Christian Churches of God

[F019]

 

 

 

Commentaire sur les Psaumes :

Introduction

 

(Édition 1.0 20230601-20230601)

 

 

 

 

 

 

Christian Churches of God

PO Box 369, WODEN ACT 2606, AUSTRALIA

 

Courriel : secretary@ccg.org

 

 

(Copyright ã 2023 Wade Cox)

(Tr. 2023)

 

Cette étude peut être copiée et distribuée librement à la condition qu'elle le soit en son entier, sans modifications ni rayures. On doit y inclure le nom, l'adresse de l’éditeur et l'avis des droits d'auteur. Aucun montant ne peut être exigé des récipiendaires des copies distribuées. De brèves citations peuvent être insérées dans des articles et des revues critiques sans contrevenir aux droits d'auteur.

 

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 Commentaire sur les Psaumes : Introduction [F019]

 

 


Aperçu

Les Psaumes sont basés sur, et reflètent, la théologie d'Israël telle qu’elle a été donnée par Christ à Moïse au Sinaï après qu'il ait fait sortir Israël d'Égypte, en tant qu'Ange de la Présence. Il avait alors donné la Loi de Dieu à Israël au Sinaï (No. 070 ; 098 ; 115, 173), afin qu'ils soient préparés à se développer au cours des sept mille ans de la Création Adamique jusqu'à la fin de la Deuxième Résurrection (voir Apocalypse, Chapitre 20). Cette préparation avait pour but de leur permettre de devenir Elohim, comme l'a déclaré Christ, à la fois par l'intermédiaire de Moïse, de David et du sacerdoce, dans les Psaumes, et comme l'expliquent les apôtres et les évangélistes dans les textes du NT de Jean 10:34-36 ; Actes 7:30-53 ; 1Cor. 10:1-4, Apoc. chap. 20-22. La structure de la Création, telle qu'elle est expliquée dans le Pentateuque, dans Job et dans les prophètes jusqu'aux Psaumes inclus, repose sur le fait qu'il n'y a qu'un Unique Véritable Dieu, Eloah, qui était responsable de la Création, d'abord de la création des Elohim, où Eloah a étendu Son être pour devenir Ha Elohim (Le Dieu) en tant que Père et créateur des Elohim, en tant que fils de Dieu (voir aussi Job 1:6 ; 2:1 ; 38:4-7), et de l'Esprit qui leur a donné le pouvoir (No. 117). Malheureusement, la structure du Dieu trinitaire a été incorrectement superposée aux textes et à leur compréhension par les Cultes du Soleil et des Mystères des IIIe et IVe siècles de notre ère (voir No. 076, 127 et 127B). La structure des Fils de Dieu a été organisée, après la recréation, puis après le Déluge, en Conseil des Elohim (voir Ps. 82) qui ont reçu la responsabilité de l'Armée humaine. Les Humains devaient tous devenir des elohim en tant que fils de Dieu (Ps. 82:6). Ce point de vue se retrouve également dans Deutéronome 32:8 (voir LXX, RSV et MMM ; pas l'altération ultérieure dans le TM), où les Fils de Dieu se sont vu confier l'autorité sur les nations. L'Elohim d'Israël a reçu Israël en héritage dans le cadre du Plan de Dieu (No. 001). Israël a été consacré sous le Messie pour être le véhicule du Plan de Salut (No. 001A), comme nous le voyons dans le texte Israël en tant que la Vigne de Dieu (No. 001C) (voir aussi 001B).

 

Abraham a servi de véhicule à cette transition après le Déluge et la rébellion de Babel. Les nations qui lui sont associées sont aujourd'hui si répandues (y compris l'ADNmt) qu'elles sont presque universelles. La séquence des nations est répertoriée dans la série 212, y compris Israël et Juda) aux documents 212E et 212F.

 

Il faut voir aussi les explications plus approfondies concernant la structure de l'Armée. Voir, en plus du document No. 002, Le Shema (No. 002B) ; Comment Dieu devint une Famille (No. 187) ; L’Esprit Saint (No. 117) (voir aussi No. 199).

 

La désignation du Messie comme Elohim d'Israël a été expliquée dans les Psaumes (voir spéc. Les Psaumes 45:6-7 ; 110 ; (voir Héb. 1:8-9). Il a été nommé Elohim au-dessus de ses partenaires par Son Elohim, l’Unique Véritable Dieu, le Très-Haut, le Père de tous. Dieu le Père est également désigné dans les textes comme Yahovah des Armées.

 

Note d'introduction au livre des Psaumes

 

A.    La raison de ce travail est simplement due au fait que toutes les autres traductions et même la Bible Revised Standard Version, l'English Standard Version et toutes les autres Bibles ne sont pas traduites directement à partir des textes originaux avec des commentaires basés sur la compréhension ancienne.

B.    La lecture et l'étude de la Bible démontrent que les versions traduites des Bibles mentionnées ci-dessus et de nombreuses autres ont été copiées à partir du Textus Receptus et donc de la King James Version [l’Ostervald ou la Martin pour le français]. Pour ce travail, nous avons inséré la Revised Standard Version pour des raisons de clarté d'intention et parce qu'elle est la plus proche du texte hébreu. Les théologiens des sectes trinitaires ont reflété leur théologie dans les explications de l'intention des psaumes.

C.    Pour une meilleure compréhension des noms de Dieu, veuillez-vous référer au document Les Noms de Dieu No.116, à Christian Churches of God, sur le site web ccg.org.

D.    Un exemple de changement de mot est le mot saint utilisé pour le mot bienveillants ou gentils dans l'Interlinéaire hébreu et comme remplacement de Qedosim. Le sens du mot saint est celui d'une personne reconnue comme sainte ou vertueuse et considérée, à tort, dans la foi chrétienne trinitaire, comme étant placée au paradis après sa mort, ou officiellement reconnue comme sainte et canonisée après sa mort par l'Église catholique romaine. Le sens du mot gentil est chaleureux, affectueux, tendre, aimant, de bonne nature, bienveillant, attentionné, serviable, obligeant, généreux, désintéressé, gracieux, sympathique, et la liste est encore longue. 

E.     Les notations proviennent également du travail de CCG, comme indiqué dans les textes.

F.     Nous pensons que ces Psaumes seront appréciés et compris avec clarté par ceux qui cherchent à comprendre la foi originelle des Églises de Dieu du Premier Siècle.

