (Muslim) p. 126, dit que le calendrier n'a été
établi qu’en l'an 10 AH, quand le Prophète a fait son dernier
pèlerinage à la Mecque (hijjat
al wada 631 CE). Ce sermon (hutba)
qu'il a donné, dont l'essence est contenue dans la Sourate
ci-dessous, stipule qu'il y a douze mois dans une année. Cet
aspect est alors pris pour signifier qu'il ne doit pas y avoir
d'intercalation, ce qui est absurde. Il n'en a jamais été ainsi
depuis Noé, Abraham, Moïse et les prophètes. Pourquoi le
Prophète aurait-il ordonné un tel calendrier et nommé deux mois
"premier printemps" et "deuxième printemps" si l'intention était
que le calendrier fasse une rotation sauvage rendant une telle
distinction impossible ? Il n'était pas idiot et il ne
s'opposait pas à un calendrier qui existait depuis des
millénaires et qu'il suivait lui-même. Pourtant, l'Islam moderne
et les Hadith le feraient passer précisément pour un tel
imbécile, et ils se réfèrent eux-mêmes à des mois qui se
produisent en hiver, en automne et en été, comme des mois de
printemps, comme si le terme n'avait aucune signification.
Les Juifs eux-mêmes se réfèrent au mois
intercalaire par le nom du douzième mois et il s'agit d'un
deuxième douzième mois comme "We
Adar" ou "Et Adar."
Cette règle ou régulation du calendrier est réalisée depuis des
millénaires par le véritable Islam, qui vient des Patriarches et
qui est l'alliance qu'ils ont conclue avec Dieu.
La date réelle de l'établissement du faux
calendrier est plus tardive, après la mort du Prophète.
Différentes traductions de la Sourate At-Tawbah 9:36 et 37, qui traite spécifiquement de la manipulation du
véritable calendrier
par le système juif au moyen d'ajournements, selon les termes de
la Sourate elle-même, sont données ci-dessous :
[At-Tawbah
9:36] Le nombre de mois, auprès d’Allah,
est de douze [mois], selon l'ordonnance d'Allah au jour où Il a
créé les cieux et la terre. Quatre d'entre eux sont sacrés :
telle est la bonne religion. [Durant ces mois], ne faites pas de
tort à vous-mêmes. Combattez les
associateurs
sans exception, comme ils font la guerre à vous tous. Et sachez
qu'Allah est avec ceux qui gardent leur devoir (envers Lui).
[At-Tawbah
9:37] Le report (ajournement) d'un mois sacré à un autre
n'est qu'un excès d'incrédulité par lequel ceux qui ne croient
pas sont égarés ; Par là, les mécréants sont égarés : une année,
ils le font profane, et une année, ils le font sacré, afin
d'ajuster le nombre de mois qu’Allah a fait sacrés. Ainsi
rendent-ils profane ce qu’Allah a fait sacré. Leurs méfaits
leurs sont enjolivés. Et Allah ne guide pas les mécréants.
[At-Tawbah 9:36]
Voici, chez Allah, dans l’Écrit d’Allah,
le nombre de mois est de douze,
depuis le Jour où Il a créé les cieux
et la terre. Quatre d’entre eux
sont sacrés ; c'est le juste calcul. Ne soyez donc pas
injustes envers vous-mêmes à leur égard,
mais combattez tous les associateurs,
comme ils vous combattent tous
; et sachez qu'Allah est avec ceux qui se gardent du mal.
[At-Tawbah
9:37] Et voici, le report
[ajournement] (du mois sacré) n'est qu'un ajout à l'incrédulité
: une année, ils l’interdisent,
une année, ils le consacrent.
Pour s’accorder à ce qu’Allah prohibe,
ils profanent ce qu’Allah interdit.
Le mal de leurs actes leur paraît
agréable ! Allah ne guide pas
les gens incrédules !
Ce sont les ajournements qui sont attaqués ici, et non le fait
de la nécessité de déterminer le mois intercalaire de l'année.
C'est là que l'Islam s'est fourvoyé et que les démons ont pu
pervertir la foi de l'Islam par leur hérésie. Même les érudits
de l'ERE ont
complètement mal compris l'intention de la Sourate, malgré sa
formulation, peut-être parce qu'ils ne comprennent pas eux-mêmes
l'introduction des ajournements dans le Judaïsme postérieur au
Temple et à son calendrier, en raison de la propagande
rabbinique. Les quatre
mois sacrés où la guerre ne devait pas être
menée ont été corrompus bien avant l'Islam par les tribus
païennes arabes qui s’étaient éloignées des quatre
mois sacrés
de la Torah et cela est examiné
ci-dessous.
En finir avec le Nasi
Tel
qu’expliqué ci-dessus, le mois Mouharram correspond au Septième
mois de l’année biblique. Dans l’ancien système sémitique, le
mois du Nouvel An était basé sur les fêtes du Nouvel An. Le mois
de Tishri a été adopté par les Juifs corrompus du Moyen Orient
sous l’influence de Babylone au troisième siècle EC comme le
Nouvel An commençant à partir de Rosh Hashana. Le festival
coïncidait avec le Jour des Trompettes, le Premier jour du
Septième mois, mais c’est un festival différent. L’intercalation
du système sémite chaldéen a également entraîné la
déclaration d’un treizième mois intercalaire par le
Prince ou Nasi. Il en est
donc venu à être appelé le
Nasi qui est également un terme hébreu signifiant
“prince” et qui, en hébreu moderne,
désigne tout chef d’État
élu. Les Arabes, comme le Judaïsme rabbinique postérieur,
commençaient leur année à l’automne et célébraient toujours les
festivals du printemps et de l’automne (Encyclopedia
of Religion and Ethics, (ERE)
Vol. 3, p. 126, Article ‘Calendar’ (Muslim)). Le dernier mois de
l’année est le moment du pèlerinage (Dhu'l-hidjdja).
En
Israël, le Nasi
déclarait le mois intercalaire et c’était toujours déclaré comme
Adar II ou WeAdar, et n’avait aucun nom spécial. Il était
toujours à l’équinoxe de printemps et ainsi la tentation est de
déclarer que les Arabes intercalaient au même équinoxe de
printemps et ainsi le Premier mois de l’année était le
Nasi plutôt que le
dernier mois intercalaire et le second était Mouharram. Cela,
cependant, est incorrect. Le mois Radjab était toujours le mois
du sacrifice de la Pâque, et il est équivalent à Pesach et
précédait l’Islam parmi les Arabes (ERE,
ibid.).
Les
provinces romaines du Moyen Orient suivaient le calendrier
babylonien qui débutait au Nouvel An civil, qui coïncidait avec
le Septième mois biblique. Ce système était répandu dans tout le
Moyen Orient. Cette pratique a été adoptée par les Juifs au
troisième siècle parce que ce système était devenu corrompu par
les tribus paganisées qui les entouraient. Ce festival a été
appelé Rosh Hashana tel qu’adapté par le Judaïsme.
L'intercalation a
été pratiquée par les Arabes pendant un certain temps avant
l'Islam et était la responsabilité des Fuqaim, une tribu des
Qinana (ou Kinana)
(ERE
ibid. p. 127). Ils auraient
annoncé quel mois devait être intercalé et il se peut donc
qu'une certaine variation ait été introduite dans leurs calculs.
Le moment de l'introduction des intercalations
parmi les Arabes
fait suite à l'introduction du système
d'ajournement des Juifs.
Il se peut que, pendant
que le Temple était debout et que le calendrier était correct,
ils aient tous suivi ce système, mais à partir de 358 EC, ils se
sont trouvés en conflit avec le Judaïsme et ont dû introduire
leur propre intercalation car les années à intercaler
différaient la plupart du temps.
La
pratique consistant à déclarer le Treizième mois comme le
Nasi aurait été abolie
dans l’Islam supposément par le second Calife Omar qui a
supposément complètement aboli l’intercalation, jetant ainsi
l’année hors de la relation avec les saisons que les noms des
mois indiquaient. Cet acte provient d’une fausse interprétation
de la déclaration du Qour’an à la Sourate IX:36ff. Cette Sourate
a supposément été faite en 631 EC, sur la base d’une tradition
du dernier pèlerinage à la Mecque du Prophète d’Arabie.
Cependant, le texte et ces actions attribuées à Omar sont bien
plus tardifs.
Il ne semble pas
y avoir de doute que
le Prophète d’Arabie
observait les Fêtes de la Bible mais qu’il n’était pas en accord
avec le système d’ajournements juif. Il est enregistré dans les
textes sunnites comme ayant
trouvé les Juifs en train de jeûner
le 10e jour
de Mouharram, qui était Yom Kippur.
