Christian Churches of God
[F017]
Commentaire sur Esther :
Introduction et Partie 1
(Édition
5.5 19940824-20000122-20090211-20190218-20240109-20240123)
Chapitres 1-3
Christian Churches of God
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Commentaire sur Esther : Introduction et Partie
1 [F017]
ESTHER. Par E.W. Bullinger
L'un des cinq Megilloth. Pour sa place dans le canon hébraïque,
voir Annexe 1. Lu à l'occasion de la fête de Pourim. Il se
présente chronologiquement comme suit : (1) Daniel ; (2) Esther
; (3) Néhémie ; (4) Esdras. Le nom divin n'apparaît pas, sauf
cinq fois sous forme d'Acrostiche (Annexe-6). Voir
Annexe-60, et les notes sur
Esther 1:20
; Esther
5:4
; Esther
5:13
; Esther
7:5
; Esther
7:7
; Esther
1:2 - Esther
2:20.
Introduction
Commentaire sur Esther (No. 063)
“Les
implications contenues dans le Livre d'Esther ont une grande
signification pour le Christianisme moderne. Ce Commentaire
utilise les commentaires rabbiniques et les confronte à
l'exposition biblique Chrétienne, ce qui produit des résultats
significatifs.
Ce commentaire porte sur le Livre d'Esther. Est-ce une
merveilleuse histoire au sujet d'une femme qui est devenue reine
de Perse, ou est-ce une histoire du règne millénaire de Jésus
Christ, ou ce sont les deux à la fois ? Nous
découvrirons dans ce commentaire que ce sont les deux à la
fois. Ce qu'il nous enseigne c'est comment nous, avec les Juifs,
hériterons du Royaume de Dieu. C'est l'équivalent d'un laps de
temps ou d’un plan de salut pour les Juifs afin que la séquence
soit comprise. Il est très soigneusement dissimulé, souvent par
les rabbins eux-mêmes, car il contient des informations assez
extraordinaires. Il y a un certain nombre de choses qui
nécessitent une discussion. Le roi concerné est Assuérus. Dieu
n'est mentionné nulle part dans ce Livre. Ce fait est assez
extraordinaire, et la raison en est que la direction des
affaires, ou le pouvoir de Dieu, est exercé sous l'identité
d'Assuérus. Il n'y a donc aucune nécessité que Dieu soit
mentionné, car le royaume et la royauté reposent sur l'entité
qui a exercé le pouvoir de Dieu. Assuérus adopte cette position
dans le déroulement de l’histoire, notamment dans la perspective
millénaire. Les acteurs eux-mêmes prennent une signification
énorme par rapport à l'Église, à Christ, à l'Armée déchue et à
la séquence temporelle de la fin.
On reconnaît généralement qu'Assuérus est identique à Xerxès qui
a régné de l’an 485 à 464 AEC (Avant l’Ère Courante). Le mot
hébreu Ahashvérosh est une tentative de représentation du mot Perse
Khshayarsha dont les
Grecs tirent le nom de Xerxès (voir
Soncino note de bas de
page du v.1). Ils étaient difficiles à prononcer et les noms
sont des translittérations. Le roi est Xerxès. C’est le roi
mentionné dans Esdras 4 qui a régné après Darius 1 et avant
Artaxerxès et qui a arrêté la construction du temple. Esdras 4
présente la séquence de la construction du temple.
Ils ont donc empêché ou arrêté la construction du temple sous le
règne de Cyrus jusqu'au règne de Darius, roi de Perse, qui
n'était pas Darius 1. Le Judaïsme moderne et le Christianisme
moderne ont tout intérêt à ce que le temple soit achevé sous le
règne de Darius 1. Le temple
n'était pas et n'aurait pas pu être achevé du tout
sous le règne de Darius 1 (Hystaspes).
C'est en contradiction directe aux paroles expresses de la Bible
dans Esdras 4:6.
Les commentaires rabbiniques du Midrash sur Esther disent qu'il
a interrompu la
construction du temple au début de son règne et a promulgué
le décret contre les Juifs dans les dernières années de son
règne (voir Soncino,
Midrashic Approach To
Esther, p. 125). C'est pourquoi des tentatives sont
faites pour que cela soit Assuérus Cambyse, qui était le fils de
Cyrus, afin de faire correspondre la construction du temple sous
le règne de Darius 1.
Tout simplement, on a adressé une pétition à Assuérus au
tribunal, (également d'après le Midrash) pour qu'il fasse cesser
la construction et Artaxerxès, qui lui
a succédé, a également adressé une requête et, selon la Bible
dans Esdras 4:24, les travaux sur la Maison de Dieu ont été
interrompus jusqu'au règne de Darius le Perse. Or il s’ensuit
comme la nuit et le jour que le Darius le Perse dont il est
question au verset 24 ne peut pas être Darius I qui a régné à la
fois avant le roi Xerxès et le roi Artaxerxès. La signification
de ceci est que des tentatives sont faites pour limiter la
construction du Temple au règne d'un roi, qui a régné deux
règnes avant Artaxerxès, et antérieur à Assuérus, le roi dont il
est question ici. Le Livre d'Esther contient des éléments
importants concernant l'achèvement du Temple du Roi Salomon.
Les concepts des noms sont importants. Il y avait d'autres rois
nommés Assuérus. Les Soncino sur les commentaires rabbiniques
permettent de comprendre le sens de ces textes.”
**********
Esther
chapitres 1-3
Chapitre
1
1
C’était
du temps
d’Assuérus, de cet Assuérus qui
régnait
depuis
l’Inde jusqu’en
Éthiopie
sur cent
vingt-sept
provinces ; 2 et le roi Assuérus était alors assis sur
son trône royal à Suse, dans la capitale. 3 La
troisième année de son règne, il fit un festin à tous ses
princes et à ses serviteurs ; les commandants de l’armée des
Perses et des Mèdes, les grands et les chefs des provinces
furent réunis en sa présence. 4 Il montra la
splendide richesse de son royaume et l’éclatante magnificence de
sa grandeur pendant nombre de jours, pendant cent quatre-vingts
jours. 5 Lorsque ces jours furent écoulés, le roi fit
pour tout le peuple qui se trouvait à Suse, la capitale, depuis
le plus grand jusqu’au plus petit, un festin qui dura sept
jours, dans la cour du jardin de la maison royale. 6
Des tentures blanches, vertes et bleues, étaient attachées par
des cordons de byssus et de pourpre à des anneaux d’argent et à
des colonnes de marbre. Des lits d’or et d’argent reposaient sur
un pavé de porphyre, de marbre, de nacre et de pierres noires.
7 On servait à boire dans des vases d’or, de
différentes espèces, et il y avait abondance de vin royal, grâce
à la libéralité du roi. 8 Mais on ne forçait personne
à boire, car le roi avait ordonné à tous les gens de sa maison
de se conformer à la volonté de chacun. 9 La reine
Vasthi fit aussi un festin pour les femmes dans la maison royale
du roi Assuérus. 10 Le septième jour, comme le cœur
du roi était réjoui par le vin, il ordonna à Mehuman, Biztha,
Harbona, Bigtha, Abagtha, Zéthar et Carcas, les sept eunuques
qui servaient devant le roi Assuérus, 11 d’amener en
sa présence la reine Vasthi, avec la couronne royale, pour
montrer sa beauté aux peuples et aux grands, car elle était
belle de figure. 12 Mais la reine Vasthi refusa de
venir, quand elle reçut par les eunuques l’ordre du roi. Et le
roi fut très irrité, il fut enflammé de colère. 13
Alors le roi s’adressa aux sages qui avaient la connaissance des
temps. Car ainsi se traitaient les affaires du roi, devant tous
ceux qui connaissaient les lois et le droit. 14 Il
avait auprès de lui Carschena, Schéthar, Admatha, Tarsis, Mérès,
Marsena, Memucan, sept princes de Perse et de Médie, qui
voyaient la face du roi et qui occupaient le premier rang dans
le royaume. 15 Quelle loi, dit-il, faut-il appliquer
à la reine Vasthi, pour n’avoir point exécuté ce que le roi
Assuérus lui a ordonné par les eunuques ? 16 Memucan
répondit devant le roi et les princes : Ce n’est pas seulement à
l’égard du roi que la reine Vasthi a mal agi ; c’est aussi
envers tous les princes et tous les peuples qui sont dans toutes
les provinces du roi Assuérus. 17 Car l’action de la
reine parviendra à la connaissance de toutes les femmes, et les
portera à mépriser leurs maris ; elles diront : Le roi Assuérus
avait ordonné qu’on amenât en sa présence la reine Vasthi, et
elle n’y est pas allée. 18 Et dès ce jour les
princesses de Perse et de Médie qui auront appris l’action de la
reine la rapporteront à tous les chefs du roi ; de là beaucoup
de mépris et de colère. 19 Si le roi le trouve bon,
qu’on publie de sa part et qu’on inscrive parmi les lois des
Perses et des Mèdes, avec défense de la transgresser, une
ordonnance royale d’après laquelle Vasthi ne paraîtra plus
devant le roi Assuérus et le roi donnera la dignité de reine à
une autre qui soit meilleure qu’elle. 20 L’édit du
roi sera connu dans tout son royaume, quelque grand qu’il soit,
et toutes les femmes rendront honneur à leurs maris, depuis le
plus grand jusqu’au plus petit. 21 Cet avis fut
approuvé du roi et des princes, et le roi agit d’après la parole
de Memucan. 22 Il envoya des lettres à toutes les
provinces du royaume, à chaque province selon son écriture et à
chaque peuple selon sa langue ; elles portaient que tout homme
devait être le maître dans sa maison, et qu’il parlerait la
langue de son peuple.
Objet du chapitre 1
Commentaire sur Esther (No. 063)
v. 1
“La
liste des provinces est comme étant sept, et vingt, et cent
provinces. Darius 1 a été établi sur tout le royaume et l’a
divisé en cent vingt satrapes et
les inscriptions énumèrent approximativement
cent vingt-sept nations selon Markus et les Soncino. Dans Daniel
6:2, les 120 satrapes sont mentionnés, il est donc possible que
nous ayons affaire à une séquence non pas de 127, mais à 7
principaux gouverneurs et 120 satrapes. Cela deviendrait
peut-être plus évident, plus tard. Les régions concernées vont
de l'Éthiopie à l’Inde, et l'Inde est ici dérivée de l’Hébreu
Hodu, qui est le Bassin de l’Indus. L'Éthiopie a été conquise par
Cambyse, roi de Perse, de l’an 529 à 522 AEC. Donc, toutes ces
choses sont mises en place à partir de Cambyse et Darius. Nous
sommes donc en présence de Xerxès qui a repris les royaumes
établis à partir de l'Éthiopie par Cambyse et les provinces par
Darius. Ce roi est donc celui qui règne après Darius et doit
donc être Xerxès.
