Christian Churches of God
[F019]
Commentaire sur les Psaumes :
Introduction
(Édition 1.0
20230601-20230601)
Christian Churches of God
Courriel :
secretary@ccg.org
(Copyright
ã
2023 Wade
Cox)
(Tr. 2023)
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Commentaire sur les Psaumes : Introduction
[F019]
Aperçu
Les
Psaumes sont basés sur, et reflètent, la théologie d'Israël
telle qu’elle a été donnée par Christ à Moïse au Sinaï après
qu'il ait fait sortir Israël d'Égypte, en tant qu'Ange de la
Présence. Il avait alors donné la Loi de Dieu à Israël au Sinaï
(No.
070
;
098
;
115,
173),
afin qu'ils soient préparés à se développer au cours des sept
mille ans de la Création Adamique jusqu'à la fin de la Deuxième
Résurrection (voir Apocalypse, Chapitre 20). Cette préparation
avait pour but de leur permettre de devenir Elohim, comme l'a
déclaré Christ, à la fois par l'intermédiaire de Moïse, de David
et du sacerdoce, dans les Psaumes, et comme l'expliquent les
apôtres et les évangélistes dans les textes du NT de Jean
10:34-36 ; Actes 7:30-53 ; 1Cor. 10:1-4, Apoc. chap. 20-22. La
structure de la Création, telle qu'elle est expliquée dans le
Pentateuque, dans Job et dans les prophètes jusqu'aux Psaumes
inclus, repose sur le fait qu'il n'y a qu'un Unique Véritable
Dieu, Eloah, qui était responsable de la Création, d'abord de la
création des Elohim, où Eloah a étendu Son être pour devenir Ha
Elohim (Le Dieu) en tant que Père et créateur des Elohim, en
tant que fils de Dieu (voir aussi Job 1:6 ; 2:1 ; 38:4-7), et de
l'Esprit qui leur a donné le pouvoir (No.
117).
Malheureusement, la structure du Dieu trinitaire a été
incorrectement superposée aux textes et à leur compréhension par
les Cultes du Soleil et des Mystères des IIIe et IVe siècles de
notre ère (voir No.
076,
127
et
127B).
La structure des Fils de Dieu a été organisée, après la
recréation, puis après le Déluge, en Conseil des Elohim (voir
Ps. 82) qui ont reçu la responsabilité de l'Armée humaine. Les
Humains devaient tous devenir des elohim en tant que fils de
Dieu (Ps. 82:6). Ce point de vue se retrouve également dans
Deutéronome 32:8 (voir LXX, RSV et MMM ; pas l'altération
ultérieure dans le TM), où les Fils de Dieu se sont vu confier
l'autorité sur les nations. L'Elohim d'Israël a reçu Israël en
héritage dans le cadre du Plan de Dieu (No.
001).
Israël a été consacré sous le Messie pour être le véhicule du
Plan de Salut (No.
001A),
comme nous le voyons dans le texte Israël en tant que la
Vigne de Dieu (No.
001C)
(voir aussi
001B).
Abraham a
servi de véhicule à cette transition après le Déluge et la
rébellion de Babel. Les nations qui lui sont associées sont
aujourd'hui si répandues (y compris l'ADNmt) qu'elles sont
presque universelles. La séquence des nations est répertoriée
dans la série 212, y compris Israël et Juda) aux documents
212E
et
212F.
Il faut
voir aussi les explications plus approfondies concernant la
structure de l'Armée. Voir, en plus du document
No. 002,
Le Shema (No. 002B)
;
Comment Dieu devint une Famille (No. 187)
;
L’Esprit Saint (No. 117) (voir aussi
No. 199).
La
désignation du Messie comme Elohim d'Israël a été expliquée dans
les Psaumes (voir spéc. Les Psaumes 45:6-7 ; 110 ; (voir Héb.
1:8-9). Il a été nommé Elohim au-dessus de ses partenaires par
Son Elohim, l’Unique Véritable Dieu, le Très-Haut, le Père de
tous. Dieu le Père est également désigné dans les textes comme
Yahovah des Armées.
Note
d'introduction au livre des Psaumes
A.
La raison de ce travail est simplement due au fait que toutes
les autres traductions et même la Bible Revised Standard
Version, l'English Standard Version et toutes les autres Bibles
ne sont pas traduites directement à partir des textes originaux
avec des commentaires basés sur la compréhension ancienne.
B.
La lecture et l'étude de la Bible démontrent que les versions
traduites des Bibles mentionnées ci-dessus et de nombreuses
autres ont été copiées à partir du Textus Receptus et donc de la
King James Version [l’Ostervald ou la Martin pour le français].
Pour ce travail, nous avons inséré la Revised Standard Version
pour des raisons de clarté d'intention et parce qu'elle est la
plus proche du texte hébreu. Les théologiens des sectes
trinitaires ont reflété leur théologie dans les explications de
l'intention des psaumes.
C.
Pour une meilleure compréhension des noms de Dieu, veuillez-vous
référer au document
Les Noms de Dieu No.116,
à Christian Churches of God, sur le site web ccg.org.
D.
Un exemple de changement de mot est le mot saint utilisé pour le
mot bienveillants ou gentils dans l'Interlinéaire hébreu et
comme remplacement de Qedosim. Le sens du mot saint est celui
d'une personne reconnue comme sainte ou vertueuse et considérée,
à tort, dans la foi chrétienne trinitaire, comme étant placée au
paradis après sa mort, ou officiellement reconnue comme sainte
et canonisée après sa mort par l'Église catholique romaine. Le
sens du mot gentil est chaleureux, affectueux, tendre, aimant,
de bonne nature, bienveillant, attentionné, serviable,
obligeant, généreux, désintéressé, gracieux, sympathique, et la
liste est encore longue.
E.
Les notations proviennent également du travail de CCG, comme
indiqué dans les textes.
F.
Nous pensons que ces Psaumes seront appréciés et compris avec
clarté par ceux qui cherchent à comprendre la foi originelle des
Églises de Dieu du Premier Siècle.
***************
LES
PSAUMES
LA STRUCTURE DU LIVRE DANS SON ENSEMBLE.
1-150.
LES CINQ LIVRES
†.
1-41.
p. 723-758.
