Christian Churches of God
[268]
Les Guerres Unitariennes/Trinitaires
(Édition
2.0
19980918-20000115-20040709)
Quand Constantin est arrivé au pouvoir, il a tenté d'unifier l'Empire
romain sous un seul système et il a cherché à le faire par
le biais du Christianisme. Ce qu'il n'a pas compris, c'est
que la faction romaine n'était pas la faction dominante et
que les doctrines de l'Église s'étaient confondues avec
celles de l'Église originale. Cette confusion a conduit à
une série de guerres entre deux factions, qui contenaient
toutes deux des erreurs doctrinales. Le résultat final de
cette erreur doctrinale et de ce désir de domination
politique par la religion a été la guerre et une persécution
continuelle pendant mille sept cents ans. L'erreur et le
conflit finiront par mener la planète à la ruine totale.
Christian Churches of
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1998, 2000, 2004 Wade Cox)
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Les Guerres Unitariennes/Trinitaires [268]
Le Différend entre Athanasiens/Ariens à
partir de Nicée
Après
l’Édit de Tolérance de Milan en 314,
l'empereur Constantin a cherché à utiliser
le Christianisme
à des
fins politiques et a d’abord soutenu
la faction romaine, qui en est venue à
adopter les doctrines d'Athanasius et, plus
tard, celles des Cappadociens. La position
doctrinale de l'Église était devenue floue
(embrouillée) à cause des factions
Gnostiques, influencées par les cultes des
Mystères. Constantin a soutenu la faction
Athanasienne
en
partant du principe erroné que, parce
qu'elle était dominante à Rome, elle était
la principale secte, mais la déposition
d'Arius
dans le Synode d'Alexandrie, qui faisait
salle comble, a conduit finalement à
la guerre avec son coempereur, Licinius, et
aux troubles de 322-323 EC (ère courante).
Après
avoir vaincu Licinius et s'être établi comme
le seul Empereur, il a convoqué le Concile
de Nicée en 325 EC pour consolider la
position Athanasienne (plus tard
Catholique). Le credo attribué au Concile de
Nicée est appelé le Credo de Nicée, mais ses
édits ont été, en fait, amplifiés au Concile
de Constantinople en 381. Le Synode de
Chalcédoine en 451 se réfère au Credo du
Concile de Constantinople en 381, mais dans
un effort pour donner
une
image incorrecte de continuité, le
Concile de Nicée est mentionné par le
Christianisme Trinitaire. En 318, Constantin
avait ordonné la conférence entre l'évêque
de Rome et les desposyni, les évêques qui
étaient de la famille de Jésus Christ.
La
réponse de l'Église romaine fut d'ordonner
leur extermination (voir ci-dessous
et le document d'étude
La Vierge Mariam et la Famille de Jésus
Christ (No. 232)).
Les
Canons du Concile de Nicée ont été perdus.
Il a été
établi par la suite qu'il n'y en avait que
20, ce qui a commencé à introduire des
aberrations telles que : les règles
domiciliaires pour le clergé vivant avec des
femmes, c'est-à-dire le célibat ; la
persécution par l'imposition de pénitence
aux Unitariens (appelés à tort Ariens) et de
ceux qui ont soutenu Licinius ;
l'établissement du système diocésain et de
ses contrôles sur les prêtres et la
prohibition pour le clergé de prêter à
intérêt ; et l'introduction des prières
debout lors du culte du dimanche et pendant
la "Saison Pascale" (qui était, en fait,
l'introduction de Easter/Pâques au lieu de
la Pâque). Le Credo reconstruit à partir
même de Constantinople lui-même, introduit
le concept du
Binitarisme essentiel à la
formulation de la Trinité et introduit
l'aberration selon laquelle Christ était le
"seul engendré du Père" et supprime ainsi la
promesse des élus comme des fils de Dieu
engendrés. Athanase dit (dans Ad Afros)
qu'il y avait 318 évêques présents. Arius a
été souvent convoqué au Concile, qui a
probablement commencé le 20 mai 325 EC
sous
l'égide de l'Athanasien, Hosius de
Cordoue. Constantin a rejoint le Concile le
14 juin. Pour obtenir un accord, Constantin
a été accompagné d'une cohorte de troupes
romaines et il a arrêté un certain nombre
d'évêques et banni Arius, Theonas de
Marmarica et Secundus de Ptolemais en
Illyrie. Les écrits d'Arius ont été ensuite
brûlés et tous les trois ont été
anathèmatisés. Le reste se sont mis d’accord sur le symbole du Credo le 19 juin. Le
Concile a pris fin le 25 août par une 'fête'
organisée par Constantin avec des cadeaux
aux évêques.
Trois
mois après le Concile, Eusèbe de Nicomédie
et Théognis de Nicée, qui ont été forcés de
signer le Credo sous la contrainte, ont été
bannis (exilés) pour s'être rétractés et
Théodose de Laodicée, qui a aussi signé sous
la contrainte et s'est rétracté, a abjuré
plutôt que de se joindre à eux.
En 328
EC, Constantin s'est rendu compte que les
Athanasiens n'étaient pas la secte
majoritaire et qu'ils étaient une source de
division et de persécution dans l'Empire. Il
a rappelé les cinq dirigeants Unitariens (il
est suggéré que ce fut à l'instigation de
Constancia, veuve de Licinius. Cependant, il
est plus probable
qu'elle
n'était qu'une éminente unitarienne de la
faction eusébienne ou arienne). Le
problème du système Unitarien Chrétien était
qu'il suivait les principes de la Bible
et ne se souciait pas du contrôle des nations. Chaque nation
était séparée et soumise à ses propres chefs
et le système religieux de cette nation
était entre eux et Dieu. De même que quand
la nation obéissait à Dieu, elle était
bénie. L'empire était concerné par la
domination mondiale et les convertis à
l'église à Rome étaient aussi imprégnés de
cette mentalité. Ils ont donc courtisé une
organisation qui voulait la domination
mondiale et ne tolérerait aucune opposition
à ce modèle. En conséquence, le système de
l'Église romaine a adapté au Christianisme
le système païen des cultes du soleil et des
Aryens, de sorte qu'aucune personne qui
croit à la Bible ne peut suivre les deux
systèmes. C'est là le cœur du problème.
C'est pourquoi ils doivent corrompre les
textes de la Bible dans les versets clefs et
ce, même à ce jour, et détruire l'opposition
éduquée, comme lors de l'Holocauste.
Constantin n'a jamais été baptisé Chrétien
Athanasien
et n'est
en fait devenu chrétien qu'à la fin de sa
vie, étant baptisé Unitarien par
Eusèbe de Nicomédie, un parent de Julien,
qu'il avait fini par tenir en haute estime
en 329 EC. À cette époque-là, il n'y avait
pas de Catholique Romain ou
d'Église Catholique Romaine,
, car
tout le monde était
catholique, ce qui signifie
universel en référence à l'Église. Les
Unitariens étaient la faction la plus
ancienne à posséder les doctrines originales
de l'église apostolique et ce fait ne doit
jamais être oublié. Les Pères Anté-Nicéens
(ANF) étaient tous Unitariens pendant
des siècles (voir le document d'étude
La Théologie de la Divinité des Premiers
Temps (No. 127)).
Les Binitaires étaient une nouvelle faction
qui avait une nouvelle doctrine développée
et basée sur la théologie païenne du Dieu
Triune, issue du culte d'Attis à Rome et
d'Adonis parmi les Grecs. Les Trinitaires et
le Trinitarisme
n'ont vu
le jour qu'en 381. Constantin II et
Constantinus étaient aussi des Unitariens
appelés "Ariens" ou "Eusébiens" par ces
Trinitaires postérieurs. Les Athanasiens
appelaient ces groupes
"Ariens"
et Eusebius le nie. Cela semble avoir été un
stratagème des Athanasiens
pour
faire porter le nom d'Arius à la faction
pour laquelle il parlait, afin de
réduire le pouvoir et l'importance de la
secte, qui était la plus ancienne et plus
grande que les Athanasiens.
S'il
est vrai que la secte croyait que Christ
avait créé l'Esprit Saint, alors elle est en
effet dans l'erreur, mais
cela ne
ressort d'aucun de leurs écrits.
Il est
possible qu'elle soit entrée chez les Goths
par erreur et à une date ultérieure, ce qui
a abouti à la formulation syncrétique
par la faction Catholique romaine de la
clause Filioque à Toledo parmi les
Visigoths.
Si
le
différend entre Athanase/Arien avait
été bien compris et correctement réglé à
l’époque, le Christianisme aurait pris une
direction nettement différente, avec une
structure philosophique beaucoup plus
logique et cohérente. Les sciences humaines
et la paléoanthropologie auraient été mieux
comprises et probablement plus paisiblement
avancées, évitant de la sorte le Dark Age
(l'Âge Sombre ou l’Antiquité tardive) ainsi
que l'Inquisition. Examinons le litige.
