Christian Churches of God
[174]
Le Gouvernement de Dieu
(Édition
3.0 19960824-19990610-20110723-20251019)
Le concept
biblique de la directive de Dieu pour organiser le gouvernement est l'un des
plus sujets à des interprétations abusives. Il est déterminé par des gens
qui utilisent des idées qu’ils prétendent venir des Écritures Saintes, mais
qui, le plus souvent, s’inspirent surtout des principes de gouvernance des
systèmes païens de ce monde. La majeure partir du Christianisme moderne ne
comprend pas qu'il existe de multiples fils de Dieu et ignore que Satan
était lui-même l’un de ces fils de Dieu, siégeant parmi eux au sein du
Conseil céleste. Le différend autour de la manière de diriger a été la cause
originelle du conflit au sein de l'Armée céleste, et c’est ce qui a causé la
rébellion impliquant Satan et un tiers cette Armée. La présente étude
examine en détail la structure du gouvernement tel que Dieu l’a conçu.
Courriel:
secretary@ccg.org
(Copyright
ã
1996, 1999, 2011, 2025 Wade Cox)
(Tr. 2003, 2025,
rév. 2025)
Le présent document peut
être librement copié et distribué, à condition d’être reproduit dans son
intégralité, sans modifications ni suppressions. Le nom et l’adresse de
l’éditeur, ainsi que la mention de copyright, doivent être inclus. Aucun
frais ne peut être imposé aux destinataires des copies distribuées. De
brefs extraits peuvent être incorporés dans des articles critiques et
des comptes rendus sans enfreindre le copyright.
Ce document est disponible sur les
pages du World Wide Web:
http://logon.org/ et
http://ccg.org/
Le Gouvernement
de Dieu [174]
Note : Pour bien comprendre ce document, il est
conseillé de le lire conjointement avec les enregistrements audios qui
l’accompagnent [en anglais].
Le thème du gouvernement est sans doute le thème le
plus fondamental de la Bible. Tout part et est centré sur le premier ou
grand commandement (Deutéronome 6:5 ; 10:12 ; 30:6 ; Matthieu 22:38) lequel
est une expression des quatre premiers des Dix Commandements. Le deuxième
commandement lui ressemble : Tu aimeras ton prochain comme toi-même
(Lévitique 19:18 ; Matthieu 22:39). Ce deuxième grand commandement est un
condensé des six derniers commandements du Décalogue. C’est sur ces deux
commandements que reposent ou dépendent toute la loi et les prophètes
(Matthieu 22:40). Ainsi, toute la loi et les prophètes se présente comme un
prolongement ou une extrapolation de la structure primaire contenue dans la
loi centrale que représentent les deux commandements principaux et le
Décalogue.
Adorer l’Unique Véritable Dieu implique par nécessité
d’obéir à Sa volonté, et par conséquent, agir en conformité à Ses
directives, ce qui est l’expression logique et cohérente de Sa volonté. La
volonté de Dieu ne saurait être assimilée à un caprice. La loi-ordre de Dieu
découle intrinsèquement de Sa nature (voir le document
La
Distinction dans la Loi (No. 096) et ci-dessous).
Le concept biblique de la directive de Dieu concernant
le gouvernement compte parmi les plus sujets à des interprétations abusives.
Les gens le définissent à travers des idées qu’ils attribuent à l'Écriture,
mais qui, le plus souvent, s’inspirent des principes des systèmes païens de
ce monde.
Le différend relatif à l’organisation du gouvernement
a constitué le problème originel au sein de l'Armée céleste et a été la
cause de la rébellion. En effet, cette rébellion était un conflit entre
Satan et un tiers de l'Armée qui ont cherché à renverser Dieu et ceux qui
Lui étaient loyaux/fidèles, afin de s’emparer du trône et du pouvoir qui y
est associé (Ésaïe 14:12-15).
Ésaïe 14:12-15 Te voilà
tombé du ciel, astre brillant, fils de l'aurore ! Tu es abattu à terre, toi,
le vainqueur des nations ! 13 Tu disais en ton cœur : Je monterai
au ciel, j'élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu ; je m'assiérai
sur la montagne de l'assemblée, à l'extrémité du septentrion ; 14
je monterai sur le sommet des nues, je serai semblable au Très Haut. 15
Mais tu as été précipité dans le séjour des morts, dans les
profondeurs de la fosse. (LSG)
Cette vue est aussi trouvée à Ézéchiel 28:12-19.
Ézéchiel 28:12-19 Fils de
l'homme, Prononce une complainte sur le roi de Tyr ! Tu lui diras : Ainsi
parle le Seigneur, l'Éternel : Tu mettais le sceau à la perfection, tu étais
plein de sagesse, parfait en beauté. 13 Tu étais en Éden, le
jardin de Dieu ; tu étais couvert de toute espèce de pierres précieuses, de
sardoine, de topaze, de diamant, de chrysolithe, d'onyx, de jaspe, de
saphir, d'escarboucle, d'émeraude, et d'or ; tes tambourins et tes flûtes
étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé. 14
Tu étais un chérubin protecteur, aux ailes déployées ; je t'avais placé et
tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres
étincelantes. 15 Tu as été intègre dans tes voies, depuis le jour
où tu fus créé jusqu'à celui où l'iniquité a été trouvée chez toi. 16
Par la grandeur de ton commerce tu as été rempli de violence, et tu as péché
; je te précipite de la montagne de Dieu, et je te fais disparaître,
chérubin protecteur, du milieu des pierres étincelantes. 17 Ton
cœur s'est élevé à cause de ta beauté, tu as corrompu ta sagesse par ton
éclat ; je te jette par terre, je te livre en spectacle aux rois. 18
Par la multitude de tes iniquités, par l'injustice de ton commerce, tu as
profané tes sanctuaires ; je fais sortir du milieu de toi un feu qui te
dévore, je te réduis en cendre sur la terre, aux yeux de tous ceux qui te
regardent. 19 Tous ceux qui te connaissent parmi les peuples sont
dans la stupeur à cause de toi ; tu es réduit au néant, tu ne seras plus à
jamais ! (LSG)
Le vrai sens de ces deux textes est souvent obscurci
dans de nombreuses traductions. En général, les religions du monde ne voient
pas dans ces passages le récit d'une bataille céleste ayant opposé Dieu à
Son Chérubin Protecteur oint, l'Étoile du Matin de cette planète. C'est
pourtant là que se situe le cœur du conflit et la source du problème. Satan
voulait prendre le pouvoir par la force, sans amour. Dieu, Lui, au
contraire, veut partager Son pouvoir, dans l’amour. Ce partage de l’autorité
est promis par le Messie dans le livre de l’Apocalypse 3:21. Cette rébellion
a déclenché une guerre dans les cieux dont nous subissons encore les
conséquences aujourd’hui et qui est toujours en cours de résolution. Satan a
entraîné avec lui dans sa rébellion un tiers des fils de Dieu, appelés aussi
étoiles de l'Armée céleste. Ces étoiles ont été précipitées sur la terre, et
y ont finalement été enfermées après un certain temps (Apocalypse 12:4,13).
Apocalypse 12:1-17 Un grand
signe parut dans le ciel : une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses
pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête. 2 Elle était
enceinte, et elle criait, étant en travail et dans les douleurs de
l'enfantement. 3 Un autre signe parut encore dans le ciel ; et
voici, c'était un grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur
ses têtes sept diadèmes. 4 Sa queue entraînait le tiers des
étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. Le dragon se tint devant la
femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu'elle aurait
enfanté. 5 Elle enfanta un fils, qui doit paître toutes les
nations avec une verge de fer. Et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers
son trône. 6 Et la femme s'enfuit dans le désert, où elle avait
un lieu préparé par Dieu, afin qu'elle y fût nourrie pendant mille deux cent
soixante jours. 7 Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses
anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent,
8 mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut
plus trouvée dans le ciel. 9 Et il fut précipité, le grand
dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute
la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec
lui. 10 Et j'entendis dans le ciel une voix forte qui disait :
Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu,
et l'autorité de son Christ ; car il a été précipité, l'accusateur de nos
frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit. 11
Ils l'ont vaincu à cause du sang de l'agneau et à cause de la parole de leur
témoignage, et ils n'ont pas aimé leur vie jusqu'à craindre la mort. 12
C'est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui habitez dans les cieux.
Malheur à la terre et à la mer ! Car le diable est descendu vers vous, animé
d'une grande colère, sachant qu'il a peu de temps. 13 Quand le
dragon vit qu'il avait été précipité sur la terre, il poursuivit la femme
qui avait enfanté l'enfant mâle. 14 Et les deux ailes du grand
aigle furent données à la femme, afin qu'elle s'envolât au désert, vers son
lieu, où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d'un temps, loin
de la face du serpent. 15Et, de sa bouche, le serpent lança de l'eau comme
un fleuve derrière la femme, afin de l'entraîner par le fleuve. 16
Et la terre secourut la femme, et la terre ouvrit sa bouche et engloutit le
fleuve que le dragon avait lancé de sa bouche. 17 Et le dragon
fut irrité contre la femme, et il s'en alla faire la guerre au reste de sa
postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le
témoignage de Jésus. (LSG)
Il convient de noter que ce texte décrit une guerre
qui a opposé l'Armée loyale, dirigée par Michel, à l'Armée rebelle conduits
par Satan. Satan est ici qualifié d'accusateur des frères. La femme ici
représente, dans un premier temps, Israël et, dans un deuxièmement temps,
l'Église, tandis que l'enfant représente le Messie. Les élus, ou saints, se
définissent comme ceux qui restent fidèles à obéir aux commandements de Dieu
et conservent le témoignage de Jésus Christ. La guerre a pour enjeu le mode
d’organisation du gouvernement de l'univers. Les apôtres, avant leur
conversion, n’avaient pas compris que le système du monde ne devait pas
constituer leur modèle (Luc 22:24-26). Le texte de l'Apocalypse nous apprend
qu'un système de gouvernement était établi dans les cieux, et que ce système
était centré sur le Dieu Très-Haut. Dans sa rébellion, Satan a entraîné un
tiers des fils de Dieu avec lui. Satan a cherché à renverser Dieu et de se
faire passer pour ou s’égaler au Très-Haut. La perception de cette
rébellion parmi les anciens Hébreux est bien documentée et des ouvrages tels
que le livre Book of Enoch (Livre d'Hénoc) (par exemple, The Ethiopic
Book of Enoch, M. A. Knibb, Oxford Clarendon, réimpression de 1982,
Vols. 1 et 2), dont la version a été révisée grâce aux Manuscrits de la Mer
Morte (MMM), nous renseignent en détail sur la façon dont les gens à
l’époque interprétaient le rôle des fils de Dieu à travers les textes
bibliques, ainsi que la perception des circonstances présumées ayant entouré
cette rébellion.
La plupart du Christianisme d'aujourd'hui, qu’ils
soient des Binitaires ou des Trinitaires, ne comprennent pas qu'il existe de
multiples fils de Dieu. Ils passent sous silence les passages de Job 1:6 et
2:1, qui révèlent la présence de nombreux fils de Dieu et qui indiquent que
Satan comptait lui-même parmi ces fils au sein du Conseil céleste (Job
38:4-7). Le verset 7 atteste l’existence de multiples Étoiles du Matin, un
rang que Satan détenait (c'est-à-dire Porteur de Lumière ou Lucifer, fils du
matin (Ésaïe 14:12 ; 15 ; Ézéchiel 28:14-19) ; et que Christ a hérité de ce
rang par la suite (2Pierre 1:19 ; Apocalypse 2:28 ; 22:16). Ces Étoiles
du Matin sont des fils de Dieu, et la Bible utilise les termes étoile
et fils de Dieu de manière interchangeable (Apocalypse 1:20 ; 6:13 ; 8:10,12
; 9:1 ; 12:1,4). Il a été prophétisé que l'une de ces étoiles sortirait de
Jacob (Nombres 24:17). Cette étoile était le Messie.
Les textes bibliques nous aident à reconstituer en
grande partie la façon dont le gouvernement était organisé à l'origine au
sein du tabernacle céleste. Nous sommes en mesure de le faire avec un niveau
de précision notable, car le tabernacle ou temple terrestre a été conçu
comme une reproduction ou représentation du système céleste (Hébreux 8:5).
Pour bien comprendre la structure du gouvernement de Dieu, il faut l'étudier
étape par étape.
Partie 1. Dieu et Son Gouvernement dans la Famille
de Dieu
1.
L’Importance de la Nature de Dieu pour le
Système de Gouvernement
Dieu Révélé
Chapitre 1 L’Ancien Monothéisme (No. G1)
Dialogue sur
le Nom et la Nature de Dieu (No. 116A)
La place de la nature de Dieu
dans la détermination de la structure du gouvernement, tant de l'Église que
des nations, est d'une importance capitale. La nature de Dieu détermine la
loi-ordre qui est alors le système qui détermine le culte d'adoration.
2.
Les Fils de Dieu
Nous allons d’abord isoler ce que Dieu a établi
dès le commencement. Nous pouvons en déduire beaucoup de choses à propos de
Sa nature et la manière dont Il souhaite que l'Armée [céleste] soit dirigée
ou se gouverne elle-même (cf. les documents
La
Signification du Terme Fils de Dieu (No. 211) et
La
Préexistence de Jésus Christ (No. 243)).
Partie 2. Le But de la Création
Nous pouvons ensuite aborder la création et établir
son but, ainsi que la manière dont Dieu a permis à l'Armée [céleste]
d’agir/opérer au sein de la création ou sur celle-ci. Ce but est examiné
dans le document
Le But de la
Création et du Sacrifice de Jésus Christ (No. 160).
Partie 3. L'Ordre de la Création Physique
Nous pouvons discerner, à partir du Pentateuque et de la Loi, quel
système Dieu a instauré pour la structure humaine. Nous pouvons observer
comment Dieu est intervenu et identifier les changements, s'il y en a eu,
effectués à Sa loi-ordre. Cette structure doit être identifiée selon les
sous-groupes suivants :
1.
La Doctrine
du Péché Originel Partie 1 : Le Jardin d'Éden (No. 246)
La Doctrine
du Péché Originel Partie 2 : Les Générations d'Adam (No. 248)
2.
Les lois Noachides et le
sacerdoce de Noé
3.
La rébellion post-Déluge et l'établissement du système mondial ou
babylonien
4.
Le système familial des Patriarches
5.