(voir Esdras 4:6 ; Dan. 9:1). Xerxès 1 (485-464) a gouverné de
la vallée de l'Indus à l'Éthiopie ou à la Nubie moderne.
Hérodote mentionne vingt satrapies (subdivisées en provinces)
(Hist. III, 89).
vv. 2-4 Nous sommes ici en présence d'une fête de 180 jours. Ces
fêtes des Perses étaient des fêtes commémoratives, qui étaient
extraordinairement luxueuses. L’une des raisons des injonctions
contre les célébrations d’anniversaires de naissance était parce
que la célébration des anniversaires de naissance était une
coutume des Perses. Cette question est également examinée dans
le document
Les Anniversaires
de Naissance (No. 287).
Au cours de ces grandes fêtes, ils sacrifiaient à des dieux
étrangers et organisaient toutes sortes d'autres activités. Les
concepts et l'antipathie entre la Tribu de Juda et les Perses
par rapport à ces festivals d'anniversaires ont constitué la
base de l’aversion, qui s'est vraiment
développée
parmi les églises contre les anniversaires. Le fait est que
cette coutume est dérivée de la forme du culte d'adoration du
système Assyro-Babylonien et du culte d’adoration de Baal et
d’Istar ou du système de Easter/ Pâques.
Persépolis était la capitale ; Suse était la citadelle de l'Élam
qui lui servait de résidence d'hiver.
v. 3
Les fouilles menées à Suse ont permis de mettre au jour une cour
telle que celle décrite ici.
vv. 5-8 À cette époque, ils étaient régis par des personnes
chargées du protocole. Le commentaire rabbinique est qu’il leur
était permis de boire de leur propre vin et
qu'ils buvaient à leur guise
(voir Soncino). En conséquence, toutes sortes de concepts en
découlent. Les Perses étaient de grands buveurs et Xénophon
disait d'eux qu’ils buvaient tellement qu’ils ne tenaient plus
sur leurs pieds et qu'il fallait les porter dehors. Assuérus
craignait qu’un soulèvement survienne si jamais ses invités se
trouvaient en état d'ébriété. Les archives historiques de Xerxès
montrent qu'il n'avait pas une forte emprise sur le
royaume, mais les concepts montrent
qu'il y a eu, selon ce que nous en comprenons, une rébellion
dans les cieux et que ce problème au sein de l'Armée se
reflétait dans l'empire.
vv. 9-10 Le Midrash dit que cela se réfère à la reine Vasthi
(Vasthi signifie la
meilleure). Le nom est
élamite et peut indiquer qu'elle était une concubine royale. La
reine de Xerxès aurait été Amestris la Perse (voir OARSV n.).
Vasthi avait préparé les femmes dans la maison du roi, et non
dans la maison des femmes, et le but était de déshonorer les
femmes. Nous avons affaire à la proposition selon laquelle il
existe des concepts spirituels dans tout ce qui se passe. Les
femmes véhiculent ici des concepts en relation avec l'Église, ou
sont utilisées pour expliquer ou transmettre le concept d'une
Église et sa relation avec l'Armée déchue. Vasthi avait
l'intention de pousser les femmes à pécher. D’après le Midrash,
l'explication est que le plan d'Assuérus était de s’assurer que
les Juifs pèchent et de les pousser à la violence.
ainsi, il était assuré qu'ils seraient punis par Dieu et
ne seraient pas restitués à leur terre. Il s'est donc abstenu de
les contraindre à enfreindre une loi de la Torah, de peur qu'ils
n'aient une excuse pour leurs péchés. Il les a plutôt tentés de
profiter de manger des spécialités gastronomiques
raffinées servies au banquet, mais ne les a pas contraints à le
faire (Soncino note de bas de page à Esther 1:8).
Les Juifs y voient un exemple de tentative de les déchoir de
leur position avec Dieu. Ils considèrent les activités
d'Assuérus en accord avec Vasthi, comme étant inappropriées en
premier lieu. Mais ce n'est pas l'intention correcte de la
question. L'intention est de montrer qu'il y avait une femme
choisie, la reine et son entourage, qui était choisie comme la
meilleure et placée dans le royaume comme épouse du roi. C'était
Israël, la congrégation, et ainsi, elle représente la
congrégation d'Israël mise à part pour devenir les élus.
Maintenant, au septième jour quand le cœur du roi était joyeux,
il a donné l’ordre à ces sept hommes principaux. Peut-être, le
concept des 127 vient-il du fait que ces sept hommes principaux
avaient le commandement administratif des 120 satrapes ; mais
c'est une conjecture.
1:10-2:4 La Chute de Vasthi
v. 11 Spirituellement, les sept représentants semblent
correspondre aux sept anges des Églises de Dieu, qui ont reçu
l’ordre d’amener Israël devant Dieu. Israël ne s'est pas
présenté devant Dieu. Israël s'est rebellé et a péché. La
couronne indique qu'elle devait se présenter en tenue
royale.
v. 12 Ces sept eunuques qui sont apparus
devant la face du roi semblent se
rapporter aux prophètes qui ont vu la face de Dieu, la présence
de Dieu/ l'Ange de Dieu. Sept prophètes (Samuel, Élie, Élisée,
Ésaïe, Jérémie, Ézéchiel et Daniel), qui se tenaient
littéralement devant la face de Dieu, par l’intermédiaire de
l'Ange de la Présence, ont reçu l’ordre de préparer Israël après
Moïse, à partir de l'occupation,
pour amener Israël devant Dieu dans le bon ordre, afin qu'Israël
puisse être couronné comme la première nation du monde - en tant
que la reine du monde. Israël avait la responsabilité de se
préparer et ne l'a pas fait. L'explication civile est qu'il
s'agit des sept conseillers privés des 120 satrapes (Esdras 7:14
; Hérodote Hist. III, 31, 84).
v. 13 Le Talmud entend par là les astrologues, mais
l'expression est parallèle à
tous ceux qui
connaissaient la loi et le jugement. La Loi et le jugement
sont dérivés de la connaissance de la Loi par l'Esprit Saint.
Ceci a été donné en premier lieu à travers les prophètes. Les
Soncino lisent avec tous ceux qui connaissaient la loi et le jugement et signifie
probablement ceux qui sont familiers avec les anciens cas
historiques ayant le pouvoir de la loi. Ceci dérive des
commentaires d’Ibn Ezra. Car c’est ainsi que le roi se
comportait à l’égard de tous ceux qui connaissaient la loi et le
jugement, car tous ceux qui sont justes ont le pouvoir de juger
; c’est la fonction de la justice. Ainsi, ceux qui connaissent
la Loi et le jugement sont justes. Le roi était disposé –
c’est-à-dire que le pouvoir de Dieu est bien disposé – envers
ceux qui connaissent la justice, la loi et le jugement.
v. 14
Ceux-ci sont les principaux prophètes
qui se tenaient devant la face de Dieu, comme mentionné
précédemment.
v. 15 Ainsi, Israël n'a pas obéi aux prophètes. Israël ne s'est
pas préparé à se présenter devant le roi. Israël s'est rendu nu
par son comportement, comme l’avait fait aussi Vasthi par son
comportement. Les commentaires du Midrash disent qu'elle était
nue et les commentaires
font référence au fait qu'elle ne
portait que la couronne. Elle a refusé de venir à cause de la
façon dont elle était vêtue, et du fait qu'elle a vu
personnellement sa nudité.
Certains
commentaires disent qu’elle ne portait
rien sur elle, mais qu’elle a été invitée à se présenter
nue
en portant seulement la couronne, et c’est pourquoi elle a
refusé. Mais quand elle s’est regardée dans le miroir, elle a vu
qu'elle avait de la lèpre au visage, mais personne d'autre ne
l'a
vue,
et elle a refusé de venir parce qu'elle a vu sa propre nudité à
travers sa rébellion. Les commentateurs rabbiniques vont aussi
loin, mais ne font pas le lien avec le fait que c'était Israël,
par sa rébellion, qui était inapte, qui s’était rendu nu et qui
ne pouvait pas aller devant Dieu. Ce point est d’une importance
capitale. Les rabbins l'ont compris depuis longtemps, mais ils
continuent à essayer de le restreindre et le Midrash commence à
extrapoler vers des positions non bibliques, afin de ne pas
aborder le fait qu'ils se sont rendus eux-mêmes
incapables
de se présenter devant Dieu en jugement. Memucan était le
dernier mentionné des sept, et il est dit à partir de cela qu'il
est un personnage inconnu et les rabbins l'identifient comme
Haman. Les rabbins argumentent et essaient de faire valoir le
point qu'il était un ignare parce qu'il était le premier à
parler, car les commentaires rabbiniques disent que seul un
ignare parle en premier. Ces commentaires proviennent du
Megillah (Meg.) 12B.
Haman avait des raisons d'en vouloir à Vasthi, alors ils
essayent de savoir qui en voulait à Vasthi. Haman était un
Agaguite et Agag était un Amalécite. Nous avons affaire aux
concepts d’Amalek versus Israël. C'était Amalek qui a attaqué
Israël avant qu'il n’entre dans la Terre Promise et Moïse a dû
se tenir debout là, avec ses bras levés et soutenus, pour
qu'Israël l’emporte sur Amalek, avant qu'ils n’entrent dans la
Terre Promise. Nous
sommes donc confrontés au concept de
la toute dernière partie avant d’entrer dans la Terre Promise ;
nous devons faire face aux forces de Satan sous l'apparence
d'Amalek et c'est pourquoi Haman l'Agaguite, un Amalécite, est
représenté ici dans la destruction de Juda. Les rabbins disent
qu’il y a deux exemples – ils ont reçu l’ordre de détruire les
Cananéens, et les Cananéens auxquels il est fait référence ont
incorporé les Amalécites. C'est la troisième fois que des
Amalécites tentent de détruire les élus. Cet événement
fait référence à la destruction
finale, aux guerres finales avant que nous
n'entrions
en Israël sous le Messie pour la restauration millénaire
(voir
No. 141C).
Ceci se développera au fur à mesure que nous commenterons les
textes. Nous avons affaire aux guerres finales du temps de la
fin. Le fait que Haman soit un Amalécite dans ce texte n'est pas
accidentel. Le Livre d'Esther parle d’entités sous Satan et sous
Christ, de l'Église contre le monde pour entrer en jugement et
prendre le contrôle du monde. C’est l'argument de la bataille
des Derniers Jours. Son impact est d'une ampleur considérable.
