Christian Churches of God
	
	[002B]
	
	 
	
	
	Le Shema
	
	(Édition 2.0 
	20220328-20220511)
	
	
	
	Ce document explique la 
	théologie du Shema et la structure de la Bible.
	
	
	
		
		Christian Churches of 
		God
		
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		(Copyright 
		
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		2022 Wade Cox et Tom Schardt)
		(Tr. 2022, 
		rév. 2024)
		                                                                       
		
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	 Le Shema [002B]
	
	
	Le Shema de 
	Deutéronome 6 verset 4
	
	"Écoute, ô Israël : Le SEIGNEUR, notre Dieu, est un seul SEIGNEUR". 
	Le Shema [Chema] se 
	rapporte au culte d’adoration judéo-chrétien originel de Celui qui est 
	l’Unique Véritable Dieu. Le principe de base du
	Shema [Chema] 
	dans Deutéronome 6:4 et Marc 12:28-34 se reflète dans l'aspect 
	singulier de Dieu. Ce texte a été utilisé par les Trinitaires et les 
	Binitaires afin de faire valoir une unicité des elohim qui ferait de Dieu et 
	Christ un seul et même elohim. Cependant, ceci est faux. La 
	singularité d'Eloah est absolue et n'inclut pas le fils choisi pour être 
	Messie comme le montre Proverbes 30:4-5. En effet, cette singularité 
	n'inclut aucun des fils de Dieu, dont il existe, et a toujours existé, une 
	multitude (Job 1:6 ; 2:1 ; 38:4-7).
Le texte 
	de base en hébreu est : Shema 
	Yishrael Yahovah Elohenu Yahovah Ehad.
 
	L'hypothèse de base des Trinitaires (laquelle est rendue confuse par les 
	Binitaires autoproclamés) est que le terme Elohenu est lié à elohim. 
	Elohenu est un dérivé d'Eloah et ce terme est singulier, comme Eloah est 
	singulier. Elohim est un mot pluriel et n'est pas la racine de ce mot. Eloah 
	est la base des deux termes.
	Deutéronome 6:5 suit le Shema : Tu 
	aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute 
	ta force.
	
	 
Christ 
	lui-même cite Deutéronome 6:5, qui fait partie intégrante du Shema en tant 
	que Premier et Grand Commandement (Matt. 22:37 ; Marc 12:28-34 ; Luc 
	10:25-28) et comme principe essentiel et fondamental de la Loi. On nous 
	commande ensuite (vv. 6-8) d'enseigner le Shema aux enfants et d’en discuter 
	avec diligence dans la maison, en chemin ou dans la rue. C'est au verset 8 
	que ces commandements sont identifiés comme signe sur votre main et comme 
	fronteaux entre vos yeux. Ainsi, la loi ne peut être dissociée du Shema 
	comme moyen qui caractérise et sert à identifier le peuple de Dieu.
 
Le 
	concept des elohim étant un est celui d'une soumission à l'autorité 
	et à la volonté d'Eloah qui est Celui qui est l’Unique Véritable Dieu (Jean 
	17:3 ; 1Jean 5:20). Jésus-Christ n'est pas Celui qui est l’Unique Véritable 
	Dieu et, en tant que tel, ce texte ne peut se référer au Messie, mais 
	uniquement au Père. Les Trinitaires et, dans une certaine mesure, les 
	Binitaires et les Dithéistes (cf. 
	
	
	No. 076 ; 
	
	
	No. 076B) enfreignent donc le Premier Commandement.
	
L'objet de 
	l’adoration est Yahovah des Armées en tant qu'Eloah. Cet être est Yahovih 
	(SHD 3069) appelé Elohim par les Juifs lorsqu'ils lisent Yahovih. Tous les 
	êtres spirituels qui agissaient en Son nom portent ce nom de Yahovah (SHD 
	3068) qui est une forme à la troisième personne du verbe signifiant
	il cause que ce soit et est lu 
	comme Adonaï par les Juifs (cf. Ann. Oxford RSV, la note à Ex. 3:14). 
	Cependant, Eloah et nul autre est le seul objet central du culte 
	d’adoration. Les êtres, à la fois spirituels et physiques, qui agissaient en 
	Son nom, étaient tous des elohim en tant qu'extension de l’Unique Véritable 
	Dieu, Eloah, Le Elohim ; d'où la référence générique au créateur. Nul ne 
	devait se rebeller contre les elohim ou les injurier.
	Exode 22:28-31 "Tu n'insulteras pas Dieu, et tu ne 
	maudiras pas un chef de ton peuple. 29 "Tu ne différeras point de 
	m’offrir les prémices de ta récolte et de ta vendange. "Tu me donneras le 
	premier-né de tes fils. 30 Tu feras de même avec tes bœufs et tes 
	brebis : il restera sept jours avec sa mère ; le huitième jour, tu me le 
	donneras. 31 "Vous serez pour moi des hommes consacrés ; c'est 
	pourquoi vous ne mangerez aucune chair déchirée par les bêtes dans les 
	champs ; vous la jetterez aux chiens (RSV). 
	Cosmologie
	Aperçu : Comment 
	Dieu est Un
	Le concept 
	hébreu de Dieu en tant que structure plurielle (appelée Elohim en hébreu, ou 
	Theoi en grec), est dérivé de la nécessité logique de l'exclusion de toute 
	forme polythéiste. Dieu est un parce que l'Armée Céleste est unie par le 
	moyen de l'esprit pour ne faire qu'un dans la volonté de l'entité centrale 
	qui était l'origine causale de la structure. Cette pluralité est entièrement 
	dérivée de l'être singulier et central, dont elle dépend pour son existence 
	(cf. Cox ; 
	
	
	Comment Dieu devint une Famille (No. 187)).
	 
	Cette entité est 
	appelée en hébreu Eloah ou ha Elohim (i.e. le Dieu). Dans le NT grec 
	(koïnè), Il est Ho Theos, LE Dieu. Dans Jean chapitre 1 par exemple, 
	l'accusatif Theon ou ton Theon est utilisé pour cet être. Il est singulier 
	et éternel. Il est compris en anglais [et en français] comme étant Dieu le 
	Père. Il existait avant même que le temps ne commence, dans sa perpétuité 
	constante, en tant qu’entité singulière sous une forme complète et ce, avec 
	tous les attributs nécessaires instanciés. C'est-à-dire qu'Il n'a créé aucun 
	des attributs nécessaires à Sa déité, tels que l'omniscience ou 
	l'omnipotence ; elles existaient comme faisant partie de Son être.
	 
	Le Nouveau 
	Testament utilise des termes relevant de la philosophie grecque, en plus du 
	système conçu par les LXX dans la Septante, en vue d’expliquer la structure 
	et, soi-disant, d'éviter toute confusion. Ces termes seront utilisés et 
	expliqués ici. Il faut se rappeler que les apôtres hébreux expliquaient à un 
	monde qui avait reçu une éducation grecque multi-dieu ou polythéiste, un 
	concept hébreu au moyen de mots grecs, qui avaient des significations très 
	différentes, dans certains cas, de celles attribuées aux mêmes mots 
	aujourd'hui.
	 
	Par la puissance 
	de Son esprit (qui émane comme une force, qui est assimilée à une parole 
	divine et qui peut être appelée en grec, Logon, dans un sens général) Dieu a 
	créé selon Sa volonté (Apoc. 4:11). La création primaire était l'ordre 
	central de l'armée appelé les Elohim. Le démarrage de la création des Elohim 
	a été effectué à partir d'une émanation de l'esprit et cela a dû être 
	simultané. Les Elohim étaient un ordre d'êtres spirituels de degré et de 
	rang qui atteignaient leur unité avec Eloah à partir de l'émanation du Logon 
	; les manifestations individuelles de ce Logon étant désignées sous le nom 
	de Logos ou Logoi au pluriel. Le Logoi de Dieu est la forme plurielle 
	utilisée dans la LXX et le NT pour les Oracles de Dieu, traduisant l'hébreu
	Dabar Yahovah ou parole de 
	Dieu telle qu'elle s'appliquait au Saint des Saints. (Voir Oracle de 
	Dieu et Oracles de Dieu en comparant le TM avec la LXX : cf. Cox, 
	
	
	
	Les Oracles de Dieu (No. 184), 
	CCG). Utilisé en référence aux humains, le terme animiste
	pneuma a été employé, ce qui s'est 
	avéré quelque peu trompeur dans la discussion de la structure.
	 
	Le concept de 
	temps a commencé au moment de la création et du mouvement des Elohim. Les 
	actes ultérieurs de création ont été confiés à des entités subordonnées.
	Dans l'AT, les activités réalisées pour le compte de Celui qui est 
	l'Unique Véritable Dieu, qui est le Père de tous, étaient entreprises par 
	des entités subordonnées. 
	Ce point de vue 
	est cohérent et conforme à la théologie ancienne en général. L'être qui 
	apparaissait à l'homme dans l'Ancien Testament était l'Ange de YHVH, qui 
	était considéré et compris par l'Église primitive comme étant Christ. Dans 
	sa forme préexistante, cet être a donné la loi à Moïse (cf. Cox : 
	
	
	
	Les Élus en tant qu’Elohim
	(No. 001) ; 
	
	
	L’Ange de YHVH (No. 024) 
	; 
	
	
	La Théologie de la Divinité des Premiers Temps 
	(No. 127) et 
	
	
	La Préexistence de Jésus Christ (No. 243), 
	CCG, 1994-2000). Nous savons d’après les textes bibliques et à partir de ce 
	qui précède que Christ était un créateur. Il a donc créé en conformité et 
	selon la volonté de Dieu le Père et avec une connaissance proportionnelle à 
	la révélation que Dieu lui a accordée du Plan. Les Elohim ont créé en 
	conformité et selon la volonté d'Eloah, mais ils avaient en fait une 
	certaine autonomie dans la création des structures matérielles et ce, au 
	sein de leurs secteurs de responsabilité. Les Elohim sont des êtres 
	répliqués en tant qu'émanations de la force d'Eloah. Il était l'Elohim 
	central et la seule entité qui pouvait être à la fois Eloah et Elohim. Eloah 
	a oint les Elohim pour les assigner à leurs postes de responsabilité. 
	L'Elohim assigné à Israël a été oint par Son Elohim (qui était Eloah) (cf. 
	Deut. 32:8 ; Psaume 45:6-7 ; Héb. 1:8-9).
	 
Les Elohim 
	étaient appelés YHVH en hébreu (prononcé Yahovah (SHD 3068 ci-dessus), qui 
	est le nom de l'entité centrale appelée Yahovah des Armées comme un titre 
	honorifique, montrant qu'ils agissaient pour Lui, en Son nom.
	Ils étaient les messagers de YHVH et étaient donc désignés par le terme 
	"Messager", à la fois dans la forme hébraïque "malak" et dans la forme 
	grecque "aggelos", d’où le terme "ange" est dérivé. L'Elohim d'Abraham, d'Isaac et de Jacob était 
	l'Ange de YHVH (Gen. 48:15-16). L'entité centrale que nous appelons Dieu le 
	Père était appelée "YHVH des Armées" (cf. Zacharie 2:5-13). Il était le Dieu 
	de tous les Elohim (cf. aussi 
	
	
	Psaume 8 (No. 014), 
	CCG, 2000) ainsi que le Dieu de l'entité connue sous le nom de Messie (Jean 
	20:17). Le terme Messie signifie "oint". Il y a plus d'un oint dans la 
	Bible. Le terme Christ est une 
	forme grecque pour oint. À l'époque de Christ, les Hébreux considéraient que 
	le Messie aurait deux formes : le Messie d'Aaron et le Messie d'Israël. 
	D'après les Manuscrits de la Mer Morte, il semble qu'ils aient déduit que le 
	Messie apparaîtrait tout d’abord en tant que le Messie d'Aaron. Il 
	reviendrait ensuite en tant que Roi-Messie d'Israël. Il ne fait aucun doute 
	(d'après le Document de Damas VII et du fragment de la Grotte IV) que ces 
	Messies ne forment qu'un seul et même être et que le Roi Messie d'Israël est 
	précédé d'un prophète selon le Document du Community Rule IX (Geza Vermes,
	The Dead Sea Scrolls in English 
	Penguin, 2e éd. 1985, pp. 48-49). 
	
