Christian Churches of God
[117]
L’Esprit Saint
(Édition 4.0
19940515-20010527-20120528-20150524)
L'Esprit Saint est expliqué en détail. Les disputes originales concernant
l'opération [ou fonctionnement] de l'Esprit et l'application
dans les Testaments sont examinées. Il est montré que l'Esprit
est une puissance de Dieu et non une personne. La façon dont
l'Esprit opère est considérée comme le facteur qui permet aux
élus de devenir elohim
ou theoi, comme le
soutenait l’Église primitive et comme l’affirme Zacharie 12:8.
Ce document d’étude est essentiel à la compréhension de la
Divinité.
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L’Esprit Saint [117]
L’Observance de la Pentecôte
À la Pentecôte, il est approprié que nous
considérions un certain nombre de questions. Nous pouvons tirer
des notes très importantes d’Actes 2, qui montreront la façon
correcte d'observer la Pentecôte.
Actes 2:1-21 1 Le jour de la Pentecôte, ils étaient
tous ensemble dans le même lieu. 2 Tout à coup il
vint du ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux, et il
remplit toute la maison où ils étaient assis. 3 Des
langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent,
séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d'eux.
4 Et ils furent tous remplis du Saint Esprit, et se
mirent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur
donnait de s'exprimer. 5 Or, il y avait en séjour à
Jérusalem des Juifs, hommes pieux, de toutes les nations qui
sont sous le ciel. 6 Au bruit qui eut lieu, la
multitude accourut, et elle fut confondue parce que chacun les
entendait parler dans sa propre langue. 7 Ils étaient
tous dans l'étonnement et la surprise, et ils se disaient les
uns aux autres : Voici, ces gens qui parlent ne sont-ils pas
tous Galiléens ? 8 Et comment les entendons-nous dans
notre propre langue à chacun, dans notre langue maternelle ?
9 Parthes, Mèdes, Élamites, ceux qui habitent la
Mésopotamie, la Judée, la Cappadoce, le Pont, l'Asie, 10
la Phrygie, la Pamphylie, l'Égypte, le territoire de la Libye
voisine de Cyrène, et ceux qui sont venus de Rome, Juifs et
prosélytes, 11 Crétois et Arabes, comment les
entendons-nous parler dans nos langues des merveilles de Dieu ?
12 Ils étaient tous dans l'étonnement, et, ne sachant
que penser, ils se disaient les uns aux autres : Que veut dire
ceci ? 13 Mais d'autres se moquaient, et disaient :
Ils sont pleins de vin doux. 14 Alors Pierre, se
présentant avec les onze, éleva la voix, et leur parla en ces
termes : Hommes Juifs, et vous tous qui séjournez à Jérusalem,
sachez ceci, et prêtez l'oreille à mes paroles ! 15
Ces gens ne sont pas ivres, comme vous le supposez, car c'est la
troisième heure du jour. 16 Mais c'est ici ce qui a
été dit par le prophète Joël : 17 Dans les derniers
jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair ;
vos fils et vos filles prophétiseront, vos jeunes gens auront
des visions, et vos vieillards auront des songes. 18
Oui, sur mes serviteurs et sur mes servantes, dans ces jours-là,
je répandrai de mon Esprit ; et ils prophétiseront. 19
Je ferai paraître des prodiges en haut dans le ciel et des
miracles en bas sur la terre, du sang, du feu, et une vapeur de
fumée ; 20 le soleil se changera en ténèbres, et la
lune en sang, avant l'arrivée du jour du Seigneur, de ce jour
grand et glorieux. 21 Alors quiconque invoquera le
nom du Seigneur sera sauvé. (LSG)
Ce texte contient un certain nombre
d’éléments. Tout d’abord, nous allons examiner le verset 1.
Actes 2:1 Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble
dans le même lieu. (LSG)
Cela montre qu'il y a une assemblée
obligatoire de l'Église à la Pentecôte. C'est une Fête où nous
sommes requis de partir et d’être assemblés unanimement (d’un
commun accord) en un seul lieu. Il n'est donc pas question de
l'observer à la maison. Dieu nous exige d'assister à la Fête de
la Pentecôte à l’endroit qu'Il choisira, de la même manière que
les deux autres Fêtes, à savoir la Pâque et les Tabernacles,
sont célébrées et nous n'apparaissons pas les mains vides (Deut.
16:16).
La Bible version KJV dit : Quand le jour
de la Pentecôte a été entièrement venu. Autrement dit, la
Fête de la Pentecôte comporte deux éléments, à savoir le Sabbat
et le Jour de la Pentecôte. Quand elle a été entièrement venue,
ils étaient tous réunis. Ainsi, dès le Sabbat, ils devaient
avoir été réunis à la Fête de la Pentecôte. C'est probablement
le concept du second Sabbat après le premier (le
Sabbatton deuteropro)
de Luc 6:1.
À partir de l'observance correcte de la
Pentecôte par l'Église (cette première observance de la
Pentecôte en tant qu'Église), l'Esprit Saint est entré en eux
avec une grande puissance. Ils étaient capables de parler dans
des langues et ils étaient capables d’agir en termes
prophétiques et d'utiliser l'Esprit Saint ou d'être utilisés par
l'Esprit Saint. On pourrait dire qu'une observance incorrecte de
la Pentecôte limite la capacité de l'Église à être utilisée par
l'Esprit Saint, découlant de l'obéissance et du désir.
Quand ils ont commencé à parler dans des
langues et à être utilisés par l'Esprit Saint, certains des
Juifs en visite, qui entendaient, ont dit qu'ils pensaient
qu'ils étaient ivres. Pierre a répondu “ce n'est que la
troisième heure du jour” (v. 15). Cela vous dit maintenant quand
le service de la Pentecôte a été entrepris. La troisième heure
du jour est à 9 heures du matin. Par conséquent, le service de
la Pentecôte doit commencer à 9h00 et nous devons prendre des
mesures pour nous assurer que chacun d'entre nous est sur les
lieux le jour du Sabbat afin de pouvoir entreprendre le service
de la Pentecôte à 9h00.
