Christian Churches of God
[150]
Les Sacrements de l'Église
(Édition
4.0 19951216-20011118-20070723-20100116)
La plupart des églises prétendent avoir un pouvoir sur
différents aspects de la vie humaine, et que les membres
doivent avoir la participation de l’église à ces activités
pour qu’elles soient valides. Ce document d’étude examine
les revendications des Sacrements du Mariage, des Derniers
Rites (l’Extrême Onction), de l’Eucharistie (La Sainte
Communion), du Baptême et du Dîner du Seigneur, et conclut
que seuls deux d’entre eux sont autorisés par le Nouveau
Testament.
Christian Churches of
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1995, 2001, 2007, 2010
Wade Cox)
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Les Sacrements de l'Église [150]
Une question fondamentale à laquelle tout
Chrétien est confronté est celle des sacrements. Le
Christianisme Orthodoxe Moderne réclame une multiplicité de
sacrements pour lui-même. Par exemple, l’Église Catholique, dans
ses formes variées, comme l’Anglicane, la Romaine ou
l’Orthodoxe, a une conception des sacrements qui lui réserve des
pouvoirs sur les domaines de la vie humaine qui cherchent à
concilier les doctrines du Nouveau Testament avec la vie
familiale au sein de sa propre structure, et se réserve un
pouvoir sur les religions concurrentes.
Ce contrôle s’exerce par la relégation des
fonctions nécessaires au niveau du sacrement. Celles-ci trouvent
leur expression dans des termes tels que les Sacrements du
Mariage, les Derniers Rites, de l’Eucharistie et ainsi de suite.
Ces revendications reposent sur un certain nombre de motifs et
dépendent, pour leur avancement, d’un certain nombre de
présupposés théologiques non bibliques.
La proposition selon laquelle les mariages
conclus en dehors d’une Église spécifique ne sont pas valides
aux yeux de Dieu et de Jésus Christ est absolument fausse.
L’Église Catholique Romaine estime que, pour des raisons
doctrinales, tout mariage contracté avec une personne non
Catholique Romain peut être invalidé et que les personnes
concernées sont alors libres de se marier au sein de cette
Église. Cela est considéré comme une doctrine essentielle. La
doctrine du mariage s’applique dans le Nouveau Testament, mais
ce n’est pas du tout parce que le Sacrement du Mariage est
réservé à l'Église. La raison en est que la doctrine du mariage
et du divorce existe en dehors de l'Église. Le divorce est une
fonction autorisée aux nations et à Israël en vertu de la Loi en
dehors du mariage au sein de l’Église. La principale
considération de la Loi est que le consentement des parents est
requis pour sanctifier un mariage. C’est la
seule considération
dans la Bible pour la sanctification d’un mariage. Un mariage
est valide aux yeux de Dieu si les parents y consentent. Sous la
Loi de Moïse, s'ils ne consentaient pas, il n’était pas valide.
C'est la seule restriction. Lorsque le couple a atteint l’âge
légal, alors, le refus déraisonnable de donner le consentement
est une autre affaire. Cela est dérivé d’Exode 22:16-17. Cette
Loi est à protéger la femme.
La cérémonie doit être attesté par la
présence de témoins, comme nous le voyons dans Ruth 4:1-11 et
Ésaïe 8:1-3. Nulle part dans les Écritures, les injonctions sur
le mariage ne réservent la validité du mariage à l’Église ou au
sacerdoce. Il s’agit, une fois de plus, de la doctrine des
Nicolaïtes où le prêtre régirait la vie familiale et
l’organisation de la famille.
Les fiançailles sont un quasi-mariage
(Matt. 1:18 ; Luc 1:27). Joseph était sur le point de renvoyer
Mariam (Marie) parce qu'elle était enceinte, mais ça lui
répugnait de le faire. Elle était fiancée et cela est un
quasi-mariage. Les fiançailles symbolisent le mariage de Dieu et
d’Israël et ont une implication spirituelle. Elles sont faites
avec l'Esprit (Ézéchiel 16:8). Elles sont une application
spirituelle d'une relation physique. C’est une base du mariage,
étant également une unité spirituelle.
Le célibat est déploré par la Bible, comme
on le voit dans Juges 11:38, Ésaïe 4:1 et Jérémie 16:9, mais il
est considéré acceptable par Paul dans 1Corinthiens 7:7-8,
24-40. Il y a de nombreuses raisons à cela, à la lumière des
pratiques de l’époque et des besoins de l’Église, qui sont
discutés de façon appropriée, dans le document d'étude
Le Mariage (No. 289). Paul ne parlait pas
dans l’Esprit et n’a pas été dirigé par l’Esprit Saint pour dire
cela. Il a dit cela parce qu’il se trouve qu’à l’époque, la
pratique était de castrer les jeunes hommes et qu’ils étaient
alors laissés comme eunuques. Il y avait beaucoup d’eunuques
dans l’Église et ils étaient regardés avec dédain. Paul a donc
dû légitimer leur position et leur donner un statut social qui
leur permette de se préparer au Royaume de Dieu. Paul abordait
donc une question psychologique.
Cela leur donnait la capacité d’être
réservés à Dieu et d’avoir un statut social, qui serait au moins
aussi grand que celui de ceux qui avaient la capacité d’être
parents. Il y avait des eunuques par castration et il y avait
des femmes eunuques par leur incapacité à procréer. Ils devaient
tous deux avoir un statut social d’égalité dans l’Église et Paul
le leur a donné dans 1Corinthiens 7.
