Christian Churches of God
[164C]
La Destruction Antinomienne du Christianisme par une Mauvaise Utilisation de l’Écriture
(Édition
1.0
20100316-20100316)
La Foi Chrétienne a été attaquée et sabotée dès ses débuts. Les attaques sont basées sur les structures gnostiques qui se sont attachées comme des parasites tant sur les systèmes païens que juifs qui l'ont précédé. Les deux principaux axes du Gnosticisme visent la Nature de Dieu et les Lois de Dieu. Les Écritures ici peuvent aider à faire un marquage du texte de la Bible.
Christian Churches of
God
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2010 Wade Cox)
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La Destruction Antinomienne du Christianisme par une Mauvaise
Utilisation de l’Écriture [164C]
Introduction
Les Églises de Dieu ont été systématiquement détruites au
cours des siècles par des groupes de gens venant dans les
églises de Dieu et qui y ont introduit la philosophie
païenne et la théologie gnostique prédominante sous la forme
de l'Antinomisme.
Nous examinerons comment cette religion parasite est devenue
le système dominant dans le Christianisme et comment elle
est systématiquement utilisée pour pénétrer les Églises de
Dieu et saboter ceux qui ne sont pas correctement
consistants ou ancrés dans la foi.
Le Gnosticisme était divisé en trois formes et, tel un
parasite, s’attachait au système religieux particulier qu’il
trouvait le plus opportun.
Henry A. Green a écrit sur le Gnosticisme dans son ouvrage
Les Origines
Économiques et Sociales du Gnosticisme (The Economic and Social Origins of Gnosticism (SBL Dissertation
Series 77, Scholars Press, Atlanta Georgia, 1985)).
L'organisation sociale était structurée à partir de Babylone
et le modèle inhérent au deuxième chapitre de Daniel fut
formé et superposé à partir d'une structure religieuse ainsi
que de l'organisation socio-politique de la société. C’était
un Empire politico-religieux qui s’est développé à partir de
Babylone, en passant par les Mèdes et les Perses, jusqu’aux
Grecs qui ont formé le torse de bronze, puis s’est ensuite
divisé en un double empire qui a été repris par les jambes
de fer des Romains. Le système est ensuite devenu la
structure politico-religieuse du Saint Empire Romain des
pieds de fer et d'argile et se reforme maintenant en
l'Empire de la Bête des dix orteils de fer et d'argile qui
est la phase finale de la structure (voir le document
d’étude
La
Troisième Guerre Mondiale Partie I : L’Empire de la Bête
(No. 299A)).
Green fait un bon travail en identifiant les bases du
système dans la structure alexandrine. Green a examiné le
mode de production ptolémaïque de la conquête de l'Égypte
par Alexandre le Grand jusqu’au Premier Siècle après J.C. Il
s’agit en fait d’une étude de cas de certaines formations
sociales et économiques précapitalistes à travers un examen
des moyens des modes de production qui les caractérisent.
Marx se trompe complètement dans sa théorie de la production
et du développement social. De telles divisions de
l'histoire tirent leurs origines d'une source fondamentale
et cette source se trouve dans le système babylonien qui est
devenu un système de féodalisme indéfini. Les études
sociopolitiques ont consisté à élaborer un système qui
évoluerait ‘à partir de certaines formes du mode de
production asiatique vers certaines formes du féodalisme,
sans passer par une étape d’esclavage’ (M. Godlier,
The Concept of the ‘Asiatic
Mode of Production’ and Marxist models of Social Evolution
dans Sedden, éd.
Relations of Production, 242 et 245, cf. Green ibid., p.
18).
L'application du Livre de Daniel est une interaction
complexe du développement social et politique du système
babylonien et de la fausse religion dans son asservissement
continu du monde jusqu'aux Derniers Jours. Le système
chinois se poursuivra avec ce modèle féodal également.
Dans son ouvrage, Green montre les origines sociales du
modèle alexandrin-égyptien. Ses hypothèses portent sur deux
thèmes centraux :
Il développe sa thèse dans le cadre de la sociologie de la
connaissance et de la sociologie de la religion (cf. ibid.,
pp. 18-19).
Le développement du Gnosticisme en Égypte a été facilité par
l’ampleur et la dispersion des Juifs et des synagogues en
Égypte. Green identifie à quel point nombreux et variés ils
étaient et montre que la fonction de groupe de la lecture de
la Torah et la centralité de la Loi de Dieu ont commencé à
diminuer, passant des études habituelles de dix hommes et
sept lecteurs à un ou deux lecteurs et à une structure bien
plus diversifiée et plus individualiste et qui s’est basée
sur la Septante (cf. Green, ibid., pp. 104-107).
Le mythe de la Loi Orale a été développé à partir du
Gnosticisme juif afin que la structure sociale basée sur les
Lois de Dieu puisse être compromise, sapée et brisée en
utilisant le système proto-pharisaïque pour développer les
Traditions qui devaient conduire à celles auxquelles se
réfèrent la Mishna et le Talmud, telles qu’elles ont été
développées à partir du Judaïsme Rabbinique de la période
post-Temple.
Le Livre d'Hénoch et le Livre des Jubilés ont été rédigés et
introduits par des proto-Pharisiens au deuxième siècle AEC
(avant notre ère) en provenance d'Égypte fondés sur de faux
calendriers à base solaire et égyptienne.
Le Gnosticisme est venu non seulement des Juifs mais aussi
de ceux qui, sous des formes religieuses diverses en Égypte,
sont basées à Alexandrie.
Ce sont ces éléments qui se sont combinés pour développer la
théorie antinomienne du Gnosticisme, de sorte que les Lois
de Dieu ont été attaquées et détruites des deux côtés. D'une
part, le mythe de la Loi Orale a été utilisé pour détruire
la portée et l'intention des Lois de Dieu telles qu’elles
sont écrites dans le texte de la Bible, et d'autre part,
Christ a été dépeint comme un Dieu nouveau et différent de
celui du Dieu maléfique de l'Ancien Testament auquel les
Gréco-romains Philosophiques et les Chrétiens avaient le
devoir de résister.
Le fait que Christ soit l'Être qui a donné la loi à Moïse au
Sinaï a été contesté ou caché par les Gnostiques.
La Loi Orale a été utilisée pour détruire le Calendrier de
la période du Temple basé sur la Conjonction et l'intention
réelle des Lois de Dieu en utilisant les soi-disant
Traditions Orales pour modifier l'effet et l'intention de la
loi écrite réelle. Les traditions de la Loi Orale semblent
avoir été écrites à Alexandrie par des Juifs gnostiques du
deuxième siècle AEC (avant notre ère) en utilisant des
influences ptolémaïques et des traditions babyloniennes
issues de la captivité.
Les Gréco-romains ont ensuite utilisé la théologie d’Attis
et d'Adonis avec celle des cultes du Mystère égyptien
d'Osiris et d'Isis pour démolir le Christianisme et le
paganiser complètement. Ils ont utilisé le soleil et les
cultes des mystères pour réaliser l’Antinomisme sous le
couvert du Christianisme. La mécanique du processus au
deuxième siècle a été exposée et expliquée dans l'examen du
processus dans le document d’étude
La
Déformation par les Binitaires et les Trinitaires de la
Première Théologie de la Divinité (No. 127B).
Le Gnosticisme
Chrétien
L'émergence du Christianisme au premier siècle EC l’a vu
confronté aux forces du Gnosticisme qui s’étaient
organisées avec les développements politico-religieux en
Égypte depuis la formation des systèmes ptolémaïques là-bas,
et à la nécessité de la suppression de l'esclavage tout en
maintenant une société cohésive qui était plus ou moins
féodale.
En Égypte, les mystères étaient toujours en cours sous le
culte d'Osiris-Isis. À Rome, c’était avec Attis et Cybèle ou
Rhéa, et en Grèce et en Thrace, c’était Adonis et les cultes
de la fertilité avec Déméter. Auparavant, c’était
Baal-Astarté (Ashtoreth) en Canaan et en Syrie, c’était
Dercato et les autres aspects des cultes du Soleil et
Déméter des systèmes de fertilité. Les cultes des mystères
et du soleil ont consacré cet Antinomisme dans le cadre de
ses rites de fertilité.
Afin d'en finir avec les Lois de Dieu, il fallait passer par
les Juifs d’Alexandrie.
La diminution du statut des Juifs de la classe supérieure
par les classes supérieures romaines et grecques a entraîné
un changement, le passage d’une loi traditionaliste à une
réorganisation de la Loi en une loi orale secrète, de sorte
que cela a facilité le développement antinomien et sectaire
des classes sociales juives en Égypte (cf. Green, ibid., 4,3
Jewish Origins,
pp. 174-177). C’était dans ces circonstances sociales que
nous avons vu le développement des Pharisiens et la base
dogmatique de la Mishna (environ 2e siècle EC) et
finalement du Talmud à une date beaucoup plus tardive.