Les
protagonistes étaient Alexandre et Athanase,
évêques d'Alexandrie de 312-328 et de
328-373 respectivement pour les Athanasiens
; et Arius (256-336), Asterius, le Sophiste
(m. circa 341) et Eusèbe de Nicomédie (m.
circa 342), pour les Ariens ou les Eusébiens.
Malheureusement, avec la défaite des Ariens
en Espagne, l'histoire a été écrite par les
Athanasiens, et un reportage complet,
compréhensif, précis et impartial est
pratiquement impossible. Cependant, Robert
C. Gregg et Dennis E. Groh ont écrit un
ouvrage utile intitulé Early Arianism: A
View of Salvation [l’Arianisme des
Premiers Temps : une Vue du Salut] (Fortress
Press, Philadelphie, 1981).
Ce
travail nous permet d'établir une partie de
la métaphysique, et il deviendra
évident que les deux factions avaient tort.
Les
reconstructions de la Thalia d'Arius
reposent sur les écrits de leurs opposants
et par conséquent, étaient faussement
simplistes. L'argument s’articule, selon les
Athanasiens, autour de ce qui suit :
Pour
l'orthodoxie, le salut se fait par
l'identité essentielle du Fils avec le Père
: ce qui relie Dieu et Christ à la création
est
l'assomption de la chair par la nature
divine. Pour l'Arianisme, le salut se
fait par l'identité du Fils avec les
créatures : ce qui relie Christ et les
créatures à Dieu, c’est la conformité de
volonté (Gregg et Groh, p. 8).
Les
Athanasiens en acceptant la définition
biologique de fils, ont développé un lien
ontologique entre le Fils et Dieu, qui a
permis à Christ d'être le Logos et la
Sagesse propres de Dieu, et qui a rempli
(investi) le Fils de l'omniscience divine
(ibid., Ep. 9).
Au
Concile, il est évident que l'Unitarisme
était
une force très importante.
Ils
n'ont vraiment été convertis que par les
conquêtes des Francs saliens qui ont
systématiquement étouffé le débat. Ceux-ci
se sont "convertis" sur une base
progressive, par la force et par l'intérêt
personnel de leurs dirigeants, les Goths,
les Vandales, les Hérules, les Burgondes et
les Lombards et les groupes vaguement
définis comme les Teutons. Les Britanniques
se sont convertis par accord à Whitby en 664
EC, sous
‑ la menace de la force des Anglo-Saxons, ‑
après leur propre conversion en 597 (cf.
Stephen Neill, Anglicanism
(Anglicanisme), Pélican, Londres, 1965).
La
controverse a été perçue en termes simples
par ces tribus, telle qu'exposée par l’un
des rois Ariens, Gundobald de Bourgogne, qui
a refusé d'adorer trois Dieux (Encyc.
of Religion and Ethics (Encyc. des
Religions et de l'Éthique (ERE), Vol. 1, p.
782). Cette définition essentielle était à
la racine du problème, et le rejet des laïcs
a tellement fait pression sur la faction
athanasienne qu'ils ont été forcés de
modifier les notions de la Divinité. Foakes-Jackson
a admis l'erreur de ses premières notions
(exprimé dans Cambridge Theological
Essays (Essais Théologiques de
Cambridge), p. 500) de l'infériorité de la
Théologie Arienne des Barbares. Il a affirmé
plus tard que l'Arianisme des Visigoths, des
Lombards, des Vandales, etc. n'était rien de
plus qu'une phase dans la lutte
ecclésiastique entre les conceptions
teutoniques et romaines du Christianisme
(ibid., p. 783). Il s’agit d’un facteur
majeur
qui n'a pas été correctement examiné.
Les origines des Teutons au Moyen-Orient, en
particulier après la chute de l'Empire
Parthe, n'ont pas été correctement explorées
ou expliquées par les historiens, en raison
du parti pris Trinitaire des écoles
d'enseignement supérieur.
Ce qui
ressort de l'examen du Différend
entre
les
Athanasiens et les Ariens, c'est que
l'Église était désormais constituée de deux
factions
qui s'opposaient amèrement, se livraient à des intrigues politiques et
se persécutaient mutuellement.
Les
Athanésiens, dont le centre se trouvait à
Rome, ont réussi à long terme à s'enrôler
dans le pouvoir des Saliens Francs, tant sur
le plan politique que militaire. Les
deux sectes avaient, en fait, renié leur foi
dans la soif de pouvoir.
Le
déroulement de la lutte et le mouvement des
tribus impliquées sont importants
pour comprendre la nature et les attitudes
des peuples concernés.
L'Unitarisme, les Tribus Teutoniques et les
Goths
Face
au dilemme d'être une religion d'État
officielle et de continuer l'exercice du
pouvoir civil et militaire, contrairement à
l'instruction de Christ, la doctrine a dû
être promulguée et la première analyse
biblique complète que nous ayons de
l'utilisation de la force militaire se
trouve dans les écrits d'Augustin, un
penseur nord-africain, qui a été baptisé
Chrétien et
et a reçu une éducation en punique, une variante de l'hébreu, ainsi
qu'en latin. De 373 à 383 EC, il
était un philosophe Manichéen et
Platonicien, ayant une concubine qui lui a
donné un fils en 372 EC. Il a été rebaptisé
en tant qu’Athanasien en 387. Ambroise de
Milan, avec Théodose, avait pris le contrôle
de l'Église romaine pour la faction
athanasienne (381 EC) et son engagement
auprès d’Augustin a contribué à l'adoption
postérieure de ce credo, ce qui, à ce
moment-là, était pour lui une voie prudente.
Les
disputes athanasiennes/ariennes ont conduit
à une persécution acharnée et amère de la
part des Athanasiens et, beaucoup plus tard,
des Ariens. Les Goths et les Vandales
étaient des prétendus "Ariens" (la Bible
Gothique date de 351). Les disputes devaient
surgir encore plus tard, quand l'Impératrice
Placidia a envoyé les Goths, aidés par les
Vandales, pour s'opposer à la révolte du
Comte Boniface en Afrique, en 427. Ils
étaient accompagnés par Maximinus, un Évêque
Unitarien (nommé Arien). Augustin a
dû publiquement défendre la secte
athanasienne en 428.
Vers
330 EC, Constantin a accordé à la sous-tribu
Est-allemande des Vandales (ou Silingi) des
terres en Pannonie, sur la rive droite du
Danube. En 166-181, ils avaient vécu en
Silésie et avaient lutté contre Aurélien en
271, mais ils avaient été contenus au milieu
du cours du Danube. Les soi-disant tribus
germaniques incluaient les Vandales, les
Alains, les Sarmates, les Suèves et les
Alamans à l'Est et les Francs (ou Français),
les Burgondes, (qui, en fait, n'étaient
peut-être pas des Allemands) et les Lombards
ou Longobards à l'Ouest. Parsons,
Remnant of Japeth (le Reste de Japeth)
(1767) cite Procopius qui aurait déclaré que
les Alains étaient des Goths, tout comme les
Sauromatae (Sarmates) et les Mélanchlaines
et que les Vandales ont une origine commune
avec les Ostrogoths (p. 73).
Les
Lombards ressemblaient davantage aux
Anglo-Saxons qu'aux Allemands dans la
manière de se vêtir et dans leur
comportement et ils semblent être apparentés
aux Anglo-Saxons en tant que sous-tribu. Ils
ont occupé le territoire de l'Autriche à
l'Italie Centrale et se sont mêlés avec les
tribus celtiques et les Ostrogoths, qui ont
aussi occupé ce qui est maintenant la
Croatie et les régions voisines. Les
Burgondes (443 EC) devaient finalement se
retrouver dans les Cantons Occidentaux de la
Suisse, en s'établissant des deux côtés du
Jura, autour du lac Léman, dans le Valais et
sur les rives du Rhône et de la Saône (Historians
History (Histoire d'Historiens), Vol.
XVI, p. 534 et suiv.). La plus grande partie
a été
incorporée à la France moderne et une
partie à
l'Italie du Nord. Le premier Empire
Burgonde a pris fin en 534 EC, dû en grande
partie aux querelles de famille et aux vices
de ses princes (ibid., p. 535). L'Empire
Ostrogoth a pris fin à peu près à la même
époque, après la perte de cinq rois
successifs, tant à la guerre que sur les
terres. Thibert, le Roi des Francs, a
profité de leur faiblesse et a récupéré la
Rétie en 536 EC. À partir de ce moment-là,
il a contrôlé toute la Rétie et la Helvétie,
la région appelée la Suisse (ibid.).