Il aurait adopté cette pratique, mais
ce n'est pas exact
(cf. Sahih Bukhari Vol. 3, Livre 31, No. 222 Mishkatul- Masabih,
Delhi éd. 1307 A.H. p. 172). Le Prophète est enregistré par le
Hadith (al Sahih of Al Bukharri) comme ordonnant le jeûne le 10e
jour de Mouharram, que le Prophète avait déclaré comme l’Ashoura.
Il est écrit comme s'il
s'agissait d'une pratique qu'il a ensuite adoptée, mais d'après
le texte du Coran, cela ne peut être correct. Il a, semble-t-il, trouvé des gens ne jeûnant pas et leur a ordonné de
jeûner et à ceux qui jeûnaient de continuer à jeûner.
Il ne fait aucun doute qu'il a observé
le Jour des Expiations.
Il
n’a pas observé les ajournements et est enregistré comme
ignorant les Juifs qui jeûnaient le 10 Mouharram, mais qu’il ne
jeûnait pas. La seule explication est qu’il observait un
calendrier différent mais lié.
En fait, il avait jeûné la veille
avant eux cette
année-là.
Il n'a pas non
plus observé le
calendrier islamique actuel comme
le suppose le Hadith.
S’il l’avait fait, il ne serait pas arrivé le 10e jour de
Mouharram, car en l’an 622 EC, le calendrier islamique moderne
placerait le 10 Tishri le 10 Rabi-al-awal (cf. ibid.).
Il lui est donc impossible d'avoir
observé ce calendrier. Il observait le calendrier
lunaire-solaire de dix-neuf ans selon la conjonction et, comme
nous l’avons vu ci-dessus, c’était exempt des ajournements du
Judaïsme.
K.
Vollers considère que le festival du dernier mois du calendrier
arabe, appelé Eid-ul-Adha, a une signification solaire d’origine
païenne (ERE, op. cit.).
Cependant, il est également probable
qu'il s'agissait d'un vestige de
l'abolition de l'intercalation et qu'il a été déplacé au
Douzième mois au lieu de
Mouharram du Nouvel An civil. Ceci était les Expiations et la séquence
jusqu’aux Tabernacles, comme le
montre le rôle joué par le Shaitan.
À l’origine, Shaitan signifiait
“la chaleur du Sur” (de
Shyt). Vollers le
considérait comme païen à l’origine, mais qu’en Islam, il a été
associé à Satan (ERE,
ibid.). Le fait est que dans le Judaïsme, et dans l’Église, le
Jour des Expiations (Yom Kippour) a toujours été associé à la
mise à l'écart de Satan et les Juifs chassent le bouc Azazel
dans le désert. L’église, à cette époque, observait les fêtes
mais ne faisait pas de sacrifices autres que d'apporter de la
viande aux fêtes. La tradition de la lapidation de Satan
pratiquée à l'Aïd el-Adha est une évolution du Judaïsme qui
s'est glissée dans le renvoi du bouc Azazel dans le désert. À
l’origine, ce bouc n’était pas lapidé, mais plus tard, le
Judaïsme a commencé à le faire et cette pratique symbolique
s'est perpétuée dans un Islam corrompu. De nombreuses personnes
meurent dans l’hystérie à ce festival presque chaque année à la
Mecque.
Le
festival se déroule du dixième jour du mois jusqu’au début du
quinzième jour. Cette période rappelle la période allant des
Expiations jusqu’aux Tabernacles,
qui est ce qu'il faut observer dans
l'Islam au lieu de
cette souche mal placée
d'une fête qui est devenue une caricature de ce que la Bible
commande.
L’Islam continue d’utiliser les jours de la semaine qui
découlent de ses racines bibliques chrétiennes. Le vendredi est
le rassemblement de la congrégation et le samedi est le Sabbat (as
Sabt). Il ne fait aucun
doute que les Arabes avant l'Islam observaient la semaine du
calendrier hébreu,
et de par leurs racines judéo-chrétiennes, ils suivaient les fêtes. Le
Prophète a fait appel à une large base de soutien populaire
sur laquelle il a bâti ce
système religieux et celui-ci était déjà en place lorsque la
mission a commencé.
La
condamnation du Qour’an se réfère à l’application incorrecte des
ajournements et du mois
Nasi à l’automne ou à une autre saison au lieu du système
biblique commençant en Abib ou Nisan comme Premier mois. Ceux
qui l’ont suivi ont mal interprété les instructions, (peut-être
délibérément) avec des résultats désastreux. Après les Quatre
Califes Correctement Guidés, les Arabes ont ajouté une
catastrophe après l'autre afin de réintroduire leurs coutumes et
traditions.
L’Histoire du Calendrier Hijri (Islamique)
Le Prophète n'a apporté
aucun changement ou
modification au calendrier et a suivi le calendrier biblique en
vigueur à l'époque. Il était également utilisé par les Juifs qui
avaient changé les méthodes de calcul en adoptant les
recommandations des rabbins babyloniens en 344 EC. L'Église en
Orient, cependant, utilisait les conjonctions et suivait le
calendrier luni/solaire, comme elle l'avait fait pendant des
siècles. La famille du Prophète utilisait ce calendrier en tant
que Chrétiens qui observaient le Sabbat.
Le calendrier Islamique, qui est basé
purement sur les cycles lunaires, a soi-disant été introduit
pour la première fois en 638 EC par le proche compagnon du
Prophète et le deuxième Calife, Omar ibn Al-Khattab (586-644
EC). Il l'a fait pour tenter de rationaliser les différents
systèmes de datation, parfois contradictoires, utilisés à son
époque. Le conflit s’est produit entre les Juifs et les
Chrétiens. Omar a probablement voulu rompre tout lien perçu avec
le Judaïsme et, par conséquent, a créé un désordre impie. `Umar
(Omar) a consulté ses
conseillers sur la date de début de la nouvelle chronologie
musulmane. Il a finalement été convenu que le point de référence
le plus approprié pour le calendrier islamique était la Hijra (Hijrah,
Hegira, Hégire). La
date réelle de début du calendrier "Époque" a été choisie (sur
la base d’années purement lunaires comptant à rebours), pour
être le premier jour du premier mois "1er de Mouharram" de
l'année de la Hijra. Le calendrier Islamique (Hijri) – dont les
dates se situent dans l'Ère Musulmane - est habituellement
abrégé en AH dans les langues occidentales de l'Anno
Hejirae latinisée "En l'année de l’Hégire". Le 1er
de Mouharram 1 AH correspondrait au vendredi 16 juillet 622 EC
dans le calendrier Julien.
Il s’agit en réalité du Jour Saint des Trompettes des textes du
texte de la Bible, étant le premier jour du Septième mois, mais
le Rosh Hashanah, plus tard des juifs et quasi-païen, est devenu
le Nouvel An, ce qui a de toute évidence influencé l'Islam à ce
stade précoce.
La Hijra, qui relate la chronique de la
fuite du Prophète de la Mecque (Makkah)
à Médine (Madinah) en
septembre 622 EC, est l'événement historique central des débuts
de l’Islam. Elle a conduit à la fondation de la première
ville-État musulmane, un tournant dans l'histoire de l'Islam et
du monde.
Pour les musulmans, le calendrier hijri
n'est pas seulement un système sentimental de calcul du temps et
de datation des événements religieux importants, comme le Siyaam
(le jeûne) et le Hajj (pèlerinage à la Mecque). Il a une
signification religieuse et historique beaucoup plus profonde.
Muhammad Ilyes [Ilyes84] cite Nadvi qui a
écrit :
"C'est (l'avènement du 15ème siècle) une
occasion unique de réfléchir sur le fait que l'Ère Islamique n'a
pas commencé avec les victoires des guerres Islamiques, ni avec
la naissance ou la mort du Prophète (PBUH), ni avec la
Révélation elle-même. Elle a commencé avec la Hijra ou le
sacrifice pour la cause de la Vérité et pour la préservation de
la Révélation. Il s'agit d'une sélection d'inspiration divine.
Dieu a voulu enseigner à l'homme que la lutte entre la Vérité et
le Mal est éternelle. L'année Islamique rappelle chaque année
aux musulmans, non pas la splendeur et la gloire de l'Islam,
mais son sacrifice et les prépare à faire de même."
À partir d'un angle historique, Ilyes cite
Samiullah qui écrit :
"Tous les événements de l'histoire
Islamique, en particulier ceux qui ont eu lieu du vivant du
Saint Prophète et par la suite, sont cités dans l'ère du
calendrier Hijra. Mais nos calculs dans le calendrier Grégorien
nous tiennent à l’écart de ces événements, qui sont remplis de
leçons contenant des avertissements et des instructions pour
guider.
... Et cette étude chronologique n’est possible qu’en
adoptant le calendrier Hijri pour indiquer l'année et le mois
lunaire qui correspond à
nos chères traditions (soulignement ajouté)."
