Christian Churches of God
[B10vii]
Le Pasteur d’Hermas
Partie 7
(Édition 2.0
20000414-20060722-20221006)
Achèvement de Similitude 9, Similitude 10, Conclusion et Résumé.
Christian Churches of God
Courriel :
secretary@ccg.org
(Copyright
ã
2000,
2006, 2022 Wade Cox, anor)
(Tr. 2024)
Cette étude peut être copiée et distribuée librement à la condition qu'elle
le soit en son entier, sans modifications ni
rayures. On doit y inclure le nom, l'adresse de
l’éditeur et l'avis des droits d'auteur. Aucun
montant ne peut être exigé des récipiendaires
des copies distribuées. De brèves citations
peuvent être insérées dans des articles et des
revues critiques sans contrevenir aux droits
d'auteur.
Cette étude est disponible
sur les pages du World Wide Web :
http://logon.org et
http://ccg.org/
Le Pasteur d’Hermas Partie 7 [B10vii]
Chapitre XIV
Et je dis : Seigneur, si ceux
qui sont en cet état font pénitence, et que renonçant à l’amour
de ces femmes, ils retournent vers ces vierges, et se remettent
sous leur puissance, ne seront-ils point reçus dans la maison du
Seigneur ? Ils y seront reçus, me répondit-il, pourvu que,
rompant tout commerce avec ces femmes, ils reprennent l’esprit
des vierges, et se conforment à leurs œuvres. C’est pour cela
qu’on a interrompu le bâtiment pour donner lieu à ceux qui
feront pénitence, d’y être reçus ; mais s’ils refusent de la
faire, ils seront rejetés pour toujours, et d’autres prendront
leurs places. Je rendis grâces au Seigneur pour toutes ces
faveurs, de ce que s’étant laissé toucher de compassion sur tous
ceux qui avaient été marqués de son nom, il nous avait envoyé
l’Ange de la pénitence à nous qui l’avons offensé, et de ce
qu’il avait renouvelé nos esprits qui se trouvaient déjà dans
une véritable langueur, et qui n’avaient plus d’espérance pour
le salut. Et je lui dis : Seigneur, apprenez-moi présentement
pourquoi cette tour est bâtie non sur la terre, mais sur la
pierre et sur la porte. Tu ne me fais cette question, me
répondit-il, que parce que tu es sans raison et sans
intelligence. Seigneur, lui dis-je, le peu de connaissance que
j’ai de toutes ces choses me met dans la nécessité de vous en
demander l’explication ; et toutes vos réponses sont grandes,
magnifiques, et fort au-dessus des faibles lumières des hommes.
Écoute-moi donc, me répondit-il : le nom du Fils de Dieu est
grand, et immense, et c’est lui qui porte toute la terre. Si
donc, lui dis-je, c’est le Fils de Dieu qui soutient toutes les
créatures, pourquoi ne soutient-il pas ceux qu’il a appelés
lui-même qui portent son nom, et qui marchent dans la voie de
ses préceptes ? Et ne vois-tu donc pas, me répondit-il, qu’il
soutient ceux qui le servent de tout leur cœur ; il est tout
leur appui, il protège volontiers ceux qui ne rougissent point
de son nom, comme eux-mêmes le confessent généreusement.
Chapitre XV
Et je lui dis : Seigneur,
dites-moi le nom de ces vierges, et des femmes qui étaient
vêtues de robes noires. Écoute, me répondit-il : Voici les noms
des principales vierges qui se tenaient aux coins de la porte.
La première s’appelle la foi ; la seconde, l’abstinence ; la
troisième, la puissance ; la quatrième, la patience. Quant aux
autres qui ne sont pas si considérables que ces premières, voici
leurs noms : la simplicité, l’innocence, la chasteté, la gaieté,
la vérité, l’intelligence, la concorde, la charité. Quiconque
donc porte ces noms, et celui du Fils de Dieu, peut entrer dans
l’héritage céleste. Écoute à présent les noms de ces femmes qui
étaient vêtues de robes noires. Il y en a parmi celles-là quatre
principales, la perfidie, l’intempérance, l’incrédulité, la
volupté. Voici les noms des autres : la tristesse, la malice, le
plaisir, la colère, le mensonge, la folie, la vanité, la haine.
Celui qui est animé de ces passions, verra à la vérité le
royaume de Dieu, mais il n’y entrera point. Seigneur, lui
dis-je, quelles sont ces pierres qu’on a tirées d’un lieu
profond pour les faire entrer dans la structure de la tour ? Et
il me dit : Les dix premières qui ont été mises dans le
fondement, c’est le premier siècle ; les vingt-cinq suivantes,
c’est le second siècle, qui est celui des hommes justes. Les
trente-cinq autres sont les Prophètes du Seigneur, et ses
ministres ; et enfin les quarante dernières, ce sont les Apôtres
et ceux qui ont annoncé la naissance du Fils de Dieu. Pourquoi
donc, lui dis-je, Seigneur, ces vierges, après avoir passé les
pierres par la porte, les ont-elles présentées pour être
employées dans la structure de la tour ? Et il me dit : C’est
parce que ces premiers ont conservé ces esprits, et qu’ils ne se
sont point séparés les uns des autres, ni les esprits des
hommes, ni les hommes des esprits, qui se sont trouvés en eux
jusqu’au jour du repos. Car si ces pierres se fussent trouvées
dépourvues de ces esprits, elles n’auraient point été jugées
propres à être reçues dans la tour.
Chapitre XVI
Et je lui dis : Seigneur,
faites-moi connaître les autres explications. Que veux-tu savoir
? me répondit-il. Pourquoi, lui répartis-je, ces pierres ont été
tirées d’un lieu profond, et employées ensuite dans la structure
de cette tour, puisqu’elles étaient déjà animées de l’Esprit
Saint. Il était nécessaire, me dit-il, qu’avant que d’être
admises dans l’édifice, elles fussent élevées par le moyen de
l’eau, et elles ne pouvaient autrement entrer dans le royaume de
Dieu, qu’en se dépouillant de l’infirmité de leur première vie.
Après donc être sorties de cet état de mortalité, elles ont été
marquées du sceau du Fils de Dieu, et sont entrées dans le
royaume du ciel. Car avant que l’homme ne reçoive le nom du Fils
de Dieu, il est comme dévoué à la mort ; mais aussitôt qu’il a
été marqué de ce sceau, il passe de la mort à la vie. Or ce
sceau n’est autre chose que l’eau dans laquelle les hommes
descendent encore redevables à la mort, mais d’où ils sont
ressuscités à la vie ; et ce sceau leur a été annoncé, et ils y
ont eu recours pour avoir droit au royaume du ciel. Et je lui
dis : Pourquoi donc, Seigneur, outre ces premières pierres, en
a-t-on tirées quarante autres déjà marquées de ce sceau ? Et il
me répondit que les Apôtres et les Docteurs qui avaient prêché
le nom du Fils de Dieu, étant morts dans sa foi, et revêtus de
sa puissance, ils avaient prêché à ceux qui étaient morts avant
eux, et leur avait donné ce sceau. Ils sont donc descendus avec
eux dans l’eau, et en sont sortis de nouveau ; mais ils eu sont
sortis pleins de vie ; et quant à ceux qui étaient morts
auparavant, à la vérité ils y sont entrés morts, mais ils en
sont sortis vivants. Ainsi c’est par les Apôtres qu’ils ont reçu
la vie et connu le Fils de Dieu, et ainsi figurés par ces
pierres, ils ont été élevés avec eux de ce lieu profond, et sont
entrés dans la structure de la tour tout entiers, et sans avoir
été taillés, parce qu’ils étaient morts dans une grande chasteté
et une parfaite justice, et qu’il n’y avait que ce sceau qui
leur manquait. Voilà l’explication de ces pierres.
