Christian Churches of
God
[096]
La
Distinction dans la Loi
(Édition
3.5 19950318-19990614-20080128-20180325)
Ce document d’étude examine la distinction entre la loi morale et la loi
sacrificielle. Cette distinction fait partie des fondements des activités de
la Genèse. Ce document d'étude traite également des aspects plus larges des
Lois de Dieu. Les distinctions spécifiques faites par les Réformateurs sont
énumérées comme les Articles de Foi, depuis la Seconde Convention Helvétique
jusqu’aux Articles Méthodistes de Religion de 1784, en passant par les
Trente-neuf Articles de l'Église Anglicane de 1571 et d'autres articles
importants de la Réforme. Ces
déclarations sont importantes en soi.
Christian Churches of God
(Copyright
ã 1995, 1999, 2008,
2018 Wade Cox)
(Tr. 2003, 2020, rév. 2024)
Cette étude peut être copiée et distribuée librement à la condition qu'elle
le soit en son entier, sans modifications ni rayures. On doit y inclure
le nom, l'adresse de l’éditeur et l'avis des droits d'auteur. Aucun
montant ne peut être exigé des récipiendaires des copies distribuées. De
brèves citations peuvent être insérées dans des articles et des revues
critiques sans contrevenir aux droits d'auteur.
Cette
étude est disponible sur les pages du World Wide Web :
http://logon.org/ et
http://ccg.org/
La Distinction dans la Loi
Certains éléments du
Christianisme moderne tentent d'affirmer que la Loi est abolie d'après une
lecture incorrecte des Épîtres de Paul dans le Nouveau Testament. Cette
affirmation est erronée. Cette opinion est fondée sur une mauvaise
compréhension de ce qui a été éliminé par le sacrifice de Christ et cloué
au stauros, le
poteau ou la croix de Colossiens 2:14. Christ a annulé l'écriture (cheirographon)
dans les ordonnances qui était contre nous (ou était contraire à nous
; voir l'Interlinéaire de Marshall, RSV) avec ses exigences. Elle a été
ôtée du chemin et clouée au stauros.
Quelle est donc cette
écriture ? Qu'est-ce qui a été ôté du chemin par le sacrifice de Christ
?
Ce n'était certainement
pas la Loi de Dieu. La distinction faite par les Apôtres montre que les
Commandements faits par Dieu étaient essentiels (voir ci-dessous). Le
cheirographon est un document d'endettement. D’après
l'utilisation du grec dogmasin, c'est un système de
règlements qui constitue la Loi Mosaïque (Éphésiens 2:15). La relation entre
Dieu et Sa Loi est importante.
Dieu
est |
|
|
Sa Loi
est |
|
|
Juste |
(Esdras 9:15) |
|
Juste |
(Ps. 119:172) |
|
Parfait |
(Matt. 5:48) |
|
Parfaite |
(Ps. 19:7) |
|
Saint |
(Lév. 19:2) |
|
Sainte |
(Rom. 7:12) |
|
Bon |
(Ps. 34:8) |
|
Bonne |
(Rom. 7:12) |
|
Vérité |
(Deut. 32:4) |
|
Vérité |
(Ps. 119:142)
|
|
Dieu est immuable. De
même, Christ est aussi le même hier, aujourd'hui et demain (Hébreux 13:8),
car il a la plénitude de la nature divine (Colossiens 1:19 ; 2:9). La Loi
possède les qualités essentielles de Dieu, provenant de Sa nature même, et
elle est écrite dans le cœur des élus. La Loi est juste, vraie et bonne
(Néh. 9:13). Les élus sont circoncis dans le cœur parce qu'ils participent à
la nature divine (2Pierre 1:4) et s'efforcent d'avoir toute la plénitude
(pleroma) de Dieu (Éphésiens 3:19), comme l'a fait Christ. Tous les
autres sont requis d'observer les Lois de Dieu. Ils sont punis pour ne pas
avoir changé (KJV) ; autrement dit, parce qu'ils n'observent aucune loi (RSV
; Psaume 55:19). Bénis sont ceux qui marchent dans la Loi du Seigneur
(Psaume 119:1). La Loi est accomplie en nous qui marchons selon l'esprit
(Romains 8:4). Ce ne sont pas les auditeurs de la Loi qui sont justes, mais
ceux qui obéissent (Romains 2:13).
L'observance des
Commandements de Dieu est essentielle à l'amour et à la connaissance de Dieu
(1Jean 2:3,4 ; 3:22 ; 5:3) et de Christ (Jean 14:15,21) et pour recevoir et
conserver l'Esprit Saint (Jean 14:21 ; 1Jean 3:24 ; Actes 5:32), et aux
bénédictions de Dieu (Apocalypse 22:14). La transgression ou le relâchement
ou l'enseignement du relâchement ou de la transgression des Commandements a
été interdit par Christ (Matthieu 5:19).
Matthieu 5:19
Celui donc qui supprimera l'un de ces plus petits commandements, et qui
enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le
royaume des cieux ; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les
observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux. (LSG)
Le fait est que Paul
parlait dans les textes non seulement de deux corps de loi, mais aussi d'un
troisième ouvrage qui a été perdu pendant quelques siècles. L'ouvrage a été
appelé par lui ergon nomou et traduit comme
les Œuvres de la Loi.
Elle était en fait un autre corps de textes qui s’est perdu pendant près de
deux mille ans. Il a été trouvé parmi les Manuscrits de la Mer
Morte et est examiné dans
Les Textes des Œuvres de la Loi
- ou MMT (No. 104).