L’année Islamique (Hijri) consiste en douze mois (purement
lunaire). Ils sont : (1) Mouharram ; (2) Safar ; (3) Rabi al-awwal
; (4) Rabi al-akhir ; (5) Djumada al-ula ; (6) Djumada al-akhira
; (7) Radjab ; (8) Chaban ; (9) Ramadan ; (10) Chawwal ; (11)
Dhu'l-qada ; et (12) Dhu'l-hidjdja.
Par conséquent, le soi-disant calendrier
Islamique postérieur est contraire à la volonté de Dieu telle
qu'exprimée dans la Loi. Il suit la pratique juive et païenne en
commençant l'année au Septième Mois et, en dépit des
commandements du Coran, disloque le calendrier et lui permet de
dériver autour de l'année pendant 33 ans, ce qui est contraire
aux Lois de Dieu.
Les
dates les plus importantes de l'année Islamique (Hijri) sont : 1
Mouharram (Nouvel An Islamique) ; 27 Radjab (Al-Isra wa
Al-Miraj) ; 1 Ramadan (premier jour du jeûne) ; 17 Ramadan (Nuzul
Al-Qur'an) ; les 10 derniers jours du Ramadan qui incluent
Laylatu Al-Qadar ; 1 Chawwal (`iyd (ou Eïd) Al-Fitr) ; 8-10
Dhu'l-hidjdja (le Hajj à la Mecque) ; et 10 Dhu'l-hidjdja (`iyd
(ou Eïd) Al- Adha).
On considère à tort comme un ordre divin
d'utiliser un calendrier (Hijra) de 12 mois (purement) lunaires
sans intercalation [Ilyes84]. Cela est basé sur une mauvaise
compréhension des textes des versets suivants du Qour'an :
Ils t'interrogent sur
les nouvelles
lunes
- Dis : " ce ne sont que des signes
Pour marquer des périodes de temps fixes
Dans (les affaires des) hommes
Et pour le Hajj [pèlerinage].
(II:189)
Le nombre de mois,
Aux yeux d'Allah,
est de douze [en un an],
Ainsi ordonné
par Lui,
le jour où Il créa
Les cieux et la terre ;
Parmi eux, Quatre sont sacrés :
C'est l'usage courant
[Durant ces mois], ne
faites pas de tort à vous-mêmes.
Combattez les associateurs sans
exception… (IX: 36)
Le report d'un mois sacré à un autre
est un surcroît de mécréance.
Par là, les mécréants sont égarés :
une année, ils le font profane,
et une année, ils le font sacré,
afin d'ajuster le nombre de mois
qu'Allah a fait sacrés. Ainsi
rendent-ils profane ce qu'Allah
a fait sacré. Leurs méfaits leurs
sont enjolivés. Et Allah ne guide pas
ceux qui rejettent la Foi. (IX: 37)
Comme nous l’avons observé, le calendrier
Islamique du Hadith est purement lunaire, par opposition au
solaire ou luni-solaire ; l'année Musulmane (Hijri) est plus
courte que l'année Grégorienne d'environ 11 jours, et les mois
dans l'année Islamique (Hijri) n'ont pas rapport aux saisons,
qui sont fondamentalement déterminées par le cycle solaire. Cela
signifie que d'importantes fêtes musulmanes, qui tombent
toujours dans le même mois de l’Hijri, peuvent avoir lieu à des
saisons différentes. Par exemple, le Hajj et le Ramadan peuvent
avoir lieu aussi bien en été qu'en hiver. Ce n'est que sur un
cycle de 33 ans que les mois lunaires font un tour complet et
tombent au cours de la même saison.
Pour des raisons religieuses, dans l'Islam
moderne, le début d'un mois Hijri n'est pas marqué non pas par
le début d'une nouvelle lune, mais par l'acte physique
(c'est-à-dire, par un être humain) d'observation, d’apercevoir
le croissant de la lune en un lieu donné. Du point de vue de la
Fiqhi, on peut commencer le jeûne du Ramadan, par exemple, sur
la base d’une observation "locale" (ikhtilaf
al matale') ou sur la base d’une observation n'importe où
dans le Monde Musulman (ittehad
al matale'). Bien que différentes, ces deux positions sont
des positions de Fiqhi valables.
Sur le plan astronomique, certaines données sont définitives et
concluantes (i.e. le moment de la soi-disant NAISSANCE d'une
nouvelle lune). Cependant, la détermination de la
VISIBILITÉ du
croissant n'est pas aussi définitive ou concluante ; cette détermination est
plutôt dépendante de plusieurs facteurs,
principalement de nature optique. Il est donc difficile de
produire (à l'avance) des calendriers islamiques qui soient
fiables (en ce sens qu'ils sont compatibles avec la visibilité
réelle du croissant).
Les efforts pour obtenir un critère
astronomique permettant de prédire le moment de la première
visibilité lunaire remontent à l'ère babylonienne, avec des
améliorations significatives et des travaux effectués plus tard
par des scientifiques musulmans et autres. Ces efforts ont
abouti l'élaboration d'un certain nombre de critères pour
prédire la première observation possible d'un croissant.
Cependant, il subsiste une certaine incertitude liée à tous les
critères élaborés jusqu'à présent. En outre, peu de travaux ont
été réalisés dans le domaine de l'estimation de la visibilité du
croissant à l'échelle mondiale (par opposition à l'échelle
locale). En attendant, aucun logiciel de calendrier Hijri ne
peut être fiable à 100 %, et l'observation réelle d'un croissant
demeure essentielle, en particulier pour fixer des dates
importantes, comme le début du Ramadhan et les deux `iyds.
La Domination de Vikramaditya sur
la Péninsule Arabique
Le
texte de
l'inscription
Vikramaditya, qui se trouve à
la page 315
d'un volume appelé
‘Sayar-ul-Okul’
conservé précieusement
dans la bibliothèque
Makhtab-e-Sultania
à Istanbul, en
Turquie. Rendue
en français libre,
l'inscription dit
: "Heureux
ceux qui sont
nés (et ont
vécu) pendant le règne du
roi Vikram.
Il était
un souverain noble,
généreux,
consciencieux, dévoué
au bien-être de ses
sujets. Mais à
ce moment-là, nous
les Arabes, oubliant
Dieu, étions
perdus dans les
plaisirs sensuels.
Les complots et la
torture étaient
monnaie courante. Les
ténèbres de
l'ignorance avaient
enveloppé notre
pays. Comme
l'agneau qui lutte
pour sa
vie dans les
pattes d'un
loup cruel,
nous les Arabes
étions pris dans
l'ignorance. Le
pays tout entier
était enveloppé
dans une obscurité
si intense
comme lors d’une
nuit de nouvelle
lune. Mais l'aube
présente et l’agréable
soleil de l'éducation
sont le résultat de
la faveur
du noble
roi Vikramaditya
dont la bienveillante
supervision ne
nous a pas perdus de
vue – nous, étrangers
que nous étions.
Il a répandu sa
religion sacrée
parmi nous
et
a envoyé de son pays vers le nôtre des érudits dont l'éclat
brillait comme celui du soleil.
Ces érudits et
précepteurs,
grâce à la
bienveillance
desquels nous avons de nouveau été rendus conscients de la
présence de Dieu, introduits dans Son existence sacrée et mis
sur le chemin de la Vérité,
étaient venus dans notre pays
pour prêcher leur
religion et dispenser
une éducation à la
demande du roi
Vikramaditya."
http://bharatnirman.wordpress.com/2011/01/17/kaaba-a-hindu-temple/
Les légères différences dans les
calendriers Islamiques imprimés, dans le monde entier, peuvent
donc être attribuées à deux facteurs principaux : (1) l'absence
d'un critère global pour la première visibilité ; et (2)
l'utilisation de critères de visibilité différents (ou d’une
méthode de calcul). Les conditions météorologiques et les
différences d'emplacement de l'observateur expliquent également
pourquoi il y a parfois des différences dans l’observation des
dates Islamiques, dans le monde entier.
Les lecteurs qui désirent et sont
intéressés par de plus amples informations sont invités à
consulter le livre de Mohammad Ilyas,
A Modern Guide to
Astronomical Calculations of Islamic Calendar, Times & Qibla,
Berita Publishing, 1984, (ISBN : 967-969-009-1). Ce livre
contient une discussion minutieuse, approfondie du système du
calendrier Islamique et des développements historiques et
scientifiques qui s'y rapportent. Il présente également une
proposition intéressante pour un calendrier Islamique universel
basé sur un critère de visibilité mondial et le concept d'un
Jour Lunaire (ou d'une Ligne de Date Lunaire Internationale).
Mais est-ce là ce que Dieu a commandé et
est-Il l'auteur de la confusion ? Certainement pas !
Le calendrier a été prédit exactement avec
précision pendant des années à l'avance, pendant des
millénaires, jusqu'à ce que le croissant soit introduit à partir
du paganisme et du système babylonien.
