Christian Churches of God
[200]
L'Amour et la Structure de la Loi
(Édition
3.0 19970830-19990610-20070709-20220113)
Ce document vise à expliquer l'émanation de la Loi à partir de la nature de
Dieu. Il traite de la structure de la Loi à travers les Deux Grands
Commandements et les Dix Commandements qui les englobent. L'Amour de Dieu et
l'Amour du Prochain deviennent la base de toutes les autres sous-structures
de la Loi qui sous-tend ou découle de ces deux grands commandements et des
dix commandements. Ainsi, sur les Deux Grands Commandements
dépendent/reposent toute la Loi et les prophètes.
Christian Churches of God
Courriel :
secretary@ccg.org
(Copyright
ã
1997, 1999, 2007, 2022
Wade Cox)
(Tr. 2011, 2025,
rév. 2025)
Ce document peut être librement copié et distribué à condition qu’il soit
reproduit intégralement sans modifications ni suppressions. Le nom et
l’adresse de l’éditeur ainsi que la notice de copyright doivent être
inclus. Aucun frais ne peut être imposé aux destinataires des copies
distribuées. De brèves citations peuvent être intégrées dans des
articles critiques et des revues sans enfreindre le copyright.
Ce document est disponible
sur les pages du World Wide Web :
http://logon.org/ et
http://ccg.org/
L'Amour
et la Structure de la Loi [200]
Dieu est Amour, comme nous le voyons dans 1Jean
4:8,16.
1 Jean 4:7-21 Bien-aimés,
aimons-nous les uns les autres ; car l’amour est de Dieu, et quiconque aime
est né de Dieu et connaît Dieu. 8 Celui qui n’aime pas n’a pas
connu Dieu, car Dieu est amour. 9 L’amour de Dieu a été manifesté
envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que
nous vivions par lui. 10 Et cet amour consiste, non point en ce
que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et a envoyé son Fils
comme victime expiatoire pour nos péchés. 11 Bien-aimés, si Dieu
nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres. 12
Personne n’a jamais vu Dieu ; si nous nous aimons les uns les autres, Dieu
demeure en nous, et son amour est parfait en nous. 13 Nous
connaissons que nous demeurons en lui, et qu’il demeure en nous, en ce qu’il
nous a donné de son Esprit. 14 Et nous, nous avons vu et nous
attestons que le Père a envoyé le Fils comme Sauveur du monde. 15
Celui qui confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et
lui en Dieu. 16 Et nous, nous avons connu l’amour que Dieu a pour
nous, et nous y avons cru. Dieu est amour ; et celui qui demeure dans
l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. 17 Tel il est,
tels nous sommes aussi dans ce monde : c’est en cela que l’amour est parfait
en nous, afin que nous ayons de l’assurance au jour du jugement. 18
La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte ;
car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n’est pas parfait
dans l’amour. 19 Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a
aimés le premier. 20 Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il
haïsse son frère, c’est un menteur ; car celui qui n’aime pas son frère
qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? 21 Et
nous avons de lui ce commandement : que celui qui aime Dieu aime aussi son
frère. (LSG)
Ce texte dans 1Jean développe le thème selon lequel
Dieu est amour et que l'amour du prochain est une démonstration de la
perfection de l'amour de Dieu en nous, ainsi que le fait que Dieu demeure en
nous. Nous voyons dans ce texte que Dieu est amour et qu’aucun homme n'a
jamais vu Dieu. Dieu a envoyé Son Fils dans le monde pour que nous vivions
par lui.
D’après les documents
La Distinction dans la Loi (No. 096) et
Le Gouvernement de Dieu (No.
174), nous voyons qu'il existe deux éléments de la Foi.
Le premier est la connaissance de Dieu. C'est ce qu'on appelle la
Theologia. Le deuxième élément est la connaissance de la volonté de
Dieu. Cette volonté est une extension de Dieu en tant que Sa nature divine
et est appelée l'économie du salut en tant que Son système de
Loi-ordre. Cette Loi est la Loi d’Eloah (Esdras 7:14) et Il était l'objet de
l’adoration et du sacrifice dans Son Temple où Il avait fait résider Son nom
(Esdras 6:8,9,10,12).
Ainsi, on parle de Celui qui est l’Unique Véritable
Dieu (Jean 17:3) qui est entièrement singulier et qui est Eloah.
Ce nom n’admet aucune pluralité. À partir de ce mot, en chaldéen
Elahh, nous développons l’araméen
oriental, et à partir de celui-ci, nous obtenons le singulier arabe
Alahh. Le pluriel hébreu et chaldéen est
Elohim et se réfère aux Fils de Dieu créés du Conseil céleste, dont Eloah
est Ha Elohim, c’est-à-dire le Dieu. Tout découle d’Eloah,
de Sa nature et de Sa Loi.
Nous savons aussi que Dieu est juste (Esdras 9:15),
parfait (Matthieu 5:48), saint (Lévitique 19:02), bon (Ps. 34:8) et vérité
(Deut. 32:4).
Nous savons que la Loi de Dieu est juste (Ps
119:172), parfaite (Ps. 19:7), sainte (Rom. 7:12), bonne (Romains 7:12) et
vérité (Ps 119:142).
À partir de ces textes, on en déduit que la nature
de Dieu se reflète dans Sa Loi. Ainsi, le fait que Dieu est amour implique
également que la Loi de Dieu est amour.
Dieu est immuable (Malachie 3:6). Dieu relie
spécifiquement ce texte aux dîmes, car ce sont les dîmes que la plupart des
gens pervertissent lorsqu’ils altèrent/modifient le système que Dieu a
établi. La dîme est un signe du retour à Dieu, et la nation tout entière est
maudite à partir de ce point, en raison de son échec/manquement à observer
la Loi.
Les élus participent à la Nature de Dieu (2Pierre
1:4). Le monde est tenu d’observer les Lois de Dieu et est puni parce qu'ils
[les gens] n’observent aucune loi (Ps. 55:19 RSV ; voir le document
La Distinction dans la Loi (No. 096)).
L'observance des Commandements de Dieu est
essentielle à la connaissance et à l'amour de Dieu (1Jean 2:3-4 ; 3:22 ;
5:3) et de Christ (Jean 14:15,21). Elle est également essentielle pour
recevoir et conserver l'Esprit Saint (Jean 14:21 ; 1Jean 3:24 ; Actes 5:32).