	Le Nom YHVH
	YHVH est utilisé à la fois pour Dieu et pour le Messager de Dieu. Il est 
	utilisé sous deux formes : Yahovah (SHD 3068) et Yahovih (SHD 3069). Il est 
	dérivé de l'hébreu 'eyeh 'asher 'eyeh" dans Ex. 3:14 comme "Je serai ce que 
	je deviendrai".
	Yahovah est en fait une forme à la troisième personne du verbe signifiant 
	"Il cause que ce soit". La structure est expliquée par les érudits d'Oxford 
	dans la Bible d’Oxford Annotated RSV à la note de bas de page à Ex. 3:14. 
	Elle est également traitée dans les textes sur les 
	
	
	Noms de Dieu (No. 116) 
	et 
	
	l'Étymologie du Nom de 
	Dieu (No.  220). 
	Yahovah (SHD 3068) est utilisé en référence aux elohim des Fils de 
	Dieu et "Il cause que ce soit" est un titre honorifique en reconnaissance de 
	leur position comme messager au nom de Celui qui est l’Unique Véritable Dieu 
	et renvoie au Dieu qu'ils représentent Yahovih (SHD 3069) qui est le Ho 
	Elohim ou Le Dieu, qui est Eloah, Elyon, Dieu le Père que nul homme n'a vu 
	ou ne pourra jamais voir.   
	
	 
	Le YHVH central, 
	ou YHVH des Armées, est déclaré être le Dieu du Messie (d'après Michée 
	5:2-4). Il est donc logiquement absurde d'affirmer que l'entité qualifiée de 
	Messie soit un seul et même être que Eloah ou Ho Theos, qui est Dieu le 
	Père. Ils sont un, dans un sens étendu, comme le sont tous les Elohim. Pour 
	donner au concept une structure, le terme Bene Elohim est utilisé pour "Fils 
	de Dieu". Les anges et les humains sont tous deux de l'ordre des Fils de 
	Dieu. Toutes les entités sont donc un en tant qu'Elohim, mais il y a des 
	degrés et des rangs. Le Elohim, Eloah, a ainsi oint Elohim afin que l'armée 
	qui lui est subordonnée soit placée sous ses ordres en tant que Bene Elohim. 
	Les uns et les autres étaient à leur tour subordonnés à leur Elohim ou 
	Theos. Elohim et Eloah (et Theos et Ho Theos) sont traduits par le seul mot 
	Dieu en français, si bien que le français ne transmet aucun concept de la 
	structure originale.
	 
	Les Elohim ont 
	promulgué la loi en la confiant à un médiateur (Gal. 3:19). Les Elohim 
	appelés messagers avaient un 
	pouvoir de création, car la création était soumise à la loi et Eloah ne crée 
	pas de lois désincarnées. En d'autres termes, la loi et les objets 
	réglementés par cette loi ne sont pas séparés. La loi n'existe pas 
	indépendamment de ce qui est créé ; par conséquent, ces entités ont été 
	créées (cf. Cox et al, la série 
	
	
	La Loi de Dieu (No. L1), 
	CCG, 1998)). En effet, toute la structure de Genèse atteste d'une création 
	réalisée par les Elohim. Certains des rangs les plus élevés des Elohim se 
	sont rebellés sous l’autorité du Chérubin Protecteur appelé Azazel, connu 
	plus tard sous le nom de Satan, du verbe
	accuser. Cet être fut appelé le
	Porteur de Lumière ou
	Lucifer. Il avait le rang de 
	chef/dirigeant de ce système. Il était connu au rang d'"Étoile du Matin" et 
	il est mentionné dans ce contexte au chapitre 14 d'Ésaïe. Satan avait accès 
	au trône de Dieu jusqu'à une certaine période située entre la séquence de 
	Job et l'époque de Christ. Il a été chassé du ciel, selon les propos de 
	Christ dans Luc 10:18. Christ doit le remplacer en tant que nouvelle Étoile 
	du Matin, lors de son retour en tant que le Messie d'Israël pour prendre le 
	contrôle de la planète à la fin de cet âge. La Révélation [l'Apocalypse] 
	traite de cet événement en séquence. C’est spécifiquement mentionné à partir 
	d'Apocalypse 20:4 et suivants (cf. 
	
	
	Cox ; Le Premier Commandement : le Péché de Satan (No. 
	153)).
	 
	Les êtres de 
	l'armée déchue ont été appelés elohim à plusieurs reprises dans l'Ancien 
	Testament. Le Nouveau Testament semble leur attribuer un concept de 
	pseudologon ou faux logon par opposition au logon ou Esprit de Dieu. Le 
	Chérubin Protecteur, qui est le Prince ou Elohim de ce monde, a été jugé à 
	l'époque de Christ, résultant probablement de ses agissements d’alors et 
	jusqu'au moment de la tentation (Jean 16:11). Le reste de l'armée n'a pas 
	été jugé, mais est réservé pour le jugement jusqu'au Jour du Seigneur, ou le 
	"Jugement du Grand Trône Blanc" d'Apocalypse. D'après 1Corinthiens 6:3, les 
	élus ou saints jugeront l'armée déchue (bien que certains tentent d'affirmer 
	que les saints auront, d'après ce passage, la suprématie sur l'armée 
	loyale). Il est logiquement peu concevable qu'ils puissent faire l'objet 
	d'un jugement. Ce qui est certain, c’est que la Bible soutient que 
	l'humanité doit être égale aux anges en tant qu'isaggelos (Luc 20:36) ou, 
	plus correctement, en tant qu'ordre d'anges, étant leurs frères (Apocalypse 
	12:10) et en définitive synonyme d'eux (à Apocalypse 21:17).
	 
Après le règne de 
	Mille ans du Messie, ainsi qu’après la Deuxième Résurrection et le Jugement, 
	la totalité de l'armée héritera de l'univers, c’est ce dont il est question 
	dans Deutéronome 4:19.
	 
	L'armée doit 
	être un et Dieu doit être tout en tous (1Cor. 15:28 ; Éph. 4:6). C'est à 
	partir du concept de l'unicité et de l'unité de Dieu que chaque entité doit 
	exister parmi les Elohim ou Theoi, en tant qu’une seule structure d'être 
	liée à son Elohim. Chaque Elohim est, à son tour, lié à Son Elohim Central 
	ou Eloah. Les membres de l'armée sont ainsi appelés Bene Elohim ou Fils de 
	Dieu. Tous font cependant partie de la structure générique Elohim.
	 
	Les entités qui 
	composent la Divinité en tant qu'Elohim sont en fait au nombre de trente 
	êtres, constitués d'Eloah et des quatre Seraphim [Séraphins], ou créatures 
	vivantes, symbolisées par les créatures à tête d'homme, de lion, de taureau 
	et d'aigle ou chérubins. Le Conseil des Anciens, le presbuteros, est le 
	conseil céleste des Elohim, au nombre de vingt-quatre, sous la direction du 
	grand prêtre, qui est l'Agneau ou le Messie. C'était le Messie qui a racheté 
	les hommes pour établir le règne céleste sur la terre (Apoc. Ch. 4).
	 
	La structure du 
	tabernacle illustrait de façon délibérée le gouvernement céleste de Dieu 
	(cf. Cox, 
	
	
	Le Gouvernement de Dieu (No. 174), 
	CCG). L'objet du culte d’adoration du tabernacle était 
	Eloah, ou Elahh (cf.
	Chald. SHD 426). Il y avait un 
	grand prêtre et vingt-quatre grands prêtres de division, soit vingt-cinq en 
	tout. Les tribus étaient divisées/réparties en quatre groupes de trois 
	tribus, qui étaient toujours aux mêmes emplacements au nord, au sud, à l'est 
	et à l'ouest (cf. Nombres en particulier le Ch. 10). La répartition des 
	tribus semble changer après le retour du Messie (d'après Ézéchiel). Le 
	tabernacle montrait deux chérubins. Il apparaît donc que les vingt-quatre 
	chérubins ont été divisés/répartis sur la base de deux par unité, ce qui 
	fait douze unités comme système complet. Ainsi, les douze tribus peuvent 
	littéralement représenter les douze systèmes célestes de l'armée. Chaque 
	système est alors l’un des quatre groupes de trois. Le paiement des trente 
	pièces d'argent pour la trahison de Christ semble être lié au concept en 
	question comme étant une offense contre toute la Divinité entière. Le 
	concept d'un tiers de l'armée en état de rébellion a entraîné une scission 
	assez grave dans l'unité de l'armée, et pourrait avoir impliqué la 
	séparation d'une douzaine d'Elohim du Conseil des Anciens. L'apparition de 
	Moïse et d'Élie auprès de Christ (Marc 9:4) pourrait refléter le concept de 
	leur nomination en tant que les nouveaux chérubins de cette structure. 
	Ainsi, le reflet du remplacement de l'armée est apparent. 
	
	 
	Chacun des 
	systèmes du sacerdoce semble refléter la structure céleste. Le destin de 
	l'homme d’atteindre l'immortalité au sein d'une structure ne peut être que 
	monothéiste, à la condition que les entités tirent leur existence et leur 
	statut d'une unité avec Dieu en tant qu'Elohim. Ils sont un de la même 
	manière que les Elohim actuels sont un. D'où la déclaration de Christ dans 
	Jean 17:21-22 qui montre que l'humanité sera un avec Dieu, comme Christ 
	était un avec Dieu. Il est logiquement impossible d'établir une structure 
	unifiée (où Dieu est un et tout en tous) lorsque l'armée existe 
	indépendamment en volonté et en être, ne tirant pas son unité de la nature 
	même et de l'Esprit de Dieu. Le concept selon lequel Christ était l'un des 
	trois éléments de la Divinité (même si le troisième élément est réduit à une 
	force en tant qu'esprit et que l'on affirme que le Père et le Fils sont une 
	Bi-déité) est une forme polythéiste, qui repose sur des affirmations de 
	dualisme dans la déité et qui est logiquement Trinitaire au sens courant de 
	ce terme. C'est philosophiquement absurde et complètement non biblique. 
	Malheureusement, les gens sont tellement endoctrinés qu'ils pensent à 
	l’intérieur de cette structure, et pensent que c’est impie de rejeter ses 
	prémisses. La vérité est tout simplement que Christ n'est pas la seule 
	entité à exister en tant qu'Elohim ne faisant qu'un avec Eloah. Tous les 
	membres de l’Armée doivent nécessairement tirer leurs positions au sein de 
	cette structure de la même façon. De la sorte, nous sommes aussi cohéritiers 
	de Christ.
	 
	La compréhension 
	Athanasienne de la Divinité comme seulement deux êtres desquels émane un 
	esprit est incorrecte et limite le potentiel de remplacement de l'armée 
	déchue par les humains. La position Trinitaire repose sur la doctrine d'une 
	âme immortelle pour atteindre l'immortalité, et cette structure est 
	logiquement polythéiste. Dieu ne peut être qu'un si l'armée tire son 
	existence, en tant que dieux nominaux, d'une unité d'essence et de volonté 
	qui dérive de, et s’accorde avec la volonté d'Eloah. Affirmer que Christ est 
	un Dieu avec Eloah est logiquement faux, sauf si Christ tire son unité en 
	tant qu'Elohim de la même manière que les autres 
	entités tirent, ou doivent tirer leur nature comme faisant partie des 
	Elohim. L'affirmation selon laquelle il n'y a que trois aspects de la 
	Divinité empêche l’humanité d'atteindre son plein potentiel. Elle est un 
	facteur de division en toute logique et est polythéiste. Cela ne peut être 
	qu'une doctrine de démons (cf. Cox, 
	
	
	L'Amour et la Structure de la Loi (No. 200) 
	; Cox, 
	
	
	La Création : De la Théologie Anthropomorphique 
	à l’Anthropologie Théomorphique (No. B5), 
	CCG, 2000).
	 
La Divinité en 
	tant qu'Eloah, les Elohim, les Étoiles du Matin et les Fils de Dieu
	Les Elohim
	C’est le concept 
	de la promulgation de la loi telle qu'elle a été donnée par Le 
	Dieu des Hébreux et du commentaire 
	de Paul à Galates 3:19-20 que la loi a été promulguée par l’intermédiaire 
	des anges en la confiant à un médiateur, qui montre une difficulté 
	conceptuelle fondamentale. Nous avons vu (Cox, B5) que Dieu ne peut pas 
	créer des lois désincarnées, de sorte que la promulgation de la loi entraîne 
	un contrôle spirituel ou matériel et implique la créativité. Mais la 
	promulgation ou création de la loi a été entreprise par les anges, ce qui 
	nécessite qu'ils aient possédé une délégation de 
	pouvoir découlant de la Nature de Dieu qu'ils possédaient, et cette 
	délégation de pouvoir était orientée vers la création matérielle. Cette 
	délégation étant logiquement antérieure à la création, le Médiateur (ou 
	Intermédiaire) était donc également créateur. La loi a donc été placée dans 
	la main du Médiateur, pour permettre de créer, mais en accord avec le plan 
	de Celui qui est le Eloah. Ce point a été compris par le Judaïsme ancien et 
	est apparemment évité par le Judaïsme moderne.
	 
