Les
Églises Chrétiennes de Dieu
[QS]
Résumé des Commentaires sur le Qour’an ou Coran
(Édition
2.0
20180609-20191026)
Le résumé est dédié au développement de l'Ordre Chronologique du Qour’an ainsi qu'à son développement théologique dans la mission auprès des adorateurs païens du dieu Baal ou Hubal et de la déesse centrée sur la Ka'bah.
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Résumé des Commentaires sur le Qour'an ou Coran [QS]
Contexte de la Foi
Le développement de la foi tel que décrit dans les
Écritures et tel qu'il se trouve dans la Bible et dans le
Qour'an ou Coran est détaillé dans le texte sur la
Chronologie du Qour'an ou Coran (Q001B).
La foi décrite dans le Coran est, comme nous l'avons
souligné dans la Chronologie et la séquence du développement du
Coran, la même que celle décrite dans l’Écriture. Elle a pour
fondement l'Écriture en de nombreux points.
Bien qu'étant les mêmes à l'origine, les deux
croyances ont été déformées à tel point qu'elles sont presque
inconciliables et donc, nécessitent un programme massif de
rééducation pour les remettre sur la bonne voie. En raison de la
manipulation des démons ou djinns, ainsi que de l'intrusion des
cultes du soleil et des mystères et du culte du dieu Baal (ou
Hubal) et de la déesse Easter ou Ashtoreth [Astarté], les deux
plus grandes religions du monde, à savoir le Christianisme et
l'Islam, sont devenues opposées et au bord d'une guerre mondiale
(voir
Le Mysticisme Chapitre 1 (No. B7_1)
et suivants ;
voir aussi l'étude
Le Mysticisme Chapitre 5 : L'Islam (No.
B7_5)).
À première vue, ces croyances s'appliquent à Abraham
et à ses descendants en tant que noyau d'une famille mondiale. Théoriquement, l'Islam (qui signifie
la soumission)
embrasse l’adoration du même Dieu que celle trouvée dans les
pages de la Bible. Nous savons cela grâce à l'étude de la Bible
et du Coran.
Les
grands théologiens (tels que Calvin, Harnack et Brunner)
s'accordent à dire que le Théisme rationnel, le Judaïsme, la
Bible et l'Islam sont Unitariens. Théoriquement, ces croyances devraient être
capables de s'entendre sur le Dieu qu'elles adorent. De même,
nous devrions être en mesure de trouver des points communs au
sein de ces œuvres.
Pourquoi alors sont-ils en désaccord au point
où, en Égypte par exemple, après une existence de 1545 ans
depuis le Concile de Chalcédoine, l'Église Copte Égyptienne est
de nos jours à tel point persécutée par l'Islam fondamentaliste
dans cette nation qu'elle a cherché affiliation avec Rome, avec
qui elle avait coupé la communication depuis le Concile de
Chalcédoine (vers 451) ? Ce fut la cause même de ce Concile (à savoir le
Trinitarisme) qui était à l’origine de l’émergence de l'Islam
lui-même. Pourquoi, après plus ou moins quatorze siècles
de coexistence pacifique, devrait-il en être ainsi ? Le Prophète Qasim, lorsque
l’on se base sur les preuves du Coran, appuierait-il cette
position
?
Qu'est-ce que le Coran enseigne à propos du Christ,
et l'Islam est-il fidèle à la foi qui lui a été jadis donnée ? Notre tâche a consisté à examiner ce que le
Coran enseigne à propos du Christ et à examiner la position
moderne de l'Islam et du Christianisme.
Le Dieu de la Bible et du Coran
L'affirmation selon laquelle le concept islamique de
Dieu est, en dépit des ressemblances superficielles, très
différent du concept Chrétien de Dieu, provient des
considérations de la structure théologique des deux systèmes,
laquelle a été dénaturée par rapport à l'original. Dans le système Chrétien, la Divinité a été
dénaturée par l'influence des religions à mystères avec des
adoptions syncrétiques selon un modèle Triune ou Trinitaire. L'Islam, par contre, a été influencé par les
développements métaphysiques du Monisme indien postérieur en
tant qu'une extension de la théologie aryenne.
Le concept original de la Bible et du Coran était,
cependant, le concept abrahamique de Dieu, et les nations
descendues de lui partageaient cette appréhension commune.
Cela incluait Israël, Juda, la nation arabe et les
fils de Ketura.
Pour tous les peuples abrahamiques, Dieu était un
esprit et une puissance qui se manifestait Lui-même à Son peuple
et avait un plan et un but précis pour la création sous Sa
direction. L'attente d'un Prince, Seigneur ou Messie est
évidente depuis Abraham et était partagée par les groupes
tribaux qui descendaient de lui.
La
nation arabe descend d'Ismaël jusqu’aux douze princes (Genèse
17:20) (ce qui fait un parallèle à Israël et fournit douze autres
divisions pour les douze tribus).
Leurs traditions,
jusqu'à et à travers le Prophète Arabe, sont transmises à tout
l'Islam. D'Isaac, les traditions ont été transmises à
la nation, Israël, et de là portées dans les deux royaumes :
Israël et Juda (voir aussi l'étude
Introduction au Commentaire sur le
Coran (No. Q001)).
Les sectes juives attendaient le Messie au 1er
siècle et les fils de Tsadok (désignés comme faisant
probablement partie des Esséniens) ont déclaré qu'il y aurait
deux Messies, le Messie d'Aaron et le Roi Messie d'Israël, et
que ces deux Messies correspondaient à un seul Messie (voir G.
Vermes,
The Dead Sea Scrolls in English
re :
Damascus Rule VII
et le fragment de la grotte IV).
Ainsi, on s'attendait donc à ce que le Messie soit
de deux avènements.
Après
la mort de Christ, les apôtres, les soixante-dix et leurs
recrues ont porté l'évangile aux tribus perdues ; ainsi, les
traditions ont été apportées en Europe, en Égypte, en Asie et en
Inde.
Le Christianisme s'est donc libéré du Judaïsme et a
étendu le salut aux païens, qui, à partir de ces temps-là,
devint accessible aux non-Juifs.
Les
emplacements des soixante-dix sont abordés dans la
Chronologie du Qour'an ou Coran (No.
Q001B).
Nous
avons montré sans l'ombre d'un doute dans les Commentaires sur
les Sourates que le Coran est un document Chrétien et qu'il se
fonde entièrement sur les Écritures, en ce qui concerne sa
théologie et sa révélation.
Dans la
séquence sur la chronologie, nous voyons comment la révélation a
été dévoilée. Nous énumérerons la séquence par périodes, et nous
expliquerons chaque Sourate, telles qu'elles ont été décrites
dans la Chronologie, ainsi que l’objectif des Sourates depuis le
début de la révélation.
Les Toutes Premières Sourates de Becca
An 611 EC (de l'Ère Courante) :
début de la mission à Becca.
Sourate 96, Sourate 74 suivies des :
Sourates 68, 73, 89, 90, 91, 92, 95, 97, 99, 100, 101, 102, 103,
105, 106.
Les Sourates selon l'ordre chronologique par liens Urls
Les Toutes Premières Sourates de Becca
611 EC Début de la mission à Becca.
Sourate 96
Le Caillot
Commentaire sur le Coran : Sourate 96
(No. Q096)
L'Ange Gabriel apparaît au Prophète à Hira, lui donnant alors
les cinq premiers versets.
Les versets suivants (versets 6 à 19) ont été donnés quelques
temps plus tard.
Sourate 74
Celui Revêtu d’un Manteau
Commentaire sur le Coran : Sourate 74
(No. Q074)
Al-Mudath-thir
tire son nom d'un mot du verset 1 signifiant “L'Enveloppé” ou “Celui
Revêtu d'un manteau”.
Les traditions
affirment que le Prophète s'est enveloppé dans son manteau au
moment de ses “transes révélatrices” ou méditations lorsqu'il
recevait les Sourates. Sa première révélation fut donnée dans la
Sourate 96:1-5. Environ six mois plus tard, il reçut cette
Sourate dans son entièreté ; elle fut alors considérée comme
marquant le début de la mission publique du Prophète, qui
démarra environ trois ans après son appel (initial) et son
éducation en 608 EC. Ainsi, au début de l'année Sacrée en 611 EC, à
la Nouvelle Lune d'Abib, l'église commença sa mission auprès des
Arabes à Becca, en tant que le Conseil du Mouhammad.
Selon la
tradition, il vit de nouveau l'Ange Gabriel qui lui apparut
premièrement sur le mont Hira. Ainsi, il s'enveloppa dans son
manteau pour recevoir ce Second Message.
La
séquence des Sourates suit ici les textes du passage de
l'autorité des Djinns à l'église, puis alors du Dîner du
Seigneur et de la Pâque qui confère l’Esprit Saint, à la
manifestation directe des messages de Dieu aux prophètes du
conseil de l'église.
Sourate 68 : La Plume
Commentaire sur le Coran : Sourate 68
(No. Q068)
Al-Qalam,
"La
Plume" tire son nom
d'un mot du premier verset et est une des toutes premières
Sourates de Becca.
Le premier mot est Nun qui
signifie “endurance” dans l'ancien hébreu et le texte biblique. Yahoshua fils de Nun signifie que "le salut
vient de l'endurance" ; ce nom fut porté par le successeur de
Moïse qui devint le chef pour l’entrée dans la Terre Promise. Le Messie a également été nommé Yahoshua. Le premier message s'adressait aux Arabes de
Becca, qui étaient en général illettrés. Ne pouvant lire les
Écritures, leur faiblesse fut contrée par l'annonce de ce
message. À ce jour, - bien qu'ils soient dans l'habilité de lire
- ils ne lisent même pas le Coran et encore moins les Écritures
et les Lois de Dieu.
Le texte traite du rejet hâtif du Message du Prophète et des Écritures
par les idolâtres de Becca.
Cette situation allait continuer et empirer, jusqu'à mener à la Première
Hégire en l'an 613, lorsque les persécutés de l'église de Becca
durent fuir en Abyssinie pour y trouver refuge auprès de
l'Église de Dieu et du Négus, tel que décrit dans la Sourate 19
"Maryam".
Le texte
nous montre l'appel de la foi ainsi que l'intégration des
appelés parmi les justes, et continue sur cette ligne jusqu'aux
derniers versets.
Sourate 73 :
Celui qui s’Enveloppe de Vêtements
Commentaire sur le Coran : Sourate 73
(No. Q073)
Nous avons vu le
concept des 70 dans la Sourate 70, puis nous avons traité de la
chute de l'Armée [Angélique] et de l'humanité dans la
Sourate 71 "Noé". La Sourate 72
traite des Djinns, ainsi que de leur remplacement par les élus
après l'ordination de ces derniers. Nous voyons maintenant
l'établissement de l'ordonnance du Dîner du Seigneur
en vue de la préparation des
vêtements des élus. Ces vêtements sont les robes blanches de la
Foi et de la Première Résurrection à travers la mort du Messie,
basé sur le sacrifice de l'Agneau de la Pâque, qui était le
sacrifice de Christ le 14 Abib à 15h. La Fête de la Pâque de l'Exode a été instituée par
l'Église en tant que la Nuit des Observations [ou Nuit de
Veille]. Elle est consécutive au Dîner du Seigneur. Ce dernier
fut entamé à partir de l'année 30 EC et institué comme étant
l'attente de la Résurrection à la fin des trois jours et trois
nuits, conformément au Signe de Jonas. Ces aspects sont expliqués dans les documents
suivants :
Le Dîner du Seigneur (No. 103)
et
(No. 103A),
La Pâque (No. 098),
La Signification du Lavement des Pieds
(No. 099),
La Signification du Pain et du Vin (No.
100),
Le Moment de la Crucifixion et de la
Résurrection (No. 159) et
L'Offrande de la Gerbe Agitée (No.
106b) et ensuite
Les Quarante Jours Suivant la Résurrection de Christ (No. 159A).
Sourate 89 : L'Aube
Commentaire sur le Coran : Sourate 89 (No. Q089)
Les commentateurs
hadithiques n'ont pas compris le premier texte et son
application à l'Église ni non plus ce qu'étaient les Dix
Derniers Jours de l'attente pour la réception de l'Esprit Saint
à la Pentecôte
qui s’est produit au matin du Cinquantième Jour du Troisième Mois Sivan,
à la fin du Compte de l'Omer.
Pickthall identifie
le Troisième Mois comme le Mois du Pèlerinage, mais ne fait pas
de remarque supplémentaire.
À l'époque du Prophète, ce
mois faisait partie du Compte de l'Omer, et le Ramadan a clôturé
ce compte au jour de la Pentecôte.
Tout ceci a été complètement
perdu dans l'Islam Hadithique après la mort des Quatre Califes
Correctement Guidés et le meurtre d'Ali et d'Hussein. (Voir aussi
Les Calendriers Hébreu et Islamique
Réconciliés (No. 053)).
Les commentaires du
verset 7 s'appuient, en règle générale, sur la lecture de l'iram
ou 'irad, signifiant
“colonnes”
ou piliers.
Les commentaires de Picktall
sur la diatribe d'Ibn Kaldun offrent un rendu différent. Selon
Ibn Kaldun, le mot signifiait
“mât de tente”
à l'époque du Prophète, mais Pickthall s'appuie sur les
découvertes de son temps au Yémen et reste donc fidèle à la
signification traditionnelle.
La bonne
compréhension est dérivée du contexte dans lequel ils sont
donnés. Ils ont été utilisés par les 'Ād qui ont été condamnés
par Dieu par le prophète Hud. Le verset 8 décrit le genre de
choses qui n'étaient pas commun dans le pays. Cela signifie qu'il s'agissait de pôles spécifiques
et idolâtres que l'on trouve dans les cultes du Soleil et des
mystères, tels que l’Asherah de la déesse Ashtoreth [Astarté] ou
Easter, décrite comme l'épouse de Baal, lesquels furent
condamnés par Dieu.
Le verset 9 poursuit
sur la corrélation du Thamud avec la crevasse des rochers de la
vallée, pour lesquels ils ont été détruits, sous l'avertissement
de Salih. Les péchés commis avaient trait à l'idolâtrie et au
fait de créer l'Asherah et les idoles des bosquets en tant que
symboles de la déesse mère.
Sourate 90 :
La Cité
Commentaire sur le Coran : Sourate 90 (No. Q090)
Le texte se réfère à
La Cité de Dieu (No. 180)
et lorsque les élus se voient donner le chemin de l'ascension
vers la cité dans l'Esprit Saint.
Il s'agit d'une des
Toutes Premières Sourates de Becca qui décrit les objectifs de
la foi.
Sourate 91 : Le
Soleil
Commentaire sur le Coran : Sourate 91 (No. Q091)
Ash-Shams
tire son nom du verset 1. La traduction de Picktall pourrait sembler
incorrecte, car le Soleil y est dépeint comme étant féminin, et
représentant la Déesse, tandis que la lune Al-Qamar est
masculine. Ces concepts représentent le système de Baal et d'Easter
dans les cultes du Soleil et des Mystères. Cependant, le Soleil
est mâle et la Lune est femelle dans le système Baal du Levant.
Un de ces concepts
est repris dans les Écritures, pour désigner le Messie en tant
que le Soleil de la Justice.
C'est aussi une des
Toutes Premières Sourates de Becca
utilisée dans le témoignage primaire auprès des gens de Becca et
des Arabes en général.
Sourate 92 :
La Nuit
Commentaire sur le Coran : Sourate 92 (No. Q092)
Al-Leyl
est une des Toutes Premières
Sourates de Becca
qui fait partie du témoignage initial de la foi à Becca. Il tire son nom du verset 1 comme un commencement.
Après les ténèbres
[la nuit] vient le jour resplendissant et, de là, la révélation
de Dieu qui les a créés.
Le texte est constitué de trois structures de
sept versets, formant un total de 21 versets. La première
structure concerne la révélation de Dieu.
La seconde structure aborde
le sujet de ceux qui mécroient, qui amassent leurs richesses et
ne font aucun bien. Quant à la dernière structure, elle traite
le thème du Feu Flamboyant
comme fin des
plus désespérants de l'humanité seulement. Ceux qui cherchent à faire la
volonté de Dieu seront comblés de bonheur.
Sourate 95 :
Le Figuier
Commentaire sur le Coran : Sourate 95 (No. Q095)
An-Tin
"Le Figuier" tire son nom du
premier des deux articles du verset 1. Il s'agit d'une des
Toutes Premières Sourates de Becca
dans la révélation primaire aux gens de Becca et aux Arabes en
général et est une révélation qui traite de l'homme et de ses
devoirs envers Dieu sous les Lois de Dieu et la certitude de Son
Jugement avec les Mystères de Dieu et le Plan du Salut.
Le résultat a été qu'ils ont rejeté
l'avertissement et ont inventé la Charia du système païen à
Becca au mépris direct des directives du Seul Vrai Dieu.
Les textes stipulent que ce sont les lois qui ont été
promulguées au Sinaï et, par conséquent, les lois qui ont été
livrées à Moïse.
Sourate 97
:
La Nuit du Décret
Commentaire sur le Coran : Sourate 97 (No. Q097)
Al-Qadr
tire son nom d'un terme du
verset 1. Il se réfère à la nuit qui était considérée comme
l'une des dernières nuits du Ramadan qui clôturait le Compte de
l'Omer menant à la Pentecôte lors de la Fête des Semaines.
Cette nuit-là, le Prophète fut appelé et reçut les révélations
des premiers versets du Coran (Sourate 96:1-5) au Mont Hira.
De là, la Sourate 97 fut révélée immédiatement après la Sourate
96.
Le texte est
également corrélé à l'octroi de la Loi à Moïse au Sinaï, tel que
révélé dans la Sourate 95 "Le Figuier".
Le fait de ne pas
tenir compte du calcul des [mois] intercalaires du calendrier a
eu pour effet que l'Islam n'a aucune idée du moment où le vrai
calendrier se situait dans la pratique.
Le texte se réfère à
la séquence de la réception de l'Esprit Saint à la Pentecôte et
aux décrets donnés au Sinaï dans les lois de Dieu et dans la
prophétie.
Lisez Exode 20 sur
l'octroi de la Loi à la Pentecôte au Sinaï. L'église a été
stimulée par le don de l'Esprit Saint le jour de la Pentecôte en
l'an 30 EC. Les commentateurs musulmans croient, comme il est
écrit dans l'Ayat 185 de la Sourate 2, que la révélation au
prophète arabe a été donnée une des nuits des 10 derniers jours
du mois de jeûne, ce qui équivaut aux derniers jours du Compte
de l'Omer menant à la Pentecôte. Voir aussi l'étude sur
Les Quarante Jours Suivant la
Résurrection de Christ (No. 159A).
Les "Dix Jours" se
rapportent aux dix jours après les quarante derniers jours et à
l'ascension de Christ au trône de Dieu.
Ces dix jours sont les jours qui mènent à la Pentecôte et à
l'habilitation de l'Église de Dieu à Jérusalem en l'an 30 EC
ainsi qu'à la réception de l'Esprit Saint en puissance.
Le temps passé à
jeûner et à prier intensivement ainsi que l’activité durant ces
dix jours est spirituellement d'une plus grande importance en
comparaison aux autres jours normaux dans nos vies. Nous savons
qu'il y a une grande réjouissance parmi les
anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent, ce qui
fait qu'il y a une grande activité parmi les anges fidèles dans
chaque progression dans le Plan de Dieu. La nuit où la
révélation fut donnée au Prophète a été marquée comme un
évènement plein d'activités et de réjouissances.
Notez par ailleurs
que le nombre de versets est de cinq. Cinq est le nombre de la
grâce à la Pentecôte à travers le don de Dieu.
Les textes de cette
séquence provenaient tous des Toutes Premières Sourates de Becca,
tout comme l’est ce texte.
Sourate 99 : Le Tremblement de Terre
Commentaire sur le Coran : Sourate 99
(No. Q099)
Le dernier
tremblement de terre sera le plus grand, et consécutivement à
cela, la terre et l'humanité se verront montrer leurs activités
dans les secteurs où les hommes ont fait des dégâts, et leurs péchés et
leurs actions leur seront exposés.
Az-Zilzal
tire son nom du tremblement
de terre mentionné au verset 1. Il s'agit d'une des Toutes
Premières Sourates de Becca.
Sourate 100 :
Ceux qui Courent
Commentaire sur le Coran : Sourate 100 (No. Q100)
Al-A'adiyat
prend son nom à partir du
premier verset, d'un mot que Pickthall a traduit comme
"Coureurs". Il a le sens de ceux qui courent pour des buts
compétitifs. La signification des cinq premiers versets n'est
pas claire pour les traducteurs musulmans.
Les mots "hennissement" et "étincelles de feu" indiquent une
poursuite à cheval.
Ils "ratissent" à l'aube
lors d'un raid, se clivant ensemble comme un seul homme au
centre. Ils sont violents dans leur amour pour la richesse
et sont des ingrats envers le Seigneur Dieu.
Ils sont prévenus que
lors de la résurrection, leur Seigneur connaîtra toute chose les
concernant.
Sourate 101 :
L’Heure du Choc
Commentaire sur le Coran : Sourate 101 (No. Q101)
Al-Qari'ah
est l’une des Toutes
Premières Sourates de Becca qui tire son nom des références à la
calamité citée dans les versets 1, 2 et 3. Le texte se réfère à
nouveau au Jugement entre le bien et le mal à la fin des temps,
au jugement et à la sentence définitive de l'Étang de Feu.
Sourate 102 :
Le Désir de s’Enrichir
Commentaire sur le Coran : Sourate 102 (No Q102)
At-Takathur.
Pickthall l'intitule de la façon suivante : "Rivalité dans
l’accroissement mondain", qui ne sont autres que les mots du
premier verset.
Il s'agit d'une des
Toutes Premières Sourates mecquoises qui avertit contre le fait
de se préoccuper pour les biens de ce monde et de leur profit.
Sourate 103 :
Le Temps
Commentaire sur le Coran : Sourate 103 (No. Q103)
Une des Toutes Premières Sourates de Becca qui montre que le
salut est accessible uniquement à ceux qui sont appelés et
exhortés aux bonnes œuvres et qui s'exhortent les uns les autres
à la vérité et à l'endurance.
Sourate 105 :
L’Éléphant
Commentaire sur le Coran : Sourate 105 (No. Q105)
Al-Fil
"L'Éléphant" tire son nom
d'un mot du premier verset.
C'est une des Toutes Premières Sourates de Becca.
Le texte se réfère à l'avancée des Abyssiniens du royaume
Himyarite au Yémen sous Abrahah en l'année 570 de l'Ère Courante
(l’année de naissance du Prophète). La tradition dit qu'aux dernières étapes de la
marche, les éléphants refusèrent de continuer, peut-être à cause
des insectes. Les idolâtres prétendent que des créatures volantes
ont jeté des pierres sur les Abyssiniens.
Une autre tradition dit qu'ils se sont retirés après une
épidémie de variole, ou d’une autre maladie, survenue chez eux.
Cette version des faits semble être la plus probable. Le
Dr. Krenkow considère qu'il
existait des essaims d'insectes porteurs d'infections. C'était
le moyen de sauvetage de la Ka'bah que les Chrétiens Hymyarites
Abyssiniens avaient l'intention de détruire.