Enfreindre les Commandements de Dieu, ou enseigner
leur violation ou relâchement, était interdit par Christ (Matthieu 5:19). La
circoncision n'est rien, et l'incirconcision n'est rien, mais l'observation
des commandements de Dieu est tout. La distinction dans la Loi à laquelle il
est fait référence dans des textes tels que celui de Galates 3:10 est
traitée dans les documents
La Distinction dans la Loi (No.
096) et aussi dans
Le Texte des Œuvres de Loi - ou
MMT (No. 104).
Il existe une structure de la Loi qui montre tout
l'aspect de l'amour de Dieu. Cet aspect de l'amour est identifié comme étant
présent dans deux aspects distincts de la Loi.
Christ a identifié la Loi comme étant fondée sur
l'amour.
Matthieu 22:34-40 Les
pharisiens, ayant appris qu’il avait réduit au silence les sadducéens, se
rassemblèrent, 35 et l’un d’eux, docteur de la loi, lui fit cette
question, pour l’éprouver : 36 Maître, quel est le plus grand
commandement de la loi ? 37 Jésus lui répondit : Tu aimeras le
Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta
pensée. 38 C’est le premier et le plus grand commandement.
39 Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain
comme toi-même. 40 De ces deux commandements dépendent toute la
loi et les prophètes. (LSG)
À partir de ce texte, nous voyons que toute la
structure entière de la Loi et des prophètes dépend des Deux Grands
Commandements. Ainsi, nous constatons que les Dix Commandements eux-mêmes
sont structurés au sein de ces deux-là. Par conséquent, il existe une
structure ou une hiérarchie de la Loi, qui sous-tend ces deux commandements
et procède aux Dix commandements, puis s’étend au-delà des Dix vers les
autres commandements. Par exemple, la fornication et l'homosexualité ne sont
pas mentionnées ni interdites par les Dix Commandements. On les trouve dans
des sous-structures au sein de la Loi, extérieures à eux, mais dépendant des
Dix, qui à leur tour dépendent des Deux Grands Commandements (cf. les
documents
La Loi de Dieu (L1) et la Série sur la Loi
(les Numéros 252-263)).
Le Premier Grand Commandement se trouve dans
Deutéronome 6:5.
Deutéronome 6:5 Tu aimeras
l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta
force. (LSG)
Le Deuxième lui est semblable. Ainsi, ils reflètent
la même nature de Dieu et la même application de la Loi. Le Deuxième
Commandement se trouve dans Lévitique 19:18.
Lévitique 19:18 Tu ne te
vengeras point, et tu ne garderas point de rancune contre les enfants de ton
peuple. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis l’Éternel. (LSG)
L'interprétation étroite de ce texte par les rabbins
les a conduits à ne pas étendre les remèdes de la Loi aux Gentils (païens) ;
ils ont ainsi perverti la Loi. Le système Catholique dominant a cherché à
faire de même au Moyen Âge en déclarant que les contrats conclus avec des
non-catholiques étaient inapplicables. Plus particulièrement, ils ont vendu
des indulgences à hauteur de valeurs fixées pour des crimes non encore
commis. Ceci, en soi, était une moquerie scandaleuse des Lois de Dieu.
Christ a répondu à cet argument juridique fallacieux
en des termes très clairs.
Luc 10:25-37 Un docteur de
la loi se leva, et dit à Jésus, pour l’éprouver : Maître, que dois-je faire
pour hériter la vie éternelle ? 26 Jésus lui dit : Qu’est-il
écrit dans la loi ? Qu’y lis-tu ? 27 Il répondit : Tu aimeras le
Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force,
et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même. 28 Tu as
bien répondu, lui dit Jésus ; fais cela, et tu vivras. 29 Mais
lui, voulant se justifier, dit à Jésus : Et qui est mon prochain ? 30
Jésus reprit la parole, et dit : Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho.
Il tomba au milieu des brigands, qui le dépouillèrent, le chargèrent de
coups, et s’en allèrent, le laissant à demi mort. 31 Un
sacrificateur, qui par hasard descendait par le même chemin, ayant vu cet
homme, passa outre. 32 Un Lévite, qui arriva aussi dans ce lieu,
l’ayant vu, passa outre. 33 Mais un Samaritain, qui voyageait,
étant venu là, fut ému de compassion lorsqu’il le vit. 34 Il
s’approcha, et banda ses plaies, en y versant de l’huile et du vin ; puis il
le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de
lui. 35 Le lendemain, il tira deux deniers, les donna à l’hôte,
et dit : Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai
à mon retour. (LSG)
Le Premier Grand Commandement est divisé en quatre
éléments. Ceux-ci sont reflétés dans les quatre premiers commandements. On
les trouve dans Exode 20 et aussi Deutéronome 5.
Exode 20:1-11 Et Dieu
prononça toutes ces paroles, en disant : 2 Je suis l’Éternel, ton
Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude.
[premier commandement]
3 Tu n'auras pas d'autres dieux devant moi.
[deuxième commandement]
4 Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation
quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur
la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. 5 Tu
ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car
moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des
pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération de
ceux qui me haïssent, 6 et qui fais miséricorde jusqu’en mille
générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements.
[troisième commandement] 7 Tu ne prendras point le
nom de l’Éternel, ton Dieu, en vain ; car l’Éternel ne laissera point impuni
celui qui prendra son nom en vain.
[quatrième commandement]
8 Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. 9
Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. 10 Mais
le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras
aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta
servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes. 11
Car en six jours l’Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce
qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi
l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié. (LSG)
L'Église Catholique romaine cherche à fusionner le
Deuxième avec le Premier Commandement, obscurcissant ainsi l'intention du
Deuxième. Cela leur en laisse seulement neuf commandements : ils divisent
donc le Dixième en deux, en utilisant la version du Deutéronome qui place le
mot femme avant maison, faisant ainsi du Dixième Commandement
concernant le fait de convoiter deux commandements – l'un au sujet du fait
de convoiter des femmes et l'autre du fait de convoiter des biens.