 

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LES PSAUMES

LA STRUCTURE DU LIVRE DANS SON ENSEMBLE.

 

1-150. LES CINQ LIVRES.

1-41.

p. 723-758.

LE LIVRE DE LA GENÈSE: CONCERNANT L'HOMME. Les conseils de Dieu || concernant l'homme. Toute bénédiction est liée à l'obéissance (cf. 1.1 avec Gen. 1:28). L'obéissance est "l'arbre de vie" de l'homme (cf. 1.3 avec Gen. 2:16). La désobéissance a entraîné la ruine (cf. Ps. 2 avec Gen. 3). La ruine n'a été réparée que par le FILS DE L'HOMME dans son œuvre expiatoire en tant que semence de la femme (cf. Ps. 8 avec Gen. 3:15). Le livre se termine par une Bénédiction et un double Amen.

 

42-72.

p. 761-788.

LE LIVRE DE L'EXODE ‡ : CONCERNANT ISRAËL EN TANT QUE NATION. Les conseils de Dieu || concernant la RUINE d'ISRAËL, le RÉDEMPTEUR d'ISRAËL et la RÉDEMPTION d'ISRAËL (Ex. 15:13). Cp. Ps. 68:4 avec Ex. 15:3, "JAH". Il commence par le cri de délivrance d'Israël et se termine par le règne du roi d'Israël sur la nation rachetée. Le livre se termine par une Bénédiction et un double Amen.

 

73-89.

p. 790-809.

LE LIVRE DE LÉVITIQUE ‡ : CONCERNANT LE SANCTUAIRE. Les conseils de Dieu || concernant le Sanctuaire dans ses rapports avec l'homme, et le Sanctuaire dans ses rapports avec Jéhovah. Le Sanctuaire, la Congrégation, l'Assemblée ou Sion, etc. sont mentionnés dans presque tous les Psaumes. Le livre se termine par une Bénédiction et un double Amen.

 

90-106.

p. 811-825.

LE LIVRE DES NOMBRES ‡ : CONCERNANT ISRAËL ET LES NATIONS DE LA TERRE. Les conseils de Dieu || concernant la TERRE, montrant qu'il n'y a pas d'espoir ou de repos pour la Terre en dehors de Jéhovah. Les illustrations et les comparaisons proviennent de ce monde comme d'un désert (cf. les références aux montagnes, aux collines, aux inondations, à l'herbe, aux arbres, à la peste, etc.) Il commence par la prière de Moïse (l'Homme du Désert), Ps. 90, et se termine par une répétition des rébellions d'ISRAËL dans le désert (Ps. 106). Notons "le Cantique Nouveau" pour "toute la terre" dans le Ps. 96:11, où le thème est contenu dans une phrase qui donne un acrostiche, épelant le mot "Jéhovah" : "Que les cieux se réjouissent, et que la terre soit dans l'allégresse" (voir la note sur 96:11). Le livre se termine par une Bénédiction et un Amen, Alléluia.

 

107-150.

p. 828-864.

LE LIVRE DE DEUTÉRONOME ‡ : CONCERNANT DIEU ET SA PAROLE. Les conseils de Dieu || concernant Sa Parole, montrant que toutes les bénédictions pour l'HOMME (Livre I), toutes les bénédictions pour ISRAËL (Livre II), toutes les bénédictions pour la TERRE et les NATIONS (Livre IV), sont liées au fait de vivre des paroles de Dieu (Deut. 8:3). La désobéissance aux paroles de Jéhovah a été la source des douleurs de l'HOMME, de la dispersion d'ISRAËL, de la ruine du SANCTUAIRE et des malheurs de la TERRE. La bénédiction doit venir de cette Parole écrite sur le cœur (cf. Jér. 31:33, 34 ; Héb. 8:10-12 ; 10:16, 17). Le Ps. 119 se trouve dans ce livre. La Parole Vivante (Jean 1:1) a commencé son ministère en citant Deut. 6:13, 16 ; 8:3 ; 10:20 dans Matt. 4:4, 7, 10. Le livre commence par le Ps. 107, et au v. 20 nous lisons : "Il envoya sa PAROLE et les guérit", et il se termine par cinq Psaumes (un pour chacun des cinq livres), chaque Psaume commençant et se terminant par "Alléluia".

 

* Les autorités manuscrites et massorètes, le Talmud (Kiddushin 33a) ainsi que les versions anciennes divisent les Psaumes en cinq livres.

 

Le Midrash sur le Ps. 1:1. dit : "Moïse a donné aux Israélites les cinq livres de la Loi, et David leur a donné les cinq livres des Psaumes."

 

La Structure de chaque Psaume étant parfaite en elle-même, on peut s'attendre à trouver la même perfection dans la disposition des cinq livres respectivement, ainsi que des cent cinquante Psaumes dans leur ensemble.

 

De nombreuses tentatives ont été faites depuis l'Antiquité pour découvrir la raison de la classification des Psaumes dans ces cinq livres, mais aucune n'est satisfaisante au point d'exclure cette nouvelle tentative.

 

Il est certain que l'ordre actuel dans lequel nous avons les Psaumes est le même que lorsqu'ils étaient entre les mains de notre Seigneur et qu'ils ont été cités à plusieurs reprises par lui et par l’Esprit Saint à travers les Évangélistes et les Apôtres. En effet, dans Actes 13:33, l’Esprit Saint, par l'intermédiaire de Paul, mentionne expressément "le second Psaume". Cela nous place sur un terrain sûr.

 

Il doit donc y avoir une raison pour que "le second Psaume" ne soit pas (par exemple) le soixante-douzième ; et pour que le quatre-vingt-dixième (qui est le plus ancien de tous les Psaumes, étant une prière de Moïse) ne soit pas le premier.

 

Les fins similaires de chaque livre sont indiquées ci-dessus. Il y a en tout sept "Amen" et vingt-quatre Alléluia. Ces derniers (à l'exception des quatre du Livre IV) se trouvent tous dans le Livre V.

 

Pour la relation des cinq livres du Pentateuque entre eux, voir Annexe 1.

‡ Pour la relation des cinq livres des Psaumes avec le Pentateuque, voir ci-dessus, et les Structures préfixées à chaque livre.

|| Pour les noms et titres divins figurant dans les Psaumes, voir Annexe 63. V.