Le Judaïsme pharisaïque et les traditions orales sont nés et
ont grandi du Gnosticisme alexandrin pour faciliter
l'introduction de la variation et l'élimination des Lois
écrites de Dieu, et pour permettre l’innovation dans le code
juridique écrit juif afin de faciliter l’Antinomisme.
Les Gnostiques ont eu les mains libres lorsque la structure
Chrétienne a été formée avec Christ et les apôtres.
Les Gnostiques ont alors créé la fiction selon laquelle les
Lois de Dieu étaient effectivement la création du Dieu
maléfique Jaldabaoth et le Nouveau Testament a aboli ces
lois par le Nouveau Dieu, Jésus-Christ.
Le Gnosticisme dans le Christianisme est venu en deux
sections, puis en trois formes. Le système et le
développement ont été expliqués dans le texte
Le
Végétarisme et la Bible (No. 183)
en raison de son importance pour l'ascétisme et le rejet des
lois sur l'alimentation. Pour situer certains des
commentaires antinomiens dans son contexte figurant dans cet
ouvrage, nous allons à nouveau aborder ici le sujet du
Gnosticisme.
“Une autre école de Gnosticisme s’est développée en Syrie et
devait produire une série de penseurs ascétiques et
anti-loi. Le plus célèbre de cette école est Simon le
Magicien (Simon Magus).
Les deux grandes écoles du Gnosticisme étaient donc les
Alexandrins et les Syriens. De l'école d'Alexandrie qui
incluait Basilide, Valentin et les Ophites, on retrouve le
Platonisme et la théorie de l'émanation prévaloir. Dans
l'école syrienne, qui se composait de Saturninus, Bardesane
et Tatien, on retrouve le Parsisme et le Dualisme prévaloir.
Distinct de ces deux écoles était le système de Marcion
provenant de l'Asie Mineure. Schaff allègue que cela est dû
à l'héritage de Paul et à son message évangélique fort et
libre en opposition au légalisme (voir Schaff,
The History of the
Christian Church, Vol. 2, Eerdmans, Michigan,
réimpression 1987, p. 459). Schaff semble avoir mal compris
le message de Paul dans cette affaire (voir le document
d'étude
Les
Textes des Œuvres de la Loi - ou MMT (No. 104)
et la série sur la Loi
(No. 252-No. 263)).
Le Gnosticisme est apparu sous trois formes selon le système
sur lequel il se greffait. Il s’agit des formes Païennes,
Juives et Chrétiennes. Ainsi, il n'est donc pas surprenant
de trouver des auteurs juifs qui soutiennent les concepts
gnostiques ascétiques de l'Ancien Testament, qui vont à
l’encontre de la loi et de la prophétie de l'Ancien
Testament. Cette intrusion a été affectée par la Kabbale et
se retrouve parmi leurs rabbins les plus éminents. Il n’est
pas surprenant que les auteurs dits juifs et les auteurs
dits chrétiens peuvent à la fois construire des doctrines
ascétiques autour de la Bible par une mauvaise utilisation
de l'Écriture. Ils n’épousent pas les doctrines bibliques ;
ils soutiennent leur système gnostique parasite, qui a
mélangé ou syncrétisé les deux systèmes dont ils se
nourrissent. Cette reconnaissance est très importante pour
comprendre la nature insidieuse de leur théologie.
Schaff soutient que les Simoniens, les Nicolaïtes, les
Ophites, les Carpocratiens, les Prodiciens, les Antitactes,
et les Manichéens appartiennent à une classe
paganisante de
Gnostiques. Il affirme que Cérinthe, Basilide, Valentin et
Justin appartiennent à une classe
judaïsante et
Saturninus, Marcion, Tatien, et les Encratites appartiennent
à une division christianisante (ibid., p. 460). Mais il note à juste titre que la
distinction n'est que relative. Tous les systèmes gnostiques
sont païens dans leur caractère et essentiellement opposés
de la même façon au Judaïsme pur de l'Ancien Testament et
au Christianisme du Nouveau Testament. Il dit :
Le Judaïsme des
soi-disant Gnostiques
judaïsants n’est que d’un genre apocryphe, qu'il
s'agisse de la teinte alexandrine ou cabalistique (ibid.).
À
la note 1 de la page 460, il note que Gibbon s’attarde et
insiste exclusivement sur leur caractéristique anti-juive,
ce qui leur fait exprimer sa propre aversion pour l'Ancien
Testament. Un point important est que les éléments
kabbalistes, qui ont largement pénétré la philosophie juive,
cherchent à influencer la théologie de l'Ancien Testament
avec l'ascétisme, ce qui est très répandu dans le Judaïsme.”
Comme nous l'avons vu ci-dessus, la marginalisation de la
classe supérieure juive a vu l’Antinomisme entrer dans la
structure juive en Égypte et, de là, pénétrer le Judaïsme
Pharisaïque en Judée. Enfin, en 344 EC, deux rabbins
babyloniens ont introduit la structure du calendrier basée
sur les intercalations babyloniennes qui ne ressemblent en
rien au Système du Temple et au Calendrier du Temple. Rabbi
Hillel II a accepté l'hérésie et a introduit le “Calendrier
Juif moderne” ou Hillel en 358 EC, et dès lors, il est
devenu pratiquement impossible pour tout Juif qui suivait ce
calendrier d’observer les Lois de Dieu et Son calendrier. La
fiction selon laquelle les Oracles de Dieu ont été confiés à
Juda a été mise avant au XXe siècle pour justifier son
adoption hérétique dans les églises de Dieu (cf. le document
d’étude
Les
Oracles de Dieu (No. 184)).
La corruption du Calendrier du Temple a commencé avec ce
Gnosticisme d’Alexandrie et les Juifs qui s’y trouvaient au
deuxième siècle AEC (avant notre ère) (voir le document
d'étude
L’Altération du Calendrier de Dieu dans Juda (No.195B)).
Les développements ultérieurs des ajournements sont
expliqués dans le document d’étude
Le
Calendrier et la Lune : Ajournements ou Festivals (No. 195).
Comme nous l'avons noté dans le document No. 183, “Schaff a
divisé les Gnostiques en trois divisions : les Gnostiques
spéculatifs ou théosophiques dans lesquels il regroupe
Basilide et Valentin ; les pratiques et ascétiques (Marcion,
Saturninus et Tatien) ; et les antinomiens sous lesquels il
regroupe les Simoniens, les Nicolaïtes, les Ophites, les
Carpocratiens et les Antitactes.
Ainsi, la doctrine majeure des Nicolaïtes est l’Antinomisme
ou la suppression de la Loi de Dieu.
Voir le document
d’étude
Les Nicolaïtes (No. 202).
Simon le Magicien
(Magus) est peut-être la première influence mystique sur le Christianisme (Actes
8:4-24). Simon le Magicien
(Magus) a été baptisé par
Philippe en Samarie vers l’an 40 EC et a cherché à obtenir
la puissance de l'esprit avec de l'argent et a été renvoyé
par Pierre. Justin Martyr, lui-même un Samaritain, prétend
que Simon était originaire de Gitthon en Samarie (Apol.
1, 26). Il y avait un endroit appelé Gittai, maintenant
appelé Kuryet Jit, près de Flavia Neapolis ou Naplouse, le
foyer de Justin Martyr (cf. Schaff, p. 461, n. 2). Josèphe
enregistre cependant un magicien juif du même nom, qui était
originaire de Chypre et ami du Procureur Félix. Il semble
qu'il fut utilisé pour aliéner, de son mari, Drusilla la
femme du roi Azizus d'Émèse, en Syrie. Félix espérait
l'épouser (Antiquités
des Juifs, XX, 7, 2). L'histoire serait donc celle d’un
déplacement de la Samarie vers la Syrie pour atteindre les
objectifs du procureur. Le baptême dans l'église n’était
apparemment qu’un autre moyen pour gagner de l'argent. Le
nom simonie est
toujours utilisé pour le trafic dans les bureaux de
l'église.
Simon se présentait comme une émanation de la divinité et a
attiré beaucoup de monde en Samarie par sa sorcellerie. Il
apparaît ainsi comme un premier mystique juif, peut-être le
précurseur du Cabalisme opérant en dehors des limites du
pouvoir juif. Irénée l'identifie comme le
maître, guide et
ancêtre de tous
les hérétiques et des Gnostiques en particulier. Cela est
bien sûr faux, car le Gnosticisme était déjà une force en
Égypte quelque temps avant cela. Il note toutefois qu'il
était un Gnostique et qu’il avait une grande importance pour
le mouvement, mais son Gnosticisme était d’un type primitif
grossier. Il se déclarait lui-même une incarnation de
l'esprit créateur du monde. Sa compagne, l'ancienne
prostituée Hélène de Tyr, fut déclarée l'incarnation de
monde-âme réceptif. Ses partisans l'ont vénéré comme un
génie rédempteur jusqu’au troisième siècle. La secte était
immorale dans ses principes et pratiques. Justin Martyr
raconte qu'il a fait une telle impression sur le Sénat et le
peuple romains qu'ils lui rendirent un hommage divin et lui
ont érigé une statue, qui, selon lui, se trouvait sur une
île du Tibre (Apol.