Les
Alemans s'étaient installés dans la partie
nordique de la Suisse, en Alsatie et en
Baden-Wurtemburg et s'étaient superposés aux
peuples indigènes gallo-celtiques, qui
étaient venus de la même région autour de la
Mer Noire, en amont du Danube. Les Francs,
qui avaient soumis les Alemans, ont fait de
même aux Cimbres, aux Gaulois et aux Celtes
dans ce qui est maintenant le Nord de la
France. Les Lombards avaient succédé aux
Ostrogoths pour dominer l’Italie, mais étant
peu nombreux après avoir établi le royaume
du Nord, dont la capitale était Pavia, et le
Duché de Benevento au sud, ils ont été
défaits par les Francs en 774. Le Duché du
Sud a maintenu son indépendance pendant
environ deux autres siècles de plus (ibid.,
vol. IX, p. 18). Les Saxons ont été séparés
de la Scandinavie et forcés dans l'union
allemande par Charlemagne (768-814), tout
comme les Frisons. Il vaut la peine de noter
que bien que la Suisse (Helvetia)
était sous la domination des Francs
Catholiques, sous Clotaire II et son fils
Dagobert, qui lui a succédé en 628, il était
normal et général pour les Évêques de se
marier, tout comme le clergé et les laïcs
qui les élisaient. Ils étaient ensuite
confirmés par le roi (ibid., p. 535). Ainsi,
même à cette période tardive, le monachisme
et le célibat étaient rejetés par de vastes
régions de l'Europe Chrétienne.
L'Empereur Valens (364-378) a joué un
rôle-clé dans la conversion des Vandales au
Christianisme Unitarien (dit Arien). Bien
qu'ils aient accepté le Christianisme, ils
ne sont pas devenus pacifiés, car les
nouveaux édits de Constantin avaient établi
la religion comme une puissance militaire.
Les Goths étaient devenus Chrétiens
longtemps avant cela, apparemment grâce à
des Chrétiens dans la tribu et des fugitifs.
L'Église Unitarienne observant le Sabbat
devait se maintenir parmi les tribus et les
peuples de France, du Nord de l'Italie et
d'Europe, en général, pour une série de
raisons. La première raison était qu'après
le Concile de Nicée en 325 EC, l'Empereur
Constantin a favorisé les Athanasiens, qui
sont devenus, plus tard, l'Église Catholique
romaine à partir de 381 EC. Il avait ordonné
la conférence des Desposyni, qui sont venus
à Rome en 318 EC pour s'entretenir avec
l'évêque de Rome. Ces parents de sang de
Christ ont exigé la réintroduction de la
Loi, ce qui incluait le Sabbat et le système
des Jours Saints de Fêtes et les Nouvelles
Lunes de la Bible. Ils voulaient que
Jérusalem soit le centre de la dîme.
L'évêque ou pape, (tous les évêques des
principaux évêchés étaient appelés papes
initialement, quand le terme a été introduit
à partir des cultes) puis, avec la machine
romaine, a ordonné qu'ils soient exterminés.
Cette campagne d'extermination a été
entreprise contre la famille immédiate de
Christ à partir de 318 (cf. le document
d'étude
La Vierge Mariam et la Famille de Jésus
Christ (No. 232)).
Cependant, la faction Unitarienne, dont
Eusèbe était le porte-parole, est cependant
remise en place deux ans environ après le
Concile de Nicée, vers 327. La doctrine en
est alors venue à être appelée
l'Arianisme, mais Arius n’était qu'un
presbytre et n'était même pas au Concile de
Nicée. Cependant, il y a souvent été
convoqué en tant que son logicien. Les
doctrines attribuées au soi-disant
Arianisme, à savoir celle de la création de
l'Esprit Saint par Christ, ne sont
justifiées par aucun écrit d'Arius ou de la
faction (cf. le document d'étude
Le Socinianisme, l'Arianisme et l'Unitarisme
(No. 185)).
L'empereur Constantin a été baptisé en tant
qu’Unitarien par Eusèbe sur son lit de mort.
Il avait réuni l'empire sous sa direction,
en étant l'unique empereur, et avait déplacé
le siège de l'empire à Constantinople en
331. Il est mort en 337. Ses trois fils,
Constantin II, Constance II et Constans, se
disputent la succession et Constantin II est
tué à la bataille d'Aquilée, en combattant
son frère Constance, en 340. L'empire s'est
alors scindé de nouveau en deux à partir de
340, avec Constans, comme l'Empereur à
l'Occident, et Constance II à l'Orient.
En
360, les Huns ont envahi l'Europe, et en
376, ils ont envahi la région qui est
maintenant la Russie. En 361,
Julien l'apostat a tenté de faire revivre
les doctrines païennes ou le soi-disant
paganisme dans l'Empire romain, mais il a
échoué.
Les
Huns faisaient partie de la Horde Scythique
postérieure. Ils ont ravagé l'Asie Mineure
après la mort de Théodose en 395, au même
moment où les Visigoths, sous Alaric,
avaient émergé en Mœsie et à Thrace. Alaric
est devenu le Gouverneur d'Illyricum
Oriental en 398 (voir H.H., Vol. VII, p. 6).
Au IXe siècle, les Huns étaient entrés en
Europe par le Danube tandis que les Slaves
s’enfonçaient dans le Nord (ibid., p. xvii).
Certains de ces peuples se sont intégrés aux
Persiens Germanii en Europe, en tant
qu’agrégation de la grande race aryenne, et
avec les Goths, une autre tribu 'aryenne'
(peut-être dérivée d'un amalgame incluant le
Guti biblique), ils contenaient la plupart
des tribus européennes de dérivation
mésopotamienne.
La
horde scythe n'était pas une nation unique,
mais elle contenait plutôt des éléments de
diverses tribus. La composition des nations
scythes est un sujet distinct. Etzal (ou
Attila) a consolidé ces nations
belligérantes au début du 5ème
siècle. Il a occupé la rive gauche du Danube
et finalement tout le Nord de l'Europe. Les
Huns, cependant, ont quitté l'Europe au Ve
siècle pour s'installer en Europe de l'Est
seulement au début du IXe siècle, pour être
rejoints par d'autres tribus plus
orientales.
En
364, la moitié Orientale de l'Empire romain,
soit du Danube à la frontière persane, était
sous l'Empereur Valens, qui était un
Unitarien. À cette époque, la dite Église
Catholique ou Universelle et Orthodoxe,
était principalement Unitarienne, à
l’exception de la faction paganisée à Rome
et des éléments paganisés du système
Hellénisé qui adoraient Attis en Occident et
Adonis en Orient sous le nom de Jésus Christ
(voir le document d’étude
Les Origines de Noël et d’Easter/Pâques (No.
235)).
La moitié occidentale, de la Calédonie au
Nord-Ouest de l'Afrique, était sous
Valentinien I. Valens avait apparemment
converti les tribus du Nord à l'Unitarisme
(soi-disant Arianisme), mais en 378, il a
été défait et tué par les Visigoths à
Adrianople, en Thrace. Il a été succédé
comme Empereur par Théodose, natif
d’Espagne, qui a été le premier Empereur
Athanasien ou Binitaire et, plus tard,
Trinitaire, à s'asseoir sur le trône, ayant
été nommé par Gratien. Il avait chassé les
Pictes et les Écossais de la Grande-Bretagne
en 370, mais à partir de 383, les légions
romaines ont commencé à évacuer la
Grande-Bretagne. Sous l'empereur Magnus
Maxime, l'armée a traversé le canal et a
conquis la Gaule et l'Espagne.
Il n'y
a pas eu d'Empereur Trinitaire sur le trône
avant 381, date à laquelle la Trinité a été
formulée à Constantinople sous la protection
de Théodose. Ils avaient tous été des
Unitariens jusqu'en 381, à l'exception de
Julien l'apostat.
Ce
credo Unitarien est basé sur la théologie
exprimée dans le Psaume 45:6-7 et Hébreux
1:8-9. Les premiers apologistes, comme
Irenaeus (Irénée) à Lyon, le soutenaient au
deuxième siècle. C'était la théologie des
Goths, des Vandales, des Alains, des Suèves,
des Hérules, des Britons, des Lombards, des
Allemands et de toutes les tribus nordiques
(voir aussi le document d’étude
La Préexistence de Jésus Christ (No. 243)
pour le credo des Goths). Elle est issue des
enseignements des théologiens et des
disciples des apôtres, qui étaient déjà de
plusieurs siècles avant le Concile de Nicée
en 325 EC, où beaucoup de ces évêques
étaient présents. L'hérésie du Binitarisme a
commencé à partir de ce Concile.