Chapitre XVII
Et je lui dis : Seigneur,
instruisez-moi présentement sur ces montagnes : pourquoi
sont-elles plusieurs et de différentes figures ? Écoute, me
dit-il. Ces douze montagnes que tu vois sont les douze nations
[tribus] qui sont répandues sur toute la terre. Le Fils de Dieu
leur a été annoncé par ceux qu’il leur a envoyés lui-même. Mais,
dis-je, pourquoi sont-elles de différentes couleurs [et formes]
? Écoute : Ces douze montages sont donc les douze nations
répandues sur toute la terre. Et elles varient en prudence et en
intelligence. Aussi nombreuses que sont les variétés des
montagnes que tu as vues, il y a aussi des diversités d'esprit
et d'intelligence parmi ces nations. Je te découvrirai aussi les
sentiments et les actions de chacun de ces peuples. Seigneur,
lui dis-je, faites-moi comprendre comment, ces montagnes étant
si différentes les unes des autres, cependant les pierres qu’on
en a tirées ont pu s’ajuster dans la structure de la tour ; en
sorte qu’elles ne paraissaient toutes que d’une même couleur, et
que celles qu’on a prises des montagnes n’aient pas moins
d’éclat que celles qui ont été élevées de ce lieu profond.
C’est, me répondit-il, que toutes les nations qui sont sous le
ciel ont entendu et cru, et qu’elles ont toutes été appelées
d’un seul nom, qui est celui du Fils de Dieu. Après donc avoir
été marquées de son sceau, elles ont toutes reçu la même
sagesse, les mêmes sentiments ; elles n’ont plus eu qu’une même
foi et une même charité ; et avec le nom du Fils de Dieu, elles
avaient encore les divers esprits de ces vierges. C’est pour
cela que la tour paraissait n’être que d’une seule couleur et
qu’elle brillait d’un éclat semblable à celui du soleil ; mais
après qu’elles ont toutes été réunies dans un même sentiment,
elles n’ont plus formé qu’un même corps. Quelques-uns cependant
se sont souillés et ont été rejetés du nombre des justes, et se
sont replongés dans leur premier état ; ils sont devenus plus
criminels qu’ils n’étaient auparavant.
Chapitre XVIII
Comment, lui dis-je, sont-ils
plus criminels après avoir connu le Seigneur ? Et il me
répondit : Celui qui ne le connait point, s’il vit dans le
désordre, n’est coupable que des péchés qu’il commet par sa
malice ; mais celui qui le connaît doit s’abstenir de toutes
sortes d’actions mauvaises, et s’exercer de plus en plus dans la
pratique du bien. Car si celui qui devait pratiquer le bien
l’abandonne au contraire pour suivre le mal, ne parait-il pas
plus coupable que celui qui, ne connaissant point encore la
grandeur de Dieu, tombe dans le péché ? Aussi de tels hommes
sont-ils destinés à servir de proie à la mort : mais pour ceux
qui ont reçu la connaissance du Seigneur, et qui ont même été
témoins de ses merveilles, s’ils mènent une vie criminelle, ils
en seront doublement punis et tomberont pour toujours sous
l’empire de la mort. Ainsi donc que tu as vu ces pierres
rejetées de l’édifice et livrées ensuite à des esprits cruels et
funestes, et la tour tellement purifiée qu’elle semblait être
bâtie d’une seule pierre ; c’est ainsi que l’Église, après
qu’elle aura été purifiée, qu’on en aura rejeté les méchants,
les hypocrites, les scélérats, les incrédules, tous ceux enfin
qui ont vécu dans le péché et dans toutes sortes de dérèglements
; c’est ainsi, dis-je, qu’elle ne formera plus qu’un corps,
qu’un esprit, qu’un cœur, et qu’elle n’aura plus qu’une même foi
et qu’une même charité. Alors le Fils de Dieu trouvera sa joie
au milieu de ses serviteurs, et il recevra avec une joie pure
son peuple. Seigneur, lui dis-je, toutes ces choses sont grandes
et admirables ; mais à présent découvrez-moi la force et la
vertu de chacune de ces montagnes, afin que tous ceux qui
croient en Dieu, après avoir entendu ce que vous me direz,
honorent son saint et redoutable nom. Écoute, me répondit-il,
quelle est la diversité de ces montagnes qui sont les douze
nations de la terre.
Chapitre XIX
Quant à la première montagne
qui était noire, ce sont les hommes apostats, qui après avoir
cru ont abandonné Dieu, vomissant contre lui d’horribles
blasphèmes trahissant ses serviteurs. Il n’y a point de
pénitence pour eux et ils ne doivent attendre que la mort :
c’est pour cela qu’ils sont noirs, parce qu’ils sont la race des
impies. Pour la seconde montagne qui était aride et stérile, ce
sont ceux qui, n’ayant eu qu’une foi feinte, ont été des maîtres
d’erreur et d’impiété, et ils sont auprès de ces premiers ; car
ils n’ont porté comme eux aucun fruit de justice. Et de même que
cette montagne est stérile et sans fruit, ces hommes de même ont
le nom de chrétiens ; mais leur foi est vaine et la vérité ne
porte en eux aucun fruit. Cependant ils peuvent encore être
reçus à la pénitence, pourvu qu’ils se hâtent de l’embrasser ;
car s’ils diffèrent, ils seront comme les premiers enveloppés
dans la mort. Pourquoi, Seigneur, lui dis-je, ceux-ci
pourront-ils encore faire pénitence, et les autres ne le
pourront-ils ? car ils sont tous presque également coupables des
mêmes crimes. Les uns, me répondit-il, peuvent encore trouver
lieu à la pénitence, parce qu’ils n’ont pas vomi de blasphèmes
contre Dieu, ni trahi ses serviteurs, quoique par l’avidité de
s’enrichir ils aient trompé les hommes en les flattant dans
leurs désirs criminels ; c’est pourquoi ils souffriront quelques
peines. Cependant ils pourront se purifier par la pénitence,
parce qu’ils n’ont point prononcé de blasphèmes contre Dieu [ni
trahi ses serviteurs].
Chapitre XX
Quant à la troisième montagne
qui portait des ronces et des épines, ce sont ceux qui ont cru.
Les uns étaient riches, et les autres engagés dans une infinité
d’affaires ; car les richesses sont marquées par les ronces ; et
les épines marquent la multitude des affaires. Ceux donc qui
contractent ces engagements extérieurs ne se joignent point aux
serviteurs de Dieu ; mais ils s’égarent en se jetant dans des
embarras qui étouffent en eux la piété. Et ceux même qui sont
riches évitent avec le même soin de s’unir avec les serviteurs
de Dieu, de crainte qu’ils n’exigent d’eux quelque secours ;
aussi n’entreront-ils que très difficilement dans le royaume de
Dieu. Car de même que ceux qui sont déchaussés ne marchent
qu’avec peine au milieu des ronces ; ainsi ces sortes de gens
n’entrent que difficilement dans le royaume de Dieu. Cependant
ils peuvent encore être tous reçus à la pénitence, pourvu qu’ils
se hâtent de la faire, afin que, par les bonnes œuvres qu’ils
feront dans la suite, ils réparent celles qu’ils auraient dû
pratiquer dans les premiers temps de leur vie. Car si après
avoir fait pénitence, ils font le bien, ils vivront ; au lieu
que s’ils persévèrent dans leurs anciens désordres, ils seront
livrés à ces femmes qui leur ôteront la vie.
Chapitre XXI
Quant à la quatrième montagne
qui produisait une grande quantité d’herbes, dont la partie
supérieure était verte et les racines arides, dont quelques-unes
séchaient aussitôt qu’elles venaient à être frappées des ardeurs
du soleil : ce sont ceux qui ont cru ; mais dont les uns ont une
foi chancelante, et les autres ont le Seigneur sur les lèvres
sans l’avoir dans le cœur. C’est pour cela que, semblables à ces
herbes dont les racines sont arides, ils n’ont en eux aucun
principe de vie ; car ils ne vivent qu’en paroles, mais leurs
œuvres sont mortes. Ils ne sont ni morts ni vivants, aussi bien
que ceux dont la foi est incertaine et chancelante ; car ils ne
sont ni verts, ni arides, c’est-à-dire, ni morts, ni vivants. Et
de même que ces herbes se sont séchées aussitôt qu’elles ont été
frappées du soleil, de même ces chrétiens chancelant au moindre
bruit de persécution, pour se mettre à couvert, ils retournent
au culte des idoles, et rougissent de porter le nom de leur
Dieu. De tels hommes ne sont ni morts, ni vivants : cependant
ils peuvent encore vivre s’ils font promptement pénitence ; car
autrement ils sont déjà livrés à ces femmes qui leur ôteront la
vie.