Dieu a commandé que le mois d'Abib, ou
printemps, soit pour nous le début des mois. Ce n'est pas le
mois de Premier Printemps dans l'Islam. C’est le mois de Radjab. Il a
toujours été calculé par la conjonction et jamais par le
croissant dans la période du Temple, de Moïse et Aaron jusqu'à
Christ et l'Église. L'Islam doit nécessairement suivre son
prédécesseur et ne doit pas utiliser le croissant et est
condamné pour cela, le croissant étant le symbole de la déesse
Ashirat, Ashtoreth ou Ishtar. Un principe qui ne peut jamais
varier est que le Premier
Printemps est toujours le mois du printemps
en ce qui concerne la plantation des
céréales. Par ailleurs, Abib ou le printemps comme tel
est le premier mois de la récolte de
l'orge de printemps et est déterminé par l'équinoxe et l'a
toujours été depuis des temps immémoriaux.
Il détermine tous les autres mois dans
l'ordre. L'Islam a fait une farce du Calendrier de Dieu
en utilisant à mauvais escient les paroles de la prophétie et en
disloquant le calendrier des saisons et des récoltes du récit
biblique. Ainsi, le plan de salut est rendu obscur pour les
Arabes qui prétendent suivre Dieu et la foi de l'Islam telle
qu’elle a été révélée à Abraham, Moïse, Aaron, aux prophètes, à
Christ et à l'Église, qui est le véritable
Mouhammad des textes.
Il est faux de croire que le 1er de Mouharram en 622 EC était en
juillet. Puisque c'était à Médine que le Prophète a vu les Juifs
observer Yom Kippur, qui est le jour du jeûne des Juifs, le
dixième jour de Mouharram. Ce jour tombait toujours un jour en
septembre-octobre. C'est pourquoi, ce jour-là, à l'occasion de
l'Achoura, il a ordonné aux musulmans de jeûner et de
s'affliger. Il s'agit d'une ordonnance perpétuelle dans l'Islam,
basée sur le texte de la Bible. Ce n'est pas un jeûne facultatif
comme le prétendent aujourd'hui à tort les religieux musulmans
et c'est le seul jeûne absolument obligatoire de l'année.
L'autre jeûne important est le 7 Abib (voir le document d’étude
La Sanctification des Simples et des Gens Erronés (No.
291)). Les jeûnes du Ramadan sont
subalternes à ces jeûnes, qui vont à la préparation de la
Pentecôte, la Fête des Semaines.
Le début de la Nouvelle Lune du Deuxième
mois correspondant au calendrier de la Bible est le mois d'Iyar
du calendrier Judaïque. Ce mois commence le mois du jeûne. Le
Ramadan est le nom appliqué au Troisième mois mais l'élément
principal du jeûne et de la consécration n'est pas censé être
entrepris au cours de ce mois-là mais il doit plutôt être achevé
au cours de ce mois. Iyar forme, en réalité, la majeure partie
du véritable mois de jeûne, étant le compte d'Omer et la
préparation de la Loi et du Témoignage, qui a été publié à la
Pentecôte, qui est la Récolte du Blé. Cette récolte a été
scellée à la Pentecôte au cours du Troisième mois qui est la fin
de la période du Ramadan à Eïd el Fitr, ou la Fête des Semaines
et dont le Ramadan tire son nom. Le Troisième mois, ou mois de
Ramadan, marque la fin du jeûne à partir de la Nouvelle Lune et
le début du mois qui culmine à la Pentecôte. C'est le vrai
Ramadan, un fait que le monde entier ignore. Il fait aussi
partie du temps qui constitue le compte de l'Omer, soit depuis
l'Offrande de la Gerbe Agitée (Omer) jusqu'à la Pentecôte, où
l'Esprit Saint est renouvelé. C'est pendant cette période que le
Qour'an (Sourate 2:185) et la Torah ont été révélés ; par
conséquent, c'est donc l'une des périodes importantes du
Calendrier de Dieu. Les 7 à 10 derniers jours, particulièrement
ses nuits dans l'Islam, sont très importants et sont appelés
Lailatul Qaider. Il
est probable que, durant cette période, qui peut être considérée
comme les 10 derniers jours mentionnés dans Actes 1, les
disciples sont restés à Jérusalem où ils ont passé leur temps
dans la prière et à implorer avant de recevoir l'Esprit Saint le
jour de la Pentecôte dans Actes 2.
Le Jeûne du Ramadan couvre la période du
mois hébreu "Iyar" (luminosité) et la période jusqu'à la Fête
des Semaines ou Pentecôte. Le Ramadan prend fin normalement
avant que la Pentecôte ne commence, le jour du Sabbat.
Eïd El Fitr dure
pendant la période synchronisée avec la Fête de la Pentecôte.
Les Juifs l'avaient fixée à 6 Sivan, en raison des délibérations
qui ont suivi la dispersion. Par conséquent, la tentation est
donc de considérer la semaine jusqu'à 6 Sivan comme l’Eïd
el Fitr. La réalité est que la Pentecôte a lieu le dimanche
de la première moitié de Sivan. C'est la période de la Fête des
Semaines qui correspond à la période de la Nouvelle Lune de
Sivan, qui est une fête à part entière. Elle commence les
festivités jusqu'à la Fête de la Pentecôte, qui est le premier
jour de la semaine ou "dimanche" suivant le Sabbat. Le Sabbat
est le quarante-neuvième jour et le septième Sabbat parfait
compté à partir de l'Offrande de la Gerbe Agitée, le premier
jour de la semaine, pendant la Fête des Pains sans Levain. La
Pentecôte est le cinquantième jour à partir de ce dimanche de la
Gerbe Agitée.
Le jeûne qui conduit à l'octroi du
témoignage en Ramadan représente le jeûne de Moïse de quarante
jours, et aussi le jeûne du Messie pendant quarante jours dans
le jugement de Satan.
Le fait est que Moïse s’est rendu sur la
Montagne pendant quarante autres jours après la rébellion, pour
une autre série de la Loi, mais toute cette période est
spirituellement liée dans le compte d'Omer menant jusqu'à la
Pentecôte.
Les cinquante jours du compte de l'Omer
menant jusqu'à la Pentecôte signifient la liberté du Jubilé et
la réception de l'Esprit Saint à la Pentecôte. Le paiement de la
Zakhat aux pauvres signifie également la même chose. C'est ce
que le Prophète a dit sur le sujet :
"Ô Gens ! Quiconque fournit un repas à un
fidèle, au moment de la rupture du jeûne, gagne la récompense de
la libération d’un être humain asservi."
Pendant les quarante jours du compte de
l'Omer, après sa présentation comme la Gerbe Agitée et son
acceptation par Dieu, Jésus Christ ressuscité est apparu 10 fois
à ses disciples, transformant ainsi leur foi. La période de 40
jours signifie la transformation. Moïse et Jésus ont jeûné
pendant 40 jours et 40 nuits. On dit qu'une mère qui met au
monde un nouveau-né mâle est impure jusqu'à la fin de ses 40
jours de purification. Mariam (Maryam), la mère de Jésus, a
aussi observé cette période de 40 jours. Voir le document
d’étude
La Purification et la Circoncision (No.
251).
Voici un extrait à propos de l'observance
du Ramadan et sa signification spirituelle, qui est bien connu
dans l'Islam.
Pour décrire les
mérites objectifs et subjectifs du mois de Ramadhan, qui
justifient son rang plus élevé que les autres mois, il est plus
approprié de se référer aux paroles d’Allah le Tout-Puissant, et
de Son Dernier Prophète.
Le Qour'an dit :
Ô les
croyants ! Le jeûne vous est prescrit, comme il l'a été pour
ceux qui vous ont précédés, afin que vous vous gardiez (contre
le mal).
Pour un
certain nombre de jours ; mais quiconque d'entre vous est malade
ou en voyage, devra alors jeûner un nombre égal d'autres jours.
Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter (qu'avec grande
difficulté), il y a une compensation : nourrir un pauvre. Et si
quelqu'un fait plus de son propre gré, c'est mieux pour lui ;
mais il est mieux pour vous de jeûner ; si vous saviez !
