Christian
Churches of God
[243]
La Préexistence de
Jésus Christ
(Édition 2.1 19980404-19980822)
L’Unitarisme radical nie la
préexistence non-physique de Jésus Christ, en prétendant que son existence a
débuté à sa naissance de Mariam. Le Binitarisme cherche à affirmer que la
Divinité consiste en deux personnes. Le Dithéisme affirme l'existence de
deux dieux depuis l'éternité. Certaines personnes sautent ou passent du
Binitarisme au Dithéisme sans comprendre ni la doctrine ni son origine.
Quelle est la position de la Bible ?
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ã 1998 Wade Cox)
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La Préexistence de Jésus Christ [243]
La question de la préexistence de
Jésus Christ est en fait divisée en deux. La première est la question d'une
préexistence en tant que Dieu et avec Dieu, avant le commencement de toute
la création. Autrement dit, l'argument est qu'il était préexistant avant la
création spirituelle. L'autre aspect est celui de Christ étant préexistant
en tant qu’être spirituel avant qu'il ne devienne humain suite à
l'Incarnation. Ce document d’étude traite de la proposition selon laquelle
il était préexistant avant la création physique, mais n'était pas Celui qui
est le Seul Vrai Dieu.
La Bible est claire sur le fait
qu'il n’y a qu’un seul Vrai Dieu et qu'Il a envoyé Jésus Christ (Jean 17:3).
La Bible déclare également que personne ne L'a jamais vu ou ne peut jamais
Le voir, et qu’Il demeure dans une lumière inaccessible. Lui seul est
immortel (1Tim. 6:16) (voir le document d’étude sur L'Immortalité
(No. 165)).
Cet aspect est examiné plus en détails ci-après. À cet égard, Christ n'est
pas préexistant de la même manière que Dieu existait. Dieu était seul dans
Son éternelle perpétuité. Néanmoins, la Bible est tout aussi précise sur le
fait que Christ avait une préexistence en tant qu'être spirituel avant la
fondation de la terre.
L’Apôtre Jean a écrit au sujet de
Christ et a déclaré, sous forme narrative, sa préexistence. Jean 1:1 est
rendu par les Trinitaires comme :
Jean
1:1 Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la
Parole était Dieu. (LSG)
Nous savons qu’il s’agit d’une
traduction incorrecte de la Peshitta et de la façon dont les textes anciens
étaient utilisés. La Peshitta en témoigne et cela, même à travers la
traduction de Lamsa qui, en essayant de se conformer à la position des
Trinitaires, traduit le texte comme :
La
Parole était au commencement, et cette même Parole était avec Dieu ; et Dieu
était cette Parole.
Cela montre la structure
différente des mots de la dernière clause. La Concordance Concordant
Literal New Testament montre la signification littérale réelle des mots
et leur structure du grec. Les mots réels sont en gras ; les mots fournis
pour le texte anglais sont en caractères réguliers.
In the beginning was the
word and the word was toward God, and God was the word. This was in the beginning
toward God.
Ce qui se traduit ainsi :
Au commencement
était la parole et la parole était envers Dieu, et Dieu était la parole.
Celle-ci était au commencement envers Dieu.
Ce texte parle de la relation et
de l’orientation de la dévotion de Jésus Christ envers Dieu.
Ce texte se poursuit dans Jean 1:2.
All came into being through
it, and apart from it not even one thing came into being which
has come into being
Ce qui se traduit ainsi :
Tout
vint à
l’existence à travers elle et en-dehors d’elle, rien ne vint à
l’existence qui est venu à l’existence.
Ainsi, le premier texte ici parle
du logos comme étant la parole. Aux temps bibliques, on l’appelait
le Memra ; logos étant un terme grec et memra le terme
hébreu pour la parole de Dieu, telle que c’était compris dans l’Ancien
Testament.
Les Unitariens radicaux,
c’est-à-dire, ceux qui nient la préexistence de Christ avant Mariam (ou
Marie), prétendent qu’il ne s’agissait pas de Christ mais d’une forme
théorique de la puissance de Dieu en tant que Son expression divine.
Cependant, l’explication donnée
dans le premier chapitre de l’Évangile de Jean exclut cette interprétation.
Jean parle de Jean le Baptiste
(la citation vient de nouveau de la Concordance Concordant Literal New
Testament text) à partir de Jean 1:6-14.
There came to be a man commissioned by God His
name was John. This one came for a testimony, that
he should be testifying concerning the light, that all should be believing
through it. Not he’ was the light, but he came that he should be
testifying concerning the light. It was the true light - which is
enlightening every man - coming into the world.
Ce qui se traduit ainsi :
Puis vint à être un homme
mandaté par Dieu. Son nom était Jean. Il celui-ci est venu pour un témoignage,
pour rendre témoignage concernant la lumière, afin que tous crussent à
travers elle. Il n’était pas la lumière mais il est venu pour rendre
témoignage concernant la lumière Elle était la vraie lumière - qui éclaire
tout homme - venant dans le monde.
In the world, He was, and the world came into being through Him, and the world knew Him not. To his own
He came, and those who are His own accepted Him not. Yet
whoever obtained Him, to them he gives the right to become children
of God, to those who are believing in His name, who were begotten,
not of bloods, neither of the will of the flesh, neither of the will
of a man, but of God.
Ce qui se traduit ainsi :
Il
était dans le monde, et le monde vint (être) à l’existence à travers Lui et le
monde ne l’a pas connu. Il vint chez les siens et ceux qui
sont les siens ne l’ont pas accepté. Mais à tous ceux qui
l’ont reçu, il leur donne le droit de devenir enfants de Dieu, à ceux
qui croient en son nom, qui ont été engendrés, non à partir du sang, ni à
partir de la volonté de la chair, ni à partir de la volonté d’un homme
mais de Dieu.
And the Word became flesh and tabernacles among us, and we gaze at His glory, a glory as of an only
begotten from the Father, full of grace and truth.
Ce qui se traduit ainsi :
Et la
Parole devint chair et habita parmi nous, et nous contemplons Sa gloire, une
gloire comme d’un seul fils engendré du Père, plein de grâce et de vérité.
Le logos devint chair et habita
parmi nous. Nous allons examiner cela ci-dessous.
Il n'y a pas d'articles indéfinis
(comme un ou une) dans la langue grecque ; ils doivent être déduits et
appliqués. C'est le problème du texte dans Jean 1:1. De nombreux traducteurs
considèrent que cela devrait s'appliquer dans Jean 1:1 et le traduisent et
la parole était un Dieu. Cette vue a du mérite comme nous le verrons
dans Jean 1:18 et dans d'autres textes. En tout cas, Jean 1:1 est incorrect
comme nous le voyons normalement. La traduction correcte, même si l'ordre
des mots est préservé, implique le concept de envers et non de avec, comme
c'est enseigné par les Trinitaires.
L'utilisation ici de majuscules
pour Lui, etc. sont des ajouts de A E Knoch car les onciales étaient
toutes des majuscules et donc une telle distinction n'est pas vraiment
possible. Le texte est conservé tel qu’il l'a traduit.