L'Exode et l'octroi de la Loi.
Les
Ascensions de Moïse (No. 070)
Moïse et les
dieux d'Égypte (No. 105)
Le Mysticisme
Chapitre 2 Les Dieux Égyptiens et l'Exode (No. B7_2)
Partie 4. Israël sous les Juges
La période d’Israël sous les Juges est une période
distinctive dans l'application des lois d'Israël et du gouvernement de la
nation. Cette période nous apprend beaucoup sur la manière dont Dieu le
Père, ou Eloah, a appliqué Ses lois sous l'elohim d'Israël. L'opération de
l'Esprit Saint durant cette période, sous la direction de l'Ange de Yahovah,
est importante. Ce point a été examiné dans le premier document
Samson et les
Juges (No. 073).
Voir également les Commentaires sur les Juges
F007,
F007ii,
F007iii,
F007iv
et F007v.
Partie 5. Israël sous la royauté
1.
Le premier document de cette série était
celui de
David et Goliath (No. 126).
Les changements apportés au gouvernement de Dieu sous
la royauté font particulièrement référence à l'établissement du Royaume sous
le Messie.
2.
La chute des rois
Le Règne des
Rois, Partie I : Saül (No. 282A)
Le Règne des
Rois, Partie II : David (No. 282B)
Le Règne des
Rois, Partie III : Salomon et la Clé de David (No. 282C)
Le Règne des
Rois, Partie IIIB : L'Homme en tant que le Temple de Dieu (No. 282D)
3.
Les restaurations sous la royauté
Les restaurations ont une référence spécifique aux
Sept Grandes
Pâques de la Bible (No. 107).
Partie 6. Israël sous le Sacerdoce
Cette section traite du processus de gouvernement en
Israël avant le Messie et le jugement de celui-ci par le Messie.
Partie 7. L'Église
La structure spirituelle qu’est l'Église est
identifiée et le système selon lequel elle doit être gouvernée est examiné.
L’ouvrage est divisé en trois sections.
1.
Les Patriarches et les Prophètes
2.
L'Église Apostolique
Cette section traitera de :
a.
Les directives données par Christ pour le
gouvernement de l'Église ; et
b.
La mise en œuvre de ces instructions au sein de
l'Église Apostolique.
Ce qui sera également examiné :
Commentaire
sur Daniel - Chapitre 1 (No. F027i)
et
Le
Calendrier du Temple d'Adam à Israël et à l'Église Primitive (No. 156H)
La Prophétie
Messianique d'Ésaïe à Ézéchias (No. 157D)
3.
L'Église dans la Dispersion
L'Église en Dispersion a été examinée dans les
documents précédents :
D’autres documents traiteront de :
La Marque de
la Bête (No. 025)
nos responsabilités dans les
derniers jours ; et
Cette phase s’achèvera avec l'Avènement du Messie.
Partie 8. L'Avènement et la structure millénaire
Ces séries de documents traitent des prophéties du
temps de la fin. Ces documents se recoupent nécessairement. Les documents
publiés ou à paraître sur ces sujets impliquent :
1.
Le Millénaire dans la Prophétie ;
Les Guerres
de la Fin, Partie V : La Restauration pour le Millénaire (No. 141G)
Le Jubilé
d'Or et le Millénaire (No. 300)
L’Établissement du Millénaire (No. 300B)
Le Règne
Millénaire du Christ (No. 300C)
2.
Les interprétations de la Prophétie à
propos du Millénaire ;
a.
Le Millenium
et le Ravissement (No. 095) ;
3.
Les Trompettes, y compris :
a.
L'Avènement
du Messie : Partie I (No. 210A)
L'Avènement
du Messie : Partie II (No. 210B) et
Le Repas des
Noces de l'Agneau (No. 136B) ;
4.
Le Jour des
Expiations (No. 138) ;
5.
Les Sept
Sceaux (No. 140) incluant
a.
Les Sept
Trompettes (No. 141) ;
6.
Les Guerres de la Fin ;
Se
préparer aux Guerres de la Fin (No. 141A_2)
Les Guerres
des Derniers Jours et les Coupes de la Colère de Dieu (No. 141B)
Les Guerres
de la Fin, Partie I : Les Guerres d'Amalek (No. 141C)
La
Conduite de la Guerre de la Sixième Trompette (No. 141C_2)
7.
Le Gouvernement Millénaire de Dieu
a.
Les 144000 ;
Les Récoltes
de Dieu, les Sacrifices de la Nouvelle Lune et les 144 000 (No. 120)
Commentaire sur l'Apocalypse, Partie 3 (No. F066iii)
Commentaire
sur l'Apocalypse, Partie 4 (No. F066iv)
Commentaire
sur l'Apocalypse, Partie 5 (No. F066v)
b.
La Grande Multitude ;
La Troisième
Guerre mondiale, Partie II : La Prostituée et la Bête (No. 299B)
c.
La Restauration d'Israël ;
Commentaire
sur Zacharie (No. 021K)
d.
Le Gouvernement des Nations et
e.
Crime et Punition
La Loi et le
Deuxième Commandement (No. 254)
8.
Le Dernier Grand Jour ;
a.
La
Résurrection des Morts (No. 143) ;
b.
Le Jugement
des Démons (No. 080) ;
9.
Le Nouveau Système Céleste.
Partie 2 : Dieu et Son
Gouvernement dans la Famille de Dieu
L’Importance de la Nature de Dieu
pour le Système de Gouvernement
La doctrine de la nature de Dieu est cruciale à la
détermination de la structure du gouvernement, tant de l'église que des
nations, ainsi que son système de loi-ordre.
La réflexion sur la nature de Dieu est intrinsèquement
liée à la révélation de Dieu dans la création et au système de loi-ordre
révélé par l’intermédiaire de Ses serviteurs, les prophètes. Les principes
fondamentaux sont les suivants :
1.
Dieu S'est révélé dans la création avec
vérité, afin d’être connu de l'humanité (Romains 1:18-21). On ne doit pas
retenir la vérité injustement. Ce que l'on peut connaître de Dieu est révélé
par Dieu. Il révèle et fait connaître Sa nature, Son puissance et Sa
divinité, lesquelles sont évidentes tant dans la création que par Sa
révélation.
2.
Aucun homme n'a jamais vu Dieu ni entendu Sa
voix (Jean 1:18 ; 1Tim. 6:16).
3.
Il a choisi d’interagir avec l'humanité d'une
manière spécifique par l’intermédiaire de Ses serviteurs, les prophètes
(Néhémie 9:30 ; Jérémie 7:25-26 ; 29:19).
4.
Ces serviteurs nous ont donné un récit
(témoignage) des directives qu’Il a données à l'humanité, qui leur est
inspirées et qui nous sont livrées en tant que les Saintes Écritures (Job
32:8 ; 2Tim. 3:16 ; 2Pierre 3:2 ; Apocalypse 10:7).
5.
Ces directives impliquent une loi-ordre qui
est constante, cohérente et logique, s'appliquant à toutes les nations
(Romains 16:26).
6.
Ceux qui prétendent agir pour Lui doivent
parler en conformité avec cette loi-ordre et le témoignage des autres
prophètes (Ésaïe 8:20).
7.
Ces prophètes sont un exemple de foi et
d'endurance (patience) dans la souffrance (Actes 7:52 ; Jacques 5:10).
8.
Cette loi-ordre est constante, immuable et
elle a été renforcée par Jésus Christ dans son ministère (Matthieu 5:17-19).
9.
Dieu seul est immortel (1Tim. 6:16) (voir le
document
Sur l'Immortalité (No. 165)).
10.
La Vie
éternelle (No. 133) est accordée à l'humanité à travers la
connaissance de Celui qui est l’Unique Vrai Dieu et de Son fils Jésus Christ
(Jean 17:3 ; 1Jean 5:20).
La Theologia
Il est établi à partir de ces faits, au travers de l'Écriture, que la
connaissance de Dieu est essentielle au salut et que cette connaissance
découle ou est acquise de la création et à partir de l'Écriture. La Divinité
n'est pas, de la sorte, un mystère et, en effet, la connaissance de Dieu et
du Fils qu'Il a envoyé est une condition requise pour faire partie des élus
et recevoir la vie éternelle. Cette connaissance théologique provient de la
révélation directe de Dieu dans l'Écriture et dans la création. Ce premier
élément est la révélation directe de Dieu à l'humanité, et c'est par le
témoignage de Jésus Christ et le baptême de l'Esprit Saint que l'humanité
est amenée à participer de la nature divine, comme Christ y a participé et
participe à cette nature (2Pierre 1:4), devenant, comme lui, un fils de Dieu
en puissance par le moyen de l'Esprit Saint, en raison de sa résurrection
d'entre les morts (Romains 1:4,6 ; 8:15,23; 9:4 ; Galates 4:5 ; Éphésiens
1:5). Nous sommes ainsi des cohéritiers avec Christ (Romains 8:17 ; Galates
3:29 ; Tite 3:7 ; Hébreux 1:14 ; 6:17 ; 11:9 ; Jacques 2:5 ; 1Pierre 3:7).
Il nous est donné de connaître Dieu et nous sommes
les gardiens ou intendants des mystères de Dieu (Matthieu 13:11 ; Luc
8:10 ; 1Cor. 4:1), et ainsi nous sommes en mesure de rendre compte ou de
donner une raison de l'espérance qui est en nous (1Pierre 3:15). Par
conséquent, celui qui déclare que Dieu est un mystère inexplicable
(inconnaissable) ne fait pas partie des élus.
Le système légal ou l’économie du Salut
Le deuxième élément de la foi est la connaissance de
la volonté de Dieu. La loi-ordre de Dieu est nommée l’économie du salut
(oikonomia). Ce terme est tiré des mots oikos (maison) nomos (loi),
c’est-à-dire la loi qui régit la gestion d'une maison/famille. Cette loi
pour gérer la famille (maison) de Dieu est la loi qui a été livrée par les
anges et confiée à un médiateur (Actes 7:53 ; Galates 3:19).
Cette loi-ordre en elle-même ne pouvait pas procurer
le salut, mais c'est plutôt par la foi dans le sacrifice de Christ que la
rédemption et le salut nous sont donnés par la grâce (Romains 4:11-24),
parce que nous croyons que Dieu a ressuscité Christ d'entre les morts pour
notre justification (Romains 4:24-25).
Cependant, il n’existe qu’une seule loi-ordre et un
Unique Véritable Dieu. La Loi de Dieu provient de la nature de Dieu et est
constante, étant le produit de Sa nature et non de Son caprice (voir le
document
La Distinction dans la Loi (No. 096)).
|
Dieu est : |
|
Sa
loi est : |
|
|
Juste |
(Esdras 9:15) |
Justice |
(Psaume 119:172) |
|
Parfait |
(Matthieu 5:48) |
Parfaite |
(Psaume 19:7) |
|
Saint |
(Lévitique 19:2) |
Sainte |
(Romains 7:12) |
|
Bon |
(Psaume 34:8) |
Bonne |
(Romains 7:12) |
|
Vérité |
(Deutéronome 32:4) |
Vérité |
(Psaume 119:142) |
Il en découle donc que les différences religieuses
entre le Trinitarisme reflètent à la fois un Dieu différent et un système de
loi-ordre différent. Le Dieu du Trinitarisme est un Dieu triune (voir de
Catherine Mowry LaCugna, GOD FOR US : The Trinity and Christian Life (DIEU
POUR NOUS : la Trinité et la Vie Chrétienne), Harper, San Francisco, 1991).
LaCugna reconnaît que toute déclaration sur la nature de Dieu doit être
enracinées dans l'histoire du salut (p. 4). C’est la définition et la
compréhension de ce salut qui sont au cœur du désaccord. Par exemple, le
passage de Genèse 48:15-16 montre que l'Ange de la Rédemption est l'Elohim
d'Israël. Pourtant, le Trinitarisme nie une déclaration biblique aussi
claire.
La raison est simple. La loi-ordre du système
trinitaire n'est pas une loi-ordre biblique, mais elle est basée sur les
lois des nations et sur la bête romaine, dont l'Église trinitaire est une
image. Les nations - ou Païens - ont établi un système qui trouve son
expression chez les Babyloniens et qui se perpétue par succession,
conformément à ce qu’annoncent les prophéties.
Le système de loi-ordre des Païens est passé du
système babylonien aux Mèdes et Perses, ensuite aux divisions grecques et
hellénistiques, pour aboutir au système romain (voir Daniel 2:31-45 ;
4:18-37 ; 7:2-27). Cette période est appelée le ‘‘Temps des Païens’’ (voir
le document
La Chute de
l'Égypte (No. 036)).
La Bible nous apprend que Dieu avait détruit la
planète par le Déluge et l'avait repeuplée en Noé et ses descendants en
raison de la méchanceté du système d’avant le Déluge. Après le Déluge, un
autre système s’est mis en place à Babylone sous l’autorité de Nimrod, et ce
système religieux s'est répandu partout sur toute la terre (Genèse 10:8-11 ;
11:1-9). Le système de droit qui a été établi par les nations était
différent de celui qui avait été établi sous Noé, transmis par Sem à travers
le sacerdoce de Melchisédek, puis par les enfants d'Abraham via Moïse et les
Patriarches. Christ nous a indiqué que le système des Païens ne devait pas
être celui de l'Église et du Royaume de Dieu (Matthieu 20:25-28 ; 23:11).
Le système romain devait exercer un contrôle sur une
structure religieuse qui se propageait rapidement partout dans tout l'Empire
romain. Le système biblique enseignait une conception de Dieu différente de
celle du système gréco-romain, des cultes des Mystères et de celui des
Celtes Hyperboréens. Plus particulièrement, il enseignait un système
distinct de loi-ordre. Cette différence dans le système de loi-ordre a été
résistée et combattue par l’ensemble du système de gouvernement gréco-romain
qui avait été établi conformément à la volonté du ‘dieu de ce monde’, le
‘prince de la puissance de l'air’ (2Cor. 4:4 ; Éphésiens 2:2) et ce,
conformément aux prophéties données dans Daniel (citées plus haut).
Les empires grecs et romains voulaient utiliser la
popularité grandissante de la foi chrétienne mais sans adopter les systèmes
de loi-ordre qui l’accompagnent et sans l'identification claire de Celui qui
est l’Unique Véritable Dieu que cette foi enseignait. Ce conflit a donné
lieu à une grande guerre théologique, qui s’est jouée lors de grands
conciles comme celui de Nicée en l’an 325 EC et de Chalcédoine en l’an
450-451 EC. Pour résoudre ce problème, ils ont progressivement créé le
concept d’une Divinité triune (Trinité).