Chapitre XXII
Quant à la cinquième montagne
qui était raboteuse et couverte d’herbes vertes : ce sont ceux
qui ont cru à la vérité ; mais qui ne se soumettent que
difficilement, qui sont hardis et présomptueux, voulant paraître
tout savoir quoiqu’ils ne sachent rien en effet. Et c’est à
cause de cette audace que la sagesse les a abandonnés pour faire
place à la témérité et à l’arrogance. Ils se regardent comme des
personnes sublimes et remplies de prudence ; et quoiqu’ils ne
soient qu’erreur et que folie, ils veulent passer pour les
docteurs des autres. Mais leur vanité en a fait tomber plusieurs
; car l’audace et la vaine confiance sont les moyens
infaillibles dont le démon se sert pour les perdre. Aussi
plusieurs d’entre eux ont-ils été rejetés. Mais quelques-uns
ayant reconnu leur erreur ont fait pénitence et se sont soumis à
ceux qui étaient plus capables de les instruire. D’autres
peuvent aussi revenir par la pénitence ; car ils étaient plutôt
imprudents que méchants. Si donc ils font pénitence, ils vivront
en Dieu ; autrement ils habiteront avec ces femmes qui
exerceront sur eux tout ce qu’elles ont de méchanceté.
Chapitre XXIII
Quant à la sixième montagne
qui était remplie de petites et de grandes fentes : elle
signifie ceux qui ont cru. Les petites fentes, ce sont ceux qui
ont entre eux des procès et des querelles, qui les rendent
languissants dans la foi. Mais plusieurs de ceux-là ont fait
pénitence, et les autres même la feront aussi, après qu’ils
auront entendu mes préceptes ; car leurs différents sont de peu
d’importance, et ils se soumettront sans peine à la pénitence.
Quant aux grandes fentes : ce sont ceux qui, semblables à des
pierres fort dures, conservent le ressentiment des injures et
exercent entre eux des haines et des inimitiés secrètes. Ainsi
ils ont été rejetés de la tour et ne sont point entrés dans la
structure. De tels hommes auront du mal à vivre. Dieu, notre
Seigneur, l’arbitre et le souverain Maître de tout l’univers, ne
veut point qu’on garde souvenir des injures, et lui-même se
laisse aisément fléchir par ceux qui lui font un aveu sincère de
leurs péchés. Mais pour l’homme, comme il est faible,
languissant, mortel et sujet au péché, il ne relâche rien de la
colère qu’il conçoit contre un autre, comme s’il était en son
pouvoir de le conserver, ou de le perdre. Pour moi donc qui suis
envoyé pour présider à la pénitence, je vous exhorte d’étouffer
ces sentiments, s’ils se trouvent en vous, et de recourir à la
pénitence. Et le Seigneur guérira vos anciennes blessures, si
vous vous purifiez de ce démon : autrement il vous livrera à la
puissance de cet esprit malin qui vous donnera la mort.
Chapitre XXIV
Quant à la septième montagne
où l’on voyait des herbes vertes et excellentes, toute la
montagne dans une grande fertilité, toutes sortes d’animaux qui
s’y nourrissaient des herbes qu’elle produisait, et ces herbes
qui se renouvelaient avec d’autant plus d’abondance et de beauté
que ces animaux en consumaient davantage. Ce sont ceux qui ont
toujours conservé la foi dans la simplicité et la bonté de leur
cœur, n’ayant entre eux aucun différent, se réjouissant des
vertus de leurs frères, et qui, animés de l’esprit des vierges,
sont toujours prêts à faire du bien à tout le monde et à
partager avec tous le fruit de leurs peines, sans le reprocher
et sans délibérer d’un moment. Dieu, voyant leur simplicité et
leur innocence, a répandu la bénédiction sur leurs travaux et a
favorisé toutes leurs entreprises. Moi donc qui suis l’Ange de
la pénitence, je vous exhorte, vous tous qui êtes dans ces
dispositions, d’y persévérer constamment, afin que votre race
subsiste dans tous les siècles des siècles. Car le Seigneur vous
a éprouvés, il a écrit votre nom avec le nôtre, et il a fait
découler sur toute votre race les richesses de son Fils, parce
que vous êtes tous animés de son Esprit.
Chapitre XXV
Quant à la huitième montagne
sur laquelle il y avait plusieurs fontaines où toutes les
créatures du Seigneur venaient étancher leur soif, ce sont ceux
qui ont cru aux Apôtres, que le Seigneur a envoyé prêcher par
toute la terre. Ce sont encore certains Docteurs qui ont prêché
la foi avec sincérité et sans aucun mélange d’erreurs, et qui,
constamment attachés à la vérité et la justice selon qu'ils
avaient reçu l'Esprit Saint, n’ont jamais cédé aux désirs
criminels des hommes. C’est pourquoi ils ont leurs places
marquées parmi les Anges.
Chapitre XXVI
Quant à la neuvième montagne
qui était inculte et habitée par les serpents, ce sont ceux qui
ont cru, mais dont la conduite n’est point exempte de taches. Ce
sont des ministres qui s’acquittent mal de leur charge, pillant
les veuves et les orphelins, et s’appropriant à eux seuls les
aumônes qu’ils reçoivent sans en faire part aux autres. Si donc
ils ne renoncent à l’avarice, il n’y a point de salut à espérer
pour eux, et ils ne doivent attendre que la mort ; mais s’ils se
convertissent, et qu’ils s’acquittent plus dignement de leur
ministère, ils pourront obtenir miséricorde. Quant à ces pierres
qui ont été trouvées raboteuses, ce sont ceux qui ont rejeté le
nom du Seigneur sans retourner à lui davantage ; aussi sont-ils
semblables à cette terre inculte et déserte ; ils n’entrent
point en société avec les serviteurs de Dieu, ils se séparent
d’eux, et ont perdu la vie par l’attache qu’ils conservaient
pour des choses de nulle valeur. Et comme une vigne qu’on
abandonne, et qu’on cesse de cultiver, périt avec le temps,
devient sauvage et inutile à son maître, après que les herbes et
les épines en ont étouffé les sucs ; c’est ainsi que ces hommes
désespérants d’eux-mêmes, et s’étant encore rendus plus
criminels, ont été rejetés de Dieu comme des serviteurs
inutiles. Cependant ils peuvent encore être admis à la
pénitence, s’il paraît que ce n’est point du fond de leur cœur
qu’ils ont renoncé à la foi ; mais j’ignore s’ils pourront
obtenir le salut. Ainsi je dis qu’à présent si quelqu’un se
trouve coupable de ce crime, il fasse pénitence ; car pour ceux
qui renonceraient présentement à la foi, il est impossible que
dans la suite ils obtiennent le salut, au lieu que ceux qui y
ont renoncé autrefois, le désir qu’ils ont de faire pénitence
leur est imputé. Et celui qui veut faire pénitence doit se hâter
avant que la tour soit entièrement achevée. Autrement, il sera
livré à ces femmes qui le précipiteront dans la mort. Quant aux
serpents qui habitent ensemble sur cette montagne, ce sont ceux
qui sont dissimulés, trompeurs, et qui cherchent à se nuire les
uns les autres.
Car de même que le venin de
ces animaux est mortel aux hommes, de même les discours de tels
gens perdent et tuent ceux qui les écoutent. Ainsi ils sont
faibles dans la foi à cause du genre de vie qu’ils ont mené.
Quelques-uns d’entre eux cependant, après avoir fait pénitence,
ont obtenu le salut, et les autres pourront également l’obtenir
s’ils ont recours à la pénitence ; autrement ils recevront la
mort de la main de ces femmes dont ils ont la force et la
puissance.