Paul a enseigné que ni
la circoncision ni l'incirconcision ne sont des facteurs déterminants, mais
que l'observation des Commandements de Dieu constitue la seule chose qui
compte (1Cor. 7:19). Il est donc peu probable qu'il va ensuite se contredire
dans Colossiens ou Galates (par exemple, Galates 3:10). Il parle donc de
deux corps de loi.
La loi qui a été
accomplie par Christ au Calvaire devait donc être une d'un type qui n'a pas
été changé mais accompli. La distinction habituelle est celle de la Loi
Morale et de la Loi Cérémonielle.
La Loi Morale constitue les
Dix Commandements. La prétendue Loi Cérémonielle est
appelée la Loi de Moïse. On
montrera que la distinction est inadéquate. Le texte sur les Œuvres de la
Loi montre un secteur principal de malentendu qui détruit la position
antinomienne du Christianisme moderne. La distinction est rendue plus
évidente par la comparaison suivante.
|
|
Le Décalogue était |
La Loi Sacrificielle ou
Cérémonielle était |
1. Donné par Dieu par l’intermédiaire de l'Ange au Sinaï (Ex. 20: 1,22
; Deut. 4:12,13 ; 5:22) ; |
1. Énoncée par YHVH ; écrite par Moïse (Ex. 24:3,4,12) ; donnée en plus
des Commandements (Ex. 24:12) ; |
2. Écrit par Yahovah (Ex. 31:18 ; 32:16) ; |
2. Écrite par Moïse (Ex. 24:4 ; Deut. 31:9) ; |
3. Sur des pierres (Ex. 24:12 ; 31:18) ; |
3. Dans un Livre (Ex. 24:4,7 ; Deut. 31:24) ; |
4. Remis par Yahovah à Moïse (Ex. 31:18) |
4. Remise par Moïse aux Lévites (Deut. 31:25,26) ; |
5. Déposé par Moïse dans l'Arche (Deut. 10:5) ; |
5. Déposée par les Lévites à côté de l'Arche (Deut. 31:26) où
elle était un témoin contre Israël. |
Le Décalogue |
La Loi Sacrificielle ou
Cérémonielle |
6. Traite des préceptes moraux (Ex. 20:3-17) ; |
6. Traite avec des questions rituelles cérémoniales (à partir de son
utilisation dans Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome) ; |
7. Révèle le péché (Rom. 7:7) ; |
7. Prescrit des offrandes pour les péchés (voir Lévitique) ; |
8. Montre que le fait de transgresser la loi est le péché (1Jean. 3:4)
et que le salaire du péché est la mort (Rom. 6:23). |
8. Sa transgression n'est point un péché parce qu'elle est supprimée
(Éph. 2:15) ; de là, là où il n'y a point de loi, il n'y a point
non plus de transgression (Rom. 4:15). |
9. Nous devons observer la loi entière (Jacques. 2:10) ; nous ne devons
pas enfreindre le moindre [des commandements] de la Loi (Matt. 5:19) |
9. Les Apôtres n'ont pas donné un tel commandement (instruction
ou commission ; diesteilametha) d’observer la loi (Actes
15:24) ; |
10. Parce que cette loi nous jugera (Jacques 2:12) ; |
10. Nous ne devons pas être jugés en l'observant (Col. 2:16) ; |
11. Le Chrétien qui observe cette loi est béni dans ce qu’il fait
(Jacques. 1:25) ; |
11. Nous ne sommes pas justifiés par la loi, mais par la foi ;
|
12. C'est la loi parfaite de liberté (Jacques 1:25 ; cf. Jacques
2:12) parce que la loi est parfaite (Ps. 19:7) ; |
12. La liberté vient de la foi, et non de la justification par la loi
(Gal. 5:1,3). |
13. Cette loi a été établie par la foi en Christ (Rom. 3:31) ; elle n'a
pas été détruite (Matt. 5:17) ; |
13. Christ a supprimé (aboli) la division de la loi (Éph. 2:15) ; la
dette (Col. 2:14) ; et la structure (Gal. 3:19). |
|
|
14. Christ devait
amplifier la loi et la rendre honorable (Ésaïe. 42:21)
; |
14. Christ a effacé
l'acte des ordonnances qui étaient contre nous (Col. 2:14). |
15. Nous savons
que la loi est spirituelle (Rom. 7:14 cf. v. 7). |
15. Cette loi
est d'une ordonnance charnelle (Héb. 7:16). Dieu a permis
qu’Israël ait des lois par lesquelles ils ne pourraient pas vivre à
cause de leur pollution (Ézéch. 20:25). Cette loi n'a rien rendu
parfait. |
La structure charnelle
de la loi sacrificielle et les symboles physiques ont dû être répétés
annuellement jusqu'à ce que Christ ait payé une fois pour toutes nos péchés.
La loi sacrificielle
devait être entièrement enlevée afin que nous puissions élever notre
relation avec Dieu à un niveau entièrement spirituel. Ce n'est qu’à travers
Christ et par le don de l'Esprit Saint que cela pouvait se faire, car
nous sommes nous-mêmes les
sacrifices vivants du système, en donnant notre vie par amour les uns pour
les autres.
Le Décalogue est
l’explication des deux Grands Commandements auxquels dépendent toute la Loi
et les Prophètes (cf.
Le Premier Grand Commandement
(No. 252) et
Le Deuxième Grand Commandement
(No. 257)).
Ainsi, il y a donc une
distinction dans la Loi et cette distinction soutient clairement la loi
morale. La loi morale de Dieu est spirituelle, étant parfaite, comme Christ
l'a établie, honorée et amplifiée par la foi, et elle confère la liberté.