 

(Cf. Companion Bible de Bullinger Page 720).

www.companionbiblecondensed.com

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Aperçu du livre - Psaumes (Bullinger)

Nom. Le mot hébreu signifie louanges ou hymnes, tandis que le mot grec signifie psaumes. Il pourrait être appelé "Livre de prières et de louanges hébraïques". La note dominante est celle de la louange, bien que certains soient tristes et plaintifs, tandis que d'autres sont philosophiques.

 

Auteurs. Sur les 150 Psaumes, il n'existe aucun moyen de déterminer la paternité de 50 d'entre eux. Les auteurs cités pour les autres sont David, Asaph, les fils de Koré, Herman, Ethan, Moïse et Salomon. Sur les 100 dont la paternité est indiquée, 73 sont attribués à David et, dans le Nouveau Testament, il est le seul à en être l'auteur. Luc 20:42.

 

Relation avec les autres livres de l'Ancien Testament. Il a été appelé le cœur de toute la Bible, mais sa relation avec l'Ancien Testament est particulièrement intime. Toutes les manifestations divines sont envisagées en fonction de leur influence sur l'expérience intérieure. L'histoire est interprétée à la lumière de la passion pour la vérité et la justice et comme montrant la proximité de notre relation avec Dieu.

 

Les sujets des Psaumes. Il est très difficile d'établir une quelconque classification des Psaumes, et toute classification est sujette à critique. C'est pourquoi de nombreux regroupements ont été proposés. Les catégories suivantes, tirées de différentes sources, peuvent être utiles. (1) Hymnes de louange, 8, 18, 19, 104, 145, 147, etc. (2) Hymnes nationaux, 105, 106, 114, etc. (3) Hymnes pour le temple ou le culte public, 15, 24, 87, etc. (4) Hymnes relatifs aux épreuves et aux calamités, 9, 22, 55, 56, 109, etc. (5) Psaumes messianiques, 2, 16, 40, 72, 110, etc. (6) Hymnes à caractère religieux général, 89, 90, 91, 121, 127, etc.

 

La classification suivante a été établie dans l'espoir de suggérer les caractéristiques religieuses les plus importantes des Psaumes. (1) Ceux qui reconnaissent le Dieu unique, infini, omniscient et omnipotent. (2) Ceux qui reconnaissent l'universalité de son amour, de sa providence et de sa bonté. (3) Ceux qui montrent l'horreur de toutes les idoles et le rejet de toutes les divinités subordonnées. (4) Ceux qui donnent des aperçus prophétiques du Fils divin et de son œuvre rédemptrice sur terre. (5) Ceux qui montrent la nature terrible du péché, la haine divine à son égard et le jugement de Dieu sur les pécheurs. (6) Ceux qui enseignent les doctrines du pardon, de la miséricorde divine et du devoir de repentance. (7) Ceux qui soulignent la beauté de la sainteté, l'importance de la foi et le privilège de l'âme de communier avec Dieu.

 

Analyse.

  1. Psaumes davidiques. 1-41. Ils ne sont pas uniquement attribués à lui, mais reflètent une grande partie de sa vie et de sa foi.
  2. Psaumes historiques. 42-72. Ils sont attribués à plusieurs auteurs, ceux des fils de Koré, étant les plus importants, et sont particulièrement riches en faits historiques.
  3. Psaumes liturgiques ou rituels. 73-89. La plupart d'entre eux sont attribués à Asaph et, en plus d'être spécialement prescrits pour le culte d’adoration, ils sont fortement historiques.
  4. Autres psaumes antérieurs à la captivité. 90-106. Dix sont anonymes, un est celui de Moïse (Ps. 90) et les autres de David. Ils reflètent une grande partie des sentiments et de l'histoire antérieurs à la captivité.
  5. Psaumes de la captivité et du retour. 107-150. Questions relatives à la captivité et au retour à Jérusalem.

 

https://www.studylight.org/commentaries/bul/psalms-0.html

 

 

 

 

 

 

 

Les Psaumes d’Adoration dans le Temple

Cette section est basée sur le document No. 087.

L'Église pratique le culte chaque jour par la prière, et par le jeûne certains jours. Conformément au système du Temple, il y avait des sacrifices chaque jour. Les sacrifices quotidiens étaient divisés en sacrifices du matin et du soir.

 

L'Église a suivi, et suit toujours, le système d'adoration du Temple et son calendrier qui est basé sur les douze mois, avec le deuxième douzième mois intercalé sept fois tous les dix-neuf ans (consulter le document Le Calendrier de Dieu (No. 156)). Il fonctionne selon la Conjonction et numérote les jours à partir de la Conjonction. Il y a environ 59 jours tous les deux mois. Le Sabbat est chaque septième jour, qui est et a toujours été le jour que nous appelons maintenant le samedi dans le système païen français ou Saturday dans le système anglais (étant nommé d'après le dieu Saturne).

 

L'Église rend aussi un culte d’adoration lors des Nouvelles Lunes et des Jours Saints des Fêtes, et elle se réunit trois fois par an pour l’ensemble des Fêtes, tel que commandé par Dieu par l’intermédiaire des prophètes (consulter aussi le document Les Sept Jours des Fêtes (No. 049)). Lors de ces trois périodes de Fêtes, la totalité des vingt-quatre divisions du sacerdoce exerçait les fonctions ensemble (Schürer, History of the Jewish People in the Age of Jesus Christ (Histoire des Juifs à l'Époque de Jésus Christ), Vol. II, p. 292). Le sacrifice quotidien avait lieu le matin et le soir. Les divisions du sacerdoce assumaient les tâches et montaient en service sur une base hebdomadaire et les prêtres étaient remplacés le jour du Sabbat. Le cours sortant offrait le sacrifice du matin, et le cours entrant offrait le sacrifice du soir (Schürer, ibid.).

 

Le sacerdoce était divisé en vingt-quatre divisions, comme l’étaient aussi les Lévites, et la nation ou Congrégation d'Israël était également divisée en vingt-quatre divisions “dont chacune devait servir, par rotation hebdomadaire, en tant que le représentant du peuple devant Dieu, lorsque le sacrifice quotidien était offert” (Schürer, ibid. pp. 292-293). Contrairement aux prêtres et aux Lévites, la congrégation n'était cependant pas obligée d'aller à Jérusalem pour la semaine, mais elle se réunissait dans ses synagogues pour la prière et la lecture de la Bible, et probablement seule une délégation montait à Jérusalem (ibid. p. 293). Après qu'Israël soit allé en captivité, les vingt-quatre divisions ont été réformées à partir des trois divisions de Lévites restées en Juda, Benjamin et Siméon.