Les Unitariens radicaux tentent
de placer ce texte comme un exemple du pouvoir notionnel de Dieu devenant
chair plutôt qu'un être devenu chair. C'est là le cœur de leur erreur.
Jean le Baptiste a parlé de Jésus
Christ comme ayant existé avant lui. Il existe une autre altération des
textes anciens dans le Receptus ou Texte Reçu de la Réforme
et, de là, dans la version anglaise KJV de la Bible, comme nous le voyons
dans la section suivante.
Jean
1:15-18 Jean lui a rendu témoignage, et s’est écrié : C’est celui dont j’ai
dit : Celui qui vient après moi m’a précédé car il était avant moi. 16 Et
nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce. 17 Car
la loi a été donnée par Moise, la grâce et la vérité sont venues par
Jésus-Christ. 18 Personne
n’a jamais vu Dieu ; Dieu le Fils unique qui est dans le sein du Père, lui
l’a fait connaître, (NEG)
Jean dit clairement que Christ
était avant lui. Pourtant, nous savons que Jean était six mois plus âgé que
Christ et que c'était physiquement impossible pour Christ d'avoir été avant
lui. Jean parle donc d'une préexistence. Cette préexistence était sous la
forme d’un dieu, d’un elohim ou theoi, comme nous le savons
par les textes anciens qui ont été modifiés dans le Receptus.
La Concordance Concordant Literal traduit les
textes comme suit :
John is testifying concerning Him and has cried, saying, "This was He of Whom
I said, ‘He Who is coming after me, has come to be in
front of me,’ for He was first before me." for of that
which fills him we all obtained, and grace for grace. For the law
through Moses was given ; grace and truth came through Jesus Christ. God no
one has ever seen. The only-begotten God, Who is in the bosom of the
Father, He unfolds Him.
Ce qui se traduit ainsi :
Jean rend témoignage de Lui et
s’est écrié : “C’était Lui duquel je disais, Celui qui vient
après moi, est venu pour être avant moi, car Il était
premièrement avant moi” car de ce qui le remplit nous
avons tous reçu, et grâce pour grâce. Car la loi a été donnée par
Moïse ; la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. Personne n’a
jamais vu Dieu. Le seul Dieu engendré, Qui est dans le sein du Père,
Il Le révèle.
Ce texte montre la structure du
texte concernant Jean qui dit que Christ était avant lui. Le texte de Jean
1:18 est, en fait monogenes theos, ce qui veut dire le seul
Dieu né, ce qui est démontré dans l’Interlinéaire Marshall’s
Greek English Interlinear. (On le retrouve aussi dans le texte araméen
de la Peshitta). Le Docteur Hort a écrit un traité savant sur l’occurrence
de ce terme monogenes theos (On Monogenes Theos in Scripture and
Tradition ; cf. aussi le document d’étude sur L’Immortalité
(No. 165)).
Il existe amplement de preuves que ce terme est correct. Il est tout
simplement ignoré par le Christianisme dominant et par les Binitaires qui
cherchent à nier les implications du texte.
Éphésiens 3:9 pourrait être
utilisé pour argumenter la préexistence.
Éphésiens 3:9 et pour faire voir à tous les hommes quelle est la
communion du mystère, qui depuis le commencement du monde est caché en Dieu,
qui a créé toutes choses par Jésus-Christ: (KJV, c'est nous qui
soulignons)
Cependant, les mots par
Jésus-Christ n'existent pas dans les textes anciens et sont une
insertion ultérieure dans la Bible KJV à partir du Receptus et
n'apparaissent pas dans d'autres Bibles (voir la note du v. 9 dans la Bible Companion
Bible).
La version de la Bible Louis
Second mentionne, dans Hébreux 1:1-2, au sujet de la création du monde par
Christ.
Hébreux 1:1-2 Après
avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières parlé à nos
pères par les prophètes, 2 Dieu, nous a parlé par le Fils, en ces jours qui sont les derniers. Il
l’a établi héritier de toutes choses, et c’est par lui qu’il a fait les
mondes. (LSG)
Tout comme d’autres textes, ce
texte a également été mal traduit car le mot est aion et il signifie âge et
non les mondes, comme la Bible version Louis Second tente de le
laisser entendre (cf. la note de la Bible Companion Bible au verset
2). Christ a été fait un peu inférieur aux anges, mais il n’en a pas
toujours été ainsi. Hébreux 2:17 montre qu’il a été fait semblable à ses
frères, afin qu’il puisse être un grand prêtre (souverain sacrificateur)
miséricordieux et fidèle.
Le Messie a aussi déclaré sa
préexistence dans un certain nombre de textes.
Dans Jean 5:37, nous voyons que
le Père a envoyé Christ, et Christ déclare que personne n’a jamais vu Dieu,
ni entendu Sa voix. Ainsi, les deux témoignages de Jean déclarent que
personne n'a vu Dieu ; cependant, le terme elohim est utilisé pour
identifier (désigner) l'être qui a parlé aux patriarches et aux prophètes de
l'Ancien Testament. Si cet être n'était pas le Seul Vrai Dieu, qui était-ce
?
Nous verrons qu’il ne pouvait
s’agir que de Christ, mais il était constamment et clairement appelé l'Ange
de Yahovah, partout tout au long de l'Ancien Testament, et nous trouverons
également des preuves de cette terminologie dans le Nouveau Testament.
Il y a un autre aspect du venu
de qui a besoin d’être examiné.
Jean
13:3 Jésus, qui savait que le Père avait tout remis entre ses mains, qu’il
était venu de Dieu et qu’il s’en allait à Dieu. (LSG)
Ici, le terme vient de Dieu
est présenté par les Unitariens radicaux comme signifiant tout simplement
celui d’être engendré comme un zygote dans l'utérus de Mariam. À l’inverse,
les Binitaires soutiennent qu’il s’agit d’une forme de séparation du Seul
Vrai Dieu. Ce point de vue est entré dans l'Église Chrétienne à l'origine en
tant que le Modalisme, provenant de l'adoration païenne du dieu Attis. Les
adhérents (adeptes) du culte d'Attis considéraient à l'origine les aspects
du Père et du Fils comme des fonctions du Dieu unique. Cette doctrine a été
adoptée comme Modalisme à Rome, mais elle était bibliquement incohérente et
elle a dû être adaptée pour devenir le Binitarisme au Concile de Nicée en
325 EC (Ère Courante) et, ensuite, le Trinitarisme à partir de
Constantinople en 381 EC. Aux IIIe et IVe siècles, les prêtres d'Attis à
Rome se plaignaient que le Christianisme avait volé leurs doctrines (voir le
document d’étude Les
Origines de Noël et de Easter/Pâques (No. 235)).
Jean 12:44 montre que Dieu a
envoyé Christ.