D’après les commentaires du Midrash et du Megillah, il y a
divers commentaires quant à savoir pourquoi Haman avait une
aversion à
l'égard de Vasthi, mais il n'y a aucun doute sur
la raison pour laquelle l'aversion à l’égard des
Juifs était présente chez les Amalécites. Les Amalécites étaient
les plus anciens ennemis d'Israël et nous traitons des concepts
des ennemis des élus jusqu'aux Derniers Jours. Les Guerres de la
Fin sont examinées dans les différents documents d’étude sur le
sujet ainsi que dans
la série
141,
à partir du Numéro
141C jusqu'au
141H.
Ce jugement de Vasthi était conforme à la loi. Les rabbins
disent que Memucan a ajouté "selon la loi" parce qu'il savait
qu'Assuérus ne voulait pas tuer Vasthi. C'est vrai. Dieu ne
voulait pas détruire Israël pour sa rébellion.
La Loi a été donnée à Israël, et Israël est jugé selon
la loi. Donc, Vasthi est jugée selon la loi. Dans la mesure où
elle n'a pas exécuté les ordres du roi Assuérus par les
Eunuques, Israël n'a pas obéi à la Loi à travers les prophètes.
Ils n'ont pas obéi à Dieu.
vv. 16-17 Ce qui est dit, c’est que la rébellion dans une partie de
l'Armée s’est étendue à l'Armée entière et que la rébellion
d'Israël a affecté tout le monde. La restauration d'Israël était
la première étape de la conversion de la
planète. Israël devait être intégré pour que tous les Païens
puissent l’être. Mais Israël, aux yeux de la Tribu de Juda, ne
voyait pas les Païens comme étant amenés au Salut. La relation
entre Dieu et Israël sous la Loi est expliquée dans les
documents
La Loi et le
Premier Commandement (No. 253)
;
La Loi et le
Cinquième Commandement (No. 258)
et
La Loi et le
Septième Commandement (No. 260)
(cf. également le document
La Loi de Dieu (L1)
et les autres textes qui s’y trouvent).
Israël a vu le Salut comme étant seulement pour Israël et
pourtant ils se sont rendus inaptes à venir/entrer en jugement.
C'est pourquoi Israël doit être puni, car le monde ne sera pas
converti tant qu’Israël ne le sera pas. Le monde ne sera pas
amené au repos millénaire tant que tout Israël ne sera pas amené
au repos millénaire. Juda doit être forcé à entrer dans le repos
millénaire, afin que le monde puisse entrer dans le repos
millénaire. Juda deviendra Chrétien à la pointe d'une épée. Ce
sera l'épée de Dieu et de la vérité et Dieu ouvrira leurs yeux
dans les Derniers Jours. Il forcera leur compréhension, et
lorsque cet esprit
sera déversé sur eux, ils comprendront, mais ici
ils ne l'ont pas fait et ils ont obstinément/délibérément rejeté
Dieu et se sont rendus eux-mêmes inaptes à entrer dans le
Royaume de Dieu.
vv. 18-19 La loi des Mèdes et des Perses était que si le roi
faisait un décret, alors c'était irrévocable. Dans ce contexte,
la prémisse vient des concepts que tout ce qui sort de la bouche
de Dieu ne revient pas vide, et qu'une fois que Dieu a commandé
ou exprimé Sa volonté, c’est fait. Ainsi, les choses se
produisent par la parole divine de Dieu et Dieu ne fait pas
d'erreurs. Dieu émet de Sa bouche un décret exprimant Sa
volonté, et c’est en cours d’accomplissement par décret, de
sorte que les décrets divins sont irréversibles
(voir aussi 8:8; Dan. 6:8).
vv. 20-21 L'honneur donné aux maris consistait en ce qu'ils
devaient entrer pour devenir l’épouse de Christ et que tous les
gens, en fin de compte, entreront au Dîner des Noces de l'Agneau
en tant qu’Épouse de Christ. Cela se fait en séquence, comme
nous l’avons vu précédemment, à travers les vierges sages et les
vierges folles des première et deuxième résurrections. Cela doit
être intégré à ce concept, de sorte qu'Israël ait été traité
afin que ce point puisse être fait. Le Dîner des Noces a été
donné à d'autres personnes, meilleures qu'Israël ; le salut
devait aller aux élus parmi les Gentils (Païens). Tel était le
concept.
v. 22 Le concept de
chaque peuple selon sa langue est que les lettres qui ont
été envoyées à chaque province et à chaque peuple selon sa
langue étaient représentatives de la Bible et des épîtres de la
Bible. En raison de la confusion, elles ont été écrites dans la
langue du peuple concerné, afin que le salut puisse venir à
chacun, à tous les Païens. Les commentaires rabbiniques ont :
parlent selon les langues des peuples. D’où la pertinence de la
deuxième partie des décrets. Un grand nombre de langues étaient
parlées dans l'Empire Perse à l’époque de Xerxès. Le Midrash et
les commentateurs Juifs interprètent cette phrase pour signifier
que si un mari et une femme étaient de race et de langue
différentes, il devait la contraindre à parler sa langue. C'est
le symbolisme de nous recevant une nouvelle langue quand Christ
vient. Nous serons tous contraints de parler la langue de notre
mari, l’époux.
L'araméen était normalement utilisé pour la correspondance
officielle. Il s'agit ici d'une exagération rhétorique (voir
aussi 3:12 ; 8:9).
Chapitre 2
1 Après ces choses, lorsque la colère du roi
Assuérus se fut calmée, il pensa à Vasthi, à ce qu’elle avait
fait, et à la décision qui avait été prise à son sujet. 2
Alors ceux qui servaient le roi dirent : Qu’on cherche pour le
roi des jeunes filles, vierges et belles de figure ; 3
que le roi établisse dans toutes les provinces de son royaume
des commissaires chargés de rassembler toutes les jeunes filles,
vierges et belles de figure, à Suse, la capitale, dans la maison
des femmes, sous la surveillance d’Hégué, eunuque du roi et
gardien des femmes, qui leur donnera les choses nécessaires pour
leur toilette ; 4 et que la jeune fille qui plaira au
roi devienne reine à la place de Vasthi. Cet avis eut
l’approbation du roi, et il fit ainsi. 5 Il y avait
dans Suse, la capitale, un Juif nommé Mardochée, fils de Jaïr,
fils de Schimeï, fils de Kis, homme de Benjamin, 6
qui avait été emmené de Jérusalem parmi les captifs déportés
avec Jeconia, roi de Juda, par Nebucadnetsar, roi de Babylone.
7 Il élevait Hadassa, qui est Esther, fille de son
oncle ; car elle n’avait ni père ni mère. La jeune fille était
belle de taille et belle de figure. A la mort de son père et de
sa mère, Mardochée l’avait adoptée pour fille. 8
Lorsqu’on eut publié l’ordre du roi et son édit, et qu’un grand
nombre de jeunes filles furent rassemblées à Suse, la capitale,
sous la surveillance d’Hégaï, Esther fut aussi prise et conduite
dans la maison du roi, sous la surveillance d’Hégaï, gardien des
femmes. 9 La jeune fille lui plut, et trouva grâce
devant lui ; il s’empressa de lui fournir les choses nécessaires
pour sa toilette et pour sa subsistance, lui donna sept jeunes
filles choisies dans la maison du roi, et la plaça avec ses
jeunes filles dans le meilleur appartement de la maison des
femmes. 10 Esther ne fit connaître ni son peuple ni
sa naissance, car Mardochée lui avait défendu d’en parler.
11 Et chaque jour Mardochée allait et venait devant la
cour de la maison des femmes, pour savoir comment se portait
Esther et comment on la traitait. 12 Chaque jeune
fille allait à son tour vers le roi Assuérus, après avoir
employé douze mois à s’acquitter de ce qui était prescrit aux
femmes ; pendant ce temps, elles prenaient soin de leur
toilette, six mois avec de l’huile de myrrhe, et six mois avec
des aromates et des parfums en usage parmi les femmes. 13
C’est ainsi que chaque jeune fille allait vers le roi ; et,
quand elle passait de la maison des femmes dans la maison du
roi, on lui laissait prendre avec elle tout ce qu’elle voulait.
14 Elle y allait le soir ; et le lendemain matin elle
passait dans la seconde maison des femmes, sous la surveillance
de Schaaschgaz, eunuque du roi et gardien des concubines. Elle
ne retournait plus vers le roi, à moins que le roi n’en eût le
désir et qu’elle ne fût appelée par son nom. 15
Lorsque son tour d’aller vers le roi fut arrivé, Esther, fille
d’Abichaïl, oncle de Mardochée qui l’avait adoptée pour fille,
ne demanda que ce qui fut désigné par Hégaï, eunuque du roi et
gardien des femmes. Esther trouvait grâce aux yeux de tous ceux
qui la voyaient. 16 Esther fut conduite auprès du roi
Assuérus, dans sa maison royale, le dixième mois, qui est le
mois de Tébeth, la septième année de son règne. 17 Le
roi aima Esther plus que toutes les autres femmes, et elle
obtint grâce et faveur devant lui plus que toutes les autres
jeunes filles. Il mit la couronne royale sur sa tête, et la fit
reine à la place de Vasthi. 18 Le roi donna un grand
festin à tous ses princes et à ses serviteurs, un festin en
l’honneur d’Esther ; il accorda du repos aux provinces, et fit
des présents avec une libéralité royale. 19 La
seconde fois qu’on assembla les jeunes filles, Mardochée était
assis à la porte du roi. 20 Esther n’avait fait
connaître ni sa naissance ni son peuple, car Mardochée le lui
avait défendu, et elle suivait les ordres de Mardochée aussi
fidèlement qu’à l’époque où elle était sous sa tutelle. 21
Dans ce même temps, comme Mardochée était assis à la porte du
roi, Bigthan et Théresch, deux eunuques du roi, gardes du seuil,
cédèrent à un mouvement d’irritation et voulurent porter la main
sur le roi Assuérus.22 Mardochée eut connaissance de
la chose et en informa la reine Esther, qui la redit au roi de
la part de Mardochée. 23
Le fait ayant
été
vérifié et trouvé exact,
les deux
eunuques
furent pendus à un
bois. Et cela fut
écrit
dans
le livre des
Chroniques en présence du
roi.
Objet du chapitre 2
Commentaire sur Esther (No. 063)
v. 1
“Ce
concept d'Assuérus se souvenant de Vasthi a été vu par les
rabbins comme un remord, se rendant compte qu'elle avait agi
correctement en refusant de s’afficher. Ceci n'est pas correct.