Qui ou qu'est-ce que c’est alors cet Esprit
Saint qui est entré dans l'église à la Pentecôte ? Quel est son
rapport avec Dieu ?
Document d’étude Préliminaire
Nous avons traité les deux premiers aspects
des concepts formulés dans la Divinité, à savoir ceux de Dieu,
le Père, et de Jésus Christ en tant que le Fils de Dieu. Le
résumé obtenu à partir de la première section de notre
Déclaration des Croyances
Les Dépositions des Croyances de la Foi Chrétienne est que Dieu le
Père est correctement Celui qui est l’Unique Véritable Dieu et
que Jésus Christ est le Fils de Dieu, et que cette compréhension
est la condition préalable à la vie éternelle (Jean 17:3).
Dieu, le Père
La Déité Suprême de l'univers est Dieu. Il
est le Tout-Puissant, le Créateur et le Pourvoyeur des Cieux, de
la terre et de tout ce qu'ils renferment (Genèse 1:1 ; Néh. 9:6
; Psaume 124:8 ; Ésaïe 40:26,28 ; 44:24 ; Actes 14:15 ; 17:24,25
; Apoc. 14:7). Lui seul est immortel (1Tim. 6:16). Il est notre
Dieu et Père et le Dieu et Père de Jésus Christ (Jean 20:17). Il
est le Dieu Très-Haut (Genèse 14:18 ; Nom. 24:16 ; Deut. 32:8 ;
Marc 5:7) et l'Unique Véritable Dieu (Jean 17:3 ; 1Jean 5:20).
Jésus, le Fils de Dieu
Jésus est le premier engendré (prototokos)
de la création (Col. 1:15) et, de là, le commencement (archè) de
la création de Dieu (Apoc. 3:14). Il est le seul Fils né (le
monogene) de Dieu
(Matt. 3:17 ; Jean 1:18 ; 1Jean 4:9), conçu de l'Esprit Saint et
né de la vierge Mariam, appelée incorrectement Marie en français
(Luc 1:26-35). Il est le Christ ou le Messie (Matt. 16:16 ; Jean
1:41), envoyé de Dieu pour être notre Sauveur et Rédempteur
(Matt. 14:33 ; Jean 8:42 ; Éph. 1:7 ; Tite 2:14).
À partir de ces concepts, nous sommes alors
confrontés au fait et à l'opération (action) de l'Esprit Saint.
Les Trinitaires l'expliquent comme trois personnes en tant que
hypostases de Dieu, en se basant sur les concepts philosophiques
grecs. Les origines de ces concepts dans le Christianisme sont
examinées dans les documents d’étude
L’Archè de la Création de Dieu en tant qu’Alpha et Oméga (No.
229),
L’Utilisation du Terme Hypostase (No. 230),
Les Origines de Noël et de Easter/Pâques (No. 235).
Le concept du modèle babylonien, qui a
pénétré le système orthodoxe, est la tromperie absolue. Le
concept est entré dans l'Église de Dieu des derniers jours,
comme l'indique Christ. Christ a fait ces commentaires pour
montrer qu'il était le commencement ou
archè de la
création de Dieu.
Les premières influences quasi gnostiques
dans le Christianisme, à commencer par Clément, sont examinées
dans le document d'étude
L’Archè de la Création de Dieu en tant qu'Alpha et Oméga (No.
229). Nous voyons que Clément était correct en disant
que Dieu était le vrai archè car Il a créé
par Sa volonté, et que par Sa volonté toutes choses ont été
créées (Apoc. 4:11). Dieu est donc le créateur, mais Christ
était l'instrument de la création de cet âge et en a été le
commencement (voir ci-dessus).
L'idée que la sagesse divine est la
conseillère de Dieu et le premier des êtres créés par Dieu est,
selon l'écrivain Salvatore Lilla (Clement of Alexandria,
Ch. III, Oxford University Press, 1971, pp. 192-230),
caractéristique de la philosophie judéo-alexandrine de l’époque
antérieure à Philon. Les Juifs à Alexandrie comprenaient que la
sagesse était le premier des éléments créés par Dieu. Elle
procédait donc de Dieu, la Parole de Dieu venant ensuite à
l'existence et ayant été liée à Dieu par la sagesse en tant
qu’Esprit Saint. C'est la
Sophia
d'Ecclésiaste 1:4 et la première entité créée de
Proverbes 8:22.
La Sagesse de Salomon 9:9 montre qu'elle aide ou assiste Dieu
dans la création. La Genèse se réfère à l'Esprit de Dieu dans
Genèse 1:2. Les écrivains qui ont écrit à l'époque juste avant
Christ ont mal expliqué cet aspect de la
puissance de Dieu
comme étant un être et cette erreur a persisté jusqu'à ce jour
en tant que concept selon lequel l'Esprit Saint est une
personne. C'est l'origine de l'erreur.
L'Esprit était logiquement la
première émanation de
Dieu, car la génération de Christ et des autres elohim a
logiquement rendu nécessaire la mise en place d’un mécanisme
d’intégration avec Dieu, afin qu'il y ait un Monothéisme absolu
comme un tout unifié. Dieu est le centre de tous les êtres. Tous
les êtres de l'Armée sont liés à Lui par l'Esprit Saint. C'est
par l'Esprit que la nature de Dieu est transmise à tous les
êtres, autant à Christ qu'au reste des élus et, à la fin, à tous
les humains. C'est le mécanisme et, à moins que nous ne
comprenions ce processus, nous ne pouvons pas vraiment
comprendre ce qui passe avec l'Esprit Saint. Cela se produit
parce que la loi de Dieu émane de la bonté éternelle de la
nature de Dieu. Sa nature ne peut donc pas être Binitaire, car
la bonté a un rôle central suprême, elle est au centre de tout,
et cette bonté est Dieu. Dans Marc 10:18, Christ a dit :
“Pourquoi m'appelles-tu bon ? Il n’y a de bon que Dieu seul,” à
cause de la logique du rôle central ou de la centralité de la
bonté ultime. Nous ne pouvons pas avoir un système dithéiste. Le
raisonnement, la logique, nous dit qu’on ne peut pas.