Jean
12:44 Jésus s‘écria : Celui qui croit en moi, croit non pas en moi, mais en
celui qui m’a envoyé. (LSG)
Cela implique un envoi. Les
Unitariens radicaux disent que c'était dans un sens notionnel depuis
l'utérus. D'autres varient le rapport en essayant de s'accommoder de la
notion d'un unique vrai Dieu, tout en maintenant la notion problématique
évidente de deux êtres, l’un subalterne à l'autre. Cependant, Jean 3:17
montre qu'il a été envoyé dans le monde par le Père, démontrant ainsi sa
préexistence.
Jean
3:17 Dieu
en effet n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais
pour que le monde soit sauvé par lui. (LSG)
La notion ici du mot envoyé a
besoin d'être examinée dans le grec. Le mot est SGD 649 apostello, ce
qui signifie mis à part ou envoyé en mission. Le concept
d’envoi est également impliqué et c'est le sens retenu dans la Concordance Concordant
Literal New Testament. Le mot SGD 3992 pempo est aussi impliqué
dans les textes, signifiant envoyé. Le concept, par son utilisation
et ses formes, transmet le concept d'envoyer selon une motion d'ordre
pour une mission temporaire.
C'est le concept véhiculé dans
les formulations utilisées pour décrire les actions de Dieu dans le domaine
humain. L'incarnation de Christ constituait une commission temporaire pour
Dieu dans le plan de salut en cours de déroulement.
Il existe cependant un certain
nombre de textes importants, qui déclarent la préexistence de Christ et qui
expliquent la relation. Un exemple majeur est celui de Philippiens 2:5-7. Il
est très obscurci dans la Bible version KJV pour des raisons de
Trinitarisme, mais la LSG semble être une traduction plus honnête.
Philippiens 2:5-10 Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus Christ, 6 lequel,
existant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une proie à arracher
d'être égal avec Dieu, 7 mais s'est dépouillé lui-même, en
prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant
paru comme un simple homme, 8 il s'est humilié lui-même, se
rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix. 9 C'est
pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est
au-dessus de tout nom, 10 afin qu'au nom de Jésus tout genou
fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre (LSG)
Ce texte a une signification
explicite pour le texte en hébreu. C'est une déclaration claire que Christ
était sous la forme ou morphe de Dieu, mais qu’il ne pensait pas que
l'égalité avec Dieu était une chose à chercher à saisir, ou à prendre
(saisir) par la force, comme Satan avait essayé de le faire (cf. Ésaïe
14:12-14 et Ézéchiel 28:6-15). Il s'est alors humilié (ou s'est vidé)
lui-même, est devenu un humain, et il a souffert la mort sur le poteau ou la
croix (voir le document d’étude
La Croix : Ses Origines et Sa Signification (No.
039)). Ce
texte est une affirmation claire de la préexistence de Christ. Un autre
texte des plus clairs est celui de Jean 17:5.
Jean
17:5 Et maintenant toi Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire
que j’avais auprès de toi, avant que le monde fût. (LSG)
Ainsi, Christ a revendiqué une
préexistence dans la gloire avant que le monde existe. Ainsi, il a
revendiqué une préexistence au moins équivalente à celle des fils de Dieu
qui étaient présents à la création, comme nous le voyons de Job 38:4-7.
Job
38:4-7 Où étais-tu quand je fondais la terre ? Déclare-le si tu le sais avec
ton intelligence. 5 Qui en a fixé les mesures, le sais-tu ? Ou qui en a étendu sur elle les
cordeaux ? 6 Dans quoi ses bases sont-elles enfoncées ? Ou qui en a posé la pierre
angulaire 7 Alors qu’ensemble les étoiles du matin éclataient en chants de triomphe,
et que tous les fils de Dieu lançaient des acclamations ? (LSG)
Nous savons que Satan est le
Porteur de Lumière ou l’Étoile du Matin de la planète et nous savons que
Christ va lui succéder en tant qu’Étoile du Matin. Les textes indiquent
qu’il revendique une préexistence à un même niveau que ces êtres (voir le
document d’étude Lucifer
: Porteur de Lumière et Étoile du Matin (No. 223)).
Christ a également dit : j'ai vu
Satan tomber du Ciel comme la foudre (un éclair) (Luc 10:18). Maintenant,
soit il l'a vu, soit il ne l'a pas vu tomber. Il n'était pas encore monté au
ciel à ce moment-là, car il n'était pas encore mort, et encore moins
ressuscité. Ésaïe et Ézéchiel consignent la chute dans leur ouvrage. Par
conséquent, si Christ n'avait pas de préexistence, il n’aurait pas pu voir
cette chute. On pourrait argumenter que la chute s'est produite suite au
test dans le désert, mais les textes de l'Ancien Testament qui relatent la
chute elle-même sont au temps passé (cf. Ésaïe 14:12). Christ aurait
démontré qu’il avait une imagination fantaisiste, s’il n'avait pas une
préexistence. Le concept que ce texte concerne le Roi de Babylone en tant
qu’humain, comme le font valoir certains apologistes modernes trivialise
(banalise) le pouvoir (puissance) de la prophétie.
Christ est également identifié
comme le Seigneur du Sabbat. L’idée maîtresse de ce texte est qu’il nous a
donné la Loi.
Matthieu 12:8 Car le Fils de l’homme est maître du sabbat. (LSG)
D’après ces textes, nous voyons
les implications de la préexistence et de la connaissance du Père.
Matthieu 11:27 Tout m’a été remis par mon Père, et personne ne connaît le
Fils, si ce n’est le Père, personne non plus ne connaît le Père si ce n’est
le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. (LSG)
Cette connaissance implique
également une préexistence, comme nous pouvons aussi le voir dans Jean
17:24.
Christ est identifié dans le
Nouveau Testament au même titre (niveau) que les Étoiles du Matin de l'Armée
angélique, comme nous le voyons dans le livre des Actes des Apôtres. Dans
Actes 7, nous voyons que c'était un Ange du Seigneur qui a parlé à Moïse et
que c'était cet Ange du Seigneur qui était avec Moïse dans le désert (Actes
7:30, 35-39).
Dans ce texte, Étienne identifie
Christ comme l'Ange du Seigneur au Sinaï et avec l'église dans le désert.
Dans Exode 15:6, le concept de la
main droite de Dieu est que Christ, tel qu’il a agi, est l'Ange de Yahovah
de l'Ancien Testament. Nous voyons que Christ est assis à la droite de Dieu.
La Septante (LXX) déclare
clairement, dans Ésaïe 9:6, qu'il était l'Ange du Grand Conseil et le
Nouveau Testament applique ce texte à Christ.
Paul affirme avoir été reçu comme
un ange de Dieu, même comme Christ Jésus (Galates 4:14).
Paul affirme clairement que
Christ était avec Israël dans le désert dans l'Exode.
1Corinthiens 10:1-4 Frères je ne veux pas que vous l’ignoriez ; nos pères
ont tous été sous la nuée, ils ont tous passé au travers de la mer. 2 Ils
ont tous été baptisés en Moise dans la nuée et dans la mer. 3 Ils
ont tous mangé le même aliment spirituel.4 et ils ont tous bu le
même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les
suivait, et ce rocher était le Christ (LSG)
Suggérer que Christ soit présent
seulement comme une notion dans l'esprit de Dieu, que personne n'a vu de
toute façon, trivialise (banalise) l'utilisation du langage et de la
métaphore dans la Bible.