Cette vue montre l'échec des gens de Becca à comprendre
pleinement le danger de la Ka'bah en tant qu'objet idolâtre
comme tel.
Sourate 106
:
La Tribu des Qurayshites
Commentaire sur le Coran : Sourate 106
(No. Q106)
Ash-Shita
"Hiver" est aussi un nom
utilisé dans le texte (cf. v. 2) portant sur les Qurayshites.
La tribu de Qureych
(ou des Qurayshites) était protégée contre ses ennemis lors de
ses voyages en Syrie l'été, et au Yémen l'hiver. Les Qurayshites
pouvaient ainsi faire fonctionner leur commerce.
Leurs activités commerciales leur permettaient de subvenir aux
besoins quotidiens et d'apporter des marchandises diverses aux
habitants de Becca. Ils étaient donc bien nourris et vivaient en
sécurité. Les habitants étaient donc priés d'être reconnaissants
pour les bonnes conditions de vie dont ils bénéficiaient et leur
sécurité.
Tous ces textes sont des textes d'introduction de base pour le
perfectionnement des gens de Becca en vue de la compréhension de
la foi sous sa forme primitive. La structure de la foi a été
construite à partir de ces textes, et même dans leur forme la
plus simple, ils ont engendré la persécution lors de la Première
Hégire vers l’Abyssinie que l'église a entreprise sous Jaffar,
le cousin du Prophète, en 613 EC. Notez que la section suivante
contient les dernières sourates numérotées qui ont été conçues
pour compléter la mission principale aux gens païens de Becca et
les sensibiliser à la foi des Écritures.
Les Premières Sourates de Becca
Sourate 019, et peut-être la 020
La Sourate 1, qui est une prière, a été introduite après la
Première Série mais
personne n'est sûr du moment exact de l’introduction.
De la même manière, le Coran se termine par les Sourates 113 et
114 qui sont des Sourates de prière pour la protection.
Sourates 34, 35, 51, 52, 53, 54, 55, 56, 70, 71, 75, 76, 77, 78,
79, 80, 81, 82, 83, 84, 85, 86, 87, 93, 94 104, 107, 111, 112,
113, 114.
613 EC : La Première Hégire en Abyssinie
Sourate 19 : Maryam
Commentaire sur le Coran : Sourate 19
(No. Q019)
La
Sourate 19 "Maryam" est nommée Marie par certains, par exemple
Pickthall, comme étant le nom putatif de la mère du Messie. Cependant, la mère du Messie était nommée
Mariam et sa sœur, l'épouse de Clophas, était nommée Mariah dans
le texte grec, et la vierge est également nommée Maryam dans le
Coran.
Marie est
la corruption en langue française de l'application latine de
"Maria". La Sourate "Maryam" tire son nom des versets 16 et
suivants.
La
Sourate est ancienne, et provient à l'origine de Becca.
La plupart datent cette Sourate à partir de la Cinquième année de la
mission du Prophète, dans ce qui est connu comme étant la
Première Hégire, lorsque les pauvres de l'église à Becca étaient
persécutés et qu’ils étaient forcés de fuir en Abyssinie et de
se réfugier avec leurs homologues Unitariens Bibliques dans l'Église
de Dieu en Abyssinie (cf. l'étude
La Distribution Générale des Églises
observant le Sabbat (No. 122) ; cf. aussi
Pickthall intr).
Là-bas, ils ne seraient pas persécutés pour l'adoration du
Seul Vrai Dieu Éloah.
Cela se
déroula en l'année 613 de l'Ère Courante, la Neuvième année
avant la fuite à Al-Madinah depuis Becca en l’an 622 EC, qui
débuta la Seconde Hégire,
laquelle est la
plus comprise par le terme.
La mission du Prophète avait débuté en l'année 608 de l'Ère Courante,
lorsqu'il fut appelé par l'Esprit et éduqué dans les Écritures.
Pickthall
attire l'attention sur le fait qu'ils n'étaient pas Trinitaires. Les gens de Becca utilisèrent intelligemment
et habilement leur position d'Unitariens Bibliques pour
prétendre qu'ils n'étaient pas de vrais chrétiens, au sens
Trinitaires. Les gens idolâtres de Becca, dans le but de
les persécuter, envoyèrent donc des ambassadeurs au Négus pour
leur extradition.
Le Négus,
contre la volonté des envoyés de Becca, fit venir les
porte-paroles des réfugiés et les interrogea au tribunal, lors
d'un procès qui se déroula devant les évêques des églises
d'Abyssinie. Le cousin du Prophète, Ja'far ibn Abi Talib, était
le porte-parole de l'église qui cherchait refuge. Ce qu'il a dit est connu et raconté par
Pickthall d'après les écrits d'Ibn Ishaq, qui ont été repris
dans l'introduction de la Sourate 19.
Les Premières Sourates de Becca avaient pour but d'expliquer la
structure du trône de Dieu et sa position en tant que Le Très
Haut ou l'Elyon biblique et le Créateur.
Les textes décrivent la position de Christ en tant que la
nouvelle Étoile du Matin qui destitue et remplace Satan à la fin
de son règne (cf. les Sourates 86 et 87).
De même, les Sourates 70 à 72 furent données pour expliquer et
retracer le cheminement de la création depuis le témoignage sous
Noé jusqu'aux 72 en tant qu'église, en passant par la séquence
des Jinn.
À moins qu'un individu ait été baptisé pour le repentir et qu'il
ait l'Esprit Saint ainsi qu’une ferme et solide compréhension de
l'Écriture, il n'a aucune chance de comprendre le Coran.
Sourate 20
(peut-être) :
Ta-Ha
Commentaire sur le Coran : Sourate 20 (No. Q020)
Comme
nous l'avons statué plus haut, la Sourate 20 Ta Ha
a été écrite en
l'an 613, lors de la Cinquième année de la mission du Prophète
qui avait commencé en l'an 608 de l'Ère Courante.
Le message fut
donné peu de temps après la première Hijrah ou Fuite de Becca
vers l’Abyssinie sous Ja'far, cousin du Prophète.
Les
pauvres cherchaient un abri sous la protection de l'Église
Sabbatarienne en Abyssinie. Cependant, les gens de Becca
essayaient de les extrader de Becca pour les persécuter.
Cette
Sourate permit la conversion d'Omar ibn ul-Khattab qui était un
scribe. Ce fait est relaté par Pickthall dans son
introduction à la Sourate.
Omar ibn ul-Khattab devint khalife suite à sa conversion.
Un jour,
Omar partit l'épée à la main, avec l'intention de tuer le
Prophète
– "Ce Sabéen qui a divisé l'unité des Qureysh,
en considérant leurs idéaux fous et leur religion honteuse, et
qui blasphème leurs dieux."
Un ami le
croisa sur son chemin et le dissuada de tuer le Prophète. Il rappela à Omar que s'il le tuait, il
devrait faire face à la vengeance d'un clan puissant. Il lui fut dit :
“Penses-tu que les Banu abd Munaf te
laisseraient vivant sur la surface de cette terre s'ils
apprenaient ton acte ?” (Voir aussi les commentaires de Pickthall sur
Ta Ha concernant la fierté tribale qui prévaut aux divergences
religieuses).
Il
demanda ensuite à Omar s'il ne valait pas mieux qu'il retourne
chez les gens de sa propre maison pour les garder dans le droit
chemin. Omar souhaita alors qu'on lui précisât
l'identité des personnes en question.
On lui répondit : "Ton beau-frère et cousin Said ibn Zeyd et ta sœur
Fatimah, fille d'Al Khattab, sont devenus par la grâce d'Allah,
des Musulmans et des disciples [du Mouhammad] dans sa religion ;
alors prends exemple sur eux."
Notez qu'Omar a utilisé le terme Sabéen dans sa
citation, mais le mot est ignoré par les érudits musulmans et
dans la traduction de Pickthall.
Les Sabéens venaient de la région de Saba et la reine de Saba fut
convertie par Salomon.
Les érudits modernes ont fait de leur mieux pour discréditer l'histoire ;
cependant, plusieurs soutiennent que le royaume date des années ca. 1200
AEC (avant notre ère). Après la conquête du Yémen par le Négus
d'Abyssinie, consécutif au massacre des Chrétiens par le roi
Juif, ils régnèrent sur les Sabéens, et ainsi
la théologie du Prophète était associée à eux.
À
l’époque où Omar utilisait le terme de Sabéen, il n'était pas en
faveur des croyances religieuses du Prophète qui forment le
Coran. Ces croyances dépendent directement de
l'Unitarisme Biblique et utilisent la théologie de l'Ancien et
du Nouveau Testament. Ainsi, Omar n'a pu utiliser ce terme que
dans son sens d'Unitarisme Biblique, car les demandes des gens
de Becca indiquaient très clairement, dans le cadre de la
mission au Négus d'Abyssinie, que ceux-ci n'avaient rien à voir
avec le Trinitarisme, et les déclarations de Ja'far, cousin du
Prophète, montrent qu'ils suivaient la Loi Biblique et
l’adoration du Seul Vrai Dieu, ainsi que la foi Messianique (cf.
la Sourate 19 ci-dessus).
Les
auteurs islamiques ont également déclaré que les pratiques
sabéennes ont infiltré la Charia tel que nous le lisons
ci-après. Les pratiques de mariage proviennent
principalement des Écritures. Les pèlerinages étaient idolâtres
et dérivés du mysticisme.
L'écrivain musulman Muhammad Shukri al-Alusi compare leurs pratiques
religieuses à l'Islam dans son Bulugh al-'Arab fi Ahwal al-Arab
: (cf. l'article anglais de Wikipédia sur les Sabéens)
[18]
Pendant la période
préislamique, les Arabes avaient l'habitude de pratiquer
certaines choses qui étaient incluses dans la Charia Islamique.
Par exemple, il leur était défendu d'épouser à la fois une mère
et sa fille. Ils considéraient par ailleurs l'acte d'épouser
simultanément deux sœurs comme l'un des crimes les plus odieux.
Ils réprimandaient aussi quiconque épousait sa belle-mère, en le
qualifiant de
dhaizan. Ils faisaient le grand pèlerinage [hajj] et le petit
pèlerinage [umra] à la Ka'bah, en effectuant les
circumambulations autour de la Ka'ba [tawaf],
avaient pour coutume de courir sept fois entre les Monts Safa et
Marwa [sa'y], de jeter des pierres et de laver leurs corps après les
rapports sexuels.
Par ailleurs, ils se
gargarisaient, se nettoyaient les narines en reniflant de l'eau,
se coupaient les ongles, s'épilaient les aisselles, rasaient
leurs poils pubiens et pratiquaient le rite de la circoncision.
De même, il était de coutume de couper la main droite des
voleurs.
- Muhammad Shukri al-Alusi, Bulugh al-'Arab
fi Ahwal al-'Arab, Vol. 2, p. 122
La Charia était ainsi dérivée de la structure rituelle
préislamique des gens idolâtres de Becca. Elle était utilisée
pour corrompre les Lois de Dieu qui étaient la base de la Foi
telle que livrée à Moïse au Sinaï (voir le texte de la Sourate
095 "Le Figuier").
Sourate
34 :
Sheba
Commentaire sur le Coran : Sourate 34 (No. Q034)
Sheba ou "Saba"
tire son nom des versets 15 et suivants. Il s'agit d'une région
au Yaman ou Yémen.
Saba
avait un royaume dont la richesse était basée sur l'agriculture
et l'irrigation et était considéré comme le Sheba de la Bible.
Le système d'irrigation était préexistant ca. 800 AEC (Avant l'Ère
Courante) et a perduré jusqu'à l'effondrement de son système de
barrage ca. 570 EC.
Il a atteint son apogée dans
les années ca. 750 et le système primitif a été associé à
Salomon et à la reine de Sheba, citée dans la Bible.
Ceci fut un exemple et un avertissement pour les Arabes idolâtres quant à
ce qui leur arriverait.
Ils sont maintenant probablement pires que ce qu'ils étaient.
Les Sabéens étaient
sous
Dominion
des Unitaires Abyssiniens Himyarites, et ceci explique
probablement l'origine du terme "Sabéen" tel qu'appliqué au
Prophète par Omar dans la Sourate 20 "Ta Ha", citée ci-dessus.
Sourate 35 :
Les Anges
Commentaire sur le Coran : Sourate 35 (No. Q035)
La
Sourate 35 Al Mala'ikah,
Les Anges, est
également appelée Al Fatir Le Créateur, d'après un
terme du verset 1. Le texte se réfère à la création de l'Armée
Angélique. Une des rares erreurs de transcription du
Coran est présente ici au verset 1. Les anges ici ont trait à
ceux de deux, trois et quatre anges ailés. Le fait est que la
création de l'Armée Angélique était en tant que des élohim, [et
ils sont décrits] comme deux anges ailés et quatre anges ailés,
et les Étoiles du Matin comme des Séraphins ou des anges à six
ailes. Le texte original était très probablement "ayant des
ailes deux et deux fois trois et quatre".
Il est
surprenant que l'erreur n'ait pas été constatée depuis
longtemps. L'idée d'un être volant à trois ailes est
ridicule. La distinction est qu'Allah multiplie ce qu'Il
veut dans la création.
Cela fait référence à la création initiale dans Job 38:4-7 où tous les
fils de Dieu étaient rassemblés sous l'autorité de leurs Étoiles
du Matin lors de la création initiale de la terre.
Les Séraphim sont les chefs enseignants à six ailes de l'Armée Angélique.
Les Chérubins sont également
des créatures à six ailes qui entourent le Trône de Dieu. Le Messie devait devenir l'Étoile du Matin ou
l'Al Tarikh en tant que chef de l'Armée entière par son
sacrifice comme nous le voyons dans la Sourate 86 "Al Tarikh"
ou "L'Étoile du Matin" ci-dessous.
Sourate 51 :
Les Vents Tourbillonnants
Commentaire sur le Coran : Sourate 51 (No. Q051)
Adh
-
Dhariyat tire son nom du verset 1. Les quatre premiers
versets sont habituellement compris pour se référer aux vents ou
aux Anges qui passent au crible l'humanité.
Leurs significations symboliques sont également mises en
évidence dans le verset 50 où "l'avertisseur" d'Allah à l'église
était un ange révélateur supposé être Gabriel dans la mission
pour l'église à Becca. Le verset 36 contient le terme arabe
Mouslimin, signifiant ceux
qui se sont soumis à Allah.
Ainsi, Lot était considéré comme un
Mouslimin tout comme Abraham et
ensuite Moïse et les prophètes, et les Églises de Dieu étaient
toutes des Mouslimin, signifiant qu'elles s'étaient soumises à
Dieu.
Sourate 52 :
Le Mont
Commentaire sur le Coran : Sourate 52 (No. Q052)
At-Tur
tire son nom du
verset d'ouverture.
C'est une des
Premières Sourates des gens de Becca
associée à celles qui ont permis le début de
l'instruction à Becca ainsi que l'explication du plan de Salut
de l'Écriture.
Les
premiers textes se réfèrent aux Écritures utilisées dans l'appel
de l'église à Becca.
Sourate 53 :
L’Étoile
Commentaire sur le Coran : Sourate 53 (No. Q053)
L'étoile se réfère à
la transition du pouvoir de Satan à Christ en tant qu'Étoile du
Matin, conformément à la prophétie dans Nombres 24:17.
Sourate 54
:
La Lune
Commentaire sur le Coran : Sourate 54 (No. Q054)
Al Qamr
“La
Lune”
tire son nom du verset 1 concernant le passage suivant :
"L'heure approchait et la Lune était déchirée en deux."
Le texte
se réfère à l'époque où les compagnons du Prophète étaient avec
lui. Quand la Mission aux Arabes commença, la lune apparut
déchirée en deux. Cette vision fut comprise comme ayant été
donnée pour la mission ; c'est ainsi que la persécution de
l'église à Becca commença.
Ainsi, cette Sourate qui fait partie des
Premières Sourates de Becca devait être bien antérieure à l'an 613 de l'Ère Courante et à la
Première Hégire en Abyssinie.
Il est possible que cette Sourate fasse partie des Toutes
Premières Sourates de Becca.
Son écriture a été provoquée
par le culte des Païens et de Qamar [la Lune], tel que nous le
voyons dans les textes précédents (Les Sourates 51-53).
Sourate 55 :
Le Plus Gracieux
Commentaire sur le Coran : Sourate 55 (No. Q055)
La Sourate
Ar-Rahman "Le Bienfaisant" est le titre par lequel la
Sourate commence.
Il porte le concept de la Miséricorde et de la Grâce de Dieu.
Dans la
question au verset 13 : "Lequel des bienfaits/faveurs de votre
Seigneur reniez-vous ?", le pronom vous et le verbe renier sont
sous une forme dualiste. La question s'adresse donc à la fois à
l'humanité et aux djinns [démons].
Dans l'Islam Hadithique, une controverse a fait son apparition selon
laquelle les versets 46 à 76 ne se référeraient pas aux
résurrections de paradis, représentant les divisions de l'Éden,
mais aux conquêtes ultérieures des musulmans, représentées par
quatre régions : l'Égypte, la Syrie, la Mésopotamie et la Perse,
et ainsi en arriver à l'aspect physique et non plus à l'aspect
spirituel. Le texte examine cette double signification suggérée.
Cette
Sourate parmi les
Premières Sourates de Becca est destinée - comme les autres Sourates de
ce type - à ouvrir les yeux de ceux qui sont appelés et à les
éduquer dans les Écritures.
Sourate 56 :
L’Événement
Commentaire sur le Coran : Sourate 56 (No. Q056)
Al-Waqi'ab
"L'Événement" tire son nom de l'événement dont il est question au verset
1. Il s'agit d'une des
Toutes
Premières Sourates de Becca
introduisant la Foi aux idolâtres à Becca et aux
Convertis étant appelés parmi eux.
Son but était d'expliquer
Le Jour du Seigneur et les Derniers
Jours (No. 192) ainsi que les sujets traités dans
les études sur
La Résurrection des Morts (No. 143),
La Première Résurrection (No. 143A)
et
La Deuxième Résurrection et le Jugement
du Grand Trône Blanc (No. 143B).
Le verset
40 aurait été révélé à al Madinah [Médine] en tant qu’une
révélation ultérieure, laquelle enseigne que la résurrection
aura un élément postérieur d’appelés au cours du système
Millénaire et que ces appelés seront changés en être spirituels
à la Deuxième Résurrection.
Sourate 70 :
Le Chemin de l'Ascension
Commentaire sur le Coran : Sourate 70 (No. Q070)
Le nombre
attribué à cette Sourate n'est pas dû à un accident. Les Soixante-dix se rapportent aussi aux
Soixante-douze qui étaient à l'origine les Élohim de l'Armée
Céleste auxquels ont été attribuées les nations de la Terre tel
que décrit dans Deutéronome 32. Yahovah élohim, qui devint plus
tard le Christ, se vit attribuer Israël par Éloah en tant que
son domaine, à travers lequel l'armée humaine entière serait
appelée et placée en tant qu'élus dans la Cité de Dieu.
De la
même façon, les Soixante-dix formant le Sanhédrin furent mis
responsables des Tribus d'Israël. Par la suite, Christ ordonna
les Soixante-dix en tant que le Conseil des Anciens, tel que
nous le voyons dans Luc 10:1 et 17. Dans les textes originaux,
ils ont été appelés les Hebdomekonta [Duo] signifiant les
Soixante-dix [Deux]. Il leur a été donné le pouvoir de baptiser
et d'ordonner en vue d’établir les moyens du Salut et
l'ascension aux Résurrections par le moyen de l'Esprit Saint.
Les
ascensions de Moïse étaient aussi indicatives à la préparation
de l'humanité aux Lois de Dieu afin de rencontrer le Messie lors
de son Premier et Second Avènement (voir l'étude
Les Ascensions de Moïse (No. 070)). Voir aussi l'Introduction à la Sourate 72.
L'église
sous Christ devint le seul moyen par lequel les hommes pouvaient
s'élever à Dieu dans l'Esprit Saint.
Le Prophète était simplement l'un des dirigeants des Églises de Dieu, qui
étaient tous le Mouhammad habilité à diriger les Églises de Dieu
dans l’Ahmad ou Esprit Saint.
Sourate 71 : Noé
Commentaire sur le Coran : Sourate 71
(No. Q071)
Cette
Sourate tire son nom du sujet traité, qui sont les prophéties du
prophète Noé et la destruction du monde.
Il s'agit
d'une des
Premières Sourates de Becca utilisée pour introniser l'église primitive à
Becca aux Écritures de la Bible.
Elle allait aussi permettre de montrer le premier témoignage contre les
Djinns et ce qu'était le monde antédiluvien.
Sourate 75 :
La Résurrection
Commentaire sur le Coran : Sourate 75 (No. Q075)
Al-Qiyamah
tire son nom de
la référence à la Résurrection au verset 1. Il s'agit d'une des
Premières Sourates de Becca
placée ici pour faire suite à l'avertissement initial aux
Arabes de la Sourate précédente (Sourate 74).
Les
versets 1 à 4 dans cette Sourate se réfèrent aux textes
d'Ézéchiel, de Job et d'Ésaïe recouvrant l'aspect physique qui
doit se produire à l'humanité lors des résurrections. Cela
inclut à la fois la Première et la Deuxième Résurrection,
auxquelles tous les hommes sont assignés pour leur jugement,
ainsi que la récompense ou la correction.
Les
adorateurs des cultes du Soleil et des Mystères à Becca qui
adorent Hubal (signifiant "Le Seigneur") statuaient qu'après la
mort, ils allaient au ciel. Il en est de même pour les
adorateurs de Baal, qui vouaient leur culte le dimanche, et qui
ont gardé les fêtes de Noël et de Easter/Pâques, et qui ont,
plus tard, pénétré le Christianisme à Rome et ce, à partir du
culte du dieu Attis (voir l'étude sur
Les Origines de Noël et de Easter/Pâques
(No. 235)).
Quiconque
statue qu'après la mort, nous allons au ciel n'est pas un
disciple de la foi du Christ et des Apôtres et des Prophètes,
mais est un adorateur des Cultes du Soleil et de Baal ou Hubal.
Ces mêmes infidèles contrôlent Becca et Rome, ainsi que le
pseudo-Islam et le pseudo-Christianisme à ce jour.
Sourate 76 :
L’Homme ou le Temps
Commentaire sur le Coran : Sourate 76 (No. Q076)
"Al-Insan" ou Ad-Dar dans l'un ou l'autre cas tire son
nom du verset 1. C'est une des
Premières Sourates de Becca qui concerne la doctrine de
La Prédestination (No. 296)
des élus dans le plan du Salut et elle est liée aux autres
Premières Sourates de Becca
portant l'attention de l'appel aux oreilles des idolâtres de
Becca et de ceux qui devaient être appelés et baptisés parmi
eux.
Sourate 77 :
Les Émissaires
Commentaire sur le Coran : Sourate 77 (No. Q077)
Le texte
montre que Dieu envoie Ses messagers ou Al-Mursalat
en tant
qu'émissaires avec un but spécifique pour la direction de
l'humanité.
Il utilise à la fois des moyens naturels et spirituels. Ceci est une référence au livre des
Hébreux (No. F058) et le
but de l'Armée Angélique en
tant qu'esprits au service de l'humanité.