La loi de Dieu émane de la bonté éternelle de Sa
nature
La loi de Dieu procède de la nature de Dieu
et, ainsi, elle demeure éternellement, car Dieu Lui-même est
immuable, étant essentiellement bon, en tant que le centre de la
bonté ultime. Cela est examiné dans les documents d’étude
Le Gouvernement de Dieu (No. 174),
L'Amour et la Structure de la Loi (No. 200) et aussi
La Distinction dans la Loi (No. 096).
La bonté de Dieu amène ou conduit chacun
d'entre nous à se repentir (Rom. 2:4). La nature de Dieu est
d'une bonté immuable. L'Armée céleste participe à Sa nature.
Ainsi, ils deviennent constants dans la nature divine et dans la
bonté divine. De cette façon, Christ est le même hier,
aujourd'hui et aux âges (aioonas)
(Héb. 13:8). Les élus, en participant à la nature divine
(2Pierre 1:4), deviennent membres ou partie intégrante d'un
sacerdoce divin, celui de Melchisédek, qui est intransmissible (aparabaton)
ou immuable dans l'âge (aioona)
(Héb. 7:24). Christ est capable de sauver tous ceux qui
s'approchent de Dieu à travers lui (voir Héb. 7:25 Marshall's
Greek-English Interlinear). Cependant, il n'est ni l'objet
d'adoration, ni le Dieu qui commande par volonté (voir le
document d’étude
Le Dieu que Nous Adorons (No. 002)).
Nous ne nous approchons pas de la structure
Dithéiste. Nous nous approchons de Dieu à travers Christ et
c'est ainsi que nous sommes sauvés. Toutes ces Écritures sont
soit ignorées, soit mal interprétées par les
Binitaires ou les
Dithéistes.
La loi de Dieu doit être poursuivie par la
foi et non par les œuvres (Rom. 9:32). Nous avons une
Nouvelle Alliance dans laquelle le Seigneur établit Ses lois
dans nos esprits et les écrit sur [dans] nos cœurs. Il
est notre Dieu et nous
sommes Ses serviteurs ; nous
L'adorons,
en observant Ses lois dans notre nature même (Héb. 8:10-13).
Nous n'observons pas les lois parce qu'elles sont écrites. Nous
ne les observons pas parce qu'il y a une punition si nous ne le
faisons pas. Les élus en viennent au point où ils veulent les
observer parce qu’ils ont tellement absorbé de la nature de Dieu
en l'Esprit Saint, que l'Esprit Saint place leurs pieds l'un
après l'autre dans la loi. Ce n'est que par l'Esprit Saint que
nous la suivons sans contrainte parce que l'esprit humain
(l'esprit charnel) est hostile ou inimitié envers Dieu. Ce n'est
pas un cliché. L'esprit humain veut simplement suivre les voies
qui sont contraires à la bonté naturelle de Dieu. L'Esprit Saint
est le moyen par lequel notre esprit se convertit. Nous suivons
alors Dieu par désir, parce que Sa nature vit en nous et que
pécher devient simplement contraire à notre nature. Qu'est-ce
donc que l'Esprit Saint ?
L’Esprit Saint
L'Esprit Saint (Actes 2:4) est cette essence
ou puissance de Dieu que Christ a promis d'envoyer aux élus
(Jean 16:7). Ce n'est pas une personne, mais une extension du
pouvoir vivant ou puissance vivante de Dieu. C'est le moyen par
lequel nous devenons des participants à la nature divine
(2Pierre 1:4), en étant remplis de l'Esprit Saint (Actes 9:17 ;
Éph. 5:18) et, de là,
tous Fils de
Dieu (Job 1:6 ; 2:1 ; 38:7 ; Rom. 8:14 ; 1Jean 3:1-2) et
cohéritiers avec Christ (Rom. 8:17 ; Gal. 3:29 ; Tite 3:7 ; Héb.
1:14 ; 6:17 ; 11:9 ; Jacques 2:5 ; 1Pierre 3:7).
Dieu donne l'Esprit à ceux qui le Lui
demandent (Luc 11:9-13) et qui Lui obéissent, et l'Esprit
demeure en ceux qui observent les commandements de Dieu (1Jean
3:24 ; Actes 5:32). Les saints sont ceux qui gardent les
commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus Christ
(Apoc. 12:17, 14:12).
Selon Job 38:7, il y avait des fils de Dieu
avant la fondation du monde. Jésus Christ n'était pas le seul
fils de Dieu avant la fondation du monde. Il y en avait
plusieurs. Il n'était pas la seule Étoile du Matin avant la
fondation du monde - il y en avait plusieurs.
Plusieurs sont appelés mais peu sont choisis,
parce que Dieu donne la promesse que si nous Lui demandons, Il
nous donnera Son Esprit Saint. Il a donné Son Esprit Saint à des
millions de personnes. Plusieurs ont simplement échoué, étant
appelés mais pas choisis. La terminologie est qu'ils sont
retournés comme des chiens dans leur propre vomi et qu'ils ont
foulé aux pieds l'Esprit Saint. De telles personnes sont
consignées à la Deuxième Résurrection. Mais ces individus ne
sont pas tenus responsables parce qu'il était connu à l'avance
qu'ils le feraient (voir aussi le document d'étude
L'Erreur de la Troisième Résurrection (No. 166)). Ils
n'étaient pas ordonnés à l’avance ; ils n'étaient pas
prédestinés. Les prémices de l'Esprit Saint ne leur ont pas été
données selon Romains 8:23. Ils ont reçu l'Esprit mais ils ne
peuvent pas maintenir la foi.
L'Esprit Saint est le
consolateur qui
conduit les serviteurs de Dieu dans toute la vérité (Jean
14:16,17,26) (voir le document d'étude
La Vérité (No. 168)). Notre capacité à comprendre
toute la vérité dépend de notre relation avec Dieu par
l’entremise de l'Esprit Saint. Ce n'est qu’en développant notre
relation avec Dieu à travers l'Esprit Saint que nous pouvons
comprendre la Bible, autrement, ce ne sont que des mots.