Job 33:23-26 fait référence à l'Ange
entre Mille qui rachète les hommes de la fosse.
Job
33:23-26 Mais s'il se trouve pour lui un ange intercesseur, un d'entre les
mille qui annoncent à l'homme la voie qu'il doit suivre, 24 Dieu
a compassion de lui et dit à l'ange : Délivre-le, afin qu'il ne descende pas
dans la fosse ; J'ai trouvé une rançon ! 25 Et sa chair a plus de
fraîcheur qu'au premier âge, il revient aux jours de sa jeunesse. 26 Il
adresse à Dieu sa prière ; et Dieu lui est propice, lui laisse voir sa face
avec joie, et lui rend son innocence. (LSG)
Une
fois de plus, la Bible version KJV a été modifiée sur ce point, pour faire
apparaître que Christ est le seul médiateur et le seul rédempteur. La Bible
version LSG est plus cohérente.
Genèse 48:15-16 nous montre
également que l’elohim ou Dieu de Jacob était l’Ange de la
Rédemption.
Genèse
48:15-16 Il bénit Joseph, et dit : Que le Dieu en présence duquel ont marché
mes pères, Abraham et Isaac, que le Dieu qui m'a conduit depuis que j'existe
jusqu'à ce jour, 16 que l'ange qui m'a délivré de tout mal,
bénisse ces enfants! Qu'ils soient appelés de mon nom et du nom de mes
pères, Abraham et Isaac, et qu'ils multiplient en abondance au milieu du
pays! (LSG)
La fonction de Rédemption est la
prérogative de Christ. Le Messie est le candidat incontestable pour cette
fonction. Le Messie préexisterait donc comme l'Ange de la Rédemption et
l'elohim de Jacob ou d'Israël (cf. Psaumes 45:6-7 et Héb. 1:8-9). Qui que
soit cet elohim, ce n’était pas Eloah.
Dans Genèse 7:16, nous voyons que
l'elohim a donné des ordres à Noé. Yahovah a également enfermé Noé et sa
famille dans l'arche. C'était Yahovah-elohim qui a parlé avec Adam dans
Genèse 3:8.
Deutéronome 32:8-9 montre que le
Dieu Très-Haut a alloué Israël à Yahovah, en tant que sa part. Ce texte a
été modifié par le Judaïsme rabbinique dans le Texte Massorétique peu de
temps après le premier siècle. La modification est visible dans la Bible
version LSG qui lit :
Deutéronome 32:8-9 Quand le Très Haut donna un héritage aux nations, Quand
il sépara les enfants des hommes, Il fixa les limites des peuples D'après le
nombre des enfants d'Israël, 9Car la portion de l'Éternel,
c'est son peuple, Jacob est la part de son héritage. (LSG)
La Septante (LXX), les Manuscrits
de la Mer Morte (DSS) et la Première Épître de Clément montrent
que c'était à l'origine selon le nombre des fils de Dieu, rendus anges
de Dieu en grec. La Bible version RSV rend le texte des anciens
manuscrits comme :
Deuteronomy 32:8-9 When the Most High gave to
the nations their inheritance, when he separated the sons of men, he fixed
the bounds of the peoples according to the number of the sons of God. 9 For the LORD's portion is his people, Jacob his
allotted heritage. (RSV)
Traduit : 8 Quand
le Très Haut donna un héritage aux nations, quand il sépara les enfants des
hommes, Il fixa les limites des peuples d'après le nombre des fils de
Dieu, 9 Car la portion de l'Éternel, c'est son peuple, Jacob
est la part de son héritage.
Selon le texte hébreu, le mot Éternel ici
est Yahovah et le Très-Haut lui a donné Israël en héritage ou comme sa part.
Nous avons ainsi établi au-delà
de tout doute que le Nouveau Testament affirme, d'après les paroles de
Christ et des apôtres et ce, à partir de Jean le Baptiste, que Christ était
préexistant. En fait, Christ a dit (Jean. 8:58) qu'avant Abraham ne soit,
je suis. Il s’agissait d’une déclaration de sa préexistence. Cela a
également été considéré comme une déclaration de sa divinité. Était-il Dieu,
était-il un ange ou était-il les deux ? La réponse est qu'il était les deux,
comme nous le verrons. Mais comment est-ce possible ?
Le problème, comme nous le
verrons, est avec la langue française et non avec l'hébreu. La langue
française n’a qu’un seul mot pour Dieu. L'hébreu a un certain nombre de
noms. Le problème réside également dans la théologie des Trinitaires, qui
vient de l'ancienne théologie païenne. En outre, le mot ange est
simplement un mot signifiant messager. Il était un fils de Dieu dont
plusieurs étaient organisés sous des Étoiles du Matin (Job 1:6 ; 2:1 ;
38:4-7).
En outre, nous savons que
certains textes sont des contrefaçons pures et simples des Trinitaires.
Citons par exemple 1Timothée 3:16 ; 1Jean 5:7 ainsi que les ajouts aux
textes anciens d’Alpha et d'Oméga dans le livre de Révélation
(l’Apocalypse) (voir le document d’étude L’Archè
de la Création de Dieu en tant qu’Alpha et Oméga (No. 229) ainsi
que les notes se rapportant aux textes dans la Bible Companion Bible).
Nous savons, grâce à l'Ancien
Testament, que le Dieu Très-Haut était le Seul Vrai Dieu. Il a été appelé
Yahovah des Armées. Il était connu sous le nom de Eloah. Ainsi, Eloah était
le nom singulier de Dieu en hébreu et ce nom n'admet aucune pluralité du
tout. Nous savons qu'Eloah, en tant que seul vrai Dieu singulier, était
l'objet du culte dans le Temple. D’après Job 33:26, nous voyons qu'Eloah
était l'objet de la prière.
Cette distinction était
considérée comme très importante à l'époque de la dernière restauration sous
Esdras et Néhémie. Le Livre d'Esdras s'efforce de montrer la fonction et la
place du Dieu de la Bible. Le nom du Seul Vrai Dieu est Eloah et c'était le
nom sous lequel il était connu lorsque le Pentateuque a été écrit, car le
terme Eloah se retrouve à plusieurs reprises dans le livre de Job. Job a
apparemment été écrit par Moïse comme étant, peut-être, l’un des premiers
livres de la Bible.
Le livre des Proverbes montre que
le nom du Seul Vrai Dieu est Eloah (Proverbes 30:4-5). Il pose une question
rhétorique au sujet du nom et fait la distinction entre le fils et cet être
dans le même texte. Le nom d’Eloah est fourni dans le verset suivant.