Elle a été écrite par le
doigt de Dieu et est appelée la Loi
Royale (Exode 31:18 ; Jacques 2:8). Nous sommes jugés par cette loi que
Christ a amplifiée dans son intention. Ainsi, la convoitise est équivalente
à l'adultère. La loi tout
entière est plus grande, et non moindre, dans son impact sur les
justes. Les prophètes ont interprété cette ‘loi morale’ telle qu’elle est
inscrite et enchâssée dans les Deux Grands Commandements et les Dix
Commandements qui les expliquent. Ainsi, ladite ‘loi cérémonielle’ est, en
réalité, sous-divisée en ‘loi sacrificielle’ et en commentaire législatif
qui interprète la ‘loi morale’.
L'échec de ne pas
comprendre cette distinction est l'erreur fondamentale du Christianisme
moderne, qui est, par nature, intrinsèquement antinomien et Gnostique. Le
Christianisme a cherché à tort à éliminer la Loi de Dieu suite à une
mauvaise compréhension des textes de Paul et des références au
Ergon Nomou ou les Œuvres de la Loi. En tirant cette conclusion
et en englobant tous les aspects du Pentateuque dans ladite loi
cérémonielle, ils ont pu plaire aux tribus païennes et introduire les
systèmes des cultes du Soleil et des Mystères. Le Sabbat a pu être alors
changé au dimanche et le système d’Easter/Pâques a remplacé la Pâque.
L'observance des
Commandements de Dieu et du Témoignage de Jésus Christ est essentielle pour
hériter l'arbre de vie, comme nous le voyons à Apocalypse 14:12 et 22:14. La
loi des commandements contenue dans les ordonnances (Éphésiens 2:15 ;
Colossiens 2:14) était l’ombre des bonnes choses à venir (Hébreux 10:1), et
elle a été annulée pour sa faiblesse et son inutilité (Hébreux 7:18 ;
10:3). Elle a été donnée à cause de la transgression, étant ordonnée par des
anges à travers un médiateur (Galates 3:19). Nous avons donc affaire au
système d'expiation sous la loi sacrificielle qui était nécessaire dû à
notre échec continuel à observer la structure et l'intention de la Loi. Pour
cette raison, la circoncision d'un adulte baptisé était un signe physique
d'identification avec une nation qui était elle-même spirituelle, et qui
transcendait les limites d'une nation physique. Par conséquent, elle ne
procurait rien d’autre que des aspects spirituels de l'individu (cf. le
document d'étude
La Purification et la
Circoncision (No. 251)).
Le mythe suivant est que
la Loi a été établie au Sinaï. La loi morale de Dieu n'a pas été établie au
Sinaï. Elle a existé dès la création, provenant de la nature de Dieu. Le
péché a existé avant que la Loi ne soit donnée à Moïse (Romains 5:13), ainsi
les conséquences de la Loi étaient déjà connues depuis Adam, car le péché
n'est pas compté là où il n'y a aucune loi. Là où le péché a augmenté sous
la Loi à partir du Sinaï, la grâce a abondé (Romains 5:15-21). Le péché est
contre Dieu d’après Sa nature (Psaume 51:4).
Satan a péché en se
rebellant contre Dieu et en mentant à Ève, contrairement à la volonté de
Dieu, volant ainsi les couronnes d’Adam et d’Ève et la dévotion due à Dieu.
Satan a transgressé le Premier, Cinquième, Sixième, Huitième, Neuvième et
Dixième Commandement (Genèse 3:1-4 ; Ésaïe 14:13-14 ; Ézéchiel 28:2-10). Par
la suite, Satan a mis en place des représentations physiques de démons, et
en a fait des objets d'adoration et profanant le nom de Dieu, transgressant
ainsi le Deuxième et le Troisième Commandement.
Au temps de Christ, il
était compris que Satan et les démons ont quitté leur premier état,
commettant la fornication avec les filles des hommes, transgressant ainsi le
Septième Commandement (Genèse 6:4 ; 1Cor. 11:10 ; Jude 6 ; voir en
particulier New English Bible (Nouvelle Bible anglaise) pour une
formulation plus claire de Jude 6 ; voir également les MMM, la Genèse
Apocryphe et 1Énoch). Par le biais de faux systèmes religieux, Satan et
les démons ont attaqué le Quatrième Commandement. Ainsi, la Loi est une
relation théorique entre des entités non-physiques aussi bien que des
entités physiques. Elle est ainsi spirituelle, alors que l'humanité est
charnelle, étant vendue au péché (Romains 7:7,14), comme le sont les démons
qui sont coupés de Dieu. L’individu converti se délecte de la Loi de Dieu en
son for intérieur (Psaume 119:1 et suiv. ; Romains 7:22). Ils ne sont pas
redevables à la chair, mais envers l'Esprit, en tant que [des] Fils de
Dieu (Romains 8:9-17).
L'humanité a péché par
transgression des Premier, Deuxième, Huitième et Dixième Commandements dans
le Jardin d'Éden (Genèse 3:17) (cf. aussi les documents d’étude
La Doctrine du Péché Originel
Partie 1 : Le Jardin d'Éden (No. 246) et
La Doctrine du Péché Originel
Partie 2 Les Générations d'Adam (No. 248)).
Caïn a péché et
transgressé les Sixième et Dixième Commandements lorsqu’il a tué son frère
Abel (Genèse 4:7-8). Caïn et Abel sont représentatifs de Christ et de Satan
dans l'Armée. Le sacrifice pastoral d'Abel est plus acceptable pour Dieu,
car il symbolise le sacrifice personnel de Christ plutôt que les produits
alimentaires obtenus de la terre par Caïn. Les symboles sont spirituels (cf.
le document d'étude
Le Végétarisme et la Bible (No.
183)).