C'est une
des
Premières Sourates de Becca
utilisée pour commencer l’explication du Ministère aux Arabes.
Sourate 78 : Les
Nouvelles
Commentaire sur le Coran : Sourate 78 (No. Q078)
An-Naha
tire son nom des mauvaises nouvelles dont il est question au verset 2.
C'est une
des
Premières Sourates de Becca
faisant partie des premières proclamations
après le commencement de la Mission du Conseil de l'Église, qui
est le Mouhammad sous l’autorité du Prophète.
Sourate 79 :
Ceux qui Arrachent
Commentaire sur le Coran : Sourate 79 (No. Q079)
An Nazi'at
tire son nom
d'un mot du verset 1 qui se réfère à ceux qui traînent avec
l'intention de faire face aux Résurrections avec possibilité de
destruction. Les versets 2 et 3 sont désignés par certains
comme se référant aux Anges dans leurs rôles célestes et (comme
l'a noté Pickthall) comme "ceux qui consolent tendrement les
esprits des justes" et "ceux qui descendent du ciel sous l'ordre
de leur Seigneur". Le rendu de Pickthall est le plus évident. Cependant, la signification est celle du
soutien angélique spécifique aux élus.
C'est une
des
Premières Sourates de Becca qui s'accorde sur les thèmes de
l'avertissement des Arabes et sur le spectre de la Résurrection
et du Jugement.
Sourate 80 :
Il a Froncé les Sourcils
Commentaire sur le Coran : Sourate 80 (No. Q080)
‘Abasa
est une
réprimande du Prophète pour l'acception des personnes. En effet,
lui-même s'est détourné d'un aveugle, après que celui-ci lui ait
posé une question. À ce moment-là, le Prophète expliquait la foi
à l'un des dirigeants de sa tribu, les Qureysh. Il s'est
détourné de l'aveugle qui était visiblement intéressé et a
froncé les sourcils.
Dans cette
Sourate, il fut réprimandé pour son acception de personnes, et
est enseigné que l'importance d'un homme ne dépend pas de son
apparence ou de sa position dans la société.
Dieu ne fait pas
acception de personnes (Actes 10:34).
De
nouveau, la Sourate suivante est une des
Premières Sourates de Becca
ayant pour objet l'appel des élus de Dieu dans la foi.
Sourate 81 :
Le Renversement
Commentaire sur le Coran : Sourate 81 (No. Q081)
Al-Takwir
tire son nom du
verset 1. Il se réfère au renversement du système solaire sous
l'ordre angélique de l'Armée Déchue.
Le temps de Satan est court et son ordre mondial de la semaine de travail
de 6000 ans touche à sa fin.
D'après les textes bibliques, Adam et Ève ont été créés en 4004 AEC
(avant notre ère). Le Jardin d'Éden fut fermé et le monde placé
sous la domination de Satan trente ans plus tard, lorsque Adam
était pleinement responsable, en 3974 AEC (avant notre ère),
lors du Premier Jubilé. Le 120ème jubilé se termine en
2027. Le Messie sera envoyé avant cette date pour écourter ce
règne, sinon il n'y aura aucune chair laissée vivante (voir
Les Grandes Lignes de la Chronologie de
l’Âge (No. 272)).
Le repos
de Sabbat du Messie dure 1000 ans après la Première Résurrection
pour le Millénium.
Les
textes se réfèrent au système satanique du Soleil et aux cultes
des mystères et à leur massacre d'enfants et de bébés,
généralement à Becca et en Syrie, sous les cultes du soleil et
les systèmes de Baal et Easter au Levant, et à Babylone et au
Moyen-Orient en général.
C'est un
avertissement aux Arabes et au Moyen-Orient et à l'Afrique du
Nord en général. Il sera encore renforcé dans ces derniers
jours et la dernière des Guerres d'Amalek annoncées par Moïse,
qui se produiront dans les derniers jours et qui sont en cours
maintenant au Moyen-Orient (Exode 17:14-16).
Le Seigneur a dit à Moïse : "Écris un récit de cette victoire et lis-le à
Josué.
Je veux que les
Amalécites soient oubliés pour toujours." (15) Moïse
construisit un autel et le nomma "Le Seigneur me donne la
victoire" (16) Puis Moïse expliqua : "C'est parce que
je dépendais du Seigneur, mais dans le futur, Le Seigneur devra
à nouveau combattre les Amalécites."
Les
Arabes ont apporté les guerres de la fin sur eux-mêmes à partir
de 1948 à 1967, et maintenant jusqu'à la fin des guerres et la
venue du Messie, pour écourter le temps et forcer les Coupes de
la Colère de Dieu sur les gens qui doivent se repentir afin de
vivre et entrer dans le Millenium (voir l'étude
Les Guerres des Derniers Jours et les
Coupes de la Colère de Dieu (No. 141B)).
Le
Moyen-Orient a été détruit par les Arabes idolâtres bien qu'ils
aient reçu le Coran et les Lois de Dieu.
On leur a dit d'obéir aux Lois de l’Alimentation (Sourate 3:93) mais ils
les ont corrompues avec le soi-disant Halal.
Ils ont mangé des chameaux issus des sacrifices à Becca à la Kaaba,
allant de pair avec le massacre des enfants, et ils ont mangé
tout ce qui pouvait être mauvais et impur, excepté le porc.
Sous les
Romains, l'Afrique du Nord était la corbeille à pain de la
Méditerranée. Avec les arbres allant du Nil à l'Atlantique et à
l'Asie, elle était encore riche, productive et arborée.
Elle a été
transformée en un désert aride et doit être soumise, reboisée et
stabilisée à nouveau.
Cela n'arrivera pas sous le
règne actuel.
Le golfe d'Oman
a été transformé en la plus grande zone morte des océans dans le
monde, en raison de la pêche continuelle des animaux marins, des
huîtres et des coquillages qui maintiennent les océans et
nettoient les eaux. Tout cela a été fait en désobéissance aux lois
de Dieu.
Ces infidèles
pseudo-islamiques et pseudo-chrétiens ont tué la région, en même
temps qu'ils détruisent le monde entier.
La
Sourate a 29 versets, un nombre qui symbolise le Jugement (voir
l'étude
Le Symbolisme des Nombres (No. 007)).
Sourate 82 :
La Scission
Commentaire sur le Coran : Sourate 82 (No. Q082)
Al-Infitar
fait référence
au clivage du premier ciel.
Les planètes qui se dispersent sont liées au texte du verset 4 se
référant aux sépulcres qui sont renversés. Les lieux de cultes
païens de Becca et ce, jusqu’à Rome, ainsi que ceux qui observent les astres vont être renversés et dispersés. Tous les faux systèmes religieux seront
détruits, de la Kaaba jusqu’au Vatican.
Notez une
fois de plus que le texte a 19 versets, ce qui correspond au
nombre du jugement immédiat.
Le texte montre
que chacun est jugé en fonction de sa propre conduite et de sa
façon d'adorer ou de négliger.
Il s'agit
encore une fois d'une des
Premières Sourates de Becca regroupée avec les textes missionnaires initiaux.
Sourate 83 :
Ceux qui se Livrent à la Fraude
Commentaire sur le Coran : Sourate 83 (No. Q083)
At Tatfif,
"frauder" est
mentionné dans le premier verset.
Cela traite du Huitième Commandement et de ceux qui le violent.
Sourate 84 :
La Déchirure
Commentaire sur le Coran : Sourate 84 (No. Q084)
Al-Inshiqaq
tire son nom des
cieux divisés (en deux) au verset 1. C’est l'arrivée du Messie
et du conseil céleste chargé de superviser les Saints, lequel
est désigné en tant que les anges gardiens de la Sourate 82. Ces
anges forment le conseil du Trône de Dieu, chargés de surveiller
les prières des saints. Ils sont Vingt-quatre et le Vingt-cinquième
est le Messie en tant que Souverain Sacrificateur, tel que nous
le voyons dans Apocalypse chapitres 4 et 5. Ce sont les chefs
des vingt-quatre divisions du sacerdoce, devant être établis à
Jérusalem.
La terre
a précipité tous [les hommes] dans le jugement de la Première
Résurrection et ensuite de la Deuxième Résurrection à la fin du
Millénaire dont il est question dans Apocalypse chapitre 20.
Encore
une fois, il s'agit d'une des
Premières Sourates de Becca qui met
l'accent sur le Jugement et l'Avènement du Messie pour ce but.
Sourate 85 :
La Demeure des Étoiles
Commentaire sur le Coran : Sourate 85 (No. Q085)
Al-Buruj
tire son nom du texte du
verset 1.
Pickthall le traduit par demeures des
Étoiles et c'est le sens qui est retenu ici.
Le mot a le sens de manoirs ou de tours et comme Pickthall
l'indique, il est appliqué aux signes du zodiaque.
Nous examinerons cet aspect plus tard.
Les versets 4 à 7
sont généralement considérés comme faisant référence au massacre
des chrétiens de Najaran à Al-Yaman par le roi juif Dhu Nawas.
Cela devait s'avérer d'une grande importance historique, car il
provoqua l'intervention du Négus des Abyssiniens au Yémen et
aboutit à leur suprématie. Comme cela a été souligné dans l'introduction de la
Sourate 19, le système abyssinien était un système Sabbatarien
Unitarien en général, et le Négus accorda un sanctuaire à
l'église à Becca, sous Jaffar le cousin du Prophète en l'an 613.
La suprématie du
royaume Himyarite du Yémen a vu la langue arabe se développer
par les Chrétiens Sabbatariens en l'année 470 EC (Ère Courante).
Cette domination a duré jusqu'à la Guerre de l'Éléphant (voir la
Sourate 105) qui était l'année de la naissance du Prophète, soit
570 EC.
Les mots
"propriétaires du fossé du feu alimenté par le combustible" se
réfèrent à la condition de tous les persécuteurs de la foi dans
l’autre vie qui ne se repentiront pas et qui seront détruits
dans l'étang de feu à la fin de la Deuxième Résurrection.
Le professeur Horowitz
semble être de cet avis, et Pickthall le mentionne aussi dans
son introduction. Cependant, il ne semble pas comprendre la
fonction du Lac de Feu dans Apocalypse chapitre 20.
Le texte se réfère
sans aucun doute à la nécessité de la Première Hégire en 613,
pour laquelle ce texte a également été publié sans aucun doute à
l'appui du texte de la Sourate 19.
(Reportez-vous
également à l'ouvrage
Islamic Culture, avril 1929, Hyderabad, Deccan)
Sourate 86 :
L'Étoile du Matin ou Al Tarikh ou le Visiteur Nocturne
Commentaire sur le Coran : Sourate 86 (No. Q086)
Ce texte a été expliqué davantage en détail dans
l'étude
Christ et le Coran (No. 163).
Le titre peut être rendu comme Al Tariq ou Al Tarikh ou Al Tarik. Le nom a de multiples dérivés ou significations en araméen et Christ a utilisé ces références pour se référer à lui-même dans les paraboles des évangiles et dans la Révélation (Apocalypse) à Jean.
Jésus-Christ en tant que Messie
Le Messie ou le oint de l'Ancien Testament s'est
accompli dans l'avènement de Yahoshua ou Jésus et ce, par sa
naissance de Mariam (ou Marie) de Nazareth.
La généalogie du Christ (voir l'étude
La Généalogie du Messie (No. 119))
dans le Nouveau Testament dans l’Évangile de Luc est comprise
par le judaïsme rabbinique comme celle d'Héli, le père de Mariam
(ou Marie). La structure familiale en entier et ce, depuis
Moïse est développée dans l'étude suivante :
Commentaire sur le Coran : Sourate 3
“Ali ‘Imram”.
Le terme Christ signifie
oint en grec.
Ce mot a la même signification que Messie en tant
que oint, en hébreu.
Ainsi,
les termes de Christ et Messie ont la même signification. La forme arabe dans le Coran a la même
signification que l’oint ou le Messie de Dieu.
Le Prophète Arabe (incorrectement appelé Mouhammad), se réfère à Jésus Christ comme le Messie à diverses
sections du Coran et notablement dans sa condamnation de la
nouvelle hérésie de la Trinité, à la Sourate 4
Les
femmes, au verset 171,
où aussi il le qualifiait comme la
Parole. Il en est de
même au verset 172.
La
Sourate 86, Al Tariq (L'Étoile
du Matin - telle que traduite par Pickthall) a été donnée
pour expliquer la signification de la mort du Christ, la
nouvelle Étoile du Matin, en ce que tous les hommes sont créés
de nouveau ou renaissent par sa mort. Cela est symbolisé et
signifié par l'émanation du sang et de l'eau, provenant de la
blessure entaillée par la lance,
située entre les
reins et les côtes.
D'autres significations anciennes et originales d'Al
Tariq sont significativement celles de
Celui qui vient dans la
nuit (cf. la traduction de Dawood) et de
Celui qui frappe à la
porte.
La
signification des déclarations du Christ à l'Église et l'ère de
Sardes et aux églises en général à Apocalypse 3:3 et 16:15, et à
l'Église de Laodicée à Apocalypse 3:20 devient alors plus
claire.
Il dit à l'Église et à l'ère de Laodicée qu'il vient
en tant que Messie.
Il dit qu'il est
Al Tariq, l'Étoile du Matin ou le Roi Messie. Il dit aussi que les églises, en particulier
celles de Sardes et de Laodicée, ne seront pas en train de
l’attendre lorsqu'il reviendra. Ces ères d'églises existent donc
à son retour. La signification de la Sourate
Al Tariq est
complètement perdue dans l'Islam moderne.
Jésus, la Parole, le Souverain Sacrificateur selon l'ordre de
Melchisédek, est la nouvelle Étoile du Matin de la planète
Terre.
Malheureusement, une partie de la compréhension plus
profonde du nom est perdue en français, et nécessite quelques
éclaircissements sur la question.
On peut voir à partir de Job 1:6 ; 2:1 et 38:4-7 qu'il y avait des Étoiles du
Matin et des fils de Dieu présents à la création du monde et que
ces fils de Dieu, dont Satan en était un, avaient accès au trône
de Dieu sur une base continue. Christ a fait allusion à qui il était dans les
Évangiles, mais la pleine signification de ce qu'il a dit n'a
pas été comprise.
Le nom
Étoile du Matin dans
l'hébreu original et l'araméen signifiait
ce qui vient dans la nuit
ou celui qui frappe à la
porte.
Ceci est conservé
dans l'arabe Al Tariq
et est compris par eux.
Le Coran montre une
compréhension claire et précise de qui était l'Étoile du Matin.
Sourate 87 : Le Très Haut
Commentaire sur le Coran : Sourate 87
(No. Q087)
Le texte se réfère à l'Elyon qui est le Très-Haut. Il est le Seul Vrai Dieu
Éloah (ou Allah') qui est devenu le Ha Élohim par la création
des fils de Dieu qui sont les élohim en tant que classe.
Le texte de cette Sourate fait suite au texte de
l'Étoile du Matin pour montrer qu'Il est le Dieu du Messie en
tant que l'Étoile du Matin en tant que futur dirigeant du monde,
afin que ce monde soit soumis et que l'Elyon vienne sur la terre
pour établir la domination universelle à partir de la terre,
comme nous le voyons dans Apocalypse chapitres 21 et 22.
Sourate 93 : La Matinée
Commentaire sur le Coran : Sourate 93
(No. Q093)
C'est une des
Premières Sourates de Becca renforçant les Tout Premiers Messages sur lesquels
elle s’appuie.
Elle suit les textes qui ont
mené à la persécution et à la Première Hijrah/Hégire de 613 EC
et montre que Dieu ne les a pas abandonnés.
La dernière partie sera meilleure que la précédente et ils en
seront ravis.
Il y a 11 versets, de
telle sorte que le problème n'est donc pas complet et n'en est
qu'à son stade médian,
lequel est la moitié du chiffre complet 22.
Une fois de plus,
nous étions des mendiants et des orphelins et Dieu nous a
protégés et enrichis. C’est pourquoi Il nous demande de faire de
même pour ceux qui sont orphelins et dans le besoin.
Par conséquent,
la bonté du Seigneur fait partie du discours des
élus.
Sourate 94 :
Le Réconfort
Commentaire sur le Coran : Sourate 94 (No. Q094)
Al-Inshirah
"Réconfort" tire son nom du
sujet du verset 1, et du sujet de la Sourate qui est la
libération de l'anxiété.
Elle a très probablement été
publiée au moment le plus fort de la persécution, lorsque
l'église a dû fuir en Abyssinie lors de la Première Hijrah/Hégire
en l'an 613 de l'Ère Courante. Cette Sourate a été publiée en même temps que la
Sourate 93. Cela aurait semblé ridicule aux gens de Becca, car
le Prophète et l'Église ont été raillés et rejetés, et les
pauvres et les faibles forcés de fuir.
Néanmoins, l'Esprit
Saint avait donné à l'église l'assurance intérieure des choses à
venir ainsi que la tranquillité qui vient de la connaissance
ferme de la volonté de Dieu, pour un avenir non encore réalisé
mais vu comme promis par Dieu, et ainsi, assuré.
Le Prophète était
absolument sûr de la reconnaissance à venir, tout comme l’était
l'église ou le
Mouhammad
qui faisait l'objet de persécutions.
Les huit versets
culminent dans l'effort pour plaire au Seigneur et avec cela
vient le soulagement, mais même ainsi, nous devons continuer à
travailler dur dans la foi.
Sourate 104 :
Le Calomniateur
Commentaire sur le Coran : Sourate 104 (No. Q104)
Al-Humazah
tire son nom des calomniateurs mentionnés au verset 1.
À l'époque du
Prophète, les infidèles à Becca se sont mis à détourner
l’attention des nouveaux venus à Becca, et ont calomnié le
Prophète pour nier la foi. Il en est de même pour la foi jusqu'à ce jour, et
encore davantage dans les Églises de Dieu corrompues.
C'est une des
Premières Sourates de Becca.
Sourate 107 :
Petites Bontés
Commentaire sur le Coran : Sourate 107 (No. Q107)
Al-Ma'un
est une des
Premières Sourates de Becca qui tire son nom du dernier verset.
Elle se réfère aux
faux adorateurs qui sont méchants envers les nécessiteux et les
orphelins, qui ne tiennent pas compte de leurs prières mais
désirent simplement être vus au culte, comme ils le sont
aujourd'hui.
Sourate 111 : La
Fibre de Palmier
Commentaire sur le Coran : Sourate 111 (No. Q111)
Al-Masad
tire son nom d'un terme
présent dans le dernier verset.
C'est la seule Sourate de tout le Coran où un opposant du
Prophète est dénoncé par son nom. Il est dénommé en tant que Abu
Lahab ou le "père des flammes".
Abdul-'Uzzå, parent du Prophète et cousin germain de son grand-père Abdul
Muttalib, était apparemment connu sous le nom d'Abu Lahab,
signifiant le Père des Flammes à cause de son teint roux et de
son caractère féroce. Lui et sa femme
entretenaient de l'hostilité envers le Prophète et étaient les
épines dans sa vie.
Ils sont maudits à
cause de leurs actes et de leurs pensées.
Sa femme a participé à ses manœuvres hostiles contre
l'Islam.
Il serait mort peu
de temps après avoir appris la défaite des Qureysh à la bataille
de Badr.
Il est statué que son épouse était une porteuse de bois ou une porteuse de
combustible, ce qui signifie, de manière figurée, qu'elle aurait
ajouté du combustible aux
ragots que se racontaient les gens, pour impliquer ces derniers
dans la calomnie. Elle a dû être impliquée
dans la diffusion de faux rapports
contre le Prophète.
On dit qu'elle a été étranglée par la même corde qu'elle utilisa pour
ramener les arbustes épineux de la forêt qui ont été placés sur
les chemins utilisés par le Prophète.
Le
collier de bijoux qu'elle portait
est devenu symboliquement
une corde de fibre torsadée qui a mis fin à sa vie.
Sourate 112 :
L’Unité
Commentaire sur le Coran : Sourate 112 (No. Q112)
At-Taubid
"L'Unité" est un titre
tirant son nom de son sujet. Celle-ci est souvent considérée
comme étant la substance du Coran dont elle est en réalité la
dernière Sourate fondamentale de la foi.
C'est une des
Premières Sourates de Becca. D'après Pickthall, certaines autorités considèrent qu'elle a
été révélée durant la période médinoise et que c’était en
réponse à une question posée par certaines autorités juives sur
la Nature de Dieu.
Le thème est basé sur
l'Écriture de Jean qui dit clairement : "Et c’est ici la vie éternelle, c’est qu’ils te
connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé,
Jésus–Christ." (Jean 17:3).
Sourate 113 :
Le Lever du Jour
Commentaire sur le Coran : Sourate 113 (No. Q113)
Al-Falaq est une des
Premières Sourates de Becca. Celle-ci et la Sourate 114
sont toutes deux des prières pour la sécurité et la protection.
Dans le cas présent, il s'agit de prières ayant pour but la
protection contre des peurs, des craintes provenant de sources
inconnues. Les deux Sourates sont connues comme
Al-Mu'awwadhateyn, les
deux cris pour le refuge et la protection.
Sourate 114 :
L’Humanité
Commentaire sur le Coran : Sourate 114 (No. Q114)
An-Nas
est le deuxième des deux
appels à la protection et est également une des
Premières Sourates de Becca. Il tire son nom du mot
récurrent en arabe qui forme ou marque le rythme en arabe.
Dans cette prière, la protection est
recherchée contre le mal qui se trouve dans le cœur même de
l'homme, mais plus spécifiquement contre la calomnie diabolique
du murmure furtif des djinns et de l'humanité.
La foi a été développée davantage dans la Deuxième série en
approfondissant le thème de la Première série.
Fin de la
Bande audio 1
[disponible en anglais uniquement].
Sourates du Milieu de la Période à Becca
Sourates 30, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 50, 67,
69,
015, 017 (versets 81 et 76-82), 018, 021, 025 (versets 68 à 70
(AH)), 026 (224- 227 (AH)), 027, 031 (milieu ou fin de la
période à Becca – versets 27-28 (AH)), 032.
Sourate 30 Les Romains
(Commentaire sur le Coran : Sourate 30
(No. Q030)
Sourate 30 Ar-Rum “Les Romains” tire son nom d'un mot du
premier verset. L'histoire est répétée depuis l'Introduction
jusqu’à la Sourate, car elle est importante pour la séquence
historique et la compréhension.
Les guerres romaines/perses ont été, dans leur essence, les plus longues
séries de guerres de l'histoire de l'humanité. Les conflits ont
débuté en substance après la chute de Babylone aux mains des
Mèdes et des Perses puis de l'invasion de la Grèce par les
Perses en tant que le Torse d'Argent du Chapitre 2 de Daniel.
Les Grecs sous Alexandre symbolisé par le “Bouc”
percutant le “Bélier” perse,
prirent le relais de la Perse en tant que rois babyloniens du
Nord. L'Empire séleucide succéda au système grec après sa chute,
et gouverna l'Orient. Les Romains ont régné à l'ouest à partir
de Rome succédant aux Grecs en tant que les jambes de Fer dans
Daniel Chapitre 2, puis ont développé l'empire à l'est, à partir
de Byzance et régné depuis Constantinople sous le règne de
Constantin.