L’attitude de Christ à l’égard de la
validité du mariage se retrouve soigneusement présentée dans son
homélie à la femme samaritaine dans Jean 4:16-18.
Jean 4:16-18
Va, lui dit Jésus, appelle ton mari, et viens ici. 17
La femme répondit : Je n'ai point de mari. Jésus lui dit : Tu as
eu raison de dire : Je n'ai point de mari. 18 Car tu
as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n'est pas ton
mari. En cela tu as dit vrai. (LSG)
Christ testait son honnêteté et abordait la
validité de sa cohabitation. Il allait prononcer une doctrine
sur le mariage. Ce texte est la doctrine du mariage de la bouche
de Jésus Christ.
Un certain nombre de facteurs ressortent de
ce texte. Christ a reconnu les Samaritains comme l'une des
nations ; il a reconnu le mariage en tant qu’une institution
valide parmi les nations ; et il a reconnu le divorce comme
étant valide, parce qu’il n’a pas mis en question ou contesté
aucun des cinq maris. Plus important encore, il a totalement
rejeté le de facto mariage [des gens qui vivent en couple sans
se marier], parce qu’il a rejeté le fait que l’homme avec lequel
elle vivait était son mari. Par conséquent, Christ a
institutionnalisé le mariage et a rejeté comme péché la
cohabitation en tant que validation du mariage. Il n'a pas remis
en cause la validité du mariage en dehors d’Israël.
Les Samaritains étaient également composés
de Païens. Ils consistaient de Cuthiens et de Mèdes (d’une
partie de l’Empire Perse), qui ont été remplacés lors de la
déportation d’Israël. Ils furent placés là sous Salmanasar,
peut-être avec le minuscule reste d’Israël qui existait là.
Il y a donc là, dans une simple
déclaration, toute la doctrine biblique entière du mariage
exposée de la bouche de Christ. L'Église aurait dû le comprendre
très clairement, mais elle ne l'a pas compris. Nous voyons ici
que le mariage parmi les nations était valide, tout comme
l’était le divorce, mais que l'union de fait [le fait
qu'un couple vive ensemble sans se marier] n’était pas reconnue.
Les obligations sous le mariage sont
inférieures au devoir envers Dieu, comme nous le voyons dans
Deutéronome 13:6-10. Tout simplement, si un des conjoints était
idolâtre, cette personne devait être mise à mort. C’était la
Loi.
Ce processus est renforcé dans Matthieu
19:29 et Luc 14:26 et, par conséquent, le lien du mariage est
rompu après la mort d’un des conjoints (Matt. 22:29-30 ; Marc
12:24-25). La pratique des Mormons du mariage éternel est tout à
fait contraire aux paroles expresses de Jésus Christ. L’union du
mariage est dissoute à la mort, de sorte que l'Église ne peut
intervenir dans l’institution du mariage du vivant ou du mort.
Ainsi, l’Église qui cherche à s’abroger ce droit à elle-même le
fait de manière incorrecte.
Pour démontrer le concept de la nature
sacrée de l’institution, il nous suffit de regarder trois
exemples. Le premier est celui d’Adam et Ève.
Genèse 2:23-24
Et l'homme dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os et
chair de ma chair ! On l'appellera femme, parce qu'elle a été
prise de l'homme. 24 C'est pourquoi l'homme quittera
son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils
deviendront une seule chair. (LSG)
L’institution du mariage a été établie avec
Adam. L’institution était considérée valide pour toutes les
nations à l’époque d’Abraham, comme nous le voyons dans les
exemples donnés par Pharaon et Sara (Genèse 12:11-20). Il ne
fait aucun doute que l’institution du mariage existait
antérieurement à la Loi et antérieurement à l'Église, c’est à
dire antérieurement à l’octroi de la Loi à Moïse. Elle existait
avec Abraham et aussi avec Pharaon ; et ce dernier avait compris
le mariage, tout comme Abraham.
L’exemple suivant est celui d'Abimélec et
de Sara (Genèse 20:1-18). Abimélec n’avait pas pris Sara et il
n’avait pas couché avec elle, mais il avait été averti par Dieu
qu’elle était la femme d'un autre homme. Pharaon a restitué à
Abraham des grands troupeaux et de grandes richesses pour avoir
pris Sara, même s’il a été trompé. Il était de sa responsabilité
de découvrir s'il y avait un obstacle à ce mariage, ce qu’il n’a
pas fait ; il a juste pris la femme d’Abraham. Aucun homme ne
devait craindre ou avoir peur du roi en ce qui concerne
l’institution du mariage.
Cette institution a également été inscrite
dans la Loi sous Moïse avec le processus des fiançailles et du
mariage (Exode 22:16-17). Les limitations ou restrictions
touchant le mariage sont civiles, et en rapport avec l’héritage
des nations et des tribus (Nombres 36:8).