1. 26, 56). Cet emplacement est incorrect et confond la
statue, trouvée en 1574, inscrite avec les mots
Semoni Sanco Deo Fidio
sacrum etc. Cela fait référence à
Semo Sancus ou
Sangus, une
divinité Sabine-romaine qui lui est inconnue (cf. Schaff, p.
462, n. 1). Cela n’empêche évidemment pas l'érection d'un
autre monument à Rome, ce qui peut avoir été la raison pour
laquelle l'erreur s’est répétée chez Irénée (Adv. Her. 1. 23, 1) et chez Tertullien (Apol. 13) et aussi chez Eusèbe. Schaff note qu’Hippolyte (dont il
allègue résider à Rome) ne le mentionne pas (ibid.).
(Hippolyte a effectivement été évêque d'Ostia Attica, le
port maritime situé à cinq miles de Rome). Les Simoniens
sont encore considérés comme un terme désignant les
Gnostiques en général dans certains écrits. Les sectes
antinomiennes seront traitées ailleurs. Ces sectes
pratiquaient l'immoralité et n’étaient en règle générale pas
des ascètes au même sens que le sont les groupes gnostiques
plus larges et n'ont pas survécu en raison de leur mode de
vie dégénérée.
Le Gnostique Cérinthe serait un Égyptien Juif qui aurait
étudié à Alexandrie sous Philon, selon une tradition
recueillie par Épiphane. Cette tradition affirme qu'il était
l'un des faux apôtres qui s’opposaient à Paul et qui ont
exigé la circoncision de l'église (Galates 2:4 ; 2Cor.
11:13).
Il se serait opposé à Jean qui, prétendument, aurait quitté
un bain public au motif que cela ne s’effondre pendant que
Cérinthe y était. Il enseignait la séparation du Jésus
terrestre du Christ céleste qui est descendu sur lui. Ce
point de vue s’inscrit également dans la doctrine de
l'Antichrist. Il était fortement Judaïque. Schaff essaye de
le placer parmi les Ébionites (ibid., p. 465). Il était
également chiliaste ou millénariste, ce qui était centré sur
Jérusalem. Ceci est omis par Irénée, qui était lui-même
chiliaste, mais enregistré par Caïus, Denys (dans Eusèbe),
Théodoret, et Augustin (cf. Schaff, p. 466). Ce sont les
premiers types, qui ont incorporé des éléments de la
théologie de l'Église, mais qui avaient commencé à tordre
leur interprétation dans des paradigmes gnostiques. Cérinthe
pourrait ne pas être classé avec le noyau central des
Gnostiques qui étaient fortement anti-Ancien Testament. Il
semble avoir tenté de l'affaiblir ou saper par sa proximité,
mais il avait aussi des détracteurs parmi les soi-disant
orthodoxes ultérieurs. Cela a mis fin aux écarts
(déviations) de la fin du premier siècle.
Les enseignants gnostiques du deuxième siècle ont commencé
sous le règne de l'empereur Hadrien (117-138 EC) avec le
premier des systèmes bien développés, celui de Basilide. Son
système était monothéiste plutôt que dualiste, mais des
auteurs postérieurs ont tenté de le rendre dualiste.
Basilide a produit une vue théorique de Christ, qui a
développé un Christ triple. Christ était considéré comme le
fils du premier archonte, le fils du second archonte et le
fils de “Marie”. (Le nom de la mère de Christ était en
réalité Mariam et sa tante se nommait Maria). La
réconciliation des fils de Dieu avec l'être qui était Dieu
au-delà de l'existence a été réalisée par la production de
Christ à partir de ces archontes qui Lui étaient
subordonnés. Ses partisans auraient été quelque peu dissolus
dans la pratique et ils ont corrompu le système de leur
fondateur. Ce groupe est resté en Égypte jusqu’au IVe siècle
et, selon Sulpicius Séverus, certaines de ses doctrines ont
été apportées en Espagne par Marcus de Memphis (cf. Schaff,
p. 472).
Ce groupe, ainsi que les Ophites, les Pérates et les
Valentiniens, se référaient à l'Évangile de Jean souvent
avant le milieu du deuxième siècle.
On pense que Valentin a été le plus important des
théoriciens gnostiques. Irénée a dirigé son ouvrage contre
lui. Hippolyte prétend qu'il était Platonicien et
Pythagoricien (Schaff, p. 472-3). Il était également
d'origine juive égyptienne et étudiait à Alexandrie (Epiph.
Her., XXXI. 2 ;
cf. Schaff, p. 473). Il a rompu avec l'église orthodoxe,
selon la conjecture de Tertullien, par ambition. Il est venu
à Rome en tant qu’instituteur public pendant le pontificat
de Hygin (137-142 EC), et y est resté jusqu'au pontificat
d’Anicet (154 EC) (Iren.
III, 4,3). Les Valentiniens ont été retranchés avant 140 EC
et mentionnés par Justin Martyr (Syntagma
contre toutes les Hérésies perdu, mais noté dans la
Première Apologie).
Notez également les effets du Néo-platonisme dans le
document d’étude
Le
Développement du Modèle Néoplatonicien (No. 017).
C'est à Rome que le Binitarisme s’est développé à partir de
l'adoration du dieu Attis dans le cadre des Cultes des
Mystères et du Soleil avec le système d’Adonis, moins
brutal, en Orient. C'est à partir d’environ 170 EC que le
Binitarisme est entré dans le Christianisme à partir du
culte d'Attis et a été développé par l'École d'Alexandrie
(cf. Cox
ibid.
(No. 127B)).
“Rome, en tant que centre de l'empire, était devenue le
centre de toutes les sectes et hérésies. Valentine ou
Valentinus fut l’un des premiers Gnostiques à enseigner à
Rome avec Cerdon et Marcion. Cela devait avoir un effet
significatif sur certains aspects de la théologie
Chrétienne. Il a été excommunié et est mort à Chypre vers
160 EC (Schaff, p. 473). Schaff pense que l'église était
trop bien enracinée pour être affectée, mais il argumente du
point de vue de l’orthodoxie moderne. Les changements
apportés entre l’époque de Hygin et d’Anicet sont très
importants. La théologie de Valentin tente d'utiliser le
schéma biblique du Conseil de trente, qu'il organise comme
trente aeons partant de l'abîme. Christ et la Sophia ou
Esprit Saint sont les derniers des trente.
L’école de Valentin se divise en deux branches : une
orientale et une italienne. Axionicos ou Ardesanes (Bardesane)
enseignait un corps pneumatique et céleste de Jésus-Christ,
car la Sophia ou Esprit Saint est venu sur “Marie.” L'école
italienne sous Héraklion et Ptolémée enseignait que le corps
de Christ était psychique, et que c'est pour cette raison que l'Esprit
est descendu sur lui lors du baptême. Cette secte ne s’est
rapprochée des orthodoxes dans la descendance qu’avec le
maître. Nous voyons ici la
syncrétisation des
systèmes.
Origène les accuse même de ne pas être assez allégoriques
dans leur exposé de l'Évangile de Jean (Grabe,
Spicil. II.
83-117, cf. Schaff, p. 479, n. 2). Ptolémée, dans l’Épître
à Flora, jugeait que la création du monde et l'Ancien
Testament ne pouvaient pas procéder du Dieu le plus haut. Il
fait appel à la tradition apostolique et à Jean 1:18 dans
cette affaire. Dieu est le seul Bon (Matt. 19:17) et, par
conséquent, ne peut pas être le créateur d'un monde avec
autant de mal. Ce point de vue démontre un manque de
connaissance de l'Écriture de leur part et de ceux qui
embrassent la foi Chrétienne en général, même à ce stade
précoce.
Un autre disciple de l'école valentinienne, Marcos, qui
enseignait en Asie Mineure et en Gaule dans la seconde
moitié du deuxième siècle, greffa le symbolisme numérique
pythagoricien et kabbaliste sur les théories gnostiques de
l'école. Le Syrien Bardesane et son fils Harmonius, tous
deux d'Édesse, sont crédités d’être les pères de
l'hymnologie syrienne et ne montrent aucune trace de
dualisme dans leur cosmologie.
La théorie gnostique a émergé en force dans son Antijudaïsme
et sa critique biblique avec Marcion. Il a été le précurseur
de l'opposition rationaliste à l'Ancien Testament et aux
Épîtres Pastorales. Il ne comprenait pas l'harmonie de la
révélation de la Bible et plaçait Christ en conflit avec
toutes les révélations précédentes. Ce point de vue
anticipait le Christianisme moderne axé sur le Nouveau
Testament, qui ne comprend ni les Lois de Dieu ni ne voit
aucune nécessité logique ou pertinence en elles.
Schaff estime que Marcion
... représente une
tendance extrême anti-juive et pseudo Paulinienne et un
supranaturalisme magique, qui dans un zèle fanatique pour un
Christianisme primitif pur, annule toute l'histoire, et
transforme l'évangile en une apparence abrupte contre nature
et fantomatique (p. 483).