(Ces jours sont) le mois de Ramadan au cours duquel le Coran a
été révélé, un guide pour les hommes et des preuves claires de
la bonne direction et du discernement. Donc quiconque d'entre
vous est présent en ce mois, qu'il jeûne ! Et quiconque est
malade ou en voyage, alors qu'il jeûne un nombre égal d'autres
jours. - Allah veut pour vous la facilité, Il ne veut pas la
difficulté pour vous, afin que vous en complétiez le nombre et
que vous proclamiez la grandeur d’Allah pour vous avoir guidés,
et afin que vous soyez reconnaissants ! (AL BAQARAH: 183 - 185)
On vous a permis, la nuit du jeûne, d'avoir des rapports avec vos femmes ; elles sont un vêtement pour vous et vous un vêtement pour elles. Allah savait que vous aviez clandestinement des rapports avec vos femmes. Il vous a pardonné et vous a graciés. Cohabitez donc avec elles, maintenant, et cherchez ce qu’Allah a prescrit en votre faveur ; mangez et buvez jusqu'à ce que se distingue, pour vous, le fil blanc de l'aube du fil noir de la nuit. Puis accomplissez le jeûne jusqu'à la nuit. Mais ne cohabitez pas avec elles pendant que vous êtes en retraite rituelle dans les mosquées. Voilà les lois d’Allah : ne vous en approchez donc pas (pour les transgresser).C'est ainsi qu’Allah expose aux hommes clairement Ses enseignements, afin qu'ils deviennent pieux. (AL BAQARAH: 187)
Et les hommes qui jeûnent et les
femmes qui jeûnent... Allah leur a préparé un pardon et une
vaste récompense. (AL AH’ZAAB: 35)
Le Hadith lui-même
soutient :
Le Saint Qour’an a
été révélé au Saint Prophète (S.A.) au cours du mois de
Ramaz’aan [Ramadan].
Il est obligatoire
de jeûner pendant le mois.
Jeûner est une des
règles de conduite "Waajib" (obligatoires) donnée par l’Islam.
Shayk Suddooq
(R.A.) cite l’Iman Ali bin Moosa Ar Riza (A.S.) qui dit qu’il a
reçu de ses Saints ancêtres, sur l’autorisation de l’Iman Ali
ibna Abi Taalib (A.S.), le texte du discours que le Saint
Prophète avait l’habitude de prononcer à l’arrivée du mois béni
de Ramaz’an :
Le Saint Prophète
(S.A.) disait :
"Ô hommes et
femmes ! Approchez-vous du mois béni, débordant d'avantages,
miséricordieux, prêts à présenter vos péchés d'omission et ceux
commis à Allah pour obtenir Son pardon. Ses jours, nuits et
heures, selon l'estimation d'Allah, sont plus choisis, plus
raffinés et plus importants que les jours, les nuits et les
heures des autres mois. Il surpasse tous les mois en mérites et
en faveurs".
Pendant ce mois,
vous êtes les invités d'Allah, jouissant de Son hospitalité,
vous êtes parmi Ses favoris, votre respiration est "louange à
Allah", votre sommeil est Son adoration, vos prières reçoivent
Son approbation, vos invocations sont sanctionnées. Ainsi,
sincèrement, libres de toute pensée et action mauvaise et
immorale, avec une conscience claire, priez et demandez qu'Il
puisse vous donner le courage et la confiance d'observer le
jeûne et de réciter le Saint Qour'an et la dua'as tout au long
de ce mois.
Celui qui ne
reçoit pas la miséricorde et le pardon en ce mois est vraiment
un infortuné malheureux, condamné à des malheurs et des
privations éternelles.
La soif et la faim
que vous subissez, ressentez et vivez, maintenant, rappellent la
sévérité et l'acuité de la sécheresse et de la famine qui seront
à l'ordre du jour au Jour de Jugement.
Donnez des aumônes
aux pauvres et aux indigents.
Traitez vos
parents et aînés avec respect.
Soyez bons et
plein d'amour envers vos enfants et cadets.
Prenez soin et
occupez-vous de vos amis et parents.
Abstenez-vous de
prononcer ce qui ne devrait même pas être chuchoté.
Fermez vos yeux à
ce qui est indécent à regarder.
Faites la sourde
oreille à ce qui est trop calomnieux pour être toutes oreilles.
Soyez
compatissants, doux et bienveillants envers les orphelins afin
qu'après vous,
vos enfants, si le
besoin se présente, reçoivent le même traitement de la part des
autres.
Retournez
repentants à Allah et cherchez Sa proximité.
Après chaque
prière, récitez le dua's pour invoquer Sa miséricorde et Son
pardon, parce que le temps le plus approprié pour obtenir
l'accomplissement des désirs est quand vous avez prié un salat,
le Tout-Puissant répond à Ses serviteurs qui L'appellent dans
ces moments-là.
Ô Gens ! En vérité
et en fait, vos corps et vos âmes sont tenus en gage, négociez
pour les mettre en liberté en demandant pardon à Allah. Vos dos
sont accablés d'une charge de péchés difficiles à supporter,
prosternez-vous en adorant Allah, souvent, pour alléger la
corvée, parce que le Seigneur des Mondes a donné Sa parole, au
Nom de Sa Force et Son Honneur, de ne pas mettre à la tâche ceux
qui prient et qui se prosternent pendant ce mois, les flammes du
feu ne leur feront pas peur.
Ô Gens ! Quiconque
fournit un repas à un fidèle, au moment de briser le jeûne,
gagne la récompense de mettre en liberté un être humain asservi.
Ô Gens ! Pendant
ce mois, quiconque élève sa moralité traversera "le Pont de
Siraat" avec facilité et finesse, là où les gens, à chaque pas,
trébucheraient et tomberaient ; quiconque donne du temps libre
et une relâche à ses employés recevra une clémence équivalente
le Jour de Rendre des Comptes ; quiconque s'occupe et prend soin
des orphelins et des parents sera traité avec bienveillance le
Jour de Jugement ; quiconque prie des salats facultatifs
obtiendra l'immunité du Feu de l'enfer et la prière des salats
obligatoires, au temps approprié, multiplie les bonnes œuvres à
pas de géant; quiconque récite même un verset du Saint Qour'an,
obtient la récompense d'un récit entier du Livre au complet dans
les autres mois.
Ô Gens ! Pendant
ce mois, sans l'ombre d'un doute, les portes de la béatitude et
du bonheur éternels sont ouvertes, alors priez Allah de ne
jamais les fermer sur notre visage ; et les pièges de la
malédiction éternelle sont dérangés, demandez donc à Allah de
les enlever de votre chemin pour toujours ; les démons sont
retenus par des chaînes, priez donc Allah de ne pas les libérer
pour vous détourner du droit chemin.
Le mois de
Rama'zan est très cher à Allah. C'est le plus auguste de tous
les mois, le plus pur, le plus généreux et le plus charitable.
Ne laissez pas ses nuits se perdre dans le sommeil, ses jours
dans l'oubli ou la perte du souvenir d'Allah.
Le “vrai” calendrier est observé selon les
Lois de Dieu et quand le calendrier de l'Islam est réconcilié,
la séquence est claire et le but est également clair. La période
du décompte de l'Omer est la séquence de prières et de
préparation à la réception de l'Esprit Saint à la Pentecôte, qui
est la Fête des Semaines ou Eïd el Fitr. Ce système de fête
commence par la Nouvelle Lune du Troisième mois, Sivan, qui est
une fête du Seigneur. Ces mois commencent par la conjonction et
non par un croissant observé.
Le nom Ramadan lui-même suggère la chaleur
et fait référence à l'arrivée des mois d'été avec la Pentecôte
en Sivan.
En 30 EC, Christ a été ressuscité à la fin
du jour du Sabbat et il est monté au ciel le dimanche à 9h00 en
tant que l'Offrande de la Gerbe Agitée au moment du service de
l'Agitation de la Gerbe dans le Temple, qui représentait les
premiers fruits des récoltes d'Israël.
Cette ascension, ce dimanche-là, marque le
début du compte de l'Omer menant jusqu'à la Pentecôte. La
période du décompte durait cinquante jours et se terminait un
dimanche dans Sivan ou le Troisième mois. D'après les récits des
Évangiles et des Actes, il est déduit que Christ a passé
quarante jours sur terre après son retour du trône de Dieu et de
la Grâce, après son acceptation en tant que notre sacrifice. Ces
quarante jours, il les a passés à préparer l'Église, dont il est
le chef, à la réception de l'Esprit Saint à la Pentecôte. Les
quarante jours commencent le soir de son retour, à la fin du
premier jour de la semaine. En 30 EC, c'était le 18 Abib. Il
restait 11 jours en Abib et vingt-neuf jours en Iyar. Cela
faisait quarante jours. Son ascension a donc eu lieu au début de
la Nouvelle Lune du Troisième mois qui était Sivan en Juda, ou
Ramadan en Ismaël. Par conséquent, le début de la Nouvelle Lune
du Troisième mois a marqué l'ascension finale de Jésus Christ.
Les apôtres ont donc dû prier et
jeûner pendant cette période du Troisième mois pour recevoir
l'Esprit Saint, neuf jours plus tard, le dimanche de la
Pentecôte.
Cette période est
la base de la célébration de l'Église, et forme, à la fin, la
célébration de l'octroi de la Loi à la Pentecôte. Le jeûne de
Moïse a duré quarante jours et
quarante nuits. Cependant, la première période de ses
obligations s’est terminée pendant le compte de l'Omer et il n'a
pas été sur la montagne pendant la période avant la Nouvelle
Lune de Sivan, le Troisième mois. La fin de cette période de ses
obligations, durant laquelle il a eu un jeûne hétérogène,
a été marquée par le retour de Moïse avec les tablettes de Dieu.