Ceci est lié à la question du maintien des
terres au sein des tribus dans le cadre du système du Jubilé. Le
système au complet de la Loi est conçu pour s’assurer qu'aucune
nation (tribu) ne se retrouve sans terre. Les personnes qui ont
un héritage doivent se marier avec quelqu’un de la tribu de leur
père afin que la terre ne passe pas de la possession de cette
tribu. C'est pourquoi aucune nation ne peut acheter les terres
d’Israël ; aucune tribu ne peut acheter les terres d'une autre
tribu pour se les approprier ou es prendre en héritage par
mariage. Ainsi, les produits de la terre peuvent être vendus
pendant un certain nombre d’années, mais la terre revient à la
tribu lors du Jubilé.
Les nations ont donc une capacité valide de
marier les gens, et cette capacité précède l'Église et est
indépendante de celle-ci.
Il est totalement incontournable, d’après la Bible, que
le mariage était une institution décrétée par Dieu, précédant
l’Église et englobant toutes les nations sous les Lois de Dieu.
Ainsi, une Église ne peut tout simplement pas se réserver le
droit du mariage. Elle ne peut pas dire que les mariages en
dehors de l'Église sont invalides. Imaginez la confusion totale
; aucun droit ou de respect de la loi. Toute la question entière
de la succession et de la légitimité de l’héritage découle de ce
fait. Par conséquent, le mariage n’est pas un rite ou un
sacrement de l’Église et ce n'est pas quelque chose que l'Église
est la seule à pouvoir accorder [et célébrer].
Les Derniers Rites
(L’Extrême Onction)
Le
système connu tel que les Derniers Rites est une doctrine non
biblique qui découle du concept que l’Église contrôle l’âme
humaine après la mort. L’Église n'a bien sûr pas un tel pouvoir,
car les noms de ceux qui sont inscrits dans le ciel ne sont que
cela – inscrits dans le ciel. La résurrection des morts est
divisée en deux catégories : la Première et la Deuxième
Résurrection. La Première Résurrection inclut ceux qui sont
mentionnés dans Apocalypse 20:4-6. Ce sont les saints qui ont
obéi aux Commandements de Dieu et à la Foi ou au Témoignage du
Messie, c’est-à-dire Jésus le Christ (Apocalypse 12:17 ; 14:12 ;
22:14 (voir en particulier la Bible version KJV)). La Première
Résurrection comprend deux groupes, à savoir les 144000 (Apoc.
7:2-8) et la Grande Multitude (Apoc. 7:9). Ces êtres sont
évidemment des esprits (des morts qui ont été ressuscités) car
aucun homme ne peut voir Dieu. Il est physiquement impossible de
voir Dieu. Ils sont la Grande Multitude qui se tient avec les
144000 autour du Trône de Dieu. Tous les autres êtres sont
consignés à la Deuxième Résurrection des morts (Apoc. 20:7-15).
L’Église n’a aucun pouvoir sur ce
processus, si ce n’est celui de montrer ou rendre évidente à la
personne la condition de péché dans laquelle elle peut
effectivement se trouver. L’Église essaie d’en tirer profit en
disant que certaines personnes sont au Purgatoire. La doctrine
du Purgatoire vient des païens mais elle apparaît dans les
écrits apocryphes. Il y a là quelque chose qui ressemble au
concept du Purgatoire, mais cela n'a rien à voir avec la Bible.
Tout le concept entier d’avoir le pouvoir de donner à quelqu’un
les Derniers Rites est de dire : ˝Mon fils, avec la bénédiction
de l’Église, tu peux aller à tel endroit˝. Il n'y a pas de
fondement biblique pour cela.
Paul a fait cela dans 1Corinthiens 5:5 pour
que l’individu puisse être sauvé. Le concept ici était de placer
une personne en dehors du corps de l’Église pour lui faire
comprendre ou prendre conscience que ses péchés l’avaient mise
en dehors du Corps de Jésus Christ et qu’elle ne serait pas dans
la Première Résurrection. Cela a donc été fait à l’homme qui
vivait avec la femme de son père et qui est un excellent exemple
de la doctrine des nations qui ont été appelées dans l’Église de
Corinthe.
Il est peu probable que le père ait été
marié pendant qu’il était membre de l’Église de Corinthe. Il est
mort, puis son fils a pris la femme de son père et a couché avec
elle. Paul a dit que même les Païens ne faisaient pas cela. Les
Corinthiens croyaient que c’était une bonne chose ce qu’il
faisait, mais Paul a dit que c’était totalement contraire à la
Loi. L’homme a été mis dehors de l’Église pour qu’il prenne
conscience de son péché. L’Église n’avait pas le pouvoir de le
retirer de la Première Résurrection. Il a été enlevé de la
Première Résurrection par son péché, qui était la transgression
de la Loi.
Le fornicateur semble s’être repenti et
avoir réintégrer l’Église. L’Église, cependant, n’a pas le
pouvoir d’autoriser ou de contrôler un individu sur le point de
mourir à entrer dans un état quelconque [de où il ira] après la
mort. En tant que Chrétiens, nous savons qu’il n’y a pas
d’existence consciente après la mort. Le concept selon lequel
les âmes vont au ciel était une doctrine des Gnostiques et des cultes des
Mystères. Justin Martyr disait que cette distinction était la
façon dont nous pouvions distinguer les Chrétiens des
non-Chrétiens (Justin Martyr,
Dialogue avec Tryphon,
chapitre 80 ; voir aussi le document d'étude
La Résurrection des Morts (No. 143)).