En
381, la Trinité a été déclarée à
Constantinople, basée sur la théologie des
Cappadociens, Basil, Grégoire de Nysse et
Grégoire de Nazianze. La destruction de la
foi par les Grecs et les Romains avait
commencé à faire sentir ses effets. Les
Trinitaires qualifient à tort et
malhonnêtement le credo d'Arianisme, pour
donner l'impression que leur doctrine est
plus ancienne et que cette doctrine est née
avec Arius au IVe siècle. Les Trinitaires
étiquettent ensuite alternativement la
doctrine Unitarienne subordinationiste à
Arius (l'Arianisme) et ensuite à Eusèbe de
Nicomède (l'Eusébianisme) et d'autres
évêques beaucoup plus aînés qu’Arius (qui
n'était même pas présent à Nicée, n'y étant
convoqué que pour des conseils de logique).
Les Trinitaires accusent les
Ariens de soutenir que l'Esprit était
une création du fils, alors qu’en fait c'est
la doctrine du Filioque qui a été
avancée à partir du Concile de Toledo, par
les Catholiques eux-mêmes, au VIe siècle.
Même les Grecs ont rejeté cette vue. Les
personnes qui étiquettent cette vue comme
étant arienne, sont soit délibérément
malhonnêtes, soit ne comprennent pas
suffisamment pour savoir ce qu’elles disent.
Théodose le Grand (392-395) réunifie
l'empire, mais il est à nouveau divisé par
ses successeurs Honorius et Arcadius en 395.
En
382, Théodose I avait réinstallé les
Visigoths dans l'Empire, mais ils étaient
toujours Unitariens. Apparemment, ce
seraient les Empereurs, particulièrement
Valens, qui auraient converti les tribus
nordiques à l'Unitarisme et non au
Trinitarisme. Les Goths, les Vandales, les
Alains, les Suèves et les Hérules étaient
tous Unitariens, tout comme les tribus des
Teutons et il y avait un certain nombre
d'évêques des tribus Unitariens à Nicée. Les
Hermundures allemands sont restés Unitariens
jusqu'au huitième siècle.
Les
Hermundures étaient aussi une tribu
d’Allemands (appelés plus tard Thuringiens à
partir de 420 EC) et ils ont occupé une
grande partie de l'Allemagne centrale. Le
Christianisme Unitarien a été introduit dans
cette tribu par les Visigoths et les
Frisons. Ils ont été renversés par les
Francs en 531 et convertis au Catholicisme
en 742 par Boniface, l'Anglo-Saxon, après
les efforts précédents des Francs
Catholiques. Boniface a plus tard été tué
par les Frisons (754), lors de sa troisième
visite, probablement en tant qu’un
hérétique, car ils ont complètement rejeté
la théologie Trinitaire à sa première
tentative (716) et à sa seconde (719).
Il est intéressant de noter que cette tribu
tire son nom d'une ancienne tradition
chaldéenne ou babylonienne.
Ils ont été appelés Hermundures, signifiant
"les hommes d'Her ou Er", ce qui est une
dérivation directe du Mythe original d'Er du
culte de ce système. La pratique consistant
à appeler les enfants Herman est une marque
de ces peuples même encore aujourd'hui, tout
comme l'est la pratique de nommer les mâles
Malcolm, d'après Milcolm, le Dieu cananéen
du Feu, toujours répandue parmi les Celtes.
Nous appellerions ces gens,
"les
hommes d'Ur". Ils sont presque
certainement Assyro-Persans, ayant hérité le
système religieux babylonien, qui a été
facilement adapté dans le système religieux
syncrétique ultérieur de Rome, qui provenait
de la même source. Les Allemands, loin
d'être une sous-tribu des Perses, comme le
rapporte Hérodote, semblent être la plus
grande agrégation des peuples assyriens et
chaldéens/perses. Les Anglo-Saxons et les
tribus qui sont venues avec eux du
Moyen-Orient, semblent être les restes du
grand Empire Parthe qui étaient des alliés
de Juda et se trouvaient entre les Empires
perses et romains, jusqu'au deuxième siècle
de l'ère courante. Ils semblent être de
descendance hébraïque. Ils ont revendiqué
être les Dix Tribus Perdues d'Israël qui ont
été relocalisées là, au Nord de l'Araxes en
722 par les Assyriens. Les prétendus Rois
mages du texte du Nouveau Testament
proviennent probablement de ces gens.
Goths et Vandales : une mauvaise presse
Alaric
est devenu roi des Visigoths et en 396, il a
envahi la Grèce. En obéissance et
conformément à la loi biblique, il a détruit
les statues païennes qui s'y trouvaient et,
de là, on lui reproche d'avoir pillé
Athènes et ensuite les Balkans en 398. En
401, ils ont envahi l'Italie jusqu'en 403.
En 406, Gundéric (406-428) est devenu roi
des Vandales. La même année, le royaume
Burgonde de Worms a été fondé. Ces tribus
teutoniques étaient toutes Unitariennes. Les
Lombards semblent être une ramification des
Anglo-Saxons et se sont séparés d'eux au
Nord dans leur mouvement à travers l'Europe,
en se déplaçant au sud jusqu'à la rive Nord
du Danube, ca. 500. Ils ont pris de
l'expansion à partir de là par la guerre et
ils se sont aussi établis dans le Nord de
l'Italie.
Les
Ostrogoths ont tenté de les envahir, mais
ils ont été arrêtés par Stilicon en 406.
Cependant, les Visigoths, sous Alaric, ont
capturé et pillé Rome en 410. Alaric est
mort en allant au sud et il a été enterré
dans le lit du Fleuve Busento, près de
Cosenza. Cette action, cependant, a forcé
les légions romaines restantes à se retirer
de la Grande-Bretagne pour protéger
l'Italie, en 410.
Les
Goths étaient composés des Orientaux ou
Ostrogoths et des Occidentaux ou Visigoths,
et faisaient ensemble partie des Gutes (ou
Massagetae ?), les Grands Goths. Le peuple
de Guta ou les Gotlandais ont, à l'origine,
occupé la région de l'autre côté du Tigris
et au nord d'Akkadia. Le groupement des
Gutes et des tribus apparentées n’est pas
clair. Les mouvements vers l’Europe seront
discutés ailleurs. Il semble cependant que
les éléments postérieurs des Goths se soient
déplacés à l'est de la mer Caspienne et
qu'ils aient été remplacés par les Mèdes.
Les premiers Celtes du Danube semblent être
ceux que les Grecs appellent les
Hyperboréens, étant les premiers colons
scythiques de l'Europe "au-delà du vent du
Nord". La nomenclature des Celtes et des
anciens des Hittites, comme Hatti ou Kalti,
et la référence grecque aux Celtes comme
Keltoi ne sont pas des coïncidences. Cela
sera expliqué dans le document d’étude
traitant des Celtes, de leur histoire et de
leurs origines. Aussi, les Danois et les
Suédois ont tous deux reconnu depuis des
siècles que les Danois sont issus des Goths
scandinaves, étant nommés d’après Dan, le
fils de Humelus.
Les
Ostrogoths ont aussi occupé une région que
nous appelons aujourd’hui la Yougoslavie
après la mort de Valens en 378
et se sont ensuite déplacés sur Rome.
En 395, les Visigoths, qui avaient été
fédérés dans l'Empire romain, se sont
révoltés sous Alaric en Mœsie et Thrace.
Alaric est devenu le gouverneur d'Illyricum
Oriental en 398 (voir H.H, Vol. VII p. 6).
Ils ont été arrêtés par Stilicon, le Vandale
pour soutenir l'Empire, mais la faction
athanasienne, à cette époque sous Théodose,
natif d’Espagne, qui est mort en 395, avait
pris le contrôle de Rome et de l'Église. Le
31 décembre 406 EC, les Vandales, les
Sarmates, les Alains, les Suèves et les
Alemans, avec les Huns derrière, ont
traversé le Rhin. Les Vandales et les Suèves
ont avancé de Pannonie, en passant par la
Gaule, jusqu'en Espagne, où ils se sont
installés en 411 en Galicie et Asturie.
L'Espagne a été divisée au sort et les
Suèves-Teutons ont gagné la Galicie et une
grande partie de Léon et Castille. La
Baetica
est tombée aux mains des Vandales et a été
rebaptisée Vandalousie. Les Alains
occidentaux, qui les ont rejoints en
Espagne, ont gagné la Lusitanie, mais ils
ont été détruits ultérieurement et
incorporés aux Vandales et leur nom a
disparu. Les Suèves ont lutté contre les
Vandales et les deux ont été en guerre
contre les Goths, tandis que les Goths
ariens combattirent contre les
Francs/Romains Catholiques et les Burgondes
aussi. Les tribus Unitariennes en Espagne
ont combattu contre les Hérules (des
Ostrogoths) et entre elles. Les Suèves ont
occupé la Galicie et une partie de Léon et
le Portugal, après leur défaite devant les
Goths. Les Portugais sont donc des Teutons
(dits Germaniques) dérivés des Vandales
Alains au Sud et des Suèves au Nord
superposés aux Phéniciens/Carthaginois de
tradition Unitarienne au début et Islamique
plus tard.