Sa première période de quarante jours a commencé à partir de la
Nouvelle Lune d'Iyar ou Zif ou Chaban, le Deuxième mois, et elle
a continué jusqu'au jour de la Pentecôte.
C'est la base du jeûne de Ramadan dans l'Islam. Le jeûne
tire son nom du fait du jeûne de Moïse et
de l'imitation du comportement du
Christ avant son ascension. Il
ne s'agit pas d'un jeûne complet en Islam, car le repas est pris
chaque soir après la tombée de la nuit et avant l'aube.
Dans l'Église de Dieu, il y a des personnes qui jeûnent
totalement pendant des jours et des nuits durant cette période
et qui ne jeûnent pas du tout d'autres jours. Ces deux pratiques
sont, et ont toujours été, acceptables. Les jeûnes partiels ne
sont pas acceptables pour les deux jeûnes du Jour des Expiations
et du 7 Abib (Celui des Expiations est spécifiquement déclaré
comme étant un jeûne de 24 heures, du crépuscule au crépuscule (Lév.
16:29 ; 23:32)).
La période de prière et de dévotions se
déroule sur le compte de l'Omer à partir de la fête des Pains
sans Levain. Elle est comptée à partir de la Gerbe Agitée, mais
la période du jeûne ne commence qu’après le 21 Abib ou Nisan en
Juda ou Radjab en Ismaël.
Moïse a commencé le compte de l'Omer à
partir des Pains sans Levain en Abib, mais les quarante jours se
terminaient à la Pentecôte avec la loi ; à cause de cela, ils
doivent être comptés de la Nouvelle Lune d'Iyar, le premier jour
du Deuxième mois. Il n'était pas sur la Montagne de Dieu.
Il a dû sortir Israël et la multitude mixte, qui devait
s'étendre sous Christ pour inclure les élus des Païens, hors de
l'Égypte et les conduire à travers le désert jusqu’à la Montagne
de Dieu et à la Loi.
Le dernier jour,
la nation ne s'est déplacée que sur une très courte distance
pour arriver au lieu de la loi le 1 Sivan, étant déjà en place
au pied de la montagne. Dans les étapes jusqu'à la
Pentecôte (voir le document d’étude
La Pentecôte au Sinaï (No.
115), l'Avant-garde serait arrivée
au Sinaï longtemps avant que l'Arrière-garde, et même avant que
le Corps Principal, n’ait quitté le camp précédent. Moïse devait
être en place au Sinaï pendant que les parties se déplaçaient,
et il devait commencer à jeûner longtemps avant cela et même au
moment de traverser la Mer Rouge, pour
qu'il puisse jeûner pendant la pleine période. La confusion
réside dans le nombre d'ascensions qu'il a faites et dans le
moment où les quarante jours se sont écoulés. Il est allé sur la
montagne pendant quarante jours consécutifs à la fin de Sivan ou
du Ramadan. Le moment est probablement le 20ème jour de Sivan,
incluant les sept jours de feu et de fumée après que les anciens
aient mangé avec l’elohim qui était Yahovah et qui a parlé pour
Yahovah des Armées. La loi a été donnée à la Pentecôte mais les
premières tablettes n'ont été reçues pour la première fois qu'à
la Nouvelle Lune d'Ab,
quand elles ont été brisées au retour de Moïse. Le mois de
Tammuz est nommé pour le dieu Tammuz ou Dumuzi, le mois où ils
sont devenus idolâtres et où ils ont fait le “veau”.
Moïse est monté à nouveau pour une autre période afin de
recevoir une deuxième série de tablettes. Ces événements sont
expliqués dans le document d’étude
Les Ascensions de Moïse (No. 070).
Tout cet exercice avait pour but de nous
enseigner le sacrifice et le dévouement nécessaires pour
atteindre le Royaume de Dieu. La période du compte de l'Omer a
été observée en Israël. Jésus Christ et l'Église ont également
observé cette période. Christ a donné sa propre vie pour que
nous puissions avoir la vie éternelle en Dieu. L'Église s'est
préparée et a reçu l'Esprit Saint à la Pentecôte.
Or, il est un
fait que nous ne pouvons pas, à notre époque, dans la condition
physique et spirituelle affaiblie dans laquelle nous sommes,
jeûner pendant quarante jours et quarante nuits sans nourriture
ni eau. Pas plus que la grande majorité des gens ne
pouvait, en fait, le faire au temps de Christ et plus tard.
C'est pourquoi, pendant les jeûnes du compte de l'Omer, les gens
ne jeûnaient jamais pendant toute la période entière. La durée
et le nombre des jeûnes sont devenus une question de
dévouement spirituel de chacun. La pratique de jeûner
pendant le jour et de manger le soir s'est aussi développée dans
Juda et dans Ismaël. C'est la base du commentaire : 'je
jeûne deux fois par semaine', mentionné dans les évangiles (Luc
18:12). Cette pratique s’est répandue et est devenue courante
dans l'Église. Le compte de l'Omer de la Pentecôte et le jeûne
de Moïse ont été contrefaits par les païens, devenant les jeûnes
de Carême. Ces jeûnes, qui avaient
lieu un mois auparavant, étaient le plus souvent des jeûnes
partiels dédiés à d'autres dieux et culminaient avec la fête
païenne de Pâques/Easter (voir le document d’étude
Les Origines de Noël et d’Easter/Pâques (No. 235)).
Les gens décidaient quels jours ils
jeûneraient et se prépareraient à la Pentecôte, qui est la
récolte de l'Église. Cette pratique
s'est étendue à Ismaël et à l'Église en Arabie.
Ainsi, les gens pouvaient décider, et
ils le faisaient, à quelle partie des quarante jours ils
passeraient à jeûner ou se
consacraient à dévotions. Le Coran dit que vous devez
accomplir plus tard les portions des jours de jeûne que vous
avez déterminés et qui n’ont pas été faites.
Rappelez-vous que la période de la Fête
s'est terminée après le compte de l'Omer et qu'aucun jeûne
n'était donc entrepris, ni aux Pains Sans Levain, jusqu'au 22
Abib (ou 22 Rajab en Ismaël) ni pendant la Pentecôte, qui était
la Fête des Semaines et jamais un jeûne selon la Loi de Dieu
(sauf pour le levain dans le pain). L'opinion générale était
d'imiter Moïse et de partir de la Nouvelle Lune d'Iyar pour
finir à la Pentecôte, qui était la Fête des Semaines en Israël,
ou l’Eïd el Fitr en Ismaël. Les jeûnes des
Sept Sabbats du Compte
de l'Omer ont longtemps précédé la Hejira de 622 EC. La Hejira
est la fuite du groupe du Prophète de Becca/Petra
à Médine.
Quand la foi a été attaquée par les
Trinitaires et les Juifs en Arabie, le Prophète a été suscité
parmi les Chrétiens Unitariens en Arabie, pour s'occuper des
fausses doctrines qui attaquaient l’Unicité de Dieu et aux
fausses pratiques que les Trinitaires
ont introduites concernant le baptême des enfants. Il a
produit une explication doctrinale de la Bible
fournissant un leadership aux tribus
du désert. L'insistance sur le mois de jeûne était une
référence au processus du compte de l'Omer. Le Ramadan ne
commence pas la dévotion, il finit le processus à la Pentecôte
appelée Eïd el Fitr.
Cette compréhension a été perdue dans
l'Islam en même temps que le calendrier. La véritable
compréhension de la foi dans l'Islam est cachée comme des
pierres précieuses dans une mine et doit être cherchée
avec beaucoup de soin.
Même les noms ont une signification, qui
est perdue. Par exemple,
Mouhammad n'est pas le nom du Prophète. Le nom de l'individu
derrière la figure du Prophète Islamique peut sembler être Ahmed,
mais cela pose également problème et,
il peut signifier soit "Défenseur" ou "le Très Loué" ; il
se réfère à l'Esprit Saint dont Jésus était le Messager.
Mouhammad se réfère à
l'Église et à ses dirigeants comme "les éclairés" ou "Mouhammad".
Le nom et l'Église et sa place dans l'Islam sont expliqués dans
le document d’étude
Introduction au Commentaire sur le Coran (No. Q001).
Le calendrier était lié à la foi jusqu'en
638 EC, sous le Calife Omar. Les ecclésiastiques ont ressemblé à
tous ceux qui ont suivi, sans
comprendre. Ils ont décidé (avec l'aide de Satan ou Iblis)
que la référence aux 12 mois signifiait que l'intercalation du
deuxième douzième mois de "We Adar" ou "et Adar" devait être
abandonnée. Le terme ajournement, le
dehiyyot, n'était pas
compris. Par conséquent, le calendrier Islamique a été coupé de
la Bible et du Plan de Dieu en 638 et à la dérive depuis ce
temps-là. Le Hadith prétend que c'était ainsi au début, mais
cela reste à prouver. Ce qui est certain, c'est que le
calendrier a été dissocié et coupé de la Bible et du système des
Récoltes, tel que fixé dans le plan de Dieu,
de sorte que plus jamais l'Islam n'a
pu célébrer correctement une fête et que celles qui ont
été observées étaient corrompues.