LE LIVRE DE LA GENÈSE
‡ : CONCERNANT L'HOMME. Les conseils de Dieu ||
concernant l'homme. Toute bénédiction est liée à l'obéissance
(cf. 1.1 avec Gen. 1:28). L'obéissance est "l'arbre de vie" de
l'homme (cf. 1.3 avec Gen. 2:16). La désobéissance a entraîné la
ruine (cf. Ps. 2 avec Gen. 3). La ruine n'a été réparée que par
le FILS DE L'HOMME dans son œuvre expiatoire en tant que semence
de la femme (cf. Ps. 8 avec Gen. 3:15). Le livre se termine par
une Bénédiction et un double Amen.
42-72.
p. 761-788.
LE LIVRE DE L'EXODE ‡ : CONCERNANT ISRAËL EN TANT QUE NATION. Les conseils de Dieu
||
concernant la
RUINE d'ISRAËL, le
RÉDEMPTEUR d'ISRAËL
et la
RÉDEMPTION d'ISRAËL
(Ex. 15:13). Cp. Ps. 68:4 avec Ex. 15:3, "JAH". Il commence par
le cri de délivrance d'Israël et se termine par le règne du roi
d'Israël sur la nation rachetée. Le livre se termine par une
Bénédiction et un double Amen.
73-89.
p. 790-809.
LE LIVRE DE LÉVITIQUE ‡ : CONCERNANT LE SANCTUAIRE. Les conseils de Dieu
||
concernant le Sanctuaire dans ses rapports avec l'homme, et le Sanctuaire
dans ses rapports avec Jéhovah. Le Sanctuaire, la Congrégation,
l'Assemblée ou Sion, etc. sont mentionnés dans presque tous les
Psaumes. Le livre se termine par une Bénédiction et un double
Amen.
90-106.
p. 811-825.
LE LIVRE DES NOMBRES ‡ : CONCERNANT ISRAËL ET LES NATIONS DE LA TERRE. Les
conseils de Dieu
||
concernant la
TERRE,
montrant qu'il n'y a pas d'espoir ou de repos pour la Terre en
dehors de Jéhovah. Les illustrations et les comparaisons
proviennent de ce monde comme d'un désert (cf. les références
aux montagnes, aux collines, aux inondations, à l'herbe, aux
arbres, à la peste, etc.) Il commence par la prière de Moïse
(l'Homme du Désert), Ps. 90, et se termine par une répétition
des rébellions d'ISRAËL
dans le désert (Ps. 106). Notons "le Cantique Nouveau" pour
"toute la terre" dans le Ps. 96:11, où le thème est contenu dans
une phrase qui donne un acrostiche, épelant le mot "Jéhovah" :
"Que les cieux se réjouissent, et que la terre soit dans
l'allégresse" (voir la note sur 96:11). Le livre se termine par
une Bénédiction et un Amen, Alléluia.
107-150.
p. 828-864.
LE LIVRE DE DEUTÉRONOME
‡ : CONCERNANT DIEU ET SA PAROLE. Les conseils de
Dieu
|| concernant Sa Parole, montrant que toutes les bénédictions pour l'HOMME
(Livre I), toutes les bénédictions pour
ISRAËL
(Livre II), toutes les bénédictions pour la
TERRE
et les
NATIONS
(Livre IV), sont liées au fait de vivre des paroles de Dieu
(Deut. 8:3). La désobéissance aux paroles de Jéhovah a été la
source des douleurs de l'HOMME,
de la dispersion d'ISRAËL,
de la ruine du
SANCTUAIRE
et des malheurs de la
TERRE.
La bénédiction doit venir de cette Parole écrite sur le cœur
(cf. Jér. 31:33, 34 ; Héb. 8:10-12 ; 10:16, 17). Le Ps. 119 se
trouve dans ce livre. La Parole Vivante (Jean 1:1) a commencé
son ministère en citant Deut. 6:13, 16 ; 8:3 ; 10:20 dans Matt.
4:4, 7, 10. Le livre commence par le Ps. 107, et au v. 20
nous lisons : "Il envoya sa
PAROLE
et les guérit", et il se termine par cinq Psaumes (un pour chacun des
cinq livres), chaque Psaume commençant et se terminant par
"Alléluia".
* Les autorités manuscrites et massorètes, le Talmud (Kiddushin
33a) ainsi que les versions anciennes divisent les Psaumes
en cinq livres.
Le Midrash sur le Ps. 1:1. dit : "Moïse a donné aux
Israélites les cinq livres de la Loi, et David leur a donné les
cinq livres des Psaumes."
La Structure de chaque Psaume étant parfaite en elle-même, on
peut s'attendre à trouver la même perfection dans la disposition
des cinq livres respectivement, ainsi que des cent cinquante
Psaumes dans leur ensemble.
De nombreuses tentatives ont été faites depuis l'Antiquité pour
découvrir la raison de la classification des Psaumes dans ces
cinq livres, mais aucune n'est satisfaisante au point d'exclure
cette nouvelle tentative.
Il est certain que l'ordre actuel dans lequel nous avons les
Psaumes est le même que lorsqu'ils étaient entre les mains de
notre Seigneur et qu'ils ont été cités à plusieurs reprises par
lui et par l’Esprit Saint à travers les Évangélistes et les
Apôtres. En effet, dans Actes 13:33, l’Esprit Saint, par
l'intermédiaire de Paul, mentionne expressément "le second
Psaume". Cela nous place sur un terrain sûr.
Il doit donc y avoir une raison pour que "le second
Psaume" ne soit pas (par exemple) le soixante-douzième ;
et pour que le quatre-vingt-dixième (qui est le plus
ancien de tous les Psaumes, étant une prière de Moïse) ne soit
pas le premier.
Les fins similaires de chaque livre sont indiquées ci-dessus. Il
y a en tout sept "Amen" et vingt-quatre Alléluia. Ces derniers
(à l'exception des quatre du Livre IV) se trouvent tous dans le
Livre V.
†
Pour la relation des cinq livres du Pentateuque entre eux, voir
Annexe 1.
‡ Pour la relation des cinq livres des Psaumes avec le
Pentateuque, voir ci-dessus, et les Structures préfixées à
chaque livre.
|| Pour les noms et titres divins figurant dans les Psaumes, voir Annexe
63. V.
(Cf. Companion Bible de Bullinger Page 720).
www.companionbiblecondensed.com
Nom.
