Christian Churches of God
[002B]
Le Shema
(Édition 2.0
20220328-20220511)
Ce document explique la
théologie du Shema et la structure de la Bible.
Christian Churches of
God
Courriel :
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(Copyright
ã
2022 Wade Cox et Tom Schardt)
(Tr. 2022,
rév. 2024)
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Le Shema [002B]
Le Shema de
Deutéronome 6 verset 4
"Écoute, ô Israël : Le SEIGNEUR, notre Dieu, est un seul SEIGNEUR".
Le Shema [Chema] se
rapporte au culte d’adoration judéo-chrétien originel de Celui qui est
l’Unique Véritable Dieu. Le principe de base du
Shema [Chema]
dans Deutéronome 6:4 et Marc 12:28-34 se reflète dans l'aspect
singulier de Dieu. Ce texte a été utilisé par les Trinitaires et les
Binitaires afin de faire valoir une unicité des elohim qui ferait de Dieu et
Christ un seul et même elohim. Cependant, ceci est faux. La
singularité d'Eloah est absolue et n'inclut pas le fils choisi pour être
Messie comme le montre Proverbes 30:4-5. En effet, cette singularité
n'inclut aucun des fils de Dieu, dont il existe, et a toujours existé, une
multitude (Job 1:6 ; 2:1 ; 38:4-7).
Le texte
de base en hébreu est : Shema
Yishrael Yahovah Elohenu Yahovah Ehad.
L'hypothèse de base des Trinitaires (laquelle est rendue confuse par les
Binitaires autoproclamés) est que le terme Elohenu est lié à elohim.
Elohenu est un dérivé d'Eloah et ce terme est singulier, comme Eloah est
singulier. Elohim est un mot pluriel et n'est pas la racine de ce mot. Eloah
est la base des deux termes.
Deutéronome 6:5 suit le Shema : Tu
aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute
ta force.
Christ
lui-même cite Deutéronome 6:5, qui fait partie intégrante du Shema en tant
que Premier et Grand Commandement (Matt. 22:37 ; Marc 12:28-34 ; Luc
10:25-28) et comme principe essentiel et fondamental de la Loi. On nous
commande ensuite (vv. 6-8) d'enseigner le Shema aux enfants et d’en discuter
avec diligence dans la maison, en chemin ou dans la rue. C'est au verset 8
que ces commandements sont identifiés comme signe sur votre main et comme
fronteaux entre vos yeux. Ainsi, la loi ne peut être dissociée du Shema
comme moyen qui caractérise et sert à identifier le peuple de Dieu.
Le
concept des elohim étant un est celui d'une soumission à l'autorité
et à la volonté d'Eloah qui est Celui qui est l’Unique Véritable Dieu (Jean
17:3 ; 1Jean 5:20). Jésus-Christ n'est pas Celui qui est l’Unique Véritable
Dieu et, en tant que tel, ce texte ne peut se référer au Messie, mais
uniquement au Père. Les Trinitaires et, dans une certaine mesure, les
Binitaires et les Dithéistes (cf.
No. 076 ;
No. 076B) enfreignent donc le Premier Commandement.
L'objet de
l’adoration est Yahovah des Armées en tant qu'Eloah. Cet être est Yahovih
(SHD 3069) appelé Elohim par les Juifs lorsqu'ils lisent Yahovih. Tous les
êtres spirituels qui agissaient en Son nom portent ce nom de Yahovah (SHD
3068) qui est une forme à la troisième personne du verbe signifiant
il cause que ce soit et est lu
comme Adonaï par les Juifs (cf. Ann. Oxford RSV, la note à Ex. 3:14).
Cependant, Eloah et nul autre est le seul objet central du culte
d’adoration. Les êtres, à la fois spirituels et physiques, qui agissaient en
Son nom, étaient tous des elohim en tant qu'extension de l’Unique Véritable
Dieu, Eloah, Le Elohim ; d'où la référence générique au créateur. Nul ne
devait se rebeller contre les elohim ou les injurier.
Exode 22:28-31 "Tu n'insulteras pas Dieu, et tu ne
maudiras pas un chef de ton peuple. 29 "Tu ne différeras point de
m’offrir les prémices de ta récolte et de ta vendange. "Tu me donneras le
premier-né de tes fils. 30 Tu feras de même avec tes bœufs et tes
brebis : il restera sept jours avec sa mère ; le huitième jour, tu me le
donneras. 31 "Vous serez pour moi des hommes consacrés ; c'est
pourquoi vous ne mangerez aucune chair déchirée par les bêtes dans les
champs ; vous la jetterez aux chiens (RSV).
Cosmologie
Aperçu : Comment
Dieu est Un
Le concept
hébreu de Dieu en tant que structure plurielle (appelée Elohim en hébreu, ou
Theoi en grec), est dérivé de la nécessité logique de l'exclusion de toute
forme polythéiste. Dieu est un parce que l'Armée Céleste est unie par le
moyen de l'esprit pour ne faire qu'un dans la volonté de l'entité centrale
qui était l'origine causale de la structure. Cette pluralité est entièrement
dérivée de l'être singulier et central, dont elle dépend pour son existence
(cf. Cox ;
Comment Dieu devint une Famille (No. 187)).
Cette entité est
appelée en hébreu Eloah ou ha Elohim (i.e. le Dieu). Dans le NT grec
(koïnè), Il est Ho Theos, LE Dieu. Dans Jean chapitre 1 par exemple,
l'accusatif Theon ou ton Theon est utilisé pour cet être. Il est singulier
et éternel. Il est compris en anglais [et en français] comme étant Dieu le
Père. Il existait avant même que le temps ne commence, dans sa perpétuité
constante, en tant qu’entité singulière sous une forme complète et ce, avec
tous les attributs nécessaires instanciés. C'est-à-dire qu'Il n'a créé aucun
des attributs nécessaires à Sa déité, tels que l'omniscience ou
l'omnipotence ; elles existaient comme faisant partie de Son être.
Le Nouveau
Testament utilise des termes relevant de la philosophie grecque, en plus du
système conçu par les LXX dans la Septante, en vue d’expliquer la structure
et, soi-disant, d'éviter toute confusion. Ces termes seront utilisés et
expliqués ici. Il faut se rappeler que les apôtres hébreux expliquaient à un
monde qui avait reçu une éducation grecque multi-dieu ou polythéiste, un
concept hébreu au moyen de mots grecs, qui avaient des significations très
différentes, dans certains cas, de celles attribuées aux mêmes mots
aujourd'hui.
Par la puissance
de Son esprit (qui émane comme une force, qui est assimilée à une parole
divine et qui peut être appelée en grec, Logon, dans un sens général) Dieu a
créé selon Sa volonté (Apoc. 4:11). La création primaire était l'ordre
central de l'armée appelé les Elohim. Le démarrage de la création des Elohim
a été effectué à partir d'une émanation de l'esprit et cela a dû être
simultané. Les Elohim étaient un ordre d'êtres spirituels de degré et de
rang qui atteignaient leur unité avec Eloah à partir de l'émanation du Logon
; les manifestations individuelles de ce Logon étant désignées sous le nom
de Logos ou Logoi au pluriel. Le Logoi de Dieu est la forme plurielle
utilisée dans la LXX et le NT pour les Oracles de Dieu, traduisant l'hébreu
Dabar Yahovah ou parole de
Dieu telle qu'elle s'appliquait au Saint des Saints. (Voir Oracle de
Dieu et Oracles de Dieu en comparant le TM avec la LXX : cf. Cox,
Les Oracles de Dieu (No. 184),
CCG). Utilisé en référence aux humains, le terme animiste
pneuma a été employé, ce qui s'est
avéré quelque peu trompeur dans la discussion de la structure.
Le concept de
temps a commencé au moment de la création et du mouvement des Elohim. Les
actes ultérieurs de création ont été confiés à des entités subordonnées.
Dans l'AT, les activités réalisées pour le compte de Celui qui est
l'Unique Véritable Dieu, qui est le Père de tous, étaient entreprises par
des entités subordonnées.
Ce point de vue
est cohérent et conforme à la théologie ancienne en général. L'être qui
apparaissait à l'homme dans l'Ancien Testament était l'Ange de YHVH, qui
était considéré et compris par l'Église primitive comme étant Christ. Dans
sa forme préexistante, cet être a donné la loi à Moïse (cf. Cox :
Les Élus en tant qu’Elohim
(No. 001) ;
L’Ange de YHVH (No. 024)
;
La Théologie de la Divinité des Premiers Temps
(No. 127) et
La Préexistence de Jésus Christ (No. 243),
CCG, 1994-2000). Nous savons d’après les textes bibliques et à partir de ce
qui précède que Christ était un créateur. Il a donc créé en conformité et
selon la volonté de Dieu le Père et avec une connaissance proportionnelle à
la révélation que Dieu lui a accordée du Plan. Les Elohim ont créé en
conformité et selon la volonté d'Eloah, mais ils avaient en fait une
certaine autonomie dans la création des structures matérielles et ce, au
sein de leurs secteurs de responsabilité. Les Elohim sont des êtres
répliqués en tant qu'émanations de la force d'Eloah. Il était l'Elohim
central et la seule entité qui pouvait être à la fois Eloah et Elohim. Eloah
a oint les Elohim pour les assigner à leurs postes de responsabilité.
L'Elohim assigné à Israël a été oint par Son Elohim (qui était Eloah) (cf.
Deut. 32:8 ; Psaume 45:6-7 ; Héb. 1:8-9).
Les Elohim
étaient appelés YHVH en hébreu (prononcé Yahovah (SHD 3068 ci-dessus), qui
est le nom de l'entité centrale appelée Yahovah des Armées comme un titre
honorifique, montrant qu'ils agissaient pour Lui, en Son nom.
Ils étaient les messagers de YHVH et étaient donc désignés par le terme
"Messager", à la fois dans la forme hébraïque "malak" et dans la forme
grecque "aggelos", d’où le terme "ange" est dérivé. L'Elohim d'Abraham, d'Isaac et de Jacob était
l'Ange de YHVH (Gen. 48:15-16). L'entité centrale que nous appelons Dieu le
Père était appelée "YHVH des Armées" (cf. Zacharie 2:5-13). Il était le Dieu
de tous les Elohim (cf. aussi
Psaume 8 (No. 014),
CCG, 2000) ainsi que le Dieu de l'entité connue sous le nom de Messie (Jean
20:17). Le terme Messie signifie "oint". Il y a plus d'un oint dans la
Bible. Le terme Christ est une
forme grecque pour oint. À l'époque de Christ, les Hébreux considéraient que
le Messie aurait deux formes : le Messie d'Aaron et le Messie d'Israël.
D'après les Manuscrits de la Mer Morte, il semble qu'ils aient déduit que le
Messie apparaîtrait tout d’abord en tant que le Messie d'Aaron. Il
reviendrait ensuite en tant que Roi-Messie d'Israël. Il ne fait aucun doute
(d'après le Document de Damas VII et du fragment de la Grotte IV) que ces
Messies ne forment qu'un seul et même être et que le Roi Messie d'Israël est
précédé d'un prophète selon le Document du Community Rule IX (Geza Vermes,
The Dead Sea Scrolls in English
Penguin, 2e éd. 1985, pp. 48-49).
Le Nom YHVH
YHVH est utilisé à la fois pour Dieu et pour le Messager de Dieu. Il est
utilisé sous deux formes : Yahovah (SHD 3068) et Yahovih (SHD 3069). Il est
dérivé de l'hébreu 'eyeh 'asher 'eyeh" dans Ex. 3:14 comme "Je serai ce que
je deviendrai".