Les Quatre Mois Sacrés de la Foi, qui sont
Abib, Iyar et Sivan, en tant que les trois premiers mois, et
Tishri pour le Septième mois selon la Bible, ont été réaffirmés
dans le Coran, mais leurs noms n'ont pas été donnés, de sorte
que le Hadith a également détruit ce lien.
Les Hadith ont fait à l'Islam ce que
le Talmud a fait au Judaïsme. Les Quatre Mois Sacrés dans
l'Islam sont Radjab, Chaban, Ramadan et Mouharram.
À l'origine, il s'agissait des
quatre mêmes mois que ceux que l'on trouve dans le Judaïsme, la
Bible et l'Ancien Israël. Les mois sacrés ont ensuite été liés
aux tribus arabes en guerre ; ils ont, par conséquent, été
déplacés vers des mois qui étaient considérés comme plus
appropriés pour s'abstenir de faire la guerre et cela a précédé
de longue date la naissance du Prophète, sans parler du Coran.
Les mois d'été étaient trop chauds pour les opérations ; par
conséquent, ils sont devenus les quatre mois sacrés remplaçant
ainsi le vrai calendrier. Le fait de
séparer le calendrier islamique de la Bible et de le voir
tourner sauvagement au fil des saisons a rendu ce changement
sans importance et lui a fait perdre toute signification,
soit pour les croyants de la Bible et de la Foi sur les vrais
mois, soit pour les arabes païens qui
ont été à l'origine du changement de ces mois à des fins
militaires.
Le second jeûne de Moïse, qui était aussi
de quarante jours après qu’il soit revenu à la Pentecôte, a été
entrepris de Sivan à la Pentecôte jusqu'au Quatrième mois de
l'année. Si, par exemple, on suit le calendrier de l'année quand
Christ a été sacrifié, la fin des quarante jours sur la montagne
et l'octroi des deuxièmes tablettes de la loi auraient eu lieu à
la fin du Quatrième mois appelé le nom du dieu Tammuz ou Dumuzi,
le Chaldéen.
Le choix du temps des ascensions de Moïse
est important afin de voir comment Dieu est intervenu dans les
affaires d'Israël. Le quinzième jour du Deuxième mois, qui est
la Deuxième Pâque, Dieu est de nouveau intervenu. Les enfants
d'Israël avaient quitté Élim et ils sont entrés dans le désert
de Sin, qui se trouve entre
Elim et le
Sinaï, le quinzième jour du Deuxième mois. En ce jour-là, la
congrégation entière d'Israël a murmuré contre Moïse et Aaron
(Exode 16:1-3). En conséquence, Dieu leur a donné de la manne à
manger et la manne dura quarante ans à
partir de ce moment.
En soirée, l’Éternel a envoyé des cailles
en telle quantité que dans leur cupidité les gens se sont
empiffrés de viande. Cependant, dans sa colère, le Seigneur a
envoyé un grand fléau contre les gens et plusieurs sont morts
(cf. Nom. 11:31-33). Le matin suivant, le seizième jour, ils ont
commencé à manger de la manne, et ils ont eu du pain à manger ;
ils ont ainsi su que leur Seigneur Yahovah était Dieu (Exode
16:13-16).
L'année de l'Exode, le 22ème
jour du Deuxième mois, appelé Zif ou Iyar, était un jour de
Sabbat ; par conséquent, le 21ème jour du mois de la Deuxième
Pâque, une double quantité de manne a été ramassée pour que le
Sabbat soit gardé saint et la manne n'est pas devenue infecte.
Les cailles sont tombées le soir, après le Sabbat, et la manne a
commencé le dimanche matin. La Deuxième Pâque était donc aussi
une période de préparation et de mise à part pour l’Éternel.
À partir de ce
moment, le premier jour de la semaine, c'est-à-dire le 23 du
deuxième mois, ils se sont installés à Rephidim et ils
n'avaient pas d'eau ; de nouveau, ils ont murmuré contre Moïse.
Il a été dit à Moïse de se tenir debout devant le Rocher d'Horeb
et ils ont bu l'eau du Rocher. Ils ont tous mangé de la
nourriture spirituelle et bu du Rocher qui était Christ.
À Rephidim, après qu'ils ont eu de l'eau le
23ème jour, ils ont été attaqués par Amalek. Après
une bataille féroce, ils ont gagné et Moïse a érigé l'autel de
Yahovah-Nissi, car Yaho avait juré que la guerre entre Lui et
Amalek continuerait de génération en génération (Exode
17:15-16).
À Horeb, devant la Montagne de Dieu, le
Système Judiciaire a été établi en Israël et des anciens ont été
mis à part au Rocher d'Horeb pour être juges en Israël. Jéthro,
prêtre de Madian et beau-père de Moïse, a sacrifié pour eux et
les a pris à part pour manger avec Moïse devant Dieu (Exode
18:11-12).
Au cours de la dernière semaine du Deuxième
mois, les chefs de dix, de cinquante, de cent et de mille du
peuple ont été mis à part et le leadership en Israël a été
établi. Moïse entendait les cas trop difficiles pour eux. Jéthro
est ensuite reparti pour Madian (Exode 18:24-27).
Enfin, le Troisième mois, le jour même
qu'ils ont quitté l'Égypte, ils sont arrivés dans le Désert du
Sinaï (Exode 19:1-2). En effet, ils étaient partis de Rephidim
et ils étaient entrés dans le désert du Sinaï. Israël a campé
dans le désert devant la Montagne de Dieu. Tout au long de cette
période, ils sont sortis d'Égypte. Sur une période de cinquante
jours, ils ont été emmenés de Rameses à la Montagne de Dieu pour
recevoir la Loi.
Moïse s'était préparé pendant cette période
du compte de l'Omer. La manne était donnée à raison d'un Omer
par homme par jour. C'était la mesure de la nourriture Céleste
qui a été donnée à Israël en préparation pour l'occupation de la
Terre Promise.
L'année de
l'Exode, le Jour de la Pentecôte est tombé le dimanche 6 Sivan.
La période entre 1 et 6 Sivan a été passée à préparer Israël à
recevoir la Loi de Dieu. Moïse est monté six fois sur la
Montagne de Dieu.
Les
ascensions et les descentes sont dans le Livre d'Exode :
Ascensions
#
Descente
19:3-6
Première
19:7-8
19:8-13
Seconde
19:14-19
19:20-24
Troisième
19:25
24:9-32:14
Quatrième
32:15-30
32:31-33
Cinquième
32:34-34:3
34:4-28
Sixième
34:29-35
Les deux séries de trois ascensions sont
marquées par les deux grands événements que sont l'Octroi de la
Loi et l'Établissement du Tabernacle. Bullinger a des notes sur
ces aspects qu'on retrouve dans ses remarques à Exode 19:3 (Companion
Bible). La séquence de l'Octroi de la Loi et de
l'Établissement du Tabernacle devait annoncer l'octroi de
l'Esprit Saint par les activités de Christ et la construction
finale du Temple de Dieu à partir de la Pentecôte 30 EC, lequel
Temple nous sommes.
Dans cette séquence, Dieu a mis Israël à
part comme une possession qui Lui est
réservée. C'était le sens de la formulation
trésor particulier
utilisé dans le texte d'Exode 19:5. La nation d'Israël devait
devenir la première des nations à être amenée dans le Plan de
Salut. En fin de compte, le monde
entier allait recevoir le salut comme le prédisent les
prophéties, et depuis la Pentecôte 30 EC, cela
s'est produit progressivement.
Au cours des six
premiers jours du Troisième mois, Moïse a passé son temps
à monter et descendre la Montagne trois fois. Les quatrième et
sixième ascensions sont marquées par la remise des Premier et
Second ensembles de tablettes de la Loi. Moïse a passé plus de
quarante jours et quarante nuits à jeûner sur la Montagne de
Dieu, mais pas pendant la période précédant le don du premier
ensemble de tablettes, et Moïse n'était pas exclusivement sur la
montagne pour le Troisième mois appelé Sivan ou Ramadan. En
outre, la Loi a, en réalité, été donnée avant la fin du
Troisième mois. En outre, le Deuxième ensemble de la Loi n'a pas
été donné au mois de Sivan ou de Ramadan. Par conséquent, la fin
du Troisième mois ne signifie rien d'autre que l'arrivée de la
Nouvelle Lune du Quatrième mois.