Il
est intéressant de noter que d'autres cultures païennes, comme les Celtes
avec leurs trois dieux principaux Taranis, Teutates et Esus, avaient
déjà des divinités groupées par trois.
Des peuples comme les Teutons et, particulièrement,
les Anglo-Saxons, les Lombards et les Burgondes, pratiquaient quant à eux
une forme de Christianisme qui rejetait catégoriquement la doctrine de la
Trinité. Ils croyaient en un Dieu
unique (on les appelle Unitariens). Les Lombards étaient d’ailleurs
considérés comme une tribu apparentée aux Anglo-Saxons (voir aussi
Historian’s History of the World (Histoire du Monde de l'Historien), Vol. 7,
pp. 115-116, 426-456, Vol. 9, pp. 2,17-18,23 et d'autres textes et notes
annexes). Comment les Lombards sont devenus ce que l'on appelle aujourd'hui
des Ariens reste un mystère pour les historiens (H. Hist., Vol. 7, p. 115).
Ces tribus germaniques sont classiquement identifiées aux Scythes (H. Hist.,
Vol. 4, p. 611). Les Scythes et, de là, ces tribus germaniques, formaient
une partie du groupe classé comme les Parthes. Ils étaient originaires de
Perse et d'Asie centrale. Certaines de ces tribus, comme les Goths et les
Vandales, qui faisaient partie de ce groupe, sont même connu pour avoir
envahi la Grèce et l'Olympe et détruit des sites (car ils étaient des
iconoclastes). Ces tribus se sont déplacées vers l'ouest pour s’installer en
Europe. Les Hérules étaient peut-être les plus instables parmi eux. Elles
ont apporté avec elles leur foi Unitarienne, qu’elles avaient préservée en
dehors de l’influence de l'Empire romain. Lorsque les Lombards sont entrés
en Italie, ils avaient leur propre système d’organisation religieuse, avec
des anciens ou évêques, des prêtres et des diacres (H. Hist., Vol. 7, p.
115, la note 4 de bas de page). Cette structure était une structure
différente et rivalisait directement avec le système de clergé romain.
Ce désaccord a provoqué un conflit durable avec le
système romain, similaire à celui qu'ils avaient connu avec le système grec.
La confrontation a duré plusieurs siècles, jusqu’à ce que les Romains
finissent par triompher, en utilisant la suprématie militaire des Francs
pour soumettre les tribus Ariennes. Ces conflits, connus sous le nom de
Guerres Ariennes, seront examinées séparément. Plutôt que d'accepter cet
autre système de loi-ordre et théologique, le système romain a préféré
plonger l'Europe dans ce qu’on appelle le Dark Ages (équivalent en français
à l'Antiquité tardive et le haut-Moyen Âge).
Les empires grecs et romains se trouvaient confrontés
au problème de vouloir retirer du Christianisme le système de loi-ordre du
Dieu des Hébreux qui avait pénétré et influencé le monde hellénisé. Pour
saboter ou affaiblir cette loi, ils ont dû élever le Messie à un niveau
d’égalité au Dieu Très Haut des Écritures de l'Ancien Testament. Cela ne
pouvait se faire que par ce que l'on appelle aujourd'hui le Binitarisme.
Christ a été érigé ou transformé en un Dieu coéternel et coégal au Père.
L'absurdité philosophique qui a résulté de cette erreur théologique a donné
lieu aux immenses disputes théologiques durant tout le quatrième siècle
jusqu'à Constantinople en l’an 381 EC. Les enseignements de l’apôtre Paul
ont été instrumentalisés/manipulés dans le but de combattre les groupes
Unitariens présents dans les régions des Grecs, lesquels, dès avant Christ
étaient unitariens (à savoir les Hypsistariens). Les Binitaires
eux-mêmes ont alors subséquemment dû céder la place au groupe final, celui
de la faction Athanasienne. Ces groupes se sont approprié le terme
‘catholique’. Ils se sont divisés en trois branches principales : Orthodoxe,
Romaine et Anglicane.
Les Gréco-Romains, réunis au concile de Nicée, ont
affirmé la doctrine de l’homoousios avec Dieu. Ils ont conçu la
fiction selon laquelle, si Christ était un Dieu moindre (subordonné), alors
le salut à travers lui était compromis. Ce problème est une pure invention,
basée sur la philosophie grecque, qui prétendait que seul un semblable peut
expier pour, égaler ou aimer ce qui lui est semblable. Agape est un
concept hébreu dérivé de ahabah provenant du livre du Cantique des
Cantiques.
Les conséquences de cette idée furent profondes. Elle
a détourné l'attention et fait oublier la subordination explicite dans les
Écritures Saintes, qui parle de l'économie ou de la loi de Dieu, pour se
focaliser sur une dimension intradivine (voir aussi LaCugna, ibid., p. 8).
Cette approche a eu pour conséquence de limiter la Divinité et d’élever
Christ au-dessus de l'Armée [céleste] et des élus. Du coup, le destin des
élus, qui est de devenir elohim, comme l'Ange de Yahovah à la tête de la
Maison du Roi, tel que décrit dans Zacharie 12:8, a été occulté et carrément
nié. Cette perspective de limiter la Divinité s’est tellement imposée et
ancrée à tel point qu’il est devenu impie, dans les cercles du courant
dominant du Christianisme, de déclarer que Christ est subalterne
(subordonné), malgré les affirmations claires des Écritures Saintes dans de
nombreux endroits (par exemple, Genèse 48:15-16 ; Deut. 32:8-9 ; Ps. 45:6-7
; Jean 17:3 ; Héb. 1:8-9).
Les Trinitaires ont rencontré des problèmes
successifs, tous basés sur des raisonnements philosophiques. Axiome : On dit
que ‘‘Dieu ne peut souffrir’’. Mais si Dieu ne peut souffrir, alors comment
pourrait-il souffrir en la personne de Christ ? Cela s'étend à l'axiome : On
dit que ‘‘Dieu ne peut mourir’’. Mais si Dieu ne peut mourir, comment
peut-Il mourir en la personne de Christ ? La réponse biblique est simple et
claire. La Bible enseigne que c’est un être inférieur qui fait l’expiation
pour un être supérieur. Celui qui sert expie par le sacrifice de lui-même.
L'expiation par le sang est suffisante (voir le document
Le But de la
Création et du Sacrifice de Jésus Christ (No. 160)). Les Trinitaires
ont contourné ce problème en élaborant une distinction que Christ a souffert
dans sa nature humaine, mais pas dans sa divinité (LaCugna, ibid.). Cette
position a conduit à identifier le Trinitarisme à la doctrine de
l'Antichrist, ce qu'il est effectivement, et, en conséquence, cette
distinction a entraîné une modification du texte biblique dans 1Jean 4:1-2
par rapport à l'original. On peut reconstituer la formulation originale dans
Irénée, Chap. 16:8 (ANF, Vol. 1, la note à la page 443).
Voici comment reconnaître
l'Esprit de Dieu : Tout esprit qui confesse que Jésus Christ est venu dans
la chair est de Dieu ; et tout esprit qui, au contraire, sépare Jésus Christ
n'est pas de Dieu, mais est de l'Antichrist.
Socrate, l'historien, dit (VII, 32, p. 381) que le
passage avait effectivement été corrompu, modifié par ceux qui voulaient
séparer la nature humaine de Jésus Christ de sa divinité.
Grégoire de Nazianze a formulé l'idée selon laquelle :
… la Monarchie divine
n'était pas réservée exclusivement à ‘Dieu le Père’, mais était partagée
également entre les personnes divines. [Cette idée]
contenait en elle
les
germes d'une vision
radicalement différente de
comment organiser
l'ordre social.
(LaCugna, p. 17, souligner par l’auteur). [LaCugna note que] la défaite
théologique de la doctrine de la Trinité, en raison de la focalisation
sur la structure de la vie interne de Dieu, a entraîné aussi sa défaite
politique (ibid.).
Elle dit ensuite (ibid.) dans un extraordinaire
mélange de propagande romaine et féministe que :
Un théisme unitarien,
patriarcal, monarchique et hiérarchique a progressivement remplacé un
monothéisme trinitaire, avec des conséquences politiques désastreuses. Les
théologiens chrétiens ont ainsi justifié toutes les formes de hiérarchie,
d’exclusion et de modèles de domination, qu'elle soit religieuse, sexuelle,
politique, cléricale ou raciale, en les qualifiant de ‘naturelle’ et voulue
par Dieu.
Les raisons pour lesquelles
la doctrine de la Trinité est devenue marginale sont à la fois d’ordre
théologique et politique. Le triomphe de cette doctrine de la Trinité réside
non seulement dans sa restauration à une place centrale dans la théologie
chrétienne, mais aussi à la réintégrer en tant que principe théologique
critique essentiel qui se place au-dessus et s'oppose à toute conception non
trinitaire du gouvernement.
Il s’agit là d’une invention historique fallacieuse et
d’une propagande éhontée. L'Église a été absolument unitarienne durant des
siècles, dans sa phase la plus pure. Elle a résisté aux persécutions pendant
des siècles et a refusé catégoriquement les hiérarchies, lesquelles sont
considérées comme la doctrine des Nicolaïtes. La structure trinitaire a été
imposée à partir de Constantinople (381) afin de préserver un système
monarchique – c'est-à-dire impérial
– sous l’égide de la hiérarchie curiale romaine. Cette Église et ce
système ont asservi et massacré des millions de Chrétiens de la véritable
foi chrétienne au nom de Jésus Christ, dans le seul but de pérenniser son
système hiérarchique.
LaCugna admet elle-même :
Bien qu'il n'existe aucune
doctrine de la Trinité dans le Nouveau Testament, on y discerne un modèle
nettement binitaire ou trinitaire dans l'histoire du salut (ibid., p. 22)
Cette observation découle de la position selon
laquelle la doctrine de la Trinité :
… transforme radicalement
les formes de vie politique et sociale de vie compatibles avec l'économie de
Dieu (ibid., p. 16)
La trajectoire du développement de cette structure
émane de, et s’ancre dans, la théologie et le gouvernement païens.
C'est précisément la raison pour laquelle les gouvernements du monde,
incluant le Nouvel Ordre Mondial, sont voués à l'échec et doivent être
renversé, afin que soit instaurée la structure millénaire de Christ en
conformité avec les Lois de Dieu. L’ordre mondial actuel s’oppose à la
loi-ordre de Dieu dans ses expressions les plus élémentaires. Ce phénomène
est le résultat de plusieurs siècles d’une théologie subtile et erronée
véhiculée par le système orthodoxe. Aucun autre système n'a causé autant de
souffrances à l'humanité au nom de Dieu.
La structure trinitaire s'est élaborée progressivement
au fil des siècles. La théologie a été dissociée de la sotériologie,
c’est-à-dire du plan du salut tel que révélé dans l'incarnation de Jésus
Christ. LaCugna considère que cette trajectoire a mené à la :
… via negativa de
Pseudo-Dionysius et, finalement, à la théologie de Grégoire Palamas
(Chapitre 6).
Dans l'Occident latin, dans
la période qui a immédiatement suivi le Concile de Nicée, des théologiens,
comme Hilaire de Poitiers et, peut-être à un degré extrême, Marcellus
d'Ancyra, ont conservé le lien entre les hypostases divines et
l'économie du salut. C’est Augustin qui a inauguré une approche entièrement
nouvelle. Son point de départ n'était plus la monarchie du Père, mais la
substance divine partagée de manière égale par les trois personnes
[c’est nous qui soulignons]. Au lieu de faire des investigations et
s’interroger sur la nature de la theologia, telle qu’elle est révélée
dans l'Incarnation de Christ et la déification par l'Esprit [c’est
nous qui soulignons], Augustin s’est intéressé à chercher les traces de la
Trinité dans l'âme de chaque être humain. La quête d'Augustin d'une analogie
'psychologique' pour expliquer les relations intratrinitaires a eu pour
conséquence que la doctrine trinitaire allait désormais se préoccuper des
relations 'internes' à la Divinité, détachées de ce que nous connaissons à
propos de Dieu à travers Christ dans l'Esprit (LaCugna, p. 44).
La théologie latine médiévale a suivi Augustin dans
cette séparation entre la théologie et l'économie, c’est-à-dire la
sotériologie. Toute la structure doctrinale entière s’est alors trouvée
enliser dans le néo-Platonisme et le Mysticisme.
Les observations importantes de LaCugna indiquent qu'à
partir d’Augustin, la Monarchie du Père a cessé d’être primordiale. La
Trinité a été conçue selon un principe de co-égalité. Cette conception a
constitué la deuxième étape, faisant suite à l’affirmation erronée de la
coéternité. Le postulat correct était plutôt le concept de la manifestation
de la nature de la Divinité en chaque individu, à savoir l'opération du Père
par le moyen de l'Esprit Saint qui émane de Lui à travers Jésus Christ.
Cette médiation à travers Jésus Christ permettait à Christ de guider
(surveiller) et de diriger l'individu conformément à la volonté de Dieu qui
habitait en chacun des élus.
Christ n'était pas l'origine de l'Esprit Saint. Il en
était le contrôleur (gardien) intermédiaire. Il a agi pour Dieu comme il
l’avait toujours fait et en conformité avec la volonté de Dieu. Mais il
n'était pas le Dieu. Les Trinitaires ont perdu de vue cette réalité,
si, en effet, ils ont un jour vraiment compris la question. Comme LaCugna le
souligne :
La théologie du Dieu triune
semble avoir été ajoutée à l’idée d’un seul
Dieu (p. 44).
Cette évolution a affecté de manière fondamentale la
pratique de la prière des Chrétiens. C'est-à-dire qu'ils ne priaient plus au
Père seul (Matthieu 6:6,9) au nom du Fils comme le recommande la Bible
(selon Luc 11:12), en adorant le Père (Jean 4:23), mais plutôt ils prient au
Père, au Fils et à l'Esprit Saint. Par ailleurs, les érudits ont développé
une métaphysique de la théologie elle-même. Mais tout l'édifice doctrinal a
été construit en ignorant ou en manipulant les Écritures Saintes. C'est la
raison pour laquelle les Trinitaires n'utilisent ou n’abordent jamais tous
les textes bibliques relatifs à un sujet donné, et prennent la liberté de
traduire mal et de citer incorrectement d'autres textes clefs, tout ignorant
ceux qu'ils ne peuvent pas modifier. Leur système repose en réalité sur le
Mysticisme et le Platonisme. Comme l’affirme LaCugna :
Les Cappadociens (et
Augustin également) sont allés bien au-delà de la compréhension scripturale
de l'économie de Dieu en situant la relation de Dieu au Fils (et à l'Esprit)
au niveau 'intradivin' (p. 54).