Esdras montre qu'Eloah est le
Dieu du Temple. D’Esdras 4:23 à Esdras 7:26, on nous montre la fonction et
la relation de Dieu par rapport à Son Temple. Le Temple est la Maison
d'Eloah et non d'Elohim. Les elohim SONT la maison d'Eloah et c’est
le but et la représentation symbolique du Temple (cf. 1Cor. 3:17). Les
prophètes ont prophétisé au nom de l'Eloah d'Israël (Esdras 5:1). Zorobabel
s’est levé et il a construit la Maison d'Eloah avec l'aide des prophètes
d'Eloah (Esdras 5:2). Il est le Grand Eloah (Esdras 5:8). Il est l'Eloah des
cieux et de la terre et nous sommes ses serviteurs (Esdras 5:11). Nos pères
ont provoqué la colère de l'Eloah des cieux (Esdras 5:12).
Les ustensiles sont ceux de la
Maison d'Eloah (Esdras 5:14), qui est à Jérusalem (Esdras 5:15,17 ; 6:3).
Les ustensiles du Temple de Salomon étaient aussi ceux d'Eloah et ils ont
été pris par Nebuchadnezzar et restaurés au Deuxième Temple (Esdras 6:5) qui
a été construit à sa place (Esdras 6:7). Les offrandes consumées par le feu
étaient offertes à l'Eloah des cieux par Ses prêtres (sacrificateurs)
(Esdras 6:9-10). Eloah y a fait résider Son nom (Esdras 6:12). Dans Esdras
6:13-22, nous voyons que la Maison d'Eloah lui a été construite. La fête des
Pains sans Levain y a été célébrée pour Lui et les prêtres (sacrificateurs)
ont été placés dans leur division pour Le servir comme cela a été écrit dans
le livre de Moïse (Esdras 6:18). Ils ont célébré la Pâque le quatorzième
jour du premier mois (Esdras 6:19). La Loi est la Loi d'Eloah (Esdras 7:14)
et Esdras était un scribe de la Loi d'Eloah (Esdras 7:12). Les offrandes et
les demandes sont également faites à Eloah (Esdras 7:14-16).
C'est Sa volonté, la Volonté
d'Eloah, qui prévaut (Esdras 7:18), comme Eloah des cieux (Esdras 7:21).
C'est l'Eloah des cieux qui commande (Esdras 7:23). Les magistrats agissent
en Son nom et jugent selon Ses lois, et ceux qui n'obéissent pas se font
juger rapidement (Esdras 7:25-26).
Pour pourquoi ceux qui agissent
en Son nom en tant que Ses juges, spirituels ou physiques, sont appelés elohim car
ils sont pluriels en tant que groupe agissant selon la volonté d'Eloah. Il
est écrit : Tu ne maudiras pas les dieux [elohim]et tu ne maudiras pas le
prince de ton peuple (Exode 22:28). (Darby)
Ces textes nous montrent la
relation entre Eloah et Ses elohim. Il est le Père et ils sont tous
Ses fils (Job 1:6 ; 2:1), incluant Satan. C'est à cause de cette loi que
Michael n'a pas voulu porter d’accusation contre Satan lorsqu'il a lutté
pour le corps de Moïse, mais qu'il a dit : Que le Seigneur te réprimande (cf.
Jude 9).
Les termes père et fils sont
basés sur une relation où un groupe provient de l'autre, ce qui sur le plan
relationnel est en soi singulier. Ce fait a été compris par tout l’ancien
monde. Cette relation en est une de famille. C'est la raison pour laquelle
le Messie peut alors être fait un père éternel, d'après Ésaïe 9:6, en tant
que l'Ange du Grand Conseil (LXX). Il existe de nombreuses paternités
ou familles dans les cieux et sur la terre (Éph. 3:15). Par conséquent,
affirmer que la Bible n'implique pas que Dieu est une famille d'êtres en
tant qu'elohim est gravement mensonger. Toute la structure entière de la
Bible est basée sur la relation familiale et toute la structure entière de
la loi du premier jusqu’au dixième commandement, est basée sur la Famille de
Dieu. N'avons-nous pas tous un seul Père ? N'est-ce pas un seul Dieu qui
nous a créés ? (Mal. 2:10).
Le Shema est basé sur
Yahovah Elohenu. Dieu a dit et il a été donné à Moïse que : Je serai ce
que Je deviendrai (Exode 3:14 cf. la note de bas de page dans la Bible
version Oxford Annotated RSV). Eloah se transforme [est en train de devenir]
en elohim. Il devient tout en tous (Éph. 4:6). Cette distinction a
également été constatée en Chaldée. Eloah est Elahh en Chaldée.
Elohim est Elahhin. Le terme Elahh est devenu la base du terme arabe Allah'h.
C'est l’enjeu fondamental de la première confession de la foi en Islam : Il
n'y a aucun autre Allah'h [Eloah] qu'Allah'h [Eloah]. Tous les elohim,
sans exception, proviennent d'Eloah, qui seul est le Grand Eloah des cieux,
l'Elyon ou le Très-Haut. Le terme Allah'h est utilisé dans l'Islam
uniquement parce qu'il n'admet aucune pluralité du tout, excluant Christ et
l'Armée des elohim de la position du Seul Vrai Dieu.
L'ange de Yahovah était un elohim
nommé par Eloah. Nous devons tous devenir elohim, comme l'Ange de Yahovah à
notre tête (Zach. 12:8). Ce fait a été compris par l’église primitive qui a
déclaré la préexistence de Christ et a affirmé que nous deviendrons theoi.
Paul a dit qu'il y avait plusieurs dieux ou theoi (theoi polloi) et
plusieurs Seigneurs, que ce soit dans les cieux ou sur la terre (1Cor. 8:5).
Comme toute l'Armée déchue avait été confinée à la terre quand Paul a dit
cela, il doit, logiquement, avoir parlé de l'Armée Angélique loyale. Le mot theoi est
le pluriel du mot grec theos ou Dieu. C'est la distinction
Eloah/elohim mais en grec, il y a un autre problème introduit par la
grammaire. Ainsi, l'article défini ou le cas accusatif en est venu à être
utilisé de Dieu et theos seul a été utilisé pour un elohim singulier,
à savoir Jésus Christ ou Satan etc. (cf. Paul se réfère à Satan comme le theos
de ce monde signifiant l'elohim de ce monde (2Cor. 4:4)). Le
point de vue qu'il y a une distinction entre les références aux elohim ou
aux theos dans la Bible (et aussi, que nous deviendrons tous theoi) a été
transmis de Jean à Polycarpe, puis à Polycrate et aux disciples en Europe
par Irénée (voir le document d’étude La
Première Théologie de la Divinité (No. 127)).
L'église comprenait ce concept
lors de la Réforme, et une référence est faite à cet argument et aux
soi-disant Sociniens dans les notes de bas de page du Commentaire Heydock de
1851 sur la Bible catholique de Douay pour sa publication au
Royaume-Uni et dans le monde anglophone en général. Uniquement le Ha
Elohim ou Ho Theos était le Seul Vrai Dieu.