Chapitre XXVII
Quant à la dixième montagne
sur laquelle il y avait des arbres, qui de leur ombre couvraient
les troupeaux qui s’y reposaient, ce sont ceux qui ont cru, dont
quelques-uns sont des Évêques ou chefs de l’Église. Et d’autres
figurés par les pierres sont de simples fidèles qui ont toujours
exercé l’hospitalité à l’égard des serviteurs de Dieu, avec joie
et sans dissimulation. Ce sont ceux enfin qui président aux
différents ministères de l’Église, qui protègent les veuves et
les pauvres, et dont la conduite a toujours été pure et
irréprochable ; aussi sont-ils protégés de Dieu. Ceux qui se
sont comportés de la sorte acquerront beaucoup d’honneur devant
Dieu, et auront place parmi les Anges, s’ils continuent d’être
soumis au Seigneur jusqu’à la fin.
Chapitre XXVIII
Quant à la onzième montagne
où il y avait des arbres chargés de différents fruits, ce sont
ceux qui ayant embrassé la foi, se sont exposés à la mort pour
le Nom du Seigneur et l’ont endurée après plusieurs tourments,
avec joie et de tout leur cœur. Et je lui dis : Pourquoi,
Seigneur, tous ces arbres portent-ils des fruits, mais
quelques-uns plus beaux que les autres ? Écoute, me
répondit-il : ceux qui ont souffert pour le Nom du Seigneur ont
acquis beaucoup d’honneur devant Dieu. Car tous leurs péchés
sont effacés, parce qu’ils ont été livrés à la mort pour le Nom
du Fils de Dieu. Mais, écoute encore pourquoi les fruits qu’ils
portent sont différents, et les uns plus excellents que les
autres. Car ceux qui ayant été trainés devant les tribunaux, et
interrogés sur leur foi, n’ont point renié le Seigneur, mais ont
souffert avec joie pour sa cause ; ceux-là, dis-je, ont acquis
un plus grand degré de gloire devant le Seigneur, et sont
figurés par ces fruits excellents. Mais pour ceux qui, toujours
timides et incertains dans leur foi, ont délibéré dans leur cœur
s’ils confesseraient ou renieraient le Seigneur, quoique
cependant ils aient souffert pour son Nom ; ils sont marqués par
ces fruits moins excellents, parce qu’ils ont ouvert leur cœur à
cette pensée ; car elle est mauvaise et impie, et les rend aussi
criminels que ceux qui renieraient leur maître. Vous donc qui
trouvez en vous ces pensées, prenez garde qu’elles ne s’y
affermissent, et que vous ne perdiez l’espérance de vivre en
Dieu : car si vous voulez souffrir pour son Nom, il faut que
vous honoriez le Seigneur en lui rendant grâces de ce qu’il vous
a jugés dignes de porter son Nom, et d’obtenir une entière
rémission de vos péchés. Bien loin donc de vous affliger, ne
devez-vous pas plutôt vous estimer heureux. Cependant si
quelqu’un de vous souffre persécution, vous croyez qu’il fait
une grande chose. Le Seigneur vous procure la véritable vie, et
vous ne le comprenez pas. Car vous étiez comme accablés sous le
poids de vos péchés, et si Dieu ne vous eût point fait la grâce
de souffrir pour son Nom, vous n’eussiez eu pour partage que la
mort. Je vous le dis donc à vous tous qui balancez encore à nier
ou à confesser que le Seigneur est votre Dieu. Publiez-le
hautement, de peur qu’en le niant, vous ne soyez jetés dans les
tourments que sa justice vous prépare. Car si parmi toutes les
nations on a coutume de punir les serviteurs qui renient leur
maître, quel traitement ne devez-vous point attendre de celui
qui est l’arbitre souverain de toutes les créatures ? Bannissez
donc de votre cœur ces sortes de pensées, afin que vous puissiez
vivre éternellement en Dieu.
Chapitre XXIX
Quant à la douzième montagne
qui était blanche, ce sont ceux qui ont reçu la foi avec une
sincérité pareille à celle des enfants, et qui bien loin
d’ouvrir leur cœur à l’impiété, n’en ont même pas connu le nom,
mais se sont toujours conduits avec une grande simplicité. De
tels hommes habiteront sans doute dans le royaume de Dieu, parce
qu’ils n’ont violé ses commandements en aucune rencontre, et que
durant toute leur vie ils sont demeurés fermes dans les mêmes
sentiments. Ils seront donc plus grands devant Dieu que tous
ceux dont je t’ai parlé ; car il aime tous ceux qui imitent la
simplicité des enfants, et il les met au-dessus de tous les
autres. Que vous êtes donc heureux si vous éloignez de vous
l’esprit de malice et d’impiété, et que vous marchiez dans
l’innocence, car vous serez les premiers dans le royaume de
Dieu.
Après qu’il eut achevé de
m’expliquer ce qui regardait ces montagnes, je lui dis :
Seigneur, instruisez-moi à présent sur ces pierres qui après
avoir été apportées d’un champ sont entrées dans la structure de
la tour en la place de celles qui en ont été rejetées.
Instruisez-moi encore sur ces pierres rondes qu’on a ajoutées
dans la suite, et sur celles qui sont restées rondes jusqu’à
présent.
Chapitre XXX
Écoute maintenant ce que je
te vais dire à l’égard des pierres, qui après avoir été
apportées du champ sont entrées dans la structure de la tour en
la place de celles qui avaient été rejetées. Elles étaient au
pied de cette montagne blanche. Ceux donc qui sont figurés par
cette montagne ont cru et ont passé leur vie dans l’innocence ;
ainsi le maître de la tour les a fait placer dans l’édifice. Car
il a prévu qu’en les y mettant, elles conserveraient leur
blancheur, et qu’aucune de leur partie se noircirait davantage.
Que s’il eût apporté le même soin à l’égard des pierres qu’on
avait tirées des autres montagnes, il n’eût pas eu besoin de
visiter la tour de nouveau, et d’en ôter les mauvaises pierres.
Or tous ceux qui ont cru et qui doivent croire dans la suite
sont blancs, parce qu’ils ne forment tous qu’un même corps, et
ils sont heureux, parce qu’ils aiment la justice. Pour ce qui
est des pierres rondes et éclatantes, elles sont toutes tirées
de cette montagne blanche. Ceux-là ont cru, mais l’attachement
qu’ils conservaient pour leurs richesses a tant soi peu étouffé
et obscurci en eux les lumières de la vérité ; c’est pour cela
que ces pierres étaient rondes. Cependant ils ne se sont jamais
éloignés de Dieu, et il n’est jamais sorti de leur bouche aucune
parole mauvaise, mais au contraire l’équité, la vertu et la
vérité ont éclaté dans toute leur conduite. Dieu donc ayant
reconnu par la disposition de leur cœur qu’ils pouvaient être
utiles à la vérité et la favoriser, les a affermis pour toujours
dans l’éclat de la justice, et a permis qu’ils perdissent une
partie de leurs biens, et non pas tout, afin que, de ce qui leur
en resterait, ils en pussent faire de bonnes œuvres et se
procurer le salut ; car ils sont aussi de la race des Justes.
Ainsi ces pierres qui les figuraient ont été tant soi peu
taillées et placées ensuite dans la structure de la tour.
Chapitre XXXI
Quant aux autres qui sont
restées rondes jusqu’à présent, et qui n’ont point été trouvées
propres à entrer dans l’édifice, parce qu’elles n’avaient pas
encore reçu le sceau, elles ont été remises dans le lieu d’où on
les avait tirées, car elles se sont trouvées extrêmement rondes
; c’est la race des Justes qui rendent à Dieu la gloire qui lui
est due. Mais il faut qu’ils se dépouillent de l’amour du siècle
présent et de leurs vaines richesses ; et alors ils entreront
dans le royaume de Dieu ; car ils en font nécessairement
partie : cette race innocente a été bénie du Seigneur, et aucun
d’entre eux n’en sera exclus. Et quoique quelqu’un d’eux soit
tenté par le démon, et qu’il succombe sous les efforts de ce
malin esprit, il retournera néanmoins tout aussitôt vers le
Seigneur son Dieu. Moi donc qui suis l’Ange de la pénitence, je
vous déclare heureux, vous tous qui vivez dans l’innocence comme
des enfants, parce que Dieu pour récompense vous élèvera en
honneur. Or je vous le dis à vous tous qui avez été marqués de
son sceau, marchez dans la simplicité, ne conservez point le
souvenir des injures ; ne soyez point persévérant dans le mal,
et que personne ne conserve de l’aigreur contre celui qui l’a
offensé. Mais songez plutôt à apporter des remèdes à ces sortes
de ruptures, et bannissez-les d’entre vous, afin que le
véritable Pasteur trouve sa joie en vous ; et il la trouvera si
toutes les brebis sont saines. Car s’il s’en trouve
quelques-unes égarées par de semblables causes : malheur alors
aux Pasteurs, et si les Pasteurs sont eux-mêmes dispersés,
comment lui rendront-ils compte de leurs troupeaux ? diront-ils
pour s’excuser, que les troupeaux les ont maltraités ? on ne les
croira point ; car il ne peut se faire que des Pasteurs
souffrent quelque chose de la part de leurs troupeaux ; et leur
mensonge au contraire ne servira qu’à augmenter leur punition.