Les
Suèves
se distinguent des
Allemani,
parce
qu'ils ont fini par former deux groupes
nationaux distincts.
Les
Suèves
constituaient
le noyau originel
(initial) des
Allemani
(également
Alamans [Alemanni]).
La
tribu
avait été
à l’origine des
Suèves
jusqu'en
210-211,
quand ils sont arrivés
ensemble en tant que
“All-men”
pour
devenir plus tard des Allemands. Selon
Gibbon
(Vol
1,
p.
104,
col.
2) :
“L'armée
précipitée de volontaires s'est
progressivement regroupée en une grande
nation permanente, et
comme elle était
composée
de
tant de
tribus
différentes, elle a
prit le nom
de
Alamans (Alemanni),
ou
All-men [Tous les hommes en anglais]
: ..
Le groupe occidental
s’est ensuite rendu
en Espagne
et s’est installé
au Portugal,
où
les
Alains,
qui
étaient
un groupe
apparenté,
sont également allés.
Une partie de
la
Maison Royale
de Juda
s'y est également
installée.
Cet aspect
est
noté dans
les tableaux généalogiques
de
http://french.abrahams-legacy.org/.
L'ajout
d’hommes
volontaires
à la
tribu
qui se
rendaient également en Suisse a formé la
base du peuple suisse.
Cela rappelle en effet la
tribu de
Benjamin
qui
a été
ajoutée
et qui
a éventuellement formé
une
union
composite
par le biais des lignées
féminines.
Les
Vandales avaient occupé l'Espagne. L'Espagne
était Unitarien. Les Visigoths ont conquis
le royaume des Vandales en Espagne en 416.
Ainsi, toutes les régions au Nord et à
l'Ouest étaient Unitariennes. L'Italie était
prétendument Trinitaire, mais plus souvent
soumise aux Unitariens. En 418, les Francs
se sont installés dans certaines parties de
la Gaule. La même année, Théodoric I est
devenu roi des Visigoths. En 425, ces
soi-disant barbares, qui étaient, en réalité
des Unitariens, s'étaient pour la plupart
installés dans les provinces romaines. Les
Vandales se trouvaient dans le Sud de
l'Espagne, les Huns étaient en Pannonie, les
Ostrogoths (et plus tard les Hérules)
étaient en Dalmatie. Les Visigoths et les
Suèves étaient dans le Nord du Portugal et
en Espagne. Les Huns européens sont restés
en Pannonie jusqu'en 470 environ, date à
laquelle ils se sont retirés de l'Europe.
Comme
nous l'avons vu plus haut, les Huns semblent
s'être déplacés et s’installés dans les
steppes, devenant les alliés des Khazars et
y sont restés jusqu'à ce qu'ils occupent à
nouveau Pannonie après 800, avec l'appui des
Khazar, désormais officiellement juifs. On
ne peut pas écarter la possibilité que les
Sabbatariens en Transylvanie soient en
réalité venus
avec la horde des Huns de Khazarie et de
Levedia et qu'ils aient fait partie de
l'église d'Orient établie depuis le début
par les apôtres partout à travers l'empire
parthe (voir Grun, The Timetable of
History, (La Chronologie de l'Histoire),
3ème édition, Touchstone, 1991,
p. 30) (cf. également l'avant-propos de Cox
à l’ouvrage Sabbatarians in Transylvania
(Sabbatariens en Transylvanie) de R.
Samuel Kohn, [1894], Publications CCG,
1998).
En
425, Valentinien III est devenu l'Empereur
romain occidental sous la tutelle de sa mère
Galla Placidia. Gaiseric (Genséric)
(428-477) est devenu le roi des Vandales,
cette année-là.
En
429, les Pictes et les Écossais ont été
expulsés du Sud de l'Angleterre par les
Angles, les Saxons et les Jutes. En 457, à
la bataille de Crayford, les Jutes sous
Hengest ont défait les Britons [les
Britanniques] et ont occupé le Kent où ils
demeurent toujours. En l'an 429, Aetius, le
ministre en chef de Valentinien III, est
devenu le souverain virtuel de l'Empire
romain occidental (429-454). La même année,
Genséric a fondé le royaume Vandale
d'Afrique du Nord. En 443, il a pris la
dernière possession romaine en Afrique du
Nord et l'Afrique est à nouveau sous
domination unitarienne.
En
433, Attila (m. 453) est devenu le dirigeant
des Huns. En 436, les dernières troupes
romaines ont quitté la Grande-Bretagne. La
même année, les Huns ont détruit le royaume
Burgonde de Worms. Les Burgondes faisaient
partie de cette grande poussée en Europe,
qui a été faite par les Anglo-Saxons et les
Lombards et les autres tribus qui semblent
faire partie de la horde des Parthes.
En
443, les Allemands Alemans (Suisses
allemands) se sont installés en Alsace.
En
453, Attila des Huns est mort et Théodoric
II (453-466) est devenu roi des Visigoths
jusqu'à ce qu'il soit assassiné par son
frère Euric (466-484) qui lui a succédé.
Cela a été suivi par le saccage de Rome en
455 par les Vandales. Le fait est que les
Vandales étaient des Unitariens. Ils ont
détruit les idoles païennes qui avaient des
noms soi-disant Chrétiens, les considérants
comme une abomination et une violation du
deuxième commandement. Le terme
Vandalisme vient de cet acte. La
destruction était, en fait, l'exercice
biblique du pouvoir dans la destruction des
idoles païennes.
Théodoric le Grand est devenu roi des
Ostrogoths de 471 à 526.
Les
Empereurs romains d’Orient, au cours de
cette période, étaient Théodose II (m. 450),
Marcien (450-457), Léo I (457-474). En 457,
Childéric I (457-481) est devenu roi des
Francs Saliens. En 460, les Francs
s’emparent de Cologne. La même année, les
Vandales ont détruit également la flotte
romaine de Carthage.
Les
conflits à travers l'Europe portaient
essentiellement sur la question de savoir
quelle tribu devait être retranchée dans
quel secteur fertile de l'Europe. Bien
qu'ils fussent des Unitariens, ils étaient
aussi gouvernés par des hommes avares non
engagés, et c’est ce qui a menés à leur
destruction.
Les
derniers Empereurs romains occidentaux, au
cours de cette période, qui a débuté en 461,
ont été Sévère (461-465) ; Anthémius
(jusqu'en 467) ; Alybrius (jusqu'en 473) ;
Glycerius (jusqu'en 474) ; Julius Nepos
(jusqu'en 475) ; et Romulus Augustule
(jusqu'en 476). L'Empire d’Occident a pris
fin en raison de la faiblesse de ses
dirigeants. L'Allemand Odoacre (433-493) a
capturé et exécuté Orestes à Placentia, puis
exécuté son fils Romulus Augustule et été
proclamé roi d'Italie.
Ainsi,
l'Empire romain d’Occident s’est éteint,
sans Église Catholique établie, ni de
politique claire sur l'Europe.
Suppression des Sectes Orientales
En
474, Zéno est devenu l'Empereur romain
oriental (474-491). À partir de ce temps,
les écoles Trinitaires ont été développées
plus largement dans l'empire d’Orient, avec
Proclus, qui est devenu le chef de
l'Académie Platonicienne à Athènes en 476,
établissant le modèle Néo-platoniste. Le
système Trinitaire avait été formalisé au
Concile de Chalcédoine en 451. Les Divisions
Coptes égyptiennes datent de ce temps-là. En
483, le Pape Simplicius (Simplice) a été
succédé par Félix III (-492). En 484, son
excommunication du Patriarche Acacius de
Constantinople a conduit au premier schisme
des églises Trinitaires Occidentales et
Orientales (484-519).
En
489, l'Empereur oriental Zéno a détruit
l'école Nestorienne Chrétienne à Édesse et a
construit l'église de St. Syméon, le
stylite, autour de son pilier. En 491,
l'église arménienne a coupé toute relation
avec Byzance et Rome. En 498, les Nestoriens
se sont installés à Nisibis en Perse.
L'église qui s'est installée de Jérusalem en
Arménie n'était pas Trinitaire Diphysite et
elle observait le Sabbat. Elle était aussi
le dépositaire, à Édesse, des textes
araméens et de la version Peshitta de la
Bible, jusqu'à ce qu'elle soit supprimée. Le
Sabbat a été répandu jusqu'en Chine par
l’église primitive de l'Est (cf. le document
d’étude
La Distribution Générale des Églises
observant le Sabbat (No. 122)).