Yahovah est en fait une forme à la troisième personne du verbe signifiant
"Il cause que ce soit". La structure est expliquée par les érudits d'Oxford
dans la Bible d’Oxford Annotated RSV à la note de bas de page à Ex. 3:14.
Elle est également traitée dans les textes sur les
Noms de Dieu (No. 116)
et
l'Étymologie du Nom de
Dieu (No. 220).
Yahovah (SHD 3068) est utilisé en référence aux elohim des Fils de
Dieu et "Il cause que ce soit" est un titre honorifique en reconnaissance de
leur position comme messager au nom de Celui qui est l’Unique Véritable Dieu
et renvoie au Dieu qu'ils représentent Yahovih (SHD 3069) qui est le Ho
Elohim ou Le Dieu, qui est Eloah, Elyon, Dieu le Père que nul homme n'a vu
ou ne pourra jamais voir.
Le YHVH central,
ou YHVH des Armées, est déclaré être le Dieu du Messie (d'après Michée
5:2-4). Il est donc logiquement absurde d'affirmer que l'entité qualifiée de
Messie soit un seul et même être que Eloah ou Ho Theos, qui est Dieu le
Père. Ils sont un, dans un sens étendu, comme le sont tous les Elohim. Pour
donner au concept une structure, le terme Bene Elohim est utilisé pour "Fils
de Dieu". Les anges et les humains sont tous deux de l'ordre des Fils de
Dieu. Toutes les entités sont donc un en tant qu'Elohim, mais il y a des
degrés et des rangs. Le Elohim, Eloah, a ainsi oint Elohim afin que l'armée
qui lui est subordonnée soit placée sous ses ordres en tant que Bene Elohim.
Les uns et les autres étaient à leur tour subordonnés à leur Elohim ou
Theos. Elohim et Eloah (et Theos et Ho Theos) sont traduits par le seul mot
Dieu en français, si bien que le français ne transmet aucun concept de la
structure originale.
Les Elohim ont
promulgué la loi en la confiant à un médiateur (Gal. 3:19). Les Elohim
appelés messagers avaient un
pouvoir de création, car la création était soumise à la loi et Eloah ne crée
pas de lois désincarnées. En d'autres termes, la loi et les objets
réglementés par cette loi ne sont pas séparés. La loi n'existe pas
indépendamment de ce qui est créé ; par conséquent, ces entités ont été
créées (cf. Cox et al, la série
La Loi de Dieu (No. L1),
CCG, 1998)). En effet, toute la structure de Genèse atteste d'une création
réalisée par les Elohim. Certains des rangs les plus élevés des Elohim se
sont rebellés sous l’autorité du Chérubin Protecteur appelé Azazel, connu
plus tard sous le nom de Satan, du verbe
accuser. Cet être fut appelé le
Porteur de Lumière ou
Lucifer. Il avait le rang de
chef/dirigeant de ce système. Il était connu au rang d'"Étoile du Matin" et
il est mentionné dans ce contexte au chapitre 14 d'Ésaïe. Satan avait accès
au trône de Dieu jusqu'à une certaine période située entre la séquence de
Job et l'époque de Christ. Il a été chassé du ciel, selon les propos de
Christ dans Luc 10:18. Christ doit le remplacer en tant que nouvelle Étoile
du Matin, lors de son retour en tant que le Messie d'Israël pour prendre le
contrôle de la planète à la fin de cet âge. La Révélation [l'Apocalypse]
traite de cet événement en séquence. C’est spécifiquement mentionné à partir
d'Apocalypse 20:4 et suivants (cf.
Cox ; Le Premier Commandement : le Péché de Satan (No.
153)).
Les êtres de
l'armée déchue ont été appelés elohim à plusieurs reprises dans l'Ancien
Testament. Le Nouveau Testament semble leur attribuer un concept de
pseudologon ou faux logon par opposition au logon ou Esprit de Dieu. Le
Chérubin Protecteur, qui est le Prince ou Elohim de ce monde, a été jugé à
l'époque de Christ, résultant probablement de ses agissements d’alors et
jusqu'au moment de la tentation (Jean 16:11). Le reste de l'armée n'a pas
été jugé, mais est réservé pour le jugement jusqu'au Jour du Seigneur, ou le
"Jugement du Grand Trône Blanc" d'Apocalypse. D'après 1Corinthiens 6:3, les
élus ou saints jugeront l'armée déchue (bien que certains tentent d'affirmer
que les saints auront, d'après ce passage, la suprématie sur l'armée
loyale). Il est logiquement peu concevable qu'ils puissent faire l'objet
d'un jugement. Ce qui est certain, c’est que la Bible soutient que
l'humanité doit être égale aux anges en tant qu'isaggelos (Luc 20:36) ou,
plus correctement, en tant qu'ordre d'anges, étant leurs frères (Apocalypse
12:10) et en définitive synonyme d'eux (à Apocalypse 21:17).
Après le règne de
Mille ans du Messie, ainsi qu’après la Deuxième Résurrection et le Jugement,
la totalité de l'armée héritera de l'univers, c’est ce dont il est question
dans Deutéronome 4:19.
L'armée doit
être un et Dieu doit être tout en tous (1Cor. 15:28 ; Éph. 4:6). C'est à
partir du concept de l'unicité et de l'unité de Dieu que chaque entité doit
exister parmi les Elohim ou Theoi, en tant qu’une seule structure d'être
liée à son Elohim. Chaque Elohim est, à son tour, lié à Son Elohim Central
ou Eloah. Les membres de l'armée sont ainsi appelés Bene Elohim ou Fils de
Dieu. Tous font cependant partie de la structure générique Elohim.
Les entités qui
composent la Divinité en tant qu'Elohim sont en fait au nombre de trente
êtres, constitués d'Eloah et des quatre Seraphim [Séraphins], ou créatures
vivantes, symbolisées par les créatures à tête d'homme, de lion, de taureau
et d'aigle ou chérubins. Le Conseil des Anciens, le presbuteros, est le
conseil céleste des Elohim, au nombre de vingt-quatre, sous la direction du
grand prêtre, qui est l'Agneau ou le Messie. C'était le Messie qui a racheté
les hommes pour établir le règne céleste sur la terre (Apoc. Ch. 4).
La structure du
tabernacle illustrait de façon délibérée le gouvernement céleste de Dieu
(cf. Cox,
Le Gouvernement de Dieu (No. 174),
CCG). L'objet du culte d’adoration du tabernacle était
Eloah, ou Elahh (cf.
Chald. SHD 426). Il y avait un
grand prêtre et vingt-quatre grands prêtres de division, soit vingt-cinq en
tout. Les tribus étaient divisées/réparties en quatre groupes de trois
tribus, qui étaient toujours aux mêmes emplacements au nord, au sud, à l'est
et à l'ouest (cf. Nombres en particulier le Ch. 10). La répartition des
tribus semble changer après le retour du Messie (d'après Ézéchiel). Le
tabernacle montrait deux chérubins. Il apparaît donc que les vingt-quatre
chérubins ont été divisés/répartis sur la base de deux par unité, ce qui
fait douze unités comme système complet. Ainsi, les douze tribus peuvent
littéralement représenter les douze systèmes célestes de l'armée. Chaque
système est alors l’un des quatre groupes de trois. Le paiement des trente
pièces d'argent pour la trahison de Christ semble être lié au concept en
question comme étant une offense contre toute la Divinité entière. Le
concept d'un tiers de l'armée en état de rébellion a entraîné une scission
assez grave dans l'unité de l'armée, et pourrait avoir impliqué la
séparation d'une douzaine d'Elohim du Conseil des Anciens. L'apparition de
Moïse et d'Élie auprès de Christ (Marc 9:4) pourrait refléter le concept de
leur nomination en tant que les nouveaux chérubins de cette structure.
Ainsi, le reflet du remplacement de l'armée est apparent.
Chacun des
systèmes du sacerdoce semble refléter la structure céleste. Le destin de
l'homme d’atteindre l'immortalité au sein d'une structure ne peut être que
monothéiste, à la condition que les entités tirent leur existence et leur
statut d'une unité avec Dieu en tant qu'Elohim. Ils sont un de la même
manière que les Elohim actuels sont un. D'où la déclaration de Christ dans
Jean 17:21-22 qui montre que l'humanité sera un avec Dieu, comme Christ
était un avec Dieu. Il est logiquement impossible d'établir une structure
unifiée (où Dieu est un et tout en tous) lorsque l'armée existe
indépendamment en volonté et en être, ne tirant pas son unité de la nature
même et de l'Esprit de Dieu. Le concept selon lequel Christ était l'un des
trois éléments de la Divinité (même si le troisième élément est réduit à une
force en tant qu'esprit et que l'on affirme que le Père et le Fils sont une
Bi-déité) est une forme polythéiste, qui repose sur des affirmations de
dualisme dans la déité et qui est logiquement Trinitaire au sens courant de
ce terme. C'est philosophiquement absurde et complètement non biblique.
Malheureusement, les gens sont tellement endoctrinés qu'ils pensent à
l’intérieur de cette structure, et pensent que c’est impie de rejeter ses
prémisses. La vérité est tout simplement que Christ n'est pas la seule
entité à exister en tant qu'Elohim ne faisant qu'un avec Eloah. Tous les
membres de l’Armée doivent nécessairement tirer leurs positions au sein de
cette structure de la même façon. De la sorte, nous sommes aussi cohéritiers
de Christ.
La compréhension
Athanasienne de la Divinité comme seulement deux êtres desquels émane un
esprit est incorrecte et limite le potentiel de remplacement de l'armée
déchue par les humains. La position Trinitaire repose sur la doctrine d'une
âme immortelle pour atteindre l'immortalité, et cette structure est
logiquement polythéiste. Dieu ne peut être qu'un si l'armée tire son
existence, en tant que dieux nominaux, d'une unité d'essence et de volonté
qui dérive de, et s’accorde avec la volonté d'Eloah. Affirmer que Christ est
un Dieu avec Eloah est logiquement faux, sauf si Christ tire son unité en
tant qu'Elohim de la même manière que les autres
entités tirent, ou doivent tirer leur nature comme faisant partie des
Elohim. L'affirmation selon laquelle il n'y a que trois aspects de la
Divinité empêche l’humanité d'atteindre son plein potentiel. Elle est un
facteur de division en toute logique et est polythéiste. Cela ne peut être
qu'une doctrine de démons (cf. Cox,
L'Amour et la Structure de la Loi (No. 200)
; Cox,
La Création : De la Théologie Anthropomorphique
à l’Anthropologie Théomorphique (No. B5),
CCG, 2000).
La Divinité en
tant qu'Eloah, les Elohim, les Étoiles du Matin et les Fils de Dieu
Les Elohim
C’est le concept
de la promulgation de la loi telle qu'elle a été donnée par Le
Dieu des Hébreux et du commentaire
de Paul à Galates 3:19-20 que la loi a été promulguée par l’intermédiaire
des anges en la confiant à un médiateur, qui montre une difficulté
conceptuelle fondamentale. Nous avons vu (Cox, B5) que Dieu ne peut pas
créer des lois désincarnées, de sorte que la promulgation de la loi entraîne
un contrôle spirituel ou matériel et implique la créativité. Mais la
promulgation ou création de la loi a été entreprise par les anges, ce qui
nécessite qu'ils aient possédé une délégation de
pouvoir découlant de la Nature de Dieu qu'ils possédaient, et cette
délégation de pouvoir était orientée vers la création matérielle. Cette
délégation étant logiquement antérieure à la création, le Médiateur (ou
Intermédiaire) était donc également créateur. La loi a donc été placée dans
la main du Médiateur, pour permettre de créer, mais en accord avec le plan
de Celui qui est le Eloah. Ce point a été compris par le Judaïsme ancien et
est apparemment évité par le Judaïsme moderne.