La
Doctrine de l’Âme est devenue une partie intégrale du système
orthodoxe, malgré l’évidence biblique, parce qu’elle pouvait
être utilisée par l’Église pour contrôler les individus, en lui
octroyant des pouvoirs au-dessus de l’état. L’objectif des
églises, alors, était d’exercer un pouvoir sur les nations
(international) et c’est toujours l’objectif des églises. Il y
a, en ce moment, une lutte pour le pouvoir entre l'Église
Catholique Romaine, le Nouvel Ordre Mondial et le système
Européen pour le contrôle du monde. Les Communistes faisaient
partie de ce système et les Chinois entrent maintenant dans la
lutte. Ces derniers et l’Asie vont entrer dans la lutte pour le
contrôle du monde sous ce système. L'Église Catholique Romaine
essaie d’utiliser le nombre de ses membres pour être la force
dominante mais, comme le nous savons d’après
l’Apocalypse, elle va perdre et beaucoup de gens
souffriront à cause de cela.
L’Église de Dieu n'a aucun contrôle sur la
position de l'individu après sa mort. La question de
l’enlèvement du péché par la confession et l’absolution est en
relation seulement avec le baptême et le repentir. L’absolution
du péché sur une base continuelle est une affaire entre
l’individu et Dieu à travers Son Messie oint, Jésus Christ. Le
chef de tout homme est Christ et le chef de Christ est Dieu
(1Cor. 11:3).
L'Église ne peut absoudre une personne de
quelque péché que ce soit. C’est la doctrine de l’Église
Catholique et elle est entrée dans les Églises de Dieu au XXe
siècle aux États-Unis d’Amérique. La proposition est que
l’Église pourrait introduire une loi, ou une décision
administrative, qui absoudrait l’individu baptisé de ses
responsabilités telles que données dans l’Ancien et le Nouveau
Testament. L’Église ne peut pas faire cela. Nous sommes
directement responsables devant Jésus Christ de notre relation
avec Dieu en vertu de la Loi, et dépendant de notre relation
avec Jésus Christ, et uniquement cette relation, déterminera si
nous ferons partie ou non de la Première Résurrection. Nous ne
pouvons pas avoir de relation avec Jésus Christ si Dieu le Père
n’est pas primordial. L’Unique Vrai Dieu est le centre et
l’objet de notre adoration. La condition préalable fondamentale
pour avoir une relation avec Jésus Christ est que nous soyons
appelés par Dieu le Père.
Les Derniers Rites, que ce soit l’Extrême
Onction ou l’enterrement, ne sont pas des sacrements de
l'Église. Ils ne sont pas réservés à l’Église et ne déterminent
pas le sort de la personne après la mort. Moïse n’a pas été
enterré par des mains humaines. Il n’a pas reçu d’enterrement,
mais cependant Moïse sera dans la Première Résurrection. Moïse a
précédé l’Église du Nouveau Testament d’environ 1300 ans.
Abraham a également précédé l’Église et il fera partie de la
Première Résurrection. Il n’a pas été enterré par aucun prêtre
de l’Église mais par ses fils. Donc, l’enterrement est donc une
fonction de ceux qui disposent respectueusement du corps pour
son repos.
Il n’est pas nécessaire que la personne qui
enterre soit membre d’une Église particulière ou soit un prêtre
pour enterrer quelqu’un. C’est une fonction de l’État pour des
raisons de santé et de respect de l’individu concerné exprimée
par le groupe qui enterre le corps. Le
nephesh (esprit) qui le contrôle retourne à Dieu qui l'a donné (Eccl.
12:7). La Bible dit que les morts ne savent rien (Eccl. 9:5).
L’Église ne peut pas revendiquer le rite de l’enterrement pour
elle-même ou encore, par le rite de l’enterrement, transmettre
un statut quelconque sur cet individu.
L’Eucharistie
La doctrine de l’Eucharistie ou de la
Sainte Communion est fondée sur une doctrine de l’église selon
laquelle le Sacrement du Dîner du Seigneur pouvait être
transféré du festival annuel de la Pâque au service
hebdomadaire. Cette doctrine est basée sur une confusion entre
la cérémonie du Dîner du Seigneur et la consommation des Pains
de Proposition, qui était une fonction réservée aux Lévites. Il
s’agit d’une tentative d’établir la doctrine des Nicolaïtes et
le système Lévitique au sein de l'Église Chrétienne.
Les Pains de Proposition, appelés
le Pain Consacré
(1Sam. 21:6) avaient un but spécifique. L’ordonnance se trouve
dans Lévitique 24:5-9.
Lévitique 24:5-9 Tu prendras de la
fleur de farine, et tu en feras douze gâteaux ; chaque gâteau
sera de deux dixièmes. 6 Tu les placeras en deux
piles, six par pile, sur la table d'or pur devant l'Éternel.
7 Tu mettras de l'encens pur sur chaque pile, et il
sera sur le pain comme souvenir, comme une offrande consumée par
le feu devant l'Éternel. 8 Chaque jour de sabbat, on
rangera ces pains devant l'Éternel, continuellement : c'est une
alliance perpétuelle qu'observeront les enfants d'Israël. 9
Ils appartiendront à Aaron et à ses fils, et ils les
mangeront dans un lieu saint ; car ce sera pour eux une chose
très sainte, une part des offrandes consumées par le feu devant
l'Éternel. C'est une loi perpétuelle. (LSG)
Les enfants d’Israël ont une ordonnance
pour fournir le repas pour les Pains de Proposition, mais
ceux-ci étaient réservés au sacerdoce. Il y avait six pains d’un
côté et six de l’autre, douze pains en tout. Ils représentaient
les nations d’Israël et pointaient vers la fonction de l’Église.