	La Bible version 
	RSV dit au verset 20 : or un 
	intermédiaire implique plus d'un ; mais Dieu est unique. La pluralité 
	des Fils de Dieu est considérée par Paul comme une multiplicité unie en un 
	en tant que Dieu. Cette pluralité et cette union ont fait l'objet d'une 
	confusion dans l'Église Chrétienne primitive, en raison de l'incompréhension 
	totale de la nature de la Divinité due au Système Trinitaire Chaldéen, qui 
	limitait la Divinité à trois éléments. Cela a cherché à faire subir ses 
	limites conceptuelles au Shema biblique, et a atteint son but (cf. Cox,
	
	
	
	Dieu Révélé Chapitre 1 : L'Ancien Monothéisme (No. G1), 
	CCG).
	 
	Les Elohim 
	en tant qu’une Pluralité
	L'Ange de YHVH, 
	ou Yahovah, fait partie de cette pluralité d'elohim. Ceci est reflété dans 
	la déclaration du Psaume 82:1 (RSV) : 
	
	"Dieu (Elohim) a pris sa place dans le conseil divin ; 
	au milieu des Dieux (Elohim), il tient le jugement". 
 
	Et au verset 6, 
	il est écrit :
	"J'ai dit : 'Vous êtes des Dieux (Elohim), des fils du 
	Très-Haut, vous tous ; néanmoins, vous mourrez comme les hommes et vous 
	tomberez comme n'importe quel prince'".
	 
	Christ dit à 
	Jean 10:34-36 à propos de ce passage :
	N'est-il pas écrit dans votre loi : "J'ai dit : Vous 
	êtes des Dieux" ? S'il a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu est 
	parvenue (et l'Écriture ne peut être anéantie), dites-vous de celui que le 
	Père a consacré et envoyé dans le monde, tu blasphèmes et ce, parce que j'ai 
	dit que je suis le Fils de Dieu."
	 
	Les Elohim ne 
	constituent donc pas le Père et le Fils, ni une trinité, mais un conseil 
	d'entités possédant la Nature de Dieu le Père et en union totale avec Lui, 
	et duquel la loi émane, et ce, au moyen d'un médiateur. L'usage du grec dans 
	le Nouveau Testament est intéressant en ce que le mot utilisé est Theos ou 
	Dieu, et que ce mot est ici manifestement au pluriel, à partir des Elohim du 
	Psaume 82:1, ainsi que de l'usage. D'après Jean 1:18, Theos est 
	distinctement subordonné ; Le Dieu étant (Ho Theos) Celui que nul homme n'a 
	vu. L'Elohim de cette planète est oint comme Dieu par Le Dieu, possédant la 
	plénitude de la Divinité. Le Psaume 45:6-7 (RSV) déclare :
	Ton trône divin [ou ton trône est un trône de Dieu : 
	voir la note h] subsiste à toujours,
	Ton sceptre royal est un sceptre d'équité,
	Tu aimes la justice et détestes la méchanceté,
	C'est pourquoi Dieu, ton Dieu, t'a oint d'une huile 
	d'allégresse au-dessus de tes semblables.
	 
	Cette entité, ou
	Elohim, a été identifiée dans Hébreux 1:8-9 où 
	le mot semblables est traduit par
	camarades. Dans Hébreux 1:10, le 
	Fils est identifié comme fondateur de la terre et de (ses) cieux au 
	commencement. D'après Hébreux 1:11-12, cette entité les enroulera et les 
	changera à mesure qu'ils vieilliront, mais l'entité elle-même est éternelle 
	et immuable.
	 
	Hébreux semble 
	faire une distinction conceptuelle entre les esprits tutélaires, lesquels 
	exercent un ministère et le concept des Fils de Dieu. Le commentaire disant 
	que "Tu es mon fils, aujourd'hui, Je t'ai engendré" provenant du Psaume 2:7, 
	ainsi que le commentaire de l’Elohim s'adressant à David au sujet de Salomon 
	(à 2Samuel 7:14) disant que "Je serai pour lui un père et il sera pour moi 
	un fils", avait pour but d'isoler la destinée des élus en tant que des Fils 
	de Dieu. Hébreux 1:6 dit : "Mais lorsqu'il introduit de nouveau le 
	premier-né dans le monde, il dit : "Que tous les Anges de Dieu l'adorent" ; 
	cependant, il s'agit d'une erreur de traduction du Psaume 97:7 qui dit : 
	"adorez-le, vous tous, les Dieux" où 
	Dieux est traduit de Elohim. Les Elohim sont ici désignés comme des 
	Anges de l'Armée, comme dans le Psaume 
	8 (ibid, No. 014). L'autre référence à cette citation se trouve au 
	Deutéronome 32:43 où le mot serviteur
	est utilisé et le concept semble avoir été développé dans la version de 
	la Septante. Les Anges, dans Hébreux 1:7, sont ceux du Psaume 104:4 désignés 
	par le terme commun Malak, qui est 
	le même que celui utilisé pour l'Ange 
	de la Rédemption à Genèse 48:16, qui est identifié ici comme l'Elohim, 
	le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. Tous ces mots sont traduits par 
	anges à partir du mot grec 'aggelos, 
	un messager, d’où un ange. La difficulté réside dans le manque de mots en 
	grec permettant de donner plusieurs significations. Le fait qu'il existe des 
	degrés de messagers semble incontestable. Le fait que l'Ange de la 
	Rédemption, qui est l'un des Elohim, ait acquis la prééminence à partir de 
	l'incarnation semble incontournable d'après le passage d'Hébreux.
	 
	Cependant, cela 
	n'obscurcit ni ne diminue la structure antérieure de l'ordre de la création 
	et des pouvoirs de l'Armée. Hébreux 1:2 affirme que le personnage qui s'est 
	incarné est désigné comme héritier de toutes choses et qu'il a été le 
	médiateur par lequel Dieu a fait les mondes, bien que le mot ici devrait 
	être les âges, et non les mondes. Le passage est probablement une référence 
	à l'enseignement mithraïque de l'Aion comme "sève de vie", et de là donc une 
	durée de vie ou époque comme le fait ressortir le mot grec aion qui, 
	dans le sens juif, signifie une période messianique (voir la Concordance de 
	Strong).
	 
	Il semble que le 
	concept d'âge puisse aussi avoir un rapport avec les périodes et à la durée 
	du transit du soleil. L'âge actuel implique peut-être le transit d'est en 
	ouest, et Psaume 82:5 dit : "toutes les fondations de la terre sont 
	instables." (KJV). Aion est ici traduit à tort par mondes, mais 
	apparaît plus correctement dans d'autres passages. Une statue de l'aion à 
	tête de lion se trouve au musée du Vatican. (Une photo et des notations se 
	trouvent dans The Dragon: Nature of 
	Spirit, Spirit of Nature de Francis Huxley, Collier, New York, 1979, 
	pp.90-91). Ésaïe 24:1-6 montre que la terre est bouleversée (LSG), ce qui a 
	été traduit dans les ouvrages ultérieurs par "sa surface dévastée". Ce 
	changement d'âge par le biais du basculement du monde et donc du transit du 
	soleil, peut avoir une grande signification dans le contrôle de la planète.
	Le Livre éthiopien d'Énoch (M.A. 
	Knibb, Oxford Clarendon, 1982) fournit une compréhension utile de la vision 
	des événements menant au Déluge, tels qu'ils ont été vus par les anciens 
	jusqu'au début de l'ère actuelle.
	 
	Ce concept du 
	médiateur en tant que créateur est parfois confus, car l'illusion s'est 
	instaurée dans les esprits des gens que Dieu le Père, ou Eloah, était Celui 
	qui parlait aux prophètes. Le problème se pose à cause de la distinction 
	conceptuelle du Logos, qui n'avait pas encore été fait chair en unité avec 
	la Divinité, et à cause des références post-incarnation au Fils comme étant 
	distinct de cette facette des Elohim appelée le Logos (traduit par la 
	Parole). Ce concept des Elohim est le plus grand problème auquel l'Église 
	Chrétienne ait été confrontée, et même encore aujourd'hui, ce n'est pas 
	correctement compris.
	 
	Les Étoiles 
	du Matin
	Le concept 
	d’Étoile du Matin figure dans un certain nombre de livres de la Bible et 
	ailleurs dans la cosmologie ancienne. Dans le livre de la Révélation 
	[l'Apocalypse], le concept de l'Aube ou Étoile du Matin, terme provenant de
	proinos ou
	orthrinos (également relatif à l'aube et comme épithète de Vénus) 
	est appliqué spécifiquement à Jésus Christ dans Apocalypse 22:16. L'Étoile 
	du Matin est de toute évidence un rang d'autorité pour gouverner sur les 
	nations de la planète, comme dans Apocalypse 2:26-28. Christ promet à ceux 
	de l'Église de Thyatire qui vainquent qu'il leur donnera l'Étoile du Matin. 
	Ils recevront le pouvoir, l’autorité sur les nations, et ils gouverneront 
	avec une verge de fer comme Christ lui-même a reçu le pouvoir de Son Père. 
	Pierre fait également référence à cet aspect de Christ dans 2Pierre 1:16-19, 
	où l'Étoile du Matin (LSG) ou Étoile du Jour (Moffatt) se lève dans le cœur 
	des élus.
	 
	Le concept de 
	l'Étoile du Matin a été une source de confusion, car, étant un rang, c’est 
	appliqué au dirigeant spirituel et effectif de la planète. Le rang a donc 
	été détenu par Satan, en tant que l'Étoile du Matin, ou dieu de cette 
	planète (2Cor. 4:4) et ce, jusqu'à la venue de l'âge Messianique. Satan est 
	mentionné dans Ésaïe 14:12-15 (RSV) de la manière suivante :
	Te voilà tombé du ciel, Ô Étoile du Jour, Fils de 
	l'Aube !
	Te voilà réduit à néant, Toi qui as humilié les nations 
	!
	Tu disais en ton cœur : "Je monterai au ciel" ;
	Au-dessus des étoiles de Dieu, j’élèverai mon trône ;
	Je m'assiérai sur la montagne de l'assemblée, vers 
	l’extrémité nord ;
	Je m'élèverai au-dessus du sommet des nues,
	Je me rendrai semblable au Très-Haut !
	Mais tu as été précipité au sheol, au fond de la fosse.
 
	Le mot pour 
	l'aube ici est schachar comme 
	lumière précoce ou matin et est traduit comme tel par la Bible version NKJV, 
	etc. La version NKJV traduit le porteur de lumière (l'Étoile du Jour 
	ci-dessus) comme le Lucifer ou porteur de lumière.
	 
	Cette section 
	dépeint la rébellion dans les cieux et est mentionnée par Christ dans ce 
	contexte dans Luc 10:18 où il dit : "Je vis Satan tomber du ciel comme un 
	éclair." D'après l'Apocalypse, la rébellion a impliqué un tiers de l'armée 
	des cieux, ici mentionnée comme étoiles. Dans Apocalypse 12:7-9, nous voyons 
	:
	Et la guerre éclata dans le ciel : Michel et ses anges 
	combattirent contre le dragon ; le dragon et ses anges combattirent, mais 
	ils ne furent pas les plus forts, et il ne se trouva plus de place pour eux 
	dans le ciel. Alors le grand dragon fut chassé, le serpent ancien, appelé le 
	Diable et Satan, qui séduit le monde entier ; il fut jeté sur la terre et 
	ses anges furent chassés avec lui.
 
Il conviendrait 
	de noter que le terme Satan est dérivé du verbe hébreu
	accuser (le radical STN), d'où le terme accusateur des frères 
	(Apoc. 12:10).
 