Beaucoup de personnes ne la comprennent pas parce que leur
relation par le moyen de l'Esprit Saint n'est pas développée. Ce
n'est pas juste une question de puissance ; et l'Esprit Saint
est un Esprit de puissance et, dans les Derniers Jours, il sera
vu en nous comme une puissance, et d’un esprit sain, et de
compréhension de la vérité. Pour beaucoup de gens, la Bible est
juste des mots car ils ne sont pas obéissants et qu’ils ne
grandissent pas en l'Esprit Saint.
Ce n'est que par l'Esprit Saint que Pierre a
pu dire ce qu'il a dit (cf. Matt. 16:13-17). C'est pourquoi
Christ lui a dit : “Tu es heureux, Simon fils de Jonas”. Il l'a
compris parce que l'Esprit Saint lui en avait donné la
compréhension. Nous ne pouvons blâmer une personne qui n'a pas
reçu l'Esprit de Dieu. C’est que certaines personnes ne sont pas
appelées et qu’il ne leur a pas été donné de comprendre. Nous
devrions prier pour elles, nous ne devrions pas leur en vouloir
pour cela.
Les dons de l'Esprit Saint sont mentionnés
dans 1Corinthiens 12:7-11 et les fruits sont décrits dans
Galates 5:22-23 (voir le document d’étude
Le Fruit de l'Esprit Saint (No. 146)). Ils ne sont
pas donnés par mesure d'après Jean 3:34 (RSV) et Romains 12:6.
C'est le moyen par lequel Dieu peut finalement devenir tout en
tous d'après 1Corinthiens 15:28 et Éphésiens 4:6. Les dons et
les fruits de l'Esprit Saint ne proviennent pas à travers un
ministère et ils ne sont pas concentrés dans une structure
hiérarchique. Certaines personnes ont le pouvoir de la
perspicacité ou discernement de l'esprit, d’autres de
compréhension, d’autres d'interprétation et d’autres d’enseigner
; certaines ont le pouvoir de guérisons ; certaines ont une foi
telle qu’elles peuvent déplacer des montagnes, plus que
n'importe qui placé dans des postes administratifs. C'est
quelque chose que l'Église n'a pas compris dans un gouvernement
hiérarchique. Le gouvernement hiérarchique détruit la capacité à
comprendre les opérations de Dieu.
Les Trinitaires affirment que l'Esprit Saint
est une troisième personne d'une Divinité fermée. C'est faux.
Cet enseignement a pour but ou vise à limiter la capacité de
l'Esprit Saint à s'étendre à nous pour faire de nous des
elohim ou theoi.
L'Esprit Saint opère depuis avant le baptême.
L'Esprit attire les élus vers Dieu à travers Christ (Héb. 7:25).
Les prémices de l'Esprit sont données à l'individu au moment du
baptême, d'après Romains 8:23, qui déclare clairement que l'adoption
ne se produit pas avant la rédemption du corps. Nous
sommes donc nés à nouveau mais
nous continuons à grandir quotidiennement dans l'Esprit en
Christ Jésus, jusqu'à ce que nous entrions dans la gloire de
Dieu. L'Esprit Saint est l'Esprit de Vérité (1Jean 4:6, 5:6) et,
en disant la Vérité en toutes choses, nous grandissons en
Christ, notre chef à tous égards (Éph. 4:15). Nous n'avons pas à
dire toute la vérité en toutes choses. Parfois, il est poli de
ne pas dire toute la vérité en toutes choses ; par exemple, si
nous n'aimons pas quelque chose chez quelqu'un, nous ne devons
pas nécessairement lui dire. Nous devrions garder certaines
choses pour nous. Elles sont, néanmoins, vraies mais elles ne
peuvent, peut-être, pas être dites avec bonté. Ce n'est pas
mentir par omission ; c'est le bon sens. Il y a une différence
entre mentir par omission et être poli. Si nous ne disons rien
quand, en fait, nous aurions dû dire quelque chose, alors nous
mentons parce que nous avons omis de témoigner. Nous avons, de
là, porté un faux témoignage par notre silence. C'est important.
L'Esprit Saint est l'Esprit de Dieu (Rom. 8:14) et l'Esprit de
foi (2Cor. 4:13) qui
sonde ou cherche toutes choses et qui connaît toutes choses
(1Cor. 2:10-11 ; 12:3 ff.).
Donc, l'Esprit Saint n'est pas un aspect
indépendant d'un Dieu triune, mais il est le moyen par lequel
nous devenons
elohim. Nous
ne devenons pas Eloah. Dieu était singulier comme Eloah. Nous
devenons elohim ou theoi par l’entremise de l'Esprit Saint.
C'est une distinction nécessaire, parce que, suite à
l'endoctrinement Trinitaire, les gens, généralement, ne
comprennent pas qu'il y a un Dieu unique, Eloah, et qu'il y a
une famille d'elohim (voir aussi le document d’étude
Psaume 8 (No. 014)). Ils pensent que c'est blasphémer
de dire que nous deviendrons elohim, parce qu'ils ne comprennent
pas ce que sont les elohim. La Bible dit que nous
deviendrons elohim (Zach. 12:8). L'Esprit transmet à Dieu une
compréhension de nos pensées et de notre être même et, en
retour, il nous donne les attributs et la nature de Dieu
Lui-même.
Jean 10:34-35 Jésus leur répondit : N'est-il pas écrit dans
votre loi : J'ai dit : Vous êtes des dieux ? 35 Si
elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu a été adressée,
et si l'Écriture ne peut être anéantie, (LSG)
Étant acheminé à travers Jésus Christ, notre
médiateur et elohim intermédiaire, l'Esprit Saint permet à
Christ de nous aider, de nous enseigner, de nous consoler, et de
nous permettre d'exercer le pouvoir
ou puissance de Dieu. L'Esprit donne à chaque personne
les attributs que Dieu désire afin de bénéficier au corps, tel
que décrit dans 1Corinthiens 12:7-11. Dieu nous donne à tous des
aspects différents et nous place ensemble pour le bénéfice de
tous. Chaque personne, placée par Dieu parmi les élus, a une
force particulière que les autres ne possédaient pas
nécessairement. Nous faisons tous un travail que Dieu nous a
donné de faire. On nous a donné des gens avec des dons et des
talents variés et Dieu le fait pour notre plus grande gloire à
tous. Le corps bénéficie de l'opération ou action de chacun
d'entre nous, mais nous pouvons étouffer l'opération ou l’action
de l'Esprit si, individuellement, nous ne faisons pas le poids.