Cette ordonnance est liée au Jour du Sabbat
ou samedi. Ils étaient placés sur une table des Pains de
Proposition (Exode 40:22-23). La première ordonnance se
rapportait au Tabernacle, et à la table et au pied de lampe. Le
Temple sous Salomon avait dix pieds de lampes avec une table
chacun.
Les Pains de Proposition étaient
continuellement gardés devant le Seigneur (Exode 25:29-30 et
2Chron. 2:4).
Exode 25:29-30
Tu feras ses plats, ses coupes, ses calices et ses tasses, pour
servir aux libations ; tu les feras d'or pur. 30 Tu
mettras sur la table les pains de proposition continuellement
devant ma face. (LSG)
Les Pains de Proposition avaient une grande
signification et ils étaient sacrés. Ils étaient liés au Sabbat.
Nous ne pouvons pas avoir une fête où nous mangeons une hostie
le dimanche et dire que cela a quoi que ce soit à voir avec les
ordonnances de la Bible. De plus, nous ne pouvons non plus
utiliser les Pains de Proposition pour d’autres raisons que
celles qui sont spécifiées.
Les Pains de Proposition étaient fournis à
partir d’une taxe par capita prélevée annuellement, comme nous
le voyons, sous Néhémie 10:32-33. Ils étaient préparés par les
Lévites (1Chron. 9:32 ; 23:29). Nous ne pouvons tout simplement
pas aller les acheter ou demander à ce que quelqu’un d’autre
qu’un Lévite de les préparer. Ils indiquaient l’ordre de
Melchisédek a pris en charge la fonction du sacerdoce au sein de
l’Église, comme nous le voyons chez David. Le Dîner du Seigneur
annuel était la fête qui enchâssait cet aspect.
Sa situation dans le Tabernacle est régie
par Exode 26:35 et 40:22. Le matériel est aussi trouvé dans
Exode 37:16 et dans Nombres 4:7. La procédure de la consécration
de la table des Pains de Proposition se retrouve dans Exode
30:26-29.
Exode 30:26-29
Tu en oindras la tente d'assignation et l'arche du témoignage,
27 la table et tous ses ustensiles, le chandelier et
ses ustensiles, l'autel des parfums, 28 l'autel des
holocaustes et tous ses ustensiles, la cuve avec sa base.
29 Tu sanctifieras ces choses, et elles seront très
saintes, tout ce qui les touchera sera sanctifié. (LSG)
C'est un concept intéressant. C'est la
seule chose sainte qui peut rendre saint ce qui est souillé. Il
y a une Écriture qui demande : ‘‘si une chose sainte touche une
chose souillée, sera-t-elle sainte ?’’ La réponse est
“Non”, à l’exception de ces
items dans le Tabernacle. Le retrait de la table des Pains de
Proposition se trouve dans Nombres 4:7,15. Aucune personne ne
pouvait toucher ces choses sous peine de mort. Seul un Lévite
pouvait les toucher. David a illégalement mangé les Pains de
Proposition (1Samuel 21:6 ; Matt. 12:3-4 ; Marc 2:25-26 ; Luc
6:3-4). Pourquoi David avait-t-il le droit d’en manger ? Parce
que cela pointait vers quelque chose d’autre qui devait être
mangé par des personnes autres qui ne seraient pas des Lévites.
Les prêtres (sacrificateurs) ont donc mangé
les Pains de Proposition et huit items en tout. Le texte dans
Lévitique 7:9 se réfère aux offrandes de viandes (Héb.
minhah) qui sont aussi
pour les prêtres (sacrificateurs), à l’exception de la portion
commémorative (Lév. 2:4-10). Paul utilise ces concepts (voir
1Cor. 9:13-14) et le concept a formé la base de Galates 6:6.
En d’autres termes, l’enseignant est
soutenu par ce qui est enseigné dans toutes les bonnes choses ;
cela faisait référence à l’exigence d’apporter aux
sacrificateurs la portion Lévitique. Ceux qui disent que Paul
supprimait la Loi dans Galates ne comprennent pas Galates. Il
parlait totalement d'une toute autre chose. Voir le document
d'étude
Les Textes des Œuvres de la Loi- ou MMT (No. 104).
Ces concepts étaient aussi reliés à la
structure des offrandes du Tabernacle qui était :
1.
Les Offrandes Consumées par le Feu (Lév.
1:3-17) ;
2.
Les Offrandes pour le Repas (Lév.
2:1-16) ;
3.
Les Offrandes pour la Paix (Lév. 3:1-17)
;
4.
Les Offrandes pour le Péché (Lév. 4:1 à
6:7).
La Loi des Offrandes était placée dans cet
ordre :
Ce processus se trouvait dans la division
entre les devoirs du prêtre (sacrificateur) et du laïc, qui
était une fonction de la distinction évidente dans la Loi. Ce
n’est pas un concept
du Nouveau Testament. Christ a supprimé cette distinction. Cela
pointe vers le rôle de l’Église dans la sanctification de la
nation.