Les Nephilim ont péché
par le meurtre et la violence avant le Déluge et Dieu les a jugés et
détruits (Genèse 6:4-5, 11-13).
Hénoch est parvenu au
repos de Dieu par une justice positive, démontrant ainsi le système du
Sabbat (Genèse 5:22-24) (cf. aussi le document d'étude
Les Témoins (No. 135)) pour plus d'information concernant Hénoch). La création est un
témoignage positif du Sabbat et des Jours Saints (Genèse 1:1-2:3). Par les
saisons de récoltes, ils reflétaient le Plan de Dieu depuis la création.
Cham ou peut-être
Canaan, a brisé le Cinquième Commandement en déshonorant Noé (Genèse
9:20-27). Le commentaire de la Soncino montre qu'il y a division d'opinion
parmi les autorités quant à savoir si Cham ou Canaan était le coupable, et
si l'offense a impliqué une castration ou un acte pervers (Soncino :
Rashi, Sforno).
Le Pharaon a péché en
commettant l'adultère avec Saraï et en transgressant le Septième
Commandement, bien qu'il fût ignorant de l'infraction par la duperie
d'Abraham, qui a aussi péché par faux témoignage, en transgressant ainsi le
Neuvième Commandement. Il a enfreint le Septième Commandement parce qu'il a
envoyé sa femme en esclavage dans une relation adultère (Genèse 12:15-20).
Sa progéniture a été punie par l'esclavage en Égypte pendant quatre cents
ans (Genèse 15:13). Ainsi, deux principes sont établis ici. Premièrement,
l'ignorance des Commandements de Dieu n'est pas une excuse. Deuxièmement,
les élus sont tenus responsables de faire trébucher les nations ; ou
d’échouer de les avertir (Ézéchiel 33:1-6).
Abimélec a également été
placé en infraction avec la Loi par la tromperie d'Abraham. Cette fois, Dieu
est intervenu (en sauvant Israël), car Abimélec ne s'était pas encore
approché de Sara. Cependant, il a été averti qu'il était un homme mort parce
qu'il avait pris la femme d'un autre homme (Genèse 20:3-4).
Autant le Pharaon
qu'Abimélec étaient tous deux entièrement conscients d’avoir enfreint la Loi
du Dieu Très Haut. Ainsi, l'octroi (le don) de la Loi à Israël au Sinaï
était pour renforcer la Loi
(morale) de Dieu, et fournir des ordonnances supplémentaires pour le
gouvernement d'Israël, et pointer vers Christ.
Abraham a été soutenu
par Dieu dans la guerre contre les nations suite à l'attaque des villes de
la plaine parce qu'elles avaient transgressé les Sixième et Huitième
Commandements, même si leur action impliquait les villes de Sodome et
Gomorrhe sous la menace de destruction (Genèse 14:11-24). Il n'y a donc
aucune acception de personnes avec Dieu (Deutéronome 1:17 ; 16:19 ; 2Samuel
14:14 ; 2Chron. 19:7 ; Proverbes 24:23 ; 28:21 ; Romains 2:11 ; Éphésiens
6:9 ; Colossiens 3:25 ; Jacques 2:1) ; (cf. le document d'étude
L'Acception de Personnes (No.
221)).
Job ne voulait pas
pécher et transgresser le Troisième Commandement en maudissant Dieu et donc
mourir (Job 1:22 ; 2:9-10). Il est reconnu que Job a précédé la Loi au
Sinaï. Par conséquent, le concept du péché (Job 2:10) a également précédé le
Sinaï.
Ésaü a déshonoré son
père en vendant son droit d'aînesse à Jacob qui l'a supplanté (Genèse
25:31-34), transgressant ainsi le Cinquième Commandement. Comme le Cinquième
a été le premier à contenir une promesse, la perte du droit d'aînesse a été
une punition. Dieu est donc intervenu pour maintenir ce principe même si
Jacob avait enfreint le Dixième et allait enfreindre le Neuvième
Commandement.
Moïse a été fait un
elohim pour Pharaon (Exode 4:16 ; 7:1) parce que l'Égypte avait violé les
Commandements.
Ceux qui ont péché sans
la Loi étaient ceux qui n'avaient pas l'ensemble général de la Loi. Le péché
existait avant le Sinaï mais, sans la Loi, le péché est mort (Romains 7:8).
Paul laisse entendre que l'ignorance lui permet de se libérer de
l’affirmation selon laquelle il était autrefois vivant sans la Loi, mais que
le commandement est venu, le péché a repris vie et il est mort (Romains
7:9). Il est clair que tout le corps de la Loi était en vigueur quand il a
écrit ce texte. En effet, rien n'avait été aboli à ce moment-là. La Nouvelle
Alliance n'avait pas encore pris le relais de l'Ancienne lorsque la plus
grande partie du Nouveau Testament a été écrite.
Hébreux 8:13 En disant : une alliance nouvelle, il a déclaré la première
ancienne ; or, ce qui est ancien, ce qui a vieilli, est près de disparaître.
(LSG)
Elle était près
de disparaître ou disparaîtra bientôt. Le chemin vers le
lieu très saint n'était pas encore disponible.
Hébreux 9:8 Le Saint Esprit montrait par là que le chemin du lieu très
saint n'était pas encore ouvert, tant que le premier tabernacle subsistait.
(LSG)
Le chemin ne pouvait
être ouvert qu’avec la destruction du Temple en l'an 70 EC, et la dispersion
de Juda. C'est le sens le plus complet du Signe de Jonas et de
la prophétie des ‘soixante-dix semaines d’années’ dans Daniel 9:25
(consulter le document d'étude Le
Signe de Jonas et l'Histoire de la Reconstruction du Temple (No. 013)), qui concernait la cessation de l'Ancienne et le début de la Nouvelle
Alliance. La Nouvelle Alliance concernait donc la loi sacrificielle, qui ne
pouvait être éliminée qu’avec le Temple. La Nouvelle Alliance était
l'abolition des ordonnances sacrificielles, et non l'élimination de la Loi.