Le concept selon 
	lequel l'Étoile du Matin se trouve dans la gueule du dragon figure dans le 
	Sanskrit. Huxley note que le dragon était connu, dans son état initial 
	indifférencié à la fois d'être et de non-être, en tant que
	Tad Ekam ou "Celui-là". Le soleil est ainsi le dragon enfant et, par 
	la suite, le dragon tueur. Symbolisé par le Garuda, il était l'intermédiaire 
	avec les cieux (ibid., p66). Avant cette guerre et avant la chute du ciel, 
	Satan a été autorisé à accéder au trône de Dieu. Le livre de Job montre que 
	les Bene Elohim, ou les Fils de Dieu, se sont présentés devant l'Éternel et 
	que Satan est venu avec eux (Job 1:6). Le verset 7 nous montre qu'à cette 
	époque-là, il avait aussi la liberté ou la domination de la terre, comme il 
	l'avait à l'époque de Christ et, d'après l'Apocalypse, il l'a toujours 
	jusqu'au retour du Messie, en tant que nouvelle Étoile du Matin, ou 
	dirigeant planétaire. Il y avait cependant plus de deux entités qui 
	portaient cette épithète. D'après Job 38:4, nous savons qu'à la création de 
	la planète, les Étoiles du Matin se rassemblèrent et chantèrent ensemble, et 
	tous les Fils de Dieu poussèrent des cris de joie.
 
Or cette 
	situation a, par extension logique, deux implications très sérieuses.
 
Premièrement : 
	étant le rang de dirigeant planétaire et, d'après Ésaïe 14, étant à ce stade 
	attribué à Satan, il est évident qu'il y avait d'autres Étoiles du Matin, ce 
	qui implique l'existence d'autres systèmes planétaires et que leur 
	inclusion, mais aussi leur distinction, avec les Fils de Dieu, implique tout 
	autant que les systèmes étendus soient de degré et de rang.
 
Deuxièmement : 
	cette affirmation porte en elle la conséquence que l'extension de l'esprit 
	de Dieu était relative. Nous avons vu qu'il y avait une distinction entre 
	Eloah en tant que le Dieu singulier ou Dieu le Père et le Dieu ou Elohim 
	étendu, qui était une pluralité en tant qu’un Conseil des Dieux. Ces 
	derniers sont apparemment équivalents aux Étoiles du Matin, et les Bene 
	Elohim ou Fils de Dieu sont subordonnés.
 
	Nous pouvons 
	maintenant soulever quelques questions sur les affirmations du Monisme 
	depuis son tout début, avec celui de Parménide, où il ne peut y avoir ni 
	plus ni moins de l'un et c'est, comme le dirait James : "d’un néant au néant 
	suivant." Il est clair que le concept ici embrassé est celui d'une 
	multiplicité d'entités spirituelles, avec une capacité transmatérielle en 
	union par extension de l'esprit en tant que les Elohim. À partir de 
	l'exemple de Christ, il s'agit ici d'une union avec le Eloah en tant qu’un 
	corps unifié, et au nom duquel l'Elohim intermédiaire parle. Les Elohim ont 
	une union et communication métaphysique, ou spirituelle qui jusqu'à présent 
	a été mal comprise. C'est à partir de cette union que Dieu est Un. 
	Temporairement, Dieu n'est pas "tout en tous". Cette situation s'est 
	produite à cause de la rébellion et sera corrigée avec l'avènement de la 
	nouvelle Étoile du Matin, Le Messie.
	 
	Les 
	Cherubim
	Le terme "Fils 
	de Dieu" désigne, d'après ce qui précède, un ordre d'êtres, un rang, qui 
	sont des adhérents du Très-Haut dans une certaine forme d'union spirituelle. 
	Ces Fils du Dieu Très-Haut sont tous des Elohim (du Psaume 82:1) à des 
	degrés divers. Le Conseil des Elohim est le conseil de jugement, et 
	l'Elohim, ou nouvelle Étoile du Matin de la planète Terre, a pris sa place 
	parmi les Elohim. Le conseil se révèle donc être le conseil des commandants 
	de planètes ou systèmes, et ils sont appelés Étoiles du Matin. Les Étoiles 
	du Matin sont apparemment affectées à des tâches en tant que chérubins. 
	Avant sa chute, l'Étoile du Matin actuelle, Azazel ou Lucifer, était l'un 
	des chérubins protecteurs. Il ressort de 2Samuel 22:11, Psaume 18:10 et 
	Ézéchiel chapitres 1, 9 et 10 que l'Éternel est assis sur quatre chérubins. 
	Le concept selon lequel les commandants planétaires sont des transporteurs 
	de l'espace est pour le moins intéressant. Il s'agit donc probablement d'un 
	concept allégorique, indiquant une autorité conférée. L'Ange de la 
	Rédemption portait également le nom de l'Éternel, en tant que El et
	Elohim, et était appelé Yahovah, distinct de 
	Yahovah des Armées ou Eloah. Ce concept précartésien est peut-être le plus 
	déroutant pour les penseurs non hébreux. En portant les noms de Dieu, le 
	HaShem, l'entité portait également l'autorité. C'est là le principal 
	attribut du Messie (cf. Cox, 
	
	
	Comment Dieu devint une Famille (No. 187), 
	CCG).
	 
	Après le concept 
	de la chute de l'homme, où les hommes avaient atteint la connaissance du 
	bien et du mal, l'Elohim dit : "voici que l'homme est devenu comme l'un de 
	nous, connaissant le bien et le mal." Ici, l'Elohim a été traduit par le 
	Seigneur Dieu, et ces formes sont clairement erronées. Le problème de 
	base est que les textes ont été traduits par des érudits imprégnés de 
	théologie athanasienne et chaldéenne, et qu'ils ont constamment obscurci la 
	structure métaphysique par des idées fausses et des traductions erronées. 
	God [Dieu en français], en tant que terme, vient de l'anglo-saxon "good" et 
	n'est singulier que dans le sens de la centralité de l’ultime bonté. Le 
	Elohim a placé des cherubim à l'est du Jardin à partir de ce temps-là, pour 
	empêcher l'homme de manger de l'arbre de vie et d'obtenir la vie éternelle. 
	L'homme n'a donc pas la vie spirituelle éternelle. L'homme a été créé à 
	l'image des Elohim par les Elohim et ce, à partir de la matière et de ce 
	fait, l'homme n'est pas un esprit. Tout au long du récit de la création, la 
	création est faite par les Elohim, qui parlent au pluriel. Ce n'est qu'à 
	Genèse 6:5 que YHVH est mentionné (s’exprimant au singulier) comme ayant 
	observé la méchanceté de l'homme.
	 
	Les chérubins 
	(Héb. cherubim) ont reçu des 
	tâches allouées dans le conseil autour du trône de Dieu et nous savons à 
	partir de la représentation biblique qu'il y avait au moins deux cherubim 
	protecteurs, et probablement quatre comme nous le voyons dans Ézéchiel. Ces 
	personnages avaient un symbolisme composite et là où ce symbolisme composite 
	est différencié, ils sont notés comme des
	seraphim à 6 ailes (Ésaïe 6:2,6). 
	Ces créatures prennent place au trône de Dieu (le Eloah), ou Ancien des 
	Jours qui "a créé toutes choses et c'est par ta volonté qu'elles existent et 
	qu'elles ont été créées" (Apocalypse 4:11). L'Ancien des Jours est le 
	créateur, et les Elohim, de ce fait, ont créé selon la volonté de Celui qui 
	est le Eloah (ou l’Éternel) et en accord avec Son dessein. Nous ne 
	spéculerons pas ici sur le rôle des seraphim tutélaires qui exercent un 
	ministère, ni sur la nature corporative du symbolisme des cherubim.
	 
	Le terme utilisé 
	dans les chapitres 4 et 5 de l'Apocalypse pour désigner les vingt-quatre 
	anciens est presbuteros, qui 
	signifie aîné ou âgé, et qui, selon la Concordance de Strong, est appliqué à 
	un personnage du conseil céleste (voir le Dictionnaire grec Greek 
	Dictionary, p. 60). Il s'agit du conseil divin des Elohim. Christ reçoit des 
	éloges d’eux parce qu'il a racheté des hommes provenant des nations à Dieu 
	par le sacrifice de l'Agneau, afin qu’ils soient faits rois et prêtres à 
	leur Dieu, Theos le Tout-Puissant, le Ho Theos ou l’accusatif ton Theon de 
	Jean 1:1, 18, afin de régner sur la terre. À la fois ici et ci-dessus, le 
	terme pour Dieu est dans un sens distributif et peut être singulier ou 
	pluriel. L'article défini le rend singulier et se réfère à Le Dieu i.e. Le 
	Père. S'il est singulier, avec le terme additionnel, le Tout-Puissant, il 
	signifierait à nouveau le Dieu Très-Haut (i.e. Le Dieu.) Le terme Theos peut 
	donc être hiérarchique comme l’est le terme Elohim avec le Elohim le Plus 
	Élevé, ou Theos en tant que Eloah ou Ho Theos (accus. ton Theon de Jean 
	1:1,18). En raison de ses implications, ce verset est de façon éhontée mal 
	traduit dans certaines Bibles (e.g. celle de Knox, la KJV, la NKJV). Le 
	verset est pour ainsi dire le mieux traduit en anglais dans les versions 
	RSV, NIV, New English, Jerusalem et Moffatt. L'American Standard Version 
	Committee a corrigé l'erreur de traduction de la KJV dans sa version de 
	1901. Voir aussi l’ouvrage de Hort, 
	
	
	On the Words : Monogenes 
	Theos in Scripture and Tradition (No. 
	
	B4), [Les Mots Monogenes Theos dans l'Écriture et la Tradition (B4)] dans
	Two Dissertations, UK, 1876, 
	republié par CCG, 2004.
	 
	D’après 
	Apocalypse 21, le centre du gouvernement doit se déplacer sur la terre (cf. 
	Cox, 
	
	
	La Cité de Dieu (No. 180), 
	CCG). Lorsque les cherubim apparaissent, ils portent la Gloire de YHVH et Sa 
	brillance, et le bruit de leurs ailes est comme la voix de l'El et la Gloire 
	de l'Elohim est au-dessus d'eux. D'après Ézéchiel 10:20, ils soutiennent 
	l'Elohim, et c'était l'Elohim qu’Ézéchiel a vu près du fleuve Chebar/
	Kebar. 
	L'esprit parle à partir d'eux. Ézéchiel déclare que l'esprit de Yahovah lui 
	a parlé en donnant un message venant d'Adonaï, ici utilisé dans le sens de 
	"mon Seigneur". Yahovah est le porte-parole ou la médiation des Elohim, 
	soutenu symboliquement par les cherubim comme faisant partie de la force 
	d’Elohim. Yahovah (d'après Ézéchiel 11) se 
	désigne lui-même comme l'Elohim d'Israël, et au verset 7:21, il se réfère 
	curieusement à Yahovah l'Éternel dans la forme déférente d'adresse utilisée 
	par les subordonnés ; par exemple utilisé par Abraham, lorsque Abraham se 
	réfère à lui, i.e. comme Yahovah. L'utilisation d'Adonaï et de 
	Yahovah ici comme une déférence, montre que c'est l'Ange de Yahovah qui 
	s'adresse à nous et non l'Éternel ou Eloah. En d'autres termes, par le médiateur Elohim, qui porte Son nom en tant 
	que Yahovah. Ce concept est très important, car la métaphysique en dépend, 
	de même que la compréhension de la nature de la Divinité, la séquence de la 
	création, ainsi qu’une explication adéquate de son but. Ce terme Yahovah a 
	été appliqué à trois êtres différents en même temps dans les actions 
	d'Abraham et Lot à Sodome et Gomorrhe. Abraham s'est adressé à eux en les 
	appelant Yahovah. Lot s'est également adressé aux deux déités inférieures en 
	les appelant Yahovah (Gen. 19:18), et ils ont fait descendre le feu sur 
	Sodome de la part du Yahovah dans le Ciel (Gen. 19:24 ; cf. 
	
	
	
	No. 024 ci-dessus).
	 
	La distinction 
	entre les entités qui portent le Tétragrammaton YHVH est faite explicitement 
	par Michée 5:2-4 :
	Mais toi, Bethléem Éphrata, qui es petite parmi les 
	milliers de Juda, c'est de toi que sortira pour moi celui qui doit diriger 
	sur Israël, et dont les origines remontent à loin, dès les temps les plus 
	reculés (ou dès les jours les plus anciens). C'est pourquoi il les 
	abandonnera, jusqu'à ce que celle qui accouche ait enfanté ; alors le reste 
	de ses frères retournera vers les enfants d'Israël. Et il se tiendra debout 
	et fera paître ses brebis dans la force de [Ya]hovah [YHVH], dans la majesté 
	du nom de [Ya]hovah Son Dieu ; et elles demeureront ; car maintenant il sera 
	grand jusqu'aux extrémités de la terre.
 