C'est à la quatrième ascension que les
anciens d'Israël ont été mis à part devant Dieu. La loi dans sa
structure avait été donnée lors des occasions précédentes, mais
le jeu de Tablettes n'avait pas été fait. Moïse est monté avec
les anciens d'Israël, et l'elohim qui était l'Ange de la Présence
de Dieu est apparu aux Anciens et à Moïse. Moïse était avec les
Anciens et il les a ensuite laissés à la charge d'Aaron et de
Hur, et Moïse et Josué se rendirent sur la montagne. Pendant six
jours, la nuée a recouvert la Montagne de Dieu, puis Dieu a
appelé Moïse de l'intérieur de la nuée. Moïse s'est alors
approché et resta sur la montagne pendant quarante jours et
quarante nuits. Nous pouvons donc déduire que la période de
quarante-six jours s’est déroulée bien après la Pentecôte.
Bullinger date les six jours et le septième
comme étant du 20ème au 25ème et le 26ème
de Sivan étant le Quatrième Sabbat de Sivan (cf. note de bas de
page à Exode 24:16-18). Par conséquent, les quarante jours sur
la montagne ont commencé à la fin de Sivan et non au début. Il
ne pouvait certainement pas commencer avant le 13ème
jour du Troisième mois. Les quarante jours se sont terminés,
dans le cas du 20 de Sivan, à la Nouvelle Lune du Cinquième mois
d'Ab après le Quatrième mois, qui fut nommé Tammuz d’après le
dieu associé à l'idolâtrie d'Israël.
Ainsi, l'épreuve
d'Israël a continué après la première divulgation de la
Loi, alors que Moïse attendait de recevoir les tablettes de
Pierre et la capacité d'ériger le Tabernacle. Il a brisé la
première série de tablettes lors de la descente bien après la
Pentecôte, probablement au début de la Nouvelle Lune d'Ab.
Ainsi, nous sommes continuellement mis
à l'épreuve. Moïse est remonté et a reçu
une autre série de tablettes et une
autre série d'instructions. Chaque fois, Israël a été
testé dans l'attente et l’obéissance.
Nous sommes également testés en
tant qu'Église de Dieu.
Toutes ces choses ont été faites pour nous
servir d'exemple. Le Tabernacle a été construit à titre
d'exemple de ce qui se trouve dans le ciel et qui viendra à nous,
et que nous rejoindrons en tant que la Cité de Dieu.
Par conséquent, on ne peut pas commencer et
terminer l’un ou l’autre des jeûnes du Ramadan.
Il est nommé ainsi en raison de la fin
du jeûne à la Pentecôte et de la remise des révélations
de Dieu aux élus à la Pentecôte ou la Fête des Semaines.
L'Islam primitif sous les Arabes a adopté
la semaine des juifs et des chrétiens (ERE,
ibid., p. 127). Outre le fait d’utiliser les noms archaïques des
jours de la semaine, ils utilisent généralement les
désignations qui sont
également courantes dans l'Église chrétienne (ibid.). Les jours
vont de crépuscule en crépuscule, lorsque la couleur du fil ne peut
plus être distinguée. Cela n'a jamais changé depuis
les temps anciens et c'est en accord avec les anciens systèmes
hébreux.
Les noms de la semaine provenaient des
pratiques juives et des premiers chrétiens comme
al Jumaah, qui
signifie la réunion ou
la congrégation pour
l'adoration, et le jour suivant ou le septième jour de la
semaine était appelé as-Sabt,
le Sabbat, sur lequel Dieu a commandé l'adoration à travers les
prophètes et sur lequel le Prophète Qasim lui-même faisait des
doubles prières à la mosquée et
s'abstenait de faire du commerce..
Il est absurde de suggérer qu'Ismaël avait
un calendrier différent de celui d'Israël, puis de Juda et du
christianisme primitif. La semaine est liée au Sabbat et devait
rester et est restée ainsi, étant ordonnée par le Prophète pour
être respectée et observée (voir le document d’étude
Le Sabbat dans le Qour'an (No. 274)).
L’Intention des Mois
L'année civile commençait dans le système
par le mois de Mouharram ou le mois
sacré ou de la
récolte des Hébreux et
autres Sémites.
Il était interdit de perturber les Quatre
Mois Sacrés par des guerres intestines. Il est évident, d’après
la structure et l'étymologie,
que les Arabes en général et les habitants de la Mecque en
particulier avaient une année
luni-solaire parfaitement structurée. L’ERE parle d’"une année solaire", mais c'est incorrect (ibid., p.
126).
Etymologiquement, les noms des mois
indiquent des saisons spécifiques (ERE
ibid.). Les deux mois
Djumada sont les véritables mois d'hiver, de la Nouvelle
Lune en décembre/janvier à la Nouvelle Lune en février/mars. Les
deux mois Rabi
indiquent le "temps de pâturage" après les pluies d'automne,
lorsque les herbes de pâturage remontent. Cette période va de la
fin octobre à la fin décembre. Les six mois sont souvent
mentionnés par trois périodes de deux mois.
Le mois Safar (à peu près octobre) est le
mois de transition entre le sommet de l'été et l'automne.
Le mois précédent est Mouharram, le
Mois Sacré des fêtes des vendanges et du Jeûne des Expiations des
temps pré-Hadithiques.
Au lieu de
Mouharram-Safar, on
dit "les deux Safars" (ERE,
ibid.). Le mois de Radjab était avant l'Islam et est resté un
mois saint dans l'Islam Hadithique. Il était désigné pour le
printemps et le premier-né et est correctement identifié avec
Pesach ou Pâque (cf.
ERE, ibid.).
Radjab et
Chaban sont également
identifiés et appelés ar
Rajabani.
Les deux derniers mois de l'année civile et Musulmane
Dhu'l-qada et
Dhu'l-hidjdja indiquent le temps de repos et de
pèlerinage. Autrement dit, le dernier mois de l'année civile est
le Sixième mois de l'Année Sacrée de la Bible, lorsque les
pèlerinages à Jérusalem ont été effectués, en arrivant à temps
pour le Jour des Trompettes à la Nouvelle Lune de Mouharram. Le
festival Islamique des sacrifices qui est lié au dernier mois de
l'année est dérivé de rituels païens qui ont fait irruption et
se sont imposés dans le système Hadithique postérieur. Il a été
identifié plus tard avec Shaitan ou Satan, mais à l'origine,
shaitan signifiait
la chaleur du soleil (ERE,
ibid.).
Les noms des mois eux-mêmes montrent étymologiquement que le
calendrier était à l'origine fixé aux saisons et aux fêtes
bibliques. Le Coran le proclame et malgré ces faits connus, les
Imams pervertissent le système d'adoration.
Les Arabes ont suivi le système original jusqu’à l'époque du
Prophète et ce n’est que dans le Hadith ultérieur qu'il a été
détruit. Les Fuqaim
qui étaient un clan des
Kinana aux temps pré-Hadithiques, ont procédé à
l'intercalation (ERE, ibid. p. 127). Ils avaient la responsabilité du calendrier dans
Ismaël comme les Lévites et Issacar l'avaient en Israël.
Après que le Hadith eut détruit le
calendrier de l'Islam en raison de son interprétation de la
Sourate, les chefs ont commencé à introduire des jours
intercalaires dans les années du cycle pour corriger l'erreur,
mais en vain. La procédure était la suivante : dans le cycle de
30 ans, les années 2, 5, 7, 10, 13, 16, (15) 18, 21, 24, 26 et
29 ajoutent un jour à leur dernier mois (ERE,
ibid.). C'était une vaine tentative de réglementer le calendrier
de manière à ce qu'il réponde aux besoins des gens et des
saisons, et il a tout de même réussi à suivre, dans une certaine
mesure, l'interprétation absurde du Hadith. Dans ce contexte,
des réformes ont été faites par des dirigeants comme Fatimid Al
Haziz. Les réformes de ce dernier ont duré d'AH 366 à 501. Le
califat abbasside de at
Ta'i ' (363-381 AH) a fait des réformes qui ont duré sous
les Seljukides (jusqu'en 471) et les Mongols Il Khans. L’ancien
calendrier persan a été reformé, mais le calendrier était
tellement inutilisable que les autorités, jusqu'à nos jours,
utilisent les calendriers solaires occidentaux et le grégorien,
et n'utilisent le calendrier hadhique qu'à des fins religieuses
(ERE, ibid.).
Ainsi, ces clercs, par leur erreur, ont
fait apparaître l’Unique Véritable Dieu comme l'auteur de la
confusion, et blasphèment Son autorité et Son système.
Hallala, ahalla, (Héb.
Hillel), qui signifie littéralement
louer (Dieu)
est dérivé de et expliqué par
hilal signifiant
nouvelle lune. Car les mois et les séquences étaient déterminés par
la Nouvelle Lune dans la louange de Celui qui est l’Unique
Véritable Dieu Eloah "le Lah" ou Puissance.
Ce n'est qu'en rétablissant le "vrai"
calendrier que l'Islam pourra se purger des faux enseignants et
revenir à la vraie foi et au culte de l’Unique Véritable Dieu.
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