Les aspects plus larges
des Lois de Dieu
L'affirmation selon
laquelle les Dix Commandements étaient la seule partie du corps de la Loi de
Dieu, sous la rubrique de la loi morale qui existait avant le Sinaï,
est incorrecte.
Les Dix Commandements
sont les points clés de la Loi au sein des Premiers Deux Grands
Commandements et qui sont développés dans leur intégralité par la Loi et les
Prophètes.
Les lois sur
l'alimentation existaient déjà avant le Déluge. Noé connaissait la
distinction dans les catégories d'animaux purs et impurs données par Dieu
dans les spécifications pour l'Arche (Genèse 7:2-3). En conséquence, les
dispositions des lois sur l'alimentation ont été faites dès la création. Les
distinctions ont été faites et ont été vues depuis Adam jusqu’à Abel (voir
ci-dessus). L'affirmation selon laquelle les lois sur l'alimentation sont
observées par ceux qui judaïsent montre une profonde ignorance des bases
scientifiques et environnementales des lois sur l'alimentation et de leur
place dans la création (consulter le document d'étude
Les Lois sur l'Alimentation
(No. 015)).
De même, l'affirmation
selon laquelle les lois sur la dîme étaient liées aux lois sacrificielles
données au Sinaï est également fausse. Abraham a donné la dîme à Melchisédek
de Salem environ quatre cents ans avant la Loi au Sinaï (Genèse 14:18-20)
(cf. le document d'étude
Le Prélèvement de la Dîme (No.
161)).
Il y a donc un aspect
continuel (permanent) de la Loi qui va au-delà de la limite spécifique du
Décalogue et qui couvre les aspects qui régulent la vie quotidienne d'Israël
et de la planète. Le Messie doit établir la structure mondiale à la fin de
l'âge et, à ce titre, il rétablira les Sabbats, les Nouvelles Lunes (Ésaïe
66:20) et les Fêtes (Zacharie 14:16-19 ; voir aussi Ézéchiel 45:1 et
suivants et 46:1 et suivants). Ainsi, Lévitique 23 a un effet continu et les
nations seront forcées d'observer la Loi.
Christ est le même hier,
aujourd'hui et demain (Hébreux 13:8) ; de là, il ne changera pas les
conditions des Jours Saints qu'il imposera au peuple. De même, les nations
sont exigées d'observer les Sabbats de la terre et la terre aura son repos
en raison de l'échec d'observer ces lois physiques. La connexion entre la
Loi et les conséquences sera restaurée.
Il y a donc une
distinction claire entre les Lois de Dieu et la loi qui a été abolie par
Christ. Celle-ci peut seulement
avoir été la loi sacrificielle avec ses obligations rituelles. Les
ordonnances sacrificielles ne réglementaient pas les Sabbats, lesquels
faisaient partie intégrante du Décalogue. Elles ont simplement dicté ce qui
a été fait pendant les jours de Sabbat au cours de la période du Temple,
comme un précurseur à la venue du Messie et de l'établissement d'un nouveau
système dont elles étaient simplement explicatives. Ainsi, les Sabbats n'ont
pas été éliminés à la mort du Messie. Les Sabbats sont devenus plus
significatifs avec l'établissement de l'Église dont ils étaient
l’interprétation. Le système de culte du dimanche est dérivé du système
païen et des cultes du soleil et n'a rien à voir avec le Christianisme (cf.
aussi le document d'étude
Les Origines de Noël et
d’Easter/Pâques (No. 235)).
La compréhension de la
distinction dans la Loi entre le Décalogue et la loi sacrificielle est assez
ancienne et assez significative. Les Réformateurs étaient spécifiques dans
cette distinction. Une liste de nombreuses déclarations à cet effet figure
dans la Publication des Adventistes du Septième Jour, Questions on
Doctrine (Questions sur la Doctrine), (Review and Herald
Publishing, 1957, (p. 131 et suiv.). Ces déclarations sont les suivantes :
La Seconde
Confession Helvétique (1566), de
l'Église Reformée de Zurich, et l’un des symboles les plus dignes de foi de
tout le continent (Philip Schaff, The Creeds of Christendom (Les
Credo de la Chrétienté), Vol. 1, pp. 391, 394, 395), au chapitre 12, "À
propos de la Loi de Dieu," après avoir comparé la différence entre les lois
"morales" et les lois "cérémonielles", dit à propos des lois morales : "Nous
croyons que toute la volonté entière de Dieu et tous les préceptes
nécessaires, pour chaque partie de cette vie, sont pleinement délivrés dans
cette loi" (non pas que nous sommes justifiés par elle, mais que nous nous
tournerons vers Christ par la foi). Les types et les représentations de la
loi cérémonielle ont cessé. "L'ombre a cessé quand le corps est venu", mais
la loi morale ne doit pas être dédaignée ou rejetée, et tous les
enseignements contre la loi sont condamnés (voir Schaff, Vol. 3, pp.
854-856 (c’est nous qui soulignons)).
Trente-neuf
Articles de Religion de l'Église Anglicane (1571). L'article VII stipule que "la loi de Dieu donnée par Moïse"
concernant "les cérémonies et les rites" n’est pas obligatoire, "aucun homme
Chrétien, quel qu’il soit, n'est libéré de l'obéissance aux commandements,
qui sont appelés la loi morale."
(Schaff, vol. 3, p. 491, 492) [ancienne
orthographe conservée].