Moi-même je suis Pasteur, et je dois rendre compte un compte
très rigoureux de vous tous.
Chapitre XXXII
Pensez-y donc pendant que la
tour est encore en construction. Le Seigneur habite au milieu de
ceux qui aiment la paix ; et qu’y a-t-il de plus aimable que
cette paix ? Mais il s’éloigne de ceux qui par la corruption de
leur cœur ils entretiennent les dissentions et les disputes.
Rendez-lui donc votre esprit dans sa première intégrité, et tel
que vous l’avez reçu de ses mains. Car si vous donnez à un
foulon un habit qui soit entier, vous exigez qu’il vous le rende
de même. Mais s’il vous le rapporte déchiré, ne vous mettez-vous
pas aussitôt en colère, et ne l’accablez-vous pas de reproches,
en lui disant : Je vous ai donné mon habit très entier :
pourquoi l’avez-vous déchiré, et mis hors d’état de pouvoir me
servir ? Car, par votre faute, il m’est devenu absolument
inutile. N’est-ce pas là le langage que vous tiendriez à ce
foulon qui aurait déchiré votre habit ? Si donc vous vous
affligez pour un simple habit, et que vous vous plaignez de ce
qu’on ne vous le rend point son entier, quel traitement ne
devez-vous point attendre du Seigneur, si après avoir reçu de
lui un esprit sain et capable de le servir, vous l’avez rendu
entièrement inutile, en sorte que Dieu qui en est le maître ne
puisse plus s’en servir à aucun usage ? car vous l’avez rendu
inutile dès que vous en avez corrompu l’excellence. Le Seigneur
ne vous traitera-t-il donc pas de même, en punition de ce crime
? Oui, certainement, lui répondis-je, il traitera ainsi tous
ceux qui conserveront en eux le souvenir des injures qu’on leur
aura faites. Ne méprisez donc point sa clémence, ajouta-t-il,
mais remerciez-le plutôt avec action de grâces de ce qu’il
souffre vos désordres avec tant de patience, et qu’en cela il
imite si peu votre conduite. Faites pénitence, car vous en
tirerez une grande utilité.
Chapitre XXXIII
Moi, le Pasteur et l’Ange de
la pénitence, j’ai fait voir et expliqué aux serviteurs de Dieu
tout ce qui est écrit dans ces livres. Si donc vous écoutez mes
paroles, que vous y ajoutiez foi, que vous les preniez pour
règle de votre vie, et que vous redressiez vos sentiers
corrompus, vous vivrez. Mais si vous persistez dans votre malice
et dans le souvenir des injures, vous ne pourrez espérer de
vivre en Dieu : voilà tout ce que j’avais ordre de te dire.
Ce Pasteur me dit alors :
M’as-tu demandé tout ce que tu voulais savoir ? Oui, Seigneur,
lui répondis-je. Pourquoi donc, dit-il, ne m’as-tu point
interrogé sur la forme de ces pierres qui ont été remises de
nouveau dans la structure de l’édifice, afin que je t’en donne
l’explication ? Seigneur, lui dis-je, je l’ai oublié. Écoute
donc à présent, me répondit-il, ce que j’ai à te dire touchant
ces pierres. Ce sont ceux qui viennent tout récemment d’entendre
ces préceptes et qui ont fait pénitence de tout leur cœur ; et
Dieu ayant reconnu que leur pénitence était parfaite et sincère,
et qu’ils seraient persévérants à la faire, a effacé leurs
anciens péchés. Et ces péchés étaient marqués par les
différentes figures de ces pierres qui ont été égalées, afin
qu’il n’y eût aucune difformité.
*************
Similitude 9
L’Esprit Saint (No. 117)
est un attribut de Dieu et est la puissance de Dieu. Il est la
Première partie de la création de Dieu afin de permettre aux
Fils de Dieu d'être créés et attachés au Père. Christ a dit : Si
vous m'avez vu, vous avez vu le Père (Jean 14:9). Par
conséquent, Christ possède également les mêmes caractéristiques
du Père, qui s'expriment à travers l’Esprit Saint (voir
Comment Dieu devint une Famille (No. 187)).
L'ange montre à Hermas les 12 montagnes de couleurs
différentes, qui représentent les 12 tribus d'Israël. De chaque
montagne, des morceaux sont apportés aux 12 vierges qui se
trouvent à la porte. Les morceaux sont donnés aux vierges qui
les portent à travers la porte. Comme les anciens du conseil des
24, les vierges sont placées 2 entre chacune des portes. Il y a
4 vierges à l'angle des portes, comme les 4 créatures vivantes.
De nouveau, comme pour la construction de la tour, qui a été
montrée dans les visions, il y a 6 hommes qui instruisent une
multitude d'hommes. Ce sont les séraphins sous Christ qui
instruisent les autres anges. Le Pasteur raconte ensuite que 10
pierres rectangulaires brillantes ont été placées. Ensuite, 25
pierres sont sorties de la fosse, puis 35 autres avec le rocher
et la porte (2 = Dieu et Christ). Cela symbolise le fait que le
rocher est Dieu et que la porte est Christ (nous devons passer
par Christ pour atteindre le Père). Les nombres 2+10+25+35=72.
C'est la même chose que le Conseil de Dieu et cela représente
les sacrifices des fêtes de l'année et le Conseil des Elohim, le
Sanhédrin ; le Conseil des Soixante-dix des Églises de Dieu et
la compilation des 144000 (voir
No. 120).
Les morceaux de la montagne perdirent leur couleur et
devinrent plus qu’un (apparence de blanc). De même que nous
sommes tous de tribus différentes, dans le Royaume de Dieu, il
n'y aura pas de couleur ; nous serons un (en allant vers la
pureté et en étant d'un seul accord, en étant semblables et en
étant tous tournés vers la perfection de Dieu). Les pierres de
la tour avaient l'aspect d'un monolithe (c'est-à-dire d'un seul
rocher, d'un seul pilier, d'une seule colonne). Tout dans la
tour doit être lisse. Cela représente l'Église avec Christ à sa
tête. Lorsque nous serons ressuscités, nous serons tous des
êtres spirituels, tous des fils de Dieu, et des représentants du
Gouvernement de Dieu, sous Christ (voir le document
Le Gouvernement de Dieu (No. 174)).
Le rocher et la porte sont le Fils de Dieu.
Nous savons que Dieu est le rocher sur lequel l'Église est
formée. Christ est la pierre angulaire (1Pierre 2:4) sur
laquelle elle est également construite. On peut donc se demander
pourquoi il est dit à Hermas que Christ est le rocher et la
porte. Il est logique que Christ soit la porte car, comme nous
l'avons dit plus haut, tous doivent passer par Christ pour
atteindre le Père. L'utilisation du terme "rocher" ici renvoie à
Daniel 2:44-45 et à la grande pierre taillée dans la montagne
par aucune main humaine, qui frappe l'idole, la détruit et
établit un empire qui durera éternellement. Christ et tous les
fils de Dieu sont plus anciens que toutes les créatures de la
création, car ils ont été les premiers de tous les êtres créés
par Dieu. Après que la terre fut devenue
tohu et
bohu, c'est-à-dire dévasté et chaotique (Gen. 1:1), Christ et
d'autres elohim furent envoyés pour remettre la terre en état,
car Christ était conseiller du Père dans l'œuvre de création de
Dieu. C'est pourquoi il est plus ancien (voir Similitude 5,
chapitre 6). La porte est nouvelle parce que Christ revient pour
marquer son Millénaire, et nous devons entrer par la Porte
(Christ) pour servir avec lui (voir
F043v,
vi,
F066v).