La Bible version
RSV dit au verset 20 : or un
intermédiaire implique plus d'un ; mais Dieu est unique. La pluralité
des Fils de Dieu est considérée par Paul comme une multiplicité unie en un
en tant que Dieu. Cette pluralité et cette union ont fait l'objet d'une
confusion dans l'Église Chrétienne primitive, en raison de l'incompréhension
totale de la nature de la Divinité due au Système Trinitaire Chaldéen, qui
limitait la Divinité à trois éléments. Cela a cherché à faire subir ses
limites conceptuelles au Shema biblique, et a atteint son but (cf. Cox,
Dieu Révélé Chapitre 1 : L'Ancien Monothéisme (No. G1),
CCG).
Les Elohim
en tant qu’une Pluralité
L'Ange de YHVH,
ou Yahovah, fait partie de cette pluralité d'elohim. Ceci est reflété dans
la déclaration du Psaume 82:1 (RSV) :
"Dieu (Elohim) a pris sa place dans le conseil divin ;
au milieu des Dieux (Elohim), il tient le jugement".
Et au verset 6,
il est écrit :
"J'ai dit : 'Vous êtes des Dieux (Elohim), des fils du
Très-Haut, vous tous ; néanmoins, vous mourrez comme les hommes et vous
tomberez comme n'importe quel prince'".
Christ dit à
Jean 10:34-36 à propos de ce passage :
N'est-il pas écrit dans votre loi : "J'ai dit : Vous
êtes des Dieux" ? S'il a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu est
parvenue (et l'Écriture ne peut être anéantie), dites-vous de celui que le
Père a consacré et envoyé dans le monde, tu blasphèmes et ce, parce que j'ai
dit que je suis le Fils de Dieu."
Les Elohim ne
constituent donc pas le Père et le Fils, ni une trinité, mais un conseil
d'entités possédant la Nature de Dieu le Père et en union totale avec Lui,
et duquel la loi émane, et ce, au moyen d'un médiateur. L'usage du grec dans
le Nouveau Testament est intéressant en ce que le mot utilisé est Theos ou
Dieu, et que ce mot est ici manifestement au pluriel, à partir des Elohim du
Psaume 82:1, ainsi que de l'usage. D'après Jean 1:18, Theos est
distinctement subordonné ; Le Dieu étant (Ho Theos) Celui que nul homme n'a
vu. L'Elohim de cette planète est oint comme Dieu par Le Dieu, possédant la
plénitude de la Divinité. Le Psaume 45:6-7 (RSV) déclare :
Ton trône divin [ou ton trône est un trône de Dieu :
voir la note h] subsiste à toujours,
Ton sceptre royal est un sceptre d'équité,
Tu aimes la justice et détestes la méchanceté,
C'est pourquoi Dieu, ton Dieu, t'a oint d'une huile
d'allégresse au-dessus de tes semblables.
Cette entité, ou
Elohim, a été identifiée dans Hébreux 1:8-9 où
le mot semblables est traduit par
camarades. Dans Hébreux 1:10, le
Fils est identifié comme fondateur de la terre et de (ses) cieux au
commencement. D'après Hébreux 1:11-12, cette entité les enroulera et les
changera à mesure qu'ils vieilliront, mais l'entité elle-même est éternelle
et immuable.
Hébreux semble
faire une distinction conceptuelle entre les esprits tutélaires, lesquels
exercent un ministère et le concept des Fils de Dieu. Le commentaire disant
que "Tu es mon fils, aujourd'hui, Je t'ai engendré" provenant du Psaume 2:7,
ainsi que le commentaire de l’Elohim s'adressant à David au sujet de Salomon
(à 2Samuel 7:14) disant que "Je serai pour lui un père et il sera pour moi
un fils", avait pour but d'isoler la destinée des élus en tant que des Fils
de Dieu. Hébreux 1:6 dit : "Mais lorsqu'il introduit de nouveau le
premier-né dans le monde, il dit : "Que tous les Anges de Dieu l'adorent" ;
cependant, il s'agit d'une erreur de traduction du Psaume 97:7 qui dit :
"adorez-le, vous tous, les Dieux" où
Dieux est traduit de Elohim. Les Elohim sont ici désignés comme des
Anges de l'Armée, comme dans le Psaume
8 (ibid, No. 014). L'autre référence à cette citation se trouve au
Deutéronome 32:43 où le mot serviteur
est utilisé et le concept semble avoir été développé dans la version de
la Septante. Les Anges, dans Hébreux 1:7, sont ceux du Psaume 104:4 désignés
par le terme commun Malak, qui est
le même que celui utilisé pour l'Ange
de la Rédemption à Genèse 48:16, qui est identifié ici comme l'Elohim,
le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. Tous ces mots sont traduits par
anges à partir du mot grec 'aggelos,
un messager, d’où un ange. La difficulté réside dans le manque de mots en
grec permettant de donner plusieurs significations. Le fait qu'il existe des
degrés de messagers semble incontestable. Le fait que l'Ange de la
Rédemption, qui est l'un des Elohim, ait acquis la prééminence à partir de
l'incarnation semble incontournable d'après le passage d'Hébreux.
Cependant, cela
n'obscurcit ni ne diminue la structure antérieure de l'ordre de la création
et des pouvoirs de l'Armée. Hébreux 1:2 affirme que le personnage qui s'est
incarné est désigné comme héritier de toutes choses et qu'il a été le
médiateur par lequel Dieu a fait les mondes, bien que le mot ici devrait
être les âges, et non les mondes. Le passage est probablement une référence
à l'enseignement mithraïque de l'Aion comme "sève de vie", et de là donc une
durée de vie ou époque comme le fait ressortir le mot grec aion qui,
dans le sens juif, signifie une période messianique (voir la Concordance de
Strong).
Il semble que le
concept d'âge puisse aussi avoir un rapport avec les périodes et à la durée
du transit du soleil. L'âge actuel implique peut-être le transit d'est en
ouest, et Psaume 82:5 dit : "toutes les fondations de la terre sont
instables." (KJV). Aion est ici traduit à tort par mondes, mais
apparaît plus correctement dans d'autres passages. Une statue de l'aion à
tête de lion se trouve au musée du Vatican. (Une photo et des notations se
trouvent dans The Dragon: Nature of
Spirit, Spirit of Nature de Francis Huxley, Collier, New York, 1979,
pp.90-91). Ésaïe 24:1-6 montre que la terre est bouleversée (LSG), ce qui a
été traduit dans les ouvrages ultérieurs par "sa surface dévastée". Ce
changement d'âge par le biais du basculement du monde et donc du transit du
soleil, peut avoir une grande signification dans le contrôle de la planète.
Le Livre éthiopien d'Énoch (M.A.
Knibb, Oxford Clarendon, 1982) fournit une compréhension utile de la vision
des événements menant au Déluge, tels qu'ils ont été vus par les anciens
jusqu'au début de l'ère actuelle.
Ce concept du
médiateur en tant que créateur est parfois confus, car l'illusion s'est
instaurée dans les esprits des gens que Dieu le Père, ou Eloah, était Celui
qui parlait aux prophètes. Le problème se pose à cause de la distinction
conceptuelle du Logos, qui n'avait pas encore été fait chair en unité avec
la Divinité, et à cause des références post-incarnation au Fils comme étant
distinct de cette facette des Elohim appelée le Logos (traduit par la
Parole). Ce concept des Elohim est le plus grand problème auquel l'Église
Chrétienne ait été confrontée, et même encore aujourd'hui, ce n'est pas
correctement compris.
Les Étoiles
du Matin
Le concept
d’Étoile du Matin figure dans un certain nombre de livres de la Bible et
ailleurs dans la cosmologie ancienne. Dans le livre de la Révélation
[l'Apocalypse], le concept de l'Aube ou Étoile du Matin, terme provenant de
proinos ou
orthrinos (également relatif à l'aube et comme épithète de Vénus)
est appliqué spécifiquement à Jésus Christ dans Apocalypse 22:16. L'Étoile
du Matin est de toute évidence un rang d'autorité pour gouverner sur les
nations de la planète, comme dans Apocalypse 2:26-28. Christ promet à ceux
de l'Église de Thyatire qui vainquent qu'il leur donnera l'Étoile du Matin.
Ils recevront le pouvoir, l’autorité sur les nations, et ils gouverneront
avec une verge de fer comme Christ lui-même a reçu le pouvoir de Son Père.
Pierre fait également référence à cet aspect de Christ dans 2Pierre 1:16-19,
où l'Étoile du Matin (LSG) ou Étoile du Jour (Moffatt) se lève dans le cœur
des élus.
Le concept de
l'Étoile du Matin a été une source de confusion, car, étant un rang, c’est
appliqué au dirigeant spirituel et effectif de la planète. Le rang a donc
été détenu par Satan, en tant que l'Étoile du Matin, ou dieu de cette
planète (2Cor. 4:4) et ce, jusqu'à la venue de l'âge Messianique. Satan est
mentionné dans Ésaïe 14:12-15 (RSV) de la manière suivante :
Te voilà tombé du ciel, Ô Étoile du Jour, Fils de
l'Aube !
Te voilà réduit à néant, Toi qui as humilié les nations
!
Tu disais en ton cœur : "Je monterai au ciel" ;
Au-dessus des étoiles de Dieu, j’élèverai mon trône ;
Je m'assiérai sur la montagne de l'assemblée, vers
l’extrémité nord ;
Je m'élèverai au-dessus du sommet des nues,
Je me rendrai semblable au Très-Haut !
Mais tu as été précipité au sheol, au fond de la fosse.
Le mot pour
l'aube ici est schachar comme
lumière précoce ou matin et est traduit comme tel par la Bible version NKJV,
etc. La version NKJV traduit le porteur de lumière (l'Étoile du Jour
ci-dessus) comme le Lucifer ou porteur de lumière.
Cette section
dépeint la rébellion dans les cieux et est mentionnée par Christ dans ce
contexte dans Luc 10:18 où il dit : "Je vis Satan tomber du ciel comme un
éclair." D'après l'Apocalypse, la rébellion a impliqué un tiers de l'armée
des cieux, ici mentionnée comme étoiles. Dans Apocalypse 12:7-9, nous voyons
:
Et la guerre éclata dans le ciel : Michel et ses anges
combattirent contre le dragon ; le dragon et ses anges combattirent, mais
ils ne furent pas les plus forts, et il ne se trouva plus de place pour eux
dans le ciel. Alors le grand dragon fut chassé, le serpent ancien, appelé le
Diable et Satan, qui séduit le monde entier ; il fut jeté sur la terre et
ses anges furent chassés avec lui.
Il conviendrait
de noter que le terme Satan est dérivé du verbe hébreu
accuser (le radical STN), d'où le terme accusateur des frères
(Apoc. 12:10).
Le concept selon
lequel l'Étoile du Matin se trouve dans la gueule du dragon figure dans le
Sanskrit. Huxley note que le dragon était connu, dans son état initial
indifférencié à la fois d'être et de non-être, en tant que
Tad Ekam ou "Celui-là". Le soleil est ainsi le dragon enfant et, par
la suite, le dragon tueur. Symbolisé par le Garuda, il était l'intermédiaire
avec les cieux (ibid., p66). Avant cette guerre et avant la chute du ciel,
Satan a été autorisé à accéder au trône de Dieu. Le livre de Job montre que
les Bene Elohim, ou les Fils de Dieu, se sont présentés devant l'Éternel et
que Satan est venu avec eux (Job 1:6). Le verset 7 nous montre qu'à cette
époque-là, il avait aussi la liberté ou la domination de la terre, comme il
l'avait à l'époque de Christ et, d'après l'Apocalypse, il l'a toujours
jusqu'au retour du Messie, en tant que nouvelle Étoile du Matin, ou
dirigeant planétaire. Il y avait cependant plus de deux entités qui
portaient cette épithète. D'après Job 38:4, nous savons qu'à la création de
la planète, les Étoiles du Matin se rassemblèrent et chantèrent ensemble, et
tous les Fils de Dieu poussèrent des cris de joie.