Cependant, la version dans l'Exode expose cette manœuvre comme une
imposture, car le mot femme est placé après le mot maison, ce
qui montre que le Dixième commandement est un seul commandement concernant
la convoitise. Nous examinerons ce point ci-dessous.
Le commandement d'aimer le Seigneur ton Dieu de tout
ton cœur, de toute ta pensée et de tout ton être ou âme est ainsi expliqué
par les quatre premiers des Dix Commandements.
Ces quatre commandements ont sous-tendu plusieurs
aspects de la Loi qui dépendent d’eux ou donnent un sens à leur application.
Ainsi, les Dix Commandements ne sont pas isolés, et la Loi n'est pas
divorcée/séparée d’eux. De cette manière, comme l’a dit Christ, pas un seul
iota ou trait (c'est-à-dire la plus petite virgule ou marque de notation
utilisée dans le texte pour le mettre par écrit), ne disparaîtra de la Loi
jusqu'à ce que tout soit accompli.
Matthieu 5:17-20 Ne
croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis
venu non pour abolir, mais pour accomplir. 18 Car, je vous le dis
en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne
disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à
ce que tout soit arrivé. 19 Celui donc qui supprimera l’un de ces
plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même,
sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les
observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans
le royaume des cieux. 20 Car, je vous le dis, si votre justice ne
surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le
royaume des cieux. (LSG)
Ce texte nous dit que Christ est obéissant à Dieu et
que la Loi donnée au Sinaï sera utilisée pour amener le monde au repentir et
au jugement. Elle demeure donc pour toute la durée de la création physique.
Les arguments chrétiens modernes contre la Loi sont donc faux.
La hiérarchie de la Loi repose donc sur une
sous-structure qui fonctionne comme suit :
Premier Grand Commandement :
Le Premier Commandement a été examiné dans les
documents
Le Premier Commandement : le
Péché de Satan (No. 153)
et
La Loi et le Premier
Commandement (No. 253).
Le premier commandement concernant le fait de
n’avoir aucun autre elohim devant Eloah est très vaste, comme le sont
tous les commandements.
Les lois relatives même au port de rubans bleus sur
les vêtements sont identifiées comme une partie indispensable de ce
commandement (voir JR Rushdoony, The Institutes of Biblical Law,
Presbyterian and Reformed Publishing Company, 1973, p. 22) ; (cf. aussi le
document Les Rubans Bleus
(No. 273)).
Le Premier Grand Commandement (No.
252)
concerne Dieu et l'Individu, qui s’exprime par la prière.
La prière
est entre la personne et l’Unique Véritable Dieu.
Elle ne doit pas être mécanique ou être faite par cœur et ne doit
être adressée à aucun autre être.
Elle est toujours faite au nom de Christ.
Le Deuxième
Grand Commandement (No. 257) est que nous devons aimer notre prochain
comme nous-mêmes. La
façon de s'aimer
les uns les autres est un processus simple mais bien peu pratiqué. La Bible
fournit des conseils en de nombreux endroits. Les règles simples sont les
suivantes :
Cette
règle transmet l'amour et le respect à tous les aspects de la création.
Cet aspect
requiert un langage modéré et le respect de toutes les personnes.
Lorsqu'une
personne est baptisée et reçoit l’Esprit Saint par l'imposition des mains,
Dieu place alors ses péchés aussi loin que l'est est éloigné de l'ouest (Ps.
103:12). Que personne ne porte alors d'accusation insultante et ne ressasse
des accusations portées à son encontre. Paul a été complice du meurtre
d'Étienne, mais il a été pardonné par Dieu et appelé par Christ. Il en va de
même pour nous tous.
Dans
toutes nos relations les uns avec les autres, ne pas porter d'accusation
insultante ni de diffamation. En toutes choses, déterminer :
S'il n'est
pas nécessaire de le dire, n'est pas prouvé vrai et ne fait rien de tout
cela, alors cela constitue une violence envers la personne et ne devrait pas
être prononcé. La répétition des fautes avant le baptême d'une personne est
la répétition de choses déjà pardonnées par Dieu et constitue un jugement de
Dieu.
Le Premier Commandement est donc structuré comme
suit :
Premier Commandement :
Tu n'auras pas d'autres elohim devant moi.
Sous-structure :
Le Shema et les principes sous-jacents au
Décalogue.
Deutéronome 6:4-9 Écoute,
Israël ! l’Éternel, notre Dieu, est le seul Éternel. 5 Tu aimeras
l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta
force. 6 Et ces commandements, que je te donne aujourd’hui,
seront dans ton cœur. 7 Tu les inculqueras à tes enfants, et tu
en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu
te coucheras et quand tu te lèveras. 8 Tu les lieras comme un
signe sur tes mains, et ils seront comme des fronteaux entre tes yeux.
9 Tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes. (LSG)
Ainsi, les Dix Commandements dépendent du
Premier, et le premier découle lui-même du Premier Grand Commandement. Ce
premier élément du Premier Commandement possède donc ces structures, qui en
font une matrice interconnectée à tout le reste, comprenant :
·
Un engagement total (physique, intellectuel et spirituel) envers Celui qui
est l’Unique Véritable Dieu, Eloah, qui est le Père.
·
Cet engagement se manifeste par :
·
La Loi doit être intériorisée dans le cœur et, par conséquent, se refléter
dans le discours/la parole et les actes.
·
Elle doit être enseignée aux enfants en permanence, à la fois à la maison
comme à l'extérieur de celle-ci.
La Loi elle-même doit devenir un signe distinctif
du peuple de l'alliance de Dieu.
Le principe fondamental du Shema réside dans
l'aspect singulier de Dieu – Shema Israël Yahovah Elohenu Yahovah Ehad
(cf. les commentaires de la Companion Bible et de la Soncino).
Ce concept exclut la Trinité en tant qu’un culte
d’adoration légitime. Rushdoony n’a pas saisi cet aspect (voir ibid., p.
16).