C'est donc de cet Eloah singulier
que nous tirons le mot elohim. Le mot pluriel elohim s'appliquait à un
conseil, comme nous le voyons dans les Psaumes (cf. la structure dans Les
Dépositions de la Foi (No. A1) CCG, 4e éd., 1996, pp. 2-6, 12, 27 ; et
aussi le document d’étude Josué,
le Messie, le Fils de Dieu (No. 134)).
La Bible est claire sur le fait
que l’elohim subalterne de Psaumes 45:6-7 était Jésus Christ (Héb. 1:8-9).
Osée est clair et confirme que cet elohim était l’ange qui luttait avec
Jacob (Osée 12:3-4). Nous savons également que cet ange est l’elohim à la
tête de la maison de David (Zach. 12:8) (voir le document d’étude Les
Élus en tant qu’Elohim (No. 001)).
Nous savons qu’il est appelé Yahovah et qu’il a été envoyé à Israël par
Yahovah des Armées qui est le Dieu Très-Haut (cf. Zach. 2:3-11).
Ainsi, nous avons donc deux
Yahovahs, dont l’un est un être subalterne nommé par l'autre, et tous deux
sont elohim. Dans Zacharie 12:8, nous voyons aussi que nous deviendrons
elohim, comme nous le voyons dans Psaume 82:6. La logique ici est simple. Il
y a de multiples elohim mais un Eloah unique duquel le mot elohim est
dérivé. Il est clairement stipulé que le mot elohim s'applique à un
être qui est appelé l'Ange du Seigneur et qui a lutté avec Jacob ou l'Ange
de la Présence qui était au Sinaï et qui a parlé avec Moïse. L'Ange
du Seigneur était l'elohim qui a parlé avec Abraham dans Genèse
22:1-11.
Nous savons aussi que le terme
Yahovah s’appliquait à plus d'un être comme nous le voyons dans les
salutations d'Abraham aux anges qui sont venus s’occuper de Sodome (Genèse
18:2 et suivants). Dans ce cas, les trois êtres traduits hommes en
français, étaient des elohim. En réalité, le texte hébreu dit : et voilà
trois hommes ['enowshim ou mortels] étaient debout près de lui. Il
courut à leur rencontre et s'adressa à eux en utilisant le terme adonai (Genèse
18:2-3 ; cf. la Bible Interlinéaire Green’s Interlinear Bible).
La Bible identifie clairement ces trois êtres comme adonai, terme
pouvant être appliqué à d'autres et qui signifie simplement Seigneur (comme
dans le cas de Sarah envers Abraham). Les trois étaient des anges et aucun
d'eux n'était Dieu le Père, qu'aucun humain n'a jamais vu. Cependant, les
textes originaux montrent qu’on s’était également adressé à eux comme
Yahovah dans Genèse 18:27,30,32 qui sont trois des 134 endroits dans
l'Ancien Testament où les Sopherim ont modifié le texte pour lire Adonai.
Un de ces êtres était
probablement Jésus Christ, mais les deux autres étaient également des êtres
divins. Ces êtres sont tous identifiés comme étant Yahovah et, de là,
elohim, comme nous le verrons et ceci est délibérément identifié
incorrectement par les Trinitaires ainsi que par le Judaïsme rabbinique dans
le Texte Massorétique (MT) et, de là, dans la Bible version KJV pour
obscurcir le point.
Toute la structure entière de cet
Ange de Yahovah est examinée dans le document d’étude L’Ange
de YHVH (No. 024).
Le Shema est également
employé improprement puisqu’il s’agit de Shema Y'isroel Yahovah Elohenu
Yahovah Echad. Le mot elohenu est rendu et revendiqué comme étant
Elohim, là de nouveau par les Trinitaires ou les Binitaires et ce, basé sur
le même raisonnement erroné que celui qui a été trouvé dans l'application
des autres textes. Pour la même raison, le 'echad ici est prétendu
signifier uni au lieu de l'ordinal premier, signifiant seul ou tous
ensemble par rapport à plusieurs entités (cf. Strong HD No. 259, voir
aussi le document d’étude Josué,
le Messie, le Fils de Dieu (No. 134)).
La Bible est très claire sur le
fait qu'il y a un vrai Dieu unique, qui est le Dieu Très-Haut – Il est
Yahovah des Armées appelé aussi Yahovih (SHD 3069). Yahovah est l'elohim
subalterne d'Israël qui est l'Ange du Seigneur (LSG, l’Ange de l’Éternel).
Elohim est un mot pluriel qui
s’applique aux fils de Dieu pour étendre la capacité d'être Dieu à Ses fils.
De cette façon, nous devenons elohim mais nous ne pouvons jamais être le
singulier Eloah. Il y a au moins trois êtres appelés Yahovah en même temps
dans l'Ancien Testament, et aucun d’eux n’était Eloah ou le Dieu Très-Haut.
Ces trois ont également été désignés comme des anges lors de la
destruction de Sodome. Quand Abraham et Lot leur ont parlé, ils se sont
adressés à eux comme Yahovah, mais les Sopherim ont modifié les textes de
Genèse 18:27, 30, 32 et 19:18, 24 (et 134 endroits en tout) de Yahovah à Adonai
pour déguiser (dissimuler) le fait qu'il y avait aussi de multiples
Yahovah. Ces anges ont tous été identifiés en même temps tant comme Yahovah
et Adonaï, et elohim et anges, par les patriarches et les prophètes. Genèse
19:24 montre que le terme Yahovah est utilisé en référence à deux Yahovah où
le texte dit :
Alors l’Éternel [Yahovah] fit
pleuvoir du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe du souffre et du feu, de par
l’Éternel [Yahovah]. (LSG) (cf. nous du v. 13).
La logique de la Bible est
simple. Il y a un unique vrai Dieu et Il a envoyé Jésus Christ (Jean 17:3).
Le Seul Vrai Dieu est l’unique Dieu. Il habite dans une lumière
inaccessible. Aucun humain ne l'a jamais vu et ne peut le voir ou n’a même
entendu Sa voix, à aucun moment (Jean 1:18 ; 5:37 ; 1Tim. 6:16). Le seul
dieu né (monogenes theos ou elohi (cf. l'Interlinéaire de
Marshall et le texte araméen dans la Peshitta)) a déclaré (ou a
parlé ; le mot Lui a été ajouté au texte anglais). Il s’ensuit donc
que Christ et les apôtres ont dit qu'aucun humain n'a jamais vu ou entendu
Eloah (ou Ha Elohim) ; par conséquent, ceux qui sont apparus aux prophètes
ne pouvaient pas avoir été l'être référé comme Eloah ou l’Unique Véritable
Dieu.
Cependant, l'être connu sous le
nom de Yahovah-elohim est vraiment apparu aux hommes et leur a parlé dès le
Jardin d’Éden. Il parlait aussi aux elohim (cf. La
Doctrine du Péché Originel Partie 1 Le Jardin d’Éden (No. 246)).