Le mot hébreu signifie louanges ou hymnes, tandis que le mot
grec signifie psaumes. Il pourrait être appelé "Livre de prières
et de louanges hébraïques". La note dominante est celle de la
louange, bien que certains soient tristes et plaintifs, tandis
que d'autres sont philosophiques.
Auteurs.
Sur les 150 Psaumes, il n'existe aucun moyen de déterminer la
paternité de 50 d'entre eux. Les auteurs cités pour les autres
sont David, Asaph, les fils de Koré, Herman, Ethan, Moïse et
Salomon. Sur les 100 dont la paternité est indiquée, 73 sont
attribués à David et, dans le Nouveau Testament, il est le seul
à en être l'auteur.
Luc 20:42.
Relation
avec les autres livres de l'Ancien Testament. Il a été appelé le cœur de toute la Bible, mais
sa relation avec l'Ancien Testament est particulièrement intime.
Toutes les manifestations divines sont envisagées en fonction de
leur influence sur l'expérience intérieure. L'histoire est
interprétée à la lumière de la passion pour la vérité et la
justice et comme montrant la proximité de notre relation avec
Dieu.
Les
sujets des Psaumes. Il est très difficile d'établir une quelconque classification des
Psaumes, et toute classification est sujette à critique. C'est
pourquoi de nombreux regroupements ont été proposés. Les
catégories suivantes, tirées de différentes sources, peuvent
être utiles. (1) Hymnes de louange, 8, 18, 19, 104, 145, 147,
etc. (2) Hymnes nationaux, 105, 106, 114, etc. (3) Hymnes pour
le temple ou le culte public, 15, 24, 87, etc. (4) Hymnes
relatifs aux épreuves et aux calamités, 9, 22, 55, 56, 109, etc.
(5) Psaumes messianiques, 2, 16, 40, 72, 110, etc.
(6)
Hymnes à
caractère religieux général, 89, 90, 91, 121, 127, etc.
La
classification suivante a été établie dans l'espoir de suggérer
les caractéristiques religieuses les plus importantes des
Psaumes. (1) Ceux qui reconnaissent le Dieu unique, infini,
omniscient et omnipotent. (2) Ceux qui reconnaissent
l'universalité de son amour, de sa providence et de sa bonté.
(3) Ceux qui montrent l'horreur de toutes les idoles et le rejet
de toutes les divinités subordonnées. (4) Ceux qui donnent des
aperçus prophétiques du Fils divin et de son œuvre rédemptrice
sur terre. (5) Ceux qui montrent la nature terrible du péché, la
haine divine à son égard et le jugement de Dieu sur les
pécheurs. (6) Ceux qui enseignent les doctrines du pardon, de la
miséricorde divine et du devoir de repentance. (7) Ceux qui
soulignent la beauté de la sainteté, l'importance de la foi et
le privilège de l'âme de communier avec Dieu.
Analyse.
https://www.studylight.org/commentaries/bul/psalms-0.html
Les
Psaumes d’Adoration dans le Temple
Cette section est basée sur
le document No. 087.
L'Église pratique le culte chaque jour par la prière, et par le
jeûne certains jours. Conformément au système du Temple, il y
avait des sacrifices chaque jour. Les sacrifices quotidiens
étaient divisés en sacrifices du matin et du soir.
L'Église a suivi, et suit toujours, le système d'adoration du
Temple et son calendrier qui est basé sur les douze mois, avec
le deuxième douzième mois intercalé sept fois tous les dix-neuf
ans (consulter le document
Le Calendrier de
Dieu (No. 156)). Il fonctionne selon la
Conjonction et numérote les jours à partir de la Conjonction. Il
y a environ 59 jours tous les deux mois. Le Sabbat est chaque
septième jour, qui est et a toujours été le jour que nous
appelons maintenant le samedi dans le système
païen
français ou Saturday dans le
système anglais (étant nommé d'après le dieu Saturne).
L'Église rend aussi un culte d’adoration lors des Nouvelles
Lunes et des Jours Saints des Fêtes, et elle se réunit trois
fois par an pour l’ensemble des Fêtes, tel que commandé par Dieu
par l’intermédiaire des prophètes (consulter aussi le
document
Les Sept Jours
des Fêtes (No. 049)). Lors de ces trois périodes de Fêtes, la totalité
des vingt-quatre divisions du sacerdoce exerçait les fonctions
ensemble (Schürer,
History of the Jewish People in the Age of Jesus
Christ
(Histoire des Juifs à l'Époque de Jésus Christ),
Vol.
II, p. 292). Le sacrifice quotidien avait lieu le matin et le
soir. Les divisions du sacerdoce assumaient les tâches et
montaient en service sur une base hebdomadaire et les prêtres
étaient remplacés le jour du Sabbat. Le cours sortant offrait le
sacrifice du matin, et le cours entrant offrait le sacrifice du
soir (Schürer, ibid.).
Le
sacerdoce était divisé en vingt-quatre divisions, comme
l’étaient aussi les Lévites, et
la nation ou Congrégation d'Israël était également
divisée en vingt-quatre divisions “dont chacune devait servir,
par rotation hebdomadaire, en tant que le représentant du peuple
devant Dieu, lorsque le sacrifice quotidien était offert” (Schürer, ibid. pp. 292-293). Contrairement aux
prêtres et aux
Lévites, la congrégation n'était cependant pas obligée
d'aller à Jérusalem pour la semaine, mais elle se réunissait
dans ses synagogues pour la prière et la lecture de la Bible, et
probablement seule une délégation montait à Jérusalem (ibid. p.
293).
Après qu'Israël soit allé en captivité, les vingt-quatre
divisions ont été réformées à partir des trois divisions de
Lévites restées en Juda, Benjamin et Siméon.
Le
moment des sacrifices était à 9h00 ou la
troisième heure pour
le sacrifice du matin, et à 15h00 ou la
neuvième heure du jour pour le sacrifice du soir. C'était lors de ce
sacrifice du soir, à la neuvième heure, que l’on commençait à
tuer les agneaux de la Pâque. C'est la raison pour laquelle nous
célébrons la Mort de l'Agneau lors de ce service chaque année,
le 14e jour
d'Abib, au Premier mois (Abib),
après avoir commémoré le Dîner du Seigneur la veille au soir.