Conséquences pour la Philosophie de la Loi et de la
structure de loi : Il ne peut exister qu'un seul ordre de loi, ce qui
implique Un Unique Dieu : Une Seule Loi. Le polythéisme permet quant à lui
des systèmes multiples de lois, car l'univers n'y émane pas d'un Dieu unique
- les lois y sont alors arbitraires. Comme nous l'avons vu, la Loi émane de
la nature même de Dieu ; par conséquent, un seul ordre juridique est
possible. Ainsi, un changement de loi reviendrait à altérer la nature de
Dieu. Or Dieu a déclaré par Ses serviteurs les prophètes qu'Il ne change pas
(Malachie 3:6). Par conséquent, Sa Loi ne change pas, reste immuable, et Ses
promesses, par grâce le sont tout autant, heureusement.
La Philosophie du Droit de l'Homme, fondée sur le
Positivisme, rejette tout absolu. Elle tente d'imposer au monde un système
juridique international dépourvu de fondements absolus, voué à l'échec. La
lutte pour le contrôle de ce système juridique international révèle en
réalité un conflit politico-religieux. Pour rendre acceptable le Nouvel
Ordre Mondial, il faut nécessairement évacuer toute vérité religieuse
absolue - d'où la promotion de la théologie du processus moderne et du
système multifacettes du New Age (Nouvel Âge). Ce dernier prétend qu'il n'y
a aucune vérité absolue dans n’importe quel sens et refuse ce statut à tout
système religieux. Ainsi, il peut n’y avoir aucune activité missionnaire
autorisée pour aucun de ces systèmes. Ce système est intrinsèquement vicié
et se traduira par la guerre, puis par la destruction finale de la planète.
Il représente l'aboutissement du conflit initié dans les cieux par l'Armée
déchue. Ainsi, le Shema demeure centrale à la structure des deux
plans d'existence. Il n'existe qu'une seule Loi, un seul ordre, une seule
vérité (voir le document
La Vérité (No. 168)) .Toutes les autres voies
sont condamnées à l'échec.
La deuxième partie du Shema trouve son écho
dans Deutéronome 10:12-13.
Deutéronome 10:12-13
Maintenant, Israël, que demande de toi l’Éternel, ton Dieu, si ce n’est que
tu craignes l’Éternel, ton Dieu, afin de marcher dans toutes ses voies,
d’aimer et de servir l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur et de toute ton
âme ; 13 si ce n’est que tu observes les commandements de
l’Éternel et ses lois que je te prescris aujourd’hui, afin que tu sois
heureux ? (LSG)
Ainsi, le service de Yahovah implique :
1.
La crainte révérencielle,
2.
Marcher dans toutes Ses voies,
3.
L'aimer et Le servir,
4.
Observer les Commandements et les
statuts de Yahovah pour notre propre bien.
Ainsi, la Loi procure des bienfaits à l'humanité.
L'homme ne fait pas une faveur à Dieu en observant la Loi. L’homme se bénit
lui-même en revêtant la nature de Dieu et en Le servant afin que Dieu puisse
devenir tout en tous (cf. Éph. 4:6).
L'amour de Dieu se reflète également :
Autres infractions se produisent également :
La réponse appropriée à la grâce consiste
précisément à observer la Loi (voir le document
La Relation entre le Salut par
la Grâce et la Loi (No. 082)). L’éducation des élus
s’enracine dans cette double réalité :
Cette exigence procède de Son amour infini pour
nous. Comme le note Rushdoony à propos de Deutéronome 6:20-25 (en
particulier le verset 24) : "rien n’autorise à négliger ce principe, ni dans
l'Ancien ni dans le Nouveau Testament" (Rushdoony, ibid., p. 23).
Dans le cadre du relativisme de la loi ou d’un droit
pragmatique (qu'il s'agisse de positivisme, de relativisme,
d'existentialisme ou de tout autre type de processus de théologie), aucun
fondement n'existe pour établir une unification au regard de la loi. Un tel
système ne repose que sur la coercition de l'individu, puisqu'il n'y a pour
ainsi dire pas de système loi-ordre absolu.
Il en résulte nécessairement :
Quand il n'y a aucune loi absolue, chaque homme
devient sa propre loi
- exactement comme à l'époque des Juges où "chacun faisait ce qui lui
semblait bon" (Juges 21:25 ; cf. 17:6 ; 18:1 ; 19:1). Ayant rejeté Dieu
comme roi, le peuple ne discernait pas encore la logique implacable de leur
situation. Pourtant, au lieu de se tourner à nouveau vers Dieu, le peuple
demanda un roi humain, s'engageant ainsi dans une dégénérescence systémique
soumise aux caprices d'un gouvernement terrestre.
Ce processus de désintégration de l'ordre social est
actuellement à l’œuvre parmi les peuples anglophones. Leur aptitude à se
maintenir en tant que société libre est gravement compromise. Les Églises se
sont effondrées et sombrent dans une anarchie insensée en raison de l’échec
à comprendre l'unicité essentielle de la vérité absolue et de Dieu. La Loi
est cohérente parce que Dieu est Un et la vérité est Une. La
Loi de Dieu forme un tout unifié, indivisible. Le Christianisme traditionnel
a perverti cela, et le Trinitarisme en particulier reste aveugle à sa
responsabilité dans cette déformation théologique (voir e.g. Rushdoony, pp.
18-19).
On ne peut aimer Dieu authentiquement sans Lui obéir
et sans l’obéissance concrète à Ses commandements. En demeurant fidèles, ils
sont la preuve de l'amour. Ainsi, faire quelque chose correctement n'a
aucune valeur en soi, à moins que l'amour intrinsèque pour Dieu n’en soit
l'élément central. L'amour, c’est que nous gardions les Commandements de
Dieu (cf. Darby, Sur la loi, pp. 3-4).
L’idée selon laquelle la Loi, par elle-même, puisse
donner le salut est l'erreur du légalisme qui a entraîné la chute de Juda.
Jean 5:30-47 Je
ne puis rien faire de moi-même : selon que j’entends, je juge ; et mon
jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté
de celui qui m’a envoyé. 31 Si c’est moi qui rends témoignage de
moi-même, mon témoignage n’est pas vrai. 32 Il y en a un autre
qui rend témoignage de moi, et je sais que le témoignage qu’il rend de moi
est vrai. 33 Vous, vous avez envoyé auprès de Jean, et il a rendu
témoignage à la vérité. 34 Pour moi ce n’est pas d’un homme que
je reçois le témoignage ; mais je dis ceci, afin que vous soyez sauvés.