Marcion, fils de l'évêque de Sinope dans le Pont, a été
excommunié par son père. Il s’est rendu à Rome au milieu du
deuxième siècle (vers. 140-155 EC). Ainsi, Rome est devenue
le centre du Gnosticisme, n’ayant à l’origine aucune des
écoles elles-mêmes. Il était considéré par Irénée, Justin
Martyr et Polycarpe, comme le plus grand hérétique de
l’époque. Il affirmait deux ou trois forces primaires. Le
Dieu bon ou gracieux, que Christ a fait connaître le premier
; le mal, dirigé par le diable et auquel appartient le
paganisme ou le Heathenry [néopaganisme] (Schaff) ; et le créateur du monde juste,
qui est le Yahovah des Juifs limité, imparfait et en colère.
Schaff estime que certains auteurs réduisent les principes
de Marcion à deux. Marcion a rejeté la théorie de
l'émanation païenne, la tradition secrète et
l'interprétation allégorique des Gnostiques. Il n'a aucun
Plérome, Aeons, de Dynamics, de Syzigies, ou de Sophia
souffrante dans son système. Il exclut la croissance
graduelle et tout est
soudain non préparé et abrupt. Son système est plus critique
et rationaliste que mystique et philosophique (Schaff,
p. 485). Il considérait que le Christianisme n'avait aucun
lien avec le passé, que ce soit juif ou païen. Christ n'est
pas né mais il est soudainement descendu à Capharnaüm dans
la quinzième année de Tibère, en tant que révélateur du bon
Dieu qui l'a envoyé. Il était considéré comme n’ayant aucun
lien avec le Messie de l'Ancien Testament, bien qu'il se
soit appelé lui-même Messie en guise d’accommodation (Schaff,
pp. 486-487). Ils autorisaient les femmes à baptiser et
enseignaient le baptême par procuration pour les morts (Schaff,
p. 487).
Marcion était un violent anti-nomiste mais en dépit de cela,
il s’en tenait aux doctrines gnostiques classiques de
l'ascétisme.
Marcion enseignait et
pratiquait la plus stricte autodiscipline ascétique, qui se
révoltait non seulement contre toutes les fêtes païennes,
mais même contre le mariage, la chair et le vin. (Il
autorisait le poisson). Il ne pouvait trouver le vrai Dieu
dans la nature pas plus que dans l'histoire. Il n’admettait
les personnes mariées au baptême que sur un vœu d'abstinence
de toutes relations sexuelles (Tertullien I. 29 ; IV. 10 tel
que noté par Schaff, p. 486).
La secte de Marcion s’est répandue en Italie, en Égypte, en
Afrique du Nord, à Chypre et en Syrie. Ses disciples, parmi
lesquels figuraient Prepo, Lucanus (l'Assyrien), et Apelle,
ont adouci l'approche antagoniste du paganisme et du
Judaïsme, probablement dans le but de les influencer. Leur
moralité sévère et leur acceptation de la persécution
faisaient d’eux un danger pour l'Église (voir Schaff, p.
487). Ils ont tenu le coup jusqu’au cinquième siècle, malgré
que Constantin interdise leur liberté de culte. Ils ont
subsisté au VIIe siècle lorsque le Concil de
Trullan de 692 a jugé opportun de prendre des dispositions
pour leur réconciliation (Schaff, ibid.). Nous avons ensuite
entendu parler de la forme de leur discipline quelque deux
cents ans plus tard, où elle a été reconnue comme étant bien
ancrée depuis longtemps (voir ci-dessous). Le système a donc
été continu au cours des siècles.” (cf.
Le
Végétarisme et la Bible (No. 183)).
Le rejet des Lois de Dieu n'est donc pas un système ou une
structure de la Bible, mais plutôt une attaque gnostique
standard sur les Lois de Dieu, y compris les lois sur
l'alimentation dans l'ascétisme gnostique, comme nous
l'avons vu dans le document d’étude sur le Végétarisme et la
Bible.
Les attaques contre l'église ont été faites comme nous le
voyons ci-dessus au cours des premier et deuxième siècles.
Les attaques au premier siècle ont été analysées dans le
document d’étude
Les
Hérésies dans l'Église Apostolique (No.089).
Les attaques au deuxième siècle se centraient à partir de
Rome et concernaient principalement la Nature de Dieu et le
Calendrier, puis, par nécessité, impliquaient la Loi de Dieu
en tant que sous-produit de l'attaque contre les Lois sur
l'Alimentation et le Calendrier.
Le premier élément de l'attaque du deuxième siècle a été
fait sur le Sabbat, en introduisant le dimanche aux côtés du
Sabbat vers 111 EC. En 154, les Gnostiques s’étaient
intégrés et bien fait voir dans l'église et un nombre
suffisant d'entre eux étaient issus des adorateurs du Dieu Attis où ils se sont
installés. Anicet l'hérétique fut élu évêque de Rome et
introduisit le festival de Easter/Pâques au lieu du système Quartodéciman. Polycarpe s’est disputé avec lui, sans
succès, mais l'église n’a pas sombré dans le schisme alors,
mais en 192 EC, l'hérétique Victor devint évêque de Rome et
força l'église à sombrer dans le schisme malgré les
remontrances de Polycrate. À partir de ce moment-là, le
diocèse ou évêché de Rome fut
seder vacantis.
(Voir le document d’étude
Les
Disputes Quartodecimans (No. 277).)
Entre 160 et 170, la doctrine d'Attis a commencé à être
insérée afin que les Antinomiens puissent détruire le
fondement théologique de l'église et permettre aux
Antinomiens le contrôle de Rome à partir de laquelle ils
étendraient leur Antinomisme et prendraient le contrôle de
l'église.
La destruction de la Nature de Dieu a été introduite en
utilisant les Alexandrins qui étaient de toute façon au
centre du système gnostique.
La manière dont cela a été accompli et les examens des
doctrines sont expliqués dans le document d’étude
La
Déformation par les Binitaires et les Trinitaires de la
Première Théologie de la Divinité (No.127B).
Les Binitaires ont réussi en 325 à Nicée, mais en 327, les
hérétiques Binitaires ont été démis de leurs fonctions et le
système unitarien biblique a été remis au pouvoir.
En 381, avec la nomination de Théodose
(Theodosius)
comme empereur
à Constantinople par Gratien, le Concile de Constantinople
fut convoqué en utilisant la Trinité cappadocienne et le
système trinitaire fut au pouvoir. Ils écrivirent une fausse
série de canons de Constantinople et ont étiqueté l’ouvrage
le Credo de Nicée. La falsification et la fiction ont
toujours été présentes depuis lors.
L’Antinomisme gnostique a été enchâssé et a été utilisé
depuis lors pour détruire les Églises de Dieu. Le système
trinitaire a appelé les conciles à condamner et persécuter
l'église par la torture et la mort quand ils le pouvaient.
Les conflits étaient à la base des
Guerres
Unitaires/Trinitaires (No. 268).
Quand ils eurent le pouvoir, ils persécutèrent l'église
jusqu’à son extinction (voir
Le Rôle
du Quatrième Commandement dans les Églises de Dieu Observant
le Sabbat (No. 170)
et
La
Distribution Générale des Églises observant le Sabbat (No.
122).
Ils ont mal nommé les doctrines et mal étiqueté les périodes
de l'église avec de fausses doctrines et de fausses
explications. Après Nicée, ils ont appelé les doctrines : de
l’Arianisme, et après Constantinople, ils ont introduit
le Semi-Arianisme (voir le document d'étude
L’Arianisme et le Semi-Arianisme (No. 167).
Ils ont essayé de supprimer l'église pendant des siècles, et
lorsqu’ils ont commencé à perdre du terrain, ils ont
organisé des croisades et finalement, lorsqu'ils ont perdu
presque complètement le contrôle de la plus grande menace
qu'ils n'avaient jamais vue, ils ont dû former
la Réforme et la Contre-Réforme (voir aussi le document
d’étude
Le
Socinianisme, l'Arianisme et l'Unitarisme (No. 185)).
Dans chaque cas, ils ont utilisé les doctrines Binitaires
d'Attis pour craqueler [ou fissurer] les doctrines de
l'église sur la Nature de Dieu et dans chaque cas où
l'église ne connaissait pas sa théologie, ils ont réussi à
la saboter.
Ils ont ensuite utilisé la Doctrine de l’Antinomisme pour
détruire ses fondements dans les Lois de Dieu.
Le système vaudois se développait si rapidement et
convertissait tellement de gens du fait de la corruption et
de l'immoralité de l'Église Catholique Romaine que les
Trinitaires au XVe siècle ont commencé à
s'inquiéter. Leur Antinomisme gnostique était menacé et ils
devaient créer un système qui permettrait de détruire les
Sabbatariens. Les Trinitaires ont rejoint les Vaudois en
nombre et ils ont utilisé les nombres pour craqueler, [ou
fissurer], briser le système vaudois par le même système de
fausse doctrine.
Dans un délai de cent ans, ils auraient changé le cours de
l'histoire et les Antinomiens ont donc dû prendre le relais.