 

Le moment des sacrifices était à 9h00 ou la troisième heure pour le sacrifice du matin, et à 15h00 ou la neuvième heure du jour pour le sacrifice du soir. C'était lors de ce sacrifice du soir, à la neuvième heure, que l’on commençait à tuer les agneaux de la Pâque. C'est la raison pour laquelle nous célébrons la Mort de l'Agneau lors de ce service chaque année, le 14e jour d'Abib, au Premier mois (Abib), après avoir commémoré le Dîner du Seigneur la veille au soir. Les agneaux étaient tués de la neuvième heure jusqu’à la onzième heure, c'est-à-dire de 15h00 à 17h00, le 14 Abib (cit. Josephus, Wars of the Jews (les Guerres des Juifs), VI, ix, 3). Ce moment était en accord avec le sacrifice quotidien standard du soir.

 

Dans l'antichambre du Temple (la salle orientale) se trouvaient les trois récipients/vases sacrés. Au centre se trouvait l'autel d'encens en or, appelé aussi autel intérieur, sur lequel on offrait l'encens quotidiennement – autant le matin que le soir. Au sud de celui-ci se trouvait le chandelier en or à sept branches, rempli d'huile, qui brûlait et était allumé en permanence (Schürer, pp. 296-297 ; rem. 17, p. 297). Au nord de l'autel se dressait la table en or des pains de proposition, dont les douze pains étaient remplacés chaque Sabbat.

 

Les textes de la Bible nous disent que les lampes du Menorah devaient être allumées le soir pour qu'elles brûlent pendant la nuit. Selon Josephus, (Antiq, III, viii, 3), la pratique dans le Temple était d’en allumer trois pendant le jour et les sept la nuit, mais selon la Mishnah, c'était une le jour et les sept la nuit (m. Tam. 3:9) ; 64:1 ; de même Sifra à propos de Lévitique 24:1-4, voir Schürer, la note 17 de bas de page à la p. 297).

 

Nous savons que l'Église a observé les horaires des sacrifices quotidiens dans son culte d’adoration, car ils étaient tous ensemble assemblés, à la Pentecôte, à la troisième heure, qui est à 9h00. À ce moment-là, l'Esprit Saint entrait et était conféré à l'Église. C'était exactement cinquante jours après l'Offrande de la Gerbe Agitée, qui a été agitée lors du sacrifice du matin, le Premier jour de la semaine ou dimanche, pendant la Fête des Pains sans Levain (cf. aussi Lévitique ch. 23). L'Église observait tous les Sabbats, les Nouvelles Lunes et les Fêtes – tout le système entier des Fêtes, comme nous le savons par les Évangiles, les Actes et les Épîtres et elle continuait à le faire partout où elle n’était pas empêchée par la persécution. Nous savons également que l'Église observait les Nouvelles Lunes, les Fêtes et les Jours Saints conformément au Calendrier du Temple, et que le système d'ajournements n'était pas en vigueur avant le troisième siècle EC (ère courante).

 

On prétend qu'à l'époque d'Achaz, l'offrande du matin était un holocauste, une offrande consumée par le feu, et que le sacrifice du soir était généralement une offrande de grains (2Rois 16:15) (cit. Schürer, ibid., p. 300). Ainsi, à l'offrande de grain signifiait vers le soir (1Rois 18:29-36). Cependant, nous savons aussi que les holocaustes étaient offerts le soir (Esdras 9:4-5 ; Daniel 9:21). Schürer fait valoir ce point pour affirmer qu'il y avait des altérations au sacrifice. Ézéchiel nous montre qu'un holocauste, une offrande consumée par le feu, et une offrande de grain étaient faits le soir (Ézéchiel 46:13-15). Cependant, Schürer prétend que c'est une indication de la modification des sacrifices (ibid.). Pour étayer cette affirmation, il déclare ensuite que les textes sont composites et que le soi-disant “code Sacerdotal” stipule qu'un holocauste, une offrande consumée par le feu et une offrande de grain soient faits autant lors du sacrifice du matin qu'à celui du soir et qu'une offrande de boisson (une libation) doit les accompagner (Exode 29:38-42 ; Nombres 28:3-8). L'ordonnance d'une offrande consumée par le feu (un holocauste) et ce, deux fois par jour, était de longue date, comme nous le savons par les Chroniques (1Chroniques 15:40 ; 2Chroniques 8:11, 31:3).

 

Le fait est que les deux sacrifices quotidiens, à savoir du matin et du soir étaient des systèmes de culte d'adoration à part entière, et qu’ils exigeaient des soins, des efforts et une attention appropriés de la part des trois secteurs de la nation, à savoir des prêtres et des Lévites aux Divisions Nationales dans leurs zones de résidence. Lors du sacrifice du matin, les procédures mises en œuvre depuis le début de la journée étaient appliquées et les officiers qui le désiraient commençaient par nettoyer les cendres de l'autel de l’holocauste. Ceux qui désiraient exécuter cette tâche s'étaient baignés avant l'arrivée de l'officier de la division. Ils tiraient au sort pour l'exécution de la tâche. À la lueur du feu de l'autel, l'homme choisi se lavait les mains et les pieds dans le bassin de bronze qui était situé entre le Temple et l'autel. Il montait les marches et balayait les cendres dans un plateau d'argent. Pendant cette activité, les prêtres qui préparaient l'offrande de grains cuits du Grand Prêtre s'affairaient à leurs tâches. 

 

Du nouveau bois frais était ensuite apporté à l'autel. Lorsqu’il était allumé, les prêtres se lavaient les mains et les pieds et se rendaient au lishkath ha-gazith, qui était le lieu de réunion du Sanhédrin et ce, jusqu'au temps de la destruction du Temple. Là, ils procèdent à un nouveau tirage au sort. Dans le récit du Nouveau Testament, leur réunion dans la maison du Grand Prêtre s’explique par l'irrégularité de la procédure faite pendant la nuit (voir Schürer, ibid. pp. 224-225).  