Les Parthes régnèrent depuis la Perse et l'Arabie et entrèrent en conflit
avec Rome à partir de l'an 54 AEC (avant notre ère) et cette
étape du conflit devait durer jusqu’à la fin de la République et
jusqu'à la chute de l'Empire Parthe (et le déplacement de
plusieurs de leurs tribus vers le nord-ouest de l'Europe au
Deuxième siècle) ; et sous le règne des Sassanides de l'Empire
persan.
Il y avait plusieurs royaumes vassaux sous forme d'états
tampons ainsi que plusieurs nations nomades alliées
qui y ont également joué un rôle.
Après la chute des Parthes, la frontière entre les empires s'est déplacée
du nord de l'Euphrate à l'est vers le Tigre et au nord vers
l'Arménie et le Caucase.
Les guerres ont été interrompues par les
invasions
arabo-musulmanes,
qui ont entraîné la
chute de l'Empire
sassanide
et d'énormes pertes territoriales pour l'Empire romain oriental byzantin,
peu après la fin de la dernière guerre entre eux.
La guerre a duré sept siècles jusqu'à l’émergence de l'Islam, mais les
frontières sont restées relativement stables entre elles,
cependant les villes proches des frontières et souvent les
provinces étaient saccagées. Les Pauliciens de la région ont été
persécutés. Bien que les églises unitariennes là-bas et en
Arabie aient été persécutées, elles n'ont pas pu être
subjuguées. Avec l’émergence de l'Islam, le visage du
Moyen-Orient a changé.
Au VIe siècle, les armées de la région avaient adopté les
tactiques des autres armées et étaient à peu près égales entre
elles. C'était la scène décrite dans la Sourate 30. Elle a été
livrée dans le Milieu de la période à Becca ca. 615-616 environ
sept ans avant l'Hégire de l’an 622. En 613, les persécutions
ont vu les pauvres de l'église s'enfuir de Becca en direction de
l'Abyssinie et chercher refuge sous le Négus et l'église
Sabbatarienne en Abyssinie. Nous voyons les détails à partir de
l'Introduction jusqu'à la Sourate 19 “Mariam.”
Les Perses ont vaincu les armées de l'Empire romain oriental dans tous
les territoires proches de l'Arabie. En 613 EC (de notre ère), à
l'époque de la première Hégire, Jérusalem et Damas tombèrent,
suivies de l'Égypte en 614. À l'époque de cette Sourate, une
armée persane avait envahi l’Anatolie et menaçait Constantinople
même.
Les Arabes païens se réjouissaient des victoires persanes sur les
Musulmans car, comme les Romains, ils croyaient en un Dieu
unique, bien que comme système trinitaire, alors que les Perses
ne le croyaient pas. Ainsi, les prétentions de la Suprématie
d'Allah étaient réfutées par les victoires des Perses. Cette vue
a cependant été détruite après les batailles ultérieures, à
partir de Badr et au-delà, puis à la chute de Becca comme nous
l'avons vu dans les Sourates 8 et 9 qui ont suivi.
Les guerres romano-persanes se sont avérées catastrophiques pour les deux
empires. Épuisés et vulnérables, ils ont dû faire face au
Califat qui a envahi ces deux empires quelques années après la
dernière guerre romano-persane.
Avec l’émergence de l'Islam, le Califat a par la suite pris le contrôle
des conquêtes persanes et des anciennes possessions romaines du
Levant et du Caucase, de l'Égypte et du reste de l'Afrique du
Nord.
La Sourate 30 débute par deux prophéties. La première étant que les
Romains triompheraient et auraient la victoire sur les Perses.
La deuxième était que dans les dix années à venir, les Musulmans
auraient eux aussi des raisons de se réjouir. En 624, les
Musulmans remportèrent leur première victoire à la bataille de
Badr et plus tard, devaient vaincre les gens de Becca, puis
bâtir les Armées de l'Islam.
Vers l’an 624, les Romains avaient vaincu les Perses et pénétré sur leur
territoire. Ce conflit devait en fait s'étendre jusqu'aux
Derniers Jours selon les prophéties de Daniel, auxquelles le
Prophète fait référence ; quoique l'Islam ne comprenne pas ces
prophéties parce que les islamistes n'étudient pas, n'étant pas
baptisés dans l’Esprit Saint.
Le lien avec le Livre de Daniel est clair. Même, Pickthall a compris que
les prophéties n'étaient que le prélude au Royaume universel de
Dieu qui devait être établi par le Messie, comme nous le voyons
de la “Pierre non taillée par les mains humaines” qui frappe l'empire des derniers jours aux pieds des
Dix Orteils de “fer et d'argile bourbeuse” (cf. Daniel chapitre 2:41-45). Le texte
fait également ressortir la compréhension des aspects romains
des Pieds de Fer et d'Argile bourbeuse du Saint Empire romain
(590-1850 EC) et de l'impact du dernier empire des Dix Orteils
de Daniel chapitre 11 également.
Le texte traite ensuite des Lois de Dieu considérées comme des lois de la
nature dans la sphère physique et dépendant des Lois qui
proviennent de Sa Nature même. Elles sont soumises à Sa
Miséricorde, tout en étant égales et justes et ne font pas
d'acception de personnes. On ne peut leur échapper par la
sagesse ou par la ruse. Sa Loi englobe tout, et la même norme de
jugement s'applique à tous. Ceux qui font le bien obtiennent Sa
faveur et ceux qui font le mal font face à Sa colère, peu
importe leur croyance ou leur tribu. Tout jugement se fait selon
les Lois de Dieu dans lesquelles il n'y a aucune acception de
personnes.
Sourate 36
Ya Sin
Commentaire sur le Coran : Sourate 36 (No. Q036)
Ya Sin
est
généralement tenue pour signifier Yah Insan (Ô Homme). Cette
Sourate est présentée par les érudits comme une Sourate
spécialement vénérée et récitée dans l'adversité, la maladie, le
jeûne et à l'approche de la mort.
Il
s'agit d'une Sourate du Milieu de la période à Becca, destinée à
avertir les gens de Becca, dont les pères sont présumés ne pas
avoir été avertis. Les gens de Becca sont réputés être des gens
au cou raide ; par conséquent, les mises en garde qui leur sont
adressées ne sont pas utiles, parce qu'ils ont le cou raide et
ne croiront pas.
Le
texte fait référence aux adversaires manifestes de Dieu et aux
gens de Becca qui adorent le dieu Hubal ou Baal et la Déesse.
Ils n'observent ni le Sabbat en vertu de l'Alliance (4:154), ni
ne prêtent attention au message du Coran et ils seront bientôt
punis.
Sourate 37 Ceux qui
Établissent les Rangs
Commentaire sur le Coran : Sourate 37 (No. Q037)
As Saffat
tire son nom du texte du verset 1, soit
Ceux Qui Établissent les Rangs dans l'Ordre de Bataille.
Elle vient du groupe du Milieu de la période des Sourates de
Becca et se réfère aux Écritures comme la Parole.
Les
traditions attribuées à la venue du Prophète étaient que les
devins et les astrologues à travers l'Orient étaient déconcertés
par l'apparition d'une comète et de nombreux météores, en
contradiction avec leur compréhension des sciences, les amenant
ainsi à craindre de rester sur les hauts sommets pour observer
les étoiles, selon leurs habitudes générales. Ils ont dit aux
investigateurs que leurs proches étaient incapables de leur
expliquer les choses et qu'ils avaient tous peur.
C'est
ce thème qui est donné en explication des versets 7-9 et du
texte similaire dans la Sourate 72 (LXXII):8-10 et aussi la
Sourate 67 (LXVII):5. La Sourate 72 se rapporte aux Jinn
ou “esprits élémentaires” et aussi aux “ingénieux” étrangers
comme ceux qui ont servi Salomon. Elle est donc aussi appelée
“La Congrégation” pour les trois variations de sens du Coran.
Voilà la congrégation des élus.
Sourate 38
Sad (Saad)
Commentaire sur le Coran : Sourate 38 (No. Q038)
Sad. Cette Sourate tire son nom de la première
lettre qui fait office de Premier verset. La tradition soutient
que les dix premiers versets ont été révélés lorsque les
dirigeants des Quraych ont essayé de persuader Abu Talib de
retirer sa protection du Prophète. D'autres suggèrent que
c'était à la mort d'Abu Talib. La première hypothèse est
considérée comme la plus probable. C'est une des premières
Sourates du groupe du Milieu de la période à Becca.
Le récit
des onze premiers versets se rapporte à l'Armée déchue et à ses
multiples démons et idoles et attire l'attention sur
l'incapacité des gens de Becca et autres à comprendre qu'il
n'existe qu'un Seul Vrai Dieu.
Sourate 39 Les Troupes
Commentaire sur le
Coran : Sourate 39 (No. Q039)
Az-Zumar, “Les Troupes”, tire son nom d'un mot particulier qui signifie troupes ou
compagnies figurant aux versets 71 et 73. Pickthall soutient
qu'elle appartient manifestement au Groupe des Sourates du
Milieu de la période de Becca, bien que Noldeke la place dans
son dernier groupe, et certaines autorités soutiennent que les
versets 53 et 54 ont été révélés à Al-Médine.
Le
texte des versets 71 à 73 fait de nouveau référence à la
séquence des Résurrections, où les élus sont envoyés en
compagnies ou en troupes au Jardin du Paradis de la Première
Résurrection, et les autres sont envoyés en troupes pour
attendre dans la tombe du Shéol ou la fosse, en attendant la
Deuxième Résurrection. Ce thème fondamental et récurrent du
Coran est renforcé Sourate après Sourate afin qu'il n'y ait
aucun doute parmi les Arabes et ceux qui leur sont associés, que
les morts sont jugés selon les Lois de Dieu et la Foi et le
Témoignage des Écritures sous le Messie et les élus. Quiconque
prétend être de la Foi et dit que lorsqu'il meurt, il va au ciel
est un infidèle adorateur de Baal.
Le
texte traite de la suprématie du Seul Vrai Dieu dans la création
et du sort de ceux qui s'y trouvent.
Sourate 40 Les Croyants
Commentaire sur le Coran : Sourate 40 (No. Q040)
Al Mumin, “Le Croyant”,
tire son nom des versets 28 à 45 qui décrivent les tentatives
d'un croyant dans la maison de Pharaon pour dissuader son peuple
de s'opposer à Moïse et Aaron. Il est plus approprié de
l'appeler Les Croyants.
Ce texte
est le premier d'une série de sept Sourates commençant par les
lettres Ha Mim et qui sont toutes désignées sous le nom de Ha
Mim.
Il
provient du Groupe des Sourates du Milieu de la période de Becca,
bien que certaines autorités affirment que les versets 56 et 57
ont été révélés à Al Médine.
Le texte
concerne l'humanité, depuis Noé jusqu'aux messagers envoyés à
l'humanité et aux incrédules. Il se poursuit par le châtiment de
la Seconde Mort en faisant référence aux deux vies accordées à
l'humanité et aux deux morts infligées aux incrédules à la fin
du Jugement (versets 10 à 22). Puis, à partir du verset 23, nous
voyons les infidèles qui refusent de se repentir dans la foi.
Dieu envoya Moïse à l'Égypte, à Haman l'Amalécite et à Koré
l'Israélite, en raison de leur rébellion et leur incrédulité.
Le sort
des infidèles est indiqué à partir des versets 50 à 85. Au
verset 51, nous voyons que les messagers sont guidés par Dieu
pour assister ceux qui croient en la vie du monde au moment où
les Témoins sont ressuscités (cf. Apocalypse 11:3 et suiv.) et
cela se réfère aux Témoins. À partir du verset 53, nous voyons
que Moïse a reçu la directive, et le fait que c’est Eloah qui a
fait en sorte que les Enfants d'Israël reçoivent les Écritures.
Ils gardent toujours cette responsabilité jusqu'à ce jour, et
elle ne repose pas sur Juda ni sur leurs convertis, mais aux Dix
Tribus et aux Églises de Dieu.
Sourate 41 Fusilat
Commentaire sur le Coran : Sourate 41 (No. Q041)
La
Sourate est la deuxième d'une série de sept Sourates connues
sous le nom de Ha Mim tiré des lettres d'ouverture.
Le terme
Fusilat ou “Ils sont exposés” provient du texte de 41:3
en tant que deuxième verset. Le texte se réfère à l'exposition
des Écritures sous la forme d'une lecture en arabe pour des gens
qui ont des connaissances et qui, par conséquent, supposent une
connaissance préalable de la foi.
De même
que la Sourate 40 “Les Croyants” ci-dessus, c'est un
avertissement aux idolâtres de Becca et un appel à l'étude des
Écritures, au repentir et à l'obéissance afin que les gens
puissent obtenir leur place dans la Première Résurrection et
être avertis des dangers de la Seconde Mort dans la Deuxième
Résurrection.
Les
Arabes sont ici avertis des coups de tonnerre comme nous l'avons
vu dans les Sourates précédentes, à la Sourate 11 “Hud”, la
Sourate 13 “Le Tonnerre” et à la Sourate 15 “Al Hijr” ci-dessus
de ce qui a détruit A'ad et Thamud et qui finira par détruire
Amalek et les Arabes subséquents en raison de leur incrédulité,
leur idolâtrie et leur désobéissance.
Le thème
des sept “Ha Mim” est résumé dans la Septième de la séquence, la
Sourate 46, dans laquelle nous voyons l'appel des fidèles, et
une référence est faite aux Enfants d'Israël, aux Écritures
données à Moïse et aux Enfants d'Israël, avec un résumé des
œuvres des prophètes (et une référence à Hud serait faite) et
aux Écritures données aux prophètes postérieurs et révélées aux
Gentils, pour lesquels le mot djinn (ou Jinn) est parfois
utilisé comme un langage non-arabe bien conçu, intelligent ou de
base biblique.
Sourate 42
Consultation
Commentaire sur le Coran : Sourate 42 (No. Q042)
Ce texte
est le troisième de la série Ha Mim.
“Conseil” ou
“Consultation” tire
son nom d'un mot du verset 38. La Sourate appartient aux
Sourates du Milieu de la période de Becca. Comme nous l'avons
dit, ce texte s'adresse aux Quraych en tant que centre des
Arabes à Becca, et constitue un avertissement spécifique pour
eux et pour les Arabes en général.
Jusqu'à
présent, l'avertissement n'a pas été pris en compte, sauf à très
court terme.
Sourate 43 Les Parures d’Or
Commentaire sur le Coran : Sourate 43 (No. Q043)
La
Sourate 43 (XLIII) Az-Zukruf
ou “Les
Parures d’Or” ou Parures (aussi appelée
“Ornements d’Or”) du mot signifiant “Ornements en Or” au verset
35. Il s'agit des mécréants qui recherchent en vain les
richesses de ce monde, telles que les “portes en argent” et les
“ornements d’or”.
C'est la
Quatrième des Sourates Ha Mim écrites parmi les Sourates du
Milieu de la période de Becca. Elle se réfère aux Écritures et
est ici résumée pour être présentée clairement aux Arabes sous
la forme d’un Qour’an. Ce mot est traduit par “lecture” car il
indique clairement que les Écritures sont rendues aux Arabes en
langue arabe sous la forme d'un Qour’an afin qu'ils puissent
comprendre. Cependant, seuls les appelés comprendront, comme les
textes le montrent encore et encore. Les Imams Hadithiques
prétendent que les Écritures ont été perdues et que les termes
ne se réfèrent qu'au Coran, ce qui est faux.
Le texte
attaque les faux enseignements des Arabes idolâtres et leur
échec à suivre et à se conformer aux Écritures. Le Prophète
renforce les rôles de Moïse et de Jésus, le Messie, qui a donné
les lois et les commandements de Dieu (v. 63). Il réitère
également au verset 81, que le Seul Bienveillant n'a pas eu de
fils (ce qui signifie par procréation, en ce sens que le Messie
a été l'une des créations par décret divin, comme nous le voyons
dans les nombreuses Sourates traitant de ce sujet).
Sourate 44 La Fumée
Commentaire sur le Coran : Sourate 44 (No. Q044)
La Cinquième de la série Ha Mim, Al Dukban ou “La Fumée” tire son nom d'un mot du verset 10 qui proviendrait des
conditions de poussière et de brume à Becca pendant la
sécheresse qui s'est produite juste avant la conquête de Becca
par les forces du Prophète et de l'église.
À moins
que ce texte ne soit une prophétie de la destruction de Becca
bien des années plus tard, et de la pseudo-conversion de son
peuple, il n'aurait pas pu être écrit à Becca bien des années
auparavant en tant qu’un texte Ha Mim du Groupe des Sourates du
Milieu de la période de Becca. C'est en réalité une prophétie
des Derniers Jours sous les pseudo-musulmans et s'applique à la
punition du peuple d'Égypte sous Pharaon quand il a rejeté Moïse
(versets 17 et suiv.). Le texte se réfère ensuite aux Enfants
d'Israël dans leur délivrance au verset 30 et leur élection
comme choisis de Dieu (v. 32). Le texte se réfère par la suite
aux Arabes en tant que peuple de Tubb'a comme successeurs des
Amalécites dans les derniers jours, et au sort des Arabes
idolâtres (voir Sourate 15 Al Hijr ci–dessus).
Sourate
45 L'Agenouillement
Commentaire sur le Coran : Sourate 45 (No. Q045)
La
Sourate 45 est Al-Jathiyah
nommée d’après le verset 28 quand les nations sont toutes
amenées devant Dieu. Pickthall le traduit par
“l'Accroupissement” mais elle se réfère aux nations lorsqu'elles
sont amenées devant Dieu en Jugement et est donc mieux ainsi
nommée “l'Agenouillement”.
C'est la
Sixième de la série des Sept Ha Mim et est un avertissement
spécifique aux Arabes, à la fois à Becca et en Arabie, puis dans
les Derniers Jours pour le Jugement dans les Deux Résurrections
des Morts.
Le texte
montre clairement que les Enfants d'Israël ont reçu les
Écritures, les Commandements et la mission de Prophète et
qu'avec Christ, ils ont été confiés à l'Église de Dieu en tant
que Fils d'Israël, et les nations seront jugées selon les
Commandements qui leur ont été donnés (versets 16 et 17).
Sourate 46 Les Collines de
Sable Courbées par le Vent
Commentaire sur le Coran : Sourate 46 (No. Q046)
Ici, nous voyons la dernière de la série Ha Mim en tant que
l'Avertissement aux Arabes et au Monde en général.
Al Akhaf est ce qui est techniquement une
Barquand. On
le voit aisément dans les déserts sablonneux du monde. Il est
compris comme ayant particulièrement caractérisé la zone de l'A'ad
à Al Hijr en Arabie Saoudite (voir Sourate 15 Al Hijr).
Le texte tire son nom du verset 21. L'avertissement est
spécifique et suit les textes qui ont été adressés aux Arabes de
l'A'ad, aux Amalécites en général et à leurs successeurs.
Ce texte provient du Groupe des Sourates du Milieu de la période de Becca,
toutefois les versets 10, 15 à 18 et 35 ont été ajoutés à
Al-Médine, et Pickthall le déclare ainsi dans son commentaire.
Résumé des textes Ha Mim :
Comme nous le voyons ci-dessus, la Sourate 40 est un avertissement aux
idolâtres de Becca et parmi les Arabes, et un appel à l'étude
des Écritures Saintes, au repentir et à l'obéissance pour que
leurs gens puissent obtenir leur place dans la Première
Résurrection et soient avertis des dangers de la Seconde Mort
dans la Seconde Résurrection.
La Sourate 41 Fusilat traite de l'exposition des Écritures en
langue Arabe aux personnes qui sont supposées avoir une
connaissance préalable des Écritures. Elle établit ainsi que la
connaissance des Écritures est essentielle à la compréhension du
Coran et de la Foi. La Sourate reprend les avertissements de la
Sourate 11 “Hud”, de la Sourate 13 “Le Tonnerre” et de la
Sourate 15 “Al Hijr”. Ces textes dépeignent la séquence
de la destruction des Arabes et des Amalécites au cours des âges
jusqu'aux Derniers Jours pour leur idolâtrie et le rejet des
Écritures et des Commandements de Dieu.
La Sourate 42 “La Consultation” ou Conseil s'adresse aux Quraych et aux
Arabes généralement basés à Becca. C'est un avertissement
spécifique aux Arabes en général pour leur idolâtrie et leur
rejet des Lois de Dieu. Tous les Ha Mim sont orientés vers ce
but de conversion des Arabes et de leur salut qui n'a pas encore
été atteint jusqu’à ce jour.
La Sourate 43 “Les Parures d’Or” également appelée “Les Ornements d’Or”
dérivée d'un mot du verset 35 est la Quatrième des Ha Mim. Le
texte fait référence aux Écritures et au fait que le Coran est
un résumé en langue Arabe pour clarifier le sens des Écritures.
En effet, c'est pourquoi la langue Arabe fut réduite à une
langue écrite vers 470 EC (de notre ère) par les Chrétiens sous
les Himyarites. Ce n'est pas un substitut pour eux. Les Imams
Hadithiques prétendent que les Écritures ont été perdues et que
les termes ne font référence qu'au Coran, ce qui est faux. Le
texte attaque les faux enseignements des Arabes idolâtres et
leur incapacité à se conformer aux Écritures, et est en fait une
prophétie. Le Prophète renforce le rôle de Moïse et celui du
Messie, le Christ qui donne les Lois et les Commandements de
Dieu (v. 63). Il réitère aussi au verset 81 que le Seul
Bienveillant n'a pas eu de fils (ce qui signifie par
procréation), en ce que le Messie est né par décret divin, comme
nous le voyons dans les Sourates précédentes, comme les autres
fils de Dieu (Job 1:6 ; 2:1 et 38:4-7).
La Sourate 44 “La Fumée” se réfère aux conditions des Derniers Jours,
mais les érudits Hadithiques tentent de les limiter aux
conditions d'avant la conquête de Becca suite à la sécheresse
qui y régna avant que les armées du Prophète et de l'Église ne
conquissent Becca, et n'accueillissent des milliers de personnes
non converties qui furent par la suite des infidèles non
baptisés Musulmans.
C'est une prophétie des Derniers Jours pour ceux qui sont sous les
pseudo-musulmans (et pseudo-chrétiens), qui se voient appliquer
la peine du peuple d'Égypte sous Pharaon, quand ils ont rejeté
Moïse (versets 17 et suiv.). Ensuite, le texte fait référence
aux Enfants d'Israël dans leur délivrance (v. 30) et leur
élection comme choisis de Dieu (v. 32). Les Arabes sont alors
désignés comme le peuple de Tubb'a en tant que successeurs des
Amalécites et de ce fait des Arabes idolâtres (voir aussi
Sourate 15 Al Hijr au commentaire
Q015).
La Sourate 45 Al Jathiyah “L'Agenouillement” également appelée
“l'Accroupissement” est ainsi nommée du verset 28 quand toutes
les nations sont amenées devant Dieu en jugement, et est donc
plus convenablement appelée “ L'Agenouillement”. Cette Sourate
est la Sixième des Sept Ha Mim et est un avertissement
spécifique aux Arabes à la fois à Becca et en Arabie à l'époque
et dans les Derniers Jours pour le Jugement dans les deux
Résurrections des Morts.