Ce commentaire sur le fait d’avoir agi correctement montre
qu'ils ne comprennent pas ce qui est impliqué dans le fait
qu’Israël ne se présente pas devant Dieu. Le commentaire est que
Dieu se souviendra toujours de nous et il y a un certain nombre
de commentaires dans les Psaumes traitant de cela, où nous ne
serons pas oubliés et où Dieu nous restaurera et nous
soutiendra, et ces commentaires sont repris dans les prophètes.
vv. 2-4 On peut maintenant voir le développement tel qu’il
s'applique à l'Église. Il s’agissait d’envoyer dans toutes les
provinces pour l’appel des élus. Ces personnes ont été amenées
et préparées, étant remises aux eunuques du roi. Les élus
étaient remis aux anges des églises et des officiers étaient
nommés pour les préparer et c'était la fonction des bergers de
l'Église. Ils ont été exigés de préparer les élus pour qu’ils
soient présentés au roi (c'est-à-dire Dieu), sans tache ni
défaut. Ces choses n'ont pas été faites, mais c'était le
commandement (cf. le document
Purification et
Circoncision (No. 251)).
Ils sont sortis et l'ont fait en séquence au cours d'une longue
période et on verra comment la période se développe.
v. 2
Serviteurs fait référence aux pages et non à ses
conseillers.
vv. 3, 9 Harem Lit. maison de femmes.
onguents
- cosmétiques.
2:5-23 Mardochée et Esther
2:5
Mardochée a deux dérivations. Mardochée provenait à l'origine,
selon les commentaires rabbiniques, de
mera dachya, ce qui
signifie myrrhe pure.
Il a également un dérivé de Marduk, donc ce qui était pur a été
mal utilisé ou mal appliqué, dans le sens de mal nommé. Le
concept est donc que Mardochée signifiait
myrrhe pure et que sa
position a été mal utilisée. Il était
le fils de Jaïr, le fils
de Schimeï, le fils de Kis, un Benjamite. Cette lignée
soulève toutes sortes de problèmes. Kis était l'ancêtre de Saül
de la tribu de Benjamin, mais Saül n'est pas mentionné ici. Agag
était l'ennemi de Saül (voir 3:1-15 n.). Saül est maintenant un
roi d'Israël et bien plus important que ne l'était Kis. Alors
pourquoi Saül n'était-il pas mentionné dans cette histoire ?
Ainsi, la généalogie ne semble pas correcte. Il est important de
s’intéresser aux noms et à leur signification. Ces noms ont une
signification spirituelle. Nous lisons ce que les commentaires
Talmudiques disent être l'approche Midrashique d'Esther des
Soncino, à la page 128 :
Note 6 : Mardochée. Selon le Midrash, ce nom est associé à
l'araméen mera dachya ...... pure myrrhe. De même que la myrrhe
est le chef des épices, de même Mardochée était le chef des
hommes justes de sa génération.
Nous parlons donc du Prince de la Justice. La
Torah Temimah explique
que selon le Talmud, son nom de naissance était Pethahiah. Le
nom de Mardochée lui a été donné plus tard. Puisqu’il s’agit
d’un nom à consonance Païenne ; le Talmud et le Midrash
cherchent une origine Juive pour expliquer cette appellation.
Comme nous l’avons mentionné ailleurs, l'homme appelé Jésus
Christ à la naissance était
Joshua, ou Jehoshua, ce
qui signifie justice.
Le nom Jésus est un
dérivé du Grec Iesous.
Cette forme se retrouvait également parmi les Celtes
Hyperboréens, en tant que la troisième d’une trinité comme
Esus. Ce n'est pas
hébreu, mais était utilisé dans la Septante. Le nom du Messie a
été changé. Nous allons maintenant parler du fils de Jaïr, ce
qui signifie : un fils qui a éclairé les yeux d'Israël par sa prière. Certains
commentateurs rabbiniques disent que ceux-ci ont été pris de la
lignée de Mardochée, mais qu’il s’agissait de sa lignée
immédiate. C'est probablement l'interprétation correcte. Cela a
été fait pour une raison : pour pointer vers le Messie en tant
qu’un fils qui a éclairé les yeux d'Israël par sa prière.
Le fils de Schimeï signifie :
un fils dont Dieu a
entendu la prière, et le fils de Kis signifie :
un fils qui a frappé aux
portes de la grâce. C'est
un
dérivé
de Jésus Christ -
je me tiens à la porte et je frappe.
Il frappait aux portes de la grâce afin que la miséricorde/grâce
puisse être étendue à toute l'humanité par l’intermédiaire
d’Israël (cf. également le document
Christ et le Coran
(No. 163)
pour les significations d'Al Tarik, l'Étoile du Matin). Ces noms
ne sont donc pas de simples noms. Ils pointent vers le Messie et
ses effets. Mardochée est un prototype du Messie dans Esther. Le
Talmud considère que ces noms ont des significations
homilétiques, puisque l'Écriture ne retrace pas toute sa lignée
jusqu’à Benjamin selon Megillah 12B. Ils ont donc un sens
homilétique – c’est ce que dit le Talmud -, mais ils ne vont pas
à l’étape suivante jusqu’à dire qu’il s’agit du Messie, car il y
a toutes sortes de problèmes dans ce livre.
La raison pour laquelle les rabbins ne peuvent pas aller
jusqu'au bout de la logique d’Esther est qu'ils sont condamnés
par elle. Nous devons traiter de l'omission de Saül. S’il
s’agissait d’une lignée remontant à Benjamin, Manoth Halevi
considérait que Saül avait été intentionnellement omis puisque,
par sa clémence envers Agag, il était responsable de la
naissance d'Haman. C'est Saül qui a épargné Agag l'Amalécite,
alors que Dieu lui avait dit de ne pas le laisser en vie, et
parce qu'il a agi ainsi, nous avons l’ensemble des
Agaguites-Amalécites prêts à détruire Israël sous le règne de
Xerxès. Nous lisons dans Samuel, que l'acte de Saül semble être
un acte de clémence envers un seul homme, mais cela a
des
répercussions
des centaines d'années plus tard, qui entraînent presque à la
destruction complète
d'une partie du peuple Israélite, les
Juifs. Cela nous ramène au parallèle de la clémence affichée
envers les Cananéens et les Amalécites dans un premier temps, et
qui finira par presque détruire notre peuple en finalité. Avant
que nous n'entrions dans la Terre Promise, et n’entrions dans la
structure millénaire, nous passerons par une quasi-destruction,
parce que nous n'avons pas purgé l’injustice/iniquité de notre
peuple dès le départ. Nous n'avons pas obéi totalement aux
commandements de Dieu et cela va presque détruire cette planète.
C'est le concept qui est émis. Ce petit passage du chapitre 2:5
est
donc beaucoup plus profond que juste une simple liste de noms.
v. 6
Qui avait été emmené ? Était-ce Mardochée qui avait été emporté
de Jérusalem avec les captifs, lesquels avaient été déportés
avec Jeconia, roi de Juda ? Si c’est le cas, cela lui
donnerait un âge bien avancé.
Nous aurions donc affaire à Mardochée comme ayant environ 120
ans, et nous aurions affaire à
Zorobabel, qui était aussi établi avec le temple depuis
pratiquement 120 ans. Nous parlons donc de la même période de la
vie de Moïse et nous parlons du Plan de Salut appliqué en trois
éléments.
Les Soncino disent :
à qui le pronom relatif se réfère-t-il ? à Mardochée ou à Kis ?
C'est l’une des questions les plus controversées du Livre
d'Esther. Elles supposent que Kis est un ancêtre de la lignée
directe
–
c'est-à-dire son père, le père de son père, et le père de son
grand-père
– qui est emporté et non Kis l'ancêtre de Saül. L'usage
hébreu semble exiger qu'il se réfère à Mardochée, mais l'âge de
Mardochée pose problème. S'il avait été emporté en captivité,
même en n’étant qu’enfant, avec Jeconia ou Jehoiachin le 15/16
mars 597 AEC (cf.
La Lecture de la
Loi avec Esdras et Néhémie (No. 250)),
il aurait eu 122 ans lorsqu’il est devenu Premier ministre dans
la 12e année du règne de Xerxès en l’an 474 AEC. Il a
apparemment exercé ses fonctions pendant une période
considérable par la suite, d’après le chapitre 10:2. Cette
difficulté a conduit beaucoup de personnes à identifier Assuérus
avec Cambyse, Darius, ou l’un des premiers rois de Perse.
D'autres font référence au pronom relatif à Kis, qui serait
alors un ancêtre immédiat de Mardochée, son arrière-grand-père
et non pas le Kis du Livre de Samuel. De nombreux commentateurs
pensent que "déportés" signifie
seulement que ses ancêtres ont été exilés par
Nebucadnetsar et qu’il a vécu en captivité à cause de l'exil.
Les rabbins, cependant, attribuent une longévité inhabituelle à
Mardochée, qui était un membre du grand Sanhedrin au cours de
l'existence du premier temple et a vécu pour voir le deuxième
temple selon Yoseph Ibn Nachmiash. Il s’agit donc de lignées
mythologiques et de périodes de temps pour ces gens. Il est
certain que nous avons affaire à des concepts de périodes d'âge
étendues qui se rapportent à la vie de Moïse, à la construction
du temple, et à la restauration du peuple, et ils ont tous trait
à des chronologies/cadres temporels, qui se rapportent aux
Jubilés et au Plan de Salut. Jeconia est Jojakim (2Rois 24:6).
Mardochée aurait donc un âge avancé (120 ans ?).