Les agneaux étaient tués de la neuvième heure jusqu’à la onzième
heure, c'est-à-dire de 15h00 à 17h00, le 14
Abib
(cit.
Josephus,
Wars of the Jews (les Guerres des Juifs), VI, ix, 3). Ce moment était
en accord avec le sacrifice quotidien standard du soir.
Dans l'antichambre du Temple (la salle orientale) se trouvaient
les trois récipients/vases sacrés. Au centre se trouvait l'autel
d'encens en or, appelé aussi
autel intérieur, sur
lequel on offrait l'encens quotidiennement – autant le matin que
le soir. Au sud de celui-ci se trouvait le chandelier en or à
sept branches, rempli d'huile, qui brûlait et était allumé en
permanence (Schürer,
pp.
296-297 ;
rem.
17, p. 297). Au nord de l'autel se dressait la table
en or des pains de proposition, dont les douze pains étaient
remplacés chaque Sabbat.
Les
textes de la Bible nous disent que les lampes
du Menorah
devaient
être allumées le soir pour qu'elles brûlent pendant la nuit.
Selon Josephus, (Antiq,
III, viii, 3), la pratique dans le Temple était d’en allumer
trois pendant le jour et les sept la nuit, mais
selon la Mishnah,
c'était
une le jour et les sept la nuit (m.
Tam. 3:9) ; 64:1 ; de même
Sifra
à
propos de Lévitique 24:1-4, voir
Schürer, la
note 17 de bas de page à la
p. 297).
Nous savons que l'Église a observé les horaires des sacrifices
quotidiens dans son culte d’adoration, car ils étaient tous
ensemble assemblés, à la Pentecôte, à la troisième heure, qui
est à 9h00. À ce moment-là, l'Esprit Saint entrait et était
conféré à l'Église. C'était exactement cinquante jours après
l'Offrande de la Gerbe Agitée, qui a été agitée lors du
sacrifice du matin, le Premier jour de la semaine ou dimanche,
pendant la Fête des Pains sans Levain (cf. aussi Lévitique
ch. 23). L'Église observait tous les Sabbats, les
Nouvelles Lunes et les Fêtes
– tout
le système entier des Fêtes,
comme nous le savons par les Évangiles, les Actes et les Épîtres
–
et
elle continuait à le faire partout où elle n’était pas empêchée
par la persécution. Nous savons également que l'Église observait
les Nouvelles Lunes, les Fêtes et les Jours Saints conformément
au Calendrier du Temple, et que le système d'ajournements
n'était pas en vigueur avant le troisième siècle
EC (ère courante).
On
prétend qu'à l'époque d'Achaz, l'offrande du matin était un
holocauste, une offrande consumée par le feu, et que le
sacrifice du soir était généralement une offrande de grains
(2Rois 16:15) (cit. Schürer, ibid.,
p. 300). Ainsi, à
l'offrande de grain signifiait
vers le soir (1Rois
18:29-36). Cependant, nous savons aussi que les holocaustes
étaient offerts le soir (Esdras 9:4-5 ; Daniel 9:21).
Schürer
fait valoir
ce point pour affirmer qu'il
y avait des altérations au sacrifice. Ézéchiel nous montre qu'un
holocauste, une offrande consumée par le feu, et une offrande de
grain étaient faits le soir (Ézéchiel 46:13-15). Cependant,
Schürer prétend que c'est une indication de la modification des
sacrifices (ibid.). Pour étayer cette affirmation, il déclare
ensuite que les textes sont composites et que le soi-disant
“code Sacerdotal” stipule qu'un holocauste, une offrande
consumée par le feu et une offrande de grain soient faits autant
lors du sacrifice du matin qu'à celui du soir et qu'une offrande
de boisson (une libation) doit les accompagner (Exode 29:38-42 ;
Nombres 28:3-8). L'ordonnance d'une offrande consumée par le feu
(un holocauste) et ce, deux fois par jour, était de longue date,
comme nous le savons par les Chroniques (1Chroniques 15:40 ;
2Chroniques 8:11, 31:3).
Le fait est que les deux sacrifices quotidiens, à savoir du matin et du soir
étaient des systèmes de culte d'adoration à part entière, et
qu’ils exigeaient des soins, des efforts et une attention
appropriés de la part des trois secteurs de la nation, à savoir
des prêtres et des Lévites aux Divisions Nationales dans leurs
zones de résidence. Lors du sacrifice du matin, les procédures
mises en œuvre depuis le début de la journée étaient appliquées
et les officiers qui le désiraient commençaient par nettoyer les
cendres de l'autel de l’holocauste. Ceux qui désiraient exécuter
cette tâche s'étaient baignés avant l'arrivée de l'officier de
la division. Ils tiraient au sort pour l'exécution de la tâche.
À la lueur du feu de l'autel, l'homme choisi se lavait les mains
et les pieds dans le bassin de bronze qui était situé entre le
Temple et l'autel. Il montait les marches et balayait les
cendres dans un plateau d'argent. Pendant cette activité, les
prêtres qui préparaient l'offrande de grains cuits du Grand
Prêtre s'affairaient à leurs tâches.
Du nouveau bois frais était ensuite apporté à l'autel. Lorsqu’il était
allumé, les prêtres se lavaient les mains et les pieds et se
rendaient au lishkath
ha-gazith, qui était le lieu de réunion du Sanhédrin et ce,
jusqu'au temps de la destruction du Temple. Là, ils procèdent à
un nouveau tirage au sort. Dans le récit du Nouveau Testament,
leur réunion dans la maison du Grand Prêtre s’explique par
l'irrégularité de la procédure faite pendant la nuit (voir
Schürer, ibid. pp. 224-225).
L'officier tirait au sort pour décider et désigner : 1) qui abattrait, 2)
qui aspergerait de sang l'autel, 3) qui nettoierait les cendres
de l'autel intérieur, 4) qui nettoierait les lampes, puis qui
apporterait chaque morceau de la victime sacrificielle jusqu'aux
marches de l'autel, ceux-ci étant : 5) la tête et une patte
arrière, 6) les deux jambes de devant, 7) la queue et l'autre
patte arrière, 8) la poitrine et le cou, 9) les deux côtés et
10) les entrailles, 11) et qui apporterait la farine fine, 12)
l'offrande de grains cuits, (du Grand Prêtre) et 13) le vin
(voir Schürer, ibid., p. 304).