Le texte montre clairement que les Enfants d'Israël ont reçu les
Écritures, les Commandements et la Prophétie ; et par Christ,
cela a été confié aux Églises de Dieu en tant que les Enfants
d'Israël. Les nations seront jugées selon les commandes qui leur
ont été données (versets 16 et 17).
Les Ha Mim sont une prophétie claire de la Foi, et la 7ème, “Barquands” ou “Les Collines de Sable Courbées par le Vent” est un renforcement
final de l'avertissement aux Arabes, des Écritures et des
Commandements de Dieu, du sort de ceux-ci et des nations dans
les Derniers Jours. C'est une réprimande directe adressée aux
Binitaires/Dithéistes et aux Trinitaires pour avoir placé l'un
de l’Armée
à côté d'Allah ou Eloah, d'où leur destin
dans le Jugement (versets 4 à 6).
Le Prophète réfute qu'il soit une particularité, une toute nouvelle chose
parmi les prophètes de Dieu, mais qu'il n'est qu'un autre simple
avertisseur comme l'ont été les prophètes avant lui (v. 9).
Le Coran explique qu'il s'agit d'une Écriture qui confirme les Écritures
avant lui depuis Moise et par la suite (v. 12) et ne peut donc
être lu indépendamment des Écritures, et ne peut donc les
contredire.
Le Coran affirme aussi que ceux qui refusent de croire aux Écritures
disent que c’est un mensonge ancien (vv. 11, 30), ce qui est
exactement ce que ces faux enseignants ont fait au Coran avec le
Hadith, et ils seront jugés et punis dans la Seconde
Résurrection.
Le texte place le Cinquième Commandement comme base de l'acceptation des
élus, et aussi comme nous l'avons vu avec Samuel à un si jeune
âge (versets 15 et 16).
Nous voyons que les Arabes et les nations seront tous punis pour ne pas
avoir observé les Lois de Dieu et pour avoir prié à d'autres
qu'au Seul Vrai Dieu (versets 19 à 28). Les Arabes à partir de
l'A'ad vers le bas sont identifiés ; c'est aussi à partir de l'A'ad
que nous dérivons le nom des Collines de Sable Courbées par le
Vent, et l'avertissement du tout premier prophète à l’A'ad,
qu'ils ont méprisé et ignoré.
Tous ceux qui sont morts et qui n'ont pas été baptisés, et ne sont pas
convertis parmi les saints seront dans la Seconde Résurrection
ainsi que ceux qui prient à un autre [être] que le Seul Vrai
Dieu, Eloah ou Allah. Ainsi, ceux qui prient à Christ, sans
parler de ceux qui prient aux morts tels que Mariam et les
saints, seront également punis.
Le texte résume les conditions requises pour être accepté dans la
Première Résurrection à la suite des avertissements de la
précédente Ha Mim.
Il n'y a qu'un seul Seigneur, une seule Foi et un seul Baptême, et ceux
qui enseignent contre la Foi et les Écritures mourront et iront
à la Seconde Résurrection.
Sourate 50 Qaf
Commentaire sur le Coran : Sourate 50 (No. Q050)
Le texte
tire son nom de la lettre arabe qui se tient seule à la tête du
premier verset.
Elle est
affirmée appartenir au Groupe des Sourates du Milieu de la
période de Becca. Elle renforce la Résurrection des Morts et
l'échec des gens de Becca à comprendre qu'ils n’allaient pas et
n'iront pas au ciel. C’était leur croyance en tant qu'adorateurs
de Baal avec les pseudo-Chrétiens qui adorent le dimanche, qui
étaient aussi des adorateurs de Baal dans la structure du dieu
Triune. Les idolâtres postérieurs sous l'Islam, empêchés de
déplacer le Sabbat au dimanche par l'occupant Trinitaire du
Dimanche des cultes du Soleil et du Mystère, ont dû déclarer que
la période de préparation du vendredi était le Jumaah
et ce, pour éviter le Quatrième Commandement et donc invalider les Lois
de Dieu.
Sourate
67 Le Dominion
Commentaire sur le
Coran : Sourate 67 (No. Q067)
La
Sourate Al-Mulk tire son nom du mot pour Dominion ou
Souveraineté dans le premier verset. Le nombre de versets est de
30 qui délimite le conseil intérieur de la Souveraineté de Dieu
dans Apocalypse 4 et 5, qui se compose des 24 Anciens ou Elohim
sous le Messie en tant que Grand Prêtre (tel qu’expliqué dans la
Sourate 2 ci-dessus), avec les quatre chérubins et Dieu siégeant
sur le trône, au milieu. Donc, c’est le conseil intérieur des
trente.
Cette
séquence des Trente et Soixante-dix se poursuit tout au long des
Sourates 67 à 70 et 72, et ce sont des textes importants.
Sourate 69 La Réalité
Commentaire sur le
Coran : Sourate 69 (No. Q069)
At-Haqqah tire son nom du mot des trois premiers versets qui
soulèvent la question de la réalité, mais on pourrait aussi
l'appeler “L'Inévitable” en ce que le Jugement s'applique à
tous.
Elle appartient au Groupe des Sourates du Milieu de la période de Becca.
Le texte commence par une réprimande de l'A'ad et de Thamud, qui n'ont
pas cru au Jugement à venir. Thamud a été détruit par la foudre
et A'ad a été détruit par un vent violent et rugissant, après
qu'ils eurent méprisé les prophètes Salih et Hud, envoyés vers
eux, comme nous avons vu dans la Sourate 15.
Ainsi de même, l'Égypte a été punie après avoir rejeté Moïse, et ceux
d'avant ont été punis à partir de Noé comme un mémorial.
Les versets 13 à 17 font référence au Jugement. La référence au verset 17
aux huit anges qui entourent ou soutiennent le trône, se
rapporte aux chérubins protecteurs, mais se trouve dans la phase
plus avancée de la Cité de Dieu où l’Armée combinée est
présente, composée des quatre chérubins de l’Armée, réunis avec
les chefs du Temple de Dieu de l’Armée Humaine soutenant le
Trône de Dieu (voir Apocalypse, chapitres 21 à 22 et aussi
La Cité de Dieu
(No. 180)).
Les textes des versets 18 à 31 traitent de ceux qui sont appelés en
Jugement et placés à la droite et à la gauche de Dieu pour
récompense et correction. Les versets 32 et suivants traitent de
l'entrave apportée à ceux qui sont sous correction et à ceux qui
sont exposés à la Seconde Mort de l'Apocalypse, chapitre 20. La
référence aux poètes et aux devins est un message désobligeant
aux seigneurs idolâtres de Becca concernant leurs rites
divinatoires, qu'ils pratiquent encore à ce jour. Les fausses
déclarations des Imams et des Hadiths seront punies sous peu.
015, 017 (versets 81 et 76 à 82)
Al-Hijr
Commentaire sur le Coran : Sourate 15 (No. Q015)
(Les liens de référence renvoient aux différents articles de Wikipedia.)
Al Hijr
tire son nom de ce qui semble être un nom de lieu dérivé des
versets 80 à 84. Ces gens étaient, d'après le texte de la
Sourate, des habitants des cavernes qui sculptaient des
habitations dans les collines. Ils ont péché et ignoré les
prophètes (par exemple Hud et Salih) (cf. Sourates ci-dessus)
qui leur ont été envoyés et semblent avoir été détruits (sauf
pour une tribu).
Al Hijr est le lieu de résidence de la tribu de Thamud qui a succédé aux
A'ad en tant que souverain en Arabie. La Sourate Al Qamar décrit
comment ces gens de Thamud ont été détruits par un éclair, que
les universitaires plus tard ont dépeint comme étant une
éruption volcanique. Les autorités modernes conviennent qu'il ne
reste plus qu'une seule tribu des Thamud, celle des Banu Thaqif
au sud de Becca.
Ceux-ci, comme nous l'avons vu, étaient des descendants des fils de Sem
et non d'Abraham et ils étaient Arabes, et nous devons donc en
déduire que les Arabes sont des descendants de Sem et sont
beaucoup plus répandus qu'en étant simplement fils de Keturah
et les fils d'Ismaël.
Dans leur histoire, nous voyons que les tribus dominantes descendent des
fils de Sem selon Ibn Kaldun (cf. Wikipedia pour plus de
clarté).
“Historien et érudit, Ibn
Khaldun
mentionne également les Thamud à plusieurs reprises
dans son
histoire
universelle al-Kitābu
l-ʻibar (Arabe
: الـكـتـاب
الـعـبـر) (le
Livre de la Preuve) écrite à la fin du 14ème siècle,
mais seulement en passant, donnant rarement beaucoup
d'informations.
Cela peut
être illustré par ce qui s'est passé entre les nations. Lorsque
l'autorité royale de ʿĀd fut anéantie, leurs frères, les Thamud,
prirent le pouvoir. Ils ont été succédés, à leur tour, par leurs
frères, les
Amalécites.
Les Amalécites furent remplacés par leurs frères, les Himyars.
Les Himyars furent remplacés par leurs frères, les Tubba, qui
appartenaient aux Himyars. De même, ils ont été succédés, par
l'Assemblée de l’Adhwa'. 130 Puis, le
Mudar est
arrivé au pouvoir.
— Muqaddimah ("Introduction"), Chapitre II [8]
Le Yémen, al-Bahrayn,
‘Oman,
et le Jazirah
ont été longtemps des possessions arabes,
mais depuis des milliers d'années, la domination de ces régions
a appartenu successivement à différentes nations (arabes). Elles
ont également fondé des villes et des villages (là-bas) et
encouragé le développement de la culture sédentaire et du luxe
au plus haut degré. Parmi ces nations se trouvaient les 'Ad et
les Thamud, les Amalécites et les Himyar après eux, les Tubba,
et les autres souverains d'Arabie du Sud (Adhwa). Il y a eu une
longue période d'autorité royale et de culture sédentaire. La
coloration de culture sédentaire s'est établie fermement.
L'artisanat devint abondant et solidement enraciné. Ils n'ont
pas été éradiqués en même temps que la dynastie (au pouvoir),
comme nous l'avons dit. Ils sont demeurés et se sont toujours
renouvelés jusqu'à cette époque, et ils sont devenus la
particularité de cette région. Ces métiers (spécialités
yéménites) sont les tissus brodés, les tissus rayés, les
vêtements finement tissés et les soies.”
— Muqaddimah Chapitre V [9]
À partir de ce texte, nous devons déduire que les Amalécites sont une
tribu arabe qui porte leur lignée et leur souveraineté. La
dernière bataille à laquelle l'autorité doit faire face est
celle d'Amalek. La dernière guerre d'Israël sera livrée aux
Amalécites selon la prophétie. Le Coran est écrit pour les
amener au repentir et les sauver, mais il est peu probable
qu'ils se repentent et les guerres finales auront lieu comme
prévu. L'objectif est de sauver certains d'entre eux.
Le
Royaume Ḥimyarite, qui était un Royaume Yéménite, était l'entité
politique dominante en Arabie jusqu'en 525 EC (de notre ère).
Son économie reposait sur l'agriculture et son commerce
extérieur était centré sur l'exportation des produits d’encens
et la
myrrhe.
Il a succédé aux Amalécites ca.110 AEC, puis fut à son tour
remplacé à partir de 525 EC par les Tubba, frères des Himyar
impliquant la région d'Axoum en Éthiopie y compris les Négus
là-bas, et étaient Chrétiens. Ils ont constitué le pouvoir
politique jusqu'à la montée de l'Islam sous le Prophète Arabe et
les Califes Correctement Guidés à partir de 622 AEC (de notre
ère).
En
examinant cette période, nous voyons les répercussions des
conversions juives en Himyar dans la péninsule arabique et des
guerres judéo-païennes avec les Chrétiens, à la fois Unitariens
et visiblement Binitaires/Trinitaires. Beaucoup de Juifs sont
issus des convertis de tribus arabes, en partie ou en totalité.
Après que les Juifs eurent été expulsés de Judée par les Romains
de 70 à 135 EC, ils se sont installés dans les pays voisins et
de nombreuses conversions ont eu lieu. La dernière grande
conversion au Judaïsme a eu lieu au nord, dans la région de la
mer Noire et des steppes des Khazars, en 730 EC. Ces gens sont
devenus la majorité des Juifs ashkénazes.
La fin
des Amalécites coïncida avec la capture et la conversion des
Édomites par Jean Hyrcanus des Maccabées. C'était un leader
hasmonéen (maccabéen)
et Grand Prêtre Juif du IIe siècle avant notre ère
(né en 164 AEC, régna de 134 AEC jusqu'à sa mort en 104 AEC). Il
s'opposa à la montée des Parthes et à leur occupation d'Hyrcania,
qui constitue l'une des origines conjecturales de son nom.
Le
pouvoir amalécite à l'ouest de Pétra a été brisé par
l'assujettissement des Édomites et cela est survenu quand ils
ont cessé de contrôler le système arabe et les Édomites à
l'ouest et à Pétra. Leur disparition dans le sud-ouest de
l'Arabie a affaibli le pouvoir et le commerce des Amalécites.
Leur
influence auprès des Phéniciens se poursuivit et contribua à
légitimer l'influence militaire d'Hérode auprès des Romains
grâce à la bataille d'Actium (2 septembre de l'an 31 AEC), qui
permit la création du royaume d'Idumée de la Judée, et dont
Hérode fut le roi, avec l’ascension du pouvoir romain en Syrie
et au Levant, avec les Parthes contrôlant l'Orient, y compris
l'Arabie, la Perse et l’Iraq.
La Bataille d'Actium fut une bataille navale au large d'un
promontoire au nord d'Acarnanie, sur la côte ouest de la Grèce,
où Octave (surnommé l'empereur Auguste en l'an 27 AEC, par sa
victoire décisive sur Marc Antoine), devient le maître
incontesté du monde romain. Hérode a été renforcé en soutenant
Octave contre Marc Antoine et les Égyptiens sous Cléopâtre.
L'affaiblissement du pouvoir amalécite par la montée des Parthes
et des Maccabées en Judée, bien qu'initialement opposés, a
permis la montée des Himyar au Yémen. Ils sont devenus les
héritiers des Amalécites.
Les
débuts du Règne des Himyar (115 AEC à 300 EC)
Le
“Royaume
homéride”,
tel qu'il fut appelé par les puissances méditerranéennes, est
situé sur la pointe sud de la
Péninsule Arabique
au 1er siècle des
Périples de la mer Erythrée
(cf. références Wikipedia). Durant cette période, le Royaume de
Ḥimyar a conquis les royaumes de Saba' et de Qataban et s'est
emparé de
Raydan/Zafar
pour capitale au lieu de
Ma'rib
;
par conséquent, ils ont été appelés Dhu Raydan (Ar
: ذو
ريدان). Au début du IIe
siècle EC, Saba' et Qataban se séparèrent du royaume de Ḥimyar ;
pourtant, en quelques décennies, le Qataban fut conquis par
Hadhramaut
(conquis à son tour par Ḥimyar au 4ème siècle),
tandis que Saba' fut finalement conquis par Ḥimyar à la fin du 3ème
siècle.[4]
Les
Nabatéens régnèrent de Pétra à Damas et à l'Est en Arabie après
la chute du royaume d'Idumée et la destruction de Jérusalem. Le
royaume nabatéen s'est éteint sous Trajan et les régions les
plus proches ont été rattachées à la province romaine d'Arabie.
En 106 de notre ère, d'après Schürer, l'Arabie a appartenu à
Pétra ; en d'autres termes, l'Arabie Nabatéenne a été déclarée
province romaine par Cornelius Palma, gouverneur de Syrie sur
ordre de Trajan (Schürer., p. 585) (voir aussi l'histoire dans
Les Descendants
d’Abraham Partie III : Ismaël (No. 212C)).
La
défaite des Parthes contre les Romains après qu'ils eurent été
affaiblis par un conflit avec les Perses a provoqué des
bouleversements majeurs dans la région, et une grande partie du
nord s'est déplacée en Europe, amenant la domination Himyar à se
développer librement en Arabie.
La horde
qui se rendait en Europe comprenait les Angles, les Saxons et
les Jutes ainsi que les groupes nordiques, les Lombards, les
Hérules, les Vandales et les Goths. Ces tribus appartenaient à
deux groupes. Elles étaient aux deux tiers Hg. R1b et certains
Hg G. et un tiers des tribus sémitiques Hg I. Le calendrier
anglo-saxon était basé sur le Nouvel An à partir de l’Équinoxe
de mars équivalent au calendrier israélite avec le Nouvel An le
25 mars comme date standard. Le calendrier fut appelé le
Almanac qui est
l'Arabe pour “Le Comptage.” Il en existe un exemplaire à la
Bibliothèque de Cambridge. Tous les mois sont basés sur les
Conjonctions de la Nouvelle Lune et sont des bi-mois de 59
jours.
L'article
de Wikipédia déclare :
“Les rois
himyarites semblent avoir abandonné le polythéisme et s’être
convertis au
Judaïsme
vers l'an 380, plusieurs décennies après la conversion du
royaume Éthiopien d’Aksoum
au Christianisme (340), bien qu'aucun changement n'ait eu lieu
dans son écriture, son calendrier ou sa langue (contrairement à
Axoum).
[5]
Cette date marque la fin d'une époque où de nombreuses
inscriptions consignent les noms et les actes des rois, et
consacrent des bâtiments aux dieux locaux (par exemple Wagal et
Simyada) et dieux majeurs (par exemple Almaqah). À partir des
années 380, les temples ont été abandonnés et les dédicaces aux
anciens dieux ont pris fin, remplacées par des références à
Rahmanan, ‘le Seigneur du Ciel’ ou ‘le Seigneur du Ciel et
de la Terre’.[6]
Le contexte politique de cette conversion peut avoir été
l'intérêt de l'Arabie pour le maintien de la neutralité et de
bonnes relations commerciales avec les empires concurrents de
Byzance, qui a le premier
adopté le Christianisme sous
Constantin le Grand
et l’Empire
sassanide,
qui a alterné entre le
Zurvanisme
et le
Manichéisme.[7]
Un des
premiers rois juifs,
Tub'a Abu Kariba As'ad (régna de 390 à 420), se serait converti à la suite d'une expédition
militaire dans le nord de l'Arabie dans le but d'éliminer
l'influence byzantine. Les empereurs byzantins ont longtemps eu
les yeux rivés sur la péninsule arabique et ont cherché à
contrôler le commerce lucratif des épices et la route de l'Inde.
Les Byzantins ont espéré établir un protectorat en convertissant
les habitants au Christianisme. Des progrès ont été réalisés
dans le nord de l'Arabie mais avec peu de succès sur Ḥimyar.”
[7]
Les
forces d’Abu-Kariba ont atteint
Yathrib
et, ne rencontrant aucune résistance, elles laissèrent le fils
du roi comme gouverneur de la ville. Les forces de Yathrib ont
tué le fils d'Abu-Kariba. Il a tourné le dos à la ville. Après
avoir abattu les palmiers dont les habitants tiraient leur
principal revenu, il assiégea la ville. Les Juifs de Yathrib ont
combattu aux côtés de leurs voisins païens.
“Pendant
le siège, Abu-Kariba tomba gravement malade. Deux savants Juifs
de Yathrib, Ka'ab et Asad nominativement, appelèrent le roi dans
son camp et utilisèrent leur connaissance de la médecine pour
lui rendre la santé.” (cf. article de Wikipedia) Ils ont guéri
le roi et l'ont supplié de lever le siège et de faire la paix.
Il a été persuadé et il a annulé son attaque. Il a également
embrassé le Judaïsme avec toute son armée.
Les
érudits Juifs accompagnèrent le roi himyarite jusqu'à sa
capitale, où il exigea que tout son peuple se convertisse au
Judaïsme. Initialement réticents, beaucoup d'Himyarites ont
embrassé la vérité de la foi juive, et ont soutenu le Judaïsme.
Certains historiens soutiennent que le Judaïsme, de par sa
nature philosophique, simpliste et austère, a été attrayant pour
la nature du peuple sémitique.[8]
Abu-Kariba est mort dans des circonstances peu claires.
Peut-être que ses propres soldats l'ont tué. Il a laissé trois
fils, Ḥasan, 'Amru, et Zorah, qui étaient tous mineurs à
l'époque. Après la mort d'Abu-Kariba, un païen nommé Dhū-Shanatir
a pris le trône.[7]
“La
première invasion aksumite a eu lieu au Ve siècle et
a été déclenchée par l'assassinat de quelques marchands
byzantins. Deux sources chrétiennes, dont la
Chronique
Zuqnin
précédemment attribuée à
Dionysius I
Telmaharoyo, qui a été écrite plus de trois siècles plus tard, indique que le roi
himyarite a motivé les meurtres en disant : “C'est parce que
dans les pays des Romains, les Chrétiens harcèlent méchamment
les Juifs qui y vivent et en tuent beaucoup. Par conséquent, je
mets ces hommes à mort.”[11] En représailles, les Aksumites envahirent le pays et
établirent ensuite un évêché et construisirent des églises
chrétiennes à Zafar.
La
monarchie juive de Ḥimyar s'est achevée avec le règne de Yṳsuf,
connu sous le nom de
Dhū Nuwās,
qui, en 523, a attaqué la population chrétienne de Najrān.
[12]
Vers l'an 500, à la veille de la régence de Marthad'īlān Yanūf
(vers 500 à 515) le royaume de Himyar exerçait un contrôle sur
une grande partie de la péninsule arabique.[13]
C'est pendant son règne que le royaume himyarite commença à
devenir un état tributaire d'Axoum, le processus s'achevant à
l'époque du règne de Ma'dīkarib Yafur (519 à 522), un Chrétien
nommé par les Aksumites. Un coup d'État s'ensuivit, avec Dhu
Nuwas, qui avait tenté de renverser la dynastie quelques années
plus tôt, prenant le pouvoir après avoir massacré la garnison
aksumite en Zafār. Il a ensuite engagé le dialogue avec les
gardes éthiopiens et leurs alliés chrétiens dans
Tihāma,
plaines côtières faisant face à l'Abyssinie. Après avoir pris le
port de
Mukhawān,
où il brûla l'église locale et il avança vers le sud jusqu'à la
forteresse de Maddabān surplombant la
Bab-el-Mandeb,
où il s'attendait à voir
Kaleb Ella Aṣbeḥa
débarquer sa flotte.[6]
La bataille a fini par tuer entre 11 500 et 14 000 personnes et
a fait autant de prisonniers.[13]
Mukhawān devint sa base, tandis qu'il envoya un de ses généraux,
un prince juif du nom de Sharaḥ'īl Yaqbul dhu Yaz'an contre
Najrān,
une oasis à prédominance chrétienne, avec un bon nombre de
Juifs, qui avait soutenu avec des troupes sa rébellion
précédente, mais qui refusait de reconnaître son autorité après
le massacre de la garnison aksumite. Le général a bloqué la
route des caravanes reliant Najrān à l'est de l'Arabie.”[6]
(cf.
article de Wikipedia
Himyar)
Les Amalécites ont été chassés par l'Himyar mais ils n'ont pas disparu, et
jusqu'en 110 AEC ils ont été l'influence dominante en Arabie.