Il s'ensuit, en toute logique,
que cet être ne peut pas avoir été le Dieu Très-Haut (Elyon)
ou Eloah. Le nom de cet être Yahovah-elohim comporte également le
concept pluriel elohim. Or, à moins que Moïse, les Psalmistes, Christ, Jean
et Paul ne soient complètement des menteurs, il doit exister de multiples
elohim. Ce fait, nous le savons également dans les textes hébreux où elohim
est un terme générique pluriel. Ces êtres n'étaient pas le Seul Vrai Dieu.
Il semble incontestable que
Christ est identifié comme l'Ange du Seigneur ou l'Ange de la Présence, qui
a parlé avec Moïse et qui lui a donné la loi au Sinaï. Il était aussi
l'ange, comme elohim, qui a lutté avec Jacob et qui a sauvé Agar, en tant
que le Dieu qui voit (cf. Genèse 21:17 ; 16:7-13). Il était l'Ange de
la Rédemption de Genèse 48:15-16 et la Rançon (Rédempteur) et le Médiateur
de Job 33:23-26. De la même manière, cet être était le Dieu de la Maison de
Dieu ou le El Bethel. Il est également incontestable que les termes elohim,
yahovah et adonai sont pluriels et s'appliquent à des êtres
multiples qui ne sont pas le Seul Vrai Dieu et qui sont également décrits
comme des anges. La logique est également irréfutable : si Christ
n'est pas l’un de ces êtres, le terme s'applique à encore plus d'êtres et
non à moins. Cependant, il semble impossible que Christ n’ait pas été l’un
des anges de l'Ancien Testament sur le témoignage répétitif du texte du
Nouveau Testament.
Il est envoyé par Yahovah des
Armées pour sauver Sion. L'ange, qui a livré la prophétie à Zacharie, dit
clairement qu'il est celui qui est envoyé par le Seigneur des Armées pour
racheter Sion et celui qui est envoyé aux nations pour les dépouiller. Cette
activité, tirée de la Révélation (l'Apocalypse) et les Évangiles, repose ou
est dévolue au Messie. Cet être, qui parle conformément et sous les ordres
du Seigneur des Armées ne peut être que le Messie préexistant ou il existe
deux êtres à qui cette responsabilité a été confiée, car l'Apocalypse semble
l'allouer au Messie.
De même, le Capitaine de l'Armée
ou le Capitaine des Armées du Seigneur qui a parlé avec Josué est dans la
position que nous attribuons à Christ, et toute l'histoire entière de la
Chute de Jéricho est une préfiguration ou se rapporte au retour du Messie et
à la restauration et à la subjugation des nations sous le Messie comme nous
le voyons dans l'histoire de l'Apocalypse (cf. le document d’étude La
Chute de Jéricho (No. 142)).
Christ n’était donc pas seulement
préexistant, il était et est l'elohim ou Elohi d'Israël, comme Yahovah,
envoyé par Yahovih ou Yahovah des Armées, le Elyon ou le Dieu
Très-Haut. Cet être, l’Unique Vrai Dieu, est Eloah. Il est l'objet
d'adoration du Temple en tant que HaElohim ou Le Elohim ou Le Dieu.
Christ n'est pas Celui qui est l’Unique Vrai Dieu. Seul cet être, Eloah (Elahh pour
les Chaldéens et Allah'h pour l'Islam) vivait seul dans une
perpétuité éternelle, n'ayant rien qui soit contemporain ou du même âge ou à
coexister avec Lui (cf. le document d’étude La
Première Théologie de la Divinité (No. 127)).
Ha Elohim (ou Le Elohim) était Eloah. Il était le Dieu du Messie et Il a
nommé le Messie et l'a oint comme elohim avec l'huile de la joie au-dessus
de ses compagnons (camarades) (cf. Psaume 45:6-7 ; Héb. 1:8-9) et Christ
était fidèle à Celui qui l'a fait (cf. Héb. 3:2 dans l’Interlinéaire Marshall’s
Greek English Interlinear RSV).
La déclaration de croyance de
l’église primitive est mieux exprimée dans ce simple Credo d'Ulfilas,
l'évêque des Goths (341-381). Ces gens avaient cette croyance bien longtemps
avant Nicée et cette croyance était celle de l’église primitive, de Jean
jusqu’à Irénée (cf. Against Heresies ANF vol. 1). Elle explique exactement
ce que Thomas a dit.
Le
Crédo [381] d’Ulfilas, Évêque des Goths, 341-81
Tiré de A, Hahn, Symbole, 3 198
Moi,
Ulfilas, évêque et confesseur, j’ai toujours cru ainsi, et c’est dans cette
seule et véritable foi que je fais mon testament devant mon Seigneur : Je
crois qu'il n’y a qu’un unique Dieu, le Père, seul non-engendré et
invisible, et je crois en Son Seul Fils engendré, notre Seigneur et Dieu,
Créateur et Auteur de toute la création, n'ayant aucun semblable à Lui
- par conséquent, il n’y a qu’un unique Dieu de tous, qui est aussi Dieu de
notre Dieu - et dans un seul Esprit Saint, une puissance éclairante et
sanctifiante - (comme Christ le dit pour avertir Ses Apôtres : "contemplez,
j'envoie la promesse de Mon Père sur vous ; mais vous, demeurez dans la
ville de Jérusalem jusqu'à ce que vous soyez revêtus de la puissance
d'en-haut." Et encore ; "et vous recevrez la puissance venant sur vous par
l'Esprit Saint") - ni [Roi, mais] soumis et obéissant en toutes choses à
[Son] Dieu et Père ... par Christ ... dans l'Esprit Saint. C.A.A. Scott,
Ulfilas, 109
Malheureusement, des erreurs se
sont glissées dans la foi même ici et Ulfilas a apparemment édité la Bible
et a retiré le livre des Rois parce qu'il était trop guerrier (cf. B.
Lehane, Early Celtic Christianity, Constable London, 1994, p. 176).
Ce credo est basé sur la
théologie exprimée dans Psaume 45:6-7 et dans Hébreux 1:8-9. Il était celui
tenu par les premiers apologistes, tels qu’Irénée à Lyon, au deuxième
siècle. Cette théologie était celle tenue par les Goths, les Vandales, les
Alans, les Suevi, les Heruli, les Bretons, les Lombards, les Allemands et
toutes les tribus du Nord ; elle avait commencé à partir des enseignements
des théologiens et des disciples des apôtres qui étaient déjà vieux et ce,
de plusieurs siècles avant le Concile de Nicée en 325 EC (ère courante), où
beaucoup de ces évêques étaient présents. L'hérésie du Binitarisme a
commencé à partir de ce Concile. En 381, la Trinité a été déclarée à
Constantinople à partir de la théologie des Cappadociens Basile, Grégoire de
Nysse et Grégoire de Nazianzus. La destruction de la foi, par les Grecs et
les Romains, avait commencé à faire ressentir ses effets. Les Trinitaires
étiquettent ou qualifient, incorrectement et de façon malhonnête, le credo
en tant qu'Arianisme pour donner l'impression que leur doctrine est plus
ancienne et que cette doctrine est née avec Arius au IVe siècle. Les
Trinitaires étiquettent alors alternativement la doctrine Unitarienne
subordinationiste à Arius (l'Arianisme), puis à Eusébius de Nicomèdie
(Eusébianisme) et à d'autres évêques bien plus anciens à Arius (qui n'était
même pas présent à Nicée, ayant seulement été convoqué pour ses conseils de
logique), en leur attribuant la croyance que l'Esprit était une création du
fils alors qu’en fait cette doctrine est celle du Filioque et ce sont
les Catholiques eux-mêmes qui l’ont avancée depuis le Concile de Toledo au
sixième siècle. Même les Grecs ont rejeté cette vue. Les gens qui
étiquettent cette vue comme de l'Arianisme sont délibérément malhonnêtes ou
ne comprennent pas suffisamment pour savoir ce qu'ils disent.