Or cette
situation a, par extension logique, deux implications très sérieuses.
Premièrement :
étant le rang de dirigeant planétaire et, d'après Ésaïe 14, étant à ce stade
attribué à Satan, il est évident qu'il y avait d'autres Étoiles du Matin, ce
qui implique l'existence d'autres systèmes planétaires et que leur
inclusion, mais aussi leur distinction, avec les Fils de Dieu, implique tout
autant que les systèmes étendus soient de degré et de rang.
Deuxièmement :
cette affirmation porte en elle la conséquence que l'extension de l'esprit
de Dieu était relative. Nous avons vu qu'il y avait une distinction entre
Eloah en tant que le Dieu singulier ou Dieu le Père et le Dieu ou Elohim
étendu, qui était une pluralité en tant qu’un Conseil des Dieux. Ces
derniers sont apparemment équivalents aux Étoiles du Matin, et les Bene
Elohim ou Fils de Dieu sont subordonnés.
Nous pouvons
maintenant soulever quelques questions sur les affirmations du Monisme
depuis son tout début, avec celui de Parménide, où il ne peut y avoir ni
plus ni moins de l'un et c'est, comme le dirait James : "d’un néant au néant
suivant." Il est clair que le concept ici embrassé est celui d'une
multiplicité d'entités spirituelles, avec une capacité transmatérielle en
union par extension de l'esprit en tant que les Elohim. À partir de
l'exemple de Christ, il s'agit ici d'une union avec le Eloah en tant qu’un
corps unifié, et au nom duquel l'Elohim intermédiaire parle. Les Elohim ont
une union et communication métaphysique, ou spirituelle qui jusqu'à présent
a été mal comprise. C'est à partir de cette union que Dieu est Un.
Temporairement, Dieu n'est pas "tout en tous". Cette situation s'est
produite à cause de la rébellion et sera corrigée avec l'avènement de la
nouvelle Étoile du Matin, Le Messie.
Les
Cherubim
Le terme "Fils
de Dieu" désigne, d'après ce qui précède, un ordre d'êtres, un rang, qui
sont des adhérents du Très-Haut dans une certaine forme d'union spirituelle.
Ces Fils du Dieu Très-Haut sont tous des Elohim (du Psaume 82:1) à des
degrés divers. Le Conseil des Elohim est le conseil de jugement, et
l'Elohim, ou nouvelle Étoile du Matin de la planète Terre, a pris sa place
parmi les Elohim. Le conseil se révèle donc être le conseil des commandants
de planètes ou systèmes, et ils sont appelés Étoiles du Matin. Les Étoiles
du Matin sont apparemment affectées à des tâches en tant que chérubins.
Avant sa chute, l'Étoile du Matin actuelle, Azazel ou Lucifer, était l'un
des chérubins protecteurs. Il ressort de 2Samuel 22:11, Psaume 18:10 et
Ézéchiel chapitres 1, 9 et 10 que l'Éternel est assis sur quatre chérubins.
Le concept selon lequel les commandants planétaires sont des transporteurs
de l'espace est pour le moins intéressant. Il s'agit donc probablement d'un
concept allégorique, indiquant une autorité conférée. L'Ange de la
Rédemption portait également le nom de l'Éternel, en tant que El et
Elohim, et était appelé Yahovah, distinct de
Yahovah des Armées ou Eloah. Ce concept précartésien est peut-être le plus
déroutant pour les penseurs non hébreux. En portant les noms de Dieu, le
HaShem, l'entité portait également l'autorité. C'est là le principal
attribut du Messie (cf. Cox,
Comment Dieu devint une Famille (No. 187),
CCG).
Après le concept
de la chute de l'homme, où les hommes avaient atteint la connaissance du
bien et du mal, l'Elohim dit : "voici que l'homme est devenu comme l'un de
nous, connaissant le bien et le mal." Ici, l'Elohim a été traduit par le
Seigneur Dieu, et ces formes sont clairement erronées. Le problème de
base est que les textes ont été traduits par des érudits imprégnés de
théologie athanasienne et chaldéenne, et qu'ils ont constamment obscurci la
structure métaphysique par des idées fausses et des traductions erronées.
God [Dieu en français], en tant que terme, vient de l'anglo-saxon "good" et
n'est singulier que dans le sens de la centralité de l’ultime bonté. Le
Elohim a placé des cherubim à l'est du Jardin à partir de ce temps-là, pour
empêcher l'homme de manger de l'arbre de vie et d'obtenir la vie éternelle.
L'homme n'a donc pas la vie spirituelle éternelle. L'homme a été créé à
l'image des Elohim par les Elohim et ce, à partir de la matière et de ce
fait, l'homme n'est pas un esprit. Tout au long du récit de la création, la
création est faite par les Elohim, qui parlent au pluriel. Ce n'est qu'à
Genèse 6:5 que YHVH est mentionné (s’exprimant au singulier) comme ayant
observé la méchanceté de l'homme.
Les chérubins
(Héb. cherubim) ont reçu des
tâches allouées dans le conseil autour du trône de Dieu et nous savons à
partir de la représentation biblique qu'il y avait au moins deux cherubim
protecteurs, et probablement quatre comme nous le voyons dans Ézéchiel. Ces
personnages avaient un symbolisme composite et là où ce symbolisme composite
est différencié, ils sont notés comme des
seraphim à 6 ailes (Ésaïe 6:2,6).
Ces créatures prennent place au trône de Dieu (le Eloah), ou Ancien des
Jours qui "a créé toutes choses et c'est par ta volonté qu'elles existent et
qu'elles ont été créées" (Apocalypse 4:11). L'Ancien des Jours est le
créateur, et les Elohim, de ce fait, ont créé selon la volonté de Celui qui
est le Eloah (ou l’Éternel) et en accord avec Son dessein. Nous ne
spéculerons pas ici sur le rôle des seraphim tutélaires qui exercent un
ministère, ni sur la nature corporative du symbolisme des cherubim.
Le terme utilisé
dans les chapitres 4 et 5 de l'Apocalypse pour désigner les vingt-quatre
anciens est presbuteros, qui
signifie aîné ou âgé, et qui, selon la Concordance de Strong, est appliqué à
un personnage du conseil céleste (voir le Dictionnaire grec Greek
Dictionary, p. 60). Il s'agit du conseil divin des Elohim. Christ reçoit des
éloges d’eux parce qu'il a racheté des hommes provenant des nations à Dieu
par le sacrifice de l'Agneau, afin qu’ils soient faits rois et prêtres à
leur Dieu, Theos le Tout-Puissant, le Ho Theos ou l’accusatif ton Theon de
Jean 1:1, 18, afin de régner sur la terre. À la fois ici et ci-dessus, le
terme pour Dieu est dans un sens distributif et peut être singulier ou
pluriel. L'article défini le rend singulier et se réfère à Le Dieu i.e. Le
Père. S'il est singulier, avec le terme additionnel, le Tout-Puissant, il
signifierait à nouveau le Dieu Très-Haut (i.e. Le Dieu.) Le terme Theos peut
donc être hiérarchique comme l’est le terme Elohim avec le Elohim le Plus
Élevé, ou Theos en tant que Eloah ou Ho Theos (accus. ton Theon de Jean
1:1,18). En raison de ses implications, ce verset est de façon éhontée mal
traduit dans certaines Bibles (e.g. celle de Knox, la KJV, la NKJV). Le
verset est pour ainsi dire le mieux traduit en anglais dans les versions
RSV, NIV, New English, Jerusalem et Moffatt. L'American Standard Version
Committee a corrigé l'erreur de traduction de la KJV dans sa version de
1901. Voir aussi l’ouvrage de Hort,
On the Words : Monogenes
Theos in Scripture and Tradition (No.
B4), [Les Mots Monogenes Theos dans l'Écriture et la Tradition (B4)] dans
Two Dissertations, UK, 1876,
republié par CCG, 2004.
D’après
Apocalypse 21, le centre du gouvernement doit se déplacer sur la terre (cf.
Cox,
La Cité de Dieu (No. 180),
CCG). Lorsque les cherubim apparaissent, ils portent la Gloire de YHVH et Sa
brillance, et le bruit de leurs ailes est comme la voix de l'El et la Gloire
de l'Elohim est au-dessus d'eux. D'après Ézéchiel 10:20, ils soutiennent
l'Elohim, et c'était l'Elohim qu’Ézéchiel a vu près du fleuve Chebar/
Kebar.
L'esprit parle à partir d'eux. Ézéchiel déclare que l'esprit de Yahovah lui
a parlé en donnant un message venant d'Adonaï, ici utilisé dans le sens de
"mon Seigneur". Yahovah est le porte-parole ou la médiation des Elohim,
soutenu symboliquement par les cherubim comme faisant partie de la force
d’Elohim. Yahovah (d'après Ézéchiel 11) se
désigne lui-même comme l'Elohim d'Israël, et au verset 7:21, il se réfère
curieusement à Yahovah l'Éternel dans la forme déférente d'adresse utilisée
par les subordonnés ; par exemple utilisé par Abraham, lorsque Abraham se
réfère à lui, i.e. comme Yahovah. L'utilisation d'Adonaï et de
Yahovah ici comme une déférence, montre que c'est l'Ange de Yahovah qui
s'adresse à nous et non l'Éternel ou Eloah. En d'autres termes, par le médiateur Elohim, qui porte Son nom en tant
que Yahovah. Ce concept est très important, car la métaphysique en dépend,
de même que la compréhension de la nature de la Divinité, la séquence de la
création, ainsi qu’une explication adéquate de son but. Ce terme Yahovah a
été appliqué à trois êtres différents en même temps dans les actions
d'Abraham et Lot à Sodome et Gomorrhe. Abraham s'est adressé à eux en les
appelant Yahovah. Lot s'est également adressé aux deux déités inférieures en
les appelant Yahovah (Gen. 19:18), et ils ont fait descendre le feu sur
Sodome de la part du Yahovah dans le Ciel (Gen. 19:24 ; cf.
No. 024 ci-dessus).
La distinction
entre les entités qui portent le Tétragrammaton YHVH est faite explicitement
par Michée 5:2-4 :
Mais toi, Bethléem Éphrata, qui es petite parmi les
milliers de Juda, c'est de toi que sortira pour moi celui qui doit diriger
sur Israël, et dont les origines remontent à loin, dès les temps les plus
reculés (ou dès les jours les plus anciens). C'est pourquoi il les
abandonnera, jusqu'à ce que celle qui accouche ait enfanté ; alors le reste
de ses frères retournera vers les enfants d'Israël. Et il se tiendra debout
et fera paître ses brebis dans la force de [Ya]hovah [YHVH], dans la majesté
du nom de [Ya]hovah Son Dieu ; et elles demeureront ; car maintenant il sera
grand jusqu'aux extrémités de la terre.
Il s'agit ici du
concept hébreu de l'entité, qui, selon Michée, avait une préexistence dès
"les jours les plus anciens" : qui, à partir de ce qui a été dit ci-dessus,
était logiquement le début du temps commençant avec la création des Elohim.