Le Dieu Unique existait sous forme ousia en trois
hypostases distinctes. Nous avons vu (voir le document
Les Élus en
tant qu'Élohim (No. 001)) que le terme platonicien ousia et
le terme stoïcien hypostases signifient essentiellement une même
réalité.
Cette argumentation visait essentiellement à déplacer le lieu d’autorité :
de Dieu et de Sa loi-ordre, tel que révélé dans l'Écriture, vers
Jésus Christ considéré comme l'égal de Dieu. Pour défendre le système triune
contre l'accusation de polythéisme, il a fallu fusionner les trois éléments
de la Trinité en un unique Dieu. Il s’agissait là d’une modification de
l’ancienne doctrine du Modalisme, répandue à Rome, mais rejetée par le
Christianisme dans son ensemble. Les doctrines de la Monarchie et de la
Circumincession ont ensuite été inventées pour tenter de résoudre cette
incohérence.
La détermination
de l’identité du Dieu qui est adoré
influence l’ensemble des réflexions, ainsi que toutes les questions
d'organisation et de gouvernement au sein de la loi-ordre du système adopté.
La Bible a produit un système biblique de loi-ordre fondé sur la loi de
l’Unique Véritable Dieu.
L'ordre politique gréco-romain a cherché à protéger
son système de loi-ordre, issu de sources païennes,
et
fut par conséquent contraint de syncrétiser la foi chrétienne en la
réintégrant dans le culte d'adoration du dieu du système païen, lequel était
compris sur une base triune sous diverses formes. LaCugna en a conscience
lorsqu’elle affirme que :
Les Cappadociens étaient
des théologiens spéculatifs hautement compétents. Ils ont brillamment
synthétisé des éléments du néo-Platonisme, du Stoïcisme, du mysticisme et de
la révélation biblique pour contrer [ou pour résister à] l'Arianisme et le
néo-Arianisme (ibid., p. 10).
La Divinité détermine tout, même les notions de crime
et de punition. Pour transformer le système, les Gréco-Romains ont dû
altérer la conception même de la Divinité. Ils
furent ensuite contraints de la défendre par la
force des armes.
Cette transformation a été effectuée à travers le
Binitarisme, qui constitue l'étape primaire de l'hérésie. Cette position est
philosophiquement indéfendable, et ses adhérents se trouvent ainsi
contraints de se tourner vers le Trinitarisme.
Le fondement réel du Binitarisme réside dans une
limitation de la Divinité à deux êtres perçus comme deux véritables Dieux.
Est considéré comme un véritable Dieu ce qui est éternel et immortel. Le
Binitarisme
a été institutionnalisé au sein du Christianisme à partir du
Concile de Nicée en 325. Outre le fait d'être philosophiquement incohérent,
il est infondé sur le plan biblique. Le Binitarisme ne pouvait survivre par
lui-même et il fallait donc développer le Trinitarisme pour tenter de
résoudre l'absurdité logique que représente l’existence de deux Dieux
coéternels et coégaux.
Ce raisonnement binitaire, déjà incohérent, a connu
une résurgence au XXe siècle. Ainsi, Herbert W. Armstrong affirmait :
"À l'origine, seulement ces
deux Personnages Spirituels existaient, existant par eux-mêmes... Seuls ces
deux-là, égaux en pensée et en pouvoir, sauf que Dieu était suprême en
autorité. Ils avaient une même pensée, étant en accord absolu... Durant
l'éternité antérieure à la "préhistoire", il existait ces deux Êtres
Suprêmes. Seuls ! Dans le vide de l'espace ! Aucune autre forme de vie -
aucune autre créature vivante ! Rien d'autre !"
(Herbert W. Armstrong, The Incredible Human Potential, Ambassador
College Press, 1978, p. 36-37 ; voir aussi Armstrong, Mystery of the Ages,
pp. 44-45).
La logique inhérente à cette position relève d’un
dithéisme pour le moins étrange. Elle est manifestement contraire aux
Écritures Saintes et renie le témoignage de Christ concernant sa
connaissance limitée, sa puissance relative et sa dépendance à l’égard du
Père.
Il convient de rappeler que les doctrines des factions présentes à
Nicée étaient erronées, et que ces factions elles-mêmes, y compris les
Athanasiens (devenus maintenant les Catholiques), n’étaient pas sûres quant
à la position exacte à adopter. Même pas plus tard qu’en 380 EC, Grégoire de
Nazianze (ou Nazianzus), l’un des Cappadociens qui a défendu et développé la
Trinité, a fait cette déclaration remarquable :
Certains des sages parmi
nous considèrent l'Esprit Saint comme une influence, d'autres le considèrent
comme une créature, d'autres encore comme Dieu [L]ui-même (oi de theon)
et d'autres encore ne savent pas comment quelle décision prendre, par
révérence, disent-ils, pour l'Écriture Sainte, qui ne déclare rien de précis
à ce sujet. Pour cette raison, ils hésitent entre adorer et ne pas adorer
l'Esprit Saint, et restent neutres, ce qui est en réalité, une mauvaise
solution (voir aussi Schaff, note 5,6, de bas de la page 664). En l’an 370,
Basil évitait toujours soigneusement d'appeler le Saint [Esprit] Dieu,
bien que ce soit dans le but de ne pas heurter les plus faibles dans la foi.
Hilaire de Poitiers (sic) croyait que l'Esprit, qui sonde les choses
profondes de Dieu, doit être divin, mais ne pouvait trouver aucun passage de
l'Écriture dans lequel il est appelé Dieu, et il a donc pensé qu'il devait
se contenter de l'existence du Saint [Esprit] que l'Écriture enseigne et que
le cœur atteste (De Trinitate, ii, 29 ; et xii, 55 ; voir, Schaff, ibid.).
Schaff poursuit son analyse de la question en ces
termes :
Mais l'Église ne pouvait
pas possiblement se satisfaire d’une conception limitée à deux personnes en
une seule. La formule baptismale et la bénédiction apostolique, tout comme
les doxologies trinitaires traditionnelles, placent le Saint-Esprit sur un
pied d'égalité avec le Père et le Fils, et exigent une tri-personnalité
divine fondée sur une unité de substance. La triade divine ne tolère en
elle-même aucune inégalité d'essence, aucun mélange entre le Créateur et la
créature. Athanase l'a bien perçu, et a préconisé avec fermeté la
consubstantialité de l'Esprit Saint contre les Pneumatomachi ou
Tropici (comme on appelait également les Macédoniens).
Le problème fondamental résidait dans le fait que la
doctrine n'avait pas encore été établie de manière définitive. La position
d'Athanase a été ensuite adoptée par Basile, Grégoire de Nazianze, Grégoire
de Nysse, Didymus et Ambrose (Schaff, ibid.). Cette doctrine a été
institutionnalisée à partir du Concile d'Alexandrie en l’an 362, puis à Rome
en 375, et finalement à Constantinople en 381. La doctrine a été utilisé
pour formuler un système de gouvernement de nature impériale et
transnationale. La domination mondiale constitue le but suprême et ultime de
ce système,
car le conflit oppose deux structures spirituelles pour une suprématie
totale.
La position Unitarienne s’inscrivait dans un cadre
national, tandis que le système européen, sous l’égide de la bête romaine,
cherchait à instrumentaliser le Christianisme au service de l'empire. Le
Binitarisme se révélait philosophiquement incohérent et scripturairement
infondé. L'Unitarisme enseignait un jugement national fondé sur le jugement
de Dieu, conformément aux Bénédictions et aux Malédictions prévues
par la Loi de Dieu. Rome était un système païen, doté d’un système de
loi-ordre païen lui-même et le Dieu triune était la base de la structure
religieuse européenne. Ce conflit de loi-ordre a commencé les Guerres
Ariennes, avant même qu'il ne soit arrivé en Europe, opposant les Grecs aux
peuples qualifiés de Scythes. L'Unitarisme
— ou
Arianisme, comme il a été inexactement appelé (si on suppose que les
définitions Catholiques sont incorrectes)
— était opposé au système de
loi-ordre de Satan. L'image de la bête romaine (Daniel 2:33,40-43 ; 8:21-27)
devait être formée, tel que prédit par Apocalypse 13:14-15. Les fondements
mêmes de la société occidentale reposent sur cette loi-ordre païenne, ce qui
explique son incapacité à perdurer.
La nature de Dieu détermine la nature du gouvernement.
C’est la raison pour laquelle les systèmes hiérarchiques défendent et ce,
souvent par le moyen de la persécution, une conception de la Divinité
limitée à l'intérieur d'un système dithéiste ou triune. Les Églises au XXe
siècle ne sont aucunement différentes.
Foakes-Jackson perçoit la nature éminemment politique
de la lutte entre les concepts teutoniques et romains de Dieu,
bien qu’aucune des deux ne fût correctement fondée. Il affirme :
Nous sommes convaincus que
l'Arianisme des Wisigoths, des Lombards, des Vandales, etc. n'était qu'une
phase de la lutte ecclésiastique entre la conception teutonique et romaine
du Christianisme. Les barbares désiraient avoir leur propre Église nationale
et, quand ils ont trouvé une forme de Christianisme qui les a tenus séparés
des provinciaux méprisés et indépendants du clergé de l'Empire, ils s'y sont
accrochés avec la fermeté orgueilleuse d'un peuple conquérant. Leur
révérence naturelle pour la civilisation romaine les a rendus, en règle
générale, très tolérants envers la religion qu'elle sanctionnait, et quand
on les qualifie de persécuteurs, leurs motivations devaient avoir été
principalement politiques.
La faiblesse inhérente des
occupants barbares du territoire romain résidait dans leur incapacité à
s’organiser, tandis que la force des Romains, tant dans leur organisation
civile qu'ecclésiastique, reposait sur un système testé [mise à l’épreuve]
par des siècles d'expérience. Les Ariens étaient aussi incapables de se
maintenir que les royaumes teutoniques éphémères, et leur clergé devait
finalement contraint de se rendre sans conditions à l'église mieux
disciplinée des provinciaux romains. La destruction de l'Arianisme en tant
que système rival est l’un des facteurs les plus importants dans la genèse
de la civilisation européenne moderne ; en effet, si les conquérants
barbares avaient professé une forme de Christianisme et la race vaincue une
autre, aucun progrès n'aurait été possible. Aussi oppressif que l’a été le
féodalisme incontrôlé des âges de l'ignorance, il aurait été intolérable si
les conquérants n'avaient pu invoquer l’appartenance à un Christianisme
commun pour encourager un certain respect envers leurs sujets vaincus (F. J.
Foakes-Jackson, l'article ‘Arianism’, ERE, Vol. I, p. 783).
Ce type de discours ambigu est caractéristique de
l'autojustification trinitaire. Afin de protéger le système romain contre le
système Unitarien (qualifié à tort d’‘arien’), le clergé romain a utilisé le
pouvoir des Francs pour mener une guerre de conquête au reste de l'Europe,
État par État, jusqu'à ce qu'ils aient subjugué les systèmes ariens rivaux
et plus tolérants, alors que ceux-ci étaient encore en phase d’instabilité.
L'Église romaine a plongé l'Europe dans le Dark Ages ((équivalent en
français à l'Antiquité tardive et le haut-Moyen Âge) pour qu'elle puisse
s'accaparer du pouvoir total et d’y institutionnaliser le système romain,
créant ainsi l'image de la Bête. Ce système devait durer de l’an 590 à 1850,
soit 1260 ans (voir les documents
La
Distribution Générale des Églises observant le Sabbat (No. 122) et
Le Rôle du
Quatrième Commandement dans l’Histoire des Églises de Dieu Observant le
Sabbat (No. 170)). (Voir également No. 288 ; 288_2).
Il devrait être évident que la nature de Dieu est au
cœur du système de gouvernement qu’une nation ou un groupe adopte. Satan
s’est vu accorder une période de six mille ans pour développer un système
qui gouvernerait la terre avec justice conformément à la nature de Dieu. Au
lieu de cela, il a choisi d'adopter un système qui va à l'encontre de la
nature de Dieu, fondé sur une conception de la Divinité qui reflète sa
propre nature et son idéologie rebelle. Le système triune est son symbole et
est placé in situ contre ou à l'encontre des Lois de Dieu (L1). Cependant,
Satan et les démons agissent dans les limitations que Dieu leur a imposées.
Dans peu de temps, la domination ou règne de Satan prendra fin. Nous avons
été appelés à sortir du monde et du culte du dieu de ce monde pour parvenir
à la compréhension de l’Unique Vrai Dieu et de Sa loi-ordre. C'est pourquoi
nous sommes en conflit avec les systèmes du monde et sommes persécutés.
Partie 3 : Les Fils de Dieu
Il existait des fils de Dieu avant la création de la
terre (Job 38:4-7). Ces fils de Dieu ont été organisés en une structure
placée sous l’autorité d’Étoiles du Matin ou Porteurs de Lumière. En
d’autres termes, chacun des leaders (chefs) de l'Armée [céleste] avait une
fonction d'instructeur et de conducteur [de berger]. Cette fonction devait
s'étendre à l'interaction entre l'Armée et l'humanité.
La tentation, en lisant la Bible, est d'imposer nos
propres concepts sur la structure décrite et de formuler des hypothèses
quant aux êtres identifiés, en restant dans les limitations imposées par les
conditionnements que nous recevons selon la vision du monde telle que donnée
par le dieu de ce siècle. Les apôtres eux-mêmes ont cédé à cette tentation
avant leur conversion, quand ils ont commencé à se quereller [chamailler]
pour savoir qui serait le plus grand dans le Royaume. Christ les a
réprimandés en leur disant qu'il ne devait pas en être ainsi parmi eux. Les
êtres du Royaume de Dieu sont comme ceux qui servent (Luc 22:24-26 ; voir
aussi Marc 10:42).