Cette distinction entre le prêtre
(sacrificateur) et le laïc constituait également la base de la
doctrine des Nicolaïtes qui était, en effet, régie par la
distinction et l’abus, et qui représentait la connaissance d’une
classe au-dessus de celle d’une autre classe ; c’est-à-dire, une
Gnose par l’accumulation de la connaissance et du pouvoir créant
une classe de prêtres et une classe de non-prêtres.
L’Ancienne Alliance a établi des lois pour
le peuple dans Lévitique 3:1-17, en relation avec la Loi de
l’Offrande et du Sacrifice. Des instructions (directives)
particulières et plus complètes ont été données aux prêtres
(sacrificateurs), en plus de celles données au peuple (cf.
Lévitique 3:1-15). Il en était ainsi de la Loi de l’Offrande
pour le Péché (Lévitique 6:24-30 ; cf. 4:24-31) et de la Loi de
l’Offrande pour l’Offense (Lévitique 7:1-10 ; cf. 5:1-13).
Nous voyons, d’après la structure
mentionnée ci-dessus, que l’Offrande pour la Paix précède
l’Offrande pour le Péché, mais la Loi sur les Offrandes place
l’Offrande pour la Paix en dernier. La distinction est faite
parce qu’elle a rapport à la communion de celui qui offre et
cela suit à la fin du processus. La communion est ainsi montrée
comme représentant le processus qui découle
de “la
pleine connaissance de tout ce que les types préfigurent’’. Ce
n’est qu’après avoir mis fin ou débarrassé de notre péché et de
notre moi que nous pouvons nous réjouir en Christ”
(La Bible Companion Bible,
note de bas de page à Lévitique 7:11). La note de bas de page
nous indique deux choses : ils considéraient les Pains de
Proposition et le système des offrandes comme étant reliés à la
communion, et ils ont compris le processus de la signification
de l’ordre sacrificiel en relation avec la communion de
l’individu et la réconciliation de celui qui offre. Il ne fait
aucun doute que nous parlons tous de la même chose.
Ainsi, tout le processus au complet du
sacrifice a préfiguré Christ et l'Église qui sont les élus, en
tant que le naos ou le Saint des Saints dans le Temple de Dieu (1Cor. 3:16). Le
symbolisme de l’élimination du péché à la Fête de la Pâque et
des Pains sans Levain est traité par Paul dans 1Corinthiens
5:7-9.
1Corinthiens
5:7-9 Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez
une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ,
notre Pâque, a été immolé. 8 Célébrons donc la fête,
non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de
méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de
la vérité.
Paul utilisait le Corinthien comme exemple
du péché qui devait être purgé de l’Église. Ce processus était
une préparation en vue de la Pâque. Cela commençait avec le
Dîner du Seigneur. Paul a critiqué leur comportement lors de la
Pâque. Ils s’enivraient et faisaient la bringue. Il leur a dit
qu’ils ne devaient pas boire et manger en prenant le Dîner du
Seigneur. C'est une assemblée solennelle. Cependant, toute la
fête en son entier en est une de joie et de réjouissance. Nous
devons manger à l’extérieur de la salle où nous prenons le Dîner
du Seigneur. ‘‘Vivre comme un Corinthien’’ était un dicton de
l’époque, qui signifiait que cette personne était un fêtard.
Rien qu’au Temple d'Artémis à Corinthe, il
y avait 1000 prostituées, et la structure était telle qu’ils
devaient se débarrasser de tous les péchés durant la phase de
préparation menant à la Pâque. Donc, le concept d’élimination du
péché et de la communion était une fonction de la Pâque dans le
cadre du Plan de Dieu. C’était une fonction des Pains sans
Levain et ensuite de la Pentecôte et elle ne pouvait pas être
reléguée à la semaine ou aux Pains de Proposition car toute sa
signification entière était alors perdue. Les sacrifices étaient
pointés vers Christ et s’éloignaient des premiers sacrifices
dont les Pains de Proposition faisaient partie.
Le péché est donc enlevé pendant la période
précédant et qui conduit au Dîner du Seigneur. La Pâque et les
Pains sans Levain sont donc rendus possibles par le sacrifice de
Christ en tant que l’offrande de la Pâque lors de sa
crucifixion. La nuit de la Pâque (ou
la Soirée Mémorable) se penche sur la libération de l’esclavage du
péché et se projette vers la captivité lors de la venue du
Messie (voir le document d’étude
La Soirée Mémorable (No. 101). Le Pain
sans Levain illustre l’état sans péché en attente de l’Esprit
Saint. L’Offrande de la Gerbe Agitée (voir le document d’étude
L’Offrande de la Gerbe Agitée (No. 106b))
commémore l’ascension et l’acceptation de Christ par Dieu. La
Pentecôte, calculée cinquante jours à partir de l’Offrande de la
Gerbe Agitée (voir le document d’étude
La Pentecôte au Sinaï (No. 115)),
représente alors la première récolte des élus.
Le pied de lampe du premier Tabernacle,
avec ses Pains de Proposition, pointait vers le Temple, et les
dix pieds de lampe, en composite, pointaient vers Christ, les
Sept Églises et les Deux Témoins. Ainsi, le symbolisme ne peut
pas être dissocié (détaché) du Sabbat et du Plan de Salut.