Il était le père adoptif d'Esther (Ésaïe 49:23).
v. 7
Les rabbins essaient d'embrouiller un peu les choses et disent
qu'il était en fait marié avec elle. Ce n'est pas ce qui est
dit. Tout le processus est que Hadassa a été
préparée
et élevée
en tant que la fille de Mardochée. Esther, comme on l'a appelée, était la
fille de son oncle et l'oncle du fils des Juifs de la lignée de
David et était la fille d'Israël. Cela nous indique que
nous avons affaire à un concept qui
s'étend au-delà de Juda. Il y a un certain nombre de choses à
propos de Hadassa, ou Esther. Hadassa était un nom hébreu, selon
les commentaires des Soncino, et Esther, un nom Perse, qui lui a
été donné par les Païens. Hadassa est dérivé du mot hébreu pour
Myrte, et Esther est dérivé du mot perse stara, (c'est-à-dire
étoile de Meg. 13a) (Ostara est Istar ou la déesse Easter,
déesse d'Ostarricchi ou de l'Autriche moderne en l’an 996 EC
(Ère Courante). Selon certains, il s’agit de la planète Vénus
(Yalkut Shimoni), et selon d'autres, de la lune (Rashi,
Aruch). Nous avons
donc un nom qui s’applique à la lune et à Vénus. Ce n'est pas un
accident. À l'Église a été donnée l'Étoile du Matin, et l'Église
est la lune, qui croît et décroît, et est mariée au fils qui est
Christ. C'est pourquoi ces noms sont appliqués. L'étoile est en
fait le Messie qui sort d'Israël et du lion de David, mais elle
a été donnée à l'Église de sorte que tous deux soient la lune et
participent aussi à l'Étoile du Matin, qui est le gouvernement
de la planète. C'est ce que cela signifie.
vv. 8-9
Onguents
font ici référence à une nourriture spéciale. D’après les
Soncino, il ne s’agit pas de cosmétiques, mais d’aliments
spéciaux, qui faisaient partie de la préparation (voir Dan. 1:5
; le mot hébreu est le même que celui qui désigne les portions
(d’aliments) au chapitre 9:19, 22 selon Ibn Ezra). Les
commentaires sur les portions et onguents indiquent qu'on leur a
donné
des denrées alimentaires
spécifiques et ont été ainsi
préparées. La nourriture est bien sûr la parole
de Dieu et la connaissance de la Loi par l'Esprit Saint.
Le point suivant concerne les sept jeunes filles qui lui ont été
données provenant de la maison du roi.
Il y avait donc sept jeunes filles vierges données à l'Église et
ces sept vierges étaient les sept ères des églises sous les sept
esprits de Dieu, les sept anges des Églises de Dieu. La
“maison
des femmes”
est une fonction de l'Église ou la
fonction religieuse d'Israël.
v. 10 La majeure partie de l'Église, Israël, reste cachée
jusqu'aux Derniers Jours. On ne l'a pas fait connaître
correctement. Car Mardochée l’a chargée, elle ne devait pas le
dire. Tout ce processus est une commission/charge des Mystères
de Dieu. Il y a un certain nombre de choses de l'Église qui sont
cachées en tant que les Mystères de Dieu jusqu'aux Derniers
Jours. Certains commentaires sont très intéressants en ce qui
concerne les sept vierges et les noms. Les rabbins expliquent à
partir de Meg. 13a que, avec ces jeunes filles, elle comptait
les jours de la semaine afin de déterminer quand tombait
le Sabbat. Rashi explique qu'elle
désignait une jeune fille pour chaque jour de la semaine, et
quand la jeune fille désignée pour le Sabbat apparaissait, elle
savait que c'était le jour du Sabbat. Ils le transforment alors
en une application sur une base hebdomadaire.
Ils ont la clef, mais ne déverrouillent pas la porte. La clef
est celle de la restauration du repos millénaire, du repos de
Sabbat de Christ, mais ils ne l'appliquent pas dans un contexte
messianique.
Les commentateurs extrapolent
d'autres textes de la Bible de
manière messianique, mais [le livre d’] Esther n'est pas
extrapolé de manière messianique, car il est clair (mais
subordonné). Si nous extrapolons Esther de manière messianique,
nous arrivons au concept de l'Église et à la suppression de
l'autorité de Juda. C'est pourquoi ils sont délibérément
ignorants en ce qui concerne Esther. Les Scribes qui sont
devenus les Pharisiens cachent délibérément l'application
messianique d'Esther. Quand nous lisons : ‘lui
avait défendu d’en parler', Mardochée doit avoir raisonné de la
façon suivante. Si Esther est choisie en tant que reine, cela ne
peut être que parce que Dieu désire faire d’elle l’instrument de
Son dessein. C'est exact. Dieu a voulu faire d’Esther,
c’est-à-dire l'Église, l'instrument de Son dessein.
Si alors, elle révèle le
fait qu'elle est une Juive, et par conséquent, un membre des
gens soumis, elle portera préjudice à son élection et donc avec
cela, à la possibilité de devenir l'instrument de Dieu
(selon Ralbag, voir Soncino). C'est pourquoi les Mystères de
Dieu ont été cachés, car si on les
avait
expliqués et exposés plus tôt, l'Église aurait été isolée et
nous aurions été tués. Donc, les mystères de Dieu devaient
garder secrète l'Église, jusqu'à ces Derniers Jours. Les
Mystères de Dieu ne sont révélés que dans les Derniers Jours,
afin que l'Église ne subisse aucun préjudice jusqu'à ce qu'elle
soit arrivée à ce stade et que le nombre total des élus puisse
être établi et leur permettre de survivre. Telle était la
fonction. Cette interprétation est suggérée dans le Midrash. Il
s'est demandé comment il était possible que cette jeune fille
vertueuse soit mariée à un non-Israélite. Ce doit être parce
qu'une grande calamité va s’abattre sur Israël qui sera
délivré par elle. Ils le comprennent ! C'est
clair comme de l'eau de roche, et pourtant ils ne font pas le
saut suivant. Cette dissimulation était si souvent condamnée,
qu'il serait bon de citer quelques-unes des nombreuses autres
explications qui en sont données. Les
commentaires de Rashi disent qu'elle n'a pas déclaré son origine
royale, (c'est-à-dire qu’elle descendait de la famille du Roi
Saül) de sorte que le roi puisse penser qu'elle était d'origine
modeste et la renvoyer. C'est leur raisonnement. Mais c'est faux
– cela a été fait pour protéger les élus.
v. 11 C'est donc Christ qui marche chaque jour devant l'Église
afin de la surveiller. Il la présente à Dieu sans tache, sans
défaut. Sa proximité avec le harem suggère qu'il était un
fonctionnaire mineur, peut-être en tant qu'eunuque gardien (voir
OARSVn.). Il y a ensuite d'autres implications.
v. 12
Mardochée est
dérivé du concept de la myrrhe pure et l'Esprit
Saint est dirigé par Christ afin de développer les élus. C'est
pourquoi, il leur a été donné une huile de myrrhe pendant six
mois, et ensuite d'autres encens de bonne odeur sous la
direction de Christ et de l'Armée. Leur embellissement se
faisait apparemment par massage (voir OARSV n.).
v. 13 Cette préparation des élus au cours de la période
consiste à ce que l'on est purgé, et le concept de purification
et de préparation se fait sur une base continuelle et
progressive. Il y a également un autre concept de ces jours, à
partir d’Abib (Nisan) jusqu’à Adar, parce que ce processus passe
par les décrets du 13e jour de Nisan au 13 Adar, comme nous
allons le voir. Il commence au début de l'année sacrée et se
termine à la fin de l'année sacrée. Il ne s'agit pas d'un
accident. Toutes ces directives sont faites dans le but de
développer ce processus sur un concept de plan millénaire.
Lorsque vient le temps pour les élus d’entrer dans la maison du
roi, ce qu'ils désirent leur sera donné. L'Esprit Saint est la
chose désirée prise avec les élus.
v. 14 Maintenant ceci est un concept en soi. D'après les
Soncino et les commentaires, cette seconde maison des femmes,
était celle où elles resteraient pour le restant de leurs vies
dans un état de
veuvage pratique. Il ne leur était pas
permis d'aller dans le monde et de se marier après avoir connu
le roi. C’est ce que dit Ibn Ezra. Donc, une fois que l'on s’est
uni avec le roi
–
une fois que l’on a reçu l'Esprit Saint
–
on ne retourne pas dans ce monde. Nous sommes isolés. Nous
sommes une fiancée préparée
de Christ et nous ne retournons pas
dans ce monde et nous ne souillons pas nos vêtements. Les Juifs
l’ont compris et certains d'entre nous ne le comprennent pas.
v. 15
Esther avait vraiment une généalogie connue ici d'Abichaïl, mais
au début, il est dit qu'elle n'avait ni père ni mère. Le premier
cas est une référence au fait que les élus sont sans généalogie.
Leur sacerdoce n'est pas d’Aaron ; mais est de Melchisédek.
C'est une référence à l’épître aux Hébreux. Les élus sont sans
père ni mère. Ils ne sont pas exigés d’être des prêtres selon
Aaron. Ils n'ont pas besoin d'une lignée d'Aaron ; ils n'ont pas
besoin d'être un Kohanim (Cohen). Ils font partie du sacerdoce
de Melchisédek pour toujours. Ainsi, même si nous avons une
lignée, nous ne sommes pas comptabilisés dans la lignée aux fins
du sacerdoce.
Quand Esther est allée vers le roi, elle n'a rien exigé. Elle a
dit qu'elle avait
tout ce qui lui suffisait.
Tu as fourni tout ce dont
j'ai besoin. Elle ne voulait rien. Tout ce qui nous est
donné pour notre salut, pour faire partie des élus en tant que
prêtres de Dieu et du sacerdoce de Melchisédek, nous est donné
par les Eunuques, par les anges en charge des églises. Nous
sommes préparés et rendus prêts et cela requiert notre
diligence. On nous donne tout ce dont nous avons besoin. La
leçon est de savoir comment nous nous préparons. Ce que nous
faisons pendant la semaine à la maison nous incombe. Si nous
n'étudions pas, nous ne sommes pas préparés
et nous ne sommes pas à la hauteur,
nous échouerons. Nous n’avons pas de temps à perdre pendant les
Sabbats, ralentissant ainsi la diffusion de l'information. Nous
devons travailler.
v. 16 On connaît
d’une façon imprécise
la signification du Dixième Mois Tébeth (Décembre/Janvier), dans
la septième année de son règne. Selon les commentaires, les noms
des mois figurant dans le Livre d'Esther sont ceux adoptés par
les Juifs en Babylonie, et sont toujours en usage (Yerushalmi
Rosh Hashanah 1:2). Cela s'est produit la septième année, peu de
temps après son retour ignominieux de sa défaite dans la guerre
contre les Grecs. Ce processus était donc un concept
d’affrontement d’une guerre et d’affrontement d’une défaite. Il
semble y avoir une séquence temporelle, qui pourrait ou non se
rapporter à la Bible, mais cette question
nécessite une étude plus approfondie.
v. 17 Voilà donc la réponse. Les Élus deviennent la reine au
lieu de ou à la place de l'ancien Israélite et du sacerdoce
d’Aaron.
v. 18 C'est le dîner des noces de l'Agneau.
v. 19 À partir du verset 18, la fête d'Esther est la fête
appelée la célébration du mariage du roi avec Esther (du Lekach
Tob). Selon le Talmud, Assuérus a libéré
toutes ses provinces
des impôts en l'honneur
d'Esther. Il a espéré qu'elle lui révélerait sa parenté et son
peuple en raison de cet honneur. Le fait est que la libération
s’est faite par l’intermédiaire de l'Église. C'est la deuxième
fois. Les Soncino disent à propos du verset 19 que c'est l’une
des expressions dans le livre qui est vraiment difficile à
comprendre. Pourquoi devrait-il y avoir un deuxième
rassemblement des vierges ? Selon l'interprétation rabbinique,
son but était d’éveiller la jalousie d'Esther et de l'inciter
ainsi à déclarer sa parenté et son origine. Certains ont suggéré
qu’il s’agissait des jeunes filles qui n'avaient pas couché avec
le roi, et qu’elles
étaient
assemblées
dans des lieux où elles étaient gardées et renvoyées chez elles
(Yosef Lekach). D'autres ont expliqué que ces jeunes filles
étaient les filles servantes rassemblées pour la maison
d'Esther. Il était de coutume de mettre du nouveau personnel au
service d’une nouvelle reine (c’est de Rokeach). Ce n'est pas du
tout
ce que cela signifie. Le deuxième
rassemblement est celui des vierges. On est rassemblés en tant
qu’élus, mis à part, consacrés, et mariés, ce qui se fait à la
Fête de la Pentecôte.