Luc 22:24-26 Il s'éleva
aussi parmi les apôtres une contestation : lequel d'entre eux devait être
estimé le plus grand ? 25 Jésus leur dit : Les rois des nations
les maîtrisent, et ceux qui les dominent sont appelés bienfaiteurs. 26
Qu'il n'en soit pas de même pour vous. Mais que le plus grand parmi vous
soit comme le plus petit, et celui qui gouverne comme celui qui sert. (LSG)
C'est dans ce cadre qu’il nous faut comprendre
l'organisation de l'Armée céleste, telle qu’elle est construite par le récit
biblique. Les rôles et fonctions des individus doivent être compris selon
cette perspective. Les conflits qui ont surgi s’expliquent ainsi par les
désirs et les rivalités nés de ces limitations spirituelles. Il s'ensuit que
le placement des elohim au sein de conseils, en tant que leaders ou
émissaires, n'implique pas nécessairement une fonction hiérarchique. C'est
là une erreur primaire et principale qui est commise dans la compréhension
du gouvernement de Dieu. De plus, cette mauvaise compréhension s'étend au
processus de création et au partage des pouvoirs de Dieu avec l'Armée,
depuis la création. La Trinité, ainsi que son prédécesseur incohérent le
Binitarisme, frappent au cœur même de la nature de Dieu et de la capacité
que Dieu a à partager Sa puissance avec Ses enfants, qui sont tous le
produit de Son activité et de Sa puissance.
Le Temps, la Métaphysique et la Création
La question du commencement est importante et
pertinente pour comprendre la nature de Dieu. La position biblique est que
seul Dieu possède l’immortalité (1Tim. 6:16). Les Binitaires tentent
d'éluder la question de la doctrine de l'immortalité en niant la
métaphysique du concept du temps. Le temps est, par nécessité, une relation
entre des êtres qui existent. Par conséquent, il doit y avoir un point à
partir duquel le temps a commencé, s'il y a un Unique Véritable Dieu (Jean
17:3). Prétendre que le temps est éternel ne peut provenir que d'une
situation dans laquelle deux ou plusieurs objets sont en relations les uns
avec les autres de toute éternité. Le temps, l'espace, la masse et l'énergie
sont des expressions équivalentes d'une seule et même essence fondamentale.
Nous l’appelons par le terme esprit. Dieu est esprit.
Jean 4:24 Dieu est Esprit,
et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité. (LSG)
L'objection pourrait être formulée ainsi : puisque
Dieu est esprit et que le temps, l'espace, la masse, l'énergie, etc., sont
des expressions équivalentes d'une seule et même essence fondamentale, alors
le temps a nécessairement existé dès que l'esprit a existé. Comme Dieu est
éternel, alors le temps est donc éternel. Cet argument n'est pas
scripturaire (voir ci-dessous). Cet argument invite la question : Qu'en
est-il alors de la multiplicité des Esprits de Dieu ? Les sept anges
sont les sept esprits de Dieu. Ils doivent, par conséquent, avoir également
toujours existé.
L’Église primitive, cependant, considérait qu'ils
étaient la création primaire de Dieu. L'Esprit Saint et les six autres
messagers étaient les esprits qui étaient ou constituaient la première œuvre
de la création (Shepherd of Hermas (Le Pasteur d'Hermas), Livre. 1,
Chap. iv, ANF, Vol. II, p. 14).
Ainsi, il existe un point à partir duquel l'esprit est
devenu relationnel, et non plus simplement instancié dans l'essence divine
comme un attribut de Dieu. Dieu a existé dans Sa perpétuité immuable. Lui
seul est immortel (1Tim. 6:16). Dieu est Roi des âges (1Tim. 1:17 ;
cf. le texte grec de Tobit 13:6,10) et le Dieu des âges (theos tõn
aiõniõn, cf. Ecclésiastique 36:17 ; Ésaïe 9:6 ; Jérémie 10:10).
L'activité de création de Dieu a initié la relationalité de l'Esprit et, de
là, le temps. Dieu a accordé et étendu la capacité d'être immortel aux
enfants de Dieu dès leur création. Avec la création d'un esprit libre ou
indépendant, en tant qu’intelligence en interaction avec Dieu, le temps a
commencé.
Dieu seul possédait l'omniscience en tant qu’attribut.
Toutes Ses œuvres sont connues de Lui de toute éternité. La rébellion était
connue d'avance et, de là, l'Agneau de Dieu était lui-même connu d'avance,
avant la création de l'univers physique (1Pierre 1:18-20 ; voir les diverses
traductions pour la compréhension), ayant été livré pour la crucifixion par
le dessein et la connaissance anticipée (la prescience) de Dieu (Actes
2:22-23).
Une déclaration importante découle de cette
omniscience : la grâce nous a été donnée avant le commencement du temps
(2Tim. 1:9 ; littéralement ‘avant les temps éternels’ : chronõn
aiõniõn, voir la Bible Interlinéaire The Interlinear Bible ; à
tort traduit ‘avant que le monde n'ait commencé’, KJV). En conséquence, la
grâce est un produit de l'omniscience, ou de la compréhension illimitée, du
Père (Psaume 147:5) avant que le temps n'ait commencé. La vie éternelle est
également un produit de cette omniscience avant que le temps n'ait commencé
(Tite 1:2). Dieu déclare la fin dès le commencement, étant Lui le seul Dieu
sage (1Tim. 1:17). Cette prédestination ne gêne ou ne limite en rien le
libre arbitre de la création, qu’elle soit spirituelle ou physique.
Ainsi, la création est l’œuvre du Père, qui possède
une série d'attributs qu'Il partage par délégation avec les fils de Dieu.
Seul Dieu le Père est :
1.
Auto-existant et, par conséquent, immortel (Jean
5:26 ; 1Tim. 6:16)
2.
Omniscient (Ésaïe 46:10 ; Psaume 147:5 ; Matthieu
24:36 ; 1Tim. 1:17) ;
3.
Omnipotent (Marc 14:36 ; Luc 1:37) ;
4.
Immuable (Jacques 1:17 ; Mal. 3:6) ;
5.
L’Unique Vrai Dieu et la source de la vie éternelle
(Jean 17:3 ; 1Jean 5:20) ;
6.
Il demeure dans une lumière inaccessible, et aucun
homme ne L'a vu ni ne peut Le voir (Jean 1:18 ; 1Tim. 6:16), étant esprit
(Jean 4:24);
7.
Il est le créateur de toutes choses, à travers
Christ. Par la volonté de Dieu, toutes choses existent, étant créées selon
et pour Son bon plaisir (Psaume 134:3 ; Colossiens 1:15 ; Hébreux 1:2 ;
Apocalypse 4:11). Il est la source de la vie (Psaume 36:9 ; Jean 5:26).
La position binitaire postule que Dieu tout comme
Christ ont tous deux éternellement existé ; il n'y a, par conséquent, aucun
commencement du temps. Le temps serait ainsi éternel sans origine. Cette
position est clairement contraire à l'Écriture en ce qu’elle suppose
l'existence de deux vrais Dieux, alors que Jean affirme qu'il n'y a qu'un
Unique Véritable Dieu et que Christ a été envoyé par Lui (Jean 17:3 ; 1Jean
5:20). Les Trinitaires, conscients de l'incohérence de cet argument – dont
leur propre doctrine est issue –, cherchent à affirmer que l’Unique
Véritable Dieu est constitué de trois personnes qui, ensemble, forment
l’Unique Véritable Dieu. Ainsi, ils peuvent soutenir que le temps est
éternel, étant une relation entre ces personnes intradivines. Les positions
relatives du Père, du Fils et de l'Esprit Saint sont présentées comme des
fonctions au sein de la Divinité. Le Père est considéré comme étant
éternellement le Père. Le Fils est une génération du Père, tout en existant
éternellement. L'Esprit est tenu de procéder du Père (position Orthodoxe) ou
du Père et du Fils (Filioque : Catholique romain issue du Concile de
Toledo). Ainsi, les Trinitaires considèrent le Fils comme une Génération
du Père, cependant, bien qu’il n’y ait jamais eu de moment où le Fils
n’existait pas. Il en va de même pour l'Esprit Saint. Cette position est
intellectuellement absurde et contraire à l'Écriture. Aucune relation Père
et Fils ne peut être basée sur une telle prémisse, quelle que soit la
structure linguistique ou logique employée.
Le fils de Dieu qui est devenu le seul Dieu né était
Christ (Jean 1:18 ; monogenes theos : voir Hort, On [monogenes
theos] in Scripture and Tradition in Two Dissertations, Cambridge
et Londres, 1876, p. 541 et sui.), qui était le sujet en question dans les
débats théologiques à partir de 1861 (suivant la position d'Abbot (Bibl.
Sacr., octobre 1861; Revue Unitarienne, juin 1875) jusqu’à l'article de
Drummond (Theol. Rev., octobre 1871) et est devenu la base du texte, selon
Hort, et aussi de Tregelles) (voir Thayer [monogenes], p. 418).
Christ était le Messie (Psaume 2:2 ; Jean 1:41) et le Fils de Dieu (Eloah)
(Jean 20:17 ; 1Jean 5:5 ; Proverbes 30:4-5), né de la vierge, Marie (Ésaïe
7:14-15 ; Luc 1:30-33). Il a été envoyé pour racheter la création et
réconcilier l'humanité avec Dieu, en tant que Sauveur (Romains 5:10 ;
8:19-23 ; Colossiens 1:20 ; 1Tim. 2:4-6).
Ainsi, il existait de nombreux fils de Dieu. Christ a
été le premier engendré de l'Armée, mais le seul Dieu né. Par conséquent,
bien qu'il y ait eu de nombreux fils de Dieu de l'esprit, Christ a été le
seul elohim à être né en tant qu’homme. De cette façon, il a été le
prõtotokos ou premier engendré de toute la création (Colossiens
1:15), parmi beaucoup de frères (Romains 8:29), et le premier engendré
d'entre les morts (Colossiens 1:18). De cette façon, nous sommes l'assemblée
et l'église des premiers engendrés ou premiers-nés (Hébreux 12:23). De toute
évidence, nous ne sommes pas les premiers-nés de la structure humaine, mais
nous sommes les premiers-nés d'entre les morts lors de la Première
Résurrection. Ainsi, il se développe donc une distinction dans la nature des
fils de Dieu au cours de cette phase de la création. Ceux qui sont appelés
dès à présent à sortir du monde sont destinés à devenir des elohim,
appartenant à la maisonnée du Roi, tout comme l'Ange de Yahovah était un
elohim à leur tête (Zacharie 12:8). Christ est devenu fils de Dieu en
puissance par le moyen de l'Esprit Saint, dès sa résurrection d'entre les
morts (Romains 1:4). Néanmoins, les anges sont nos frères en tant que fils
de Dieu (Apocalypse 12:10). Ils sont envoyés comme des esprits tutélaires,
effectuant un ministère pour nous aider durant cette phase (Hébreux 1:14)
(voir le document d’étude
Le But de la
Création et du Sacrifice de Jésus Christ (No. 160)). Christ a
renoncé à sa position et à son autorité parmi les fils de Dieu afin de
devenir humain. Il a été obéissant jusqu'à la mort (Philippiens 2:6). Bien
qu’il avait la forme ou de condition divine, possédant la nature divine, il
a renoncé à cette puissance qu'il avait reçue de Dieu par l'Esprit Saint et
s’est fait humain. Il n'a pas cherché à s’emparer ou saisir l'égalité avec
Dieu, comme Satan avait tenté de le faire (Philippiens 2:6 RSV). Il a été
promu par ce qu'il a souffert, étant fidèle à Celui qui l'a fait (traduit
parfois nommé dans des textes, Hébreux 3:2). Quoiqu'il fût un fils,
il a appris l'obéissance par ce qu'il a souffert et, étant ainsi
perfectionné, il est devenu l'auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui
obéissent, étant désigné par Dieu comme Grand Prêtre selon l'ordre de
Melchisédek (Hébreux 5:8-10 ; cf. Psaume 110:4).
L'Esprit Saint est donc la puissance de Dieu (Luc 1:35
; 1Cor. 2:10-14) et est le moyen par lequel la nature divine se manifeste
(Psaume 139:1-7 ; Romains 8:13-17 ; 2Tim. 1:7 ; 1Jean 3:24), constituant
l'esprit de vie éternelle (Romains 8:10,14 ; 2Pierre 1:3-4). Ainsi, Christ
reçoit sa puissance en tant que fils de Dieu par l'Esprit Saint. Cela vaut
pour tous les enfants de Dieu, qu’ils soient d'origine céleste ou issus des
fils des hommes. Ainsi, toute l'Armée [céleste] participe à la nature divine
par l'Esprit Saint, tout comme nous (2Pierre 1:4).
L’Église primitive considérait que le noyau de l'Armée
constituait le commencement de la création (The Shepherd of Hermas (Berger
de Hermas), ibid.). La création des elohim a constitué le commencement. Seul
Dieu existait de toute éternité dans une parfaite solitude, sans rien qui
Lui fût contemporain. Telle est la position cohérente, constante et uniforme
de l’Église primitive (voir le document
La Première
Théologie de la Divinité (No. 127)). Cette conception exclut
absolument toute forme de Binitarisme. La création des esprits en tant que
fils de Dieu constituait la première étape de la création spirituelle. La
création physique était postérieure à cet ordre.
L'Ordre des Cieux
Les Fils de Dieu ont été organisés en une structure
d'êtres responsables et qui avaient l’obligation de rendre compte de leurs
actes. Les Fils de Dieu (Job 1:6 ; 2:1 ; 38:7 ; Psaume 86:8-10 ; 95:3 ; 96:4
; 135:5) sont les Bene Elyon ou fils du Très-Haut. Ils ont ainsi une
seule et même origine qui est du Dieu Très-Haut. Celui qui sanctifie et ceux
qui sont sanctifiés ont une seule et même origine (Hébreux 2:11, voir
ci-dessous). Christ et l'Armée sont des frères. Christ nous confessera
devant Dieu et devant ceux dans les cieux (Psaume 22:22 ; Hébreux 2:12 ;
Apocalypse 3:5). Il existe donc une interaction entre Christ et les autres
membres de l'Armée, où ceux-ci ont une responsabilité et une connaissance
des activités liées à la création. Ils forment un Conseil des Elohim
ou des Dieux de la Justice. Cette compréhension est ancienne en Israël (voir
aussi Leopold Sabourin SJ, The Psalms: Their Origin and Meaning, Alba
House, New York, pp. 72-74 pour des notes sur ce conseil).