Il y a donc deux éléments au problème. Nous
ne pouvons pas prendre les Pains de Proposition, les appeler
communion du dimanche et nous attendre à ce qu’il ait une
quelconque signification. Nous devons comprendre la chose
entière comme un composite pointant vers Christ en tant que le
Dîner du Seigneur, puis vers la Fête des Pains sans Levain.
Les Pains de Proposition (ainsi que les
sacrifices en général) étaient réservés pour le sacerdoce
Lévitique. Cependant, les élus représentaient un nouveau
sacerdoce, qui est celui de Melchisédek, qui avait été ordonné
pour, et reçu de Christ, qui en était le Grand Prêtre (Souverain
Sacrificateur) (Psaumes 110:4 ; Hébreux 5:6,10 ; 6:20 ;
7:10-21). Melchisédek est un rôle expiatoire. Tout le concept au
complet est aussi lié aux sacrifices.
David, qui n’était pas de Lévi, a montré
par son acte qu.il préfigurait l’extension du sacerdoce à Israël
dans son ensemble à travers le Messie. L’Eucharistie, en tant
que communion hebdomadaire, est donc liée à la Loi de l’Ancien
Testament concernant les Pains de Proposition, qui font partie
du sacrifice. L’on ne peut pas dire que le sacrifice a été aboli
en Jésus Christ et ensuite dire qu'il est nécessaire de manger
le pain (l’hostie) en communion.
La distinction entre le sacerdoce et le
peuple dans cet acte est absurde, car cette distinction, si elle
a déjà existé, a certainement été supprimée avec le sacerdoce
Lévitique. Le sacerdoce Lévitique a été supprimé, les
Soixante-dix ont été ordonnés et ont reçu l’Esprit Saint à la
Pentecôte. Un tout nouveau sacerdoce a été créé d’après l’ordre
de Melchisédek. Tous étaient prêtres (sacrificateurs) et tous
participaient à l’intégralité du sacrifice du pain et du vin.
Nous ne pouvons pas manger seulement le pain et ne pas boire le
vin. Les Catholiques Romains enseignent que seuls les prêtres
boivent le vin. Les Catholiques Anglicans prennent du vin et du
pain ensemble. Par conséquent, la communion n’est même pas une
doctrine commune dans les églises du courant dominant. Nous ne
pouvons pas faire partie du Corps du Christ à moins que nous ne
buvions son sang et ne mangions sa chair.
La distinction a été supprimée en Christ.
Tout le processus a pointé vers la Pâque de la mort et de la
résurrection du Christ.
Les élus devaient manger de ce pain et
boire de ce vin en commémoration de Christ et comme exigence,
une condition de la vie éternelle (Jean 6:53-63). Le point en
litige est donc la fréquence de ladite cérémonie. Elle était
associée à la Pâque et incorporait aussi la cérémonie du
lavement des pieds (voir Jean 13:3-17 et les documents d’étude
La Signification du Pain et du Vin (No. 100)
;
La Signification du Lavement des Pieds (No. 099)
et
Le Dîner du Seigneur (No. 103)).
Il est clair que Christ utilisait une
métaphore spirituelle, mais il parlait en fait de la Pâque. Il a
expliqué ensuite que ce sont le vin et le pain qui remplacent
son corps et son sang. Nous ne pouvons pas avoir l’un sans
l’autre. Par conséquent, un Catholique Romain qui ne prend pas
le vin en communion ne peut pas entrer dans le Royaume de Dieu
de toute façon. Le service de communion Catholique ne conférera
aucune vie éternelle à qui que ce soit car il est déficient en
deux éléments, dont l’un est le vin consommé uniquement par les
prêtres.
Le Dîner du Seigneur est le rendez-vous
approprié pour ce processus. Le lavement des pieds est une
partie indispensable de la cérémonie et est associé à la
consommation du pain et du vin –
on ne peut pas dissocier les trois éléments. L’Eucharistie n’est
donc pas un sacrement de l’Église.
Les Sacrements de l’Église
Il n’y a en réalité que deux sacrements de
l’Église. Ils sont le Baptême et le Dîner du Seigneur.
Le Premier Sacrement de
l’Église : Le Baptême
Christ a certainement été, et probablement
les Apôtres ont été, baptisés par Jean (voir Matt. 3:1-17).
Toutefois, le baptême de Jean n’était que pour le repentir et a
été reproduit par Christ et les Apôtres, qui ont baptisé en même
temps que Jean, c’est-à-dire jusqu’après la Pâque de 28 EC (Ère
Courante) (Jean 3:22-24), lorsque Jean a alors été emprisonné
(Matt. 4:12, 17). Christ n'a pas lui-même baptisé (Jean 4:2).
Le baptême de Jean était un prélude au
baptême de l’Esprit Saint (Actes 1:5-11). Celui-ci ne s’est pas
produit avant la Pentecôte (Actes 2:1-36). Cela nous montre que
l’acte du baptême ne confère en soi l’Esprit Saint. L’acte de
l’Esprit Saint était un don de la grâce de Dieu suite à
l’acceptation de Jésus Christ au ciel. Les Apôtres avaient été
baptisés bien longtemps avant qu’ils ne reçoivent l’Esprit
Saint. Non seulement étaient-ils baptisés mais, ils baptisaient
eux-mêmes sur l’ordre de Jésus Christ, n’ayant toujours pas reçu
l’Esprit Saint. Ils baptisaient en préparation à la réception de
l’Esprit Saint. Le baptême est la condition préalable nécessaire
pour recevoir l’Esprit Saint. Ce baptême a remplacé le baptême
de Jean (Actes 19:1-7).