Il est dit à Hermas que personne n'entrera dans le
Royaume de Dieu s'il ne reçoit pas son saint nom. Cela se fait
par le baptême et nous recevons tous de nouveaux noms, nous
sommes revêtus par l'imposition des mains et nos nouveaux noms
sont inscrits dans le Livre de Vie (Apoc. 20:12).
Nous devons être aussi lisses qu'une pierre, avoir
l'apparence d'une pierre solide. Nous devons tous avoir la même
caractéristique, être sous un même joug, être en harmonie et
avoir le même esprit. "Si vous m'avez vu, vous avez vu le Père,
Étant d’un seul accord." Dieu et Christ sont d'un même accord,
en parfaite harmonie. Les hommes ne peuvent être trouvés dans le
Royaume de Dieu que si ceux-ci les ont revêtus de leurs
vêtements. Si nous ne recevons que le nom et que nous ne
recevons pas d'eux le vêtement, ils ne nous sont d'aucun
secours. Les vierges
sont les PUISSANCES du Fils de Dieu. Si nous portons son nom
sans posséder sa puissance, c'est en vain que nous portons son
nom.
En recevant et en vivant des fruits de l'Esprit, nous
sommes rendus forts et nous avons un seul esprit. Les vierges
sont les esprits (amour, joie, paix, patience, gentillesse,
bonté, foi, douceur et tempérance). On dit à Hermas que les
vierges sont les suivantes :
Foi
Abstinence,
Puissance et (2Tim. 1:7) Esprit d'amour, de force et
d'esprit sain.)
Patience (étant les 4 vierges fortes aux portes)
Les autres sont les suivants :
Simplicité
Innocence
Pureté
Gaieté
Vérité
Intelligence
Harmonie et
Amour
Les femmes vêtues de noir sont celles de Satan.
Incrédulité
Intempérance
Désobéissance
Tromperie (ce sont les 4 femmes les plus fortes)
Les autres sont les suivants :
Tristesse
Malice
Débauche
Colère
Fausseté
Folie
Médisance
Haine
Ceux qui portent ces noms ne verront pas le Royaume de
Dieu. Les ministres des Églises de Dieu qui entretiennent les
querelles de partis et les divisions dans les Églises de Dieu,
par la calomnie et les commérages, engendrent ce péché et seront
éliminés. Ainsi fut Sardes, au XXe siècle, qui dut être détruite
et dispersée.
La tour est l'Église ; les vierges sont les Esprits
Saints qui possèdent les caractéristiques et la nature de Dieu,
c'est-à-dire la puissance de Dieu. Christ, par son héritage et
son obéissance au Père céleste, a reçu ces puissances.
Pour être cohéritiers, nous devons obéir à Dieu le
Père, garder Ses commandements et développer Ses
caractéristiques (les fruits de Son Esprit) (voir
Les Fruits de l’Esprit Saint (No.
146)),
et avoir le même esprit que Christ et le Père afin de pouvoir un
jour aider les humains pendant le règne Millénaire. À la fin,
Dieu sera Tout en Tous (1Cor. 12:6) et personne ne périra parce
que Dieu est parfait et que Son plan est parfait et que les
Élus doivent devenir des Elohim (No. 001)
(voir Le Plan de Salut (No. 001A)).
Nous savons que les Élus porteront le nom de Dieu
(Apocalypse 22:4) et qu'ils marcheront selon les Commandements
de Dieu, la Foi et le Témoignage de Jésus-Christ (Apocalypse
12:17 ; 14:12). Ce sont ceux qui lavent leurs robes, qui ont
droit à l'arbre de vie et qui peuvent entrer dans la ville par
les portes de la Cité de Dieu (Apocalypse 22:14). Christ est
devenu la pierre angulaire, et non le fondement de la Cité,
puisque Dieu était le rocher sur lequel la Cité était bâtie.
Chapitre 14, Similitude 9, la référence du paragraphe,
"le nom du Fils de Dieu est grand, il ne peut être contenu, et
il soutient le monde entier. Si donc toute la création est
soutenue par le Fils de Dieu, que pensez-vous de ceux qu’il
appelle, qui portent le nom du Fils de Dieu, et qui marchent
dans Ses commandements ?
Voyez-vous quel genre de personne il soutient ? Ceux qui
portent son nom de tout leur cœur. Il est donc devenu pour eux
un fondement, et il les soutient avec joie, parce qu'ils n'ont
pas honte de porter son nom".
Les Fils de Dieu étaient une multitude et ont tous été
convoqués avec les Étoiles du Matin pour être présents devant
Dieu lorsqu'Il a créé la terre entière (Job 1:6 ; 2:1 ; 38:4-7 ;
Gen. 1:1 ; Prov. 30:4-5). Cette création devint
tohu et
bohu, c'est-à-dire
dévastée et chaotique (Gen. 1:2). Dieu a alors envoyé les elohim
sous l'être qui est devenu Christ pour la remettre en état (Gen.
1:3ss). Dieu a prévu que toute la Création adamique devienne
Elohim. Et il a prévu que la nation d'Israël serait créée à
partir des reins d'Abraham. Il avait désigné le Fils de Dieu qui
devait devenir le Messie comme l'Étoile qui devait sortir de
Jacob (Nombres 24:17). Il a ensuite désigné la Nation d'Israël
comme l’héritage de cette Étoile lorsqu'Il a attribué les
nations aux autres fils de Dieu (Deut. 32:8).
Israël devait devenir la Vigne de Dieu où l’Esprit
Saint, en tant que Fils dans ce texte, est l'Esclave attribué à
la vigne et les autres fils, en tant qu'Anges de Dieu, sont
attribués avec lui au soutien de la vigne, comme nous le voyons
ici (voir aussi
Israël en tant que la Vigne de Dieu (No. 001C)).
Une erreur simple découlant du Pasteur ci-dessus est de
supposer que la description des douze montagnes qui font partie
de la tour et qui représentent les douze tribus d'Israël est une
pour chaque tribu. Ces caractéristiques sont tirées de Genèse 49
et de Deutéronome 33 et seraient alors réparties comme suit.
Noire comme la suie :
Les apostats, les blasphémateurs, les traîtres et les
gens sans foi ni loi. Elle pourrait être attribuée à la Tribu de
Siméon.
Nue, sans herbe, sans fruit de justice, mais peut se
repentir rapidement. Elle pourrait être attribuée à la Tribu de
Ruben.
Épines et ronces, recherche la richesse et vagabonde ;
(la Tribu d'Asher).
L'herbe à moitié fanée, à moitié verte. Ils ont Dieu
sur leurs lèvres mais pas dans leur cœur. Les paroles sont
vivantes, les œuvres sont mortes ; (la Tribu de Nephtali).
L'herbe verte, mais raboteuse. Ils sont croyants, mais
ils sont lents à apprendre et peuvent être stupides (la Tribu de
Gad).
Plein de fentes de différentes dimensions, d'herbes, de
plantes qui ne poussent pas vigoureusement, mais qui sont
pourries. Ils s'accusent les uns les autres, mais ils se
repentiront ; (la Tribu d'Issachaar).
Des pâturages joyeux avec une végétation florissante,
les créatures sont abondantes. La vie y est simple et douce ;
(la Tribu de Joseph).
Pleines de sources, les apôtres et les docteurs (la
Tribu de Juda).
Pas d'eau avec des serpents mortels. Les possessions
sont acquises par leur ministère, mais ils peuvent encore se
repentir (la Tribu de Dan).
Grand arbre, entièrement ombragé avec des moutons qui
se reposent et ruminent. Ils servent Dieu et reçoivent les
serviteurs de Dieu. Ils sont protégés (la Tribu de Lévi).
Des bois touffus, des arbres qui produisent des fruits.
Ils ont souffert au nom de Christ (la Tribu de Zabulon).
Entièrement blanche, belle et joyeuse. Pure et
infantile (la Tribu de Benjamin).