Christ faisait partie de ce Conseil, mais il a été
envoyé dans la création comme l'Agneau et, de ce fait, il a été oint comme
elohim au-dessus de ses collègues [compagnons] (Psaume 45:6-7 ;
Hébreux 1:8-9). Il y avait donc un temps où il était au même niveau et
remplissait ou exécutait des fonctions similaires à celles du reste de
l'Armée. La Bible a beaucoup à dire à propos de leur organisation en tant
qu’Armée. L'information est éparpillée, cependant, et elle doit être
rassemblée, précepte sur précepte, règle sur règle, etc. (Ésaïe 28:10,13).
Nous savons que Christ a été le premier engendré de
toue la création. Il a organisé ou créé les trônes, les dominations, les
principautés, les autorités. En lui, toutes choses tiennent ensemble ou
subsistent (Colossiens 1:16-17).
Il est ainsi l’un des elohim, mais il est
désormais leur Grand Prêtre. Le Conseil est identifié dans le Nouveau
Testament comme étant une structure composée d'environ trente êtres.
Cependant, nous savons que le conseil du Sanhédrin a été établi avec
soixante-dix anciens, et nous savons également qu'ils étaient identifiés
comme soixante-douze êtres. Cette structure a été étendu aux anciens de
l'Église à partir de l'ordination des soixante-dix dans Luc 10:1,17 – où les
soixante-dix sont en réalité soixante-dix [deux] ou hebdomekonta [duo].
Nous verrons plus loin que les nations ont été réparties entre les
soixante-dix [membres] de l'Armée sous leur responsabilité. Le Livre de
l'Apocalypse donne la structure du noyau interne des trente. Ce groupe nous
renseigne considérablement sur l'organisation de l'Armée.
Apocalypse 4:1-11 Après
cela, je regardai, et voici, une porte était ouverte dans le ciel. La
première voix que j'avais entendue, comme le son d'une trompette, et qui me
parlait, dit : Monte ici, et je te ferai voir ce qui doit arriver dans la
suite. 2 Aussitôt je fus ravi en esprit. Et voici, il y avait un
trône dans le ciel, et sur ce trône quelqu'un était assis. 3
Celui qui était assis avait l'aspect d'une pierre de jaspe et de
sardoine ; et le trône était environné d'un arc-en-ciel semblable à de
l'émeraude. 4 Autour du trône je vis vingt-quatre trônes, et sur
ces trônes vingt-quatre vieillards assis, revêtus de vêtements blancs, et
sur leurs têtes des couronnes d'or. 5 Du trône sortent des
éclairs, des voix et des tonnerres. Devant le trône brûlent sept lampes
ardentes, qui sont les sept esprits de Dieu. 6 Il y a encore
devant le trône comme une mer de verre, semblable à du cristal. Au milieu du
trône et autour du trône, il y a quatre êtres vivants remplis d'yeux devant
et derrière. 7 Le premier être vivant est semblable à un lion, le
second être vivant est semblable à un veau, le troisième être vivant a la
face d'un homme, et le quatrième être vivant est semblable à un aigle qui
vole. 8 Les quatre êtres vivants ont chacun six ailes, et ils
sont remplis d'yeux tout autour et au-dedans. Ils ne cessent de dire jour et
nuit : Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu, le Tout Puisant, qui était,
qui est, et qui vient ! 9 Quand les êtres vivants rendent gloire
et honneur et actions de grâces à celui qui est assis sur le trône, à celui
qui vit aux siècles des siècles, 10 les vingt-quatre vieillards
se prosternent devant celui qui est assis sur le trône et ils adorent celui
qui vit aux siècles des siècles, et ils jettent leurs couronnes devant le
trône, en disant : 11 Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu,
de recevoir la gloire et l'honneur et la puissance ; car tu as créé toutes
choses, et c'est par ta volonté qu'elles existent et qu'elles ont été
créées. (LSG)
Le trône de Dieu est entouré de quatre créatures
vivantes aux têtes distinctes : celle d'un lion, d'un taureau, d'un aigle et
d'un homme. Elles ont six ailes. Les êtres dotés de six ailes sont les
séraphins. Ces êtres sont mentionnés en Ésaïe 6:2,6. Ils avaient le pouvoir
de purger/purifier le péché pour préparer les prophètes (Ésaïe 6:7). Ces
êtres ont été chargés de préparer Ésaïe à porter les messages concernant la
dispersion dès Ésaïe 6:8, mais aussi celui de la réunion (rassemblement) à
partir d'Ésaïe 40:3,6.
Le mot Séraphin est le pluriel de sârâph
(SHD 8314) qui signifie brûlant et, par extension, venimeux
comme un serpent (voir Strong). Le sens de brûlant est aussi associé à leur
couleur cuivrée. Ils sont ainsi les serpents ardents de feu des cieux. Les
peuples de l’Orient les désignaient comme des dragons. Cette compréhension
était de notoriété publique, tant en Israël que dans tout le monde antique.
Les anciens Britanniques, plus spécifiquement les Gallois et les
Cornouaillais, utilisaient le terme dragon comme synonyme de roi, et
l'emblème du Pays de Galles reste jusqu'à ce jour le Dragon Rouge. Le Dragon
Rouge est identifié comme le Chérubin Protecteur qu’est Satan (Apocalypse
12:3). Leur nom provient de la racine hébraïque sâraph (SHD 8313) qui
veut dire mettre le feu ou s'enflammer. Ces êtres sont des
éléments clefs de l'Armée céleste. Ils sont les archanges. Les six ailes
dénotent leur rang et leur fonction. Les ailes sont réparties en trois
paires. Il semble que le nombre d'ailes puisse représenter leur fonction,
peut-être en raison de leur proximité avec Dieu et, donc leurs
responsabilités de messagers ainsi que leurs fonctions d'enseignement et
d’administration.
Les archanges ont toujours été représentés en quatre
divisions. Le Livre d'Hénoc les nomme : Michel (celui responsable ou
en charge de la meilleure partie de l'humanité), Gabriel (responsable ou en
charge des serpents, du Jardin et des Chérubins), Uriel (l'ange des
tonnerres et des tremblements de terre, i.e. Apocalypse 11:13,16 ; 16:18) et
Raphaël (signifiant Dieu a guéri ; il est l'ange des esprits des hommes,
c'est-à-dire l'Ange de la Résurrection). Le nom Raphaël est peut-être une
référence à la brèche créée par Satanel quand il s'est rebellé et a perdu le
nom ou le suffixe el et donc son rang. Satan a été ainsi destitué de
son rôle de Chérubin Protecteur. Le nom Raphaël peut également se référer à
la réconciliation opérée par la résurrection.
Les noms des anges principaux incluent aussi Raguel
(qui tire vengeance sur le monde et les luminaires, c'est-à-dire un autre
Ange de l'Apocalypse) et Saraqael (il est responsable des esprits qui
poussent les hommes à pécher, c'est-à-dire qu'il est l'ange de la fosse sans
fond) (Knibb, The Ethiopic Book of Enoch, Oxford Clarendon, 1982,
Vol. 2, Ch. 20.1-2, pp. 106-107). Il y avait six anges, ce qui correspond au
nombre mentionné dans l’ouvrage Shepherd of Hermas comme étant au
cœur de la création. Le Berger de Hermas identifie Michel comme
l'archange présent au Sinaï qui a donné la loi. Le livre des Actes des
Apôtres identifie l'être présent lors de l'Exode comme étant le Christ.
Ainsi, en rapprochant ces éléments des textes de Daniel 10:13,21 ; 12:1,
Jude 9 et Apocalypse 12:7, où il est le capitaine de l'armée du Seigneur –
fonction attribuée au Christ –, il n'est pas surprenant que l'Église
primitive a eu tendance à identifier le Christ à Michel avant l'incarnation.
Le symbolisme des têtes des créatures entourant le
trône de Dieu peut être élucidé en se référant à l'Ancien Testament, où les
Chérubins sont mentionnés, soit à Ézéchiel 10:1-20 (voir le document
La
Signification de la Vision d'Ézéchiel (No. 108)) pour une
explication). Ils y sont identifiés comme des Chérubins par recoupement avec
Ézéchiel 1:1-28. Cette structure des Chérubins était reproduite au niveau
des [êtres à] quatre ailes. Ainsi, la fonction semble elle aussi être
reproduite par fonction ou subdivision. Nous pouvons en déduire que le
symbolisme des quatre animaux se rapporte aux Chérubins entourant le trône
de Dieu. Deux de ces Chérubins ont été placés au Jardin d'Éden (Genèse
3:24).
Quelle est donc la fonction des têtes des animaux ? La
réponse se trouve dans les étendards de bataille d'Israël et la répartitions
des tribus décrites dans Nombres, chapitres 10 et 11. Le Tabernacle était
une réplique ou une ombre du système céleste. Le Conseil des anciens était
disposé autour du tabernacle. L'Esprit du Seigneur a été placé sur eux et
ils ont prophétisé tout comme Moïse, qui était au centre de l'activité de
Dieu pour la création physique (voir Nombres 11:24-25). En plus des
soixante-dix [anciens], il y avait aussi deux prophètes, Eldad et Médad, qui
étaient restés dans le camp et y ont prophétisé, portant ainsi le nombre à
soixante-douze en termes physiques (Nombres 11:26-30). Dieu et Christ en
sont les ajouts spirituels.
Ainsi, le Tabernacle se trouvait au centre de l'Armée
d'Israël. À l'intérieur du Tabernacle se trouvaient le Saint des Saints et
l'Esprit du Seigneur. Moïse et Aaron étaient en charge du Saint des Saints.
Moïse a été fait Elohim pour Pharaon et par conséquent occupait ce
poste (Exode 7:1). Aaron était le Grand Prêtre. Cette organisation
préfigurait la relation entre Dieu et le Christ.
Les tribus ont été arrangées ou réparties en douze
divisions autour du Tabernacle. La tribu de Lévi constituait le sacerdoce.
Joseph a été divisé en deux tribus pour l’héritage du droit d'aînesse, à
savoir Éphraïm et Manassé. Les douze tribus étaient organisées en quatre
divisions. La division du nord comprenait Dan, Aser et Nephtali. La division
orientale comprenait Juda, Issacar et Zabulon. La division du sud comprenait
Ruben, Siméon et Gad. La division occidentale comprenait Éphraïm, Manassé et
Benjamin. Chacune des douze tribus avait son étendard propre à lui. Les
symboles des quatre divisions coïncidaient avec les quatre symboles des
tribus principales. Juda était la première des tribus (Nombres 10:14).
Venaient ensuite, dans l’ordre de l’énumération : Issacar, puis Zabulon.
Ainsi, la division orientale, était la première division en ordre de marche.
Le symbole de Juda était un lion. Le Tabernacle suivait ensuite.
La deuxième division dans l’ordre de marche était
Ruben, suivi de Siméon et Gad. Cette division était identifiée à l'homme
dans le système du sud (voir Ézéchiel 1 pour l’orientation). La division
occidentale était Éphraïm, puis Manassé et Benjamin. Le symbole de la
division occidentale était un taureau. La division du nord était Dan, Aser,
Nephtali et le symbole de la division du nord était un aigle. Dan a été
aussi associé à un serpent ou à un scorpion. Cette division du nord était la
dernière en ordre de marche d'Israël (Nombres 10:25) et, de ce fait, le
scorpion était approprié comme signe de bataille. Le ‘dard’ d'Israël, comme
ils le concevaient, était dans sa queue.
Les promesses faites aux tribus ont également une
importance pour leur identification (Genèse 49:1-28).
Les divisions du sacerdoce étaient aussi établies au
nombre de vingt-quatre, (tout comme les divisions de la nation). De la
sorte, deux divisions ont été créées pour chaque tribu. Ceci est une
allégorie pour l'assignation de deux Chérubins par unité. Il y avait deux
Chérubins de chaque côté de l'arche et le propitiatoire (Exode 25:18 à 26:31
; 37:8-9). Ceci est également représenté par la transfiguration, où on a vu
Christ avec Moïse et Élie. Christ occupe la place du propitiatoire, en tant
que Grand Prêtre. Moïse et Élie sont représentés comme des Chérubins
Protecteurs, ou ils assument la fonction de ces êtres, remplaçant les deux
positions laissées vacantes lors de la rébellion par Satan, et comme nous le
verrons, de l’être à tête de lion, ou Aion. Les vingt-quatre divisions
représentaient le sacerdoce dans le Temple, comme nous le voyons dans les
divisions énumérées dans 1Chroniques 24:7-19. Les vingt-quatre
représentaient également les divisions du tabernacle céleste, comme nous le
voyons d'Apocalypse 4:1 et suiv.
D’après Apocalypse 4 et 5, nous voyons que le Conseil
céleste des anciens était composé de vingt-quatre anciens. Ils étaient
répartis autour du trône. Ils étaient vêtus de vêtements blancs et des
couronnes d'or (Apocalypse 4:4). Les sept esprits de Dieu se tenaient devant
le trône, comme sept lampes de feu. Devant le trône s’étendait une mer de
verre, semblable à du cristal. Les quatre créatures vivantes se trouvaient
près du trône et tout autour. Ainsi, ces êtres partageaient l'autorité avec
Dieu, et leurs divisions entouraient le trône. Nous observons ici une
distinction : les anciens occupent une position devant le trône en tant que
conseil, alors que les quatre êtres vivantes partagent les fonctions de
l'autorité qui leur est conférée. Nous pouvons déduire, d’après les
positions décrites dans les prophéties d'Ézéchiel 1 et 10 et la disposition
autour du tabernacle de Nombres 10 que les archanges commandent les quatre
divisions de l'Armée céleste. Le principe de deux [représentants] par tribu
pour le tabernacle indique qu'il existe douze divisions célestes au sein des
quatre zones ou quadrants administratifs.
Le Conseil intérieur représente la fonction de
jugement. D’où l'injonction :
Tu n'insulteras point les
dieux (elohim), et tu ne maudiras point le prince de ton peuple (Exode
22:28).
La fonction de jugement incombe au Conseil, sous
l’autorité de Christ. Cette fonction s'étendait au Sanhédrin également.