Nous nous influençons ou affectons les uns les autres parce
qu’ensemble, nous formons tous un seul corps. Donc, si nous ne
prions pas, ne jeûnons pas et ne travaillons pas, nous diminuons
notre pouvoir et ce n'est pas le pouvoir de l'individu, c'est le
pouvoir de Jésus Christ. Ce n'était pas Moïse qui était assis
là, les bras levés ; mais il avait Aaron et Hur ensemble pour
tenir ses bras levés. Ce n'est pas Christ qui fait ce travail
tout seul. C'est nous tous qui tenons les bras de Christ levés,
qui est le Moïse à venir. Nous devons travailler. Si nous ne
travaillons pas, nous ne réalisons pas autant que nous pourrions
et moins de personnes sont exposées à la vérité. Ainsi, plus de
personnes sont défavorablement affectées, et notre travail sera
plus dur dans la Deuxième Résurrection. On fait du tort à plus
de personnes et le travail entier est fait plus durement.
Nécessairement, on donne aussi aux démons une sentence plus
légère parce que nous ne travaillons pas et non pas à cause de
notre miséricorde. Si nous échouons finalement, alors les démons
sont complètement justifiés. C'est la raison de cette bataille -
pour la justification des démons, parce qu'ils ont blasphémé
l'Esprit Saint.
L'Esprit peut être étouffé ou éteint (1Thess.
5:19) en le négligeant ou en le peinant (Éph. 4:30) ; par
conséquent, il peut y avoir des gains et des pertes parmi les
élus. Ainsi, on peut recevoir l'Esprit, grandir en celui-ci et
commencer ensuite des pratiques ou des péchés qui limitent notre
capacité à traiter les concepts. Ces péchés limitent notre
capacité à grandir et, à mesure que nous péchons, nous diminuons
et attristons l'Esprit. L'Esprit nous laisse dans le péché. Il a
été accordé à chacun de nous de passer par ces processus, où
nous savons que nous avons perdu du pouvoir dans l'Esprit à
cause de ce qui se passe dans notre esprit.
Le fruit de l'Esprit Saint est l'amour,
d'après Galates 5:22. C'est l'aspect majeur de l'Esprit Saint.
Par conséquent, si nous ne nous aimons pas, l'Esprit Saint n'est
pas évident. C'est la façon dont l'Esprit Saint se manifeste.
L'amour est le fruit parce qu’il est la nature de Dieu. L’amour
est une chose positive et il ne nuit à rien. Il vient de la
nature de Dieu. Les élus ont cet amour les uns pour les autres
et il devient l'amour agapè.
À partir du document d’étude
Le Cantique des Cantiques (No. 145), nous avons vu
que les Grecs ne comprenaient pas et ne pouvaient peut-être pas
comprendre philosophiquement l'amour agapè. Ce n'était pas un
concept grec. Ils avaient un amour érotique et un amour filial.
Ils ne pouvaient pas comprendre les structures fraternelles
parce que agapè n'est pas un concept grec. Il vient du Cantique
des Cantiques. C'est une translittération du mot hébreu 'ahab
(awhab'). C'est de là qu'ils ont pris le mot agapè. Il s’agit
tout simplement d’une translittération. Les Grecs ne le
comprennent pas maintenant en termes de leur philosophie, parce
qu'ils s’appuient sur les structures platoniciennes et
néo-platoniciennes, et leur système religieux a de la difficulté
avec cela ou a du mal l’accepter parce qu'ils comptent ou
s’appuient sur leur philosophie pour interpréter la Bible.
L'Esprit est le moyen par lequel nous adorons
Dieu, comme il est écrit dans Philippiens 3:3. Il ne peut donc
pas être Dieu, en tant qu’objet d'adoration et, donc, ne peut
pas être égal à Dieu le Père. Si l'Esprit est le moyen par
lequel nous adorons Dieu le Père, comment peut-il être un objet
d'adoration ? C'est un processus simple de logique. L'Esprit
Saint ne peut pas être le moyen par lequel quelque chose est
adoré et être ce quelque chose en même temps. Il ne peut pas
nous relier à ce quelque chose et être le moyen par lequel vous
réalisez l'adoration et l'interaction avec ce quelque chose tout
en étant lui-même cet être dans un sens séparé, égal et absolu,
en tant que personne. Il est logiquement absurde de suggérer que
ce soit le cas. Cela nous amènerait à adorer le moyen par lequel
nous adorons l'objet. Il deviendrait alors le moyen et l'objet.
L'Esprit Saint est, en fait, une force qui donne du pouvoir à
Christ.
Dieu fait de Christ un Père éternel (Ésaïe
9:6 ; cf. aussi le document d’étude
Ésaïe 9:6 (No. 224)) dont il existe
plusieurs paternités
dans les cieux et sur la terre (Éph. 3:15). Toutes ces
paternités ou familles sont
nommées en
l’honneur de Dieu le Père ; c’est la raison pour laquelle nous
nous prosternons devant Dieu le Père, en L'adorant (Éph.
3:14-15).
Nous pouvons examiner ce concept dans Psaume
89:25. Dans le Psaume 89, nous parlons du conseil des saints et
des Saints. Le verset 25 parle de David, Son serviteur, qui a
été oint.
Verset 20 : “J’ai trouvé David, mon
serviteur, Je l’ai oint de mon huile sainte”.
Verset 24 : Ma fidélité et ma bonté seront
avec lui, et sa force s'élèvera par mon nom.
Verset 25 : Je mettrai sa main sur la mer, et
sa droite sur les fleuves.
Verset 26 : Lui, il m'invoquera : Tu es mon
père, mon Dieu et le rocher de mon salut !
Verset 27 Et moi, je ferai de lui le
premier-né, le plus élevé des rois de la terre.