Alors que la période des sept églises se développe, chacun
d'entre nous est retiré, et la seconde fois est le Dîner des
Noces de l'Agneau quand le Messie revient et nous développe. Le
Dîner des Noces lui-même est en deux parties. Ils disent que
celles-ci
sont les femmes qui ont été renvoyées chez elles. C'est la
parabole des vierges sages et des vierges folles qui est en
réalité répétée dans les commentaires rabbiniques. Certaines
vierges ont été renvoyées chez elles et ramenées. Cela ne rend
pas Esther, l'Église, jalouse. Il s’agit simplement du reste de
l'Église qui sera ramenée
étant des vierges folles lors de la Deuxième Résurrection. Il y
a deux mariages ; il y a deux résurrections, et deux positions
qui sont données à Jésus Christ sous Dieu. C'est pourquoi ils ne
peuvent pas le comprendre, parce qu'ils ne comprennent pas la
fonction des élus, mais ils le disent. Ils comprennent que ces
choses se rapportent à deux lots de vierges et qu’elles se
rapportent à deux fonctions, mais l'Église n’est même pas
comprise. Il semble que Juda ne puisse pas ouvrir ce livre avant
les Derniers Jours. La compréhension de Juda de ce livre semble
être une fonction du message du premier ange avant la
destruction du système Babylonien avec le deuxième ange et les
Derniers Jours de la Bête dans le message du troisième ange
(Apoc. 14:6-10) (voir le document
Les Messages
d'Apocalypse 14 (No 270)).
Mardochée est assis à la porte du roi. Selon les commentaires
rabbiniques, il s’agit de la grande entrée fortifiée de
l’enceinte du palais. De telles portes ont toujours été
utilisées en Orient comme cours de justice et lieux de
rencontre, de discussion et d’échange d’informations. Esther
conseille à Assuérus d'engager Mardochée comme confident royal,
à la suite des prêtres des rois précédents, qui avaient nommé
Daniel à ce poste. Pourquoi a-t-on fait de Christ le Messie ?
C’était pour les élus. Dieu l’a nommé Christ et l'a établi comme
Grand Prêtre et a révélé les Mystères de Dieu pour les élus.
Tout ce processus ou cette signification est que Christ s’est
assis à la porte du roi pour l'amour des élus.
v. 20 Les élus obéissent aux commandements de Jésus Christ. Les
commentaires rabbiniques disent qu'Esther n'avait pas fait
connaître sa parenté,
le but de la déclaration mise entre parenthèses à
cet endroit était de montrer clairement que Mardochée n'était
pas connu pour être un parent de la reine et que, par
conséquent, les conspirateurs n'étaient pas susceptibles de se
méfier de lui (Yalkut Me'am Lo'ez). Les rabbins expliquent que
malgré les efforts d'Assuérus pour réveiller sa jalousie, Esther
n'a pas fait connaître sa parenté. Le
fait est que les relations complètes des élus ne sont pas
connues dans les Derniers Jours et sont délibérément
déguisées, et les rabbins ne comprennent pas ce commentaire. Mais
ils arrivent à un point.
Cela peut voir à quel point ils
s’en approchent, puis ils se retirent des conclusions [ou ils
font marche arrière].
v. 21 Le texte parle de la rébellion de l'Armée. Il parle de
deux des Chérubins Protecteurs qui se sont rebellés. Ceux-ci
sont reflétés dans Satan et l'Aeon, le système à tête de lion.
vv. 22-23 En d'autres termes, ils ont été retirés du livre de vie
du roi. Ils étaient maudits. Celui qui est pendu à un arbre est
maudit. C'est le concept impliqué. Ils ont été démis de leurs
fonctions
(voir aussi
No. 063).
Chapitre 3
1 Après ces choses, le roi Assuérus fit monter
au pouvoir Haman, fils d’Hammedatha, l’Agaguite ; il l’éleva en
dignité et plaça son siège au–dessus de ceux de tous les chefs
qui étaient auprès de lui. 2 Tous les serviteurs du
roi, qui se tenaient à la porte du roi, fléchissaient le genou
et se prosternaient devant Haman, car tel était l’ordre du roi à
son égard. Mais Mardochée ne fléchissait point le genou et ne se
prosternait point. 3 Et les serviteurs du roi, qui se
tenaient à la porte du roi, dirent à Mardochée : Pourquoi
transgresses-tu l’ordre du roi ? 4 Comme ils le lui
répétaient chaque jour et qu’il ne les écoutait pas, ils en
firent rapport à Haman, pour voir si Mardochée persisterait dans
sa résolution ; car il leur avait dit qu’il était Juif. 5
Et Haman vit que Mardochée ne fléchissait point le genou et ne
se prosternait point devant lui. Il fut rempli de fureur ;
6, mais il dédaigna de porter la main sur Mardochée seul,
car on lui avait dit de quel peuple était Mardochée, et il
voulut détruire le peuple de Mardochée, tous les Juifs qui se
trouvaient dans tout le royaume d’Assuérus. 7 Au
premier mois, qui est le mois de Nisan, la douzième année du roi
Assuérus, on jeta le pur, c’est-à-dire le sort, devant Haman,
pour chaque jour et pour chaque mois, jusqu’au douzième mois,
qui est le mois d’Adar. 8 Alors Haman dit au roi
Assuérus : Il y a dans toutes les provinces de ton royaume un
peuple dispersé et à part parmi les peuples, ayant des lois
différentes de celles de tous les peuples et n’observant point
les lois du roi. Il n’est pas dans l’intérêt du roi de le
laisser en repos. 9 Si le roi le trouve bon, qu’on
écrive l’ordre de les faire périr ; et je pèserai dix mille
talents d’argent entre les mains des fonctionnaires, pour qu’on
les porte dans le trésor du roi. 10 Le roi ôta son
anneau de la main, et le remit à Haman, fils d’Hammedatha,
l’Agaguite, ennemi des Juifs. 11 Et le roi dit à
Haman : L’argent t’est donné, et ce peuple aussi ; fais-en ce
que tu voudras. 12 Les secrétaires du roi furent
appelés le treizième jour du premier mois, et l’on écrivit,
suivant tout ce qui fut ordonné par Haman, aux satrapes du roi,
aux gouverneurs de chaque province et aux chefs de chaque
peuple, à chaque province selon son écriture et à chaque peuple
selon sa langue. Ce fut au nom du roi Assuérus que l’on écrivit,
et on scella avec l’anneau du roi. 13 Les lettres
furent envoyées par les courriers dans toutes les provinces du
roi, pour qu’on détruisît, qu’on tuât et qu’on fît périr tous
les Juifs, jeunes et vieux, petits enfants et femmes, en un seul
jour, le treizième du douzième mois, qui est le mois d’Adar, et
pour que leurs biens fussent livrés au pillage. 14
Ces lettres renfermaient une copie de l’édit qui devait être
publié dans chaque province, et invitaient tous les peuples à se
tenir prêts pour ce jour-là. 15 Les courriers
partirent en toute hâte, d’après l’ordre du roi. L’édit fut
aussi publié dans Suse, la capitale ; et tandis que le roi et
Haman étaient à boire, la ville de Suse était dans la
consternation.
Objet du chapitre 3
Commentaire sur Esther (No. 063)
3:1-15 Haman et Mardochée
Pour l'inimitié entre Benjamin et Agag, voir 1Sam. 15:7-9. Haman
est promu Grand Vizir, un rang auquel les fonctionnaires
inférieurs doivent se soumettre, ce que Mardochée ne ferait pas
envers un Agaguite (2:5-23 n. 9:16 n.).
v. 1
“Cela
nous ramène au concept de la promotion des serviteurs de Satan,
Haman et les Amalécites, les forces du monde qui sont en réalité
Haman lui-même
– Haman devient l'adversaire dans la notation. Nous avons
donc les descendants de l'adversaire et l'adversaire qui
deviennent synonymes. Le roi de Tyr devient synonyme de Satan.
Nous avons le système Babylonien synonyme de Satan. Donc, ici
Haman devient l'adversaire et nous verrons plus tard, comment il
devient l'adversaire et est considéré comme étant l’adversaire
dans ce texte.
v. 2
Ce concept nous amène ensuite à la guerre dans le désert,
lorsque Christ a été mis devant Satan et qu’il a refusé
de s'incliner et d’adorer Satan, même
si la domination de la planète est passée à Satan. Satan était
l'Étoile du Matin de la planète. Il était le dirigeant de
la terre selon Éphésiens 2:2 (cf.
2Cor. 4:4), mais le Messie, comme Mardochée, a été envoyé
par Dieu, en vue de faire face
à Satan, et il a assumé la domination
de la planète par ses activités. Le fait qu'il n'ait pas réussi
à être vaincu par Satan se reflète dans les concepts impliqués
ici.
6.
Nous voyons que l'indignation d'Haman débouche naturellement sur
un pogrom des Juifs.
vv. 3-7 Ce jet du pur (mot akkadien pour désigner le tirage au
sort) a une signification religieuse. Il ne s’agit pas d’une
activité de jeu. Jeter le sort était en fait un exercice
religieux et ils jetaient le sort contre le peuple de Mardochée
(voir aussi 1Sam. 14:42; Actes 1:26; Hérodote Hist. III, 128).