	Il s'agit ici du 
	concept hébreu de l'entité, qui, selon Michée, avait une préexistence dès 
	"les jours les plus anciens" : qui, à partir de ce qui a été dit ci-dessus, 
	était logiquement le début du temps commençant avec la création des Elohim. 
	Cette entité portait le Tétragrammaton YHVH, cependant Yahovah était aussi 
	Son Dieu, réitérant le concept de "par conséquent, Elohim, ton Elohim t'a 
	oint". Conceptuellement, le nom portait l'autorité, d'où la pratique 
	d'appeler les magistrats "Elohim", qui perdure jusqu’à aujourd'hui dans la 
	terminologie “your worship” [serait l’équivalent en français à "Votre 
	Honneur ou Votre Seigneurie"].
	 
	Il existe une 
	distinction conceptuelle claire entre l'Elohim Yahovah et le Yahovah des 
	Armées. Zacharie 2:5-13 fait cette distinction où Yahovah dit qu'il va venir 
	habiter à Jérusalem et que lorsque cela se produira, "vous saurez que 
	Yahovah des Armées m'a envoyé." Cette entité était clairement subordonnée à 
	Yahovah des Armées, et le Yahovah ici est cette entité, au Psaume 18:28, qui 
	est "mon rocher." Dans le Psaume 18:31, il est "notre Elohim", et Eloah est 
	le Yahovah, ou YHVH des Armées, appelé aussi Yahovih. Yahovah, l'Elohim 
	d'Israël est une entité séparée et distincte de Yahovah des Armées, le
	Eloah, ou Dieu le Père et le Créateur. L’être 
	qui s’est incarné était considéré pour être YHVH, et l'Elohim d'Israël, mais 
	subordonné à Son Elohim, qui était Eloah. Ces deux entités existaient comme 
	entités séparées seulement à partir de la création des Elohim : le Logos ou 
	l'Expression Divine, un attribut de Dieu, faisant ou créant la réplication 
	du Logos sous forme d'un Elohim. L'Elohim de cette planète est le Grand 
	Prêtre ou Médiateur entre l'armée et Celui qui est l’Unique Véritable Dieu, 
	Ha Elohim.
	 
	D'après les 
	Psaumes, le Yahovah d'Israël est un grand roi au-dessus de tous les Elohim 
	(Psaume 95:3), il est craint au-dessus de tous les autres Elohim (Psaume 
	95:4), et il est l'Elohim des Elohim (Psaume 136:2). Les Elohim ont donc des 
	degrés de rang, certains étant subordonnés à d'autres, mais tous subordonnés 
	à Eloah. L'Elohim d'Israël était ce Rocher qui était Christ, mais il n'était 
	pas et ne pouvait pas être Eloah ou Yahovah des Armées. Tous les Elohim 
	agissaient autrefois sous la volonté d'Eloah, mais les Elohim rebelles se 
	sont placés en dehors de Sa volonté et de la structure des Elohim. Ils sont 
	cependant restés Elohim en tant qu'Elohim déchus et sont désignés comme 
	Elohim partout à travers l'Ancien Testament. Les Elohim déchus se 
	distinguent des images taillées qui "ne sont pas des elohim" (2Rois 19:18 ; 
	Jérémie 2:11).
	 
	La prononciation 
	correcte de Yahovah a été délibérément obscurcie, et nous avons vu plus haut 
	dans ce document qu'il y avait une forme déférente utilisée par l'Ange de 
	Yahovah, lorsqu'il se référait au plus haut Yahovah ou Yahovah des Armées. 
	La forme déférente était obtenue en changeant la dernière voyelle de a à i. 
	La reconstruction de la prononciation correcte du terme Yaho peut être 
	établie à partir des formes utilisées au temple d'Éléphantine, où la forme 
	était raccourcie plutôt que modifiée. La traduction du papyrus d'Éléphantine 
	est contenue dans l'ouvrage de James B. Pritchard :
	The Ancient Near East, vol. 1, p.279. Le nom est rendu par YAHO et 
	les formes sont donc Yahovah des Armées ou Yahovah (prononcé Yahowah comme 
	un w tranquille) ou lorsqu'on utilise le langage de déférence, c'est 
	Yahovih. Les Juifs prononcent SHD 3068 Yahovah comme 
	Adonaï, et le SHD 3069 Yahovih, ils le rendent comme
	elohim, pour faire une distinction claire entre 
	les deux entités comme indiqué ci-dessus dans ce document.
	Théologiquement, 
	les Elohim étaient une réplique de l'image de Eloah, comme l'homme a été 
	créé à l'image des Elohim. Christ était "l'image du Dieu invisible, le 
	premier-né de toute la création". Il en découle que la création a commencé 
	lors de la création des Elohim qui sont l'Ange de la Rédemption et ses 
	collègues, ou camarades, et à partir de là, le temps a commencé. Ces 
	concepts sont traités ci-dessous dans ce document, et ont affecté les 
	concepts et la structure de l'explication causale, car ils étaient 
	imparfaitement compris.
	
	Partie 2
	Le Logos
	
	"Au commencement 
	était la Parole [Logos], et la Parole [Logos] était avec Dieu, et la Parole 
	était Dieu. Toutes choses ont été faites par Elle, et sans Elle rien de ce 
	qui a été fait n'a été fait" (Jean 1:1‑13). 
	
	 
	Il convient de 
	noter que Jean 1:1 présente un problème de traduction. Il y a deux mots pour 
	Dieu
	qui sont impliqués ainsi qu’un 
	inversement. Il est soutenu que le texte devrait se lire comme suit : "Au 
	commencement était le Logos et le Logos était avec Theon et Theos était le 
	Logos". Pour justifier l'inversion en "et le Logos était Dieu", Alfred 
	Marshall dit dans son Interlinéaire RSV Interlinear (qui s'accorde avec le 
	Receptus) dans la note de bas de page : "Mais notez que le sujet a l'article 
	et le prédicat ne l'a pas ; de là traduit : 'La Parole était Dieu'". Il 
	s'agit là d'un artifice visant à établir le système Trinitaire. Jean faisait 
	clairement référence à deux entités séparées, Le Dieu et un elohim qui était 
	le logos. Ces derniers sont décrits en utilisant les distinctions accusative 
	et nominative (dans le Koïnè) comme Theon et Theos, car au verset 18 il dit 
	:
	 
	Dieu [Theon], personne ne l'a jamais vu ; (le) seul 
	engendré 
	Dieu [Theos] [en 
	réalité le seul Dieu né], celui qui était dans le sein du Père, celui-là 
	[l’]a déclaré.
	 
	Hort (ibid.), 
	dans l'ouvrage On Monogenese Theos in 
	Scripture and Tradition (B4) (republié par CCG 2004) montre que le terme 
	correct dans les textes anciens était effectivement
	monogenese theos ou seul Dieu né. Cet ouvrage, publié en 1876, a été 
	soigneusement évité par les Trinitaires en raison de ses implications.
	 
	Affirmer que la 
	différence est uniquement grammaticale rend la structure incohérente et 
	contraire à la structure hébraïque expliquée. L'ajout du "l’" dans ce 
	passage est inapproprié, car Jean semble utiliser le concept bien connu des 
	Grecs du "Ho Legon". Il identifie Christ comme le "Dieu qui parle". Jean 
	utilise aussi clairement les concepts de l'Ancien Testament du Dieu Unique, 
	Eloah, en tant que le Theon et des elohim subordonnés en tant que theos. Les 
	Athanasiens ont été obligés de trouver un moyen de présenter ce passage de 
	manière à soutenir la doctrine Trinitaire, et finalement les Athanasiens 
	européens (possiblement Érasme) ont dû insérer le faux texte dans 1Jean 5:7 
	dans le Textus Receptus, afin de réarranger la Christologie.
	 
	Jean et Paul 
	attribuent la création au Logos. Le concept ici est l'Expression Divine. En 
	outre, 2Corinthiens 4:4 identifie Christ en tant que l'Image de Dieu. 
	Apocalypse 4:11, cependant, déclare de Dieu que :
	Tu as créé toutes choses, et par Ta volonté elles 
	existent et ont été créées.
	 
	Le concept de 
	Sabellianisme, ou Modalisme, a été introduit dans le Christianisme par le 
	culte du dieu Attis dans les cultes des mystères. Attis était Père et Fils 
	en tant qu’un seul Dieu, étant différents aspects d’un seul être. Cette 
	doctrine s'est poursuivie, devenant la structure Binitaire, et finalement la 
	Trinité. Au IVe siècle, les prêtres d'Attis se plaignaient que le ministère 
	Chrétien de Rome leur avait volé toutes leurs doctrines.
	 
	Ce concept a 
	entraîné la majorité des sectes Chrétiennes dans l'erreur et a précipité la 
	grande dispute entre les deux factions, qui ont été nommées d'après leurs 
	porte-parole au moment du déclenchement à grande échelle de la controverse 
	en l’an 318 EC (Ère Courante). Ce conflit s'est poursuivi lors du chahut 
	général de Nicée en l’an 325, du nouveau synode d'Antioche en l’an 341, et 
	enfin lors du Concile de Constantinople en l’an 381, où les Athanasiens ont 
	pris le contrôle, aidés par Théodose, d’origine espagnole. Par la suite, le 
	conflit a été réglé par la force des armes entre les nations, et s'est 
	terminé en Espagne en l’an 586 et en Thuringe en l’an 742 avec la conversion 
	de Boniface. Les deux parties étaient la faction Athanasienne, qui devint 
	plus tard la faction Orthodoxe ou Catholique, et la faction Arienne ou 
	Eusébienne, également nommée d'après ses principaux porte-parole. Ces 
	conflits sont traités dans le document sur 
	
	
	Les Guerres Unitariennes/Trinitaires (No. 268).
Le 
	Shema dans le Qour’an
	La foi Islamique 
	désigne Celui qui est l’Unique Véritable Dieu sous le nom d'Allah. Les noms 
	Eloah et Allah' sont dérivés des deux variantes de la même structure 
	linguistique. Eloah est Elahh en chaldéen. Elohim est Elahhin. 
	Le chaldéen a évolué vers l'araméen oriental et l'hébreu est devenu 
	l'araméen occidental. Le terme Elahh est devenu la base du terme arabe 
	Allah'h. C'est le point fondamental qui est au cœur de la toute première 
	confession de foi de l'Islam : Il n'y a pas d'autre Allah'h [Eloah] 
	qu'Allah'h [Eloah] (La Elaaha Ella Allah (voir aussi les Sourates 37:35 
	; 47:19)). Le terme Allah’h n'est utilisé dans l'Islam que parce 
	qu'il n'admet aucune pluralité, excluant Christ et l'Armée des elohim de la 
	position de Celui qui est l’Unique Véritable Dieu. 
	
	La signification 
	du terme Allah, depuis ses origines anciennes, désigne en réalité 
	Dieu comme "La Puissance". Le Lah (Allah) est le centre 
	de coopération dans lequel le Père est créateur et la puissance qui dirige 
	la création. Le Lah n'engendre pas et n'a pas été engendré. C'est vers lui 
	qu'est le retour.
	
	Christ n'a pas 
	été conçu à la suite d'une union naturelle entre un mari et une femme. Dieu 
	a simplement prononcé une parole et alors Christ a été conçu dans le ventre 
	de Mariam, sa mère. Les fils de Dieu ont tous été créés par Dieu au moyen du 
	Fiat/Décret Divin ou d’une déclaration, et non par un quelconque acte de 
	procréation. Le Hadith déforme simplement ce que dit le Coran.
	L'Alliance, Le Shema et Le Premier Commandement
	Premier Principe : il n'y a qu'un Unique Véritable Dieu
	Exode 20:3 "Vous n'aurez pas d'autres dieux que moi." 
	(BBE)
Le Shema traite 
	de cette position de base et fondamentale. La question la plus fondamentale 
	de l'alliance entre Dieu et Son peuple est comprise même par ceux qui 
	eux-mêmes ne comprennent pas la nature de la violation du Premier 
	Commandement par Satan. Un exemple est celui de R. J. Rushdoony, qui est un 
	Trinitaire.
La restauration de 
	cette relation d'alliance était l'œuvre de Christ, sa grâce envers son 
	peuple élu. L'accomplissement de cette alliance est leur grande mission : 
	soumettre toutes choses et toutes nations à Christ et à sa loi-parole [de 
	son Dieu] (R. J. Rushdoony The 
	Institutes of Biblical Law, The Presbyterian Publishing Company, USA, 
	1973, p. 14).
Le péché essentiel de 
	Satan a été de s'élever lui-même et, à travers lui, d'autres fils de Dieu à 
	une égalité de volonté et de position avec Eloah qui est Dieu le Père.
	Satan a donc enfreint cette règle, tandis que 
	Christ et l'Armée loyale/fidèle n'ont pas commis cette erreur. Telle était 
	la distinction essentielle entre eux.
Dieu est 
	un et la vérité est une. La vérité est une parce que, en tant que la nature 
	du bien, elle procède de l'omnipotence et de l'omniscience de Dieu. 
	L'omniscience est comprise comme la connaissance de toutes les vraies 
	propositions, donc la vérité est une centralité de la puissance de Dieu. Il 
	n'y a donc qu'une seule vérité.
 