Ainsi, les elohim sont ceux qui exercent le jugement. Nous ne pouvons
pas déduire de ce groupe une structure hiérarchique fixe. En effet, il
semble que les elohim ont reçu une responsabilité déléguée de
superviser les prières des saints (Apocalypse 5:8). De ce fait, notre
jugement doit d'une certaine manière être associé à notre interaction avec
ce Conseil. Cette structure n'implique pas un ordre ou une hiérarchie, mais
plutôt une simple prise de décision basée sur l’interaction collective.
Partie 4 : La Guerre de Propagande dans les Cieux
On peut déduire d’Ézéchiel 1 et 10 que les Chérubins
exercent une autorité déléguée sur les quatre quadrants. Nous retrouvons ce
symbolisme dans le monde antique à travers le minotaure, l'aion, les génies
et les titans ou l'Armée déchue. Ces symboles étaient présents chez les
Crétois, les Grecs, les Persans et, plus généralement, chez les peuples
Orientaux.
Comme on peut s'y attendre dans toute guerre, un
système de propagande est à l’œuvre. Satan a établi un système fondé sur la
duperie (tromperie) et il est appelé le père du mensonge (Jean 8:44).
Il est le prince de la puissance de l'air (Éphésiens 2:2). Le pseudologon
mentionné à 1Timothée 4:2 pourrait ne pas désigner de simples mensonges,
mais plutôt un esprit ou discours faux qui se substitue à l'Esprit Saint ou
à l'émanation de Dieu, et dont Christ était le représentant en tant que
logos.
Les deux systèmes de propagande sont donc, d’une part
la Bible en tant que prophétie révélée, et d'autre part, les systèmes
païens, les cultes des mystères et les oracles. Ainsi, nous pourrions mieux
comprendre la cosmologie céleste telle que vue par les anciens grâce à
l'histoire et à l'archéologie.
Le système Mithra montre le symbolisme du taureau qui
est tué où Perses (Perseus) tue le taureau tandis que d’autres systèmes
d’étoiles le regardent ou y sont associés. La typologie de Mithra est en
fait une observation du système céleste, non pas tel qu’il était au premier
siècle, comme on pourrait s'y attendre, mais plutôt tel qu’il était
plusieurs millénaires auparavant. Ce mythe est donc ancien et reflète une
compréhension des batailles dans les cieux datant de plusieurs siècles avant
la naissance de Christ.
Nous pouvons également déduire de ce symbolisme
quelles divisions dans les cieux ont été associées à la rébellion. Le
chérubin à tête d'homme était Satan. Il a essayé de supplanter le Père. De
la même manière, Ruben, le premier-né d'Israël, a souillé le lit de son père
en essayant de le supplanter et il a perdu son droit d'aînesse. Satan a
entraîné un tiers de l'Armée et pas simplement un quadrant. Cela indique
donc qu’une partie d'un autre système est impliquée. L'identité de ces
derniers peut être déterminée à partir de l'histoire. La compréhension des
cultes à mystères des systèmes Mithra et Aion a toujours peint l'Aion avec
un serpent enroulé autour de l'Aion, et la tête du serpent dépassant
au-dessus de celle de l'Aion (voir D. Ulansey The Origin of the Mithraic
Mysteries, Oxford University Press, New York, 1989, plaques 1.4, 3.5,
5.2, 7.15). Nous pourrions ainsi déduire, d’après les cultes à mystères et
les légendes qui leur sont associées concernant le système Aion que le
deuxième élément de la rébellion était l'Aion ou le système à tête de lion.
Cela est également renforcé par un certain nombre de
distorsions du symbolisme. L'Aion est également associé à la figure de la
Gorgone. De plus, le système à tête d'homme est aussi dépeint par le serpent
entrelaçant un être à tête de lion sur sa poitrine (Ulansey, ibid., plaque
7.19). La Gorgone est régulièrement représentée comme le côté opposé du
personnage d'Aion (Ulansey, p. 33, etc.). Il semble que la Gorgone soit une
représentation de l'autre moitié du système d’Aion. La Gorgone est l'élément
opposé. On l'explique en termes bibliques comme la rébellion ou la division
du deuxième quadrant, dont une partie de ceux-ci s’était jointe à Satan dans
la rébellion. La légende de la Gorgone et de Persée est liée à la rébellion
dans les cieux. Satan-Persée et l'Aion se sont rebellés, et un conflit
interne a éclaté au sein du système Aion lui-même.
Loin d'être des mythes qui n'ont aucun rapport avec le
modèle biblique, les mythes païens sont en réalité de véritables inversions
de la guerre dans les cieux, racontéés du point de vue opposé. Ces
informations ont donc une portée considérable pour la compréhension de la
structure céleste.
Le zodiaque est associé à l'Aion (plate 7.15 et aussi
plate 7.18 de Mithra) où il émerge de l'œuf des systèmes orientaux. Ulansey
considère que nous avons affaire à un symbolisme
mithriaque-orphique-aionique (p. 122). Les mystères orphiques sont également
associés à Chronos et Phanès en ce qui concerne le temps. Le relief orphique
de Modena représente Phanès enlacé par le serpent Chronos, sortant de l'œuf
cosmique (Ulansey, l'image 7:17) qui doit être comparé au dieu à tête de
lion standard de Mithra. Ulansey affirme que ce qui apparaît comme :
… des différences entre ces
deux personnages disparaît lorsque l’on remarque, par exemple, que le
zodiaque entourant le Phanès orphique apparaît également sur le corps du
dieu… à tête de lion... et que la tête de lion du personnage mithriaque
apparaît sur la poitrine du dieu orphique. Même l'œuf duquel Phanès est né
semble être reflété par le globe sur lequel se tient le personnage
mithriaque à tête de lion. En effet, nous savons à partir d'une inscription
gravée sur le relief de Modena que, bien qu'il soit orphique à l'origine, il
est à un moment entré en possession d'un initié mithriaque (p. 120).
Ulansey dit que l'identification entre Mithra et
Phanès... est aussi explicitement attestée par une inscription trouvée à
Rome, dédiée à Zeus-Hélios-Mithra-Phanès (p. 121).
L'Aion ou dieu hellénistique du temps, est clairement
identifié avec ce système et avec le zodiaque (ibid.).
Le système de Mithra et le zodiaque qui lui est
associé, ainsi qu'aux mystères babyloniens, est une contre-représentation du
modèle biblique. Nous pouvons reconstituer le zodiaque en relation avec les
tribus bibliques et nous verrons un modèle similaire mais différent de la
structure identifiée par l'emplacement des tribus et les symboles qui leur
sont associés. Ce sujet nécessite en soi un traitement séparé et sera avordé
dans un avenir proche.
Les cultes à mystères qui ont pénétré le Christianisme
via le système romain sont, en eux-mêmes, représentatifs de la
représentation hellénistique de la structure céleste, telle que comprise
après les périodes postérieures à l’époque du Déluge. Cela montre les
batailles et la cosmologie de leur point de vue. Cette vue
cosmologique est toujours présente dans la société moderne.
L’Ordre de la Création Physique
Dieu a donné la responsabilité de la création physique
à l'Armée. Les nations ont été réparties aux fils de Dieu selon leur nombre
qui, selon la tradition, était de soixante-dix, car il y avait
traditionnellement soixante-dix nations dans la distribution établie par
Dieu. Ce texte se trouve dans Deutéronome 32:8.
Deutéronome 32:8 Quand le
Très Haut donna aux nations leur héritage, quand il sépara les enfants des
hommes, il fixa les limites des peuples d'après le nombre des fils de Dieu.
(Traduction de la RV)
Le terme Fils de Dieu (beny Eliym) figurait
dans les textes en hébreu de 32:8 parmi les Manuscrits de la Mer Morte
(MMM). La Septante (LXX) traduit le texte par anges de Dieu (aggelon
Theou). Nous savons, d'après les preuves historiques, que le Texte
Massorétique (TM) a été modifié quelque temps après Christ pour y lire
les fils d'Israël. Cette version se retrouve dans la LSG, mais c'est
manifestement incorrect, étant donné que la LXX et les découvertes des MMM
se corroborent mutuellement et sont confirmées par d'autres sources
littéraires. La raison pour laquelle le Texte Massorétique (TM) a été
modifié semble avoir été pour restreindre la conception de la Divinité.
Indépendamment de ce texte, selon l'Ancien Testament, il existe de multiples
fils de Dieu parmi lesquels Christ en était un avant son incarnation.
Comme nous l'avons vu, les Fils de Dieu étaient
organisés en une structure de gouvernement. Celle-ci était appelée le
Conseil des Elohim ou le Conseil des Dieux de la Justice (voir aussi
Sabourin, ibid.).
Les Psaumes font référence aux elohim sous de
multiples formes dans de nombreux textes. L'Elohim d'Israël siégeait
au sein de ce Conseil (Psaume 82:1) et ce Conseil devait être étendu pour
inclure des humains (Psaume 82:6). Les élus devaient devenir la
famille/maison du roi et, de là, des elohim, tout comme l'Ange de
Yahovah qui est à leur tête (Zacharie 12:8). L'Ange de Yahovah était donc un
Elohim (Genèse 48:15-16 ; Zacharie 12:8 ; voir aussi le document
L'Ange de
YHVH (No. 024)). Chaque fois que les elohim ou fils de Dieu
étaient envoyés à l'humanité, ils étaient appelés ‘messagers’. C'est
le terme malak en hébreu ou
aggelon en grec. Le mot ange signifie simplement ‘messager’.
Ces anges étaient appelés Elohim, et aussi Yahovah, parce qu'ils
étaient les messagers du Conseil et de Dieu Très-Haut, ou Yahovah des
Armées. L'Ange de Yahovah était appelé ‘le Dieu-qui-voit’ par Agar
(Genèse 16:7-13), de là, le texte du Nouveau Testament à Apocalypse 2:18,25.
Il était désigné de manière interchangeable comme Elohim et comme
l'Ange de Yahovah (Genèse 21:17-20).
Yahovah est un titre partagé, dérivé de Yahovah des
Armées, qui est l’Unique Véritable Dieu. L'Ange de Yahovah est apparu au nom
de l’unique Véritable Dieu, le Tout-Puissant, qui est Dieu le Père (par
exemple, Genèse 17:1-3 ; 2Cor. 6:18 ; Apocalypse 15:3 ; 19:15 RSV ; 21:22),
celui que personne n'a jamais vu (1Tim. 6:16 ; Jean 1:18 ; 17:3 ; 1Jean
5:20). À Genèse 18:2-3, trois êtres apparaissent. Tous trois sont désignés
sous le nom de Yahovah. À Genèse 18:16-22, l’un de ces êtres, appelés
Yahovah, est resté avec Abraham après que les deux autres soient partis pour
Sodome. Ce YHVH se réfère alors à YHVH à la troisième personne en bénissant
Abraham, indiquant ainsi que des êtres multiples portent le titre de
Yahovah.
Les êtres appelés YHVH sont mentionnés au chapitre 19
comme des malak ou anges (Genèse 19:18 RSV ; à noter qu’il
s’agit là de l’un des 134 changements (modifications) de Yahovah en
Adonaï faits par les Sopherim). L'Ange de Yahovah est appelé
Elohim et Yahovah en de multiples endroits dans l'Ancien Testament (voir
le document
L'Ange de
YHVH (No. 024)). Il est le Dieu de la Maison de Dieu (El Bethel
; Genèse 28:11-21 ; 31:11-13). Cet elohim a été oint comme elohim
ou Grand Prêtre sur la maison de Dieu (Psaume 45:6-7 ; Hébreux 1:8-9 ; 3:6 ;
10:21). Il a béni Abraham et Isaac, de la même manière qu’Ismaël avait été
béni par l'Ange de Yahovah, le Dieu-qui-voit (Genèse 35:1-13). Il était la
face ou le visage de Dieu, identifié comme un elohim. Cependant, Osée
dit clairement qu'il était autant un elohim qu'un ange et un
elohim de l'Armée (Genèse 32:24-30 ; Osée 12:3-5). Cet elohim des
armées (ha Sabaoth) est le capitaine de l'Armée du Seigneur (ou des
armées des Cieux) dont il est question dans Josué 5:15 (voir aussi Matthieu
24:30-31 ; 1Thess. 4:16 ; Jude 14 ; Apocalypse 19:13-14). Il fit à Josué
l’ordre de retirer ses sandales, comme il l’avait fait pour Moïse quand il
lui a donné la loi au Sinaï. On l’appelait l'Ange du Seigneur ou Yahovah et,
ici, comme un ange en tant que Capitaine de l'Armée du Seigneur
(c'est-à-dire le Capitaine de l'Armée). L'Ange de Yahovah a conduit Israël
dans le désert. 1Corinthiens 10:1-4 identifie cet être comme le Christ, tout
comme l’a fait Étienne dans Actes 7:30-38.
L'ange dans le buisson s'est identifié comme l'Elohi
ou Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, qui était l'Ange de la Rédemption
(Genèse 48:15-16). L'Ange de YHVH est appelé autant Yahovah qu'Elohim
et ces titres sont interchangeables (d’après Exode 3:1-6,10-12). Il était
aussi Yahovah en tant que l'Ange de Dieu dans la colonne de nuée (Exode
13:21 ; 14:19,24). Cet ange, qui a conduit Israël à travers la mer, était le
Christ (1Cor. 10:1-4).
Zacharie 2:8 montre que Yahovah des Armées envoie cet
être aux nations qui ont dépouillé Israël. Cet ange de Zacharie 2:3-9 est le
Messie, en tant que Yahovah, et il est envoyé par Yahovah des Armées.
Il devrait être évident, à présent, que les Fils de
Dieu se voient attribuer leur puissance et leur
position de Dieu. Ils siègent en Conseil avec le Dieu Très-Haut, pour objet
de révérence, et avec le Messie pour Grand Prêtre (Psaume 86:8 ; 95:3 ;
96:4,5 ; 97:7,9 ; 135:5 ; 136:2 ; 138:1 ; Apocalypse 4:1 à 5:14).
Ces êtres forment le Conseil intérieur. Le Conseil
intérieur compte trente êtres. Il est composé de vingt-quatre anciens placés
sous la direction du Grand Prêtre qui est l'Agneau ou le Messie. Le Conseil
compte quatre êtres vivants qui semblent avoir des fonctions administratives
et sont liées au contrôle des situations au sein de l'Armée. Ce point sera
examiné plus tard dans cette série (Apocalypse 4:1 à 5:14).
La mention des trois et des trente au sein d’Israël
sous le règne de David (1Chron. 11:12,15) semble également être symbolique
de la structure administrative des elohim intérieurs, à savoir Christ, Moïse
et Élie (d’après Marc 9:4) à la tête des trente.