Les membres de l’église ont
maintenu cet ancien credo pendant deux mille ans et plusieurs sont morts
pour cette croyance et cette vérité (voir le document d’étude Le
Rôle du Quatrième Commandement dans les Églises de Dieu Observant le Sabbat
(No. 170)).
Nous avons été attaqués et
compromis à cause de cela, mais jamais autant qu'au XXe siècle. Dans chaque
cas, une église après l'autre, sur ordre de son ministère, a compromis la
foi sans aucune véritable persécution et apparemment pour l'acceptation
sociale.
Pour l'église, le Christ
préexistant n'est pas Celui qui est l’Unique Vrai Dieu. Le Docteur Samuel
Kohn dit :
La
doctrine originale du Sabbatarianisme découle de la proclamation Juive et/ou
Unitarienne de la croyance au Dieu unique :
Le
premier et le principe le plus élevé de la vraie foi est que vous adhériez à
un unique Dieu (Die Sabbatharier in Siebenburgen ch.10, p. [77]).
Cet ouvrage a maintenant été
traduit en anglais (voir The Sabbatarians of Transylvania [B3],
CCG Publishing 1998), et sa lecture est recommandée pour montrer
l'histoire de la position de l'église. La négation de la doctrine de la
préexistence de Jésus Christ semble ne jamais avoir été une doctrine des
églises centrales observant le Sabbat au cours des siècles.
Les
bases philosophiques et logiques de la Préexistence de Christ
La négation de la préexistence de
Christ, aussi étrange que cela puisse paraître, est en réalité un autre
aspect des doctrines païennes du culte du dieu Attis, dans sa forme
Binitaire, où le fils est simplement un aspect du dieu en apposition à
l'aspect de Père. Il s'agit simplement d'une modification des doctrines, qui
a conduit au Trinitarisme en premier lieu, même si celui-ci semble lui être
beaucoup plus nettement opposé.
La position biblique est que
Christ, en tant que membre de l'Armée des elohim, s'est vidé lui-même et est
retourné vers Dieu, qui l'a alors placé dans un utérus sous forme humaine.
Satan et l'Armée entière auraient
pu le faire, mais Satan a choisi d'essayer de s’emparer de l'égalité avec
Dieu, au lieu d'être obéissant. Il est devenu donc nécessaire pour Christ de
démontrer la logique du plan de Dieu sous une forme directe.
Les démons ont affirmé la Trinité
dès le commencement, dans l'adoration du Dieu Triune. Ils ont nié que Christ
était autre chose qu'un aspect de Dieu, parce que c'était nécessaire pour
couvrir leur propre erreur. La tromperie est centrée autour de notre propre
destin. Nous devons devenir elohim comme l'ange de Yahovah à notre tête
(Zach. 12:8). Pour démontrer ce fait, Christ, en tant qu’Ange de Yahovah,
est volontairement retourné vers Dieu et a assumé ou pris une forme humaine
sous Sa direction. Cet acte devait aussi démontrer la façon dont nous
retournerons vers Dieu et qu’une nouvelle forme nous sera donnée lors de la
Résurrection, tout en restant en fait la même entité. Cet aspect, en soi,
démontre le pouvoir (puissance) de Dieu.
De la même manière, les démons
seront abaissés à la fosse, mourront et retourneront vers Dieu et seront
ressuscités en tant qu’êtres humains lors de la deuxième résurrection, où
ils seront recyclés. La négation de la capacité de l'Armée angélique à être
abaissée à la fosse et à mourir, comme n'importe quel être humain (cf. Ésaïe
ch. 14 et Ézéch. ch. 28) est une limitation à l'Omnipotence de Dieu. C'est
un mensonge démoniaque. La Trinité est un mensonge conçu pour contrecarrer
la capacité des élus à devenir elohim ou des dieux, comme l’est devenu
Christ. La négation de la préexistence de Christ est conçue pour couvrir le
même mensonge de l'autre point de vue, comme un plaidoyer démoniaque à titre
subsidiaire devant le tribunal de la raison humaine. Cela conduit au
Bouddhisme et à la Théologie moderne du Processus, où nous sommes tous,
comme aspects notionnels dans l'esprit de Dieu, immortels comme Dieu, qui
est en tout.
Le mécanisme par lequel Christ a
abandonné (renoncé) sa forme divine et est devenu homme, est le même
mécanisme sous le pouvoir de Dieu, par lequel nous serons ressuscités et
deviendrons elohim ou theoi, en d'autres mots, des dieux subalternes, en
tant que fils de l’Unique Vrai Dieu Eloah.
Nier la préexistence de Christ,
c’est chercher ou équivaut à chercher à nier la capacité de l'Armée à être
abaissée à la fosse et à être ressuscitée. Cela cherche à placer Christ à un
niveau séparé et de nier effectivement la position des humains de devenir
des cohéritiers avec Christ, et celle de Dieu de devenir tout en tous.
L'argument selon lequel Christ
devait être Dieu pour expier les péchés des hommes est un non-sens
philosophique, basé sur une limitation linguistique du grec classique
ancien, qui n'avait aucun mot pour agape, pour décrire l'amour de
Dieu, et qui a emprunté un mot hébreu (cf. le document d’étude Le
But de la Création et du Sacrifice de Jésus Christ (No. 160)).
Christ a dû démontrer qu'il était
digne de devenir le Grand Prêtre (Souverain Sacrificateur) de l'Armée par
son sacrifice altruiste, désintéressé. Christ devait être l’un des membres
de l'Armée pour le faire. Les hommes meurent par altruisme l'un pour l'autre
tout le temps. Si Christ n'était pas un membre préexistant de l'Armée, alors
le rôle aurait dû être fait par un autre de l'Armée, comme Gabriel. C'était
une des prémisses sur lesquelles Satan a été jugé lors de la tentation
(épreuve) dans le désert, après le baptême de Christ.
Christ est devenu un homme selon
le même processus et la même séquence que nous pour devenir des dieux. Il
est descendu, est mort, a été ressuscité et il est retourné de nouveau dans
une obéissance totale grâce à la puissance de l'Esprit Saint et à
l'Omnipotence et l'Omniscience du Dieu Tout-Puissant, Eloah, notre Père,
l’Unique Véritable Dieu.
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