 

L'officier tirait au sort pour décider et désigner : 1) qui abattrait, 2) qui aspergerait de sang l'autel, 3) qui nettoierait les cendres de l'autel intérieur, 4) qui nettoierait les lampes, puis qui apporterait chaque morceau de la victime sacrificielle jusqu'aux marches de l'autel, ceux-ci étant : 5) la tête et une patte arrière, 6) les deux jambes de devant, 7) la queue et l'autre patte arrière, 8) la poitrine et le cou, 9) les deux côtés et 10) les entrailles, 11) et qui apporterait la farine fine, 12) l'offrande de grains cuits, (du Grand Prêtre) et 13) le vin (voir Schürer, ibid., p. 304). 

 

Les sacrifices n'avaient pas lieu avant le lever du jour. Alors que l'agneau était sélectionné après le lever du jour, les deux prêtres désignés pour nettoyer l'autel de l'encens et le chandelier se rendaient au Temple – le premier avec un récipient d'or et le dernier avec une cruche d'or. Ils ouvraient la grande porte du Temple et entraient. Dans le cas du chandelier d'or, si les deux lampes les plus à l'est brûlaient, elles étaient laissées intactes et seules les lampes restantes étaient nettoyées. Si les deux lampes les plus à l'est s’étaient éteintes, elles étaient alors nettoyées et rallumées en premier, avant que les autres ne soient nettoyées et remplies.

 

En partant, les deux prêtres laissaient derrière eux, dans le Temple, les ustensiles qu'ils avaient utilisés.  

 

Tandis qu'ils étaient occupés au nettoyage, les autres prêtres désignés choisissaient l'agneau et l’égorgeaient. Il était ensuite dépecé et divisé en plusieurs parties et chacun des prêtres désignés recevait les parties qui lui revenaient. L'animal était réparti entre six prêtres au total. Les entrailles étaient lavées sur des tables de marbre à l’endroit de l'abattage. Un septième prêtre s’occupait de l'offrande de farine, un huitième de l'offrande de grain cuit du Grand Prête et un neuvième du vin pour l'offrande de boisson (la libation). Le tout était ensuite déposé sur le côté ouest des marches menant à l'autel et approvisionné en sel. Les prêtres se retiraient ensuite dans le lishkath ha-gazith, où ils récitaient le Shema. Après cela, ils ont de nouveau tiré au sort. Tout d'abord, le sort était tiré pour l'accomplissement de l'Offrande d'Encens parmi ceux qui n'avaient jamais accompli cette tâche. Ensuite, le sort était tiré pour savoir qui porterait les éléments individuels de l'offrande sacrificielle sur l'autel. (Selon R. Eliezar bin Jacob, les mêmes prêtres qui l'avaient fait initialement exécutaient cette tâche et les apportaient jusqu’aux marches de l'autel). Ceux sur qui le sort n'est pas tombé étaient libres de partir, ils ont enlevé leurs vêtements sacrés et se sont retirés.

 

Le prêtre choisi pour apporter l'offrande d'encens prenait ensuite une casserole en or à couvercle contenant une casserole plus petite avec l'encens. Un deuxième prêtre allait chercher des braises sur l'autel des holocaustes dans une louche en argent et les vidait dans une louche en or. Tous deux entraient ensuite dans le Temple. L'un d'eux versait les braises sur l'autel de l'encens, se prosternait en signe d’adoration, puis se retirait. L'autre prêtre prenait la petite casserole contenant l'encens de la grande casserole qu'il remettait à un troisième prêtre, puis versait l'encens de la casserole sur les braises de l'autel de façon à ce que la fumée monte. Puis il se prosternait également et se retirait ensuite. Les deux prêtres qui avaient eu pour tâches de nettoyer l'autel et le chandelier étaient déjà entrés dans le Temple avant les autres pour aller chercher les ustensiles mentionnés ci-dessus. Celui qui avait nettoyé le chandelier nettoyait alors les lampes les plus à l'est qui n'étaient toujours pas nettoyées. On en laissait brûler une pour qu'elle serve à allumer les autres en soirée. Si elle s’était éteinte, elle était alors nettoyée et rallumée avec le feu de l'autel des holocaustes. 

 

Les cinq prêtres qui avaient été occupés à l'intérieur du Temple montaient alors les marches devant le sanctuaire avec leurs cinq ustensiles d'or et prononçaient la bénédiction sacerdotale (Nombres 6:22-23) sur le peuple. Ce faisant, ils prononçaient le Nom Divin tel qu’il est écrit. Ils disaient Yahovah. Ils n’ont pas dit Adonaï (cit. Schürer, ibid., p. 306). Ainsi, l'idée que le prêtre ne prononçait pas le nom de Dieu est donc complètement fausse. Non seulement ils le prononçaient, mais ils le faisaient dans la prière publique dans le cadre des actions du Temple à Jérusalem et ailleurs.

 

Ensuite, la présentation de l'offrande consumée par le feu avait lieu. Les prêtres désignés imposaient les mains sur les différents morceaux de l'animal sacrificiel, qui étaient sur les marches de l'autel, les apportaient à l'autel et les plaçaient (jetaient, selon Schürer) sur l'autel. Quand le Grand Prêtre désirait officier, il était supposé avoir demandé aux prêtres de lui remettre les morceaux (cf. Eccles. 1:12) et il les jetait sur l'autel. Finalement, les deux offrandes de grains – celles du peuple et du Grand Prêtre – étaient présentées ensemble avec l'offrande de boisson (une libation). Quand les prêtres se penchaient pour verser l'offrande de boisson, un signe était donné aux Lévites pour qu'ils commencent à chanter. Ils se mettaient à chanter et, à chaque pause dans le chant, deux prêtres soufflaient dans des trompettes d'argent. “À chaque coup de trompette, le peuple se prosternait en signe d’adoration” (Schürer, ibid.). “L'adoration du soir était très semblable à celle du matin. Cependant, dans celle du soir, l'offrande de l'encens était faite après plutôt qu'avant l'offrande consumée par le feu (l’holocauste), et les lampes du candélabre n'étaient pas nettoyées le soir, mais seulement allumées” (cf. aussi Schürer, p. 303). 