Cette entité portait le Tétragrammaton YHVH, cependant Yahovah était aussi
Son Dieu, réitérant le concept de "par conséquent, Elohim, ton Elohim t'a
oint". Conceptuellement, le nom portait l'autorité, d'où la pratique
d'appeler les magistrats "Elohim", qui perdure jusqu’à aujourd'hui dans la
terminologie “your worship” [serait l’équivalent en français à "Votre
Honneur ou Votre Seigneurie"].
Il existe une
distinction conceptuelle claire entre l'Elohim Yahovah et le Yahovah des
Armées. Zacharie 2:5-13 fait cette distinction où Yahovah dit qu'il va venir
habiter à Jérusalem et que lorsque cela se produira, "vous saurez que
Yahovah des Armées m'a envoyé." Cette entité était clairement subordonnée à
Yahovah des Armées, et le Yahovah ici est cette entité, au Psaume 18:28, qui
est "mon rocher." Dans le Psaume 18:31, il est "notre Elohim", et Eloah est
le Yahovah, ou YHVH des Armées, appelé aussi Yahovih. Yahovah, l'Elohim
d'Israël est une entité séparée et distincte de Yahovah des Armées, le
Eloah, ou Dieu le Père et le Créateur. L’être
qui s’est incarné était considéré pour être YHVH, et l'Elohim d'Israël, mais
subordonné à Son Elohim, qui était Eloah. Ces deux entités existaient comme
entités séparées seulement à partir de la création des Elohim : le Logos ou
l'Expression Divine, un attribut de Dieu, faisant ou créant la réplication
du Logos sous forme d'un Elohim. L'Elohim de cette planète est le Grand
Prêtre ou Médiateur entre l'armée et Celui qui est l’Unique Véritable Dieu,
Ha Elohim.
D'après les
Psaumes, le Yahovah d'Israël est un grand roi au-dessus de tous les Elohim
(Psaume 95:3), il est craint au-dessus de tous les autres Elohim (Psaume
95:4), et il est l'Elohim des Elohim (Psaume 136:2). Les Elohim ont donc des
degrés de rang, certains étant subordonnés à d'autres, mais tous subordonnés
à Eloah. L'Elohim d'Israël était ce Rocher qui était Christ, mais il n'était
pas et ne pouvait pas être Eloah ou Yahovah des Armées. Tous les Elohim
agissaient autrefois sous la volonté d'Eloah, mais les Elohim rebelles se
sont placés en dehors de Sa volonté et de la structure des Elohim. Ils sont
cependant restés Elohim en tant qu'Elohim déchus et sont désignés comme
Elohim partout à travers l'Ancien Testament. Les Elohim déchus se
distinguent des images taillées qui "ne sont pas des elohim" (2Rois 19:18 ;
Jérémie 2:11).
La prononciation
correcte de Yahovah a été délibérément obscurcie, et nous avons vu plus haut
dans ce document qu'il y avait une forme déférente utilisée par l'Ange de
Yahovah, lorsqu'il se référait au plus haut Yahovah ou Yahovah des Armées.
La forme déférente était obtenue en changeant la dernière voyelle de a à i.
La reconstruction de la prononciation correcte du terme Yaho peut être
établie à partir des formes utilisées au temple d'Éléphantine, où la forme
était raccourcie plutôt que modifiée. La traduction du papyrus d'Éléphantine
est contenue dans l'ouvrage de James B. Pritchard :
The Ancient Near East, vol. 1, p.279. Le nom est rendu par YAHO et
les formes sont donc Yahovah des Armées ou Yahovah (prononcé Yahowah comme
un w tranquille) ou lorsqu'on utilise le langage de déférence, c'est
Yahovih. Les Juifs prononcent SHD 3068 Yahovah comme
Adonaï, et le SHD 3069 Yahovih, ils le rendent comme
elohim, pour faire une distinction claire entre
les deux entités comme indiqué ci-dessus dans ce document.
Théologiquement,
les Elohim étaient une réplique de l'image de Eloah, comme l'homme a été
créé à l'image des Elohim. Christ était "l'image du Dieu invisible, le
premier-né de toute la création". Il en découle que la création a commencé
lors de la création des Elohim qui sont l'Ange de la Rédemption et ses
collègues, ou camarades, et à partir de là, le temps a commencé. Ces
concepts sont traités ci-dessous dans ce document, et ont affecté les
concepts et la structure de l'explication causale, car ils étaient
imparfaitement compris.
Partie 2
Le Logos
"Au commencement
était la Parole [Logos], et la Parole [Logos] était avec Dieu, et la Parole
était Dieu. Toutes choses ont été faites par Elle, et sans Elle rien de ce
qui a été fait n'a été fait" (Jean 1:1‑13).
Il convient de
noter que Jean 1:1 présente un problème de traduction. Il y a deux mots pour
Dieu
qui sont impliqués ainsi qu’un
inversement. Il est soutenu que le texte devrait se lire comme suit : "Au
commencement était le Logos et le Logos était avec Theon et Theos était le
Logos". Pour justifier l'inversion en "et le Logos était Dieu", Alfred
Marshall dit dans son Interlinéaire RSV Interlinear (qui s'accorde avec le
Receptus) dans la note de bas de page : "Mais notez que le sujet a l'article
et le prédicat ne l'a pas ; de là traduit : 'La Parole était Dieu'". Il
s'agit là d'un artifice visant à établir le système Trinitaire. Jean faisait
clairement référence à deux entités séparées, Le Dieu et un elohim qui était
le logos. Ces derniers sont décrits en utilisant les distinctions accusative
et nominative (dans le Koïnè) comme Theon et Theos, car au verset 18 il dit
:
Dieu [Theon], personne ne l'a jamais vu ; (le) seul
engendré
Dieu [Theos] [en
réalité le seul Dieu né], celui qui était dans le sein du Père, celui-là
[l’]a déclaré.
Hort (ibid.),
dans l'ouvrage On Monogenese Theos in
Scripture and Tradition (B4) (republié par CCG 2004) montre que le terme
correct dans les textes anciens était effectivement
monogenese theos ou seul Dieu né. Cet ouvrage, publié en 1876, a été
soigneusement évité par les Trinitaires en raison de ses implications.
Affirmer que la
différence est uniquement grammaticale rend la structure incohérente et
contraire à la structure hébraïque expliquée. L'ajout du "l’" dans ce
passage est inapproprié, car Jean semble utiliser le concept bien connu des
Grecs du "Ho Legon". Il identifie Christ comme le "Dieu qui parle". Jean
utilise aussi clairement les concepts de l'Ancien Testament du Dieu Unique,
Eloah, en tant que le Theon et des elohim subordonnés en tant que theos. Les
Athanasiens ont été obligés de trouver un moyen de présenter ce passage de
manière à soutenir la doctrine Trinitaire, et finalement les Athanasiens
européens (possiblement Érasme) ont dû insérer le faux texte dans 1Jean 5:7
dans le Textus Receptus, afin de réarranger la Christologie.
Jean et Paul
attribuent la création au Logos. Le concept ici est l'Expression Divine. En
outre, 2Corinthiens 4:4 identifie Christ en tant que l'Image de Dieu.
Apocalypse 4:11, cependant, déclare de Dieu que :
Tu as créé toutes choses, et par Ta volonté elles
existent et ont été créées.
Le concept de
Sabellianisme, ou Modalisme, a été introduit dans le Christianisme par le
culte du dieu Attis dans les cultes des mystères. Attis était Père et Fils
en tant qu’un seul Dieu, étant différents aspects d’un seul être. Cette
doctrine s'est poursuivie, devenant la structure Binitaire, et finalement la
Trinité. Au IVe siècle, les prêtres d'Attis se plaignaient que le ministère
Chrétien de Rome leur avait volé toutes leurs doctrines.
Ce concept a
entraîné la majorité des sectes Chrétiennes dans l'erreur et a précipité la
grande dispute entre les deux factions, qui ont été nommées d'après leurs
porte-parole au moment du déclenchement à grande échelle de la controverse
en l’an 318 EC (Ère Courante). Ce conflit s'est poursuivi lors du chahut
général de Nicée en l’an 325, du nouveau synode d'Antioche en l’an 341, et
enfin lors du Concile de Constantinople en l’an 381, où les Athanasiens ont
pris le contrôle, aidés par Théodose, d’origine espagnole. Par la suite, le
conflit a été réglé par la force des armes entre les nations, et s'est
terminé en Espagne en l’an 586 et en Thuringe en l’an 742 avec la conversion
de Boniface. Les deux parties étaient la faction Athanasienne, qui devint
plus tard la faction Orthodoxe ou Catholique, et la faction Arienne ou
Eusébienne, également nommée d'après ses principaux porte-parole. Ces
conflits sont traités dans le document sur
Les Guerres Unitariennes/Trinitaires (No. 268).
Le
Shema dans le Qour’an
La foi Islamique
désigne Celui qui est l’Unique Véritable Dieu sous le nom d'Allah. Les noms
Eloah et Allah' sont dérivés des deux variantes de la même structure
linguistique. Eloah est Elahh en chaldéen. Elohim est Elahhin.
Le chaldéen a évolué vers l'araméen oriental et l'hébreu est devenu
l'araméen occidental. Le terme Elahh est devenu la base du terme arabe
Allah'h. C'est le point fondamental qui est au cœur de la toute première
confession de foi de l'Islam : Il n'y a pas d'autre Allah'h [Eloah]
qu'Allah'h [Eloah] (La Elaaha Ella Allah (voir aussi les Sourates 37:35
; 47:19)). Le terme Allah’h n'est utilisé dans l'Islam que parce
qu'il n'admet aucune pluralité, excluant Christ et l'Armée des elohim de la
position de Celui qui est l’Unique Véritable Dieu.
La signification
du terme Allah, depuis ses origines anciennes, désigne en réalité
Dieu comme "La Puissance". Le Lah (Allah) est le centre
de coopération dans lequel le Père est créateur et la puissance qui dirige
la création. Le Lah n'engendre pas et n'a pas été engendré. C'est vers lui
qu'est le retour.
Christ n'a pas
été conçu à la suite d'une union naturelle entre un mari et une femme. Dieu
a simplement prononcé une parole et alors Christ a été conçu dans le ventre
de Mariam, sa mère. Les fils de Dieu ont tous été créés par Dieu au moyen du
Fiat/Décret Divin ou d’une déclaration, et non par un quelconque acte de
procréation. Le Hadith déforme simplement ce que dit le Coran.
L'Alliance, Le Shema et Le Premier Commandement
Premier Principe : il n'y a qu'un Unique Véritable Dieu
Exode 20:3 "Vous n'aurez pas d'autres dieux que moi."
(BBE)
Le Shema traite
de cette position de base et fondamentale. La question la plus fondamentale
de l'alliance entre Dieu et Son peuple est comprise même par ceux qui
eux-mêmes ne comprennent pas la nature de la violation du Premier
Commandement par Satan. Un exemple est celui de R. J. Rushdoony, qui est un
Trinitaire.
La restauration de
cette relation d'alliance était l'œuvre de Christ, sa grâce envers son
peuple élu. L'accomplissement de cette alliance est leur grande mission :
soumettre toutes choses et toutes nations à Christ et à sa loi-parole [de
son Dieu] (R. J. Rushdoony The
Institutes of Biblical Law, The Presbyterian Publishing Company, USA,
1973, p. 14).
Le péché essentiel de
Satan a été de s'élever lui-même et, à travers lui, d'autres fils de Dieu à
une égalité de volonté et de position avec Eloah qui est Dieu le Père.
Satan a donc enfreint cette règle, tandis que
Christ et l'Armée loyale/fidèle n'ont pas commis cette erreur. Telle était
la distinction essentielle entre eux.