Ce serait tout à fait injuste pour les tribus et
l'explication est bien plus complexe. On remarque que les
descriptions se réfèrent aux nations qui les composent. Ce sont
les caractéristiques des nations qui entrent dans les douze
tribus de manière égale et séparée.
La réponse est que les douze tribus sont données aux
Apôtres comme le noyau des nations du monde. Les nations sont
ensuite appelées dans chaque tribu et portent toutes ces
caractéristiques. Ces groupes sont énumérés dans le chapitre 7
de l'Apocalypse. Le nombre des 144 000, qui sont constitués des
72 sacrifices majeurs de chaque année au cours des 2000 ans
(comme indiqué ci-dessus (et dans la Partie VI)) (voir No.
120), est de 12 000, par
tribu, la Grande Multitude étant également attribuée à chaque
tribu. Ces élus, qui ne peuvent être dénombrés globalement, sont
attribués à une tribu, la tribu de Joseph étant divisée et la
tribu de Manassé séparée, et la tribu de Dan étant incluse avec
Éphraïm pour conserver la tribu composite de Joseph et permettre
à Lévi de prendre part aux 12 000.
Dan reçoit également le jugement de la nation d'Israël
comme promesse de droit d'aînesse. Éphraïm s'est également vu
promettre le droit d'aînesse du statut de compagnie/groupe de
Nations comme point central de la conversion des Gentils (Gen.
48:15-16).
SIMILITUDE DIXIÈME : CONCERNANT LE REPENTIR ET L'AUMÔNE
Chapitre I
Après que j’eus écrit ce
livre, l’Ange qui m’avait confié à ce Pasteur entra dans la
maison où j’étais, et, s’étant assis sur mon lit, le Pasteur se
mit à sa droite. L’Ange m’appela ensuite et me dit : Je t’ai
confié, toi et ta maison, à ce Pasteur, afin que tu pusses
ressentir les effets de sa protection. Il est vrai, Seigneur,
lui répondis-je. Si donc, ajouta-t-il, tu veux être à couvert de
toutes sortes de vexations et de violences, et que tu désires
réussir dans tout ce que tu pourras dire ou faire selon les
règles exactes de la justice et de l’équité, tu dois marcher
dans la voie des préceptes qu’il t’a donnés et tu triompheras de
toute iniquité. Car si tu gardes ces préceptes tu te verras
au-dessus de toutes les attaques de la cupidité et de tous les
attraits du siècle présent ; et tout ce que tu entreprendras te
réussiras selon tes désirs. Rends-toi l’imitateur de sa sagesse
et de sa modestie. Publie à tout le monde que ce Pasteur est
grand devant Dieu, et comblé de toutes sortes d’honneurs ; qu’il
préside à un ministère plein de puissance, et qu’il s’en
acquitte avec une autorité absolue. C’est à lui seul qu’est
confié le ministère de la pénitence dans toute l’étendue de la
terre. Ce Pasteur ne te paraît-il pas revêtu d’une grande
puissance ? Cependant vous mépriser tout le pouvoir qu’il exerce
sur vous avec tant de sagesse et de modération.
Chapitre II
Je lui dis : Seigneur,
demandez-lui si depuis qu’il est dans ma maison je n’ai rien
fait contre mon devoir, ou si je l’ai offensé en quelque chose.
Je sais, me répondit-il, que tu n’as rien fait et que tu ne
feras rien de mal, et je ne te parle ainsi que pour t’engager à
persévérer ; car le Pasteur m’a rendu des témoignages très
avantageux de ta conduite. Mais tu diras ces choses aux autres
fidèles, afin que ceux qui ont fait, ou qui doivent faire
pénitence, entrent dans tes sentiments ; que le Pasteur me rende
d’eux le même témoignage qu’il m’a rendu de toi, et que je
puisse le rende de même au Seigneur. Quant à moi, Seigneur, lui
dis-je, je publie devant tout le monde les merveilles de Dieu,
et j’espère que tous ceux qui les aiment, mais qui ont péché
auparavant, feront pénitence lorsqu’ils en entendront parler, et
qu’enfin ils recouvreront la vie. Acquitte-toi donc de ce
ministère, ajouta-t-il, et le consomme entièrement. Tous ceux
qui observeront les préceptes de ce Pasteur auront la vie et lui
procureront à lui-même beaucoup d’honneur devant Dieu. Mais
quant à ceux qui les rejetteront, ils se priveront eux-mêmes de
la vie en se déclarant les ennemis du Pasteur, et se livreront à
la mort ; car chacun d’eux sera coupable de sa propre perte. Or
je te dis ces choses afin que tu gardes ces préceptes et que tu
y trouves le remède à tous tes péchés.
Chapitre III
Je t’ai envoyé ces vierges
afin qu’elles habitassent avec toi ; car je me suis aperçu
qu’elles te témoignaient beaucoup d’affabilité. Elles te seront
d’un grand secours pour observer ces préceptes ; car sans elles
on ne peut les observer. Tu vois qu’elles se plaisent fort avec
toi, et je leur ordonnerai encore de ne s’écarter pas un seul
moment de ta maison. Aie soin seulement de purifier ta maison ;
car elles aiment à habiter dans une maison pure, étant
elles-mêmes pures, chastes, industrieuses et agréables aux yeux
du Seigneur. Si donc tu as soin que ta maison soit pure, elles
resteront avec toi ; mais s’il y survient la moindre souillure,
elles se retireront : car ces vierges ne peuvent subsister avec
la plus petite tache. Je lui dis : Seigneur, j’espère me rendre
si agréable à leurs yeux, qu’elles se feront un plaisir de
rester toujours dans ma maison et qu’elles ne se plaindront pas
plus de moi que le Pasteur à qui vous m’aviez confié. Alors
l’Ange dit au Pasteur : Je vois bien que ce serviteur de Dieu
veut vivre et garder ces préceptes, et qu’il mettra ces vierges
dans une demeure exempte de toute souillure. Après avoir
prononcé ces paroles, il me mit de nouveau entre les mains du
Pasteur, et ayant appelé ces vierges, il leur dit : Comme je
vois que vous vous faites un plaisir d’habiter dans la maison de
cet homme, je le recommande à vos soins, lui et sa maison, et
vous ordonne de ne vous en éloigner en nulle manière. Et ces
vierges reçurent cet ordre avec beaucoup de satisfaction.
Chapitre IV
Ensuite il me dit :
Acquitte-toi généreusement du ministère dont je t’ai chargé,
annonce à tout le monde les merveilles de Dieu, et tu recevras
la récompense de tes travaux. Quiconque donc marchera dans ces
préceptes vivra et sera heureux tous les jours de sa vie. Ceux
qui négligeront de les observer auront la mort pour partage,
après avoir mené une vie malheureuse. Dis à tous les fidèles qui
sont en état de faire de bonnes œuvres de s’y exercer ; car ils
trouveront une grande utilité dans la pratique de ce devoir.
Dis-leur encore qu’il ne faut laisser personne dans la misère ;
car celui qui est dans le besoin et dont toute la vie est
occupée à souffrir se trouve dans une dure et affreuse
situation. Quiconque donc en tire un autre d’une semblable
nécessité se procure à lui-même une joie bien grande ; puisqu’un
homme ainsi accablé éprouve des tourments et des chagrins
pareils à ceux que ressent celui qui est chargé de fers.
Plusieurs même n’ayant pas eu la force de supporter de
semblables maux s’en sont délivrés par une mort volontaire.
Celui donc qui connaît la misère d’un tel homme et ne l’en
retire pas commet un grand péché et se rend coupable de son
sang. Faites donc de bonnes œuvres, vous qui avez reçu des biens
du Seigneur, de peur qu’en différant à un autre temps, la tour
ne se trouve achevée ; car c’est pour vous qu’on a interrompu
l’édifice. Si donc vous ne vous hâter de faire le bien, la tour
recevra sa dernière perfection, et vous en serez exclus. Après
que l’Ange se fut ainsi entretenu avec moi, il se leva de dessus
le lit, et prenant le Pasteur et les vierges, il s’en alla. Il
me dit cependant qu’il me renverrait le Pasteur et les vierges.