La Révision américaine des Trente-neuf Articles par l'Église Épiscopale
Protestante (1801) est identique à la
précédente.
(Voir Schaff, vol. 3, p. 816.)
Les Articles irlandais de Religion (1615), qui auraient été composés par l'Archevêque Ussher, après avoir
déclaré que la loi cérémonielle est abolie, disent : "Aucun homme Chrétien,
quel qu’il soit, n'est libéré de l'obéissance aux Commandements qui sont
appelés la loi Morale."
(Voir Schaff, vol.
3, pp. 526, 541.)
La Confession de Foi de Westminster (1647), après avoir montré la différence entre la loi cérémonielle et la
loi morale, et l'abrogation de la première et la perpétuité de la seconde,
déclare au chapitre 19 que : "La loi morale est obligatoire pour tous pour
toujours", non pas pour la justification, mais comme une règle générale de
vie, afin de reconnaître la puissance d'habilitation de
Christ. Cette loi continue d’être "une loi parfaite de justice." Et elle
ajoute : "Dans l'évangile, Christ ne l'a pas dissoute de
quelque façon que ce soit, mais il a grandement renforcé cette obligation."
(Voir Schaff, vol. 3, pp.
640-644.)
La Déclaration de Savoie des Congrégations des Églises (1658). Il n'y a aucun changement au chapitre 19, "À propos de la Loi de
Dieu," de la Confession de Westminster.
(Voir Schaff, vol. 3, p. 718.)
La Confession Baptiste de 1688
(Philadelphie), basée sur la Confession de Londres, de 1677, n'a aucun
changement par rapport à la Confession de Westminster, au chapitre 19, "À
propos de la Loi de Dieu." Elle traite de la distinction entre la loi morale
et la loi cérémonielle, et affirme qu'aucun Chrétien n'est libéré ou exempt
de la loi morale.
(Voir Schaff, vol.
3, p. 738.)
Les Articles Méthodistes de Religion (1784). Ces vingt-cinq articles, rédigés par John Wesley pour les
Méthodistes américains, sont un abrégé (sic) des Trente-neuf Articles de
l'Église Anglicane et déclarent : "Bien que la loi de Dieu donnée par Moïse,
en tant que cérémonies et rites émouvants, ne soit plus obligatoire pour les
Chrétiens, et que les préceptes civils qui en découlent, par nécessité, ne
doivent pas être reçus dans n'importe quel Commonwealth, cependant, malgré
cela, aucun Chrétien n'est libéré ou exempt de l'obéissance aux commandements dits la loi
morale."
(Voir Schaff, vol. 3, pp.
807,808.)
En référence à cette
position, les Adventistes du Septième Jour soutiennent que :
La position
maintenue par les Adventistes du Septième Jour, quant à leur relation au
Décalogue et leur distinction entre la loi morale et la loi cérémonielle,
est pleinement soutenue par les croyances principales, les articles de foi
et les catéchismes du Protestantisme historique. Le concept que le Décalogue
a été aboli par la mort de Christ est relativement récent. Certainement, les
pères fondateurs du Protestantisme ne l'ont pas enseigné, car cela est en
conflit total avec leur croyance (SDA, Questions On Doctrine
(Questions sur la Doctrine), pp. 131-134).
Le fait que l'on soit
d'accord avec les pères fondateurs du Protestantisme devrait toujours être
traité avec beaucoup de prudence, car ils avaient complètement tort, ils
n’ont pas réussi à remonter au-delà d'Augustin d’Hippone dans leur Réforme.
De ce fait, les Réformateurs ont échoué à restaurer les enseignements
originaux de l'Église.
Ils ont échoué à établir
le système correct d'adoration dans le cadre du Calendrier de Dieu (cf. le
document d’étude
Le Calendrier de Dieu (No. 156)) et ils ont ensuite échoué à établir la relation correcte entre la Loi
de Dieu et la Distinction dans la Loi.
Une erreur spécifique
qu'ils ont commise consistait en ce qu'ils ont échoué à corriger l'erreur de
la Trinité, qui avait été introduite (créée) à partir des Conciles de
Constantinople (381 EC) et de Chalcédoine (451 EC). La Réforme a donc échoué
et ils ont ensuite été empêchés d'établir les Jours Saints par décret divin
et une intervention divine.
Les Jours Saints et les
Sabbats sont délibérément contestés. C'est une promesse que Dieu lui-même
avait faite par l’intermédiaire des prophètes. Dieu a parlé par
l'intermédiaire du prophète Amos et Il a comparé Israël des Derniers Jours à
un panier de corbeille de fruits d'été (Amos 8:1 et suiv.).
La punition pour le
refus d'obéir ou manque d’obéissance à Dieu est que les Sabbats et les Fêtes
sont transformés en deuil. Cela est suivi par la famine d'entendre la parole
de Yahovah (Amos 8:11-14). À cause de l'échec de comprendre la nature de
l’Unique Véritable Dieu (Jean 17:3 ; 1Jean 5:20), les gens sont punis (Osée
8:5-9). Même les démons savent que Dieu est
un et ils tremblent (Jacques
2:19). Les grandes choses de la Loi de Dieu ont été écrites pour Israël
parce qu'ils les ont considérées comme étrangères par leur transgression du
Premier Commandement et leur prolifération de péchés dans le culte (Osée
8:11-12 ; voir la Bible Interlinéaire et aussi
La Loi et le Premier
Commandement (No. 253)).