Les sacrifices n'avaient pas lieu avant le lever du jour. Alors que l'agneau
était sélectionné après le lever du jour, les deux prêtres
désignés pour nettoyer l'autel de l'encens et le chandelier se
rendaient au Temple – le premier avec un récipient d'or et le
dernier avec une cruche d'or. Ils ouvraient la grande porte du
Temple et entraient. Dans le cas du chandelier d'or, si les deux
lampes les plus à l'est brûlaient, elles étaient laissées
intactes et seules les lampes restantes étaient nettoyées. Si
les deux lampes les plus à l'est s’étaient éteintes, elles
étaient alors nettoyées et rallumées en premier, avant que les
autres ne soient nettoyées et remplies.
En partant, les deux prêtres laissaient derrière eux, dans le Temple, les
ustensiles qu'ils avaient utilisés.
Tandis qu'ils étaient occupés au nettoyage, les autres prêtres désignés
choisissaient l'agneau et l’égorgeaient. Il était ensuite dépecé
et divisé en plusieurs parties et chacun des prêtres désignés
recevait les parties qui lui revenaient. L'animal était réparti
entre six prêtres au total. Les entrailles étaient lavées sur
des tables de marbre à l’endroit de l'abattage. Un septième
prêtre s’occupait de l'offrande de farine, un huitième de
l'offrande de grain cuit du Grand Prête et un neuvième du vin
pour l'offrande de boisson (la libation). Le tout était ensuite
déposé sur le côté ouest des marches menant à l'autel et
approvisionné en sel. Les prêtres se retiraient ensuite dans le
lishkath ha-gazith, où
ils récitaient le Shema.
Après cela, ils ont de nouveau tiré au sort. Tout d'abord, le
sort était tiré pour l'accomplissement de l'Offrande d'Encens
parmi ceux qui n'avaient jamais accompli cette tâche. Ensuite,
le sort était tiré pour savoir qui porterait les éléments
individuels de l'offrande sacrificielle sur l'autel. (Selon R.
Eliezar bin Jacob, les mêmes prêtres qui l'avaient fait
initialement exécutaient cette tâche et les apportaient
jusqu’aux marches de l'autel). Ceux sur qui le sort n'est pas
tombé étaient libres de partir, ils ont enlevé leurs vêtements
sacrés et se sont retirés.
Le prêtre choisi pour apporter l'offrande d'encens prenait ensuite une
casserole en or à couvercle contenant une casserole plus petite
avec l'encens. Un deuxième prêtre allait chercher des braises
sur l'autel des holocaustes dans une louche en argent et les
vidait dans une louche en or. Tous deux entraient ensuite dans
le Temple. L'un d'eux versait les braises sur l'autel de
l'encens, se prosternait en signe d’adoration, puis se retirait.
L'autre prêtre prenait la petite casserole contenant l'encens de
la grande casserole qu'il remettait à un troisième prêtre, puis
versait l'encens de la casserole sur les braises de l'autel de
façon à ce que la fumée monte. Puis il se prosternait également
et se retirait ensuite. Les deux prêtres qui avaient eu pour
tâches de nettoyer l'autel et le chandelier étaient déjà entrés
dans le Temple avant les autres pour aller chercher les
ustensiles mentionnés ci-dessus. Celui qui avait nettoyé le
chandelier nettoyait alors les lampes les plus à l'est qui
n'étaient toujours pas nettoyées. On en laissait brûler une pour
qu'elle serve à allumer les autres en soirée. Si elle s’était
éteinte, elle était alors nettoyée et rallumée avec le feu de
l'autel des holocaustes.
Les cinq prêtres qui avaient été occupés à l'intérieur du Temple montaient
alors les marches devant le sanctuaire avec leurs cinq
ustensiles d'or et prononçaient la bénédiction sacerdotale
(Nombres 6:22-23) sur le peuple. Ce faisant, ils prononçaient le
Nom Divin tel qu’il est écrit. Ils disaient
Yahovah. Ils n’ont pas
dit Adonaï (cit.
Schürer, ibid., p. 306). Ainsi, l'idée que le prêtre ne
prononçait pas le nom de Dieu est donc complètement fausse. Non
seulement ils le prononçaient, mais ils le faisaient dans la
prière publique dans le cadre des actions du Temple à Jérusalem
et ailleurs.
Ensuite, la présentation de l'offrande consumée par le feu avait lieu. Les
prêtres désignés imposaient les mains sur les différents
morceaux de l'animal sacrificiel, qui étaient sur les marches de
l'autel, les apportaient à l'autel et les plaçaient (jetaient,
selon Schürer) sur l'autel. Quand le Grand Prêtre désirait
officier, il était supposé avoir demandé aux prêtres de lui
remettre les morceaux (cf. Eccles. 1:12) et il les jetait sur
l'autel. Finalement, les deux offrandes de grains – celles du
peuple et du Grand Prêtre – étaient présentées ensemble avec
l'offrande de boisson (une libation). Quand les prêtres se
penchaient pour verser l'offrande de boisson, un signe était
donné aux Lévites pour qu'ils commencent à chanter. Ils se
mettaient à chanter et, à chaque pause dans le chant, deux
prêtres soufflaient dans des trompettes d'argent. “À chaque coup
de trompette, le peuple se prosternait en signe d’adoration”
(Schürer, ibid.). “L'adoration du soir était très semblable à
celle du matin. Cependant, dans celle du soir, l'offrande de
l'encens était faite après plutôt qu'avant l'offrande consumée
par le feu (l’holocauste), et les lampes du candélabre n'étaient
pas nettoyées le soir, mais seulement allumées” (cf. aussi
Schürer, p. 303).
Le peuple s'était rassemblé dans le Temple pendant le déroulement des
préparatifs du matin des offrandes finales. Lors des pauses du
chant, ils se prosternaient en adoration, au son des trompettes.
Il y avait différents Psaumes établis pour les jours de la
semaine. Les Psaumes étaient les suivants : le premier jour de
la semaine, le dimanche, c'était le Psaume 24 ; le deuxième jour
de la semaine, le lundi, c'était le Psaume 48 ; le mardi,
c'était le Psaume 82 ; le mercredi, c'était le Psaume 94 ; le
jeudi, c'était le Psaume 81 ; le vendredi, c'était le Psaume 93
et le Sabbat, c'était le Psaume 92.