************
Similitude 10
Si nous
observons les Commandements de Dieu et les développements qui
s'y rapportent, tous les désirs et les plaisirs du monde nous
seront soumis, et le succès nous accompagnera dans toute bonne
œuvre. Dites à tous que Dieu est grand, que Christ est le
président désigné, doté d'un grand pouvoir et puissant dans sa
fonction. C'est à lui et à ce pasteur, en tant qu'autorité
angélique dans le monde entier, qu'a été confié le pouvoir de se
repentir. Partagez ces paroles avec d'autres afin qu'ils
puissent se repentir et avoir les mêmes sentiments que ceux qui
se sont repentis. On ne peut pas suivre les commandements sans
les vierges de l’Esprit Saint. Ce sont des éléments des Sept
Esprits. Si notre maison est pure, elles resteront, mais si elle
est souillée, ne serait-ce qu'un peu, les vierges partiront.
Quiconque
suit ces commandements a la vie sauve. Faites de bonnes actions,
car Dieu récompensera ceux qui font ces choses.
Conclusion
Bien
qu'il y ait quelques erreurs de traduction dans le document,
telles que la référence à l’Esprit Saint en tant que
“lui”
[c’est-à-dire une personne dans le document anglais] et
plusieurs interprétations dérivées des traducteurs trinitaires
dans les choses mentionnées. Le Pasteur d'Hermas est un livre de
la Bible qui devrait être traduit correctement et placé dans la
Bible où il a autrefois aidé les gens à apprendre comment se
conduire dans la foi et vivre une vie pour Dieu. Il y a beaucoup
de leçons puissantes à tirer de ce livre, et il devrait
maintenant être partagé avec les Chrétiens qui marchent dans les
merveilleuses paroles de Dieu et qui vivent les Commandements et
suivent l'exemple que Christ a donné pour nous lorsqu'il était
sur la terre.
(voir
Le Genre de l'Esprit Saint (No. 155))
Résumé
Le Pasteur d'Hermas est un Document Monothéiste Unitarien qui suit
exactement l’unitarisme monothéiste de la Bible. Il développe
les Commandements et la Loi de Dieu (L1) à un niveau supérieur
dans l'Église de Dieu sous Christ.
En lisant Hermas, on devrait comprendre pourquoi, au
vingtième siècle, Dieu a déclaré les systèmes de Sardes et de
Laodicée morts et tièdes (Apoc. 3:1, 15,16) et les a vomis de sa
bouche, à cause de leur hérésie, de leurs commérages, de leurs
calomnies, de leurs diffamations et de leur refus d’observer
Le Calendrier de Dieu (No. 156).
Hermas a été retiré au cinquième siècle de la distribution générale parce
qu'il ne pouvait pas être falsifié ou modifié pour permettre à
la théologie gnostique antinomienne et à la théologie
Binitaire-Trinitaire (No. 076)
qu'elle avait développée de progresser universellement. Il suit
le modèle théologique des Évangiles tel qu'il apparaît dans le
Résumé et l'Harmonie des Évangiles dans
F043vi. Il n'y a qu'un Unique Véritable
Dieu qu'aucun homme ne peut voir ou n'a jamais vu. "Il n'y a pas
d'être égal ou coéternel à cet être nommé Eloah (ou Elahh
en chaldéen (voir Esdras ch. 4-7)). Le nom est singulier et
n'admet aucune pluralité que ce soit (voir
Les Noms de Dieu (No. 116) et
Le Nom de Dieu dans l'Islam (No. 054)). Il n'a rien de coexistant avec lui-même, comme le
dit Irénée ([Ps. 33:6]. (Adv. Haer.,
III, viii, 3)), sur la base de la Théologie Chrétienne primitive
des textes bibliques (voir
La Théologie de la Divinité des Premiers Temps (No. 127)). Il s'agit du Dieu du Temple de Jérusalem
et du
Dieu que nous Adorons (No. 002). Tous les autres points de vue sont idolâtres, étant
Polythéistes. Ceci est expliqué dans le
Shema (No. 002b),
qui constitue la base de la Théologie de l'Écriture. Toute autre
théologie élevant l'un de l’Armée, y compris Christ, est
idolâtre. Aucun homme n'a jamais vu Dieu, ni entendu Sa voix. Il
réside dans une lumière inaccessible. La Bible indique
clairement que toute personne ayant une vision de Dieu autre que
monothéiste est exclue du royaume de Dieu (Deut. 6:4-5 ; Jean
1:18 ; Jean 17:3 ; 1Tim. 6:16 ; 1Jean 5:20). La connaissance de
l’Unique Véritable Dieu et de Jésus-Christ qu'il a envoyé est
essentielle à
La Vie Éternelle (No. 133) des élus. C'est pourquoi il est appelé le Très-Haut, ou Elyon.
Voir
Le Premier Commandement : Le Péché de Satan (No. 153).
Création
La Création
(B5)
a été faite selon l'Omniscience de l’Unique Véritable Dieu. Le
terme "Unique Véritable Dieu" signifie qu'il n'y a qu'un
Seul Être qui est un Véritable Dieu. Il est le seul Dieu. Il
existait par lui-même et était donc immortel (Jean 5:26 ; 1Tim.
6:16). Il a créé tous les fils de Dieu qui sont une classe
d'êtres appelés Elohim (Elahhin chaldéen) ou Dieux,
traduits Theos (sing.) et Theoi (pl.) en grec. Aucun de ces
Elohim n'est un Véritable Dieu car ils ont été créés par
l’Unique Véritable Dieu Eloah qui, lorsqu'il a créé la classe
d'êtres appelée Elohim, est devenu Ha Elohim ou Le Dieu en tant
que Centre de la création spirituelle liée par l’Esprit Saint.
Il a accordé à Christ d’avoir la vie en lui-même qu'il ne
possédait pas depuis sa création (Jean 5:26 et
L'Immortalité (No. 165)). Le grec koïnique inventé par les LXX anciens de Juda à Alexandrie pour
traduire l'AT sous le nom de Septante (LXX), et le grec du NT,
qui utilise les LXX, désignaient Ha Elohim par Ton Theon
au cas accusatif et les elohim subordonnés au cas nominatif par
theos ou theoi sans l'article défini. Ce fait est ignoré par la
plupart des traducteurs (cf.
Comment Dieu devint une Famille (No. 187)). Il est important de comprendre ce qui
est dit dans les textes bibliques et les Dithéistes, Binitaires,
Trinitaires et Unitariens Radicaux font un mauvaise usage des
Écritures pour tromper l'humanité (Déformation
par les Binitaires et les Trinitaires de la Théologie de la
Divinité des Premiers Temps (No. 127B)). L'effet net est que si l'on adhère à ces fausses
doctrines, on est éloigné de l'ex anastasin ou de
La Première Résurrection (No. 143A).
Dieu a créé l'univers et lorsqu'Il a créé la planète Terre (B5)
et le système solaire, Il a convoqué tous les Fils de Dieu et
leurs Étoiles du Matin pour qu'ils soient présents (Job 38:4-7 ;
Prov. 30:4-5). Satan était parmi eux avec toute l'Armée (Job 1:6
; 2:1). Satan s'était vu attribuer la Terre comme son domaine
sur lequel il était l'elohim (2Cor. 4:4) et
Lucifer, Porteur de Lumière et Étoile du Matin (No. 223))
; (F043vi).
La Loi
Les instructions de Christ dans Hermas développant les Deux Grands
Commandements et les Dix Commandements se développent comme
suit.
Les Dix
Commandements avec Deux Grands Commandements :
Premier
Grand : Aime le Seigneur ton Dieu de
tout ton cœur, de tout ton esprit et de tout ton être (No. 252).
Les quatre premiers représentent l'amour envers Dieu :
Deuxième Grand : Aime ton prochain comme
toi-même (No. 257).
Les six derniers représentent l'amour du
prochain :
Les douze
commandements de l'Hermas tirés de l'enseignement de Christ :
(Premier
et Deuxième Grands Commandements à éprouver en activité dans le
cadre des Dix Commandements).
Voir
La Loi de Dieu (No. L1).
Les Lois de Dieu ne peuvent en aucun cas être ignorées ou supprimées, et
les Antinomiens ne pouvaient s'accommoder d'Hermas pour toutes
les lois et raisons susmentionnées
q