Pour atteindre cet objectif, ils ont utilisé les mêmes
tactiques qui avaient si bien fonctionné dans le passé, du
deuxième au quatrième siècle, et encore plus tard, après 590
EC dans le Saint Empire Romain.
Ils ont utilisé le prêtre Martin Luther en Europe, mais le
plus grand danger se trouvait au Royaume-Uni.
Le rôle de Luther était de garder le système trinitaire à
flot jusqu'à ce que l'Église romaine puisse être réorganisée
et acceptable pour réunir le pseudo-Christianisme
Antinomien.
Les systèmes initiés par Luther et Calvin devinrent les
grands persécuteurs du système des Sabbatariens et de la
structure Unitarienne biblique. Calvin a fait brûler Michael
Servitus au bûcher pour l'Unitarisme (voir le document
d'étude
Le Rôle
du Quatrième Commandement dans les Églises de Dieu Observant
le Sabbat (No.170)).
En Grande-Bretagne, il y a eu un grand débat au sujet de
maintenir l’observance du Sabbat ou de conserver le système
du dimanche. Bien qu'ils se soient débarrassés de Noël, les
hérétiques trinitaires gagnèrent et ils conservèrent leur
structure antinomienne. La Réforme a échoué et n'est pas
revenue [dans ses enseignements] plus loin qu’Augustin
d'Hippone.
Néanmoins en dépit de la persécution, de nombreux systèmes
Sabbatariens ont été mis en place. Ils furent pénétrés et
éliminés systématiquement par les systèmes trinitaires et
les Inquisitions partout où ils pouvaient les invoquer,
jusqu'en 1809.
La bataille se poursuit et est toujours en cours et
s’intensifie à mesure que les Derniers Jours se succèdent et
que la Restauration se poursuit et que le Messie doit
arriver.
Au cours des deux cents dernières années, à partir du
mouvement adventiste, l'ordre des Jésuites a infiltré les
Adventistes et finalement, après 134 ans, ils ont fait en
sorte que les Adventistes se déclarent Trinitaires
aux États-Unis.
Les Adventistes en dehors des États-Unis n'étaient pas
Trinitaires. La situation bizarre était que, quand ils ont
découvert que les Adventistes aux États-Unis avaient adopté
la Trinité, les Adventistes d'Afrique quittèrent et
établirent des organisations indépendantes. Ils ont refusé
d'avoir quoi que ce soit à voir avec l'Église Universelle de
Dieu, car l’église WCG (Worldwide Church of God) était
Dithéiste et les Adventistes étaient des Unitariens
bibliques (faussement étiquetés Ariens par les Trinitaires)
(voir le document d’étude
Le
Dithéisme (No. 076b)).
Quand ils ont entendu parler de l’église CCG (Christian
Churches of God) et de ses doctrines, ils ont commencé à se
réformer et à se joindre en grand nombre. Ce qui est
étonnant, c'est que bon nombre des Adventistes d'Afrique ne
savaient même pas que les Adventistes aux États-Unis sont en
fait des Trinitaires jusqu'à ce que le ministère le leur
dise.
Pour masquer les fuites de ces dernières décennies en
Afrique, un ensemble de statistique complétement faux a été
maintenu sur les sites web qui, sont exposés seulement
maintenant et démantelés.
Les Adventistes ont été sabotés par les mêmes non-sens ou
absurdités antinomiens concernant la Nature de Dieu et la
fausse prophétie et les fausses doctrines d'Ellen G. White.
Cependant, ils n’ont pas réussi à briser le Quatrième
Commandement concernant le Sabbat, bien qu’ils aient réussi
à les avoir sur tout le reste.
Une fois qu'ils eurent les Adventistes, ils pénétrèrent
l’église WCG (Worldwide Church of God). Une fois qu'ils
firent cela, ils commencèrent dans l'église Church of God (Seventh
Day) qui a déclaré son Binitarisme en 1995 et maintenant ils
sont des Protestants à part entière utilisant le même
système de pénétration et d'endoctrinement. La seule
structure unitarienne biblique qui reste sur une base
universelle et qui unifie les éléments dispersés est
l’église
Christian Churches of God
(CCG).
L'église Worldwide Church of God a été détruite par une
équipe de Trinitaires dans le placard mal formés qui avaient
servi dans la WCG sous la direction d’Herbert Armstrong. Ils
ont été payés très cher et ont reproduit les erreurs
d'Armstrong pendant un certain temps. Leur désir d'être
acceptés par le courant dominant les a conduits à détruire
délibérément ce dont ils avaient hérité, car ils ne
pouvaient pas comprendre les origines des erreurs de la
théologie. Ainsi, ils n’ont donc pas pu les corriger.
Ils n'avaient pas une réelle compréhension de l'histoire des
Églises de Dieu au cours des millénaires. Ils ne pouvaient
pas non plus analyser les erreurs du système trinitaire.
Beaucoup ont assisté et fréquenté les Universités
Protestants Trinitaires pour obtenir des diplômes
universitaires qui les obligeaient à régurgiter la
propagande trinitaire antinomienne. Plutôt que de restaurer
correctement la foi des Églises de Dieu, ils se sont vendus
au courant principal [ou dominant] pour être acceptés dans
un système qui était la chose même que leurs prédécesseurs
avaient si longtemps combattue. La propagande antinomienne
était l'élément clé dans la destruction du système WCG et le
ministère a permis que cela se produise.
L'un de ces piliers de la destruction était l'élimination
des Lois de Dieu en utilisant les arguments antinomiens
standards que ces gens ont utilisés pendant des siècles.
Les arguments sont illustrés dans l’ouvrage de David Albert
Difficult Scriptures,
Tyler House, version 1982.
Cet aperçu ici dans ce document d’étude au sujet de son
ouvrage est fait afin de démontrer les erreurs dans la
logique des arguments et pour montrer comment une église
bien organisée peut être détournée par quelques personnes
qui utilisent abusivement les Écritures dans un agenda
qu'ils avaient jadis renoncé à considérer comme une erreur.
La question a été exposée par Carn Catherwood de l'église
Worldwide Church of God. Ses commentaires montrent
l'intention et l'objectif de l'ouvrage.
Il l’a dit sur la couverture arrière du livre :
Dans son livre, ‘Difficult Scriptures,’ Dave Albert fournit
une analyse réfléchie et fondée sur la Bible des véritables
enjeux inhérents à la discussion entre l’ancienne
et la nouvelle
alliance. Il explique, avec une analyse bien minutieuse, que
notre église a commis une erreur dans sa vision de la Loi de
Moïse. Je suis profondément reconnaissant de son vibrant
appel à récupérer à partir des Écritures ces vérités
primordiales qui peuvent nous conduire à la lumière du
Glorieux Évangile de Jésus-Christ. Si vous êtes encore
confus par une remise au point doctrinale, ‘Difficult
Scriptures’ peut changer votre vie.”
Ces gens ont effectué ce changement d'interprétation
doctrinale tout en étant des membres rémunérés de la WCG,
agissant ainsi à l’encontre des intérêts et des désirs de la
majorité des membres de la WCG.
L’ouvrage est passé en revue et examiné ici afin d'aider les
membres et anciens membres de la WCG à comprendre tout ce
qui leur a été fait et comment leur organisation et la
mentalité de nombreux frères ont été détruites au moyen de
techniques psychologiques sous un ministère qui leur a menti
en permanence pour parvenir à cette fin.
Il est important que le terme
Loi de Moïse
utilisé ici par Catherwood n’a jamais été utilisé par la
WCG en référence aux Lois de Dieu et la distinction a été
cruciale dans leur manipulation de l'esprit des membres de
la WCG.
Comme si souvent dans l'attaque contre les Lois de Dieu par
les Antinomiens, David Albert commence par la Conférence
d’Actes 15. À partir de ce texte, il fait une distinction
entre la Loi de la Circoncision et la nécessité des Lois de
Dieu.
Il ne comprend pas les origines des Pharisiens et leur
fondement dans le Gnosticisme chez les Juifs en Égypte au
deuxième siècle AEC (Avant notre Ère).
Il ne comprend pas que la circoncision au premier siècle
AEC, interférait avec la propriété d'un autre homme en vertu
des lois sur l'esclavage. Considérant que cela n'était pas
un problème pour les esclaves juifs en vertu de leur loi, ça
l'était certainement sous la loi romaine et d’autres lois.
Les efforts des Pharisiens visaient à restreindre le salut
par la grâce aux Gentils (Païens).
L'utilisation du terme
Loi de Moïse dans Actes 15 est ensuite utilisée pour
affirmer que la Loi de Dieu et l'utilisation des termes Loi
de Moïse par les Pharisiens sont une seule et même chose et
que les Lois de Dieu ne sont d'aucune utilité. Ils ne
comprennent pas les origines du Gnosticisme chez les Juifs à
Alexandrie au deuxième siècle AEC. Nous pouvons voir à
partir de ce document ci-dessus que les Pharisiens étaient
les premiers Gnostiques juifs qui ont essayé d'éliminer les
Lois de Dieu par l'introduction du terme la Loi Orale et du
terme Lois de Moïse. Le terme Loi de Moïse est une ancienne
ruse préchrétienne pour affirmer que la Loi écrite de Dieu
était la Loi de Moïse qui pouvait être modifiée et
réinterprétée par l’affirmation d'une Loi Orale mythique, ce
qui est et était faux.