Les
papes de cette époque, à partir de la mort
de Félix III, étaient Gélase (492-496),
Anastase II (jusqu'en 498) et Symmachus
(jusqu'en 514). Gélase a introduit le
Missel Gélasien, un Livre de prières, de
chants et d'instructions pour la célébration
de la Messe. En 499, le synode de Rome a
publié un décret sur les élections papales
et en 500, l'encens a été utilisé dans les
services religieux de l'église Trinitaire
pour la première fois dans une église
Chrétienne.
Persécution
En
476, Genséric, roi des Vandales, a vendu la
Sicile orientale au roi Théodoric des
Visigoths. Les Unitariens, sous le roi
Hunéric des Vandales, ont commencé à prendre
des mesures contre les Catholiques, où ils
avaient été jusqu'alors exemplaires dans
leur tolérance, à l'exception évidente de
l'idolâtrie. Les disputes
Unitariennes/Trinitaires ont alors commencé
à introduire la persécution.
La
faction Trinitaire ou Catholique/Orthodoxe
avait été dans l'ensemble faible et les
Unitariens avaient eu le dessus. Cela allait
changé avec le soutien des Francs Saliens.
En 481, Childéric I est mort et il a été
succédé par son fils Clovis (m. 511) qui est
devenu le fondateur du pouvoir mérovingien.
En 484, le roi Hunéric des Vandales a été
succédé par son neveu Gunthamund (m. 496).
En 486, Clovis a défait Syagrius, le dernier
gouverneur romain de la Gaule. Rome n'avait
plus de pouvoir en Gaule.
Immédiatement avant cela, en Arménie, la
révolte de Vahan Mamikonian a eu lieu de 481
à 484. Ce succès a garanti la liberté
religieuse et politique pour l'Arménie.
Cette liberté semble aussi avoir été
instrumentale, avoir contribué à
l'établissement de l'église observant le
Sabbat, sous les Pauliciens, dans les
Montagnes de Taurus. Les Pauliciens étaient
toujours présents en Orient au XIXe siècle.
Ce groupe était toujours opérationnel au XXe
siècle. Leurs descendants, au nombre d’un
million ou plus, ont été exterminés dans la
région de l'Arménie après la Première Guerre
Mondiale. Il y a peut-être eu entre un
million et deux millions de
Sabbatariens
exterminés après avoir déclaré l'Islam
Bektashi hors la loi, après 1927. Ce
processus d'extermination s’est poursuivi
jusqu’à l’Holocauste en Europe et jusqu'en
1953 et la mort de Staline.
Consolidation de l'Europe
C'est également à cette
époque (487-493) que les
Ostrogoths Unitariens ont
commencé leur conquête de
l'Italie. Théodoric a défait
l'Allemand Odoacer au fleuve
Isonzo et à nouveau près de
Vérone (489). En 493,
Odoacer a capitulé devant
les Ostrogoths et il a été
assassiné par Théodoric qui
a alors fondé le royaume
Ostrogoth d'Italie et épousé
une sœur de Clovis. Les
Ostrogoths ont occupé Malte
de 494 à 534. En 500,
Thrasamund a épousé la sœur
de Théodoric et reçu la
Sicile occidentale en dot.
La même année, soit en 500,
les Allemands Marcomanni de
Bohême ont envahi la Bavière
et, à leur départ, les
Tchèques se sont installés
en Bohême.
En 493, Clovis a épousé
Clothilde, la princesse
Burgonde, qui l'a converti
au Christianisme Trinitaire
en 496. Il a défait les
Alemans près de Strasbourg,
en 496 et est ensuite
baptisé par son ami Rémigius
ou Rémi, évêque de Reims.
En 506, Alaric II a établi
le code légal de
Lex Romana Visigothorum
mais en 507, il a été défait
et tué par Clovis à la
Bataille de Campus
Vogladensis (Vouillé, près
de Poitiers). Clovis a alors
annexé le royaume Visigoth
de Toulouse. Le royaume
Visigoth de la Vieille
Castille a continué jusqu'en
711. Cette région de
Toulouse est demeuré un
secteur principal des
Sabbatati ou de l'église
Unitarienne observant le
Sabbat jusqu'à la Croisade
Albigeoise et l'Inquisition
sous les Comtes de Toulouse.
Les Visigoths ont été aussi
appelés Bonosiens,
apparemment de Bonosus de
Sardica (aujourd'hui Sofia)
qui a enseigné (à l'aide des
textes de la Bible et de
l'histoire) que Joseph et
Marie avaient d'autres
enfants. Cette vue semble
être la vue constante de
l'histoire, de toute
l'église entière observant
le Sabbat, basée sur les
commentaires du Nouveau
Testament et les noms des
quatre frères de Christ qui
y figurent et la mention de
ses sœurs, et aussi d'après
les histoires de l'église
(Matthieu 13:55 ; Marc 6:3 ;
voir le document d’étude
La Vierge Mariam et la
Famille de Jésus Christ (No.
232)). Le fait d’être classés avec Marcellus et Photius nous indique qu'ils
avaient la même vue en ce
qui concerne le Sabbat et la
Loi (voir le document
d’étude
La Distribution Générale des
Églises observant le Sabbat
(No. 122)).
La ville de Sabadell, au
nord de l'Espagne, est aussi
issue des Sabbatati ou ceux
qui observent le Sabbat.
Le Britannique Constantinus,
qui a établi son siège à
Arles, a installé les
Visigoths en Aquitaine en
418, comme force contre les
Vandales et les Alains. Les
Britanniques n'ont accepté
le Catholicisme qu'après le
Synode de Whitby en 664 EC,
à l'Abbaye d'Hilda, où ils
se réunirent pour discuter :
"La plus récente façon
papale de dater Pâques en
tant que symbole de
l'autorité générale de la
Rome Chrétienne. Il peut
sembler que la décision soit
allée en faveur de l'Église
celtique ou irlandaise avec
sa propre Pâque, mais les
défenseurs de la date
celtique démodée au synode
de Whitby n’avaient guère
d'espoir réel de succès. Le
roi (Oswiu) qui a présidé le
synode a épousé une reine
(la fille du Roi Edwin,
Eanfled) qui, ayant été
élevée au Kent, observait
déjà la Pâques Catholique"
(David L. Edwards,
Christian England
(Angleterre Chrétienne),
vol. I, p. 57).
Edwards affirme qu’une
grande partie de toute
l'Irlande du Sud avait
accepté la nouvelle date de
Pâques. Ils étaient en
réalité des Quartodécimans,
observant la Pâque et les
Pains sans Levain, ce qui
est examiné dans le document
d’étude
L’Origine de l’Église
Chrétienne en
Grande-Bretagne (No. 266)
(cf. aussi le document
d’étude
Les Disputes Quartodécimanes
(No. 277)).
L'évêque Colman est retourné
à Iona, après avoir
démissionné à propos de
cela, bien que Tchad et Cedd
s'y conformèrent, tout comme
Tuda, le nouvel
évêque de Northumbrie,
lui-même un Irlandais du
Sud, et l'Anglais Eata, Abbé
de Lindisfarne qui avait été
formé par Aidan (Edwards,
ibid.).
l est faux de dire qu'il
s'agissait simplement d'une
dispute sur la date de
Pâques. La dispute
visait à observer la Pâque
quartodécimane avec sa
rotation de la Pâque, ou
pour adopter le festival
païen d’Easter/Pâques, nommé
d’après Ishtar ou Astarte ou
Easter, la déesse
chaldéenne. Ce festival
avait pour thème d’une Mort,
le vendredi, et d’une
Résurrection, le dimanche et
incorporait le festival de
printemps des déités Attis
et Adonis, et une autre plus
tardive sous la forme de
Dumuzzi ou Tammuz mentionné
par Ézéchiel (à Ézéchiel
8:14).
Les changements incluaient
celui du Sabbat aussi bien
que les fêtes,
dont celle de la Fête
des Tentes (tabernacles). En
fait,
il s'agissait de modifier
l'ensemble du calendrier
celtique et d'abandonner les
lois sur l'alimentation.
Edwards note qu'ils
observaient toutes ces
coutumes Chrétiennes
primitives. Les Irlandais du
Nord se sont accrochés
'obstinément' aux anciennes
dates, aussi bien qu'Iona
jusqu'en 716 (ibid., voir
les documents d’études
Les Origines de Noël et des
Pâques (No. 235),
Le Veau d'Or (No. 222)
et
Le Rôle du Quatrième
Commandement dans les
Églises de Dieu Observant le
Sabbat (No. 170)).
En effet, la méthode de
fixer les dates pour 'les
Pâques', établie par
Victorius d'Aquitaine
n'a été adoptée que
progressivement. La
Gaule
n'a accepté le nouveau
système qu'en 541,
probablement à la suite de
la défaite des Unitariens
dans cette région, et
Edwards le reconnaît à la
page 38. Il est en effet
ironique que les Celtes
soient maintenant devenus
les défenseurs du système
contre lequel ils se sont
tant battus durement. En
fait, la papauté a donné
l'Irlande à l'Angleterre au
XIIe siècle, uniquement pour
exterminer les derniers
vestiges de la foi
Sabbatarienne qui s'y
trouvaient toujours. Cette
situation est due en grande
partie à la conduite des
rois irlandais
e l'époque et au désir des
catholiques d'éradiquer la
foi biblique dans le nord.