Le Livre d'Esther rapporte qu'ils ont été stoppés dans leur tentative de
destruction des Juifs sous Haman sous le règne des Perses,
pendant la captivité des Juifs (cf.
Commentaire sur Esther
(No. F017)).
Les
Amalécites : Un ou plusieurs peuples
Les
Écritures dépeignent les Amalécites comme des descendants
d'Amalek, un petit-fils d'Ésaü,
[5]
par l'intermédiaire d'Eliphaz de Teman (et Timna sa concubine
horite, la sœur de Lotan), qui tirent leurs origines de
Edom (Genèse 36:11–12, 15–16). Genèse 14:7 montre que
l'utilisation de “Amalécites” fait référence à un peuple dans la
région de Cadès qui était en place au temps d'Abraham. Cette
région ne fut pas occupée par les fils d'Ésaü, c'est-à-dire les
Édomites, avant la captivité de Juda. Rashi soutient que cette
référence fait allusion à la dernière occupation et d'autres
chercheurs sont d'accord avec cette position qu'il s'agit d'une
insertion rédactionnelle ultérieure (c.-à-d. Freedman). La
probabilité, cependant, que les fils d'Amalek comptent ou
rivalisent avec Israël sous Joas et soient nommés d'après l'un
des petits-fils d'Ésaü est incertaine. Cependant, Eliphaz était
avec Job fils d'Issachar dans la péninsule arabique et ils ont
pu fusionner avec les éléments arabes avant le temps de Moïse
quand il est allé à Madian. [Le livre de] Job a été attribué à
Moïse du temps de son séjour à Madian.
L'article
de Wikipédia sur Amalek et les Amalécites fait référence à des
érudits arabes ultérieurs. On peut y lire ce qui suit : “Au
cours de l’Âge
d'Or Islamique, certains écrits arabes ont prétendu que les Amalécites existaient bien
avant Abraham.[13]
Quelques
historiens musulmans ont affirmé que les Amalécites qui combattaient
Josué étaient les
descendants des habitants de l'Afrique du Nord.
Al-Masudi
a dit que les Amalécites étaient originaires de la région de la
Becca bien
avant l'époque d'Abraham.[citation nécessaire]
Ebn
Arabshah
a soutenu qu'Amalek était un descendant de
Cham,
fils de
Noé”.[12][13]
Il est
cependant possible que le nom Amalek ait été donné à deux
nations différentes de deux ancêtres différents. “Les Arabes
mentionnent Imlik, Amalik, ou Ameleka parmi
les aborigènes d’Arabie, dont les restes ont été mêlés aux
descendants de
Joktan
et
Adnan
et sont devenus les Mostarabs ou Mocarabes,
autrement dit, les Arabes mélangés avec les étrangers”.[12]
(Ibid.)
L'explication probable est qu'il y avait deux groupes ou plus
dans la Péninsule Arabique et le Sinaï qui ont été nommés Amalek
et qui se sont mélangés avec le temps. Leur domination sur la
région a succédé à la tribu de Thamud depuis A'ad le petit-fils
de Sem en Arabie et qu'ils venaient en fait de cette région au
sud de Becca adjacente à l'Ismaélite Qureysh à Becca. Les récits
des Arabes les confondent avec les Hébreux de Joktan, qui
s'installèrent dans la région de la Perse et jusqu'à l'Indus. Le
texte dans Genèse 14 les lie en tant qu'Alliés des Élamites et
des Nations qui ont participé à l'invasion de Sodome et de la
région du Jourdain, et qui se sont opposés et ont été battus par
Abraham après la capture de Lot. C'est pour cette raison
qu'Abraham avait tué les petits-fils de Sem et qu'il lui a
peut-être donné la dîme en tant que Melchisédek, prêtre de Dieu.
Wikipedia
considère que : “Au XIXe siècle, les théologiens
occidentaux soutenaient fortement l'idée que la nation d'Amalek
aurait pu prospérer avant l'époque d'Abraham.
Matthew George Easton a préconisé que les Amalécites n'étaient pas des descendants d'Amalek,
en adoptant
l’approche littérale de
Genèse 14:7.[14]
Cependant, l'érudit bibliste moderne
David Freedman
utilise
l’analyse textuelle
pour déduire que l'utilisation d’Amalécite dans Genèse
14:7 est en fait un
anachronisme,[9]
une incohérence chronologique d'un groupe de personnes (dans ce
cas) dans un espace temporel mal situé. Toujours au début du 19e
siècle,
Richard Watson
a énuméré plusieurs raisons spéculatives pour avoir un
“plus ancien Amalek”
qu’Abraham.[13]
Dans
l'exégèse de
Nombres
24:20 sur les propos de Balaam : “Amalek
fut la première des nations, mais sa fin postérieure surviendra
même lorsqu'il périra”,
Richard Watson tente d'associer ce passage à la
“première des nations” qui se développa après le
Déluge.[13]
Selon
Samuel Cox,
les Amalécites furent les “premiers”
qui ont fait preuve d’hostilité envers les Israélites.”
[15]
L'article
indique également que de nombreux groupes nomades du
désert
d’Arabie,
y compris apparemment les Amalécites, ont été communément
désignés par l'expression “Arabe(s)
”.
Nous
comprenons tous que, bien que des recherches archéologiques
aient permis d'acquérir des connaissances considérables sur les
Arabes nomades, aucun artefact ou site spécifique n'a été lié à
Amalek avec certitude.[9]
Il est toutefois possible que certains villages fortifiés des
hautes terres du Néguev et même Tel Masos (près de
Beer-sheba)
aient des liens avec Amalek.[16]
Easton
allègue que l'inscription babylonienne Sute désigne les
Amalécites, aussi bien que l'expression égyptienne Sittiu.
Easton affirme également que les tablettes d’Amarna font
référence aux Amalécites sous le nom général de Khabbatti,
ou “pillards”.[14]
Il apparaît sans l'ombre d'un doute, que les Amalécites mentionnés dans les
Écritures étaient associés aux Élamites. Ils étaient également
associés aux premiers fils de Sem. Eliphaz le Témanite figure
également dans le livre de Job. Il fut le père d'Amalek de Edom.
Les Amalécites occupèrent et gouvernèrent l'Arabie après la destruction
de Thamoud et que la zone occupée par les descendants de Thamoud
était adjacente à celle de l'Ismaélite Quraych de Becca ; cette
Sourate prend comme titre le nom de cette zone, et tient une
place directe dans la prophétie en rapport aux derniers jours
dans les Écritures. Le rejet des Écritures par les Arabes
provient probablement des prophéties de la Bible qui traitent
des événements des derniers jours qui montrent les conflits au
Moyen-Orient, et la désagrégation de la Péninsule Arabique, des
Syriens, des Libanais, des habitants de Gaza, des Irakiens et de
nombreux Perses en raison de leur propre désobéissance idolâtre
volontaire en suivant la Charia et la structure du système Baal.
Les Enfants d'Israël ou le Voyage Nocturne
Commentaire sur le Coran : Sourate 17 (No. Q017)
La Sourate 17 “ Banî
Israël”, commence et se termine par des références aux
Israélites en tant que “Enfants d’Israël”. Au verset 1, le
Prophète raconte sa vision dans laquelle il a été porté de nuit
sur un cheval, de Becca/Médine à l'emplacement du Temple à
Jérusalem : D'où le titre supplétif de “Voyage Nocturne”.
À cette époque, le Mont du Temple était devenu une décharge sous les
Chrétiens Trinitaires qui ne comprenaient pas du tout la foi. Il
a fallu la mobilisation de l'Islam sous Omar pour le reprendre
et le nettoyer. Ce texte a pour but de rendre la remise en état
possible et de montrer sa nécessité.
Nous nous référons ici aux lois de Moïse et aux Écritures. Il semble que
ce thème récurrent soit dû au fait que les Arabes n'acceptent
tout simplement pas l'Écriture, et il en est encore ainsi
aujourd'hui. La transmission de la Foi de Noé à Abraham en
passant par Sem, puis à Moïse, aux Israélites, aux prophètes, au
Messie et aux Églises de Dieu est un thème constant, comme nous
le verrons plus loin dans les textes sur Les Rangs et Ceux Qui
Établissent Les Rangs.
De même que le Christianisme Trinitaire, l'Islam n'étudie même pas le
Coran, et ils n'ont donc aucune idée des Écritures. En fait, ils
enseignent en proférant des blasphèmes, que Dieu a permis que
les Écritures soient perdues et détruites. La plus grande partie
de l'Islam est enseignée par les adorateurs païens de Baal, et
que lorsqu'ils meurent, ils vont au ciel et que ceux qui meurent
au combat se font offrir soixante-douze vierges. Pourtant, le
Coran dit clairement à ces gens trompés encore et encore qu'ils
doivent œuvrer pour la résurrection des morts dans les Jardins
du Paradis (voir les Sourates ci-dessus et ci-dessous). Beaucoup
sont appelés mais peu sont élus. Même deux des dernières
divisions des Églises de Dieu sont exclues de la Première
Résurrection en raison de leur Binitarisme/Dithéisme et de
l'observance des intercalations babyloniennes et du Calendrier
Hillel, comme cela a été fait à Becca sous le culte de Hubal en
conformité avec le calendrier sous contrôle du Bani Kinana des
Qureych (voir l’étude
Le Rôle du
Quatrième Commandement dans l’Histoire des Églises de Dieu
Observant le Sabbat (No. 170)).
Sourates 018, 021, 025 (versets 68-70 (AH))
La Grotte [La Caverne]
Commentaire sur le
Coran : Sourate 18 (No. Q018)
Ce texte
a été mis en séquence, suivant la Sourate 17 pour une bonne
raison. La Sourate 17 évoque le voyage du Prophète à Jérusalem.
Elle a trait au lieu de Jérusalem en tant que centre de culte de
la Foi. Le prophète Zacharie et les nombreux textes de
l'Écriture situent Jérusalem comme le centre de la Foi pendant
le Millénaire et ensuite comme le centre du pouvoir de
l'univers. Ce texte de la Sourate 18 montre la séquence de la
Foi dans l'histoire et sa place et son importance jusqu'au
retour du Messie. Ces aspects sont également expliqués dans les
chapitres 2 et 3 de l'Apocalypse.
“Al-Kahf”
ou “La Grotte” [La Caverne] a été écrite après que les docteurs
Juifs de Yathrib eurent posé une série de trois questions aux
railleries idolâtres de Becca pour tester la prophétie. La
troisième question concernant l'Esprit Saint est répondue à la
Sourate 16:85 et suivants. La première question concernant la
Grotte est une histoire de jeunes qui se sont réfugiés dans la
grotte pour échapper aux persécutions (versets 10 à 27) et qui y
ont habité pendant quelque temps, comme s'ils y étaient
endormis.
Le texte
est considéré par des écrivains occidentaux (tel que Gibbon)
pour être la légende des sept dormeurs à Éphèse. Ceci
identifierait les prophètes comme répondant à l'histoire de la
légende parmi l'église primitive. Cependant, la tradition plus
tardive des écrivains hadithiques a affirmé qu'il a été rattaché
à la tradition arabe avec les versets 83 à 89 de Dhu'l Qarneyn
(Les Deux Cornes), et peut-être celui de Moïse et l'Ange, des
versets 61 à 82. Ces textes ont été révélés au Prophète pour
réfuter les questions que les Juifs de Yathrib (Médine) ont
posées par le biais des idolâtres pour tester le Prophète.
La
tradition postérieure consiste probablement à divorcer le
Prophète de la foi chrétienne et juive, ce qui fut un stratagème
hadithique bien plus tardif. Le Coran ne fait pas un tel effort.
Pickthall
retrace les questions des Rabbins Juifs à Yathrib comme étant :
Interrogez-le sur le sort de certains
jeunes de jadis, quel fut leur sort ? Car ils
ont une histoire étrange.
Demandez-lui au sujet d'un homme qui a
beaucoup voyagé et qui a atteint les régions du
lever et du coucher du soleil de la terre. Quel
est son histoire ?
Interrogez-le sur l'Esprit. Qu'est-ce que
c'est ?
Les
persécuteurs du Prophète sont retournés à Becca et lui ont posé
ces questions. Ils ont dit aux gens qu'il s'agissait d'un test
crucial.
Le
Prophète a dit à tort qu'il leur répondrait sûrement le
lendemain comme si Dieu allait lui obéir en répondant à ces
questions. Il aurait dû finir par “si Dieu le veut.”
À la
suite de cette omission, Dieu a retenu les réponses pendant
quelques jours. Quand la réponse a été donnée, elle incluait la
réprimande du verset 24 (cf. Pickthall).
Les Juifs
ont dû être satisfaits des réponses car ils n'ont plus fait
référence à la question après la fuite de l'église à Yathrib
(Al-Médine) en partance de Becca. Ils se moquaient
quotidiennement du Prophète sur toutes sortes de sujets divers.
Pickthall est d'avis que les questions doivent toutes porter sur
les traditions Juives plutôt que sur la légende chrétienne des
dormeurs d'Éphèse. L'histoire des deux cornes appartient en fait
à la tradition juive (cf. aussi Pickthall). Le texte appartient
au Groupe du Milieu de la Période des Sourates de Becca.
La
première référence se rapporte en fait aux Sept Églises de Dieu
et aux Anges des Sept Églises ; la première étant l'Église
Éphésienne sous l'apôtre Jean, et ceux qui ont connu le Messie
dans sa vie (voir le document
Le Sort des Douze
Apôtres (No. 122B) et aussi
La Mort des Prophètes
et des Saints (No. 122C)).
C'est pourquoi les dormeurs sont appelés les Sept Dormeurs
d'Éphèse. Leur épuration collective et les 309 années qui leur
sont attribuées sont des identifications spécifiques de la
persécution des églises jusqu'à la nomination de Constantin
comme empereur à York en 309 EC, et l'édit de Tolérance en 313.
Les ères
des Sept Églises sont nommées d'après les églises d'Éphèse,
Smyrne, Pergame, Thyatire, Sardes, Philadelphie, et Laodicée.
Ces ères portent le nom des églises basées en Anatolie, dans ce
qui est aujourd'hui la Turquie. Elles représentent les âges des
Églises de Dieu au cours des 2000 ans jusqu'au retour du Messie.
Chacune
d'elles reçoit le pied de lampe à tour de rôle et les trois
premières ères d'Éphèse, de Smyrne et de Pergame se rapportaient
à l’église à partir de l'Asie, en passant par l’Arabie, jusque
dans les montagnes du Taurus et en Europe.
La
première ère a été fondée et enseignée par Jean à Éphèse, et les
Soixante-dix ont été ordonnés et répandus par Christ à travers
le monde, de la Grande-Bretagne à l'Inde. Ce fut ce qui a été
connu comme le Premier Amour de la Foi.
Smyrne a
formé les évêques après la mort de Jean, sous Polycarpe. Rome a
été corrompue par les adorateurs de Mithras et d'Attis comme des
formes du culte de Baal et de la déesse Easter. Le culte
d'Adonis a corrompu les Grecs, et l'Égypte a été corrompue par
les rituels d'Osiris, Isis et Horus. C'est de ces cultes du
soleil que naquirent le culte dominical et les festivals de Noël
et de Easter/Pâques (voir aussi
Les Origines de Noël
et de Easter/Pâques (No.235)).
Pergame
se transforma en la phase guerrière de la Foi quand les églises
en Arabie et les Pauliciens à l'ouest furent forcés de se battre
pour survivre contre Byzance et l'idolâtrie à Becca et en Orient
en général.
Ces ères
sont expliquées en détail dans le document
Le Rôle du Quatrième
Commandement dans l'Histoire des Églises de Dieu Observant le
Sabbat (No. 170). La structure de la distribution est expliquée dans le document
La Distribution
Générale des Églises observant le Sabbat (No. 122).
Les quatre dernières ères ont des éléments vivants au retour du
Messie, quand nous gouvernerons de Jérusalem.
Lire
aussi le chapitre 2:1-29 de l'Apocalypse pour Le message à
l'église d'Éphèse.
Pergame a commencé au Moyen-Orient et a conduit à l’émergence de ce qui
est maintenant compris comme l'Islam (versets 12 à 17).
Le texte ci-dessus se réfère à l’ère au cours de laquelle le Prophète a
existé et écrit. Ces commentaires se rapportent à cette ère et à
leurs péchés et lacunes. L'ère suivante, Thyatire, a prospéré à
travers les persécutions massives du Moyen Âge qui ont conduit à
la Réforme. Des éléments existent [encore] aujourd’hui, mais il
ne faut pas leur imposer d'autres charges (versets 18 à 29).
L'Étoile du Matin mentionnée dans la section sur Thyatire est la
domination et l'éducation du monde sous le Messie. Nous avons
traité cette question plus en détail dans la Sourate
Al Tariq, l'Étoile du
Matin et ci-dessous dans les sections finales.
Les ères finales dans Apocalypse chapitre 3, se réfèrent aux ères de
Sardes, Laodicée et Philadelphie. Sardes et Laodicée sont
rejetées par Dieu et envoyées à la Seconde Résurrection.
Apocalypse 3:1-22 Écris à l’ange de l’Église de Sardes : Voici
ce que dit celui qui a les sept esprits de Dieu et les sept
étoiles : Je connais tes œuvres. Je sais que tu passes pour être
vivant, et tu es mort. 2 Sois vigilant, et affermis
le reste qui est près de mourir ; car je n’ai pas trouvé tes
œuvres parfaites devant mon Dieu. 3 Rappelle-toi donc
comment tu as reçu et entendu, et garde, et repens-toi. Si tu ne
veilles pas, je viendrai comme un voleur, et tu ne sauras pas à
quelle heure je viendrai sur toi. 4 Cependant tu as à
Sardes quelques hommes qui n’ont pas souillé leurs vêtements ;
ils marcheront avec moi en vêtements blancs, parce qu’ils en
sont dignes. 5 Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de
vêtements blancs ; je n’effacerai point son nom du livre de vie,
et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges.
6 Que celui qui a des oreilles entende ce que
l’Esprit dit aux Églises ! 7 Écris à l’ange de
l’Église de Philadelphie : Voici ce que dit le Saint, le
Véritable, celui qui a la clef de David, celui qui ouvre, et
personne ne fermera, celui qui ferme, et personne n’ouvrira :
8 Je connais tes œuvres. Voici, parce que tu as peu
de puissance, et que tu as gardé ma parole, et que tu n’as pas
renié mon nom, j’ai mis devant toi une porte ouverte, que
personne ne peut fermer. 9 Voici, je te donne de ceux
de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas,
mais qui mentent ; voici, je les ferai venir, se prosterner à
tes pieds, et connaître que je t’ai aimé. 10 Parce
que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te
garderai aussi à l’heure de la tentation qui va venir sur le
monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. 11
Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne
ne prenne ta couronne. 12 Celui qui vaincra, je ferai
de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en
sortira plus ; j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom
de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du
ciel d’auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau. 13 Que
celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux
Églises ! 14 Écris à l’ange de l’Église de Laodicée :
Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le
commencement de la création de Dieu : 15 Je connais
tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant.
Puisses-tu être froid ou bouillant ! 16 Ainsi, parce
que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te
vomirai de ma bouche. 17 Parce que tu dis : Je suis
riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce
que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre,
aveugle et nu, 18 je te conseille d’acheter de moi de
l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des
vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta
nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin
que tu voies. 19 Moi, je reprends et je châtie tous
ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi. 20
Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend
ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec
lui, et lui avec moi. 21 Celui qui vaincra, je le
ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et
me suis assis avec mon Père sur son trône. 22 Que
celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux
Églises !
Sardes et
Laodicée sont les deux ères des Sept qui sont retranchées de la
Première Résurrection. Philadelphie est la dernière ère avant le
Messie, qui a le pied de lampe. Au cours de cette ère, Juda et
les éléments de l'Église qui se réfèrent à elle-même comme
l'Islam et les quatre dernières ères des Églises de Dieu seront
appelés au repentir et préparés pour servir sous le Messie. Ceux
qui ne le feront pas seront tués par le Messie et les élus, avec
les prophètes, et envoyés à la Seconde Résurrection.
Aucune
personne impénitente ne survivra et ne sera autorisée à entrer
dans le Millénaire sous le Messie.
Sourate 21 Les
Prophètes
Commentaire sur le Coran : Sourate 21 (No. Q021)
La
Sourate 21 Al-Anbiya “Les Prophètes” est nommée ainsi en
raison de son thème, qui traite de l'histoire des anciens
prophètes. L'orateur dans les versets 4 et 112 est l’Esprit
Saint, qui donne la voix à chaque prophète. Il n'y a pas de
repères historiques ou de tradition pour permettre aux
chercheurs de fixer une date. Elle est considérée comme étant
d'origine de Becca. Pickthall et d'autres pensent qu'elle manque
les caractéristiques des dernières et plus anciennes Sourates de
Becca. Ainsi, ils la placent dans le Groupe des Sourates
du Milieu de la Période de Becca. Elle traite des prophètes et
de leurs disciples, en les rapprochant des premiers groupes qui
ont jeté la base de la foi des Écritures. Sa place dans le Coran
après les Sourates 19 et 20 indique qu'il s'agit d'une Sourate
antérieure au moment de la fuite vers l’Abyssinie.
Le propos
sur le futur Jugement de l'humanité (et en particulier ceux de
Becca), soutient un tel point de vue.
Le Critère
Commentaire sur le Coran : Sourate 25 (No. Q025)
La Sourate 25 Al-Furquan “Le Critère” tire son nom du thème du
verset 1, Le Discernement (du Bien et du Mal). C'est la
formation dans l'Esprit Saint des anciens du Mouhammad ou
Concile de l'Église, dans leur préparation à devenir les
messagers aux fidèles et à l'humanité, étant sous la direction
de l'Esprit Saint. Ce sont ceux qui constituent les 144000 et la
Grande Multitude d'Apocalypse chapitre 7, qui sont appelés au
cours des 2000 ans, en tant que les 72 par an des conseils des
élus des 144000 (et avec la Grande Multitude) des appelés et
élus des Églises de Dieu. Ces aspects sont expliqués dans le
document
Les Récoltes de
Dieu, les Sacrifices des Nouvelles Lunes et les 144,000 (No.
120).
Sourate 026 (224-227 (AH))
Les Poètes
Commentaire sur le Coran : Sourate 26 (No. Q026)
La
Sourate 26 Ash-Shu’ara “Les Poètes” tire son nom des
versets 224 et suivants, dans lesquels la différence entre un
poète et un prophète est soulignée. Le Coran a été adressé aux
Arabes, souvent analphabètes, sous forme de poésie et de prose.
Le texte reprend le passage de la Sourate précédente, traitant
du critère des élus en tant que vrais croyants et leaders de la
foi dans la prophétie. Les élus vivent par la foi et ne mentent
jamais, peu importe la raison. Les poètes sont désignés comme
étant ceux qui disent des choses qu'ils ne pensent pas souvent.
Les Arabes païens croyaient que l'œuvre de la poésie et son
inspiration étaient le fait des djinns ou des démons.