Christ les a condamnés pour leurs traditions et leurs
affirmations et c'est pourquoi ils ont été jugés et envoyés
en captivité et, à ce jour, ils ne comprennent toujours pas
ce qui leur est arrivé et pourquoi.
Les objectifs et les décisions de la Conférence d’Actes sont
expliqués dans le document d’étude
La
Conférence d’Actes 15 (No. 069).
Albert fait le lien entre cette conférence et l'œuvre dans
Galates en se référant à Galates 5:4. L'intention et le but
de Galates sont expliqués dans l’ouvrage
Les
Hérésies dans l'Église Apostolique (No. 089).
Il s’agissait également de l'hérésie Gnostique.
Albert tente ensuite de faire une distinction qui prétend
que les Juifs sont circoncis dans la loi mais que nous
sommes baptisés dans la loi. En dépit de cette affirmation,
il semble totalement méconnaître le fait que l'acte physique
de la circoncision pointait vers l'acte du Baptême et la
réception de l'Esprit Saint qui circoncit le cœur pour la
bonne observation de la loi.
Ces aspects de la loi ont été soulignés dans les documents
d’étude
Les
Œuvres de la Loi ou MMT (No. 104)
et l'intention de Paul dans l’ouvrage
Paul
Partie I : Paul et la Loi (No. 271).
Albert fait alors un saut antinomien qu'aucun théologien de
la Réforme n’aurait fait. Il affirme ensuite que, comme les
Gentils n'ont plus à se faire circoncire d’après Actes 15,
ils n'ont alors aucune obligation d’observer la Loi de Moïse
dans son intégralité. Il veut dire en fait que la Loi de
Dieu n'a plus à être observée dans son intégralité, mais il
l'appelle la Loi de Moïse afin que cela paraisse moins
blasphématoire.
Les Théologiens de la Réforme ont tenté de préserver une
certaine base rationnelle en établissant une distinction
dans la loi entre la loi cérémonielle et la loi morale, ce
qu’Albert ne tente même pas de faire. Le document d’étude
La
Distinction dans la Loi (No. 096)
montre ce que les diverses confessions de la Réforme ont
fait de leurs confessions, mais il semble qu’Albert ne
tienne pas compte des problèmes réels et graves.
Il semble mal comprendre la grâce et cet aspect a été
examiné dans le document d'étude
La
Relation entre le Salut par la Grâce et la Loi (No. 082).
Albert rejette alors les Lois sur l'Alimentation comme
n'étant pas du tout pour des raisons de santé. Il affirme
que ce n'est pas biblique. Or, il n'a non plus aucun
fondement pour cette affirmation, comme cela a été prouvé
dans le document d’étude
Les Lois
sur l'Alimentation (No. 015).
Elle a été écrite en réfutation de l’ouvrage de Mary Douglas
Les Abominations de
Lévitique (The Abominations of Leviticus), qui a été
publié dans Lessa et Vogt’s Reader in Comparative Religion,
4e éd., Harper and Row, pp.149ff. Il a été
démontré à l’aide des connaissances scientifiques les plus
récentes de l’époque que non seulement Douglas était dans
l’erreur, mais qu'elle était également délibérément
ignorante et qu'il existait une base réelle et scientifique
pour chacune des lois sur l'alimentation, et le document
d’étude a donné des exemples scientifiques. Le document
d’étude a ensuite été envoyé à WCG aux États-Unis en tant
que matériel de référence. Cet homme ne s’est même pas
penché sur le matériel de référence de sa propre église.
Quant à l'affirmation d'Albert selon laquelle elles étaient
à des fins cérémonielles, cela est à peu près aussi utile
que l’argument de Douglas et tout aussi fausse. Il semble
les placer dans la même catégorie que les lois sur la
menstruation et la circoncision (voir aussi le document
d'étude
La
Purification et la Circoncision (No. 251)).
Ses commentaires sur le Fardeau de la loi (Actes 15:10, Gal.
5:1) sont erronés et sont tous abordés dans le document
d’étude
Les
Œuvres de la Loi ou MMT (No. 104).
Albert soutient que c’était approprié dans l'Ancien
Testament pour la mise à part (consécration) d’une nation,
mais maintenant, avec le Nouveau Testament, tous les gens
doivent être sauvés et la Loi est devenue une pierre
d'achoppement, si bien qu'elle est abandonnée, ce qui est
totalement contraire à l'Écriture.
Il a cité Marc 7:15 ; 7,18-19 ; 20,22 ; Romains 14:14 ;
1Corinthiens 8:9, et 2Corinthiens 3:15.
Il cite le Fardeau de la Loi qui est mentionné dans Actes
15:10, Galates 5:1 et Matthieu 11:2-30, mais semble n’avoir
aucune compréhension des faits des MMT et de son explication
dans le document d’étude Les Œuvres de la Loi ou MMT (No.
104). Il semble dire que c'est une question de choix d’après
Romains 14, et donc nous ne nous critiquons pas les uns les
autres dans ce que nous faisons.
Il passe ensuite à la perpétuelle châtaigne d’Actes 10 et de
la vision de Pierre sur la descente des animaux impurs. Il
semble passer complètement à côté du fait que la vision a
été donnée pour la conversion des Gentils (Païens) au motif
qu'ils étaient désormais acceptables devant Dieu. Il passe
complètement à côté du point dans Actes 11 qui explique
exactement ce dont il s’agit dans Actes 10. Pierre n'est pas
sorti manger du homard. Il est allé baptiser des Gentils
(Païens). Tout cela semble être sans effet sur Albert. Il
n'a même pas compris que la nourriture avait été retirée
avant que Pierre puisse en avoir mangé. Pourtant, l’église
WCG l’avait compris des années auparavant, tout comme l’ont
fait les Églises de Dieu depuis des siècles. Les Gnostiques
font mauvais usage de l’Écriture pour mettre en œuvre
l’Antinomisme, ce qu’ils font depuis des siècles.
Il dit que c’est déroutant, mais Dieu n'est pas l'auteur de
la confusion (1Corinthiens 14:33). Il a ensuite affirmé que
Jésus donnait à Pierre un ordre légitime en plus d’un motif
valable pour administrer cet ordre. Ainsi, Pierre a dû être
sûr de l’ordre de manger des aliments impurs, afin qu'il
puisse être sûr de l’ordre de baptiser les Gentils. Il
n'avait pas l'air de comprendre.
Il a ensuite cherché à soutenir la consommation de viandes
impures en affirmant qu’il avait été dit à Noé après le
déluge que tout ce qui se meut et qui vit vous servira de
nourriture (Genèse 9:3) (ibid., p. 64)
L'argument est avancé que Dieu peut interdire ou autoriser
des choses de nature physique ou cérémoniale et que la
nourriture est une question physique.
Albert admet que “Dieu ne traite pas de cette manière des
questions intrinsèquement morales et spirituelles telles que
le mensonge, le meurtre ou l'adultère...”.
Albert affirme alors qu’Il a ensuite rétabli l'enseignement donné à Noé.
1Timothée 4:4 :
Car tout ce que Dieu a créé
est bon, et rien ne doit être rejeté, pourvu qu’on le prenne
avec actions de grâces.
“Une fois correctement
compris, le symbolisme de la vision de Pierre prend tout son
sens ! Autrefois
les animaux impurs, aujourd’hui purifiés, sont le symbolisme
d’êtres humains
autrefois impurs, désormais purifiés. La meilleure
explication, je suis sûr que vous serez d'accord, est
presque toujours la plus simple.” (p. 65)
“Les lois sur l'alimentation se sont révélées être un
obstacle à la communion que Dieu a ensuite retirées.”
L'Église de Dieu n'a pas cru ce non-sens, à
ces absurdités depuis deux millénaires.
Le sens des citations se voit à partir des textes.
Marc 7:14-24
Ensuite, ayant de nouveau appelé la foule à lui, il lui dit : Écoutez-moi
tous, et comprenez. 15 Il n’est hors de l’homme
rien qui, entrant en lui, puisse le souiller ; mais ce qui
sort de l’homme, c’est ce qui le souille. 16 Si
quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende.
17 Lorsqu’il fut entré dans la maison, loin de la
foule, ses disciples l’interrogèrent sur cette parabole.
18 Il leur dit : Vous aussi, êtes-vous donc sans
intelligence ? Ne comprenez-vous pas que rien de ce qui du
dehors entre dans l’homme ne peut le souiller ? 19
Car cela n’entre pas dans son cœur, mais dans son ventre,
puis s’en va dans les lieux secrets, qui purifient tous les
aliments. 20 Il dit encore : Ce qui sort de
l’homme, c’est ce qui souille l’homme. 21 Car
c’est du dedans, c’est du cœur des hommes, que sortent les
mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les
meurtres, 22 les vols, les cupidités, les
méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux,
la calomnie, l’orgueil, la folie. 23 Toutes ces
choses mauvaises sortent du dedans, et souillent l’homme.