Le concept de Dieu le Père était connu dans
l'Ancien Testament, mais c'est un autre concept, où le [titre
de] Père était, à la fois, de Dieu le Père et qu’il a été étendu
à Christ à travers Ésaïe 9:6. Il y a plusieurs paternités
dans les cieux et sur la terre (Éph. 3:15) et toutes ces
paternités ou familles sont nommées pour Dieu le Père ; c’est la
raison pour laquelle nous nous prosternons devant Dieu le Père
en l'adorant d'Éphésiens 3:14-15. Nous le faisons en l'Esprit
Saint.
Christ était le premier-né ou premier
engendré de la création. Pour lui, toutes choses ont été créées
dans les cieux et sur la terre, visibles et invisibles, que ce
soit les trônes ou les dignités ou les principautés ou les
autorités, toutes les choses ont été créées par lui et pour lui.
Christ est avant toutes choses et en lui toutes choses
subsistent (Col. 1:16-17). Mais c'est Dieu qui l'a produit ou
engendré et qui a voulu que la création existe et subsiste en
Christ. Par conséquent, Christ n'est pas Dieu dans le sens que
Dieu le Père est Dieu et qui seul est immortel (1Tim. 6:16)
existant dans une perpétuité éternelle. Ce ne sont pas les
entités qui ont été créées par Christ ici (voir les documents
d’étude
Le But de la Création et du Sacrifice de Jésus Christ (No.
160) et
Le Gouvernement de Dieu (No. 174)). Dieu crée par Sa
volonté et Christ organise la structure.
Les élus ont été appelés hors de ce monde à
une vie de service et de dévouement. Plusieurs ont été appelés
mais peu ont été choisis (Matt. 20:16 ; 22:14). Les élus ont été
choisis, comme Christ a été choisi par Dieu (Luc 23:35). Les
élus ont été choisis par Christ (Jean 6:70, 15:16,19) sous la
direction de Dieu (1Pierre 2:4). Dieu le Père nous donne à Jésus
Christ, ce n’est pas Christ qui nous sélectionne. Christ ne
perdra aucun de ceux qui lui sont donnés par Dieu le Père. Il
nous attire sous la direction du Père.
Les élus ont reçu une compréhension des
mystères de Dieu pour les aider. L’Esprit Saint était le
mécanisme par lequel il leur a été donné de comprendre les
mystères de Dieu et du Royaume de Dieu (Marc 4:11). Car la
sagesse de Dieu est prononcée sous forme d’un mystère (1Cor.
2:7) qui est expliqué par les serviteurs de Dieu (1Cor. 2:7 ;
15:51). Car la volonté de Dieu est expliquée comme un mystère
(Éph. 1:9) que Dieu a donné par révélation à Ses serviteurs. De
plus, Christ, à travers les élus, est le gardien du mystère.
Paul a écrit :
Éphésiens 3:2-6 si du moins vous avez appris quelle est la
dispensation de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée pour vous.
C’est par révélation que j’ai eu connaissance du mystère sur
lequel je viens d’écrire en peu de mots. En les lisant, vous
pouvez vous représenter l’intelligence que j’ai du mystère de
Christ. Il n’a pas été manifesté aux fils des hommes dans les
autres générations, comme il a été révélé maintenant par
l’Esprit aux saints apôtres et prophètes de Christ. Ce mystère,
c’est que les païens sont cohéritiers, forment un même corps, et
participent à la même promesse en Jésus-Christ par l’Évangile.
(LSG)
C’est donc l’Esprit qui fait connaître tous
les mystères de Dieu et de Christ et qui attire les Païens. Mais
ce n’est pas la loi. La loi devient manifeste par l’Esprit.
L’Esprit dans le Trinitarisme
Les Trinitaires ont séparé la théologie de la
soi-disant économie du salut dans l'incarnation de Jésus
Christ. Le mot economia signifie, essentiellement,
l'incarnation de Jésus Christ et la façon dont Dieu s'est
manifesté à travers l'incarnation de Jésus Christ. La théologie
était la logique impliquée dans la métaphysique de l'incarnation
et la métaphysique de l'opération de Dieu, c'est-à-dire la
structure de l'être (ou de l'existence de Dieu). Tel que noté
dans le document d’étude
Le Développement du Modèle Néoplatonicien (No. 017),
LaCugna (GOD FOR US The Trinity and Christian Life,
Harper, San Francisco, 1991), en traitant du développement de la
doctrine de la Trinité et de la séparation de la théologie du
Plan du Salut (ou sotériologie), telle que révélée dans
l’incarnation de Christ, a noté que les Cappadociens ont orienté
la théologie dans une direction qui contribuait davantage à la
séparation de l’économie et de la théologie. Cette
trajectoire ou orientation, a conduit à la :
via négativa de Pseudo-Dionysius et, finalement, à la théologie
de Grégoire de Palamas (Chapitre 6).
Dans l’Occident Latin, dans la période qui suivit immédiatement
Nicée, des théologiens comme Hilare de Poitiers et, peut-être à
un degré extrême, Marcellus d’Ancyre, ont conservé le lien entre
les hypostases divines et l’économie du salut. Augustin a
inauguré une approche entièrement nouvelle. Son point de départ
n’était plus
la monarchie du Père,
mais la substance divine partagée également par les trois
personnes [c’est nous qui soulignons]. Au lieu de
chercher à connaître la nature de la théologie telle
qu’elle est révélée dans l'Incarnation du Christ et la
déification par l’Esprit [c’est nous qui soulignons].
Augustin cherchait à connaître ou à s’intéresser aux traces de
la Trinité qui se trouvent dans l’âme de chaque être humain. La
recherche d'Augustin d’une analogie "psychologique" pour les
relations intra-trinitaires signifierait que la doctrine
trinitaire par la suite serait axée sur les relations "internes"
à la Divinité, disjointes de ce que nous savons de Dieu par
l’intermédiaire de Christ dans l’Esprit (LaCugna, p.44).
Cela mène au Mysticisme (cf. le document
d’étude
Le Mysticisme Chapitre 1 La Propagation des Mystères
Babyloniens (No. B7 1)).