La signification spirituelle de ces actions est intéressante. Notez que le
sacrifice du matin commençait à l'aube et se poursuivait toute
la matinée. Le peuple était présent et participait aux activités
qui atteignaient leur apogée vers la troisième heure.
Les sacrifices représentent le développement de la Foi. La Pâque se réfère
au Messie, en tant que l'Agneau et le premier-fruit de la Gerbe
Agitée. Les sacrifices du soir se réfèrent à la Grande Multitude
de l'Église. Les Sabbats, les Nouvelles Lunes et les Jours
Saints se réfèrent aux élus des 144000. Chacun des Sabbats, etc.
comporte les éléments du matin et du soir, ce qui est une
exigence placée sur les élus pour avancer/progresser dans
l'Esprit Saint à travers leur relation avec Dieu. L'Église de
Dieu tout entière est l'élément des sacrifices du soir, car il
n’y a aucune mention du sacrifice du soir dans le système
ultérieur du Temple. Cela devrait être évident pour nous tous
que les services de l'Église doivent avoir lieu à 9h00 et à
15h00, chaque jour de congrégation. L'Église s'est réunie à
10h00 et à 14h00 lors de certains Jours Saints, mais elle se
réunit toujours à 9h00 pour la Gerbe Agitée et à la Pentecôte.
Cela s’explique par le fait que de nombreux frères parcourent de
longues distances pour se rendre aux services et retourner chez
eux. Lorsque l'Église est réunie à l’occasion d’une Fête, ou
lorsqu’il n’y a pas de personnes ayant de longues distances à
parcourir, on s'attend à ce que les services suivent les
horaires habituels des sacrifices du matin et du soir.
Christ a également observé le Sabbat avec diligence, et, ces jours-là, aucun
commerce n'était autorisé, conformément à la compréhension
d'Amos 8:5. Dans Matthieu 14:14-15, nous voyons que les gens
venaient à Christ au moment du sacrifice du soir, qui avait lieu
soit au jour de Nouvelle Lune, soit au Sabbat. Lorsque le Sabbat
était terminé, qu'il faisait nuit, et que les gens étaient
encore rassemblés, ses disciples lui ont dit de permettre aux
gens d'aller acheter des vivres.
Matthieu 14:14-15 Quand il sortit de la barque, il vit une
grande foule, et fut ému de compassion pour elle, et il guérit
les malades. 15 Le soir étant venu, les disciples
s'approchèrent de lui, et dirent : Ce lieu est désert, et
l'heure est déjà avancée ; renvoie la foule, afin qu'elle aille
dans les villages, pour s'acheter des vivres. (LSG)
L'Église, en tant que corps de rois et de prêtres, est exigée d'offrir des
prières chaque jour, le matin autant que le soir (Exode 30:7-8).
La préparation et les prières du matin précèdent le choix du
moment de l'offrande du sacrifice du matin, et les prières du
soir suivent le sacrifice du soir. Ainsi, nos prières agissent
comme l'offrande d'encens et la lumière du chandelier d'or qui
se trouve devant le Saint des Saints, et intercèdent auprès de
Dieu pour le monde. C'est la raison pour laquelle les
vingt-quatre Anciens sont chargés d'être à l'écoute, de
surveiller nos prières et de nous assister (Apocalypse 5:8-10).
Il y a une exigence de diligence dans la Foi dans l’aspect du Calendrier.
Celui que nous adorons n'est pas juste déterminé par notre
compréhension de la nature de Dieu. Le fait qu'il n'y a qu'un
Unique Véritable Dieu, qui est notre Dieu et notre Père à tous,
qui a envoyé Jésus-Christ – et qui constitue la base de notre
adoration – peut être sapé par l'usage impropre ou la mauvaise
application du Calendrier et du processus d'adoration. Si nous
observons un calendrier erroné, nous adorons le dieu pour lequel
il a été formé. Si nous reportons les jours d'adoration, nous
plaçons un autre dieu devant l’Unique Véritable Dieu. Ne soyez
pas induits en erreur. Accrochez-vous à la Foi transmise aux
saints, une fois pour toutes.
Les Psaumes
Comme nous l'avons vu, le système du Temple utilisait un Psaume
spécifique chaque jour pour la conduite des sacrifices
quotidiens. En commençant par le premier jour de la semaine, que
nous appelons dimanche dans le système du calendrier païen, nous
voyons que le Psaume 24 débute par le concept de la création de
Dieu. Dans ce Psaume, nous voyons le développement de la
personne dans l'Esprit Saint, et de celle qui marche avec Dieu
sur la montagne
de Yahovah.
Contrairement au mythe populaire, le nom écrit de Dieu était
spécifiquement mentionné dans les services du Temple, et ce nom
était Yahovah (YHVH)
et
non
Adonaï. Ce nom était non seulement
prononcé par les prêtres quotidiennement, mais il était
également chanté par la congrégation et les prêtres dans leur
intégralité, en tant que le corps d'Israël, dans les Psaumes.
Ces
Psaumes sont sélectionnés pour identifier la nation comme la
nation élue de Dieu. Ils identifient Israël comme le peuple de
Dieu, et que le salut du corps d'Israël est en cours, et
aboutira à l'établissement final de l'adoration, de la part
d'Israël, depuis la montagne
de Yahovah,
le Très
Haut.
Les
Psaumes pour chaque jour montrent un développement continu de la
création à travers la période des six mille ans autorisée par
Dieu jusqu'à ce qu'elle parvienne au Sabbat du règne millénaire,
qui représente le règne de Justice sous la direction du Messie
et de l'Armée loyale.
Le Premier Jour de la Semaine (dimanche) : Psaume 24 (Le Roi de Gloire) - Psaume
Davidique
Nous
voyons ici dans ce Psaume 24 que l'elohim du salut d'Israël et
de l'individu est
Yahovah
des Armées, et le Dieu des Patriarches. Ici, au
début de la semaine, il est dit à la congrégation de Dieu que la
création entière appartient
à Yahovah. Il est dit à la congrégation ce qui est acceptable
pour Dieu dans le processus du culte d'adoration et qui peut
s'approcher de Dieu.