Un personnage clé de cette
intrigue était le célèbre
évêque Malachie d'Armagh
(cf. le document d’étude
Le Dernier Pape : Examen de
Nostradamus et Malachie (No.
288)
pour sa prophétie majeure).
Ce n'est qu'à ce moment-là
qu'un accord fut conclu à en
raison de la menace de
guerre
Anglo-Saxonne
découlant de leur conversion
en 598 après l'arrivée
d'Augustin en 597
(voir Neill, S.
Anglicanism
(Anglicanisme), p. 11).
10000 Angles ont été
convertis lors du festival
païen de Noël dans le Kent,
sous leur Roi Ethelbert. La
Grande-Bretagne n'a été
entièrement Catholique qu'en
716 EC, bien qu'en 786, les
premiers légats papaux qui y
sont arrivés aient fait des
remarques à propos de la
survie des pratiques
païennes (ibid., p. 45). Une
lettre d'Alcuin à Etherhard,
Archevêque d’York, souligne
que certaines personnes
portaient des amulettes
magiques et 'se rendaient
dans les collines, où ils
adoraient, non pas avec des
prières mais par l'ivresse'
(Edwards, ibid.).
Les Catholiques ont établi
le contrôle de l'Espagne
Centrale. Toute l'Espagne
était alors sous la
domination Unitarienne à
partir de ce temps et les
Rois Visigoths de Toledo
sont fermement restés
soi-disant des Ariens,
l'Arianisme étant la
religion d'État et l'Évêque
de Toledo étant le Primat de
l'Espagne. De l’Unitarisme
Chrétien et de l'Islam,
l'Espagne est devenue un
centre pour les Juifs et les
Chrétiens observant le
Sabbat et ce, jusqu'à
l'Inquisition du 13ème
siècle. (Une curiosité
du système arien était que
le calendrier commençait 38
ans avant la date
actuellement acceptée et se
poursuivait jusqu'au 11ème
siècle). À partir de 573, le
pays est devenu
progressivement réunifié. Ce
que l'on appelait
l'arianisme est passé sous
le contrôle et la domination
des Romains. En 586,
les Visigoths sont en grande
partie devenus Catholiques.
En 590, Rome avait forgé son
système empirique.
Les historiens diffèrent et
en effet, l'éminente
Encyclopédie Catholique se
contredit d’ailleurs sur les
raisons de l'occupation de
l'Afrique du Nord en
427-429, avec environ 80000
troupes sous Genséric, mais
l'Impératrice Placidia peut
bien avoir envoyé les
Visigoths et les Vandales en
Afrique pour s'opposer à la
révolte du Comte Boniface en
427 EC. Ils étaient
accompagnés par Maximinus
(Maximin), un Évêque
Unitarien. Augustin a dû
défendre publiquement la
secte Athanasienne en 428
EC. Il est certain que les
Goths et les Vandales
Unitariens étaient en guerre
avec la faction Catholique
athanasienne (plus tard
romaine) à Rome, à partir de
429, sauf pour la paix de
435-439. Ils ont occupé Rome
en 455. C'était apparemment
à la demande de
l'Impératrice Eudoxie, qui a
demandé à Genséric de la
libérer de son mariage
qu'elle détestait avec
l'Empereur Pétrone Maxime.
À partir de cette occupation
et de la marche précédente
des Vandales à travers la
Gaule, l’un des plus grands
mythes de tous les temps a
été propagé et perpétré par
la faction Athanasienne ou
Catholique. Les Vandales
étaient Unitariens et donc
iconoclastes. Ils
méprisaient les icônes et
les idoles du système qui a
surgi à Rome et l'adoption
syncrétique des rites et des
statues païens antérieurs.
Ils les ont détruits d’abord
en Gaule, en 409-411, puis à
leur arrivée en Espagne, en
Afrique et de nouveau à
Rome. Ils ont été étiquetés
comme des barbares païens,
d’où nous tirons le mot
vandalisme, mais en
fait, ils étaient des
iconoclastes qui méprisaient
l'idolâtrie des
syncrétiques. Ils auraient
détruit Rome à cause de ce
qu'ils percevaient comme de
l'idolâtrie, mais ils ont
cédé à la demande de Léo, le
2 juin 455.
Le Dr. Peter Heylyn (History
of the Sabbath (Histoire
du Sabbat), Londres 1636,
Partie 2, paragraphe 5, p.
73-74) note que Milan était
une ville qui observait le
Sabbat depuis très
longtemps, en suivant les
pratiques orientales.
Entretemps, à partir de 510,
la Provence, la
partie du Sud-est de la
France, était sous la
domination des Ostrogoths
italiens jusqu'en 563. Ces
faits expliquent pourquoi
les Sabbatati étaient
présents partout dans tout
le Sud de la France, au Nord
de l'Espagne et au Nord de
l'Italie. Le Christianisme a
observé le Sabbat jusqu'au
cinquième siècle et, à
l'époque de Jérôme (vers
420), le Chrétien dévoué,
le plus pieux travaillait le
dimanche (Dr. White,
évêque d'Ely, Treatise of
the Sabbath Day (Traité
sur le Jour du Sabbat), p.
219 ; voir Augustin d'Hippo,
NPNF Première Série,
Vol. 1, p. 353-354 et aussi
La Distribution Générale des
Églises observant le Sabbat
(No. 122),
p. 2).
En 511, Clovis, le roi des
Francs, meurt et son royaume
est divisé parmi ses quatre
fils ; Théodoric I (m. 534)
; Chlodomer (Clodomir) (m.
524) ; Childebert I (m. 558)
et Clotaire (m. 561). Ils
ont établi des cours à
Soissons, Paris, Metz et
Orléans respectivement. À
cette époque, le couvent de
St. Césaire à Arles a aussi
été établi. Le monachisme a
aussi joué un rôle dans les
expansions Trinitaires.
En 523, Thrasamund, roi des
Vandales, meurt et il a été
succédé par Hildéric
(jusqu'en 530). En 524,
Sigismund est tué par
Chlodomer (Clodomir), le
fils de Clovis I. Les
Ostrogoths ont érigé le
soi-disant Baptistère arien,
aujourd’hui connu comme le
Baptistère de Ste. Maria in
Cosmedin, Ravenne, en 525.
Cependant, en 526, Théodoric
le Grand est mort et il a
été enterré à Ravenne. Sa
fille Amalasuntha est
devenue la régente d'Italie
(jusqu'en 534).
En 527, Justinien I est
devenu l'Empereur byzantin
(jusqu'en 565) et les Goths
et les Vandales et, de là,
l'église Unitarienne ont
connu une série de revers et
des fluctuations au cours de
la période allant jusqu'en
590. C'est le tournant le
plus important de l'histoire
européenne que les Francs
soient devenus trinitaires,
car ce fait a contribué à
établir l'Église Catholique
en Europe. Sans les Francs,
ils n'auraient été rien.
Nous verrons cette évolution
se poursuivre inexorablement
jusqu'à la déclaration du
Saint Empire romain en 590
EC et cet empire devait
durer 1260 ans jusqu'à sa
dissolution en 1850.
Les Guerres finales qui ont
conduit à l'émergence de
l'Islam et du Saint Empire
Romain
En 529, Justinien a fermé
l'école grecque de
philosophie vieille de 1000
ans d’Athènes. Cette action
était prétendument dirigée
contre le paganisme mais
elle a forcé la
syncrétisation des
néo-platoniciens et a
effectivement obligé les
professeurs à se rendre en
Perse et en Syrie où, à
partir de l'année suivante
sous Chosroes I (531-579),
la Perse a atteint de
nouveaux sommets
d'érudition. Cela a eu pour
effet de déplacer le centre
d'érudition vers ce qui
allait devenir le monde
Islamique, quand il s'est
formé au siècle suivant en
réaction aux avancées
Trinitaires de
Constantinople.
En 532, les Francs ont
renversé le royaume de
Bourgogne, qui couvrait des
régions de France, de Suisse
et d'Autriche. Aussi, le
général Bélisaire a sauvé le
trône de Justinien en
réprimant la révolte de Nika
à Constantinople. Il avait
été rappelé l'année
précédente après avoir été
démis de ses fonctions pour
sa défaite face aux Perses.
Constantinople a alors été
reconstruite. En 533,
Bélisaire a renversé le
royaume des Vandales et fait
de l'Afrique du Nord une
Province Byzantine. En 534,
Toledo est devenu la
capitale du royaume
Unitarien Visigoth d’Espagne
(jusqu'en 711). En 535,
Bélisaire a occupé le
royaume Ostrogoth d'Italie
et y est resté jusqu'en 540.