Malgré 
	cette compréhension, l'incongruité de leur position sur la divinité n'est 
	pas abordée par ces penseurs Trinitaires ou Binitaires.
 
Les 
	Trinitaires, tels que Rushdoony, voient que le Premier Commandement est au 
	cœur de l'Alliance et tentent de concilier la contradiction dans l'élévation 
	du Christ à un niveau et une coéternité avec Dieu en fusionnant les entités, 
	malgré la preuve claire des textes bibliques. La coéternité est rejetée, car 
	1Timothée 6:16 montre que seul Dieu est immortel. Dieu confère la vie 
	éternelle à Christ (Jean 5:26).
Jean 
	5:26, Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné 
	au Fils d'avoir la vie en lui-même ; (KJV)
 
Christ 
	dépend donc de Dieu pour la vie éternelle. Christ ne peut donc pas être 
	coéternel avec Dieu et ce, avant le commencement de la création. Seul Dieu 
	était seul, éternellement, avant le début du temps. Par conséquent, Christ 
	n'est pas un vrai Dieu dans le même sens que Dieu est Celui qui est l’Unique 
	Véritable Dieu. Il était la gloire comme d’un fils unique (uios) et 
	dieu (theos ou elohim) (Jean 17:3 ; 1Jean 5:20 ; Jean 1:14,18 ; voir 
	Marshall's Greek-English Interlinear).
 
Les 
	Trinitaires tentent de contourner ce dilemme intellectuel en fusionnant les 
	êtres, puis en évitant les problèmes ontologiques en faisant appel au 
	mystère. En fait, c'est le péché de Satan. Les Trinitaires et les Binitaires 
	cherchent à accuser Christ et les Chrétiens du même péché dont Satan s'est 
	rendu coupable.
 
Les 
	Binitaires sont en fait dans un plus grand dilemme que les Trinitaires. Le 
	péché de Satan est une violation manifeste du Premier Commandement. Un 
	Binitaire affirme que Christ a existé éternellement (Constitution 
	of the United Church of God, an International Association, Révision du 
	21 novembre 1995).
 
Cette 
	hérésie satanique porte atteinte à la capacité des élus d'être cohéritiers 
	du Christ. Logiquement, la position implique qu'il y a deux vrais Dieux, à 
	savoir Dieu et Christ, et qu'ils ont éternellement existé. L'affirmation est 
	implicite que Christ a eu une existence indépendamment de la puissance de 
	Dieu. Cette affirmation est une hérésie condamnable, car elle viole les 
	exigences logiques de l'omnipotence de Dieu et est directement contraire à 
	l'Écriture. Comme les Binitaires affirment une indépendance logique et 
	réelle complète des deux êtres séparés, ils sont de ce fait des dualistes 
	logiques. Le Dualisme attaque la nature même de la structure monothéiste et 
	la puissance de Dieu. Cette doctrine conduit à l'affirmation blasphématoire 
	que Dieu et Christ auraient pu discuter pour savoir qui descendrait pour 
	être sacrifié. Cette affirmation a en fait été énoncée par un évangéliste 
	américain lors de rassemblements (par exemple à Canberra, en Australie, 
	pendant la Fête des Tabernacles 1990), comme une probabilité théologique. Ce 
	blasphème frappe au cœur même du Premier Commandement. Voir aussi le 
	commentaire à la page 6 de l'édition de mars-avril 1989 du magazine The 
	Good News.
 
	L'admission d'un deuxième vrai Dieu existant éternellement avant le 
	commencement de l'activité de Dieu, et donc de la création, établit un autre 
	elohim comme objet de culte d’adoration à côté d'Eloah. Ceci est 
	expressément interdit. Un tel enseignement produit un autre Dieu et 
	constitue une idolâtrie. Un tel enseignement prive ou fait perdre à ses 
	adhérents le droit à la Première Résurrection (Apoc. 20:1-6) et c'est de 
	l'idolâtrie.
 
	Deuxième principe : la nature immuable de Dieu et de la loi
Rushdoony 
	isole un certain nombre de prémisses subsidiaires importantes, qui sont 
	fondamentales pour le premier commandement, malgré son problème avec la 
	Trinité. Les autres prémisses sont :
	2. Un Dieu absolu et immuable signifie une loi absolue et immuable. 
	L'alternative à la loi n'est pas la grâce, mais c'est de l’anarchie [le 
	non-respect de la loi] (ibid., p. 20). Parler de la loi comme étant pour 
	Israël, mais pas pour les Chrétiens, c'est non seulement abandonner la loi, 
	mais aussi abandonner le Dieu de la loi. Puisqu'il n'y a qu'un unique 
	véritable Dieu, et que Sa loi est l'expression de Sa nature et de Sa justice 
	immuables, abandonner la loi biblique pour un autre système de loi revient à 
	changer de dieux. L'effondrement moral de la chrétienté est un produit de ce 
	processus actuel de changement de dieux (ibid., p. 20).
 
Le 
	principe 2 comporte un certain nombre de sous-éléments :
	2.1. est que la nature immuable de Dieu signifie que la loi est immuable. 
	Ceci est essentiel, car la loi doit procéder d'une prémisse, autre que le 
	fait que Dieu l'ait émise par caprice ou par fantaisie. Le seul fondement de 
	l'émission de la loi est qu'elle procède de la nature de Dieu et qu'Il ne 
	pourrait émettre aucun autre système.
	2.2 est donc développé à partir de cette prémisse. La grâce ne peut donc 
	pas être une alternative à la loi. Elle doit être un complément à ce système 
	et un moyen de perfectionnement au sein de ce système. L'alternative à la 
	loi est l'anarchie. C'est ce qu'on appelle l'antinomisme, de nomos
	ou loi. Il s'agit essentiellement d'une doctrine gnostique qui émane du 
	gnosticisme alexandrin et qui a été développée à la fois par les Romains et 
	les Grecs dans leur exposé théologique du Christianisme. Elle s’est d'abord 
	attaquée au Judaïsme, puis au Christianisme. 
	Henry A. Green (The Economic and 
	Social Origins of Gnosticism, SBL, Dissertation Series 77, Scholars 
	Press, Atlanta, Georgia, 1985) dit dans son ouvrage :
	Pour la majorité des gnostiques qui étaient redevables à l'histoire juive 
	de la création, l'antinomisme était en fait une opposition à la Loi 
	Mosaïque, la loi cosmique. Toute loi devenait identique à un destin cosmique 
	oppressif. La morale pneumatique, déterminée par l'hostilité envers le monde 
	cosmique, se concentrait sur la libération du gnostique de la Loi Mosaïque 
	et de la morale juive. ... L'interprétation allégorique de la Loi Mosaïque 
	ou son rejet en partie ou en totalité aurait pu facilement conduire à des 
	mouvements hétérodoxes caractéristiques de la réponse du rebelle. Exprimant 
	le point de vue du Juif anomique et privé de ses droits, l'éthique et les 
	attitudes grecques pouvaient faire surface ouvertement, dépouillées du Dieu 
	juif et de [S]es lois.
De nombreuses preuves, 
	provenant à la fois des Pères de l'Église et de la bibliothèque de Nag 
	Hammadi, montrent que les gnostiques se sont opposés à la Loi Mosaïque (pp. 
	204-205).
 
	L'élévation de Christ a servi deux objectifs. Cela a éloigné le Messie des 
	élus sur le plan ontologique et a donc porté atteinte à l'héritage des élus 
	en tant que cohéritiers. Cependant, c’était nécessaire, car ce n'est que par 
	l'élévation de Christ à l'égalité et à la coéternité avec Dieu que l'on 
	pouvait affirmer que Christ avait éliminé la loi du Dieu des Juifs et qu'à 
	sa place, une structure basée sur l'éthique et la compréhension théologique 
	grecques pouvait être avancée. Les doctrines gnostiques, qui ont abouti à la 
	Trinité, étaient essentielles à la pensée helléniste au sein de la nouvelle 
	foi. Ce n'est que par ce processus que Satan pouvait subvertir le message et 
	assurer le non-respect/la non-conformité à la loi de Dieu. L'ensemble de 
	l'argument loi/grâce du Christianisme moderne est une position gnostique 
	d'inspiration démoniaque (voir aussi les documents 
	
	
	La Relation entre le 
	Salut par la Grâce et la Loi (No. 082), Le 
	
	Texte des Oeuvres de la 
	Loi - ou MMT (No. 104) 
	et L'Hérésie 
	dans l'Église Apostolique (No. 089)).
	C'est par l’Esprit 
	Saint (No. 117) 
	que nous devenons 
	
	Consubstantiel au Père 
	(No. 081) 
	et dans 
	
	L'Alliance de Dieu (No. 
	152).
	
 
	Troisième principe : L'Obéissance à Dieu
Le 
	troisième principe du premier commandement est peut-être le plus difficile, 
	mais le plus central pour les activités de Christ. Ce principe est celui de 
	l'obéissance. Christ a appris l'obéissance par tout ce qu'il a souffert 
	(Héb. 5:8). Par l'obéissance de Christ, plusieurs seront rendus justes (Rom. 
	5:19). Le but de la foi était de rendre les Gentils [les païens], ou 
	nations, obéissants (Rom. 16:19,26). Rushdoony dit :
	3. Un troisième principe du Shema d'Israël est qu'un seul Dieu, une seule 
	loi, exige une obéissance unique, immuable et sans réserve : 
	"Tu aimeras l'Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton 
	âme et de toutes tes forces" (Deut. 6:5). Le sens est que l'homme doit obéir 
	à Dieu totalement, dans n’importe 
	quelle condition, de tout son être. Puisque l'homme est totalement la 
	créature de Dieu, et puisqu'il n'y a pas une fibre de son être qui ne soit 
	pas l'œuvre de Dieu et donc soumise à la loi totale de Dieu, il n'y a pas un 
	domaine de la vie et de l'être de l'homme qui puisse être tenu en réserve de 
	Dieu et de Sa loi. C'est pourquoi, comme le déclare le Deutéronome 6:6 : 
	"Les paroles que Je te prescris aujourd'hui seront dans ton cœur". (ibid., 
	p. 20-21).
 
Le but de 
	l’Esprit Saint était d'instiller ces processus d'obéissance à la loi de Dieu 
	dans le cœur de l’humanité. Le monothéisme repose entièrement sur ce 
	troisième principe d'obéissance à la volonté de Dieu, qui, en tant que loi, 
	découle de Sa nature. Ainsi, Sa volonté est loi, car elle est l'expression 
	de l'omniscience et de l'omnipotence divines en tant que puissance 
	créatrice. Tous les êtres sont sous la volonté divine telle qu’exprimée par 
	la loi, autrement ils sont polythéistes, ayant des volontés extérieures à la 
	volonté de Dieu. En ce sens, le Binitarisme est polythéiste par le fait 
	qu’il cherche à établir deux volontés éternelles.
 
La 
	doctrine de l'âme pousse ce polythéisme un peu plus loin en cherchant à 
	affirmer des volontés multiples extérieures à la puissance de Dieu et 
	indépendantes de Dieu pour la vie éternelle. La position biblique est que 
	Christ dépend de Dieu pour la vie éternelle, car Dieu a la vie en Lui-même. 
	Christ n'est donc pas un vrai Dieu et la soi-disant âme immortelle ne peut 
	pas exister, ou le monothéisme est logiquement violé comme l'est l'Écriture 
	(Jean 5:26 ; 14:28 ; 1Tim. 6:16).
 
Se 
	rebeller contre la volonté de Dieu, et Sa volonté en tant que loi, c'est 
	affirmer une indépendance vis-à-vis de Dieu et contester la nécessité 
	logique du monothéisme. Par conséquent, la rébellion est comme le péché de 
	sorcellerie (1Sam. 15:23).
 
	Quatrième principe : l'éducation à la loi
Le 
	principe d'obéissance à la loi s'inscrit dans le prolongement du quatrième 
	principe. Ce principe d'éducation à la loi est inséparable à la fois de 
	l'obéissance à la loi et du culte. Ce sont les premiers éléments. Le culte 
	d’adoration est entièrement centré sur Eloah qui est l'objet de l’adoration 
	et le centre de l’attention du Temple (Esdras 4:24 ; 5:1-2,8,12-17 ; 
	6:3-12). Ainsi : Il n'y a pas d'autre Dieu qu'Eloah.
 