Dieu est
un et la vérité est une. La vérité est une parce que, en tant que la nature
du bien, elle procède de l'omnipotence et de l'omniscience de Dieu.
L'omniscience est comprise comme la connaissance de toutes les vraies
propositions, donc la vérité est une centralité de la puissance de Dieu. Il
n'y a donc qu'une seule vérité.
Malgré
cette compréhension, l'incongruité de leur position sur la divinité n'est
pas abordée par ces penseurs Trinitaires ou Binitaires.
Les
Trinitaires, tels que Rushdoony, voient que le Premier Commandement est au
cœur de l'Alliance et tentent de concilier la contradiction dans l'élévation
du Christ à un niveau et une coéternité avec Dieu en fusionnant les entités,
malgré la preuve claire des textes bibliques. La coéternité est rejetée, car
1Timothée 6:16 montre que seul Dieu est immortel. Dieu confère la vie
éternelle à Christ (Jean 5:26).
Jean
5:26, Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné
au Fils d'avoir la vie en lui-même ; (KJV)
Christ
dépend donc de Dieu pour la vie éternelle. Christ ne peut donc pas être
coéternel avec Dieu et ce, avant le commencement de la création. Seul Dieu
était seul, éternellement, avant le début du temps. Par conséquent, Christ
n'est pas un vrai Dieu dans le même sens que Dieu est Celui qui est l’Unique
Véritable Dieu. Il était la gloire comme d’un fils unique (uios) et
dieu (theos ou elohim) (Jean 17:3 ; 1Jean 5:20 ; Jean 1:14,18 ; voir
Marshall's Greek-English Interlinear).
Les
Trinitaires tentent de contourner ce dilemme intellectuel en fusionnant les
êtres, puis en évitant les problèmes ontologiques en faisant appel au
mystère. En fait, c'est le péché de Satan. Les Trinitaires et les Binitaires
cherchent à accuser Christ et les Chrétiens du même péché dont Satan s'est
rendu coupable.
Les
Binitaires sont en fait dans un plus grand dilemme que les Trinitaires. Le
péché de Satan est une violation manifeste du Premier Commandement. Un
Binitaire affirme que Christ a existé éternellement (Constitution
of the United Church of God, an International Association, Révision du
21 novembre 1995).
Cette
hérésie satanique porte atteinte à la capacité des élus d'être cohéritiers
du Christ. Logiquement, la position implique qu'il y a deux vrais Dieux, à
savoir Dieu et Christ, et qu'ils ont éternellement existé. L'affirmation est
implicite que Christ a eu une existence indépendamment de la puissance de
Dieu. Cette affirmation est une hérésie condamnable, car elle viole les
exigences logiques de l'omnipotence de Dieu et est directement contraire à
l'Écriture. Comme les Binitaires affirment une indépendance logique et
réelle complète des deux êtres séparés, ils sont de ce fait des dualistes
logiques. Le Dualisme attaque la nature même de la structure monothéiste et
la puissance de Dieu. Cette doctrine conduit à l'affirmation blasphématoire
que Dieu et Christ auraient pu discuter pour savoir qui descendrait pour
être sacrifié. Cette affirmation a en fait été énoncée par un évangéliste
américain lors de rassemblements (par exemple à Canberra, en Australie,
pendant la Fête des Tabernacles 1990), comme une probabilité théologique. Ce
blasphème frappe au cœur même du Premier Commandement. Voir aussi le
commentaire à la page 6 de l'édition de mars-avril 1989 du magazine The
Good News.
L'admission d'un deuxième vrai Dieu existant éternellement avant le
commencement de l'activité de Dieu, et donc de la création, établit un autre
elohim comme objet de culte d’adoration à côté d'Eloah. Ceci est
expressément interdit. Un tel enseignement produit un autre Dieu et
constitue une idolâtrie. Un tel enseignement prive ou fait perdre à ses
adhérents le droit à la Première Résurrection (Apoc. 20:1-6) et c'est de
l'idolâtrie.
Deuxième principe : la nature immuable de Dieu et de la loi
Rushdoony
isole un certain nombre de prémisses subsidiaires importantes, qui sont
fondamentales pour le premier commandement, malgré son problème avec la
Trinité. Les autres prémisses sont :
2. Un Dieu absolu et immuable signifie une loi absolue et immuable.
L'alternative à la loi n'est pas la grâce, mais c'est de l’anarchie [le
non-respect de la loi] (ibid., p. 20). Parler de la loi comme étant pour
Israël, mais pas pour les Chrétiens, c'est non seulement abandonner la loi,
mais aussi abandonner le Dieu de la loi. Puisqu'il n'y a qu'un unique
véritable Dieu, et que Sa loi est l'expression de Sa nature et de Sa justice
immuables, abandonner la loi biblique pour un autre système de loi revient à
changer de dieux. L'effondrement moral de la chrétienté est un produit de ce
processus actuel de changement de dieux (ibid., p. 20).
Le
principe 2 comporte un certain nombre de sous-éléments :
2.1. est que la nature immuable de Dieu signifie que la loi est immuable.
Ceci est essentiel, car la loi doit procéder d'une prémisse, autre que le
fait que Dieu l'ait émise par caprice ou par fantaisie. Le seul fondement de
l'émission de la loi est qu'elle procède de la nature de Dieu et qu'Il ne
pourrait émettre aucun autre système.
2.2 est donc développé à partir de cette prémisse. La grâce ne peut donc
pas être une alternative à la loi. Elle doit être un complément à ce système
et un moyen de perfectionnement au sein de ce système. L'alternative à la
loi est l'anarchie. C'est ce qu'on appelle l'antinomisme, de nomos
ou loi. Il s'agit essentiellement d'une doctrine gnostique qui émane du
gnosticisme alexandrin et qui a été développée à la fois par les Romains et
les Grecs dans leur exposé théologique du Christianisme. Elle s’est d'abord
attaquée au Judaïsme, puis au Christianisme.
Henry A. Green (The Economic and
Social Origins of Gnosticism, SBL, Dissertation Series 77, Scholars
Press, Atlanta, Georgia, 1985) dit dans son ouvrage :
Pour la majorité des gnostiques qui étaient redevables à l'histoire juive
de la création, l'antinomisme était en fait une opposition à la Loi
Mosaïque, la loi cosmique. Toute loi devenait identique à un destin cosmique
oppressif. La morale pneumatique, déterminée par l'hostilité envers le monde
cosmique, se concentrait sur la libération du gnostique de la Loi Mosaïque
et de la morale juive. ... L'interprétation allégorique de la Loi Mosaïque
ou son rejet en partie ou en totalité aurait pu facilement conduire à des
mouvements hétérodoxes caractéristiques de la réponse du rebelle. Exprimant
le point de vue du Juif anomique et privé de ses droits, l'éthique et les
attitudes grecques pouvaient faire surface ouvertement, dépouillées du Dieu
juif et de [S]es lois.
De nombreuses preuves,
provenant à la fois des Pères de l'Église et de la bibliothèque de Nag
Hammadi, montrent que les gnostiques se sont opposés à la Loi Mosaïque (pp.
204-205).
L'élévation de Christ a servi deux objectifs. Cela a éloigné le Messie des
élus sur le plan ontologique et a donc porté atteinte à l'héritage des élus
en tant que cohéritiers. Cependant, c’était nécessaire, car ce n'est que par
l'élévation de Christ à l'égalité et à la coéternité avec Dieu que l'on
pouvait affirmer que Christ avait éliminé la loi du Dieu des Juifs et qu'à
sa place, une structure basée sur l'éthique et la compréhension théologique
grecques pouvait être avancée. Les doctrines gnostiques, qui ont abouti à la
Trinité, étaient essentielles à la pensée helléniste au sein de la nouvelle
foi. Ce n'est que par ce processus que Satan pouvait subvertir le message et
assurer le non-respect/la non-conformité à la loi de Dieu. L'ensemble de
l'argument loi/grâce du Christianisme moderne est une position gnostique
d'inspiration démoniaque (voir aussi les documents
La Relation entre le
Salut par la Grâce et la Loi (No. 082), Le
Texte des Oeuvres de la
Loi - ou MMT (No. 104)
et L'Hérésie
dans l'Église Apostolique (No. 089)).
C'est par l’Esprit
Saint (No. 117)
que nous devenons
Consubstantiel au Père
(No. 081)
et dans
L'Alliance de Dieu (No.
152).
Troisième principe : L'Obéissance à Dieu
Le
troisième principe du premier commandement est peut-être le plus difficile,
mais le plus central pour les activités de Christ. Ce principe est celui de
l'obéissance. Christ a appris l'obéissance par tout ce qu'il a souffert
(Héb. 5:8). Par l'obéissance de Christ, plusieurs seront rendus justes (Rom.
5:19). Le but de la foi était de rendre les Gentils [les païens], ou
nations, obéissants (Rom. 16:19,26). Rushdoony dit :
3. Un troisième principe du Shema d'Israël est qu'un seul Dieu, une seule
loi, exige une obéissance unique, immuable et sans réserve :
"Tu aimeras l'Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton
âme et de toutes tes forces" (Deut. 6:5). Le sens est que l'homme doit obéir
à Dieu totalement, dans n’importe
quelle condition, de tout son être. Puisque l'homme est totalement la
créature de Dieu, et puisqu'il n'y a pas une fibre de son être qui ne soit
pas l'œuvre de Dieu et donc soumise à la loi totale de Dieu, il n'y a pas un
domaine de la vie et de l'être de l'homme qui puisse être tenu en réserve de
Dieu et de Sa loi. C'est pourquoi, comme le déclare le Deutéronome 6:6 :
"Les paroles que Je te prescris aujourd'hui seront dans ton cœur". (ibid.,
p. 20-21).
Le but de
l’Esprit Saint était d'instiller ces processus d'obéissance à la loi de Dieu
dans le cœur de l’humanité. Le monothéisme repose entièrement sur ce
troisième principe d'obéissance à la volonté de Dieu, qui, en tant que loi,
découle de Sa nature. Ainsi, Sa volonté est loi, car elle est l'expression
de l'omniscience et de l'omnipotence divines en tant que puissance
créatrice. Tous les êtres sont sous la volonté divine telle qu’exprimée par
la loi, autrement ils sont polythéistes, ayant des volontés extérieures à la
volonté de Dieu. En ce sens, le Binitarisme est polythéiste par le fait
qu’il cherche à établir deux volontés éternelles.
La
doctrine de l'âme pousse ce polythéisme un peu plus loin en cherchant à
affirmer des volontés multiples extérieures à la puissance de Dieu et
indépendantes de Dieu pour la vie éternelle. La position biblique est que
Christ dépend de Dieu pour la vie éternelle, car Dieu a la vie en Lui-même.
Christ n'est donc pas un vrai Dieu et la soi-disant âme immortelle ne peut
pas exister, ou le monothéisme est logiquement violé comme l'est l'Écriture
(Jean 5:26 ; 14:28 ; 1Tim. 6:16).
Se
rebeller contre la volonté de Dieu, et Sa volonté en tant que loi, c'est
affirmer une indépendance vis-à-vis de Dieu et contester la nécessité
logique du monothéisme. Par conséquent, la rébellion est comme le péché de
sorcellerie (1Sam. 15:23).
Quatrième principe : l'éducation à la loi
Le
principe d'obéissance à la loi s'inscrit dans le prolongement du quatrième
principe. Ce principe d'éducation à la loi est inséparable à la fois de
l'obéissance à la loi et du culte. Ce sont les premiers éléments. Le culte
d’adoration est entièrement centré sur Eloah qui est l'objet de l’adoration
et le centre de l’attention du Temple (Esdras 4:24 ; 5:1-2,8,12-17 ;
6:3-12). Ainsi : Il n'y a pas d'autre Dieu qu'Eloah.