35 Jean était la lampe qui brûle et qui luit, et vous avez voulu vous
réjouir une heure à sa lumière. 36 Moi, j’ai un témoignage plus
grand que celui de Jean ; car les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir,
ces œuvres mêmes que je fais, témoignent de moi que c’est le Père qui m’a
envoyé. 37 Et le Père qui m’a envoyé a rendu lui-même témoignage
de moi. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez point vu sa face,
38 et sa parole ne demeure point en vous, parce que vous ne
croyez pas à celui qu’il a envoyé. 39 Vous sondez les Écritures,
parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui
rendent témoignage de moi. 40 Et vous ne voulez pas venir à moi
pour avoir la vie ! 41 Je ne tire pas ma gloire des hommes.
42 Mais je sais que vous n’avez point en vous l’amour de Dieu. 43
Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre
vient en son propre nom, vous le recevrez. 44 Comment pouvez-vous
croire, vous qui tirez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez
point la gloire qui vient de Dieu seul ? 45 Ne pensez pas que moi
je vous accuserai devant le Père ; celui qui vous accuse, c’est Moïse, en
qui vous avez mis votre espérance. 46 Car si vous croyiez Moïse,
vous me croiriez aussi, parce qu’il a écrit de moi. 47 Mais si
vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles ? (LSG)
Jean 5:42 montre que c’est l'amour de Dieu qui n'est
pas en eux, ce qui les empêche d’écouter Moïse et les conduit à pervertir
l'intention de la Loi telle qu’elle a été donnée à Moïse. Christ affirme
lui-même que la vie éternelle ne réside pas dans les Écritures Saintes. La
vie éternelle, c’est de connaître qui est Celui qui est l’Unique Véritable
Dieu et qui est Jésus Christ qu'Il a envoyé (Jean 17:3). Ainsi, la
connaissance de Dieu est la condition sine qua non essentielle. La gloire
qui vient des uns et des autres n'est pas celle qui vient de l’unique
Dieu. Christ déclare que le Père était l’unique Véritable Dieu à
partir de ce texte à Jean 5:44. À cause de l'échec de Juda, Moïse les accuse
devant le Père en raison de leur perversion de Sa Loi telle que donnée à
Moïse par le Messie.
Notez également que Christ déclare clairement
qu’aucun homme n'a jamais entendu la voix de Dieu à aucun moment. Qui,
alors, a parlé lors du baptême de Christ ? (Matthieu 3:17 ; Marc 1:11). Il
ne peut s’agir que de l'un des Archanges qui parle pour/au nom du Père, ou
bien de l’Esprit Saint imprimant dans l'esprit des témoins là l’impression
d’avoir entendu une voix.
La promesse faite aux descendants d'Abraham ne
reposait pas sur l’observance de la Loi, mais sur le principe de la foi.
Dieu est amour, et la liberté inhérente à la Loi nous rend justifiés par la
foi, nous liant à Dieu par l'Esprit Saint. C’est ainsi que la promesse
donnée à Abraham est héritée par les élus grâce à la foi.
Romains 4:13-25 En effet,
ce n’est pas par la loi que l’héritage du monde a été promis à Abraham ou à
sa postérité, c’est par la justice de la foi. 14 Car, si les
héritiers le sont par la loi, la foi est vaine, et la promesse est anéantie,
15 parce que la loi produit la colère, et que là où il n’y a
point de loi il n’y a point non plus de transgression. 16 C’est
pourquoi les héritiers le sont par la foi, pour que ce soit par grâce, afin
que la promesse soit assurée à toute la postérité, non seulement à celle qui
est sous la loi, mais aussi à celle qui a la foi d’Abraham, notre père à
tous, 17 selon qu’il est écrit : Je t’ai établi père d’un grand
nombre de nations. Il est notre père devant celui auquel il a cru, Dieu, qui
donne la vie aux morts, et qui appelle les choses qui ne sont point comme si
elles étaient. 18 Espérant contre toute espérance, il crut, en
sorte qu’il devint père d’un grand nombre de nations, selon ce qui lui avait
été dit : Telle sera ta postérité. 19 Et, sans faiblir dans la
foi, il ne considéra point que son corps était déjà usé, puisqu’il avait
près de cent ans, et que Sara n’était plus en état d’avoir des enfants.
20 Il ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de
Dieu ; mais il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu, 21
et ayant la pleine conviction que ce qu’il promet il peut aussi l’accomplir.
22 C’est pourquoi cela lui fut imputé à justice. 23
Mais ce n’est pas à cause de lui seul qu’il est écrit que cela lui fut
imputé ; 24 c’est encore à cause de nous, à qui cela sera imputé,
à nous qui croyons en celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur,
25 lequel a été livré pour nos offenses, et est ressuscité pour
notre justification. (LSG)
Nous sommes justifiés par la résurrection de
Jésus-Christ, que Dieu a ressuscité ; car notre foi repose en Celui qui a
ressuscité Jésus-Christ d’entre les morts. Christ a été mis à mort pour nos
transgression/péchés et ressuscité pour notre justification.
Ainsi, ce n’est pas par nos propres œuvres que nous
sommes sauvés. Paul explique en détail la question complexe de la grâce
salvatrice de Jésus-Christ dans Romains 5:1-21.
Romains 5:1-5 Étant donc
justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur
Jésus-Christ, 2 à qui nous devons d’avoir eu par la foi accès à
cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions
dans l’espérance de la gloire de Dieu. 3 Bien plus, nous nous
glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit la
persévérance, 4 la persévérance la victoire dans l’épreuve, et
cette victoire l’espérance. 5 Or, l’espérance ne trompe point,
parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui
nous a été donné. (LSG)
Ici, dans cette première section de ce passage, Paul
nous montre que c'est parce que nous sommes justifiés par la foi que nous
obtenons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ. C’était par
Christ que nous avons obtenu l'accès à la grâce qui nous affermit. Notre
espérance réside dans la participation à la vie éternelle dans la gloire de
Dieu, comme Christ le mentionne dans Jean 17:3,5,24.
Nous apprenons l'endurance par les choses que nous
souffrons, tout comme Christ a appris l'obéissance par ce qu'il a souffert.