La
persécution des prophètes et des élus de la foi et des Églises
de Dieu n'est pas une chose nouvelle, et les persécutés de
l'Église là reçoivent ce texte pour les soutenir et les
réconforter. Les prophètes ont été persécutés et tués au cours
des siècles, comme l'indiquent les Écritures, et c'est ce qui a
inspiré le Prophète en Arabie sous cette persécution. Pickthall
fait ici le commentaire dans son introduction, que ce sont les
persécuteurs qui finissent toujours par souffrir et donc que les
persécuteurs Hadithiques du pseudo-Islam seront en effet amenés
à souffrir ces jours-ci.
Ce
texte montre que les prophètes du véritable Islam des Écritures
sont toujours venus avec le même message et que le Prophète a eu
ici le même message qu'Abraham, Isaac et Jacob, Moïse et Aaron à
Élie, Jean, le Messie et les apôtres, les Mouhammads ou conseils
des Églises de Dieu. Il n'y a qu'un seul Dieu, une seule Foi et
un seul Baptême.
Le
texte provient du Groupe des Sourates du Milieu de la Période de
Becca, à l'exception des versets 224 à 227 qui ont été édités à
Médine. Les textes ont été tirés des Écritures pour servir
d'inspiration à l'Église persécutée, comme le Prophète l'a
déclaré au début.
Sourates 027, 030, 031 (milieu ou dernière période de Becca
versets 27 et 28 (AH))
Les Fourmis
Commentaire sur le Coran : Sourate 27 (No. Q027)
La
Sourate 27 An-Naml “Les Fourmis” tire son nom de la
fourmi au verset 18 qui donne aux autres fourmis l'avertissement
dans la Vallée des Fourmis, concernant l'approche imminente de
l'armée de Salomon.
C'est
Salomon qui ordonna au fainéant d'aller examiner les fourmis de
plus près, pour réfléchir à leurs voies. Ici, la fourmi prend
métaphoriquement la place du Prophète comme avertisseur ou
prophète des paresseux idolâtres de Becca. La Sourate est issue
du Groupe des Sourates du Milieu de la Période de Becca.
Certains commentateurs pensent que cela a été un avertissement
pour les Arabes, et ont affirmé que les fourmis évoquaient une
ancienne tribu arabe, peut-être à l'époque de Salomon, et que
les oiseaux représentent la cavalerie. Ils identifient le Hudhud
(la huppe) comme étant le nom d'un homme. En effet, c'est le
duplicata du prophète Houd qui a été envoyé pour avertir
successivement, des tribus des Aa’d (S11) aux Thamoud et aux
Amalécites, aux Himyarites et autres Arabes matérialisés par les
habitants du secteur Al-Hijr (S15) symbolisant la souveraineté
arabe aux confins de la vallée du Sud et des alentours de Becca.
Cela ne semble pas être compris, bien que les djinns soient
considérés comme les troupes étrangères. Certes, les démons ont
sapé les Arabes et détruit le sens du Coran par le Hadith et les
traditions.
Salomon
était le symbole de l'Église au cours des 40 derniers jubilés et
de la venue du Messie. La fourmi représente le dernier
avertissement de l'Église de Dieu avant les Témoins.
Encore
une fois, nous sommes orientés vers l'Écriture qui est faite
pour les Croyants, comme ce fut le cas pour les Sourates
précédentes 24, 25 et 26.
Sourate 31
Luqman
Commentaire sur le Coran : Sourate 31 (No. Q031)
La Sourate 31 Luqman tire son nom des versets 12 et suivants. Les
Arabes essaient de dissocier le texte de la Bible et de
l'attribuer à un esclave noir qui fut sage, puis ils associent
l'esclave et la science de la Sourate aux contes d'Ésope (selon
Pickthall et d’autres spécialistes) et associent les deux. La
réalité est que le texte de
Luqman se rattache au Livre de Luc et au message de l'Évangile selon
l'apôtre.
Le texte encourage les élus persécutés et n'a rien à voir avec les fables
grecques.
La Sourate a été transmise dans les dernières phases de la persécution de
Becca. Les textes concernant la Résurrection d'entre les morts
aux versets 27 et 28 sont datés de la fin de l'an 622 de notre
ère et remontant après l’Hégire d'Al Médine. Il semble y avoir
peu de raisons de l'affirmer étant donné le contexte, mais
examinons le texte. Le Hadith a pour but de dissocier les textes
des Écritures.
Voir aussi les documents
Le Sort des Douze
Apôtres (No. 122B)
et
La Mort des
Prophètes et des Saints (No. 122C).
Sourate 032 La Prosternation
Commentaire sur le Coran : Sourate 32 (No. Q032)
Cette Sourate est une référence directe aux Révélations du Seul Vrai Dieu
dans les Écritures. Elle comporte trente Ayats ou versets qui
symbolisent la prophétie. Les hérétiques hadithiques, malgré la
clarté des textes, cherchent à limiter le terme d'Écriture au
Coran ou Qour'an, et ne perçoivent ni leur hérésie ni le
châtiment qui leur est réservé. Elle leur a été donnée dans le
Groupe des Sourates du Milieu de la Période de Becca et ils ont
continué à nier et persécuter la foi.
La série du Milieu de la Période de Becca commença alors à
traiter de l'histoire des gens de Becca et des Arabes et de leur
idolâtrie, ce qui exaspéra les gens de Becca et leur fit
atteindre de nouveaux sommets dans la persécution.
L'Histoire de l'église a également été décrite ici à la Sourate
18 La Grotte, ainsi
que les 309 ans de persécution et la fin de cette période avec
la nomination de Constantin comme empereur à York en 309 de
notre ère, puis la publication de son Édit de Tolérance à Milan.
La prochaine section des Sourates de la Dernière Période de
Becca met l'accent sur le Dominion de Dieu sur Sa création et la
place de l'Armée dans cette création.
Fin de l’Audio 2
[disponible en anglais seulement].
Les Sourates de Becca Ultérieures
Les Sourates 64 (Derrière année, 621 ou 2 ou 1 AH),
72 (concerne les Djinns et est reliée à la 70 et la 71 etc.).
006, 010 (+ 3vv AH), 011 (-v 114), 012, 013, 014, 016 (-v 110 +
2AH), 022 (plusieurs appartiennent à la Fin de la Période de
Becca mais les versets 11-13. 25-30, 39-41 et 58-60 auraient été
de Médine).
023, 028 (vv 85 et 52-55 AH), 029).
Les Sourates de Becca Ultérieures
Sourate 64 (Dernière année, 621 ou 2 ou 1 AH)
Perte et Gain Mutuels
Commentaire sur le
Coran : Sourate 64 (No. Q064)
La
Sourate At-Taghabun
tire son nom du Jour du Jugement au verset 9 qui est considéré
comme un jour de désillusion mutuelle ou de perte pour les
pécheurs et de gain pour les croyants qui obéissent à Dieu.
Elle est
considérée comme datée de la première année de l'Hijrah, mais il
s'agit d'une Sourate de la dernière période
de Becca, car les versets 14 et suivants sont
interprétés comme indiquant la pression des femmes et des
familles dans le but de prévenir les musulmans de fuir Becca,
lors de l'Hégire de 622 de notre ère.
Sourate 72
(au sujet des djinns et est reliée à la 70
et la 71, etc.)
Les
Djinns
Commentaire sur le
Coran : Sourate 72 (No. Q072)
Al-Jinn a un certain nombre d'implications et peut se référer aux Esprits
élémentaux de l'Armée Céleste et ensuite se rapporter aux démons
en rébellion contre Dieu et aussi à ceux sous leur influence
dans les nations. C'est ainsi que les Arabes les ont qualifiés
d’“étrangers intelligents” par rapport aux humains des Nations.
Il s'agit d'une Sourate postérieure de Becca attribuée au retour
du Prophète de sa mission ratée chez les Ta'if.
La référence aux nations sous les Djinns se rapporte à celles sous les
dominations établies par Eloah dans Deutéronome 32, dans
lesquelles la nation d'Israël fut placée sous la direction du
Christ comme futur chef du monde, tel que nous le voyons au
verset 8 et aussi de l'Étoile (du Matin) qui devait sortir de
Jacob dans Nombres 24:17. C'est ce qui est désigné par le nom de
la Sourate Al-Tarikh (ou Tariq) “L'Étoile du Matin”
(Sourate 86) ci-dessous, traitant de la mort du Christ. Le Texte
Massorétique (TM) de 32:8 a été modifié pour lire les fils
d'Israël au lieu des fils de Dieu comme nous le savons des
textes de la LXX et des MMM et qui ont été corrigés dans la
version RSV par l'équipe de traduction.
La vue traditionnelle fut que les nations ont été de 72, basées sur le trône
céleste, et l'armée humaine a été organisée en ce nombre. C'est
ainsi que Moïse, sous l'instruction du Yahovah d'Israël, que
nous savons être le Christ, a organisé les anciens d'Israël dans
le Sanhédrin au Sinaï, appelé les Soixante-Dix, mais toujours
organisé comme les 72. De la même manière, l`Église a été
ordonnée en tant que les Soixante-dix dans Luc 10:1 et 17 (cf.
Le Sort des Douze
Apôtres (No. 122B))
mais toujours sous la forme du Hebdomekonta (Duo) dans le grec
koine, qui a été soixante-dix (Deux) en tant qu'autorité de
l'église durant les deux mille ans des quarante ans des Jubilés
dans le désert. Les apôtres, les prophètes et les anciens de la
foi sont les 144000 et la Grande Multitude de la Première
Résurrection.
Cette Sourate sur les Djinns est placée dans son ordre et est numérotée
72 dans le Coran, sur la base de la signifiance du nombre de
nations et de leur placement sous les Démons ou les Djinns du
dieu de ce monde, qui est Satan (pour le moment) (2Cor 4.4).
Elle est un élément du sceau des élus et de l'église de Becca.
Sourates
006, 010 (+3vv AH), 011(-v 114), 012, 013, 014, 016 (-v. 110 +
2AH), 022 (plusieurs appartiennent à la Fin de la Période de
Becca mais les versets 11-13. 25-30, 39-41 et 58-60 auraient été
de Médine).
Sourate 006 Les Bestiaux
Commentaire sur le Coran : Sourate 6 (No. Q006)
La Sourate 6 tire son nom “Les Bestiaux” ou “Bétail” d'un mot du
verset 137 répété dans les versets 139, 140 où le bétail est
mentionné par rapport aux pratiques superstitieuses, comme nous
l'avons vu dans la
Sourate 5 avec les quatre
catégories de bétail des Arabes paganisés. L'idée maîtresse de
ces textes fait référence au meurtre des enfants du peuple dans
le ventre des femmes et condamne l'avortement et le sacrifice
des enfants, qui était une pratique courante à Becca et au
Moyen-Orient pendant des millénaires, avant et après Christ, et
qui a failli mettre fin à la vie du Prophète comme on le voit
ici. Le terme “Les Bestiaux” désigne en réalité les brebis et
les boucs et montre l'extension de l'unité de Dieu au salut de
l'humanité en tant que brebis de la Résurrection.
L'immensité même des conversions montre que les païens se sont
emparés de l'Islam et l'ont corrompu par leurs pratiques, comme
ils l'ont fait dans le Christianisme. Cependant, la pureté du
message reste intacte si l'on s'en tient strictement aux
Écritures sur lesquelles le Coran est construit.
Pickthall soutient qu'à l'exception peut-être de neuf versets,
certaines autorités, comme Ibn Salamah, attribuent à la
période de Médine la totalité de cette Sourate appartient à
l'année précédant l'Hégire. Ibn Abbas affirme qu'elle a été
révélée par l'autorité d'une visite.
Elle suit la Cinquième Sourate parce qu'elle traite de la
séquence de la révélation divine concernant la place du Messie
dans la foi et ensuite l'attribution du sacerdoce sous le Messie
comme souverain sacrificateur au service du Seul Vrai Dieu et de
la foi à Son Service.
La Sourate est en rapport avec l'Unité Divine. Il n'y a qu'un
Seul Vrai Dieu Eloah et Il a envoyé Jésus Christ (Jean 17:3).
Eloah a créé les cieux et la terre (Job 38:4-7) et a ensuite
envoyé Christ pour la recréation dans Genèse 1 quand la terre
est devenue Tohu et Bohu car Il ne l'a pas créée ainsi, tel que
cela est indiqué dans Ésaïe 45:18.
La Sourate est considérée comme une Sourate de la Dernière
Période de Becca. Certains soutiennent que la mention d'un
certain triomphe, lequel a été perçu dans les circonstances des
luttes de 13 ans qui ont vu le Prophète et le corps à Becca
forcés de fuir Becca et à chercher de l'aide auprès des mains
des étrangers à Médine, est tout à fait remarquable. La plupart
ne semblent pas comprendre la spiritualité et l'unité inhérente
de la foi.
Cette Sourate est une réprimande au peuple de Becca et à la
moitié des Arabes convertis, et un avertissement de ce qui est à
venir. Bien qu'ils eussent fait un faux-semblant plus tard, ils
n'ont pas encore été confrontés à la connexion de la Loi de Dieu
sous les Témoins et la colère à venir du Messie et des Conciles
de l'Église de Dieu.
Becca et les païens Arabes ne se sont jamais débarrassés de
l'idolâtrie de Becca, qui était entre les mains des Arabes
Arabisés d'Ismaël. Ni les adorateurs de Baal d'Israël ni
système de la déesse Mère de Easter n'ont jamais éradiqué leur
idolâtrie des terres sur lesquelles ils se sont répandus partout
dans le monde.
Le dieu
Hubal est apparu de façon très visible à Becca, où une image de
lui était vénérée à l'emplacement de la
Kaaba (ou Kaabah). Selon
Karen Armstrong, le sanctuaire était dédié à Hubal, la plus grande des 360 idoles de la
Kaaba, qui représentait probablement les jours de l'année.[1]
Article Wikipedia.
Le
sanctuaire abriterait de nombreuses idoles à l'intérieur. Hubal
en tant que nom est associé au culte de Baal.
Philip K. Hitti,
qui associe le nom Hubal à
un mot araméen signifiant esprit, suggère que le culte de Hubal
a été importé à Becca du nord de l'Arabie, peut-être de Moab ou
de Mésopotamie.[8] Hubal
pourrait avoir été la combinaison de Hu, signifiant “esprit” ou
“dieu”, et le dieu de Moab, Baal signifiant
“maître” ou “seigneur”. En dehors du sud de l'Arabie, le nom
d'Hubal n'apparaît qu'une seule fois, dans une inscription
Nabatéenne
;[9]
Le
Livre des Idoles d’Hisham
Ibn Al-Kalbi décrit l'image comme ayant la forme humaine, la main droite brisée et
remplacée par une main dorée.[2] Selon
Ibn Al-Kalbi, l'image a été réalisée en
agate
rouge, tandis qu’Al-Azraqi,
un des premiers commentateurs islamique, la décrit comme
“perle cornaline”.
Al-Azraqi raconte aussi qu'il "avait une chambre forte pour le
sacrifice" et que l'offrande consistait en une centaine de
chameaux. Les deux auteurs parlent de sept flèches, placées
devant l'image, qui ont été jetées pour la divination,
dans les cas de mort, de virginité, et de mariage.[2]
La
divinité semble avoir son origine en Irak à Hit, et le procédé
d'utilisation des flèches pour la divination, une pratique
adoptée par les païens Arabes, a été utilisé dans le deuxième et
premier millénaire avant notre ère.
La
Ka’aba
(ou Kaabah) est encore aujourd'hui utilisée pour la pratique
païenne des Sept circumambulations autour du sanctuaire utilisé
comme axe Mundi ou centre de rotation selon les rites mystiques
des païens animistes d'Arabie qui se réclament de l'Islam (cf.
l’ouvrage
Cox W.E, Mysticisme,
Publication CCG 2000).
“Selon
Ibn Al-Kalbi, l'image a d'abord été créée par Khuzaymah
ibn-Mudrikah ibn-al-Ya's' ibn-Mudar, bien qu’Ibn
Ishaq
rapporte que
Amr ibn Luhayy, dirigeant de la tribu
Khuza'a,
a dressé une statue de Hubal au sein de la
Kaabah, et que celle-ci fut adulée comme une déité
principale de cette tribu.[3] La
date de l'Amr est contestée, par des dates aussi tard qu'à la
fin du IVe siècle après J.-C., mais ce qui est certain, c'est
que les Quraych devinrent plus tard les protecteurs de l'ancien
lieu saint, au détriment de Khuza'a. Le prophète lui-même fut
originaire de Quraych.” (cf. article de Wikipedia)
“Un
témoignage rapporté par Ibn Al-Kalbi montre le grand-père de
Mouhammad,
Abdul Mutallib jurant
de sacrifier un de ses dix enfants. Il consulta les flèches de
Hubal pour savoir quel enfant il devait choisir. Les flèches
désignèrent son fils
Abd-Allah,
le futur père de Mouhammad. Cependant, il a été sauvé lorsque
100 chameaux ont été sacrifiés à sa place. D'après
Tabari, Abdul Mutallib aurait plus tard amené l'enfant
Mouhammad lui-même devant l'image.”[4]
Après la
défaite des forces de Mouhammad à la
Bataille de Badr, Abu
Sufyan ibn Harb, chef de l'armée Quraych, aurait fait appel à Hubal pour se faire aider
dans leur prochaine bataille, disant
“Montre ta supériorité, Hubal”.
[5] Lorsque
Mouhammad conquit Becca en
630, il démolit et fit disparaître toutes les statues de
Hubal, avec les 360 autres de la Kaabah, et dédié cette
structure à Allah.[6]
Il y a
peut-être un fondement de vérité dans l'histoire dans laquelle
Amr aurait voyagé en Syrie et en aurait ramené les cultes des déesses
ʻUzzāʼ et Manāt,
et les aurait combinés avec celui d'Hubal, l'idole du Khuza'a.[7] Selon
Al-Azraqi, cette image est parvenue à Becca.
Il n'y a
aucun lien entre l'origine des noms de ces divinités païennes et
le nom d' Allah’
qui dérive de l'araméen oriental et du chaldéen biblique
primitif Elahh et de l'hébreux Eloah, dont est issu l’araméen
occidental (voir le document
Le Nom de Dieu dans
l’Islam (No. 054)).
Nous voyons à partir du texte que le Seul Vrai Dieu,
Eloah ou
Allah’
a créé les cieux et la terre (cf. Job 38:4-7) et l'armée céleste
des fils de Dieu et les Étoiles du Matin y étaient présentes.
Genèse 1:1 montre que c'était Le Seul Vrai Dieu qui était
créateur mais que la terre devint
tohu et bohu ou dévastée
et vide (v. 2). Dieu dit par Ésaïe que Dieu ne l'a pas créée
dévastée et vide. Mais que c'est devenu ainsi. Les elohim furent
alors envoyés sur terre, pour la reformer et créer l'humanité
adamique.
Eloah ou Allah' est seul et singulier et le nom n'admet aucune
pluralité. Alors, Il a décidé de créer et Il a créé les fils de
Dieu en tant qu'elohim et est ainsi devenu Ha Elohim ou Le Dieu
comme le centre d'une entité plurielle comme la famille de Dieu
(voir le document
Comment Dieu devint une Famille (No. 187)).
Il s'est étendu Lui-même et par l’Esprit Saint ; Il est devenu
Elohim comme puissance centrale en tant que Ha Elohim ou Le
Elohim ou Yahovih (SHD 3069) et tous les elohim ont porté le nom
Yahovah quand ils sont
devenus Messagers à l'humanité après leur création comme “Il
cause que ce soit” ou Yahovah (SHD 3068). Ils ont été nommés
Malak ou “malaikat”, signifiant Messagers, ce qui est devenu
Aggelos en grec, et de là provient le terme Anges. Cela est
devenu un substantif en guise de nom pour l'Armée Angélique. Les
fils de Dieu en tant qu'elohim étaient des êtres créés d'Eloah
ou d'Allah’
comme Seul Vrai Dieu qui seul était immortel (1Tim. 6:16).
Christ et Gabriel ont été créés fils de Dieu comme Satan ou
Iblis. Iblis s'opposa à la création de l'humanité comme deuxième
élément de l’Armée. Iblis, Azazel ou Satan, interféra avec la
création et condamna l'homme à la mort et à la résurrection par
la mort et la résurrection du Christ. Ces actes étaient
prédéterminés avant la fondation du monde.
Dans cette Sourate, nous voyons la séquence de la création de la
terre à la création de l'humanité, et la position de l’Armée
Céleste et la place du Christ et des fils d'Adam comme les
“Brebis” ou “Bétail” de la création qui procède de la Première
Résurrection, avec les “Boucs” du monde se déplaçant vers la
“Deuxième Résurrection”.
Ces Sourates se développent depuis le début dans les Sourates 1
et 2 sous le Messie et la Sanctification des Élus et du Temple
de Dieu. Elle passe par la Génisse Rousse ou Génisse Adamique,
puis la Génisse Dorée à travers le processus que nous avons vu
avec Moïse et devant l'Ange de la Présence au Sinaï qui était
Christ (1Corinthiens 10:4). Le texte va ensuite à la séquence du
Sacerdoce à la Sourate 3 de la Famille d'Imram et ensuite à la
place de l'église à la Sourate 4 dans les familles. La Sourate 5
“Le Festin” ou “La Table Servie” traite des Sacrements de
l'église parmi les élus lors du Dîner du Seigneur, de la Pâque
et la Mort du Christ. Dans la Sourate 6, nous procédons à
l'Unité de Dieu qui nous prépare tous à devenir
elohim comme
nous le montrent Psaume 82:6 , Zacharie 12:8 et Jean 10:34-36.
Nous devons tous devenir
elohim ou la pluralité des fils de Dieu, comme dieux ou
elahhin dans le chaldéen, à partir duquel l'arabe est développé,
à travers l'araméen oriental. Nous sommes tous aidés dans ce
processus par l'Esprit Saint. Dans ce processus, nous
représentons tous les brebis de l'Armée, en tant que corps du
Christ, et les Sourates expliquent ce processus par ses
références croisées aux Écritures.
Sourate 7 : “Les Hauteurs” poursuit ensuite avec l'opposition à
la Volonté de Dieu par Satan, et ensuite à travers la séquence
de la Création.
Les grandes lignes du plan du Salut sont également développées à
travers les sourates subséquentes, telles que “Les Rangs” et
“Ceux Qui Établissent Les Rangs”.
Le Hadith a été conçu pour détruire cette compréhension et pour
séparer les Écritures du Qour’ran. Il a été conçu par les Juifs
et les Arabes paganisés, avec les principales attaques contre
les documents pauliniens aidés par les Juifs postexiliques, le
Talmud et Hillel. Il est sur le point d'être complètement
détruit en tant que système.
De même, les Gnostiques et les adorateurs de Baal et du dimanche
et de Easter/Pâques ont fait de leur mieux pour détruire la
compréhension de la Foi, de la Loi de Dieu et du Témoignage.
Quiconque se dit Chrétien ou Musulman (ce qui devrait être des
termes interchangeables) et affirme que la loi est abolie et que
lorsqu'il meurt, il va au ciel ne doit pas être cru. Il n’est ni
Musulman ni Chrétien (cf. aussi Justin Martyr,
Dialogue avec Tryphon,
LXXX).