24 Jésus, étant parti de là, s’en alla dans le
territoire de Tyr et de Sidon. Il entra dans une maison,
désirant que personne ne le sût ; mais il ne put rester
caché. (LSG)
La Bible version LSG n'a pas, au verset 19
:
(ainsi il déclara purs tous les aliments).
Le chapitre 6 (p.71-76) traite de la Conférence d’Actes 15, qui est
traitée dans le document d’étude
La Conférence d’Actes 15 (No. 069).
En gros, la conférence a établi des lignes
directrices qui permettraient la reconnaissance culturelle
de certains comportements et d’éviter les offenses entre
Juifs et Gentils.
Maccoby, Hyam, The Mythmaker, 1987, p.148, est
cité comme disant (à la p. 78) :
“Par la décision du Conseil de Jérusalem, les
disciples Gentils de Jésus n’étaient
pas (les italiques
sont de lui) obligés d’observer les lois alimentaires
juives, mais seulement de s'abstenir de consommer de la
viande d’‘animaux étouffés’. Ce qui signifie qu'ils avaient
le droit de manger la viande des animaux interdits aux
Juifs, par exemple le porc et le lapin, mais étaient obligés
de tuer les animaux selon la méthode juive, par laquelle le
sang était évacué.”
Ce n'était pas vrai du tout pour toutes les
raisons évoquées dans le document d’étude traitant de la
conférence (No. 069).
Ce texte est utilisé
à mauvais escient pour justifier l’acte de manger de
la viande impure alors qu’il n'en est rien. Cela concerne
les problèmes liés aux viandes sacrifiées aux idoles.
1Corinthiens 10:23-32
Tout est permis, mais tout n’est pas utile ; tout est permis, mais tout
n’édifie pas. 24 Que personne ne cherche son
propre intérêt, mais que chacun cherche celui d’autrui.
25 Mangez de tout ce qui se vend au marché, sans vous
enquérir de rien par motif de conscience ; 26 car
la terre est au Seigneur, et tout ce qu’elle renferme.
27 Si un non-croyant vous invite et que vous vouliez y
aller, mangez de tout ce qu’on vous présentera, sans vous
enquérir de rien par motif de conscience. 28 Mais
si quelqu’un vous dit : Ceci a été offert en sacrifice !
n’en mangez pas, à cause de celui qui a donné
l’avertissement, et à cause de la conscience. 29
Je parle ici, non de votre conscience, mais de celle de
l’autre. Pourquoi, en effet, ma liberté serait-elle jugée
par une conscience étrangère ? 30 Si je mange
avec actions de grâces, pourquoi serais-je blâmé au sujet
d’une chose dont je rends grâces ? 31 Soit donc
que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous
fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de
Dieu. 32 Ne soyez en scandale ni aux Grecs, ni
aux Juifs, ni à l’Église de Dieu.
“Ainsi, après la Conférence de Jérusalem, la
nourriture était une question de choix et non de loi, à
moins que le fait de manger (ou de ne pas manger) ne soit
une offense.”
Il s’agit là d’une déformation de la
conférence.
Au Chapitre 8
Festivals Annuels
Albert affirme que seul le jour du Sabbat
faisait partie des 10 Commandements. Il s’interroge alors
sur la source de l'autorité qui les rend contraignants ou
non. Font-ils partie de la Loi de Moïse ? Si oui, ont-ils
déjà été supprimés (comme il le prétend dans les chapitres
précédents) ?
Albert déclare que “les Chrétiens sont libres
d’observer ces jours-là, et permettront qu'il puisse y avoir
des bénéfices et des avantages à le faire.” Mais il montrera
qu'ils font partie de “l’ancienne alliance” et qu’ils ne
sont donc plus liés.
Alors qu'il essaie surtout de réfuter
Armstrong, il ignore l’ensemble des Lois de Dieu où Christ,
les apôtres et les Églises de Dieu ont toujours pendant des
siècles observé les Sabbats, les Nouvelles Lunes et les
Fêtes comme éléments de la loi. C'est comme s’il était
ignorant des pratiques de la période du Temple et celles des
premières églises et d’autres. C'est comme si l’église WCG
était une sorte d’aberration fonctionnant dans un vide dans
le temps. Il ignorait totalement que l’église COG (SJ) de la
Conférence Caldwell observait les Fêtes bien avant
Armstrong. Philon les énumère tous en détail comme faisant
partie du Quatrième Commandement.
Albert affirme ensuite que nous ne pouvons pas
établir que les fêtes ont eu lieu avant la Pâque de l'Exode
(comme l'a soutenu Armstrong), par conséquent, elles font
partie de la Loi de Moïse.
Hébreux 8:13, en parlant
d'une nouvelle alliance, aurait traité prétendument la
première comme obsolète. Et ce qui devient obsolète et
vieillissant est prêt à disparaître. Hébreux parle de la loi
sacrificielle qui a été accomplie en Christ, mais Albert
ignore totalement cet aspect.
Par conséquent, on fait valoir qu'il n’est pas valable de se
fonder sur l'Ancienne Alliance en tant qu’autorité pour
établir la doctrine et la pratique de la Nouvelle
[Alliance]. Jésus en s’occupant des Scribes et des
Pharisiens aurait utilisé la loi, mais ceux-ci étaient
encore sous l'Ancienne Alliance à l'époque. Si les lois et
les commandements de l’Ancien Testament ont du poids en tant
que preuve, ils doivent être examinés à la lumière du
Nouveau Testament.
Albert ignore complètement le fait que ce sont les
Pharisiens qui provenaient du Judaïsme gnostique
d'Alexandrie et étaient ceux qui cherchaient à en finir avec
la loi écrite par leur invention de la
“Loi
Orale”, qui était une hérésie.
Albert affirme que Christ a largement modifié le code
juridique de l'AT lors du sermon sur la Montagne. Il cite
Matthieu 5:33-34 concernant les serments et le parjure. Il
affirme que :
Les nouveaux commandements de Jésus sont de s'aimer les uns
les autres (Jean 13:34)
Le baptême (Actes 2:38)
La Commission de l'église (Matt. 28:19-20) et Prendre le
pain et le vin.
L'absurdité de la logique de ces réclamations devrait être
évidente pour un enfant.
Il traite de la prophétie comme une catégorie
de preuves pour les festivals annuels.
(Zacharie 14:16, Ésa. 66:22-23 )
Il cite alors Zacharie 13:2-3 - [2]
En ce jour-là, dit l’Eternel des armées, j’exterminerai du
pays les noms des idoles, afin qu’on ne s’en souvienne
plus ; j’ôterai aussi du pays les prophètes et l’esprit
d’impureté. [3] Si quelqu’un prophétise encore, son père et
sa mère, qui l’ont engendré, lui diront : Tu ne vivras pas,
car tu dis des mensonges au nom de l’Eternel ! Et son père
et sa mère, qui l’ont engendré, le transperceront quand il
prophétisera.
Ainsi, les faux prophètes seront mis à mort
dans le royaume de Christ.
C'est vrai. Cependant, avant cela, Christ enverra ses prophètes au
pouvoir. Il fait des citations hors contexte et déforme la
véritable position.
Citant Ézéchiel 40:48
[48]
Il me
conduisit dans le vestibule de la maison. Il mesura les
poteaux du vestibule, et trouva cinq coudées d’un côté et
cinq coudées de l’autre. La largeur de la porte était de
trois coudées d’un côté et de trois coudées de l’autre.
Il dit alors que, par conséquent, étant donné
ce texte, les prophéties pour l'avenir ne peuvent pas être
considérées comme fiables pour guider les Chrétiens
d'aujourd'hui. “Si elles l'étaient, nous devrions tous
observer les nouvelles lunes, offrir des sacrifices pour le
péché dans un Temple, et mettre à mort les faux prophètes.”
Elles sont pour l’avenir et ne sont pas des
preuves de ce que nous devons faire aujourd'hui.
Au contraire, nous sommes d'accord sur le fait
que les Sabbats, les Nouvelles Lunes et les Fêtes doivent
être observés aujourd'hui.
Albert affirme qu'il n'y a aucune référence à
l'église du Nouveau Testament d’observer la Fête des Tentes
à Jérusalem ou ailleurs. La revendication de WCG que le plan
du salut ne peut être compris en dehors des jours saints
annuels et des Sabbats hebdomadaires ne peut pas être
soutenue bibliquement. Il se réfère ensuite au geôlier de
Philippes d’Actes 16:25-40, [et aussi à l'Éthiopien,
semble-t-il].
C'est Armstrong qui a réduit la fête de la
Pâque à deux jours, contre huit jours en 1965.
Les preuves bibliques qu'il utilise sont Luc 2:41-42 et Jean 7:10.