Nous ne sommes pas déçus dans notre espérance car
l'amour de Dieu est répandu/déversé en nous par l'Esprit Saint.
Romains 5:6-11 Car, lorsque
nous étions encore sans force, Christ, au temps marqué, est mort pour des
impies. 7 À peine mourrait-on pour un juste ; quelqu’un peut-être
mourrait-il pour un homme de bien. 8 Mais Dieu prouve son amour
envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est
mort pour nous. 9 À plus forte raison donc, maintenant que nous
sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère.
10 Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés
avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés,
serons-nous sauvés par sa vie. 11 Et non seulement cela, mais
encore nous nous glorifions en Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, par qui
maintenant nous avons obtenu la réconciliation. (LSG)
Nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de
Christ alors que nous étions encore Ses ennemis. Pourquoi ? Parce que
l’affection de la chair/l’esprit charnel est inimitié contre Dieu (Rom.
8:7). Nous allons voir comment cela fonctionne. Le péché est entré dans le
monde par la désobéissance d'un seul homme – Adam. Cependant, cela s'est
étendu à tous les hommes parce que tous ont péché.
Ceci a des implications profondes pour la doctrine
du péché originel, doctrine qui a été examinée séparément en détail ailleurs
(cf.
La Doctrine du Péché Originel
Partie 1 : Le Jardin d'Éden (No. 246) et
La Doctrine du Péché Originel
Partie 2 : Les Générations d'Adam (No. 248)).
Romains 5:12-14 C’est
pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par
le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes,
parce que tous ont péché,… 13 car jusqu’à la loi le péché était
dans le monde. Or, le péché n’est pas imputé, quand il n’y a point de loi.
14 Cependant la mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur
ceux qui n’avaient pas péché par une transgression semblable à celle d’Adam,
lequel est la figure de celui qui devait venir. (LSG)
Le péché existait dans le monde avant la Loi, mais
il n'est pas comptabilisé là où il n'y a aucune loi. Pourtant, puisque le
péché était présent, la Loi devait déjà exister comme fondement inhérent à
la création et à l’organisation du monde. Ce péché était là – La mort a
régné même sur ceux dont les péchés ne ressemblaient pas à la transgression
d’Adam.
Romains 5:15-17 Mais il
n’en est pas du don gratuit comme de l’offense ; car, si par l’offense d’un
seul il en est beaucoup qui sont morts, à plus forte raison la grâce de Dieu
et le don de la grâce venant d’un seul homme, Jésus-Christ, ont-ils été
abondamment répandus sur beaucoup. 16 Et il n’en est pas du don
comme de ce qui est arrivé par un seul qui a péché ; car c’est après une
seule offense que le jugement est devenu condamnation, tandis que le don
gratuit devient justification après plusieurs offenses. 17 Si par
l’offense d’un seul la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux
qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice régneront-ils
dans la vie par Jésus-Christ lui seul. (LSG)
Le péché d'Adam et la condamnation de la planète
avaient pour but de montrer que le salut de la planète pouvait aussi être
accompli par un seul homme – Jésus-Christ. Car sans la compréhension de
l'échec du premier Adam, nous ne pourrions comprendre le salut apporté par
le second Adam. Par son sacrifice et la grâce de Dieu, Christ nous permet
d’accéder à une relation plus élevée avec le Père, dans la parfaite Loi de
liberté.
Romains 5:18-21 Ainsi donc,
comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de
même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s’étend à
tous les hommes. 19 Car, comme par la désobéissance d’un seul
homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l’obéissance d’un seul
beaucoup seront rendus justes. 20 Or, la loi est intervenue pour
que l’offense abondât, mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé,
21 afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi la grâce
régnât par la justice pour la vie éternelle, par Jésus-Christ notre
Seigneur. (LSG)
Ainsi, l'obéissance a conduit au salut et, par la
grâce, ce don du salut a été étendu à tous, afin que nous puissions vivre
pour la gloire de Dieu dans l'obéissance rendue possible par la grâce de
Dieu. Nous pouvons être obéissants parce que l'amour de Dieu nous est
versé/répandu par l’Esprit Saint (Rom. 5:5).
Alors, devons-nous persister dans le péché pour que
la grâce abonde ? Certainement pas !
Nous sommes morts au péché. Comment pouvons-nous encore vivre dans le péché
? Car le péché est la transgression de la Loi.
Romains 6:1-4 Que
dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce
abonde ? 2 Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment
vivrions-nous encore dans le péché ? 3 Ignorez-vous que nous tous
qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été
baptisés ? 4 Nous avons donc été ensevelis avec lui par le
baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la
gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. (LSG)
Nous avons été baptisés dans la mort de Christ. Par
conséquent, le vieil homme, mort à Dieu et à la vie éternelle, a été rendu
vivant à l'amour de Dieu. Christ a été ressuscité en tant qu’un fils de Dieu
avec puissance par sa résurrection d’entre les morts (Romains 1:4). Christ a
été ressuscité des morts, comme nous le voyons, non par sa propre force,
mais par la gloire du Père. De même, nous sommes amenés à marcher en
nouveauté de vie par la gloire du Père qui habite maintenant en nous par la
puissance de l'Esprit Saint.
Nous sommes morts au péché en Christ, de sorte que
le corps n’est plus asservi au péché puisque le corps de péché est détruit.
Christ est mort au péché une fois pour toutes. Désormais, la vie qu'il vit,
il la vit pour Dieu. De même, nous vivons pour Dieu, morts au péché et
vivants pour Dieu en Christ Jésus (Romains 6:5-11).
Romains 6:12-14 Que le
péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n’obéissez pas à ses
convoitises. 13 Ne livrez pas vos membres au péché, comme des
instruments d’iniquité ; mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant
vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres, comme des
instruments de justice. 14 Car le péché n’aura point de pouvoir
sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce. (LSG)
L'amour de Dieu, manifesté maintenant en nous par Sa
grâce, nous rend capables d'être obéissants jusqu'à la mort, car nous ne
sommes plus sous l’emprise/l'esclavage du péché.