 

Le peuple s'était rassemblé dans le Temple pendant le déroulement des préparatifs du matin des offrandes finales. Lors des pauses du chant, ils se prosternaient en adoration, au son des trompettes. Il y avait différents Psaumes établis pour les jours de la semaine. Les Psaumes étaient les suivants : le premier jour de la semaine, le dimanche, c'était le Psaume 24 ; le deuxième jour de la semaine, le lundi, c'était le Psaume 48 ; le mardi, c'était le Psaume 82 ; le mercredi, c'était le Psaume 94 ; le jeudi, c'était le Psaume 81 ; le vendredi, c'était le Psaume 93 et le Sabbat, c'était le Psaume 92. 

 

La signification spirituelle de ces actions est intéressante. Notez que le sacrifice du matin commençait à l'aube et se poursuivait toute la matinée. Le peuple était présent et participait aux activités qui atteignaient leur apogée vers la troisième heure.  

 

Les sacrifices représentent le développement de la Foi. La Pâque se réfère au Messie, en tant que l'Agneau et le premier-fruit de la Gerbe Agitée. Les sacrifices du soir se réfèrent à la Grande Multitude de l'Église. Les Sabbats, les Nouvelles Lunes et les Jours Saints se réfèrent aux élus des 144000. Chacun des Sabbats, etc. comporte les éléments du matin et du soir, ce qui est une exigence placée sur les élus pour avancer/progresser dans l'Esprit Saint à travers leur relation avec Dieu. L'Église de Dieu tout entière est l'élément des sacrifices du soir, car il n’y a aucune mention du sacrifice du soir dans le système ultérieur du Temple.  Cela devrait être évident pour nous tous que les services de l'Église doivent avoir lieu à 9h00 et à 15h00, chaque jour de congrégation. L'Église s'est réunie à 10h00 et à 14h00 lors de certains Jours Saints, mais elle se réunit toujours à 9h00 pour la Gerbe Agitée et à la Pentecôte. Cela s’explique par le fait que de nombreux frères parcourent de longues distances pour se rendre aux services et retourner chez eux. Lorsque l'Église est réunie à l’occasion d’une Fête, ou lorsqu’il n’y a pas de personnes ayant de longues distances à parcourir, on s'attend à ce que les services suivent les horaires habituels des sacrifices du matin et du soir. 

 

Christ a également observé le Sabbat avec diligence, et, ces jours-là, aucun commerce n'était autorisé, conformément à la compréhension d'Amos 8:5. Dans Matthieu 14:14-15, nous voyons que les gens venaient à Christ au moment du sacrifice du soir, qui avait lieu soit au jour de Nouvelle Lune, soit au Sabbat. Lorsque le Sabbat était terminé, qu'il faisait nuit, et que les gens étaient encore rassemblés, ses disciples lui ont dit de permettre aux gens d'aller acheter des vivres. 

 

Matthieu 14:14-15 Quand il sortit de la barque, il vit une grande foule, et fut ému de compassion pour elle, et il guérit les malades. 15 Le soir étant venu, les disciples s'approchèrent de lui, et dirent : Ce lieu est désert, et l'heure est déjà avancée ; renvoie la foule, afin qu'elle aille dans les villages, pour s'acheter des vivres. (LSG)

 

L'Église, en tant que corps de rois et de prêtres, est exigée d'offrir des prières chaque jour, le matin autant que le soir (Exode 30:7-8). La préparation et les prières du matin précèdent le choix du moment de l'offrande du sacrifice du matin, et les prières du soir suivent le sacrifice du soir. Ainsi, nos prières agissent comme l'offrande d'encens et la lumière du chandelier d'or qui se trouve devant le Saint des Saints, et intercèdent auprès de Dieu pour le monde. C'est la raison pour laquelle les vingt-quatre Anciens sont chargés d'être à l'écoute, de surveiller nos prières et de nous assister (Apocalypse 5:8-10). 

 

Il y a une exigence de diligence dans la Foi dans l’aspect du Calendrier. Celui que nous adorons n'est pas juste déterminé par notre compréhension de la nature de Dieu. Le fait qu'il n'y a qu'un Unique Véritable Dieu, qui est notre Dieu et notre Père à tous, qui a envoyé Jésus-Christ – et qui constitue la base de notre adoration – peut être sapé par l'usage impropre ou la mauvaise application du Calendrier et du processus d'adoration. Si nous observons un calendrier erroné, nous adorons le dieu pour lequel il a été formé. Si nous reportons les jours d'adoration, nous plaçons un autre dieu devant l’Unique Véritable Dieu. Ne soyez pas induits en erreur. Accrochez-vous à la Foi transmise aux saints, une fois pour toutes. 

 

Les Psaumes

Comme nous l'avons vu, le système du Temple utilisait un Psaume spécifique chaque jour pour la conduite des sacrifices quotidiens. En commençant par le premier jour de la semaine, que nous appelons dimanche dans le système du calendrier païen, nous voyons que le Psaume 24 débute par le concept de la création de Dieu. Dans ce Psaume, nous voyons le développement de la personne dans l'Esprit Saint, et de celle qui marche avec Dieu sur la montagne de Yahovah.

 

Contrairement au mythe populaire, le nom écrit de Dieu était spécifiquement mentionné dans les services du Temple, et ce nom était Yahovah (YHVH) et non Adonaï. Ce nom était non seulement prononcé par les prêtres quotidiennement, mais il était également chanté par la congrégation et les prêtres dans leur intégralité, en tant que le corps d'Israël, dans les Psaumes.

 

Ces Psaumes sont sélectionnés pour identifier la nation comme la nation élue de Dieu. Ils identifient Israël comme le peuple de Dieu, et que le salut du corps d'Israël est en cours, et aboutira à l'établissement final de l'adoration, de la part d'Israël, depuis la montagne de Yahovah, le Très Haut.

 

Les Psaumes pour chaque jour montrent un développement continu de la création à travers la période des six mille ans autorisée par Dieu jusqu'à ce qu'elle parvienne au Sabbat du règne millénaire, qui représente le règne de Justice sous la direction du Messie et de l'Armée loyale.