Il affirme que l’observance des fêtes, etc.
est admise mais non commandée et que le fait que les apôtres
aient été notés comme les observant ne signifie pas que nous
devrions le faire. L'exemple n'est pas une preuve positive.
Cela doit être examiné à la lumière des enseignements du
Nouveau Testament
– il supprime les Nouvelles Lunes ici aussi.
Colossiens 2:16-17
Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au
sujet d’une fête, d’une nouvelle lune, ou des sabbats :
17 c’était l’ombre des choses à venir, mais le corps
est en Christ.
Il affirme à juste titre que ces versets ne sont pas
correctement expliqués par WCG et affirme à juste titre que
toutes les questions mentionnées se tiennent debout ou
tombent ensemble. Le problème, c'est qu'il les rejette,
alors que le texte indique qu'elles étaient observées.
Albert affirme que les textes doivent être
compris comme Paul l’avait prévu. Une bonne compréhension
repose sur le terme
ombre et Albert déclare qu’il s’agit d’une métaphore.
Il demande :
Comment Paul et les autres auteurs de la Bible utilisent-ils
ce terme ? Ombre est utilisée comme contraste avec la
lumière ou la substance. Lorsque mise en contraste avec la
lumière, une ombre est sombre, cachée, obscure, etc.
Les Sabbats devaient être observés dans la
foi. Les Antinomiens seront dans la Deuxième Résurrection.
Lorsque mise en contraste avec la substance,
l'ombre implique le changement, l'impermanence (Psaume
109:23). Il dit ensuite que, d’après Luc 1:79, Jean-Baptiste
devait éclairer ceux qui étaient dans les ténèbres. Voir
aussi Matt. 4:16 ; Jacques1:17. Dieu ne change prétendument
pas la lumière en changeant les ombres.
Hébreux 10:1
En effet,
la loi, qui possède une ombre des biens à venir, et non
l’exacte représentation des choses, ne peut jamais, par les
mêmes sacrifices qu’on offre perpétuellement chaque année,
amener les assistants à la perfection.
L’ombre a également été mise en contraste avec
l'image, la ressemblance, la Bible version NIV utilise
‘réalités’.
Albert dit qu'il croit que Paul a écrit
l’épître aux Hébreux. Il se peut que ce soit Paul ou Tite ou
qu’il y ait eu d'autres candidats. Cela fait partie du
canon, quoi qu’il en soit.
Le fait est que ceci pointe vers Christ comme
étant le Nouveau Grand Prêtre. Hébreux se réfère aux
Sacrifices comme étant l'ombre pointant vers Christ comme la
réalité.
Hébreux 8:4-5
S’il était sur
la terre, il ne serait pas même sacrificateur, puisque là
sont ceux qui présentent les offrandes selon la loi 5
lesquels célèbrent un culte, image et ombre des choses
célestes, selon que Moïse en fut divinement averti lorsqu’il
allait construire le tabernacle : Aie soin, lui fut-il dit,
de faire tout d’après le modèle qui t’a été montré sur la
montagne.
Le sens profond de ces jours-là se trouve en
Christ. Il dit que nous ne pouvons pas utiliser le terme
‘église’ ici, car cela compromettrait le sens.
La Bible version NIV - “c'est l'ombre des
bonnes choses qui étaient à venir, la réalité, cependant, se
trouve en Christ.” (Col. 2:17)
NIV - “La loi n'est que l'ombre des bonnes
choses qui sont à venir – pas les réalités en soi. (Héb.
10:1)
Il tente ensuite d'examiner la signification
des “choses à venir”.
Le fait est qu'on a dit à Moïse de faire une
copie de tout ce qu'on lui a montré au ciel. Cela devait
nous servir de modèle.
Albert affirme que, bien que Paul ait compris
la signification des fêtes annuelles, il était apparemment
convaincu qu'elles étaient accomplies en Christ. Par
conséquent, elles étaient déjà arrivées.
La réalité se trouve en
effet dans Christ, mais elle n'élimine pas la loi de Dieu.
Les fêtes n'ont pas été supprimées et l'église
les a observées et perpétuées. Ce sont les sacrifices qui
n'ont pas été maintenus.
Hébreux 9:11-15
Mais Christ est venu comme souverain sacrificateur des biens
à venir ; il a traversé le tabernacle plus grand et plus
parfait, qui n’est pas construit de main d’homme,
c’est-à-dire, qui n’est pas de cette création ; 12
et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très
saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec
son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle.
13 Car si le sang des taureaux et des boucs, et la
cendre d’une vache, répandue sur ceux qui sont souillés,
sanctifient et procurent la pureté de la chair, 14
combien plus le sang de Christ, qui, par un esprit éternel,
s’est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il
votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le
Dieu vivant ! 15 Et c’est pour cela qu’il est le
médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort étant
intervenue pour le rachat des transgressions commises sous
la première alliance, ceux qui ont été appelés reçoivent
l’héritage éternel qui leur a été promis.
Donc, ce que Paul est censé dire, c'est que
l'ombre est passée et que tout s’accomplit en Christ.
L'ombre aurait été une métaphore de l'Ancienne Alliance,
désormais accomplie en Christ.
1Corinthiens 2:2
Car je n’ai pas eu la pensée de savoir parmi vous
autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié.
Ainsi nous n'avons pas besoin de prêcher à propos de la Loi
de Moïse, ou sur Christ et la loi, mais seulement sur Christ
et lui crucifié.
Il se trompe donc complètement sur la
signification d’Hébreux.
Galates 4:10-11
Vous observez les jours, les mois, les temps et les années ! 11
Je crains d’avoir inutilement travaillé pour vous.
Albert et les Antinomiens de WCG ont donc soutenu
qu’en gros, en ayant fini avec les Sabbats, les Fêtes, les
Nouvelles Lunes, les lois de l’Alimentation, etc., tout ce
que vous avez à faire, c’est de vous aimer les uns les
autres, ou du moins c’est ce qu'il paraît. Son ouvrage est
essentiellement une critique de WCG et d’Armstrong, mais ils
ont jeté le bébé avec l'eau du bain, avec un non-sens et des
absurdités antinomiennes évidentes.
Vous ne pouvez blâmer personne d'autre que
vous pour avoir été trompé par ces Gnostiques Antinomiens.
Vous ne pouvez pas non plus vous reposer sur les divagations
d'un ministère corrompu. Vous êtes seul responsable de votre
propre salut.
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http://www.bible-researcher.com/alexandrinus4.html
Le texte de 1 Timothée 3:16-4:3 du Codex A, tel que présenté dans le volume fac-similé photographique publié par le British Museum en 1879, est reproduit ci-dessous. La lecture de 3:16 est particulièrement intéressante, car on peut y lire ΘC "Dieu a été manifesté dans la chair", en utilisant l'abréviation usuelle ΘC pour ΘEOC, avec un trait sur les lettres pour indiquer une abréviation. Toutefois, les critiques textuels pensent que l'encre au centre du Θ et le trait au-dessus ont été ajoutés par un correcteur à l'époque moderne. Les raisons de cette croyance sont la couleur de l'encre, et le fait qu’un "point" a été placé dans le Θ au lieu d'une ligne. Tregelles écrit : "L'encre dans laquelle cela a été fait dans A est suffisamment moderne et noire pour déclarer son application récente" (An Account of the Printed Text of the Greek New Testament, London, 1854). Sans ces marques, le manuscrit à l'origine lisait ΟC "Celui qui a été manifesté dans la chair." Sur la photo ci-dessous le ΘC à 3:16 est encerclé. Plus bas, au verset 4:3, il y a un autre ΘC encerclé à des fins de comparaison. Cliquez sur les zones entourées pour obtenir une vue plus large.
Nestle-Aland : καὶ ὁμολογουμένως μέγα ἐστὶν τὸ τῆς εὐσεβείας μυστήριον · Ὃς ἐφανερώθη ἐν σαρκί , ἐδικαιώθη ἐν πνεύματι , ὤφθη ἀγγέλοις , ἐκηρύχθη ἐν ἔθνεσιν , ἐπιστεύθη ἐν κόσμῳ , ἀνελήμφθη ἐν δόξῃ . Τὸ δὲ πνεῦμα ῥητῶς λέγει ὅτι ἐν ὑστέροις καιροῖς ἀποστήσονταί τινες τῆς πίστεως , προσέχοντες πνεύμασιν πλάνοις καὶ διδασκαλίαις δαιμονίων , ἐν ὑποκρίσει ψευδολόγων , κεκαυστηριασμένων τὴν ἰδίαν συνείδησιν , κωλυόντων γαμεῖν , ἀπέχεσθαι βρωμάτων ἃ ὁ θεὸς ἔκτισεν εἰς μετάλημψιν μετὰ εὐχαριστίας τοῖς πιστοῖς καὶ ἐπεγνωκόσι τὴν ἀλήθειαν . /span>
Source de la photo: E. Maunde Thompson, ed., Facsimile of
the Codex Alexandrinus : New Testament and Clementine
Epistles (London : Trustees of the British Museum ,
1879) , publié sur Internet par
The
Center for the Study of
New Testament Manuscripts.
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