Ils jetaient des sorts contre l'Église et c'est un processus qui
va à partir d’Abib (Nisan) jusqu’à Adar, au cours de l'année
sacrée entière. Chaque mois de l'année sacrée, ils étaient sous
le sort, ils étaient soumis à une attaque spirituelle pour
déterminer
à quel moment ils
pouvaient être détruits. Le tirage au sort consistait donc à
décider de la date appropriée pour le pogrom.
v. 8
Ainsi, cette autorité est sollicitée, laquelle est établie sous
la puissance de Dieu, et toute autorité procède du pouvoir de
Dieu, d’anéantir les élus. Quelques commentaires s’imposent sur
les jets de sorts et les diverses lois selon les commentaires
rabbiniques. Les Soncino disent à propos de
“pur”
qu'il n'y avait aucun mot de telle sorte pour désigner le sort.
On l’a retrouvé en Perse, mais en accadien pur est en effet un lot,
généralement des cubes de bois, que le devin jetait devant
le demandeur et déterminait le moment
propice pour faire une entreprise par les signes qui sortaient
du dessus des cubes (Daath Mikra). De tels cubes étaient trouvés
dans les ruines du palais de Suza. Chacun d’eux mesurait 1
centimètre de large et quatre centimètres et demi de haut. Les
nombres pairs indiquaient une réponse affirmative et les impairs
une réponse négative (Soncino ; Marcus). Ils semblent être passés de jour
en jour et de mois en mois. Haman semble avoir traversé le
processus d'essayer de jeter le sort durant chaque jour du mois
successif. En d’autres termes, il y a donc un processus continu
d'attaque de jour en jour et de mois en mois, entrepris à
l’avance. La période de temps a donc été fixée dès le
commencement.
Haman s’est
réjoui
en disant :
“mon sort est tombé sur le mois où Moïse
est mort”, mais il ne savait pas que Moïse était
aussi né au mois d’Adar, d’après le Talmud. Ce concept a une
importance pour l'argument qu'ils essayaient de faire valoir
concernant la mort de Moïse. La destruction d'Israël est liée à
la mort de Moïse parce qu'Israël introduira la Loi sous le
Messie, et Moïse était le symbole de la Loi en tant que son
instrument.
Satan, à travers les systèmes mondiaux symbolisés par les
Amalécites, avait essayé de détruire Israël depuis l’époque de
Moïse. Moïse est mort dans cette dernière période avant qu'ils
n’entrent dans la Terre Promise, et Israël a porté le deuil
pendant 30 jours.
Il s’agit donc du sort de la mort d'Israël et du système
Messianique. Les 30 derniers jours sont la guerre des
Amalécites, dans le but de détruire Israël. Les concepts étaient
que la destruction était établie par le sort, et dans les
Derniers Jours, il y a une tentative de détruire Israël à partir
d’une perversion de la compréhension de la période de temps
allouée et de la prophétie. Les commentaires rabbiniques parlent
de ces commentaires de Haman ; à propos d'un certain peuple
dispersé à l'étranger comme une calomnie. Sa haine de Mardochée
est devenue une calomnie contre tous les Juifs, ce qui signifie
que les élus ont été tués pour la cause de Mardochée. C'est la
haine pour le royaume Messianique qui provoque l'activité contre
les élus. Il n'y aurait aucune exigence contre les élus, s'il
n'y avait aucun Messie, et s'il n'y avait pas un nouveau royaume
et un remplaçant. Le Talmud dit de Haman que personne ne savait
mieux que lui comment calomnier. Il n’y a qu’une seule personne
qui est l’incarnation même de la calomnie et c'est Satan. Il est
le faiseur d'accusations
racoleuses et ce sont ces concepts qui sont abordés. Le
concept ici selon lequel
leurs lois sont diverses concerne la réglementation des
personnes sous la loi, qui est très différente des lois que
Satan avait mises en place pour réglementer la planète. Nous
avons le concept d'une divergence dans la loi, et les
accusations sont portées selon lesquelles ces personnes sont
soumises à une loi différente de celle qui
découle/émane de la Loi de Dieu. Haman dit que ces gens n'obéiront pas aux lois qui ont été
mises en place et Mardochée a publié, si vous voulez, un
ensemble de lois. Plus exactement, Israël, et de là les Juifs,
ont reçu de l'Ange de la Présence
un ensemble de Lois qui proviennent de
la nature de Dieu et qui, bien sûr, sont différentes de celles
du monde environnant. Il s’agit d’une déclaration de fait, non
d’une accusation ou d’une condamnation.
v. 9
Ce paiement représente une somme assez ahurissante. Dix mille
talents d'argent représentaient, selon les Soncino au moment de
sa rédaction, trois millions six cent mille livres. L'OARSV
affirme que le pot-de-vin s'élevait à environ 18 millions de
dollars. Les commentaires à ce sujet étaient que cette somme,
d’une valeur beaucoup plus précieuse que cela ne l’est
aujourd'hui, en raison du pouvoir d'achat beaucoup plus grand de
l'argent, était égale au revenu annuel en argent de l'Empire
Perse tout entier selon Hérodote. Peut-être Haman espérait-il
obtenir cette somme grâce au pillage des Juifs qu'il comptait
exterminer. C’est la raison pour laquelle il s’attendait à
livrer leurs biens au pillage. C'est également possible qu'il
ait payé cette somme à partir de ses propres biens, puisqu’il
était reconnu pour avoir été fabuleusement riche (selon Ralbag).
Les rabbins ont également proposé un équivalent numérologique de
l'argent à l'équivalent de 165, qui est la construction
mathématique de la potence, de sorte qu'il y ait un poids égal
pour la destruction du peuple. Les études rabbiniques pourraient
peut-être s’absorber dans les séquences mathématiques et
numérologiques.
Voir aussi :
http://holocaustrevealed.org/ en anglais et
http://holocaustrevealed.org/french/ la version en français.
v. 10 Cet anneau était donc sa chevalière. Les Soncino disent :
“dont la possession donnait la pleine autorité
à Haman pour agir au nom du roi. Il avait effectivement
l'autorité d’agir au nom du roi et cette autorité est ensuite
transférée plus tard à Mardochée et à l'œuvre
(voir
8:2,8; Gen. 41:42). La chevalière fut donnée à Satan, par Dieu.
Satan a reçu le pouvoir sur cette planète, il a été fait dieu
(theos ou elohim) de cette terre.
v. 11 L'argent lui est rendu. Le roi lui a restitué son argent.
Il a tout de même autorisé le pogrom.
Il a dit que tu les as, et tu as l'argent, tu les traites
comme bon te semble. Car s'il avait pris l'argent, il aurait
vendu le peuple. Le paiement n'a pas été accepté. C'était un
jugement et il a donné le sort à Haman, à Satan, afin d’en
démontrer l'effet. Dieu a jugé Satan par la manière dont il
traitait le peuple. C'est pourquoi il n'y avait aucun transfert
d'argent dans cette histoire. Dieu a également donné les enfants
de Job à Satan et a permis qu’ils soient détruits à cause de
l’utilisation idolâtre qu’ils faisaient des anniversaires sous
le système Assyro-babylonien primitif (cf. le document
Les Anniversaires
de naissance (No. 287)).
Dans cette histoire, les commentateurs rabbiniques disent
qu'Assuérus n’aimait pas les Juifs autant que Haman. Il aurait
prétendument pensé à peu près comme suit : tu pourrais aussi
bien garder l'argent, et nous faire une faveur
à tous.
Mais ce n'est pas la signification spirituelle de cette
histoire.
vv. 12-13 Donc, nous avons le concept du tirage au sort. Ils l’ont
fait chaque jour de l'année sacrée, et ils n'ont pas trouvé de
sort favorable. Pourtant, il a été prévu par le sort que c’était
à la fin des jours, à la fin de l'année sacrée, au treizième
jour du mois, que la destruction aurait lieu. Ainsi, tout le
processus a été mis à part dès le commencement du monde pour que
ces gens ne puissent pas nous vaincre avant les Derniers Jours,
c'est-à-dire la tribulation, et le 5e sceau (cf. également
La Chronologie de
l'Âge (No. 272)
et
La Signification de
l'Année 2000 (No. 286)).
Les courriers transportant l'édit auraient été le fameux service
postal établi par Cyrus (voir aussi OARSV n.).
vv. 14-15 Suse était une ville antique qui a précédé les Mèdes et
les Perses (voir le document
La Chute de
l'Égypte (No. 36)
: La Prophétie des Bras
Cassés de Pharaon, Phase 1 - Partie 1 et 2). Les Soncino
disent que la déclaration selon laquelle
le roi et Haman
se sont assis pour boire
est le morceau le plus efficace du contraste littéraire. Des
ordres ont été publiés pour détruire des dizaines de milliers
d’êtres humains, mais le roi et son visir en chef se régalent
avec insouciance d’un banquet (Dera Pashra).” La copie
était la distribution locale publiée de l'édit.
Notes de Bullinger sur les chapitres 1-3 (pour la Bible version KJV)
(disponibles en anglais seulement)
Chapter 1
Now it came to pass in
the days of. See important note of Rabbinical commentators on Genesis
14:1 .
Ahasuerus = the
venerable king. An appellative, like Pharaoh, Czar, Shah, &c.
See notes on p. 618 and App-57 and App-68 .
this. Implying that
others were so called, from whom lie is to be distinguished.
This Ahasuerus was Astyages (Greek), Arsames (Persian). See
App-67 and App-58 . "This Ahasuerus" emphasizes the one who was
specially renowned. Figure of speech Parenthesis.
from India even unto
Ethiopia: i.e. the two extreme boundaries of the known world.
an hundred and seven
and twenty provinces. Daniel
6:1 says 120 princes. The number continually altered
to suit the requirements of government. Only in Daniel
6:1 do we find 120. Plato says that "when Darius
(i.e. 'the Maintainer' = Astyages) came to the throne, being one
of the seven, he divided the country into seven portions" ( De
Legibus iii). These are the seven named in verses: Esther
1:13-14 . When Babylon afterward fell into his hands,
he divided his newly acquired kingdom into 120 part3 (Daniel
9:1 . Compare Esther
6:1 ). Why should he not have added these to the
seven he already possessed, and thus have made the 127 of Esther
1:1 ; Esther
9:30 ? In the later days of Darius (Hystaspis) these
had reduced to twenty-three, as stated and named on
the Behistun inscription.
Verse 2
in those days: i.e.
the days when these events took place. At other times he dwelt
at Ecbatana, or elsewhere. Esther
1:1 mentions the ruler; Esther
1:2 , the place; Esther
1:1 , the time.
sat = took his seat,
or came to.