Le Deuxième Jour de la Semaine (lundi) :
Psaume 48 (Sion
Glorifié) - Psaume des fils de
Koré
Le
deuxième jour de la semaine, la Ville de Sion est identifiée
comme la Cité
de Yahovah.
Son Temple est identifié comme étant là. Le conflit avec
Yahovah, qui protège éternellement la congrégation,
est le thème du Psaume. Les
navires
de Tarsis
étaient basés en Europe, dans le sud de l’Ibérie ou
sud de l'Espagne. Ils soutenaient un puissant système de
commerce à travers le monde.
Yahovah
est
Yahovah
des
Armées et donc
Yahovah, Le Très-Haut.
Le Troisième Jour de la Semaine
(mardi) :
Psaume 82 (Un Plaidoyer pour un Jugement Juste) -
Psaume d'Asaph
Dans ce Psaume, nous voyons que les elohim sont une pluralité de
fils de Dieu et que l'elohim en question prend sa place dans
l'assemblée divine du Conseil des Elohim. Il commence à juger la
Terre parce que toutes les nations ont été soumises à son
jugement.
Le
premier élément de la création est la création de l'Armée
céleste, et ceux qui la composent sont aussi des elohim. Ceux
qui composent l'armée humaine deviennent également des fils de
Dieu, en tant que des elohim, et c'est ici, le troisième jour de
la semaine, aujourd’hui appelé mardi, que ce Psaume était
chanté. C'était la veille du jour de la préparation du 14
Abib
en
l’an 30
EC.
Ainsi, quand Christ a prononcé ces paroles, lui et tous ceux qui
étaient présents savaient qu’elles avaient été chantées ce
jour-là même et tout juste avant le coucher du soleil,
approximativement six heures avant.
Le
Grand Prêtre a vu
que
le lendemain du jour où ils avaient chanté ce
Psaume, le but du texte était clair et mis en évidence, et
Christ a déclaré le destin divin des élus. Il est écrit que le
Grand Prêtre avait prophétisé avant l'événement que quelqu'un
allait mourir pour le peuple.
Le
texte qui a suivi la citation de Christ montrait que l'elohim
devait se lever pour juger la Terre, et que cet elohim était le
Messie.
Le
Grand Prêtre voyait donc Christ se déclarer lui-même le Messie,
comme le Fils de Dieu. Le Psaume du quatrième jour, ou mercredi,
confirme ce fait et le Grand Prêtre le savait, comme tout le
monde.
Le Quatrième Jour de la Semaine (mercredi) : Psaume 94 (Le Juste Juge)
Remarquez dans le Psaume 94 que l'Elohim
de vengeance et de
justice est le Yahovah qui a reçu Israël comme son héritage.
Il s’agit donc ici d’un concept où Yahovah des Armées transmet
Son autorité à Yahovah d'Israël. Cet Être est le Yahovah de
Deutéronome 32:8, qui était l’un des fils de Dieu. Le Texte
Massorétique
(TM) a été modifié après cet événement et la mort du Messie pour
lire : selon le nombre des
fils d'Israël. Cela a été sans doute fait pour dissimuler ce
fait. Cependant, le texte dit :
selon le nombre des fils
de Dieu, comme nous le savons à partir de la Septante (LXX),
et maintenant des Manuscrits de la Mer Morte
(MMM).
La
Bible version RSV en anglais
montre le texte correct.
La
condamnation des fiers et des arrogants était ici directement
dirigée contre le sacerdoce qui a, en effet, condamné l'innocent
et assassiné le Messie. Tout ce texte était dirigé contre
l'injustice, et les Grands Prêtres savaient ce qu'ils faisaient
à Christ et ce, par la prophétie et le propre témoignage que
Christ a donné au bon moment dans cette séquence. Le "moi" dans
ce texte est le Messie.
Le Cinquième Jour de la Semaine (jeudi) :
Psaume 81 (Un Appel à l'Obéissance) - sur
la guitthith
d'Asaph
Ce
Psaume était un avertissement, une remontrance adressée à Israël
après qu'ils aient rejeté le
Yahovah
de l'Exode. En fait, ils l'avaient tué la veille, en
cette année-là, en l'an 30
EC. Israël a été conduit à travers le désert et a été
évalué/testé aux eaux
de Mériba –
et cet Elohim qui était avec Israël et qui
l'accompagnait était Christ (1Cor. 10:1-4). Ils n'ont pas voulu
écouter et
Yahovah
les
a livrés à leurs propres voies obstinées.
Le
Psaume établit la Nouvelle Lune
d'Abib
comme le Jour de Fête solennel
d'Israël. Il s’agit du Nouvel An commandé. Les Juifs de la
période post-dispersion l'ont changé pour lire
"à la Nouvelle Lune et à
la Pleine Lune", et l'ont ensuite utilisé pour appliquer le 1er
Tishri
comme leur Nouvel An corrompu. Mais les textes originaux disent
à la Nouvelle Lune, et le texte montre clairement que cela se
rapporte à l'Exode en
Abib
et ne peut pas être
Tishri.
Le Sixième Jour de la Semaine (vendredi) : Psaume 93 (Le Règne Éternel de Dieu)
Le
Yahovah d’En Haut est loué comme étant
majestueux. En ce jour de la séquence de la Pâque de l’an 30
EC, le
Messie était toujours dans le tombeau.
Le Septième Jour de la Semaine (samedi) :
Psaume 92 (L'Amour et la Fidélité de Dieu) - un chant
pour le jour du Sabbat.
Ce
Psaume loue le Très-Haut comme Celui qui est fidèle en amour et
l'objet de louange, autant le soir que le matin.
Yahovah est utilisé 7 fois dans le Psaume 92 pour le 7e jour de
la semaine. Sept est le nombre de la perfection.
Le
jour du Sabbat, nous voyons la dualité du message. C'est à la
fin de ce jour que le Messie est ressuscité par Dieu et que les
elohim l’ont assisté et ont été à son service. La promesse de ce
Psaume s'étend au Millenium et au Règne du Messie. Le Sabbat
symbolise ce règne à venir pour la septième période de mille ans
depuis Adam.
La
Résurrection de Christ à la fin du jour du Sabbat symbolise la
Résurrection Générale des morts à la fin du système du règne
millénaire. À partir de cette séquence, nous nous préparons au
salut de toute l’humanité et à la remise à Dieu.