Actes 19:1-7
Pendant qu'Apollos était à Corinthe, Paul, après avoir parcouru
les hautes provinces de l'Asie, arriva à Éphèse. Ayant rencontré
quelques disciples, 2 il leur dit : Avez-vous reçu
l’Esprit Saint, quand vous avez cru ? Ils lui répondirent : Nous
n'avons pas même entendu dire qu'il y ait un Esprit Saint.
3 Il dit : De quel baptême avez-vous donc été baptisés ?
Et ils répondirent : Du baptême de Jean. 4 Alors Paul
dit : Jean a baptisé du baptême du repentir, disant au peuple de
croire en celui qui venait après lui, c'est-à-dire, en Jésus.
5 Sur ces paroles, ils furent baptisés au nom du
Seigneur Jésus. 6 Lorsque Paul leur eut imposé les
mains, l’Esprit Saint vint sur eux, et ils parlaient en langues
et prophétisaient. 7 Ils étaient en tout environ
douze hommes. (LSG)
Ils n’avaient pas été baptisés dans le
Corps de Jésus Christ, mais ils avaient été baptisés dans le
repentir du baptême de Jean. Nous pouvons donc être baptisés et
notre baptême peut, en effet, ne pas être légal. Nous devons
être baptisés, spécifiquement, dans le Corps de Jésus Christ et
non dans n’importe quelle secte ou dénomination quelconque.
L’Église, par l’intermédiaire de ses représentants, a sollicité
l’Esprit Saint et ce dernier est ensuite entré dans ces
personnes. Cela a remplacé tout le concept entier du baptême de
Jean et ce système était alors un prélude à l’entrée de l’Esprit
Saint dans les individus.
Cette fonction a été conférée comme une
responsabilité aux élus pour faire des disciples de toutes les
nations. Celle-ci est, en fait, la seule tâche ou commission
directe donnée à l’Église.
Matthieu
28:19-20 Allez, faites de toutes les nations des disciples, les
baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, 20
et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai
prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la
fin du monde. (LSG)
Cette fonction du baptême est basée sur le
repentir de la personne adulte devant Dieu. Cette question est
discutée dans le document d’étude
Repentir et Baptême (No. 052).
Le baptême est donc le premier sacrement de
l’Église et, à travers ce processus, l’Esprit Saint agit, et les
disciples sont constitués de toutes les nations. Ces douze
hommes ont été faits des disciples parce qu'ils ont accepté
volontairement d'être baptisés dans le Corps de Jésus-Christ et
qu'ils ont accepté de suivre Jésus-Christ, et l’Esprit Saint a
honoré leur demande.
Le Deuxième Sacrement de
l’Église : Le Dîner du Seigneur
Le deuxième sacrement de l’Église est le
Dîner du Seigneur. Si les élus ne boivent pas le sang et ne
mangent pas le corps de Christ, ils ne peuvent pas entrer dans
le Royaume de Dieu (Jean 6:53-58). Le vin est donc une partie
indispensable du Dîner du Seigneur pour chaque personne et ne
peut être délégué ou abrogé. Le concept de l’Eucharistie est
donc incorrect pour plusieurs raisons. En voici quelques-unes :
1.
Les Pains de Proposition sont liés au
Sabbat et, par conséquent, ils ne sont pas transférables au
dimanche ou à tout autre jour.
2.
Les Pains de Proposition font partie des
sacrifices et pointent vers le Dîner du Seigneur et le sacerdoce
spirituel.
3.
Le Dîner du Seigneur est lié au lavement
des pieds.
4.
Le participant doit consommer autant le
pain que le vin.
5.
Le Dîner du Seigneur est lié à la Pâque
et n’est pas transférable ni à la Pâques païenne ni au Sabbat
hebdomadaire (voir le document d'étude
La Pâque (No. 098)).
Les
points ci-dessus sont cinq arguments bibliques solides qui
réfutent le concept que le Dîner du Seigneur peut être transféré
à n’importe quel jour, et que l’Eucharistie le remplace ; ou que
le Dîner du Seigneur fonctionne comme autre chose que le Dîner
du Seigneur au moment voulu, c’est-à-dire à la Pâque.
Il n’y a donc que deux sacrements de
l’Église. Les autres sont des rites qui peuvent êtres adoptés ou
exécutés par l’Église. L’Église peut marier des personnes,
enterrer des gens, traiter du péché, le réprimander ou traiter
d’autres problèmes, mais l’Église ne peut pas placer sur les
gens d’autres sacrements que ces deux-là. Les deux sont
indispensables pour hériter la vie éternelle, et sans ces deux
sacrements, nous ne pouvons pas être dans le Royaume de Dieu, et
nous ne pouvons pas participer à la Première Résurrection.
L’Église Catholique ne comprend pas ce
fait. C'est pourquoi, dans les derniers jours, les églises
auront le plus grand nombre de personnes qui affirmeront que
Jésus Christ est Seigneur mais, par contre, le plus petit nombre
dans le Royaume de Dieu.
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