Alors, devons-nous pécher ? Non. Le péché est la
transgression de la Loi. Ainsi, nous sommes obéissants à Dieu en tant
qu’esclaves de Dieu. Si nous péchons, nous sommes esclaves de la chair et du
péché et, par conséquent, nous sommes voués à la mort. Nous sommes esclaves
de l'obéissance, qui conduit à la justice (Rom. 6:15-17). Mais obéissance à
quoi ?
Romains 6:17-19 Mais grâces
soient rendues à Dieu de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous
avez obéi de cœur à la règle de doctrine dans laquelle vous avez été
instruits. 18 Ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus
esclaves de la justice. – 19 Je parle à la manière des hommes, à
cause de la faiblesse de votre chair. –De même donc que vous avez livré vos
membres comme esclaves à l’impureté et à l’iniquité, pour arriver à
l’iniquité, ainsi maintenant livrez vos membres comme esclaves à la justice,
pour arriver à la sainteté. (LSG)
La droiture est la justice, et la justice est
l'obéissance aux Lois de Dieu par la puissance de l'Esprit Saint. Nous ne
pouvons pas retourner à ces choses qui nous faisait honte, car leur fin est
la mort (Romains 6:20-21).
Nous avons été libérés du péché et octroyés le don
de la vie éternelle. Ce don découle de la connaissance de Dieu et de Son
Fils, Jésus-Christ.
Romains 6:22-23 Mais
maintenant, étant affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu, vous avez
pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle. 23 Car le
salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie
éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. (LSG)
Nous sommes désormais morts à la Loi pour servir,
non sous l'ancien code écrit, mais sous l'Esprit de la Loi (Rom. 7:4-6).
C’est par la Loi que nous prenons conscience du
péché. La convoitise elle-même ne provient pas d'une compréhension de la
Loi, mais c’est la connaissance de la Loi qui révèle ce qu’est la
convoitise. Cependant, la puissance de ne pas convoiter ne vient pas de la
Loi, mais de la grâce de Dieu, qui nous a donné l'Esprit Saint afin que
l'amour de Dieu demeure en nous. Comment pouvons-nous aimer notre prochain
si nous convoitons ce qui lui appartient ? Si nous convoitons ce qui
appartient à notre prochain, nous l’envions, puis nous tuons et volons. Si
nous plaçons quoi que ce soit au-dessus des Lois de Dieu, alors nous sommes
en infraction du Premier Commandement, et ainsi toute la Loi est
transgressée. Sans l'Esprit Saint, le péché qui vient de l'iniquité de
l'esprit saisit l’occasion et tue l'individu car sans l'amour de Dieu
manifesté dans l'Esprit Saint, le péché surmonte la capacité de l'individu à
obéir à la Loi.
Le problème ne réside donc pas dans la Loi, mais
dans la faiblesse de l’individu, incapable de vaincre le péché sans la
puissance de l'Esprit Saint, donné par l'amour de Dieu grâce à l'obéissance
de Son Fils. La Loi est sainte, et les Commandements sont saints, justes et
bons, car Dieu est saint, juste et bon.
Romains 7:12 La loi donc
est sainte, et le commandement est saint, juste et bon. (LSG)
Paul lui-même n’a pas pu vaincre entièrement le
péché. La convoitise de la chair se bat contre les désirs du cœur renouvelé
et l'amour de Dieu dans l'Esprit Saint.
Romains 7:13-25 Ce
qui est bon a-t-il donc été pour moi une cause de mort ? Loin de là ! Mais
c’est le péché, afin qu’il se manifestât comme péché en me donnant la mort
par ce qui est bon, et que, par le commandement, il devînt condamnable au
plus haut point. 14 Nous savons, en effet, que la loi est
spirituelle ; mais moi, je suis charnel, vendu au péché. 15 Car
je ne sais pas ce que je fais : je ne fais point ce que je veux, et je fais
ce que je hais. 16 Or, si je fais ce que je ne veux pas, je
reconnais par là que la loi est bonne. 17 Et maintenant ce n’est
plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. 18
Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma
chair : j’ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. 19
Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux
pas. 20 Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi
qui le fais, c’est le péché qui habite en moi. 21 Je trouve donc
en moi cette loi : quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi.
22 Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme
intérieur ; 23 mais je vois dans mes membres une autre loi, qui
lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du
péché, qui est dans mes membres.24 Misérable que je suis ! Qui me
délivrera du corps de cette mort ?… 25 Grâces soient rendues à
Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur !… Ainsi donc, moi-même, je suis par
l’entendement esclave de la loi de Dieu, et je suis par la chair esclave de
la loi du péché. (LSG)
Ce n'est pas par notre propre force que nous
vainquons le péché, mais par la puissance de l'Esprit Saint agissant en
nous. Il n'y a aucune condamnation pour ceux qui sont en Christ
(Rom. 8:1). Est-ce que cela signifie que nous ne sommes plus sous l'exigence d'obéir à
Dieu, Lui qui a donné Sa Loi de liberté par Moïse et accomplie dans le
Messie ? Non. Les Lois relatives au Temple et aux sacrifices ont été
abolies, car accomplies une fois pour toutes en Jésus-Christ. Mais les Lois
régissant l'adoration de Dieu demeurent. Tout le problème vient de
l'esprit :Fixer son esprit (son intention) sur ce qui est charnel, c'est la
mort, mais fixer l’esprit sur les choses de l'Esprit, c’est la vie et la
paix (Rom. 8:6).
Nous ne sommes pas dans la chair, nous sommes dans
l'esprit.
Romains 8:9-17 Pour
vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’esprit, si du moins
l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il
ne lui appartient pas. 10 Et si Christ est en vous, le corps, il
est vrai, est mort à cause du péché, mais l’esprit est vie à cause de la
justice. 11 Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus
d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les
morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en
vous. 12 Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la
chair, pour vivre selon la chair. 13 Si vous vivez selon la
chair, vous mourrez ; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du
corps, vous vivrez, 14 car tous ceux qui sont conduits par
l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. 15 Et vous n’avez point reçu
un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez
reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! 16
L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de
Dieu. 17 Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi
héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous
souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui. (LSG)
Comment devons-nous nous réguler ? Est-ce d'être
comme le vieil homme, mort à la gloire de Dieu et à la puissance de la
résurrection ? Non. Nous sommes enfants de Dieu et héritiers de Dieu en tant
que cohéritiers avec Christ. Ainsi, la Loi de Dieu, qui procède de Sa nature
même, a un but permanent.