Rushdoony
dit de ce principe.
4. Un quatrième principe qui découle du Shema Israël est énoncé
dans Deutéronome 6:7-9, 20-25 ; l'éducation à la loi est fondamentale et
inséparable à la fois de l'obéissance à la loi et du culte d’adoration. La
loi exige une éducation en termes de loi. Tout ce qui n'est pas une
éducation fondée sur la Bible est donc un acte d'apostasie pour un croyant :
cela implique d'avoir un autre dieu et de se prosterner devant lui pour
apprendre de lui. Il ne peut y avoir de véritable culte sans véritable
éducation, car la loi prescrit et est absolue, et aucun homme ne peut
s'approcher de Dieu au mépris de la prescription divine.
De
Deutéronome 6:8, Israël a dérivé l'usage du Tephillin, les portions de la
loi liées sur la tête ou le bras lors de la prière. De 6:8,9 il a été
observé :
Comme ces
mots sont figuratifs et indiquent une observation constante des
commandements divins, il en va de même pour le commandement qui suit, à
savoir d'écrire ces mots sur les poteaux de la maison et sur les portes,
doit être compris spirituellement ; et l'accomplissement littéral d'un tel
commandement ne pouvait être qu'une coutume louable ou agréable à Dieu
lorsqu'on y recourait comme moyen d’observer les commandements de Dieu
constamment sous les yeux. Le précepte lui-même, cependant, présuppose
l'existence de cette coutume, qui ne se rencontre pas seulement dans les
pays mahométans de l'Orient à l'heure actuelle, mais qui était aussi une
coutume commune dans l'Égypte ancienne.
(Keil et Delitzsch,
Biblical Commentary on the Old Testament, vol III, The Pentateuch (Grand
Rapids : Eerdmans 1949), p 324)
Ce qu'il
faut, assurément, c'est que l'esprit et l'action, la famille et le foyer, la
vision de l'homme et le travail de l'homme, soient tous considérés dans la
perspective de la loi-parole de Dieu.
Mais ce
n'est pas tout. L'accomplissement littéral du commandement concernant les
fronteaux et les poteaux (Deut. 6:8,9) est clairement requis, comme le
montre nettement Nombres 15:37-41 (cf. Deut. 11:18-20). Le ruban bleu requis
ne peut pas être spiritualisé. Dieu exige qu'il soit adoré selon Sa propre
parole. (ibid., pp. 21-22)
Deutéronome 6:8 est modifié par Deutéronome 6:6. L'intention spirituelle est
reflétée par les rubans (Nombres 15:37-41) (cf. aussi le document
Les Rubans Bleus (No.
273)).
Les éléments de la loi sont donc au cœur du principe de l'éducation et de la
préoccupation mentale du service de Dieu. Le premier commandement a donc
pour prédominance, ou en son sein, une série d'ordonnances subsidiaires, qui
développent et expliquent son intention et son but (cf. le document
La Loi et le Premier
Commandement (No. 253)).
Un autre
aspect que Rushdoony développe dans ce principe est que le culte dans une
langue inconnue (1Cor. 14) est une violation de ce commandement, tout comme
le culte qui manque la proclamation fidèle de la parole de Dieu, ou qui est
sans l'éducation du peuple de l'alliance en termes de la loi-parole de
l'alliance. (ibid. p. 23)
Par
conséquent, parler en langues, soit d'hommes, soit de démons, qu'elles
soient étrangères et réelles, ou déformées et inintelligibles, ou
imaginaires, est une violation des principes du premier commandement
également. Ce point conduit ensuite au cinquième principe, qui est que la
réponse à la grâce est l'observation de la loi (voir Jacques 1:22-26).
C'est peut-être
le principe le plus mal compris ou délibérément mal interprété. Tout
l'argument de la Grâce/Loi découle d'une mauvaise application des textes
bibliques. Ces erreurs sont tout à fait condamnées par la structure entière
du système de la Réforme (voir le document Cox ;
La Distinction dans la Loi (No. 096)).
Rushdoony dit du
principe de la grâce :
Un cinquième
principe qui est également proclamé dans ce même passage, dans Deutéronome
6:20-25, est que, dans cette éducation obligatoire, il faut souligner que
la réponse à la grâce est l'observation de la loi. On doit enseigner
aux enfants que le sens de la loi est que Dieu a racheté Israël de
l'esclavage et, "afin qu’il nous garde en vie", "nous a ordonné de mettre en
pratique toutes ces lois, de craindre le SEIGNEUR notre Dieu, pour notre
bien à tous les instants" (6:24). Rien dans l'Ancien ou le Nouveau Testament
ne permet de mettre cela de côté. Lorsque les églises de l'Ancien ou du
Nouveau Testament ont donné un faux sens à la loi, ce faux sens est attaqué
par les prophètes et les apôtres, mais jamais la loi de Dieu elle-même.
Parce que Dieu est un, Sa grâce et Sa loi sont une dans leur but et leur
direction. Ce passage met clairement en évidence la priorité de la grâce
élective de Dieu dans l'appel et la rédemption de Son peuple élu. La
relation d'Israël était une relation de grâce, et la loi a été donnée afin
de fournir au peuple de Dieu la réponse nécessaire et requise à la grâce, et
la manifestation de la grâce : l'observation de la loi. (ibid., p. 23)
La loi reste donc
intacte et est observée par les Chrétiens. Elle est défendue/protégée par
les prophètes et les apôtres. Si ceux qui se disent Chrétiens ne parlent pas
selon la Loi et le Témoignage, il n'y a pas de lumière en eux (Ésaïe 8:20).
Sixième principe : la crainte de Dieu et Sa jalousie
Dans Deutéronome
6:10-15, un autre point central est fait en ce qui concerne les implications
du Shema Israël
:
Et il arrivera que
lorsque le SEIGNEUR, ton Dieu, te fera entrer dans le pays qu'il a juré à
tes pères, Abraham, Isaac et Jacob, de te donner, tu mangeras et tu te
rassasieras dans des villes grandes et belles que tu n'auras pas bâties,
dans des maisons pleines de bonnes choses que tu n'auras pas remplies, des
citernes creusées que tu n'as pas taillées, des vignes et des oliviers que
tu n'as pas plantés, tu mangeras et tu seras rassasié - alors garde-toi
d'oublier le SEIGNEUR, qui t'a fait sortir du pays d'Égypte, de la maison de
servitude. Tu craindras le SEIGNEUR, ton Dieu ; c'est lui seul que tu
serviras, et tu jureras par son nom. Tu n'iras pas après d'autres dieux, des
dieux des peuples qui t'entourent, car un Dieu jaloux, le SEIGNEUR, ton
Dieu, est au milieu de toi, de peur que la colère du SEIGNEUR, ton Dieu, ne
s'enflamme contre toi et qu'il ne te fasse disparaître de la surface de la
terre. (Texte massorétique de la Jewish Publication Society of America,
ci-après dénommé MTV).
Ici, le sixième
principe du premier commandement est la crainte de Dieu ou la jalousie de
Dieu qui dépend de la perspective à partir de laquelle l'activité est
considérée. Le point central est qu'il n'y a pas d'autre loi-ordre que celle
établie par Dieu. Ainsi, Christ ne pouvait pas supprimer la loi, car il
était une image du Dieu invisible et, par conséquent, ayant l’Esprit Saint,
il participait à la nature divine et ne pouvait donner aucune autre
instruction que celle qui lui était transmise de la nature de Dieu à travers
l’Esprit Saint. Rushdoony dit :
Le sixième principe
est donc la jalousie de Dieu.
C'est un fait d'une importance capitale. Le peuple élu est mis en garde,
alors qu'il occupe et possède une terre riche qu'il n'a pas mise en valeur,
de ne pas oublier Dieu, qui l'a délivré et fait prospérer.
En voyant la richesse qui provenait d'une culture hostile à Dieu, le
peuple de l'alliance de Dieu sera tenté de voir d'autres moyens de réussite
et de prospérité que le Seigneur. La tentation sera d'"aller après d'autres
dieux... les dieux des gens d'alentour". C'est croire qu'il y a une autre
loi-ordre que l'ordre de Dieu ; c'est oublier que le succès et la
destruction des Cananéens étaient pareillement l'œuvre de Dieu. C'est la
provocation de la colère et de la jalousie de Dieu. Le fait que la jalousie
soit associée à plusieurs reprises à la loi, et invoquée par Dieu dans le
don/octroi de la loi, est d'une importance capitale pour comprendre la loi.
La loi de Dieu n'est pas une loi aveugle, impersonnelle et mécanique. ...
Mais le Dieu jaloux empêche le triomphe soit de Canaan, soit d'un Israël ou
d'une église d’apostats. Sans un Dieu jaloux et personnel, aucune justice
n'est possible. (ibid., pp. 24-25)
L'hypothèse qui
est souvent faite à partir de ce principe est que la force et le nombre
constituent l'Église de Dieu. Cette supposition est incorrecte. Le triomphe
de l'Église de Dieu a lieu lors de la résurrection, au retour du Messie pour
le règne millénaire. C'est pour cette raison que le système Trinitaire, et
spécifiquement l'Église catholique, doit s'attribuer la fonction de
véritable Église sous le règne de Christ maintenant, alors qu'il est clair
que ce n’est pas le cas selon l'Écriture. L'Écriture présente une fausse
église ayant un grand pouvoir sous un système mondial dirigé par Satan et le
pouvoir de la Bête. Cette église (représentée par le terme
femme) est ivre du sang des saints
et des martyrs (Apocalypse 17:1-6). Ce système existe et s'adapte à un monde
gouverné par le dieu de ce monde (2Cor. 4:4) et le prince de la puissance de
l'air (Éph. 2:2).
La bénédiction de
l'Alliance d'Israël revient à la nation par droit d’aînesse et est conservée
par les individus au sein de la nation qui adhèrent à la foi. Il était
évident, dès le XVe siècle, que la moitié de l'Angleterre, peut-être, était
Unitarienne dans la sphère privée après la Réforme et, en effet, la Divinité
est identifiée par plusieurs, au sein des structures Trinitaires, en termes
unitariens. C'est la raison pour laquelle Dieu a protégé Israël, Son élu,
malgré la suppression de la vérité théologique dans de nombreux domaines.
Septième principe : Dieu ne doit pas être tenté
Le septième
principe, qui découle du Shema,
est celui de tenter Dieu. Ce principe est distinct de celui qui consiste à
mettre Dieu à l'épreuve,
ce qu'il dit spécifiquement de faire en ce qui concerne la dîme (Mal. 3:10).
La dîme est spécifiquement liée au premier commandement et, bien qu'elle
soit exposée séparément en tant que doctrine, elle est déterminée par
l'adoration de Celui qui est l’Unique Véritable Dieu. Payer la dîme à un
système apostat revient à adorer un faux dieu et à enfreindre le premier
commandement (cf. le document
Le Prélèvement de la Dîme (No. 161)).
Un septième principe
qui découle du Shema Israël est
déclaré dans Deutéronome 6:16-19 :
Vous n'éprouverez
pas l'Éternel, votre Dieu, comme vous l'avez éprouvé à Massa. Tu observeras
avec soin les commandements de l'Éternel, ton Dieu, Ses témoignages et Ses
lois, qu'Il t'a prescrits. Tu feras ce qui est droit et bon aux yeux de
l'Éternel, afin que tu sois heureux et que tu entres en possession du bon
pays que l'Éternel a juré à tes pères de chasser tous tes ennemis devant
toi, comme l'Éternel l'a dit (MTV).