Le lien entre les Fêtes
et les sacrifices noté dans Deutéronome 12:8-14 a été supprimé ainsi que le
lien entre les sacrifices et le Sabbat hebdomadaire. On ne peut pas lier le
Calendrier Sacré et les Fêtes et la loi sacrificielle sans appliquer le même
concept à tous les autres aspects de la Loi. Tout le système de gouvernement
de Dieu a été libéré du système sacrificiel, incluant les systèmes des Jours
Saints. La Pâque elle-même a été introduite avant que la Loi n’ait été
donnée au Sinaï. Tout le processus entier d'introduction des élus au sein du
Christianisme est basé sur la séquence des Jours Saints et ce, jusqu'à la
Deuxième Résurrection ou Résurrection Générale. Ils ne peuvent pas être
abolis avant le Dernier Grand Jour. Chaque Fête représente une partie
continue du Plan de Dieu qui est toujours en cours. Elles font partie, par
définition, du système de récolte qui fonctionne et se déroulent encore (cf.
le document d'étude
Les Fêtes de Dieu en rapport
avec la Création (No. 227)).
La Loi était l'ombre des
choses à venir (Hébreux 10:1). L'ombre montre la réalité ; elle n'en est pas
enlevée. Cette ombre était liée spécifiquement au sacrifice (Hébreux
10:1-10) et non aux Fêtes. Les Églises Catholiques et Protestantes
comprennent toujours que les premières Fêtes doivent être observées. Elles
ont confondu la Pâque avec le système païen d’Easter/Pâques et comptent
incorrectement la Pentecôte à partir d’Easter/Pâques ; cependant, elles ne
discutent pas leur nécessité. En raison de leur compréhension erronée de la
doctrine du Royaume de Dieu, et du refus de la restauration physique lors du
Millenium et de la Deuxième Résurrection, elles ne comprennent pas les Fêtes
postérieures.
Le repas du 14 Nisan,
qui est devenu le Dîner du Seigneur, a été joint à la Pâque et observé à
l'extérieur des villes tel qu'exigé par Deutéronome 16:5-7 (cf. les
documents d’étude
La Pâque (No. 098),
Les Disputes Quartodécimanes
(No. 277)
et
La Lune et le Nouvel An (No.
213). Le Dîner du Seigneur a été institué et observé
par Christ. Il précède la Pâque, étant la nuit du 14 Nisan. Le sacrifice de
la Pâque, qui était Christ, a lieu le 14 Nisan et le repas de la Pâque a
lieu le 15. Les deux soirées doivent être observées à l'extérieur des
villes, avec les sept jours entiers de la
Fête des
Pains sans
Levain. Le Dîner du Seigneur est donc un événement
annuel lié à la Pâque et aux Pains sans Levain.
La Bible déclare que les
imperfections des Fêtes sont causées par ceux qui, dans le Corps,
s'abandonnent pour le gain à l'erreur de Balaam et périssent dans la
rébellion de Coré (Jude 11-12). Autrement dit, ils enseignent pour un
salaire et pervertissent les Fêtes et la compréhension de la Loi et du
Témoignage. Il n'y a aucune lumière
en eux (Ésaïe 8:20, KJV) ou aube
(RSV). Ils sont deux fois morts et déracinés. Ces gens, dépourvus de
l'Esprit, causent des divisions dans les Derniers Jours (Jude 19). La
rébellion de Coré est donc un processus continu contre la parole de Dieu
(cf. le document d'étude
Les Nicolaïtes (No. 202)).
Christ est capable
d'empêcher les élus de tomber et de les présenter devant Dieu, notre Sauveur
(Jude 24-25 ; voir l'Interlinéaire RSV
de Marshall). Cependant, les divisions sont permises au sein du Corps de
Christ pour qu'il puisse être rendu manifeste qui a la vérité et
l'approbation de Dieu (1Cor. 11:19). L'argument selon lequel le texte de
Galates 3:10 élimine les Fêtes montre une ignorance de la nature
pré-Sinaïtique de la création et des Sabbats. La restauration des Fêtes sous
peine de famine est une adjonction nécessaire au commencement du Millenium
(Zacharie 14:16-19). Christ ne change pas d'avis. Il restaure les Fêtes
parce qu'il exige qu'elles soient célébrées.
Les Églises de Dieu,
incluant Christ et l'Église Apostolique (Matthieu 26:17-20 ; Luc 2:41,42 ;
22:15 ; Jean 2:13,23 ; 5:1 ; 7:10 ; 10:22 ; Actes 18:21 (KJV) ; 19:21 ;
20:6,16 ; 24:11,17) ont célébré les Fêtes depuis deux mille ans, à
l'exception d'une Église du XIXe siècle. Les éléments de l'Église observant
le Sabbat en Europe qui ont cessé d'observer les Commandements ou qui sont
tombés en apostasie ont alors perdu les Fêtes (voir les documents d’étude
Le Rôle du Quatrième
Commandement dans l’Histoire des Églises de Dieu Observant le Sabbat (No.
170)
et aussi
La Loi de Dieu (No. L1)
et la Série sur la Loi (Nos. 252-263)).
Comme Christ et les
autres Apôtres et Presbyteri, Paul a observé les Fêtes, comme nous
l’avons vu dans Actes. Il ne les a donc pas abolies et ne pouvait d’ailleurs
pas le faire. Le Temple a été choisi comme un Temple des sacrifices (2Chron.
7:12), après les Tabernacles à Hébron et de Silo. Cependant, les Fêtes
n'étaient pas liées au Temple. Le Seigneur a choisi Sion pour Sa demeure
(Psaume 132:13-14), mais ce choix a été suspendu pendant l'errance de
l'Église dans le désert jusqu'au retour du Messie. Cette action a été
préfigurée par les quarante ans sous la colonne de feu et de nuée dans le
désert (cf. aussi le document d'étude
Les Grandes Lignes de la
Chronologie de L’Âge (No. 272)). C'était une indication
spécifique que Christ indiquerait le centre d'adoration par l’intermédiaire
des élus.