 

Le Premier Jour de la Semaine (dimanche) : Psaume 24 (Le Roi de Gloire) - Psaume Davidique 

 

Nous voyons ici dans ce Psaume 24 que l'elohim du salut d'Israël et de l'individu est Yahovah des Armées, et le Dieu des Patriarches. Ici, au début de la semaine, il est dit à la congrégation de Dieu que la création entière appartient à Yahovah. Il est dit à la congrégation ce qui est acceptable pour Dieu dans le processus du culte d'adoration et qui peut s'approcher de Dieu.

 

Le Deuxième Jour de la Semaine (lundi) : Psaume 48 (Sion Glorifié) - Psaume des fils de Koré

 

Le deuxième jour de la semaine, la Ville de Sion est identifiée comme la Cité de Yahovah. Son Temple est identifié comme étant là. Le conflit avec Yahovah, qui protège éternellement la congrégation, est le thème du Psaume. Les navires de Tarsis étaient basés en Europe, dans le sud de l’Ibérie ou sud de l'Espagne. Ils soutenaient un puissant système de commerce à travers le monde.

 

Yahovah est Yahovah des Armées et donc Yahovah, Le Très-Haut.

 

Le Troisième Jour de la Semaine (mardi) : Psaume 82 (Un Plaidoyer pour un Jugement Juste) - Psaume d'Asaph

  

Dans ce Psaume, nous voyons que les elohim sont une pluralité de fils de Dieu et que l'elohim en question prend sa place dans l'assemblée divine du Conseil des Elohim. Il commence à juger la Terre parce que toutes les nations ont été soumises à son jugement.

 

Le premier élément de la création est la création de l'Armée céleste, et ceux qui la composent sont aussi des elohim. Ceux qui composent l'armée humaine deviennent également des fils de Dieu, en tant que des elohim, et c'est ici, le troisième jour de la semaine, aujourd’hui appelé mardi, que ce Psaume était chanté. C'était la veille du jour de la préparation du 14 Abib en l’an 30 EC.

 

Ainsi, quand Christ a prononcé ces paroles, lui et tous ceux qui étaient présents savaient qu’elles avaient été chantées ce jour-là même et tout juste avant le coucher du soleil, approximativement six heures avant.

 

Le Grand Prêtre a vu que le lendemain du jour où ils avaient chanté ce Psaume, le but du texte était clair et mis en évidence, et Christ a déclaré le destin divin des élus. Il est écrit que le Grand Prêtre avait prophétisé avant l'événement que quelqu'un allait mourir pour le peuple.

 

Le texte qui a suivi la citation de Christ montrait que l'elohim devait se lever pour juger la Terre, et que cet elohim était le Messie.

 

Le Grand Prêtre voyait donc Christ se déclarer lui-même le Messie, comme le Fils de Dieu. Le Psaume du quatrième jour, ou mercredi, confirme ce fait et le Grand Prêtre le savait, comme tout le monde.

 

Le Quatrième Jour de la Semaine (mercredi) : Psaume 94 (Le Juste Juge)

   

Remarquez dans le Psaume 94 que l'Elohim de vengeance et de justice est le Yahovah qui a reçu Israël comme son héritage. Il s’agit donc ici d’un concept où Yahovah des Armées transmet Son autorité à Yahovah d'Israël. Cet Être est le Yahovah de Deutéronome 32:8, qui était l’un des fils de Dieu. Le Texte Massorétique (TM) a été modifié après cet événement et la mort du Messie pour lire : selon le nombre des fils d'Israël. Cela a été sans doute fait pour dissimuler ce fait. Cependant, le texte dit : selon le nombre des fils de Dieu, comme nous le savons à partir de la Septante (LXX), et maintenant des Manuscrits de la Mer Morte (MMM). La Bible version RSV en anglais montre le texte correct.

 

La condamnation des fiers et des arrogants était ici directement dirigée contre le sacerdoce qui a, en effet, condamné l'innocent et assassiné le Messie. Tout ce texte était dirigé contre l'injustice, et les Grands Prêtres savaient ce qu'ils faisaient à Christ et ce, par la prophétie et le propre témoignage que Christ a donné au bon moment dans cette séquence. Le "moi" dans ce texte est le Messie.

 

Le Cinquième Jour de la Semaine (jeudi) : Psaume 81 (Un Appel à l'Obéissance) - sur la guitthith d'Asaph

    

Ce Psaume était un avertissement, une remontrance adressée à Israël après qu'ils aient rejeté le Yahovah de l'Exode. En fait, ils l'avaient tué la veille, en cette année-là, en l'an 30 EC. Israël a été conduit à travers le désert et a été évalué/testé aux eaux de Mériba – et cet Elohim qui était avec Israël et qui l'accompagnait était Christ (1Cor. 10:1-4). Ils n'ont pas voulu écouter et Yahovah les a livrés à leurs propres voies obstinées.

 

Le Psaume établit la Nouvelle Lune d'Abib comme le Jour de Fête solennel d'Israël. Il s’agit du Nouvel An commandé. Les Juifs de la période post-dispersion l'ont changé pour lire "à la Nouvelle Lune et à la Pleine Lune", et l'ont ensuite utilisé pour appliquer le 1er Tishri comme leur Nouvel An corrompu. Mais les textes originaux disent à la Nouvelle Lune, et le texte montre clairement que cela se rapporte à l'Exode en Abib et ne peut pas être Tishri.

 

Le Sixième Jour de la Semaine (vendredi) : Psaume 93 (Le Règne Éternel de Dieu)

 

Le Yahovah d’En Haut est loué comme étant majestueux. En ce jour de la séquence de la Pâque de l’an 30 EC, le Messie était toujours dans le tombeau.

 

Le Septième Jour de la Semaine (samedi) : Psaume 92 (L'Amour et la Fidélité de Dieu) - un chant pour le jour du Sabbat.

  

Ce Psaume loue le Très-Haut comme Celui qui est fidèle en amour et l'objet de louange, autant le soir que le matin.

 

Yahovah est utilisé 7 fois dans le Psaume 92 pour le 7e jour de la semaine. Sept est le nombre de la perfection.

 

Le jour du Sabbat, nous voyons la dualité du message. C'est à la fin de ce jour que le Messie est ressuscité par Dieu et que les elohim l’ont assisté et ont été à son service. La promesse de ce Psaume s'étend au Millenium et au Règne du Messie. Le Sabbat symbolise ce règne à venir pour la septième période de mille ans depuis Adam.