Le
dimanche matin à 9h00, l'Offrande de la Gerbe Agitée est faite
(agitée) devant Dieu. Le dimanche matin, après sa résurrection
la veille au soir, Christ est monté à la Montagne de Dieu dans
les cieux. C’est là qu’il a été accepté comme le sacrifice juste
et le sacrifice pour le péché du monde. Les Psaumes reflètent
également le fait de l'acceptation des justes dans le nouveau
cycle. L’acceptation de toute l’humanité repentante est
symbolisée par cette Gerbe Agitée qui commence avec Christ et
s’étend à tous.
Ainsi, la séquence de la semaine de la Pâque de l’exécution par
stauros était connue mille ans à l'avance. Le mensonge du
sacrifice du vendredi obscurcit la véritable intention des
Psaumes du culte d’adoration du Temple et leur signification
pour l'humanité.
Les Psaumes du Hallel
Selon Schurer (Note 41 ; vol II
pp. 303-304), les psaumes dits Hallel étaient également
chantés lors des Jours Solennels des Fêtes (selon le "point de
vue commun" les Psaumes 113-118 ; mais Schurer précise que la
tradition varie quant à ce qu'il faut entendre par Hallel).
Notez qu'il n'y a que six psaumes pour les sept jours saints. Le Psaume 117
est très court. Le
Psaume 114 mentionne l'Exode et traite spécifiquement du texte
qui parle de l'elohim de Jacob qui était le Dieu subordonné
d'Israël (Ps. 45 ; Héb. 1:8-9) que Paul mentionne également dans
1Cor. 10:1-4 comme étant Christ. Le Psaume 118:6 est cité dans
Héb. 13:6 et se rapporte également au Christ. Ps. 118:22-23 se
réfère spécifiquement au Christ devenant la pierre angulaire [ou
tête de l'angle] et lie cela à la bonté et aux actes du Seigneur
Dieu (voir aussi Matt. 21:42 ; Actes 4:11 ; 1Pierre 2:7). Les
Ps. 111, 112 et 119 sont des acrostiches alphabétiques (tout
comme les Ps. 9-10, 25, 34, 37 et 145). Ces trois psaumes
encadrent les six psaumes qui mettent l'accent sur les
commandements de Dieu et sur Son Alliance. Le but semble être
d'appliquer la Loi de Dieu dans le Plan de Salut décrit par les
Sept Jours Saints, dont le Dernier Grand Jour représente les
Première et Deuxième Résurrections (Apoc. Chap. 20
F066v ;
##143A ;
143B). Leur admission et leur accomplissement impliquent
l'observation de la Loi et du Témoignage. Ceux qui ne le font
pas seront confrontés à la Deuxième Mort (No. 143C). Le Psaume 118 se termine par un hymne de louange au
Dieu du Messie (Psaume 45) (comp. Psaume 136).
Origine davidique des Psaumes
Certains Psaumes ont été trouvés dans les textes de
Qumran et se sont avérés apocryphes. Schurer a publié un texte à
ce sujet dans le Vol. III, pp. 188-190, avec des notes aux pp.
191 et suivantes. Il y avait également des psaumes apocryphes
associés aux traductions grecques des LXX, comme il le note. De
nombreux érudits modernes ont tenté de diminuer l'ancienneté et
l'autorité des textes bibliques et ils ont utilisé les psaumes
pour ce faire et ont ouvertement attaqué la paternité davidique.
Beaucoup ont essayé de dater les Psaumes jusqu'au Cinquième
siècle AEC (avant notre ère) et certains ministres de haut rang
ont même prononcé des discours présentant la Bible comme un
texte dont l'origine remonte à environ 200 ans AEC. Il s'agit là
d'une pure invention, comme le prouvent les textes d'Éléphantine
du Cinquième siècle AEC, qui confirment les textes et les
entités sacerdotales des Écritures du Cinquième siècle AEC,
ainsi que les lettres qui leur sont adressées au sujet de la
construction du Temple sous Darius II (voir les traductions de
Ginsburg des lettres araméennes dans Pritchard J. B.., The
Ancient Near East ; An Anthology of Texts and Pictures (1958
ed. pp. 278-282) (voir Le Signe de Jonas et l'Histoire de la
Reconstruction du Temple (No. 013)). Ce texte contient également des références à de nombreux psaumes des Ps.
1 à 147 (ibid. pp. 283-284) ainsi qu'à une multitude d'autres
textes bibliques.
Nombre de ces tentatives ultérieures de
redéfinition/redatation des Écritures Saintes ne sont que de
piètres fabrications. Il n'y a aucune raison d'écarter l'origine
davidique, les récits des Psaumes et l'inspiration de l'Écriture
en dépit des falsifications trinitaires ultérieures de ce
millénaire.
Utilisation des livres
Comme nous l'avons dit, les cinq livres des Psaumes
sont basés sur les divisions des livres du Pentateuque. Il
s'agit des livres de la Genèse, de l'Exode, du Lévitique, des
Nombres et du Deutéronome.
Ils sont distribués et utilisés au cours de l'année
sacrée. Les Psaumes sont répartis entre les Livres de la manière
suivante :
Livre 1 (Psaumes 1-41)
Livre 2 (Psaumes 42-72)
Livre 3 (Psaumes 73-89)
Livre 4 (Psaumes 90-106)
Livre 5 (Psaumes 107-150)
Bien qu'il n'y ait aucune indication dans l'Écriture
concernant leur utilisation, nous pouvons voir ci-dessus que
certains psaumes étaient utilisés par la tradition pour mettre
l'accent sur les semaines et les mois de l'année, ainsi que sur
les saisons des fêtes.
Le premier livre des psaumes, ou Livre de la Genèse,
est lu ou chanté après les Tabernacles et jusqu'au Nouvel An.
Le deuxième livre, ou Livre de l'Exode, est lu
depuis le Nouvel An, en Abib, jusqu'à la Fête de la Pentecôte
(ou peut-être à la Nouvelle Lune), lorsque le Livre du Lévitique
est entamé. Les deux derniers livres sont lus (probablement)
d'Ab jusqu’aux Tabernacles. Les intercalations babyloniennes
dans Hillel et avec Rosh Hashanah ont probablement entraîné une
diminution de cette pratique dans le Judaïsme.
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