Rushdoony 
	dit de ce principe.
	4. Un quatrième principe qui découle du Shema Israël est énoncé 
	dans Deutéronome 6:7-9, 20-25 ; l'éducation à la loi est fondamentale et 
	inséparable à la fois de l'obéissance à la loi et du culte d’adoration. La 
	loi exige une éducation en termes de loi. Tout ce qui n'est pas une 
	éducation fondée sur la Bible est donc un acte d'apostasie pour un croyant : 
	cela implique d'avoir un autre dieu et de se prosterner devant lui pour 
	apprendre de lui. Il ne peut y avoir de véritable culte sans véritable 
	éducation, car la loi prescrit et est absolue, et aucun homme ne peut 
	s'approcher de Dieu au mépris de la prescription divine.
	
De 
	Deutéronome 6:8, Israël a dérivé l'usage du Tephillin, les portions de la 
	loi liées sur la tête ou le bras lors de la prière. De 6:8,9 il a été 
	observé :
Comme ces 
	mots sont figuratifs et indiquent une observation constante des 
	commandements divins, il en va de même pour le commandement qui suit, à 
	savoir d'écrire ces mots sur les poteaux de la maison et sur les portes, 
	doit être compris spirituellement ; et l'accomplissement littéral d'un tel 
	commandement ne pouvait être qu'une coutume louable ou agréable à Dieu 
	lorsqu'on y recourait comme moyen d’observer les commandements de Dieu 
	constamment sous les yeux. Le précepte lui-même, cependant, présuppose 
	l'existence de cette coutume, qui ne se rencontre pas seulement dans les 
	pays mahométans de l'Orient à l'heure actuelle, mais qui était aussi une 
	coutume commune dans l'Égypte ancienne. 
	(Keil et Delitzsch, 
	Biblical Commentary on the Old Testament, vol III, The Pentateuch (Grand 
	Rapids : Eerdmans 1949), p 324)
Ce qu'il 
	faut, assurément, c'est que l'esprit et l'action, la famille et le foyer, la 
	vision de l'homme et le travail de l'homme, soient tous considérés dans la 
	perspective de la loi-parole de Dieu.
Mais ce 
	n'est pas tout. L'accomplissement littéral du commandement concernant les 
	fronteaux et les poteaux (Deut. 6:8,9) est clairement requis, comme le 
	montre nettement Nombres 15:37-41 (cf. Deut. 11:18-20). Le ruban bleu requis 
	ne peut pas être spiritualisé. Dieu exige qu'il soit adoré selon Sa propre 
	parole. (ibid., pp. 21-22)
 
	Deutéronome 6:8 est modifié par Deutéronome 6:6. L'intention spirituelle est 
	reflétée par les rubans (Nombres 15:37-41) (cf. aussi le document 
	
	
	Les Rubans Bleus (No. 
	273)). 
	Les éléments de la loi sont donc au cœur du principe de l'éducation et de la 
	préoccupation mentale du service de Dieu. Le premier commandement a donc 
	pour prédominance, ou en son sein, une série d'ordonnances subsidiaires, qui 
	développent et expliquent son intention et son but (cf. le document 
	
	
	La Loi et le Premier 
	Commandement (No. 253)).
 
Un autre 
	aspect que Rushdoony développe dans ce principe est que le culte dans une 
	langue inconnue (1Cor. 14) est une violation de ce commandement, tout comme 
	le culte qui manque la proclamation fidèle de la parole de Dieu, ou qui est 
	sans l'éducation du peuple de l'alliance en termes de la loi-parole de 
	l'alliance. (ibid. p. 23)
 
Par 
	conséquent, parler en langues, soit d'hommes, soit de démons, qu'elles 
	soient étrangères et réelles, ou déformées et inintelligibles, ou 
	imaginaires, est une violation des principes du premier commandement 
	également. Ce point conduit ensuite au cinquième principe, qui est que la 
	réponse à la grâce est l'observation de la loi (voir Jacques 1:22-26).
	
C'est peut-être 
	le principe le plus mal compris ou délibérément mal interprété. Tout 
	l'argument de la Grâce/Loi découle d'une mauvaise application des textes 
	bibliques. Ces erreurs sont tout à fait condamnées par la structure entière 
	du système de la Réforme (voir le document Cox ; 
	
	
	La Distinction dans la Loi (No. 096)).
Rushdoony dit du 
	principe de la grâce :
Un cinquième 
	principe qui est également proclamé dans ce même passage, dans Deutéronome 
	6:20-25, est que, dans cette éducation obligatoire, il faut souligner que
	la réponse à la grâce est l'observation de la loi. On doit enseigner 
	aux enfants que le sens de la loi est que Dieu a racheté Israël de 
	l'esclavage et, "afin qu’il nous garde en vie", "nous a ordonné de mettre en 
	pratique toutes ces lois, de craindre le SEIGNEUR notre Dieu, pour notre 
	bien à tous les instants" (6:24). Rien dans l'Ancien ou le Nouveau Testament 
	ne permet de mettre cela de côté. Lorsque les églises de l'Ancien ou du 
	Nouveau Testament ont donné un faux sens à la loi, ce faux sens est attaqué 
	par les prophètes et les apôtres, mais jamais la loi de Dieu elle-même. 
	Parce que Dieu est un, Sa grâce et Sa loi sont une dans leur but et leur 
	direction. Ce passage met clairement en évidence la priorité de la grâce 
	élective de Dieu dans l'appel et la rédemption de Son peuple élu. La 
	relation d'Israël était une relation de grâce, et la loi a été donnée afin 
	de fournir au peuple de Dieu la réponse nécessaire et requise à la grâce, et 
	la manifestation de la grâce : l'observation de la loi. (ibid., p. 23)
La loi reste donc 
	intacte et est observée par les Chrétiens. Elle est défendue/protégée par 
	les prophètes et les apôtres. Si ceux qui se disent Chrétiens ne parlent pas 
	selon la Loi et le Témoignage, il n'y a pas de lumière en eux (Ésaïe 8:20).
	
	Sixième principe : la crainte de Dieu et Sa jalousie
Dans Deutéronome 
	6:10-15, un autre point central est fait en ce qui concerne les implications 
	du Shema Israël 
	:
Et il arrivera que 
	lorsque le SEIGNEUR, ton Dieu, te fera entrer dans le pays qu'il a juré à 
	tes pères, Abraham, Isaac et Jacob, de te donner, tu mangeras et tu te 
	rassasieras dans des villes grandes et belles que tu n'auras pas bâties, 
	dans des maisons pleines de bonnes choses que tu n'auras pas remplies, des 
	citernes creusées que tu n'as pas taillées, des vignes et des oliviers que 
	tu n'as pas plantés, tu mangeras et tu seras rassasié - alors garde-toi 
	d'oublier le SEIGNEUR, qui t'a fait sortir du pays d'Égypte, de la maison de 
	servitude. Tu craindras le SEIGNEUR, ton Dieu ; c'est lui seul que tu 
	serviras, et tu jureras par son nom. Tu n'iras pas après d'autres dieux, des 
	dieux des peuples qui t'entourent, car un Dieu jaloux, le SEIGNEUR, ton 
	Dieu, est au milieu de toi, de peur que la colère du SEIGNEUR, ton Dieu, ne 
	s'enflamme contre toi et qu'il ne te fasse disparaître de la surface de la 
	terre. (Texte massorétique de la Jewish Publication Society of America, 
	ci-après dénommé MTV).
Ici, le sixième 
	principe du premier commandement est la crainte de Dieu ou la jalousie de 
	Dieu qui dépend de la perspective à partir de laquelle l'activité est 
	considérée. Le point central est qu'il n'y a pas d'autre loi-ordre que celle 
	établie par Dieu. Ainsi, Christ ne pouvait pas supprimer la loi, car il 
	était une image du Dieu invisible et, par conséquent, ayant l’Esprit Saint, 
	il participait à la nature divine et ne pouvait donner aucune autre 
	instruction que celle qui lui était transmise de la nature de Dieu à travers 
	l’Esprit Saint. Rushdoony dit :
Le sixième principe 
	est donc la jalousie de Dieu. 
	C'est un fait d'une importance capitale. Le peuple élu est mis en garde, 
	alors qu'il occupe et possède une terre riche qu'il n'a pas mise en valeur, 
	de ne pas oublier Dieu, qui l'a délivré et fait prospérer. 
	En voyant la richesse qui provenait d'une culture hostile à Dieu, le 
	peuple de l'alliance de Dieu sera tenté de voir d'autres moyens de réussite 
	et de prospérité que le Seigneur. La tentation sera d'"aller après d'autres 
	dieux... les dieux des gens d'alentour". C'est croire qu'il y a une autre 
	loi-ordre que l'ordre de Dieu ; c'est oublier que le succès et la 
	destruction des Cananéens étaient pareillement l'œuvre de Dieu. C'est la 
	provocation de la colère et de la jalousie de Dieu. Le fait que la jalousie 
	soit associée à plusieurs reprises à la loi, et invoquée par Dieu dans le 
	don/octroi de la loi, est d'une importance capitale pour comprendre la loi. 
	La loi de Dieu n'est pas une loi aveugle, impersonnelle et mécanique. ... 
	Mais le Dieu jaloux empêche le triomphe soit de Canaan, soit d'un Israël ou 
	d'une église d’apostats. Sans un Dieu jaloux et personnel, aucune justice 
	n'est possible. (ibid., pp. 24-25)
L'hypothèse qui 
	est souvent faite à partir de ce principe est que la force et le nombre 
	constituent l'Église de Dieu. Cette supposition est incorrecte. Le triomphe 
	de l'Église de Dieu a lieu lors de la résurrection, au retour du Messie pour 
	le règne millénaire. C'est pour cette raison que le système Trinitaire, et 
	spécifiquement l'Église catholique, doit s'attribuer la fonction de 
	véritable Église sous le règne de Christ maintenant, alors qu'il est clair 
	que ce n’est pas le cas selon l'Écriture. L'Écriture présente une fausse 
	église ayant un grand pouvoir sous un système mondial dirigé par Satan et le 
	pouvoir de la Bête. Cette église (représentée par le terme
	femme) est ivre du sang des saints 
	et des martyrs (Apocalypse 17:1-6). Ce système existe et s'adapte à un monde 
	gouverné par le dieu de ce monde (2Cor. 4:4) et le prince de la puissance de 
	l'air (Éph. 2:2).
La bénédiction de 
	l'Alliance d'Israël revient à la nation par droit d’aînesse et est conservée 
	par les individus au sein de la nation qui adhèrent à la foi. Il était 
	évident, dès le XVe siècle, que la moitié de l'Angleterre, peut-être, était 
	Unitarienne dans la sphère privée après la Réforme et, en effet, la Divinité 
	est identifiée par plusieurs, au sein des structures Trinitaires, en termes 
	unitariens. C'est la raison pour laquelle Dieu a protégé Israël, Son élu, 
	malgré la suppression de la vérité théologique dans de nombreux domaines.
	
	Septième principe : Dieu ne doit pas être tenté
Le septième 
	principe, qui découle du Shema, 
	est celui de tenter Dieu. Ce principe est distinct de celui qui consiste à
	mettre Dieu à l'épreuve, 
	ce qu'il dit spécifiquement de faire en ce qui concerne la dîme (Mal. 3:10). 
	La dîme est spécifiquement liée au premier commandement et, bien qu'elle 
	soit exposée séparément en tant que doctrine, elle est déterminée par 
	l'adoration de Celui qui est l’Unique Véritable Dieu. Payer la dîme à un 
	système apostat revient à adorer un faux dieu et à enfreindre le premier 
	commandement (cf. le document 
	
	
	Le Prélèvement de la Dîme (No. 161)).
	