Shushan. Now, the
ruins of Susa, on the river Shapur, east of Persian Gulf.
palace = castle, or
fortress. Compare Nehemiah
1:1 .
return to
Verse 3
the third year: i.e.
in 471; six years after the destruction of Jerusalem. Astyages
now seventeen or
commandment. Hebrew. dabar = word, precept. Occurs Esther
1:19 ; Esther
2:8 ; Esther
3:15 ; Esther
8:14 , Esther
8:17 . See note on Esther
1:10 .
eighteen years. See
App-50 . In this year Xerxes (who is supposed to be this king),
according to Herod. vii. 8, and Diod. Sic. xi. 2, was preparing
his expedition against Greece; whereas this chapter presupposes
a season of peace and quiet.
a feast. For its own
sake. No reason is given.
power. Put by Figure
of speech Metonymy (of Effect), App-6 , for those who exercised
it: viz. the people of power.
Persia and Media. In
this book this is always the order, except Esther
10:2 . In Daniel it is the reverse.
Verse 4
an hundred and
fourscore days. This was to allow all peoples to be feasted in
turn. Not all at the same time; or one feast of that duration.
Verse 5
palace = house, or,
large house.
Verse 6
beds = couches.
Verse 7
the vessels. Note the
frequent Parentheses ( App-6 ) in verses: Esther
1:1 , Esther
1:7 , Esther
1:13 , Esther
1:14 , Esther
1:20 .
wine. Hebrew. yayin. App-27 .
Verse 8
law. Heb, dath = royal
decree, or special mandate, as in verses: Esther
1:1 , Esther
1:13 , Esther
1:15 , Esther
1:19 ; Esther
3:8 ; Esther
4:11 , Esther
4:16 .
Verse 9
Vashti. The daughter
of Alyattes (king of Lydia), married by Cyaxares to his son
Astyages after the battle of Halys. See App-57 .
Verse 10
commanded. Hebrew. 'amar. So rendered in verses: Esther
1:1 , Esther
1:15 , Esther
1:17 ; Esther
2:20 ; Esther
4:13 ; Esther
6:1 ; Esther
9:14 , Esther
9:25 . Note the different words rendered "command"
and "decree" in this book.
seven chamberlains =
seven eunuchs. This shows the minuteness of the writer's
knowledge.
Verse 11
people = peoples.
Verse 12
refused. Probably
because sent for by servants; not by the nobles (Esther
1:3 ), and before the "peoples" (Esther
1:5 ).
Verse 13
for. See note on the
parentheses, Esther
1:7 .
Verse 18
ladies = princesses.
Verse 19
not altered. Compare Daniel
6:8 .
Verse 20
decree prescript. Only here and Ecclesiastes
8:11 .
it is
great: i.e. the decree is important.
ALL
THE WIVES SHALL GIVE. This is the first of the five Acrostics (
App-6 ), exhibiting in the initials the Divine name. See App-60
.
Chapter 2
After
these things: i.e. in 467. Astyages was now twenty-one. In the
seventh year (Esther
2:16 ); one of these spent in preparations (Esther
2:12 ).
Ahasuerus. See note on Esther
1:1 .
Vashti. See note on Esther
1:9 .
Verse 2
virgins. Hebrew. bethulah. See note on Genesis
24:43 .
Verse 3
custody = hand.
chamberlain = eunuch.
Verse 4
maiden = a young person. Hebrew. na'ar.
Verse 5
a
certain Jew = a man (Hebrew. 'ish . App-14 .), a Jew. The
contrast between Judah and Israel was lost in a strange land;
and, as Nebuchadnezzar's campaign was against Judah, so "Jew"
became the name used by Gentiles.
Mordecai. Daniel and Ezekiel taken to Babylon (2
Kings 24:14 , 2
Kings 24:15 ); Nehemiah and Mordecai to Shushan; and Mordecai dwelt in the royal
palace, as did Daniel and others (Daniel
1:4 . 2
Kings 20:16-18 ).
a
Benjamite. Thus Mordecai, a Benjamite, ends Jehovah's war
against Amalek, Exodus
17:16 . Compare Esther
3:1 with Esther
7:10 ; Esther
9:10 . A work entrusted to Saul (a Benjarnite). 1
Samuel 15:2-33 .
Verse 6
Jeconiah = Jehoiachin (2
Kings 24:6 ).
carried away. Compare 2
Kings 24:14 , 2
Kings 24:15 . Jer 52:24-34:133 years before the generally received date (i.e.
598-465 = 133), which, therefore, cannot be correct. From the
carrying away of Jeconiah to the marriage of Esther to Astyages
in his seventh year was only twenty-two years (489-467). See
App-50 .
Verse 7
Hadassah = myrtle. Not living with Mordecai (who was in the
palace, Esther
2:5 ), but brought up by him.
Esther = star. But Rabbi Yehudah derives it from sathar, to
hide, because she was hidden in her guardian's house; and her
nationality also was concealed (Esther
2:10 ).
Verse 8
commandment = word. Hebrew. dabar. See note on Esther
1:12 .
decree = Imperial decree. Hebrew. dath , as in Esther
3:15 ; Esther
4:3 , Esther
4:8 ; Esther
8:14 , Esther
8:17 ; Esther
9:1 , Esther
9:13 , Esther
9:14 .
Verse 9
obtained = won.
preferred = promoted. Probably influenced by Mor-deoai.
Verse 10
not
shewed. Not till Esther
7:3-5 . This was Mordecai's wisdom. Compare Esther
2:20 .
Verse 11
to
know. This was Mordecai's solicitude. All this proves that these
events must have taken place before the emancipation made by
Cyras (the son of this Astyages, App-57 ), recorded in Ezr . No
such secrecy would have been necessary, and no thought of
allowing the People, whom he had just emancipated, to be
exterminated, as is described in the book of Esther: But Cyrus,
being her son, would be carefully prepared by her and Mordecai
to begin his reign by such emancipation from Babylon (note, not
from Shushan: compare Esther
1:1 with Jeremiah
25:11 , Jeremiah
25:12 ), thus fulfilling Isaiah
44:28 with Isaiah
45:1-4 .
Verse 12
for. Another Parenthesis . App-6 . See note on Esther
1:7 .
Verse 16
Tebeth. See App-51 .
seventh year. The first feast was in the third year. The search
probably took one year; the preparation another; oblations
another. Other seasons are unnamed.
Verse 18
release = a holiday. Hebrew. hanahah.
Verse 19
when,
&c. = while they were collecting, &c.
sat
in the king's gate. Mordecai was of the king's household. See Esther
2:5 . This guarded Esther's interests, and enabled him to obtain all
information. (N. B. Haman lived in his own house with his family
in the city.)
Verse 20
as =
according as.
for,
&c. Thus revealing a new characteristic of Esther. This secrecy
was hardly needed if the emancipation of Ezra
1:1 had already taken place.
commandment. Hebrew. 'amar , as in Esther
1:10 .
Verse 21
gate. Hebrew. sha'ar = the lofty gate of a palace, not the same
word as "door", Esther
2:21 ; Esther
6:2 .
door = threshold. Hebrew. saph.
Verse 22
was
known. Mordecai sat in the king's gate: the very place to hear
all news.
Verse 23
written. See note on Esther
6:1 .
Chapter 3
Verse 1
After
these things. Hainan was not made Grand Vizier till five years
later. See Esther
3:7 .
Ahasuerus. See note on Esther
1:1 .
Agagite. A descendant of Amalekite kings (Numbers
24:7 . 1
Samuel 15:8 , 1
Samuel 15:32 ). Called an Amalekite by Josephus ( Antiquities xi. 6, 5).
Verse 2
gate = lofty porch. Hebrew. sha'ar. See note on Esther
2:21 .
bowed. Hebrew. kara', Kara' , used of idols (1
Kings 19:18 . 2
Chronicles 29:29 ). Shahah is the word used of bowing to kings and others.
commanded = appointed or charged. Hebrew. zavah.
Mordecai. See note on Esther
2:5 .
bowed
not. He could not bow to an Amalekite, against whom Jehovah had
declared perpetual war. See note on Exodus
17:16 .
Verse 6
Haman
sought. Another assault of Satan against the nation through whom
the Seed of the woman was to come. See App-23 .
Verse 7
they
cast. From 1st Nisan 462
Timothy 1:0 3th Adar 462.
Pur. Persian for "lot". The reference is to "the monthly
prognosticates" of Isaiah
47:13 . This was to fix on a fortunate time. Compare Esther
9:24 .
Verse 8
Haman
said. Having got the month and the day (the thirteenth, see Esther
3:13 , compare App-10 ), he could go to the king,
There
is a certain People. Would it have been necessary for Haman thus
to have explained and described the Jews, if they had already
received their emancipation? Impossible! We are asked to believe
this according to the traditional teaching. But see note on Esther
10:3 , and App-67 and App-58 .
scattered abroad, &c. Compare 2
Chronicles 36:23 .Ezra
1:1-4 . There is no reference to any emancipation here.
laws. See note on Esther
1:8 .
Verse 10
the
Jews' enemy. Haman so called four times: Esther
3:10 ; Esther
8:1 ; Esther
9:10 , Esther
9:24 . No one else so called in Scripture.
Verse 11
the
People also. This was the aim of the great enemy, who was using
Haman as he had tried to use Pharaoh in Egypt. See App-23 .
Verse 12
the
thirteenth day. Ominous number. See App-10 . Note the three
thirteens: Esther
3:12 , Esther
3:13 ; Esther
8:12 .
Verse 13
posts = the hand of the runners. Compare Esther
8:10 .
destroy . . . kill . . . cause to perish. Note the Figure of
speech Synonymia , to emphasize the utter destruction
contemplated.
perish. Hebrew. 'abad. Here and Esther
4:16 ; Esther
7:4 ; Esther
8:11 , not Esther
9:28 .
take
the spoil. See note on Esther
9:10 .
Verse 14
commandment = Imperial decree. Hebrew. dath. See note on Esther
2:8 .
people = peoples.
Verse 15
commandment = word. Hebrew. dabar. See note on Esther
1:12 .
decree. Hebrew. dath. See notes on Esther
1:8 ; Esther
2:8 .
sat
down to drink. So Joseph's brethren (Genesis
37:25 ), and Herod (Matthew
14:6 . Mark
6:21 ). So will it be (Revelation
11:7-10 ).
the
city. Put by Figure of speech Metonymy (of Adjunct), App-6 , for
the inhabitants.
perplexed. A rare word. Exodus
14:3 , "entangled". Joel
1:18 . This verse speaks of the effect on the Persians. Esther
4:0 speaks of the effect on the Jews. Contrast Esther
8:15 .
q