Cette action a permis à la
Provence de passer des
Ostrogoths au royaume des
Francs et Naples est devenue
partie de l'Empire Byzantin.
De 539 à 562, l'Empire
byzantin a été en guerre
contre la Perse. La guerre a
permis à Totila des
Ostrogoths de mettre fin à
la domination byzantine en
Italie en 540 et de devenir
roi en 541 à la mort de son
oncle Hildebad (jusqu'en
552). En 546, Totila est
entré à Rome (il en repart
en 547). Cette année-là,
Adouin le Lombard a fondé la
nouvelle dynastie Lombarde
et a étendu son règne
au-delà de la Rivière Save.
En 550, Totila a reconquis
Rome et les Unitariens ont
de nouveau repris le
pouvoir. La même année, la
migration vers l'ouest des
Avars turcs a commencé et
les tribus slaves se sont
installées dans Mecklenburg.
Les Polonais se sont
installés en Galicie
occidentale, et les
Ukrainiens se sont installés
en Galicie orientale. La
même année aussi, les
Gallois ont été convertis au
Christianisme par David et
l'observance du Sabbat s'est
enracinée au Pays de Galles,
où elle ne sera pas
complètement expulsée avant
le XIe siècle. Le clergé
marié s'y est maintenu
jusqu'au XIIe siècle.
Columban, le missionnaire
irlandais en France et en
Italie (550-615), date aussi
de cette année-là. C'est
également à partir de cette
année que les cloches ont
été utilisées pour la
première fois dans les
églises en France, marquant
l'influence syncrétique
trinitaire par les Francs.
En 543, les écrits d'Origène
ont été condamnés par l’édit
de Justinien. Bien
qu'Origène ait eu des
tendances quasi-gnostiques,
ses écrits et Hexapla
étaient également
importants. Cet acte
s’inscrit dans la
consolidation des dogmes
Trinitaires anti-Sabbatariens
en Orient. L'Impératrice
Théodora meurt en 548.
En 551, la marine Ostrogoth
a été défaite par les
Byzantins. Totila, roi des
Ostrogoths, a été tué
l'année suivante par les
Byzantins, sous l'eunuque
Narsès (c. 478 - c. 573) à
la bataille de Taginae. En
553, Narsès a alors annexé
Naples et Rome pour Byzance
et il a été nommé Exarque
d'Italie, devenant ainsi la
plus haute autorité
militaire et civile. Le
trône de l'archevêque
Maximien a été aussi établi
à Ravenne, cette année-là.
En 558, Clotaire I, fils de
Clovis, a réuni le royaume
des Francs qui a duré
jusqu'en 561, date à
laquelle il a été de nouveau
divisé sous ses fils ;
Charibert, Gontran, Sigebert
et Chilpéric. En 563,
Columba, le missionnaire
celtique Sabbatarien, s'est
établi sur l'Île d'Iona et
il a commencé à convertir
les Pictes.
En 565, Justinien I meurt et
il a été succédé par son
neveu Justin II (m. 578).
Les Lombards ont ensuite
chassé les Byzantins du Nord
de l'Italie vers le Sud,
mais les ont laissés à
Ravenne. Audoin a été
succédé par son fils Alboin
qui, aidé par les Avars, a
détruit le royaume gothique
des Gépides dans la basse
Vistule. En 568, il a fondé
un royaume Lombard dans le
nord et le centre de
l'Italie.
En 567, Leovigild, roi des
Visigoths (jusqu'en 586) a
chassé les Byzantins de
l'Espagne Occidentale et il
a conquis toute l'Espagne en
585. Le royaume des Francs a
été aussi divisé en
Austrasie, qui consistait de
la Lorraine, de la Belgique,
de la rive droite du Rhin,
ainsi que de la Neustrie
(France) et de la Bourgogne.
En 570, le prophète
fondateur de l'Islam est né.
En 572, la guerre entre la
Perse et les Byzantins a de
nouveau éclaté et se
poursuit sous Chosroes II
après son ascension en 590 à
628, et l'Islam est établi
en 632. En 632, les
divisions politiques qui
mèneront finalement à la
Troisième Guerre Mondiale
sont établies.
En 573, les fils de
Clotaire, Chilpéric et
Sigebert, sont allés en
guerre.
En 590, Authari, roi des
Lombards, a été succédé par
Agilulf (m. 615) et le pape
Pelagius II (Pélage) a été
succédé par le pape Grégoire
I, appelé le Grand, qui a
déclaré le Saint Empire
Romain. En 591, Columbanus
(Colomban) (n. 543) est
arrivé en Bretagne en
provenance d'Irlande.
Grégoire a envoyé Augustin
comme missionnaire en
Angleterre en 597, et
celui-ci a baptisé Ethelbert
dans le Kent et commencé le
système Catholique en
Grande-Bretagne.
En 600, les invasions de
l'Europe occidentale ont été
stoppées. Cette même année,
les Khazars ont formé leur
empire entre la Volga
inférieure et le Don
inférieur. Les Tchèques et
les Slovaques se sont
installés en Bohême et en
Moravie et les Yougoslaves
en Serbie. L'Europe était
plus ou moins stabilisée.
Cependant, l’un des
résultats immédiats de ce
"progrès" fut le
remplacement du système
monétaire italien par le
troc en l'an 600 et l'entrée
de la variole dans le sud de
l'Europe depuis l'Inde via
l'Asie Mineure.
Avec la stabilisation de
l'Europe, les Trinitaires
ont consolidé la hiérarchie
dirigeante de l'Europe par
la puissance des Francs et
des Angles et leur propre
avarice. En 600, Grégoire a
commencé le programme de
conversion pacifique
des Juifs. Il a alors
introduit des livres
d'images pour remplacer la
Bible pour les illettrés. La
Bible Gothique date
d'environ 351. La Bible a
été dévaluée, pour
finalement être efficacement
retirée du grand public par
Rome jusqu'après la
dissolution du Saint Empire
Romain en 1850. En 603, les
Lombards se sont convertis
au Catholicisme romain. En
609, le Panthéon romain a
été consacré en tant que
l'église de Ste Marie
Rotunda.
Avec la Consolidation de
l'Europe, le Trinitarisme a
alors tourné son regard sur
l'Asie Mineure. Les avancées
de l'Europe et de Byzance
ont vu les conditions de la
réaction qui allait suivre
sous la forme de l'Islam.
Le Christianisme Trinitaire
a pénétré le peuple russe à
la fin du Xe siècle, à
partir de la structure
grecque orthodoxe de
Constantinople. Il se
pourrait bien que ce soit
une décision entièrement
politique, étant donné que
les Khazars du sud et, à
travers l'Ukraine, en
Europe, étaient tous des
unitariens, juifs et
chrétiens, qui le Sabbat. Il
en va de même pour les
Bulgares qui sont arrivés en
même temps que les Huns au
Xe siècle. De même que les
Pauliciens qui se sont
installés en Thrace sous le
Capronyme de Constantin au
huitième siècle et plus tard
par John Tsimiskes au
dixième siècle (cf. le
document d’étude
La Distribution Générale des
Églises observant le Sabbat
(No. 122)). En fait, il
se pourrait bien que toutes
les décisions du système
chrétien européen aient été
fondées sur des
considérations politiques
qui n'ont rien à voir avec
la foi établie par
Jésus-Christ et telle
qu'elle est révélée dans les
textes bibliques.
Au cours des 1260 ans, de
590 à 1850, l'Église
Catholique Romaine a
construit sa théologie sur
des fausses prémisses, basée
sur la philosophie grecque
et les systèmes de culte
païens. Leur adoption du
Calendrier païen a placé le
Trinitarisme en conflit avec
toutes les tribus et tous
les peuples qui avaient lu,
ou lisaient, ou étudiaient
la Bible et la Loi de Dieu.
En conséquence, afin de
préserver son autorité, elle
a introduit des systèmes
nationaux et internationaux
de persécution et de
répression, qui ont abouti à
l'extermination de millions
de citoyens pacifiques
respectueux de la loi sur le
continent de l'Europe et en
Asie Mineure (et plus tard
dans les Amériques). Ses
incursions au Moyen-Orient
dans les soi-disant
"Croisades" ont enflammé la
haine de l'Islam au point
qu'elle a maintenant
polarisé plus de la moitié
du monde. Le XXe siècle a vu
cette guerre progresser
contre une population en
Europe paisible observant la
loi, avec l'extermination
massive délibérée et le
génocide des Juifs et des
Chrétiens observant le
Sabbat en Europe. Cette
question est examinée plus
en détail à l’Url :
http://holocaustrevealed.org/main.htm
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