L'Esprit est le moyen par lequel vous devenez
Dieu (elohim), et est le moyen par lequel Christ est devenu Dieu
(elohim). Les Trinitaires sont attachés à la doctrine de l'Âme,
parce qu'ils recherchent la divinité dans l'âme et ils cherchent
à devenir égaux à Dieu le Père, ce qu'ils ne sont pas et ce
qu'ils ne pourront jamais être, ou qui que ce soit. D’après
Philippiens 2:6, nous ne cherchons pas à saisir l'égalité avec
le Père, comme Christ n'a pas cherché à saisir une quelconque
égalité avec Lui.
Philippiens 2:6 lequel, existant en forme de Dieu, n’a point
regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu. (LSG)
La théologie Latine Médiévale a suivi
Augustin et la séparation de la théologie de l’économie ou de la
sotériologie (sotériologie veut tout simplement dire plan de
salut). Toute la structure entière est devenue entremêlée de
Néo-platonisme et de Mysticisme.
Les notations importantes de LaCugna sont
que, à partir d'Augustin, la Monarchie du Père n'était plus
primordiale. La Trinité assumait la co-égalité. C'était la
deuxième étape qui fait suite à la fausse affirmation de la
coéternité. Les Binitaires/Trinitaires doivent affirmer la
coéternité - ensuite, ils affirment la co-égalité entre deux
êtres. L'Esprit Saint y est inséré par la suite, sous la forme
souhaitée, et cela devient alors un Trinitarisme à part entière.
Le postulat correct était le concept de la manifestation de la
divinité dans chaque individu, à savoir l'opération du Père au
moyen de l'Esprit Saint qui a émané de Lui à travers Jésus
Christ. C'est la seule chose qu'ils n'ont pas mal comprise.
Cette direction à travers Jésus Christ a permis à Christ
de suivre de près (surveiller) et de diriger l'individu,
conformément à la volonté de Dieu qui vit dans chacun des
élus. Christ n'était pas l'origine de l'Esprit Saint. Il en
était le moniteur intermédiaire. Il a agi pour Dieu comme il l’a
toujours fait et conformément à la volonté de Dieu, mais il
n'était pas le Dieu. Les
Trinitaires ont perdu de vue ce fait si, en fait, ils ont
vraiment compris la question à un moment. Comme dit LaCugna :
La théologie du Dieu tripartite semble être ajoutée à la
considération du Dieu unique (p. 44).
Les théologiens grecs ont imposé la théologie
d’un Dieu tripartite (triune). Ce système ancien n’avait rien à
voir avec la Bible ou le Christianisme. Ils y ont ajouté cette
théologie, qui a fondamentalement mal compris l’Esprit Saint et
elle a détruit ou limité notre capacité à comprendre les
opérations de l’Esprit Saint.
Cela a affecté fondamentalement la façon de
prier des Chrétiens. Nous ne pouvons plus utiliser l'Esprit
Saint de la même manière, comme moyen pour adorer Dieu, parce
que l'Esprit Saint est devenu lui-même un objet d'adoration.
Comment pouvons-nous adorer quelque chose qui est en nous ?
C'est logiquement absurde. Cela devient du narcissisme. C'est
s'adorer soi-même, parce que l'Esprit Saint est en chacun de
nous. C'est-à-dire, qu’ils ne priaient plus au Père seul et ce,
au nom du Fils, comme la Bible l’enseigne (Matt. 6:6,9 ; Luc.
11:12) en adorant le Père (Jean 4:23) mais ils prient au Père,
au Fils et à l'Esprit Saint. C'est la différence fondamentale.
Les Trinitaires doivent dire "nous demandons cela au nom du Père
et du Fils et du Saint-Esprit (l'Esprit Saint)". Ils ne prient
pas comme Christ nous a appris à prier : “Tout ce que vous
demanderez au Père en mon nom vous sera donné”. Nous prions au
Père. Notre relation est sur une base individuelle avec le Père
et elle est par l’entremise de l'Esprit Saint et nous le
demandons au nom de notre Professeur (Maître), notre Seigneur,
notre Despote, mais nous ne prions pas à lui et nous ne
l'adorons pas et ce n'est pas faire preuve d'impiété.
De plus, les scolastiques ont développé une
métaphysique de la théologie elle-même, mais l'édifice tout
entier a été construit en ne tenant aucun compte de ou en
manipulant la Bible. C'est pour cela que les Trinitaires
n'abordent jamais tous les textes de la Bible sur un sujet et
traduisent mal et citent inexactement d'autres textes clefs en
ignorant ceux qu'ils ne peuvent pas modifier. Mais leur système
est basé sur le Mysticisme et le Platonisme. LaCugna déclare que
:
Les Cappadociens (ainsi qu’Augustin) sont allés bien au-delà de
la compréhension biblique de l’économie en plaçant la relation
de Dieu avec le Fils (et l’Esprit) au niveau “intra-divin” (p.
54).
Le Dieu Unique existait comme ousia en
trois hypostases distinctes. Nous avons vu que le terme
Platonique
ousia et le
terme Stoïque hypostases signifient essentiellement la
même chose (voir les documents d’étude
L’Archè de la Création de Dieu en tant qu'Alpha et Oméga (No.
229) et
Les Élus en tant qu'Elohim (No. 001)).
La relégation de l'Esprit à l'opération au
niveau intra-divin signifie que les élus ne peuvent jamais
participer à la nature de Dieu de la manière que Christ
participe à cette nature. Cette affirmation est contraire à
l'Écriture. Les élus participent effectivement à la nature
divine (2Pierre 1:4). La raison de cette affirmation est qu'elle
constitue une tromperie satanique. Elle est faite pour rompre
notre relation avec Dieu et pour nous empêcher de la développer
de la même manière que Christ avait sa relation avec Dieu par
l'Esprit Saint, de sorte qu’elle nous empêche de devenir
cohéritiers avec Christ. Si nous n'avons pas la même relation
avec Dieu par l'Esprit Saint que Christ avait avec Dieu, nous ne
pouvons pas être des cohéritiers avec lui. Cohéritiers signifie
que nous héritons la même chose. Comment pourrions-nous être
cohéritiers avec quelqu'un qui a une structure d'être totalement
différente ? Comment pouvons-nous être cohéritiers avec notre
Dieu ? C'est de la folie. Cette pensée a atteint un stade au
vingtième siècle où le modalisme du deuxième siècle est revenu
même parmi les églises qui observent le Sabbat, au point où l’on
prétend que Jésus est Dieu –
en tant qu’être unique. Cette croyance provient de l’adoration
du dieu Attis.