 

La Résurrection de Christ à la fin du jour du Sabbat symbolise la Résurrection Générale des morts à la fin du système du règne millénaire. À partir de cette séquence, nous nous préparons au salut de toute l’humanité et à la remise à Dieu.

 

Le dimanche matin à 9h00, l'Offrande de la Gerbe Agitée est faite (agitée) devant Dieu. Le dimanche matin, après sa résurrection la veille au soir, Christ est monté à la Montagne de Dieu dans les cieux. C’est là qu’il a été accepté comme le sacrifice juste et le sacrifice pour le péché du monde. Les Psaumes reflètent également le fait de l'acceptation des justes dans le nouveau cycle. L’acceptation de toute l’humanité repentante est symbolisée par cette Gerbe Agitée qui commence avec Christ et s’étend à tous.

 

Ainsi, la séquence de la semaine de la Pâque de l’exécution par stauros était connue mille ans à l'avance. Le mensonge du sacrifice du vendredi obscurcit la véritable intention des Psaumes du culte d’adoration du Temple et leur signification pour l'humanité.

 

Les Psaumes du Hallel

Selon Schurer (Note 41 ; vol II pp. 303-304), les psaumes dits Hallel étaient également chantés lors des Jours Solennels des Fêtes (selon le "point de vue commun" les Psaumes 113-118 ; mais Schurer précise que la tradition varie quant à ce qu'il faut entendre par Hallel).

 

Notez qu'il n'y a que six psaumes pour les sept jours saints. Le Psaume 117 est très court.  Le Psaume 114 mentionne l'Exode et traite spécifiquement du texte qui parle de l'elohim de Jacob qui était le Dieu subordonné d'Israël (Ps. 45 ; Héb. 1:8-9) que Paul mentionne également dans 1Cor. 10:1-4 comme étant Christ. Le Psaume 118:6 est cité dans Héb. 13:6 et se rapporte également au Christ. Ps. 118:22-23 se réfère spécifiquement au Christ devenant la pierre angulaire [ou tête de l'angle] et lie cela à la bonté et aux actes du Seigneur Dieu (voir aussi Matt. 21:42 ; Actes 4:11 ; 1Pierre 2:7). Les Ps. 111, 112 et 119 sont des acrostiches alphabétiques (tout comme les Ps. 9-10, 25, 34, 37 et 145). Ces trois psaumes encadrent les six psaumes qui mettent l'accent sur les commandements de Dieu et sur Son Alliance. Le but semble être d'appliquer la Loi de Dieu dans le Plan de Salut décrit par les Sept Jours Saints, dont le Dernier Grand Jour représente les Première et Deuxième Résurrections (Apoc. Chap. 20 F066v ; ##143A ; 143B). Leur admission et leur accomplissement impliquent l'observation de la Loi et du Témoignage. Ceux qui ne le font pas seront confrontés à la Deuxième Mort (No. 143C). Le Psaume 118 se termine par un hymne de louange au Dieu du Messie (Psaume 45) (comp. Psaume 136).

 

Origine davidique des Psaumes

Certains Psaumes ont été trouvés dans les textes de Qumran et se sont avérés apocryphes. Schurer a publié un texte à ce sujet dans le Vol. III, pp. 188-190, avec des notes aux pp. 191 et suivantes. Il y avait également des psaumes apocryphes associés aux traductions grecques des LXX, comme il le note. De nombreux érudits modernes ont tenté de diminuer l'ancienneté et l'autorité des textes bibliques et ils ont utilisé les psaumes pour ce faire et ont ouvertement attaqué la paternité davidique. Beaucoup ont essayé de dater les Psaumes jusqu'au Cinquième siècle AEC (avant notre ère) et certains ministres de haut rang ont même prononcé des discours présentant la Bible comme un texte dont l'origine remonte à environ 200 ans AEC. Il s'agit là d'une pure invention, comme le prouvent les textes d'Éléphantine du Cinquième siècle AEC, qui confirment les textes et les entités sacerdotales des Écritures du Cinquième siècle AEC, ainsi que les lettres qui leur sont adressées au sujet de la construction du Temple sous Darius II (voir les traductions de Ginsburg des lettres araméennes dans Pritchard J. B.., The Ancient Near East ; An Anthology of Texts and Pictures (1958 ed. pp. 278-282) (voir Le Signe de Jonas et l'Histoire de la Reconstruction du Temple (No. 013)). Ce texte contient également des références à de nombreux psaumes des Ps. 1 à 147 (ibid. pp. 283-284) ainsi qu'à une multitude d'autres textes bibliques.

 

Nombre de ces tentatives ultérieures de redéfinition/redatation des Écritures Saintes ne sont que de piètres fabrications. Il n'y a aucune raison d'écarter l'origine davidique, les récits des Psaumes et l'inspiration de l'Écriture en dépit des falsifications trinitaires ultérieures de ce millénaire.

 

Utilisation des livres

Comme nous l'avons dit, les cinq livres des Psaumes sont basés sur les divisions des livres du Pentateuque. Il s'agit des livres de la Genèse, de l'Exode, du Lévitique, des Nombres et du Deutéronome.

Ils sont distribués et utilisés au cours de l'année sacrée. Les Psaumes sont répartis entre les Livres de la manière suivante :

Livre 1 (Psaumes 1-41)

Livre 2 (Psaumes 42-72)

Livre 3 (Psaumes 73-89)

Livre 4 (Psaumes 90-106)

Livre 5 (Psaumes 107-150)

Bien qu'il n'y ait aucune indication dans l'Écriture concernant leur utilisation, nous pouvons voir ci-dessus que certains psaumes étaient utilisés par la tradition pour mettre l'accent sur les semaines et les mois de l'année, ainsi que sur les saisons des fêtes.

 

Le premier livre des psaumes, ou Livre de la Genèse, est lu ou chanté après les Tabernacles et jusqu'au Nouvel An.

Le deuxième livre, ou Livre de l'Exode, est lu depuis le Nouvel An, en Abib, jusqu'à la Fête de la Pentecôte (ou peut-être à la Nouvelle Lune), lorsque le Livre du Lévitique est entamé. Les deux derniers livres sont lus (probablement) d'Ab jusqu’aux Tabernacles. Les intercalations babyloniennes dans Hillel et avec Rosh Hashanah ont probablement entraîné une diminution de cette pratique dans le Judaïsme.

 

 

 

 

 

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