Un septième principe 
	qui découle du Shema Israël est 
	déclaré dans Deutéronome 6:16-19 :
Vous n'éprouverez 
	pas l'Éternel, votre Dieu, comme vous l'avez éprouvé à Massa. Tu observeras 
	avec soin les commandements de l'Éternel, ton Dieu, Ses témoignages et Ses 
	lois, qu'Il t'a prescrits. Tu feras ce qui est droit et bon aux yeux de 
	l'Éternel, afin que tu sois heureux et que tu entres en possession du bon 
	pays que l'Éternel a juré à tes pères de chasser tous tes ennemis devant 
	toi, comme l'Éternel l'a dit (MTV).
C'est ce que Satan a 
	tenté de faire à Jésus : tester Dieu, le mettre à l'épreuve. Israël a tenté 
	Dieu à Massa en posant la question : "LE SEIGNEUR est-il parmi nous ou non 
	?" (Ex. 17:7).
Le culte de Jéhovah 
	n'exclut pas seulement toute idolâtrie, que le Seigneur, en tant que Dieu 
	jaloux, ne supportera pas (voir Exode xx.5), mais qu'il punira par la 
	destruction de la terre ("la face du sol", comme dans Exode xxxii.12)) : 
	mais cela exclut aussi de tenter le SEIGNEUR par un murmure incrédule contre 
	Dieu, s'Il ne supprime pas immédiatement toute sorte de détresse, car le 
	peuple avait déjà péché à Massa, c'est-à-dire à Rephidim (Ex. xvii. 1-7). 
	(Keil et Delitzsch, op. cit., III, 325 s.)
Ce septième principe 
	interdit donc de mettre Dieu à 
	l'épreuve de manière incrédule : La loi de Dieu est la mise à l'épreuve de 
	l'homme ; l'homme ne peut donc pas se prendre pour dieu et mettre à 
	l’épreuve Dieu et Sa loi-parole. Une telle démarche est une arrogance et 
	un blasphème suprêmes ; elle est le contraire de l'obéissance, car elle est 
	l'essence même de la désobéissance à la loi. C'est pourquoi elle est opposée 
	à l'observation diligente de la loi. Cette obéissance est la condition de la 
	bénédiction : elle est la base de la conquête et de la possession, en vertu 
	de laquelle le peuple de l'alliance de Dieu, Son peuple de la loi, entre 
	dans son héritage. (ibid., pp. 26-27)
Le premier 
	commandement est donc central et crucial à la foi, et sur ce commandement 
	reposent les autres commandements et les ordonnances. Jacques a pu mener à 
	bien l'intégralité de l'argument en affirmant que la violation de l'un 
	d'entre eux les enfreint tous. Cela a ensuite été étendu à l’acception de 
	personnes, ce qui constitue une attaque directe contre la loi. La nécessité 
	des œuvres dans la foi sous la loi est une idée centrale de l'épître de 
	Jacques. Elle est dénigrée par les théologiens à cause de ce message.
	Jacques 2:1-26 Mes frères, que votre 
	foi en notre glorieux Seigneur Jésus Christ soit exempte de toute acception 
	de personnes. 
	2 Supposez, 
	en effet, qu'il entre dans votre assemblée un homme avec un anneau d'or et 
	un habit magnifique, et qu'il y entre aussi un pauvre misérablement vêtu ;
	3 si, tournant vos regards vers celui qui porte l'habit 
	magnifique, vous lui dites : Toi, assieds-toi ici à cette place d'honneur ! 
	et si vous dites au pauvre : Toi, tiens-toi là debout ! ou bien : 
	Assieds-toi au-dessous de mon marchepied, 4 ne faites-vous pas en 
	vous-mêmes une distinction, et ne jugez-vous pas sous l'inspiration de 
	pensées mauvaises ? 5 Écoutez, mes frères bien-aimés : Dieu 
	n'a-t-il pas choisi les pauvres aux yeux du monde, pour qu'ils soient riches 
	en la foi, et héritiers du royaume qu'il a promis à ceux qui l'aiment ? 
	6 Et vous, vous avilissez le pauvre! Ne sont-ce pas les riches qui 
	vous oppriment, et qui vous traînent devant les tribunaux ? 7 Ne 
	sont-ce pas eux qui outragent le beau nom que vous portez ? 8 Si 
	vous accomplissez la loi royale, selon l'Écriture : Tu aimeras ton prochain 
	comme toi-même, vous faites bien. 
	9, Mais 
	si vous faites acception de personnes, vous commettez un péché, vous êtes 
	condamnés par la loi comme des transgresseurs. 10, Car quiconque 
	observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient 
	coupable de tous. 
	11 En effet, celui 
	qui a dit : Tu ne commettras point d'adultère, a dit aussi: Tu ne tueras 
	point. Or, si 
	tu ne commets point d'adultère, mais que tu commettes un meurtre, tu deviens 
	transgresseur de la loi. 12 Parlez et agissez comme devant être 
	jugés par une loi de liberté, 13, car le jugement est sans 
	miséricorde pour qui n'a pas fait miséricorde. 
	La miséricorde triomphe du 
	jugement. 
	14 Mes 
	frères, que sert-il à quelqu'un de dire qu'il a la foi, s'il n'a pas les 
	œuvres ? La foi peut-elle 
	le sauver ? 15 Si un frère ou une soeur sont nus et manquent de 
	la nourriture de chaque jour, 16 et que l'un d'entre vous leur 
	dise: Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez ! et que vous ne leur 
	donniez pas ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela sert-il ? 17 Il 
	en est ainsi de la foi: si elle n'a pas les œuvres, elle est morte en 
	elle-même. 
	18, Mais 
	quelqu'un dira : Toi, tu as la foi ; et moi, j'ai les œuvres. 
	Montre-moi ta foi sans les 
	œuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes œuvres. 19 Tu 
	crois qu'il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi, et 
	ils tremblent. 20 Veux-tu savoir, ô homme vain, que la foi sans 
	les œuvres est inutile ? 21 Abraham, notre père, ne fut-il pas 
	justifié par les œuvres, lorsqu'il offrit son fils Isaac sur l'autel ? 
	22 Tu vois que la foi agissait avec ses œuvres, et que par les œuvres 
	la foi fut rendue parfaite. 23 Ainsi s'accomplit ce que dit 
	l'Écriture : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice ; et il 
	fut appelé ami de Dieu. 24 Vous voyez que l'homme est justifié 
	par les œuvres, et non par la foi seulement. 25 Rahab la 
	prostituée ne fut-elle pas également justifiée par les œuvres, lorsqu'elle 
	reçut les messagers et qu'elle les fit partir par un autre chemin ? 26 Comme 
	le corps sans âme est mort, de même la foi sans les œuvres est morte. 
	(LSG)
	
	Sommaire
	Après avoir 
	examiné la structure de la Divinité, il est évident qu'il s'agit d'une 
	hiérarchie unifiée d'êtres, à partir d'une singularité centrale dans la 
	volonté de laquelle la structure agit. Lorsque des entités agissent 
	contrairement à la volonté d'Eloah, 
	elles sont décrétées comme étant en rébellion et donc polythéistes. De 
	telles entités doivent donc être détruites, leur existence et leur but étant 
	limités. La nécessité pour ces entités d'être spirituelles est dictée par 
	une procédure logique et une limitation physique. La sous-structure de la 
	matière semble être immatérielle, ce qui soutient la notion d'une 
	intelligence immatérielle qui régit et régule la structure matérielle.
	
Ce qui 
	est important, c'est qu'aucun spécialiste/érudit sérieux ne nie qu'à 
	l'époque de Christ, la Bible était comprise comme faisant référence à un 
	Conseil des Elohim ou Elim et que ce terme allait bien au-delà du concept 
	d’une dualité ou d’une Trinité. Un ouvrage important sur le sujet est The 
	Psalms : Their Origin and Meaning par Léopold Sabourin, S.J., (Alba 
	House, NY ; version révisée et mise à jour (après 1974)). Sabourin 
	démontre le concept du Conseil des Elohim dans son ouvrage. Aux pages 398 et 
	suivantes, Sabourin énumère les usages d'Eloah, mais évite de traiter de la 
	signification. Aux pages 72-74, Sabourin aborde les Psaumes 86:8-10, 95:3, 
	96:4, et 135:5. Les Bene Elim sont identifiés comme les Fils de 
	Dieu, tout comme les Bene Elyon (Fils du Très Haut). Aux pages 
	102-104, il mentionne les saints ou les Saints (qedosim) du Psaume 
	89:6-8 qui sont les assistants célestes de Dieu et que le terme est 
	également utilisé pour les fidèles humains. Ces êtres supraterrestres sont 
	des Bene Elim ou des Bene HaElohim. Les Bene HaElohim sont les Fils du
	ou des Dieux. Sabourin, notant aussi le commentaire de Coppens (ETL, 
	1963, pp. 485-500) selon lequel le substantif qedosim dans le Texte 
	Massorétique désigne la Cour supraterrestre de YHVH, qui est considéré comme 
	[des] elohim (pp. 102-103), dit à ce propos :
Le 
	concept d'une assemblée céleste n'est pas une forme purement littéraire, 
	mais un élément du modèle vivant de la foi israélite (p. 75).
	 
	Le modèle de l'usage des termes désignant Dieu est d'un ordre étendu. Il 
	ne fait aucun doute que le sens était compris, qu'il soit écrit en hébreu, 
	en araméen ou en chaldéen. Le modèle est sans aucun doute celui d'un ordre 
	étendu, qui inclut les humains, et implique un Conseil que Christ a établi 
	au Sinaï. Ces elohim sont mentionnés dans Exode 21:6, où le mot est traduit 
	par juges.
	
	Le mot est donc reconnu comme étant pluriel ici, et dans Exode 22:8-9, 
	par sa traduction par juges, mais le mot utilisé est elohim. Il existe 
	cependant deux mots parfaitement sains et communs pour désigner le(s) 
	juge(s) en hébreu. Ce sont paliyl (SHD 6414 ; Exode 21:22 ; Deut. 
	32:31) et shaphat (SHD 8199 ; Nomb. 25:5 ; Deut. 1:16, et suiv.). Ces 
	mots étaient en usage au moment où le mot elohim était utilisé. Ainsi, la 
	distinction visait à véhiculer/transmettre un concept autre que celui de 
	juge. Le concept que le terme était censé véhiculer était celui de 
	l'autorité de Dieu étendue à la congrégation d'Israël. Le Conseil de 
	gouvernement d'Israël faisait donc partie des Elohim. Cette extension était 
	comme un reflet du système céleste, comme cela est noté dans Hébreux 8:5. Le 
	modèle a été compris de manière cohérente tout au long de l'Ancien 
	Testament, et a été appliqué de la même manière dans le Nouveau Testament. 
	L'intention déclarée de Dieu était que, à partir de cette alliance, Il 
	inscrirait la Loi dans le cœur et l'esprit des hommes et ils n'auraient pas 
	besoin d’enseignants (Héb. 8:10).
	 
	L'Ancien Testament démontre les relations de subordination des Elohim et 
	indique leur étendue. Il identifie également l'Ange de YHVH (en lisant le 
	terme Yahovah à partir des anciennes traductions de Yaho dans les 
	textes d'Éléphantine ; cf. Pritchard, The Ancient Near East : An 
	Anthology of Texts and Pictures, Princeton 1958, pp. 278-282) et sa 
	relation avec la Loi, ce qui est fondamental pour la question de la position 
	et de l'autorité de Christ. L'identification progressive de l'Ange de YHVH 
	se fait à partir de Genèse 16:7 (voir la note de bas de page de la Bible 
	version NIV). Il est également identifié par les commentateurs comme l'Ange 
	de la Présence (Ésaïe 63:9). Il existe également des exemples où de 
	multiples entités apparaissent et sont appelées YHVH. Les exemples 
	d'altérations de YHVH à Adonaï (par les Sopherim) en 134 endroits se 
	trouvent à l’Annexe 32 de la Bible The Companion Bible (voir 
	aussi Annexe 31 pour les quinze points extraordinaires et l’Annexe 33 pour 
	les corrections et Ginsburg, Introduction to the Hebrew Bible, pp. 
	318-334 pour les détails).
	
	La logique de la Bible est 
	simple. Il n'y a qu'un unique véritable Dieu et Il a envoyé Jésus-Christ 
	(Jean 17:3). L’unique véritable Dieu est Dieu. Il habite dans une lumière 
	inaccessible. Aucun homme ne L'a vu ou ne peut jamais Le voir, ou n'a même 
	entendu Sa voix à aucun moment (Jean 1:18 ; 5:37 1Tim. 6:16). 
	
	
	Le seul dieu né (monogenes theos ou elohi (cf. Marshall's 
	Interlinear et le texte araméen dans la Peshitta)) a déclaré (ou 
	parlé ; le mot l’a été ajouté dans le texte français). Il 
	s'ensuit que Christ et les apôtres ont dit qu’aucun homme n'a jamais vu ou 
	entendu Eloah (ou Ha Elohim) et que tout ce qui est apparu aux prophètes ne 
	pouvait pas être l'être auquel on se réfère comme Eloah ou l’unique 
	véritable Dieu.
	
	
	
	
	q