Dans Éphésiens 1:22, Dieu met toutes choses
sous les pieds de Christ et l'a fait chef de toutes choses pour
l'Église (c'est à dire nous). Dieu a ressuscité Christ :
en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa
droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute domination,
de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de
tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle
présent, mais encore dans le siècle à venir. Il a tout mis sous
ses pieds, et il l'a donné pour chef suprême à l'Église, qui est
son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous.
(Éphésiens 1:20-23 (LSG))
Christ a ainsi reçu ou est investi d’une
autorité sur chaque nom, car le nom lui-même constitue une
autorité. Il a reçu l'autorité sur toutes choses pour que
l'Église puisse recevoir son héritage à travers Christ en qui la
plénitude de la Divinité a demeuré corporellement (Col. 2:9). Ce
mot traduit Divinité ici est
theotetos, ce
qui signifie la déité ou l'état d'être Dieu.
Maintenant, Thayer dit que la déité (theot) diffère de la
divinité (Theiot) comme l'essence diffère de la qualité
ou de l'attribut (Thayer, p. 288). La signification ici
est que la plénitude de l'essence de Dieu a habité
corporellement en Christ. C'est cette plénitude d'essence qui
nous est donnée pour que tous les hommes revêtent la nouvelle
nature de Dieu (Col. 3:10). Nous ne pouvons pas revêtir la
nouvelle nature de Dieu à moins que ce mécanisme ne nous
permette d'être Dieu. Ils ne deviennent ni Juif, ni Grec mais
tous sont Christ parce qu'il est en tous (Col. 3:11). Il
développe les hommes, par le pouvoir ou puissance de l'Esprit
Saint, pour qu’à la fin, Dieu devienne tout en tous (1Cor.
15:28).
Quand toutes choses sont soumises à lui, alors le Fils lui-même
sera soumis à celui qui aura mis toutes choses sous lui, pour
que Dieu soit (tout en tous KJV) (panta en pasin)
(voir Interlinear de Marshall et aussi Col. 3:11 (panta
kai en pasin).
Les Trinitaires ont commencé à traduire ce
texte comme tout pour chacun (tous) afin d'éviter
l'extension logique de Dieu comme essence s'étendant à tous les
hommes, comme elle s’est étendue à Christ, d'après ces textes.
C'est Christ qui nous remplit de la plénitude de Dieu (Éph.
3:19) – la plénitude
de Christ étant une image du Père (Éph. 4:13).
C'est ainsi que nous devenons une image ou
eikon du Père, comme Christ l'était et, de la sorte, nous
sommes enfants de Dieu et cohéritiers avec Christ du Royaume de
Dieu (Rom. 8:17 ; Jacques 2:5) ; héritiers selon la promesse
(Gal. 3:29) du salut (Héb. 1:14) et héritiers ensemble de la
grâce (1Pierre 3:7). Nous sommes héritiers ensemble avec Jésus
Christ de la grâce. Donc, la grâce ne procède pas de Jésus
Christ. Elle vient de Dieu. C'est fondamental !
Le Fils de Dieu devient à son tour un Père
Éternel (Ésaïe 9:6), étant le chef de la paternité de l'Armée
humaine, prenant ainsi sa place à côté des autres paternités
dans le ciel, dont il y en a plusieurs.
Éphésiens 3:14 À cause de cela, je fléchis les genoux devant le
Père, duquel tire son nom toute famille dans les cieux et sur la
terre. (LSG)
Le mot famille ici est patria
ou paternité. Ainsi, le titre de "père", que ce soit de la
famille ou de la famille de Dieu, est un titre délégué, qui
démontre la responsabilité ultime de chaque chef de chaque unité
jusqu'aux familles.
L'ordre est de Dieu à Christ puis au chef
masculin de la famille (1Cor. 11:3), qui doit assumer ou
s’acquitter de sa responsabilité, comme Dieu le fait envers
Christ et les autres Fils de Dieu, qui sont elohim, et
comme ces elohim assument, à leur tour, leurs
responsabilités envers ceux qui sont sous leurs ordres. Tout
cela est fait par l'Esprit Saint. Notre relation en tant
qu’individu est directement avec Jésus Christ, et pas avec
n'importe quel homme sur cette planète. L'Esprit Saint est la
puissance et la force au moyen duquel nous avons affaire
directement à Dieu à travers Jésus Christ.
L'Esprit Saint est le mécanisme qui relie
toutes ces entités les unes aux autres et confère à chacun de
l'Armée la capacité d'être elohim. Il n'est pas question que
l'Esprit Saint soit Dieu dans quelque sens que ce soit qui le
rende distinct de l'individu et limité (confiné) à une relation
intra-divine de trois entités. Tous sont Fils de Dieu et,
par conséquent, cohéritiers avec Christ dans le même sens.
L'adoration de l'Esprit Saint serait, dans un sens, s'adorer
soi-même, puisque c'est le moyen par lequel Dieu devient tout en
tous. Par conséquent, son adoration est logiquement interdite en
tant qu’adoration de soi-même dans le sens qu'il fait partie de
l'individu. C'est correctement une puissance ou un attribut
conférant un pouvoir et non Dieu Lui-même. L'Esprit Saint nous
confère la capacité d'être elohim ou theoi. De cette façon, nous
devenons également consubstantiels avec le Père, comme l'est
Christ. Cela est examiné dans le document d’étude
Consubstantiel avec le Père (No. 081).
Le concept de l'Esprit Saint en tant qu’hypostase
de Dieu est un concept grec, qui est examiné dans le document
d’étude
L’Utilisation du Terme Hypostase (No. 230). Sans
l’Esprit Saint, nous ne pouvons pas devenir fils de Dieu.
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