Les antinomiens voudraient que nous nous
débarrassions de la Loi, en prétendant qu'elle a été "clouée à la croix",
d’après Colossiens 2:14. Mais nous savons que ce qui a été cloué sur la
croix, c’est le cheirographon ou la facture de dette due à nos
transgressions, non la Loi de Dieu elle-même, qui reste sainte, juste et
bonne.
Comment, alors, devons-nous procéder ? Qu’est-ce
qu’on attend de nous ? Que nous est-il demandé ?
Les Lois de Dieu reposent sur les Deux Grands
Commandements (cf. les commandements
Le Premier Grand Commandement (No. 252) ;
Le Deuxième Grand Commandement
(No. 257)). Ceux-ci sont subdivisés en quatre et six préceptes. À partir des
quatre et des six, les ordonnances qui régissent la société selon la volonté
de Dieu sont réglementées selon l'amour de Dieu, interprétées par la
puissance de l'Esprit Saint qui habite en nous. Par cette puissance de
l'Esprit de Dieu, à la fois Dieu et Christ demeurent en nous, et Dieu
devient "tout en tous" (Éph. 4:6).
La Philosophie de la Loi Biblique présuppose donc la
régulation de la société. Mais il n'existe qu'une seule structure permettant
d'interpréter et de mettre en œuvre la Loi de Dieu. Elle immuable, car Dieu
ne change pas (Malachie 3:6). Ainsi, un système unique doit régir/réguler la
société selon Dieu.
Nous constatons qu’à partir de cette structure émane
une autre structure transversale, issue de la matrice des Commandements de
Dieu.
Nous constatons que les piliers de la loi sont
incarnés dans les Commandements eux-mêmes, et les ordonnances qui forment la
sous-matrice des Deux Grands Commandements et des Dix Commandements de Dieu.
Nous constatons que le système politico-religieux
est institutionnalisé dans le Premier Grand Commandement. À partir des Lois
de Dieu régissant l’adoration de Dieu et l’obéissance à Sa volonté, nous
régentons le calendrier et notre vie quotidienne à partir des Premier,
Deuxième, Troisième et Quatrième Commandements.
Notre environnement est également régi/régulé par
les prescriptions alimentaires édictées par Sa Loi, et par Son autorité
inhérente à ces lois.
La loi pour la famille découle spécifiquement des
Cinquième, Sixième, Septième et Dixième Commandements, tels qu’interprétés à
la lumière des autres commandements en relation avec toutes les
sous-ordonnances.
Le crime et la punition (ou la loi pénale) sont
régulés selon le système établi par Dieu. Les châtiments cruels ou contre
nature sont strictement interdits conformément aux Lois de Dieu.
La Loi d'équité est également régentée par la
structure foncière et sociale. Le commerce est régi par les règles se
rapportant à la dette et à l'usure et au principe de
non-favoritisme (l’acception des personnes).
Pour comprendre la sous-structure de la Loi et la
manière dont la société est réglementée, il est indispensable d’étudier la
Philosophie de la Loi Biblique dans son intégralité.
Cette étude exhaustive ne peut s’effectuer que par
une analyse méticuleuse de toute la structure entière de la Loi au cours des
Années de Sabbat, commençant depuis le Premier mois (Abib/Nisan) des années
Sacrées 1998, 2005, 2012, 2019 et 2026.
La Lecture solennelle de la Loi était la tâche la
plus importante entreprise par les prêtres lors de l'Année de Sabbat du
système du cycle de Jubilé. Ces lectures interviennent tous les sept ans
dans les septième, quatorzième, vingt et unième, vingt-huitième etc. années
du cycle jusqu'à la quarante-neuvième année. Lors du jour des Expiations
dans la quarante-neuvième année, le Jubilé était soufflé et prenait effet
jusqu'au Jour des Expiations suivant de la cinquantième année quand la
restauration intégrale du nouveau système était instaurée et recommençait de
nouveau avec la récolte de la première année du nouveau Jubilé (cf. les
documents
La Loi de Dieu (L1)
et la série sur la Loi (les Numéros 252-263)).
Dieu nous a donné Son Esprit afin que nous puissions
discerner comment nous pouvons faire fonctionner correctement ce système,
lorsque nous possédons un amour véritable et engendré par l’Esprit pour Lui
et pour les uns les autres en tant que véritables fils de Dieu. Dieu nous
confie le contrôle de la planète dans le système du règne millénaire pour
démontrer à l'Armée déchue comment cela aurait dû être fait selon la volonté
de Dieu notre Père (cf. Apoc. 20:4-6).
Apocalypse 20:4-6 Et je vis
des trônes ; et à ceux qui s’y assirent fut donné le pouvoir de juger. Et je
vis les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de
Jésus et à cause de la parole de Dieu, et de ceux qui n’avaient pas adoré la
bête ni son image, et qui n’avaient pas reçu la marque sur leur front et sur
leur main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant
mille ans. 5 Les autres morts ne revinrent point à la vie jusqu’à
ce que les mille ans fussent accomplis. C’est la première résurrection.
6 Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection ! La
seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs
de Dieu et de Christ, et ils régneront avec lui pendant mille ans. (LSG)
Nous régnerons avec Christ pendant
mille ans, dirigeant/administrant la planète selon la Loi-ordre donnée par
Christ à Moïse au Sinaï. Dieu n'a pas donné à Moïse ‘de mauvaises cartes’
lorsqu’Il lui a délivré la Loi. Pas un seul iota, ou un seul trait, en
d'autres termes pas le plus petit détail de la Loi ne passera de la Loi
jusqu'à ce que tout soit accompli (Matt. 5:18 ; Luc 16:17). Nous ferons
fonctionner la planète en parfaite conformité aux Lois de Dieu pendant toute
la période entière de 1000 ans en utilisant l'Esprit de Dieu, qui sera rendu
disponible à l'humanité sous la supervision directe de Christ et de
l'Église. Tout ne sera accompli que lorsque Dieu dirigera/régnera depuis la
Terre dans la Cité de Dieu, se manifestant en chacun de nous, en tant que
Dieu (voir le document
La Cité de Dieu (No 180)).
q