Sous les Apôtres,
l'Église célébrait les Fêtes dans des emplacements divers, bien que Paul ait
cherché à retourner à Jérusalem pour la Fête mentionnée dans Actes 18:21 ;
19:21 (voir KJV ; la Bible Interlinéaire). Actes 20:6 montre que Paul
a observé les jours des Pains sans Levain à Philippes, ayant été retardé. Il
a ensuite cherché à être à Jérusalem pour la Pentecôte (Actes 20:16). Tant
les Juifs que les Chrétiens ont célébré les Fêtes dans la dispersion. Les
Fêtes ont précédé le Temple et lui ont succédé. Seul le sacrifice est
central au Temple. Cependant, le sacrifice a également eu lieu ailleurs,
aussi bien durant la période du Temple qu'après sa destruction, pendant la
captivité babylonienne. Le Temple à Éléphantine a assumé les fonctions du
sacrifice jusqu'à ce que le Temple soit reconstruit sous le règne de Darius
II. Le Temple d’Éléphantine a été alors détruit par une attaque (voir
Pritchard, The Ancient Near East (L'Ancien Proche-Orient), vol. I,
pp. 278-282). Les lettres araméennes dans l'œuvre de Pritchard, traduites
par Ginsberg, montrent les archives de la directive de la Pâque à l'empire
mentionnée dans Esdras (consulter le document d'étude
Le Signe de Jonas et l'Histoire
de la Reconstruction du Temple (No. 013)).
Les contributions à la
restauration du Temple sont mentionnées, comme le sont les circonstances de
la destruction du Temple à Éléphantine, durant la 14ème année de
Darius II. Les Gouverneurs de Juda avaient également un contrôle politique
sur les prêtres (sacrificateurs) à Éléphantine. Les textes montrent que le
sacrifice n'a jamais cessé au moment de la destruction de Jérusalem, et le
Temple a été restauré à Jérusalem lors de la reconstruction
du Temple à cet endroit. Le sacrifice a cessé avec la Nouvelle
Alliance et la destruction finale du Temple à Jérusalem, mais les Fêtes ont
continué dans la dispersion. L'Église a célébré les Fêtes sous la
persécution pendant deux mille ans.
Un autre Temple a été
également construit en Égypte, à Léontopolis, dans le Nome d'Héliopolis, par
le Grand Prêtre (Souverain Sacrificateur), Onias IV. Ce temple a été
prophétisé par Dieu par l'entremise d'Ésaïe (Ésaïe 19:19). Il a été fermé
sur ordre de Vespasien en l’an 71 EC, après la destruction du Temple de
Jérusalem, bien qu’il ait continué à offrir des sacrifices à cet endroit
depuis sa construction à peu près vers l’an 160 AEC (avant l'ère courante).
Les élus sont jugés par
leur connaissance de l’Unique Véritable Dieu. La compréhension de la Loi
découle de la connaissance de Dieu et elle devient enracinée dans l'esprit
et le cœur de l'individu. Le problème n'est pas le Sabbat ou les Fêtes ou la
Loi. C'est le fait que Dieu le Père est l’Unique Véritable Dieu (Jean 17:3 ;
1Jean 5:20) et que Lui seul est immortel (1Tim. 6:16). Si nous ne nous
accrochons pas à cette vérité, nous serons enlevés des élus et nous serons
livrés à une forte illusion et à la croyance dans le mensonge (2Thess.
2:11). L'Interlinéaire de Marshall
traduit ce verset comme une opération de l'erreur afin qu'ils croient
à un mensonge. Ils ne peuvent plus s'aider eux-mêmes. Ils sont simplement
enlevés des élus et leur compréhension leur est enlevée. Ils ne peuvent pas
comprendre, même s'ils voulaient voir l'erreur.
Toute la compréhension
des élus est fondée sur leur relation avec l’Unique Véritable Dieu et leur
connaissance de Dieu et de Son Fils, Jésus Christ (Jean 17:3 ; 1Jean 5:20).
La transgression du Premier Commandement assure que les Fêtes sont enlevées.
Elles ne peuvent pas être célébrées, même si ceux qui sont dans l'erreur
désirent les observer. Dieu interviendra à long terme. Pour ceux qui
observent la Loi, les Fêtes sont un rappel nécessaire du Plan de Dieu. De
plus, la restauration obligatoire de Christ dans son système montre que les
Fêtes sont exigées et qu’elles sont en effet une bénédiction pour ses
disciples.
L'enlèvement des Dix
Commandements des exigences de la Loi et leur confusion avec la
loi sacrificielle appelée la loi cérémonielle provient d'une
profonde ignorance des enseignements de Christ et des Apôtres, à tel point
que même les Réformateurs Protestants ne sont pas tombés dans cette erreur.
C'est une caractéristique de la faiblesse spirituelle, de l'erreur et de
l'échec de l'Église dans les Derniers Jours. Cette faiblesse est visible
dans les promesses faites aux Églises aux chapitres 2 et 3 d'Apocalypse où
l'Église de Sardes est morte et l'Église de Laodicée est vomie. Aucune de
ces Églises n'entre dans le Royaume de Dieu. Seul un petit nombre de leurs
membres entrent dans la Première Résurrection.
La progéniture (semence)
de la femme, qui est l'Église, ce sont ceux qui observent les Commandements
de Dieu et qui gardent le Témoignage ou la Foi de Jésus Christ (Apocalypse
12:17 ; 14:12). Consulter aussi le document d'étude
L'Amour et la Structure de la
Loi (No. 200).
q