Dieu est donc le centre du Conseil. Il partage Son
pouvoir avec Christ et l'Armée au moyen de Son Esprit Saint. Satan était
l’un des deux Chérubins Protecteurs. Les quatre êtres vivantes et le Conseil
exercent des fonctions au sein de l'Armée, liées à l'administration et au
jugement. L'Armée tout entière est directement relié à Dieu par
l'intermédiaire de l’Esprit Saint. Ainsi, le chef de tout homme est Christ
et le chef de Christ est Dieu (1Cor. 11:3). Ce principe se reflète également
au sein de l'Armée. Les fonctions délibératives du Conseil ne sont donc pas
de nature hiérarchique.
Le Messie a été oint comme Grand Prêtre au-dessus de
ses collègues (compagnons) (Psaume 45:6-7 ; Hébreux 1:8-9). Il est venu pour
racheter l'humanité et réconcilier la création avec Dieu. Cela inclut
l'Armée. La Bible est très claire sur le fait que Christ a la même
origine que nous tous (enos pantes, KJV et RSV ; voir
Interlinéaire de Marshall, enos = un ; pantes =
certainement, de toute manière ; voir Thayer, p. 476, ils sont un
entièrement, à tous égards. La version NIV le traduit par ‘de la même
famille’ pour en limiter les implications). Celui qui sanctifie et ceux
qui sont sanctifiés ont une seule et même origine (Hébreux 2:11). Christ
déclare qu'il n'a pas honte de proclamer notre nom en tant qu’enfants que
Dieu lui a donnés. Il nous proclame comme ses frères devant ses frères,
chantant notre louange (litt. nous hymner) (Psaume 22:22). Il le fait
dans l'église (ecclessia) ou la congrégation (SHD 6951 qâhâl,
assemblée dans son aspect militaire) de ses frères, parce qu'il a
confiance en Dieu qui ne lui a pas caché Sa face (Hébreux 2:11-13 ; voir
Psaume 22:22-24 ; 2Samuel 22:3 ; Ésaïe 8:18 ; voir aussi la Bible
Interlinéaire de Green). Hébreux 2:16 est traduit par il n’a pas pris
la nature des anges dans la KJV. Mais nous voyons qu'ils sont ses
frères, comme nous le sommes. La version RSV traduit le texte plus
correctement par : Car sûrement ce n'est pas avec les anges qu'il est
concerné, mais avec les descendants d'Abraham. Christ a été envoyé à
l'humanité pour racheter le monde en tant qu’enfants d'Abraham. L'Armée
loyale avait déjà prouvé sa loyauté. Pourquoi, en tant que fils de Dieu et
frères de Christ, auraient-ils eu besoin de sa présence ? La rédemption
devait avoir lieu parmi les hommes, en tant que chair et sang. Pour ce
faire, Christ, en tant que Grand Prêtre oint, devait abandonner sa position
et sa vie, en faisant confiance à Dieu. Il devait montrer sa fidélité
(loyauté), sa confiance et qu'il était digne d'hériter le Sacerdoce Suprême
et du Royaume. Il devait donner sa vie et mourir, et ce n'était possible
qu’en tant qu’homme. Il nous a sanctifiés, nous et l'Armée [céleste], et
nous a rachetés, ainsi que l'Armée, auprès Dieu (voir aussi Apocalypse 4:1 à
5:14, en particulier 5:5-14).
Sur quelle autorité biblique affirme-t-on que Christ
est d’une seule et même origine ou d’une cause différente de celle de
l'Armée et de nous tous, qui sommes des produits du Père ? N'avons-nous pas
tous un seul Père, notre créateur ? (Mal. 2:10). Christ n'est pas Celui qui
est l’Unique Véritable Dieu, Eloah, le Dieu Très-Haut (Deutéronome 32:8 ;
Proverbes 30:4-5 ; Jean 17:3).
Christ est le seul Dieu né (Jean 1:18), établi comme
elohim au-dessus de ses collègues [compagnons] (Psaume 45:6-7 ;
Hébreux 1:8-9). Ce terme de monogenes theos ou ‘seul Dieu né’ (voir
ci-dessus) est traduit par ‘fils unique’ par les Trinitaires et les
Binitaires. Christ était l’un des Fils de Dieu, mais il a été le seul à
déposer sa position et sa forme pour devenir humain (Philippiens 2:6-8 RSV)
en tant que le seul elohim ou theos né (voir le document
La
Préexistence de Jésus Christ (No. 243)). Il était, jusqu'à ce
moment-là, le premier engendré ou prõtotokos de toute la création
(Colossiens 1:15). Il était destiné à devenir le premier engendré d'entre
les morts (Colossiens 1:18). Il est le commencement de la création de Dieu
(Apocalypse 3:14). Dieu l'a introduit dans le monde (Hébreux 1:6). Il est le
seul elohim ou theos né, mais le premier engendré de la
création et le premier engendré des morts. Il a accédé à la position de Fils
de Dieu en puissance dès sa résurrection d'entre les morts (Romains 1:4).
La question de l'adoption ne se pose pas pour aucun de
ceux des Elohim de l'Armée [céleste]. Ils sont tous Fils de Dieu en vertu de
l'extension de l'Esprit Saint (voir les documents
L'Esprit
Saint (No. 117) et
Consubstantiel au Père (No. 081)).
La rébellion entraîna la chute de nombreux Fils de
Dieu, qui perdirent leur puissance et leur grâce. Ils avaient l'Esprit
Saint, comme nous l'avons, c’est-à-dire par la grâce de Dieu. Christ détient
cette puissance par la grâce de Dieu.
L'elohim d'Israël, à savoir Jésus Christ, a été
oint comme elohim par Son elohim au-dessus de ses collègues
(compagnons) (Hébreux 1:8-9 ; voir Psaume 45:6-7). L'affirmation par le
Binitarisme selon laquelle Christ est l’un des deux Dieux qui seraient de
vrais Dieux à partir du commencement, coéternels et coégaux, est contraire à
l'Écriture. Christ et la création ont une seule et même origine, à savoir
qu’ils sont les produits de l’Unique Véritable Dieu qui a envoyé Son fils
Jésus Christ pour racheter la création (Jean 17:3 ; 1Jean 5:20). Aucun homme
n'a vu Dieu ou ne peut voir Dieu parce qu'Il demeure dans une lumière
inaccessible et ne peut être vu par des humains. Lui seul est immortel (Jean
1:18 ; 1Tim. 6:16).
C'était la vue de l’Église primitive, mais celle-ci
est interprétée de manière à y inférer un adoptionnisme.
L'ouvrage de la fin du premier ou du début du deuxième
siècle, Le Berger de Hermas, a été, à l'origine, inclus dans le canon
dans de nombreuses régions de l'Église (voir le document
La Bible (No.
164)). Irénée, de l'école de Jean, le cite comme étant Écriture.
Cette œuvre déclare (voir Sim. v. et ix, 1,12) selon les termes de Harnack
(Hist. of Dogma (Histoire de Dogme) [tr. ang.] I. 191 n. ; voir Burn,
Adoptionism, ERE, Vol. I, p. 103).
‘L'Esprit Saint – on ne
sait pas avec certitude s'il est identifié au chef des archanges – est
considéré comme le Fils de Dieu préexistant, qui est plus âgé que la
création, voire qui était le conseiller de Dieu lors de la création. Le
Rédempteur est l'homme vertueux choisi par Dieu, avec lequel cet Esprit de
Dieu était uni. Comme Il n'a pas souillé l'Esprit, mais l'a constamment
gardé comme compagnon, et qu’il a accompli l’œuvre à laquelle la Déité
l'avait appelé, faisant même plus qu'il ne lui était commandé, il fut, en
vertu d'un décret divin, adopté comme fils et élevé à [une grande autorité
et seigneurie (megale ezousia kai kuriotes)]’.
Nous voyons ici la vue avancée avec prudence par
Harnack, qui associe le Christ préexistant et l'Esprit Saint, faisant des
deux le Chef des Archanges qui a alors été joint au fils humain de Marie.
C'est une vue incorrecte de la structure biblique et du Berger de Hermas.
L’Église primitive considérait que Christ était un Fils de Dieu et
l'Archange de Yahovah dont il est question dans l'Ancien Testament. Juda et
quelques branches de l’Église primitive comprenaient que le Messie était
Michel (cf. Daniel 10:13,21 ; 12:1 ; Jude 9 ; Apocalypse 12:7). Les
implications du nom et des fonctions de Raphaël pourraient aussi être
associées au Messie. Raphaël signifie simplement ‘Dieu a guéri’. Le
message de la résurrection est aussi impliqué dans le nom, et les
responsabilités se rapportent aussi à celles du Messie. Le Messie a la
responsabilité des esprits des hommes dès la résurrection et le jugement. La
compréhension de cette activité était au moins présente chez les anciens
Hébreux.
Les théologiens, et apparemment
Harnack lui-même, comprennent mal la relation entre l'Esprit Saint et les
Fils de Dieu. Dans chaque cas, ils tentent de postuler qu’un seul Fils de
Dieu existait avant la création physique et l'incarnation, alors que ce
n'est pas la position biblique et que c'est faux (Genèse 6:4 ; Job 1:6 ; 2:1
; 38:4-7). Ils échouent à comprendre que l'Esprit Saint est la puissance de
Dieu qui confère le statut de fils et la nature de Dieu à tous, tant à ceux
dans les cieux qu'aux élus. Nous participons tous à la nature divine
(2Pierre 1:4).
Les Fils de Dieu constituent un
ordre entier d'êtres, dont Christ en était un parmi plusieurs de ces êtres.
Ils semblent s'étendre à une structure plus grande de l'Armée céleste
au-delà du Conseil, se chiffrant à mille. Job dit que l'un des mille
rachèterait l'homme (Job 33:23-34). Ceux de l'Armée céleste ont été envoyés
comme messagers. Ils sont nos frères (Apocalypse 12:10). Nous serons égaux
avec eux dans le Royaume (Luc 20:36). Nous serons des enfants de Dieu
(Matthieu 5:9) et elohim (ou theoi) (Zacharie 12:8 ; Jean
10:34-36) et l'Écriture ne peut pas être anéantie.
Dans les passages de Job
40:15-41:34, nous voyons la référence aux êtres nommés Behemoth et
Léviathan. Il ne faut pas y voir de simples allusions à des animaux comme
l'hippopotame et le crocodile. Compte tenu du contexte dans lequel ils sont
évoqués, il s'agit très probablement d'une référence directe aux Étoiles du
Matin qui sont enfermées à cette planète et chargées de la diriger en tant
que le Aion, représenté par Behemoth, et Satan, représenté par Léviathan
(voir également le Commentaire sur Job
F018vii).
Toute l’Armée Déchue (les anges déchus) est enfermée ici sous les ordres de
ces deux êtres. Ils ont reçu le pouvoir de régner, et sont placés sous le
contrôle général de Satan de l’an 3973 AEC à 2027 EC, soit une période de
six mille ans de la création, symbolisés par les six jours ouvrables de la
semaine, du dimanche au vendredi. Cette ère étant révolue, ils seront
ensuite jetés en prison, enfermés dans la Fosse du Tartaros pendant la durée
du Millénaire sous le règne de Christ. Christ sera la nouvelle Étoile du
Matin de la Terre. Le Septième Jour, le Sabbat, issu du Quatrième
Commandement, symbolise le Règne Millénaire du Messie qui s’étendra de 2027
à 3027. Cette période sera suivie de la Deuxième Résurrection qui aura lieu
de 3028 à 3127. À partir de l'année du Jubilé entre le Jour des Expiations
2026 et celui de 2027, nous verrons l'arrivée des Témoins Énoch et Élie
conformément à Apocalypse 11:3-19. Christ arrivera quant à lui 1264 jours
plus tard, en 2030. À compter de 2027, Satan et l'Aion éradiqueront les
religions qu'ils ont eux-mêmes créées, lesquelles étaient basées sur le
paganisme babylonien et plus tard, romain (Dan. Chap. 2 (F027ii),
comme nous le voyons ci-dessus. Cette purge culminera avec l'anéantissement
total du Vatican et du système romain sur la planète, ainsi que de toutes
les fausses religions à l'échelle mondiale (Nos.
141D_3,
141D_3A
; 141D_3B
; 141F ;
288 ;
288_2).
Les Fils de Dieu, que nous
comprenons comme étant l'Armée angélique, ont été institués et envoyés en
tant qu’esprits serviteurs pour exercer un ministère pour nous (Hébreux
1:14) afin que nous puissions hériter du Royaume de Dieu. Ni eux ni nous ne
sommes diminués par cette activité de Dieu. Une telle notion relève de la
propagande satanique.
Les affirmations selon
lesquelles l'Ange de Yahovah est un Elohim sont constantes tout au
long de l'Ancien Testament et sont renforcées par le Nouveau Testament.
Les élus humains reçoivent
l'Esprit d'adoption, en tant qu’enfants de Dieu, lequel s’accomplit
pleinement avec la rédemption de notre corps (Romains 8:15,23 ; 9:4 ;
Galates 4:5 ; Éphésiens 1:5 ; voir le document
Né de Nouveau
(No. 172)). La manifestation finale des Fils de Dieu ne s'est pas
encore produite, elle est encore à venir, et nous attendons cette phase qui
se produira lors de la résurrection (Romains 8:19-23). Ainsi, les Fils de
Dieu s’étendent sur l’ensemble des phases de la création.
Il est aussi absurde de suggérer que ceux de l'Armée ne
sont pas des Fils de Dieu, que de suggérer que nous ne sommes pas et ne
serons pas des Fils de Dieu en puissance dès la résurrection d'entre les
morts, comme Christ l'était (Romains 1:4). Ceux de l'Armée ont été des Fils
de Dieu dès leur création. Nous sommes des fils par adoption. Ils ont reçu
l'Esprit Saint dès le début. Nous l'avons reçu lors de notre baptême. Chacun
le reçoit par la grâce de Dieu. Christ est aussi dépendant de Dieu pour la
vie éternelle que nous le sommes tous. Nous avons tous une seule et même
origine, à savoir Eloah, l’Unique Véritable Dieu (voir les documents
L'Esprit
Saint (No. 117),
Sur
l'Immortalité (No. 165),
La Déité de
Christ (No. 147) et
La
Préexistence de Jésus Christ (No. 243)).
q