C'est ce que Satan a
tenté de faire à Jésus : tester Dieu, le mettre à l'épreuve. Israël a tenté
Dieu à Massa en posant la question : "LE SEIGNEUR est-il parmi nous ou non
?" (Ex. 17:7).
Le culte de Jéhovah
n'exclut pas seulement toute idolâtrie, que le Seigneur, en tant que Dieu
jaloux, ne supportera pas (voir Exode xx.5), mais qu'il punira par la
destruction de la terre ("la face du sol", comme dans Exode xxxii.12)) :
mais cela exclut aussi de tenter le SEIGNEUR par un murmure incrédule contre
Dieu, s'Il ne supprime pas immédiatement toute sorte de détresse, car le
peuple avait déjà péché à Massa, c'est-à-dire à Rephidim (Ex. xvii. 1-7).
(Keil et Delitzsch, op. cit., III, 325 s.)
Ce septième principe
interdit donc de mettre Dieu à
l'épreuve de manière incrédule : La loi de Dieu est la mise à l'épreuve de
l'homme ; l'homme ne peut donc pas se prendre pour dieu et mettre à
l’épreuve Dieu et Sa loi-parole. Une telle démarche est une arrogance et
un blasphème suprêmes ; elle est le contraire de l'obéissance, car elle est
l'essence même de la désobéissance à la loi. C'est pourquoi elle est opposée
à l'observation diligente de la loi. Cette obéissance est la condition de la
bénédiction : elle est la base de la conquête et de la possession, en vertu
de laquelle le peuple de l'alliance de Dieu, Son peuple de la loi, entre
dans son héritage. (ibid., pp. 26-27)
Le premier
commandement est donc central et crucial à la foi, et sur ce commandement
reposent les autres commandements et les ordonnances. Jacques a pu mener à
bien l'intégralité de l'argument en affirmant que la violation de l'un
d'entre eux les enfreint tous. Cela a ensuite été étendu à l’acception de
personnes, ce qui constitue une attaque directe contre la loi. La nécessité
des œuvres dans la foi sous la loi est une idée centrale de l'épître de
Jacques. Elle est dénigrée par les théologiens à cause de ce message.
Jacques 2:1-26 Mes frères, que votre
foi en notre glorieux Seigneur Jésus Christ soit exempte de toute acception
de personnes.
2 Supposez,
en effet, qu'il entre dans votre assemblée un homme avec un anneau d'or et
un habit magnifique, et qu'il y entre aussi un pauvre misérablement vêtu ;
3 si, tournant vos regards vers celui qui porte l'habit
magnifique, vous lui dites : Toi, assieds-toi ici à cette place d'honneur !
et si vous dites au pauvre : Toi, tiens-toi là debout ! ou bien :
Assieds-toi au-dessous de mon marchepied, 4 ne faites-vous pas en
vous-mêmes une distinction, et ne jugez-vous pas sous l'inspiration de
pensées mauvaises ? 5 Écoutez, mes frères bien-aimés : Dieu
n'a-t-il pas choisi les pauvres aux yeux du monde, pour qu'ils soient riches
en la foi, et héritiers du royaume qu'il a promis à ceux qui l'aiment ?
6 Et vous, vous avilissez le pauvre! Ne sont-ce pas les riches qui
vous oppriment, et qui vous traînent devant les tribunaux ? 7 Ne
sont-ce pas eux qui outragent le beau nom que vous portez ? 8 Si
vous accomplissez la loi royale, selon l'Écriture : Tu aimeras ton prochain
comme toi-même, vous faites bien.
9, Mais
si vous faites acception de personnes, vous commettez un péché, vous êtes
condamnés par la loi comme des transgresseurs. 10, Car quiconque
observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient
coupable de tous.
11 En effet, celui
qui a dit : Tu ne commettras point d'adultère, a dit aussi: Tu ne tueras
point. Or, si
tu ne commets point d'adultère, mais que tu commettes un meurtre, tu deviens
transgresseur de la loi. 12 Parlez et agissez comme devant être
jugés par une loi de liberté, 13, car le jugement est sans
miséricorde pour qui n'a pas fait miséricorde.
La miséricorde triomphe du
jugement.
14 Mes
frères, que sert-il à quelqu'un de dire qu'il a la foi, s'il n'a pas les
œuvres ? La foi peut-elle
le sauver ? 15 Si un frère ou une soeur sont nus et manquent de
la nourriture de chaque jour, 16 et que l'un d'entre vous leur
dise: Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez ! et que vous ne leur
donniez pas ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela sert-il ? 17 Il
en est ainsi de la foi: si elle n'a pas les œuvres, elle est morte en
elle-même.
18, Mais
quelqu'un dira : Toi, tu as la foi ; et moi, j'ai les œuvres.
Montre-moi ta foi sans les
œuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes œuvres. 19 Tu
crois qu'il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi, et
ils tremblent. 20 Veux-tu savoir, ô homme vain, que la foi sans
les œuvres est inutile ? 21 Abraham, notre père, ne fut-il pas
justifié par les œuvres, lorsqu'il offrit son fils Isaac sur l'autel ?
22 Tu vois que la foi agissait avec ses œuvres, et que par les œuvres
la foi fut rendue parfaite. 23 Ainsi s'accomplit ce que dit
l'Écriture : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice ; et il
fut appelé ami de Dieu. 24 Vous voyez que l'homme est justifié
par les œuvres, et non par la foi seulement. 25 Rahab la
prostituée ne fut-elle pas également justifiée par les œuvres, lorsqu'elle
reçut les messagers et qu'elle les fit partir par un autre chemin ? 26 Comme
le corps sans âme est mort, de même la foi sans les œuvres est morte.
(LSG)
Sommaire
Après avoir
examiné la structure de la Divinité, il est évident qu'il s'agit d'une
hiérarchie unifiée d'êtres, à partir d'une singularité centrale dans la
volonté de laquelle la structure agit. Lorsque des entités agissent
contrairement à la volonté d'Eloah,
elles sont décrétées comme étant en rébellion et donc polythéistes. De
telles entités doivent donc être détruites, leur existence et leur but étant
limités. La nécessité pour ces entités d'être spirituelles est dictée par
une procédure logique et une limitation physique. La sous-structure de la
matière semble être immatérielle, ce qui soutient la notion d'une
intelligence immatérielle qui régit et régule la structure matérielle.
Ce qui
est important, c'est qu'aucun spécialiste/érudit sérieux ne nie qu'à
l'époque de Christ, la Bible était comprise comme faisant référence à un
Conseil des Elohim ou Elim et que ce terme allait bien au-delà du concept
d’une dualité ou d’une Trinité. Un ouvrage important sur le sujet est The
Psalms : Their Origin and Meaning par Léopold Sabourin, S.J., (Alba
House, NY ; version révisée et mise à jour (après 1974)). Sabourin
démontre le concept du Conseil des Elohim dans son ouvrage. Aux pages 398 et
suivantes, Sabourin énumère les usages d'Eloah, mais évite de traiter de la
signification. Aux pages 72-74, Sabourin aborde les Psaumes 86:8-10, 95:3,
96:4, et 135:5. Les Bene Elim sont identifiés comme les Fils de
Dieu, tout comme les Bene Elyon (Fils du Très Haut). Aux pages
102-104, il mentionne les saints ou les Saints (qedosim) du Psaume
89:6-8 qui sont les assistants célestes de Dieu et que le terme est
également utilisé pour les fidèles humains. Ces êtres supraterrestres sont
des Bene Elim ou des Bene HaElohim. Les Bene HaElohim sont les Fils du
ou des Dieux. Sabourin, notant aussi le commentaire de Coppens (ETL,
1963, pp. 485-500) selon lequel le substantif qedosim dans le Texte
Massorétique désigne la Cour supraterrestre de YHVH, qui est considéré comme
[des] elohim (pp. 102-103), dit à ce propos :
Le
concept d'une assemblée céleste n'est pas une forme purement littéraire,
mais un élément du modèle vivant de la foi israélite (p. 75).
Le modèle de l'usage des termes désignant Dieu est d'un ordre étendu. Il
ne fait aucun doute que le sens était compris, qu'il soit écrit en hébreu,
en araméen ou en chaldéen. Le modèle est sans aucun doute celui d'un ordre
étendu, qui inclut les humains, et implique un Conseil que Christ a établi
au Sinaï. Ces elohim sont mentionnés dans Exode 21:6, où le mot est traduit
par juges.
Le mot est donc reconnu comme étant pluriel ici, et dans Exode 22:8-9,
par sa traduction par juges, mais le mot utilisé est elohim. Il existe
cependant deux mots parfaitement sains et communs pour désigner le(s)
juge(s) en hébreu. Ce sont paliyl (SHD 6414 ; Exode 21:22 ; Deut.
32:31) et shaphat (SHD 8199 ; Nomb. 25:5 ; Deut. 1:16, et suiv.). Ces
mots étaient en usage au moment où le mot elohim était utilisé. Ainsi, la
distinction visait à véhiculer/transmettre un concept autre que celui de
juge. Le concept que le terme était censé véhiculer était celui de
l'autorité de Dieu étendue à la congrégation d'Israël. Le Conseil de
gouvernement d'Israël faisait donc partie des Elohim. Cette extension était
comme un reflet du système céleste, comme cela est noté dans Hébreux 8:5. Le
modèle a été compris de manière cohérente tout au long de l'Ancien
Testament, et a été appliqué de la même manière dans le Nouveau Testament.
L'intention déclarée de Dieu était que, à partir de cette alliance, Il
inscrirait la Loi dans le cœur et l'esprit des hommes et ils n'auraient pas
besoin d’enseignants (Héb. 8:10).
L'Ancien Testament démontre les relations de subordination des Elohim et
indique leur étendue. Il identifie également l'Ange de YHVH (en lisant le
terme Yahovah à partir des anciennes traductions de Yaho dans les
textes d'Éléphantine ; cf. Pritchard, The Ancient Near East : An
Anthology of Texts and Pictures, Princeton 1958, pp. 278-282) et sa
relation avec la Loi, ce qui est fondamental pour la question de la position
et de l'autorité de Christ. L'identification progressive de l'Ange de YHVH
se fait à partir de Genèse 16:7 (voir la note de bas de page de la Bible
version NIV). Il est également identifié par les commentateurs comme l'Ange
de la Présence (Ésaïe 63:9). Il existe également des exemples où de
multiples entités apparaissent et sont appelées YHVH. Les exemples
d'altérations de YHVH à Adonaï (par les Sopherim) en 134 endroits se
trouvent à l’Annexe 32 de la Bible The Companion Bible (voir
aussi Annexe 31 pour les quinze points extraordinaires et l’Annexe 33 pour
les corrections et Ginsburg, Introduction to the Hebrew Bible, pp.
318-334 pour les détails).
La logique de la Bible est
simple. Il n'y a qu'un unique véritable Dieu et Il a envoyé Jésus-Christ
(Jean 17:3). L’unique véritable Dieu est Dieu. Il habite dans une lumière
inaccessible. Aucun homme ne L'a vu ou ne peut jamais Le voir, ou n'a même
entendu Sa voix à aucun moment (Jean 1:18 ; 5:37 1Tim. 6:16).
Le seul dieu né (monogenes theos ou elohi (cf. Marshall's
Interlinear et le texte araméen dans la Peshitta)) a déclaré (ou
parlé ; le mot l’a été ajouté dans le texte français). Il
s'ensuit que Christ et les apôtres ont dit qu’aucun homme n'a jamais vu ou
entendu Eloah (ou Ha Elohim) et que tout ce qui est apparu aux prophètes ne
pouvait pas être l'être auquel on se réfère comme Eloah ou l’unique
véritable Dieu.
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