Sourate 010 Yunis ou Jonas
Commentaire sur le Coran : Sourate 10 (No. Q010)
La Sourate 10 “Yunis” ou “Jonas” est une Sourate de la dernière période
de Becca livrée au cours des quatre dernières années avant
l’Hégire (i.e. Post 618 à 622 de notre ère). Elle tire son nom
d'une référence au prophète Jonas dans le verset 98, renvoyant
au repentir et au salut de Ninive : “Si seulement il y avait eu
une communauté (parmi celles qui ont existé) détruite autrefois
qui a cru et profité de sa croyance comme l'a fait le peuple de
Jonas.”
La référence à Jonas n'est pas une remarque anodine. Le Messie nous a dit
qu'aucun signe ne serait donné à l'église sauf celui du prophète
Jonas. Le signe entier couvre l'avertissement de Jonas à Ninive
et leur repentir, puis l'avertissement du Messie à Juda, leur
échec à se repentir, leur destruction à la fin de 40 ans avec la
destruction complète du Temple et de Jérusalem en 70 de notre
ère et la fermeture du Temple en Égypte à Héliopolis en l’an 71
par ordre de Vespasien. L'église a commencé par le baptême du
Christ et la désignation des apôtres en l’an 27 de notre ère,
correspondant à la mission de Jean le Baptiste pour une journée
de marche, puis les deux années de prédication du Messie de 28 à
30, et les Trois jours et Trois nuits du Messie dans le Sein de
la Terre, comme Jonas a été dans le ventre du gros poisson. Les
deux sont morts et les deux ont été ressuscités. Ninive a reçu
40 jours et s'est repentie. Juda a reçu 40 ans jusqu'en 70 de
notre ère, et ne s'est pas repenti et a été détruit. La fin des
40 Jubilés et le calendrier seront achevés d'ici 2027 (voir
Le Signe de Jonas
et l'Histoire de la Reconstruction du Temple (No. 013)).
Cette Sourate est un avertissement aux Arabes pour leur future idolâtrie.
Le rejet des autres prophètes et des textes Bibliques devait
leur coûter leur place dans la Première Résurrection. Nous
verrons dans cette Sourate comment il y a des messagers envoyés
dans le monde entier par Christ et les Apôtres et au cours des
40 Jubilés depuis l'ordination des 70 en Judée en l’an 28-29 EC
(Ère Courante). C'est ainsi que l'Église a envoyé des prophètes
partout dans tous les coins du monde connu et au-delà. Elle les
avertit aussi d'obéir aux prophètes de Dieu qu'ils ont ignorés,
et inventé le
shirk
idolâtre, que Mouhammad (qui était en fait le conseil de l'église dont le
Prophète était président et chef) était le (seul) prophète de
Dieu en contradiction à cette Sourate.
Le Prophète adresse ses réflexions à ceux qui ne tiennent pas compte des
instructions du Coran. Il s'adresse ensuite à ceux qui ne sont
pas convertis à l'Islam et qui ignorent les Commandements de
Dieu et la Foi et le Témoignage du Messie, ainsi que le bon
calendrier de l'Église de Dieu (cf. aussi Sourate 9 ci-dessus)
tel qu’entrepris dans le système du Temple, et avec le Messie et
les Apôtres. En effet, ce fut une prophétie à la fois de la
corruption totale hadithique de l'Islam et son calendrier ainsi
que du Calendrier de l’Église plus tard qui en est venu à
utiliser les intercalations babyloniennes de Hillel provenant
des Juifs, lesquelles ont été introduites dans les Églises de
Dieu aux 20e et 21e siècles.
La Sourate reprend la directive de Dieu depuis la Création et ce, dans la
foi et l'établissement du soleil et de la lune pour réguler
Le Calendrier de
Dieu (No. 156)
et le rôle du Messie en tant que médiateur entre Dieu et les
hommes par la direction explicite de Dieu. Personne d'autre ne
peut être médiateur sans la directive expresse de Dieu.
La Sourate explique ensuite le but de l'appel. Ces versets se réfèrent
aux “Sages Écritures”. En d'autres termes, la Sourate se
réfère à l'Écriture Biblique et aux Lois de Dieu.
Le Prophète (précédemment appelé Abou Qasim) fut un officier baptisé
mandaté de l'Église de Dieu fondée par Christ et les Apôtres,
laquelle a été fondée au Premier siècle de notre ère, en l'an
30. Le Prophète a reçu le don de prophétie en tant que messager
à l'Arabie. Auparavant, les Apôtres et les 70 avaient été
envoyés partout en Parthie, en Inde et en Orient, y compris en
Arabie et au Moyen-Orient. Les païens s'y étaient opposés à
partir de ce moment-là. Cependant, nous avions envoyé des
officiers dans le monde entier depuis les années 70, puis
plusieurs siècles plus tard, avant que l'église ne devienne la
puissance qu'elle est devenue à Becca et à Médine. L'archevêque
Meuses, d'Abyssinie, a fondé l'église en Chine à partir de
l'Inde au IVe siècle. Cependant, en 1850, ils
devinrent sabelliens et furent disqualifiés de la Première
Résurrection jusqu'à ce qu'ils se repentent, tout comme l'Islam
Hadithique et les Binitaristes/Dithéistes et Trinitaires sont
disqualifiés (voir les documents d’étude
Le Sort des Douze
Apôtres (No. 122B) ;
La Distribution
Générale des Églises observant le Sabbat (No. 122) et
Le Rôle du Quatrième
Commandement dans l'Histoire des Églises de Dieu Observant le
Sabbat (No. 170)).
Sourate 11 Hud Commentaire
sur le Coran : Sourate 11 (No. Q011)
Cette Sourate 11 “Hud”, tire son nom du verset 50 qui commence l'histoire
de Hud de la tribu d'A'ad, l'un des prophètes d'Arabie qui n'est
pas mentionné dans les Écritures, que ce soit l'Ancien Testament
ou le Nouveau Testament. Le texte raconte aussi l'histoire de
deux autres prophètes arabes : Salih de la tribu de Thamud et
Shu'eyb de Madian. Jethro de Madian est mentionné dans l'Ancien
Testament, mais pas Shu'eyb. Cependant, Jethro en tant que
beau-père de Moïse est incontestablement référencé comme un
prêtre de Dieu à Madian. Pickthall affirme que Shu'eyb est
assimilé à Jethro et affirme que lui, Noé et Moïse ont été
identifiés à la Révélation divine. Ainsi, la Sourate 11 reprend
l'histoire, et la vérité est revendiquée d'une manière
complémentaire à la Sourate 10.
Il convient de noter que Job a été écrit avant la Torah et que les
personnes mentionnées dans Job ont été mentionnées dans les
textes de la Torah. Job lui-même était un homme de la tribu
d'Issacar et il a dû quitter l'Égypte avant la persécution
d'Israël et s'installer en Arabie et peut-être à Madian.
Elle est considérée comme une Sourate de la Dernière période de Becca
(c'est-à-dire avant 622) à l'exception des versets 114 et
suivants, qui ont été révélés à Al-Médine. Ces textes concernent
les prophètes et les avertissements donnés aux démons et à
l'humanité et que tous deux seront envoyés au
Sheol (enfer), c'est-à-dire à la Tombe.
Le texte
montre les problèmes finaux de l'Islam en vertu de son système
paganisé.
Tel que
nous le comprenons, l'Église de Dieu a établi la branche arabe
en Arabie par l'intermédiaire des groupes qui s'y trouvaient
après l'expansion de l'Église en Syrie, et au nord dans ce qui
est aujourd'hui l'Iran et les parties nord de l'Empire Parthe en
Géorgie et Arménie et dans les régions entourant la Mer Noire.
Comme
nous l'avons déjà expliqué, un homme nommé Qasim ibn Abdullah
(ou Abd Allah') ibn Abdul-Muttalib bin Hashim, de la tribu de
Qureysh d'Ismaël des Arabes arabisés parmi les Arabes des fils
de Keturah, a été enseigné la Foi par la famille
de sa femme et a appris à lire. Il est supposé avoir été initialement un Nestorien
(Abou Qasim), mais il a été baptisé dans l'Église de Dieu
quelque temps après 608 de notre ère. Il devint l'un du Mouhammad qui était le nom du Concile de l'Église de Dieu en
Arabie. En d'autres termes, il a été nommé ancien de l'Église de
Dieu et nommé à sa structure dirigeante. La structure, son
histoire et son identité sont discutées dans les documents Introduction
au Commentaire sur le Coran : Prologue (No. QP),
Introduction au
Commentaire sur le Coran (No. Q001) et le document Les
Descendants d’Abraham Partie III : Ismaël (No. 212C).
L'église
n'a duré que pendant trois générations à travers les Quatre
Califes Correctement Guidés, et après eux, les Arabes
paganisés
s’en sont emparés et la fraction Chiite fut provoquée
par l'exécution barbare du petit–fils du prophète Ali et de
Hussein. Les écrits de l'Église, connue sous le nom de
Mouhammad, ont été rassemblés et ont formé ce que l'on appelle
le Qour’an ou Coran. Ils devaient être lus comme un commentaire
sur la foi en Arabie et en s'appuyant sur les Écritures avant
eux, tant de l'Ancien Testament que du Nouveau Testament. Ces
Églises (Unitariennes Sabbatariennes) étaient appelées “Gens du
Livre” et elles ont été reconnues dans le Coran comme l'autorité
suprême de la compréhension des Écritures et de la foi.
Les
Arabes paganisés commencèrent alors à écrire une série de faux
documents qui devinrent le commentaire permanent du Coran, de la
même manière que le Talmud fut développé sur la Mishnah au cours
du troisième siècle et les siècles suivants, pour détruire
l'effet des Écritures. Cela a été appelé le Hadith, également
appelé la Sunna, et qui est devenu la base de l'Islam sunnite.
Les Juifs eux-mêmes ont converti des tribus arabes qui ont tenté
de détruire complètement l'église en Arabie, et le chef de
l'église, du Mouhammad, qui était le prophète Qasim ibn
Abdullah, fut forcé à prendre les armes contre eux afin de
survivre. Cela faisait partie de l'Ère Pergame.
Les
éléments occidentaux du Moyen-Orient se trouvaient en Anatolie,
et se sont étendus jusqu'aux montagnes du Taurus. Ils ont été
connus sous le nom de Pauliciens ; eux et le Mouhammad d'Arabie
ont dû prendre les armes simplement pour survivre, car ils ont
été attaqués par les soi-disant Chrétiens Byzantins à
Constantinople et par les Arabes Paganisés à l'est en Irak et en
Arabie. C'est ce que laissent entendre les commentaires
d'Apocalypse chapitre 2 où l’on dit que le Messie, le Christ,
vient contre eux avec l'épée de sa bouche parce qu’ils sont
devenus corrompus.
La guerre
dans l'Islam résulte de la conquête de la foi par ces Arabes
paganisés, utilisant le Hadith ou la Sunna, et de la résistance
de la faction Chiite qui a également perdu la compréhension de
la foi à cause de ces influences, de la même manière que les
Juifs et les Chrétiens dans leurs divisions
allant des Trinitaires aux Nestoriens.
La
propagation rapide de l'Islam l’avait également exposé aux
influences corrompues des Indiens et des Chinois, et nous
verrons comment les enseignements originaux ont été corrompus
et, dans cet examen, nous nous pencherons à nouveau sur les
enseignements de l’Église tels que présentés dans le Coran.
C'est pour ces raisons que l'Islam Moderne Hadithique et Chiite est voué
à l'échec.
Yusuf ou Joseph
Commentaire sur le
Coran : Sourate 12 (No. Q012)
Cette
Sourate est le seul texte du Coran ou Qour'an qui traite de
l'histoire de Joseph, fils de Jacob, dans la Bible. Il était le
père d'Éphraïm et de Manassé et a joué un rôle très important
dans le développement de l'Égypte au début du séjour là-bas.
L'histoire révèle quelques détails concernant les traditions
historiques ou la révélation du sujet au prophète arabe, et a
une importance pour les tribus de Joseph dans les derniers jours
aussi. Elle traite aussi de Jacob en tant que prophète, et des
questions de la révélation que Dieu lui a donnée, et du contrôle
qu'il exerce sur cette révélation.
La
tradition dit que la Sourate a été révélée à Becca, aux premiers
convertis de Yathrib (Al Médine), la Deuxième année avant
l’Hégire. Noldeke fait remarquer, et Pickthall le mentionne,
qu'elle a peut-être été révélée bien avant, mais qu'elle leur a
été donnée à ce moment-là. Souvent, les prophètes reçoivent de
l'information, mais on leur interdit d'en donner les détails
jusqu'à bien plus tard, ou de les publier de nouveau selon le
besoin. Il est certain qu'on lui a raconté l'histoire lorsqu'on
lui a enseigné les Écritures.
Dans ce
cas, Jacob n'a pas été berné par les récits des autres fils sur
la mort de Joseph, mais Dieu a caché à Jacob, son père, son
emplacement et les circonstances. Il ne fait aucun doute dans le
texte Biblique que Jacob était un prophète et qu'il avait une
grande compréhension de la structure de l’Armée et de la place
des Elohim ou de l'Ange de la Présence comme responsables
d'Israël et des fils d'Abraham, et qu'il comprenait le sort non
seulement des fils de Joseph mais aussi leur importance critique
pour les nations et la vocation des gentils dans les derniers
jours, quand il dit que Éphraïm sera une congrégation de nations
(cf. Gen. 48:15-20). Cet être Angélique de l’Armée devint Jésus
ou Isa, le Christ ou le Messie, qui était l'étoile qui devait
sortir de Jacob et qui était le grand prêtre de Melchisédek, que
le prophète servait aussi (Nombres 24:17).
Nous
voyons que le Prophète arabe cite l'Écriture et déclare qu'elle
est exposée et expliquée en langue arabe
pour qu'elle leur soit claire.
Le Tonnerre
Commentaire
sur le Coran : Sourate 13 (No. Q013)
La
Sourate 13 Ar Ra’d tire son nom du verset 13. Les textes
dans les versets 12 et 13 chantent la louange du Messie dans la
création. Le texte de la Sourate traite de l'Orientation divine
et de la relation conséquentielle qui découle des violations des
Lois de Dieu. Il n'y a aucune acception de personnes avec Dieu
en ce qui concerne Ses Lois et le châtiment qui en résulte de
leur violation. La récompense et la punition sont le résultat
direct de l'obéissance ou du rejet des Lois Divines.
Cependant, Satan sous son règne a brisé la connexion des
Lois de Dieu et il pleut sur les justes et les injustes. Cette
connexion sera rétablie dans un avenir proche.
En
conséquence du rejet de l'Écriture par le Hadith, ce texte doit
être expliqué comme s'appliquant à la loi naturelle, bien
qu'elle ne reflète pas la Nature de Dieu, qui se reflète dans
les Lois de Dieu provenant de Sa Nature.
Les
autorités sont divisées sur la question de savoir s'il s'agit
d'une Sourate de Becca avec deux versets donnés à Al-Médine, ou
d'une Sourate entièrement médinoise avec deux versets donnés à
Becca. Pickthall est d'avis que la division même de l'opinion
favorise une origine de Becca car il considère qu'il ne pourrait
y avoir une telle division de l'opinion, sur une origine
complètement médinoise, en raison du grand nombre de témoins. Il
soutient qu'il s'agit pour la plupart d'une Sourate de la
Dernière période de Becca.
La
réalité est que la position de la loi a été un point de vue
standard des Églises de Dieu et que l’on n'a pas cessé de le
leur rappeler constamment. Ce n'est qu'avec le Hadith que la loi
a été minée, comme elle l'a été avec les Trinitaires et les
Binitaires/Dithéistes, que le Coran condamne systématiquement.
Ce n'est
pas un hasard si la position du Coran à la Sourate 13 reflète le
système de rébellion contre les Lois de Dieu qui a toujours été
une caractéristique des peuples arabes et du monde en général
(cf. l’étude
Le Symbolisme des
Nombres (No. 007)).
Les douze Sourates précédentes concernent la création, la
position du Messie et des élus ainsi que les prophètes agissant
comme messagers à l'humanité dans la rébellion et le refus de
l'humanité de suivre et de se conformer aux Lois de Dieu.
Ibrahim ou
Abraham
Commentaire sur le
Coran : Sourate 14 (No. Q014)
La
Sourate 14 tire son nom (Ibrahim) de la prière d'Abraham
aux versets 35 à 41. Elle aurait été prononcée dès l'époque où
il a établi son fils Ismaël dans la vallée de Becca, plutôt qu'à la Mecque, qui était
considérée comme inadaptée à la culture. Pickthall considère
Ismaël comme l'ancêtre des Arabes, mais il ne l'était pas. Il
était l'ancêtre des Arabes arabisés, et les fils de Keturah
étaient les ascendants des Arabes.
Elle est
semblable aux autres Sourates de Becca et le sujet du verset 46,
qui est l'intrigue des idolâtres, indique qu'elle fut peut-être
l'une des dernières des Sourates de Becca avant l’Hégire. Les
versets 28 à 30 sont considérés comme des ajouts ultérieurs
d'Al-Médine.
Une fois
de plus, ce texte est inscrit comme l'Écriture, mais aussi comme une
révélation au Prophète.
Les Abeilles
Commentaire sur le
Coran : Sourate 16 (No. Q016)
La
Sourate An-Nahl “les Abeilles” tire son nom des versets
68 et suivants se référant à l'Abeille, à ses activités et ses
productions. La séquence se réfère à la providence de Dieu dans
la création et l'approvisionnement de tous les produits, y
compris les boissons fortes telles que le vin et l'hydromel dans
la création. Ses conseils et directives sont nécessaires à
l'humanité dans la gestion de la création, et son rejet est tout
aussi malavisé que le rejet de la nourriture et de la boisson.
La
Sourate est attribuée au dernier groupe de Becca, mais certaines
autorités attribuent les versets 1 à 40 à Becca et les versets
suivants à Al-Médine. Le seul verset qui soit manifestement
d'origine Médinoise est le verset 110. Ici, les musulmans ont
été enregistrés comme ayant combattu.
À
l'époque de Becca, les musulmans étaient empêchés de se battre.
Beaucoup de l'époque de Becca ont dû fuir et se réfugier en
Abyssinie (cf. Pickthall). Il y avait là une église
Sabbatarienne forte du IVe siècle sous l'Archevêque Meuses (voir
le document d’étude
La Distribution
Générale des Églises observant le Sabbat (No. 122)).
Cependant, leur survie même dépendait de leur prise d'armes au
cours de l’Hégire en 622 et cela est devenu de plus en plus
nécessaire pour leur survie. Toutefois, leur domination a émergé
de ce changement de doctrine militaire, et donc la dernière
section du verset 110, et peut-être beaucoup d'autres ont dû
être de 2 AH (623/4 EC), et donc médinoise.
La
Sourate fait suite à la Sourate 15 Al Hijr, poursuivant ainsi
l'avertissement aux peuples arabes et à tous ceux qui les
suivent. Les Sémites ont tous été avertis par les prophètes
depuis Hud et Salih jusqu'à A'ad et Thamud, Lot et Abraham
jusqu'à Sodome et Gomorrhe, puis par Moïse et les prophètes
bibliques jusqu'au Messie et aux Apôtres, qui les ont tous
avertis, comme nous le voyons dans les nombreuses Sourates
précédentes.
Eux et
les Églises idolâtres de Dieu doivent maintenant être avertis à
nouveau pour la dernière fois dans cette œuvre, et ensuite ils
seront punis par les Témoins, Énoch et Élie, et ensuite par le
Messie lui-même immédiatement après (cf.
Les Témoins
(incluant les Deux Témoins) (No. 135)).
L'avertissement primaire de la Sourate concerne ceux de Becca et
l'idolâtrie qui y est centrée. Les avertissements peuvent bien
avoir produit le conflit qui a forcé l’Hégire. L'avertissement
est d'abord une exhortation du Seul Vrai Dieu Eloah au-dessus
des elohim. Il n'y a pas de place pour le Binitarisme, le
Dithéisme ou le Trinitarisme dans ce texte, comme dans tous les
autres du Coran.
Le culte
du dieu Baal et de la déesse Ashtoreth ou Easter a été amené à
Becca en tant que le dieu Hubal, ou “Le
Baal” signifiant
“le Seigneur”,
et fut centré sur la Ka'aba avec les 360 idoles gouverneurs des
jours de l'an prophétique. Il a également été associé au
sacrifice d'enfants (cf.
La Déformation par
les Binitaires et les Trinitaires de la Première Théologie de la
Divinité (No. 127B)).
L'Abeille
est le symbole de la Déesse Mère. La Sourate attaque l'idolâtrie
associée à ce système dans le Levant et centrée sur la Syrie et
sur Becca, avec le dieu Baal ou Hubal et la déesse là.
À Éphèse, la déesse Artémis, aux nombreuses poitrines, était servie par
les Esséniens (qui signifie
Roi des Abeilles), qui restaient célibataires pendant leur période
de service, même si certains étaient mariés. C'est probablement
la raison pour laquelle Pline désigna la communauté de Qumran
comme étant Esséniens. Ils auraient rejeté cette étiquette. Le
célibat du clergé est entré dans le Christianisme à partir du
gnosticisme et de ces cultes. Le terme
Père était un rang du
système de Mithra et a été en fait interdit par Jésus-Christ
pour être appliqué aux chrétiens (Matt. 23:9). D'où la raison
pour laquelle Qasim a dû être Nestorien d'abord (comme Abu
Qasim) et ensuite Sabbatarien, ou cela a été simplement une
mauvaise application par l`ignorance des Arabes.
Les femmes du culte d'Ishtar n'étaient pas célibataires mais libertines.
Artémis et Diana étaient les deux patronnes de la fertilité et
des arbres fruitiers. Il semblerait qu'Artémis et Diane aient
été associées en tant que même divinité, et par conséquent la
foule dans le livre des Actes des apôtres a crié
Grande est Diane d'Éphèse,
alors qu'en fait le nom antique d'Éphèse était Artémis, et Diane
était le nom utilisé ailleurs.
Dionysius a été aussi le dieu des arbres fruitiers et nous commençons à
voir une relation imbriquée dans ces cultes de fertilité et de
Mystère.
En tant que Reine du mois de Mai, la déesse Mère était représentative de
l'esprit de la végétation. C'était courant en Europe et en
Grande-Bretagne.
La déesse Mère était aussi la déesse du grain (un terme pour toute
céréale).
Voir aussi les documents sur
Les Origines de
Noël et de Easter/Pâques (No. 235)) et l’Article
sur Noël et Easter/Pâques (No 236).
Cependant, beaucoup de prêtres Esséniens étaient célibataires (certains
étaient eunuques) et aussi abstinents ; la Sourate identifie cet
aspect et souligne que les raisins ont été faits pour la boisson
forte et l'Abeille elle-même produit la boisson forte (comme
mede ou hydromel). C'est à partir de cette idolâtrie et du désir
de saper le Dîner du Seigneur, le Pain et le Vin et la Pâque que
cette pratique de l'abstinence est devenue partie intégrante des
rituels idolâtres de l'Islam Hadithique. Voir aussi le document
Le Vin dans la
Bible (No. 188)
et aussi
Le Végétarisme et
la Bible (No 183).
Ainsi,
les Mosquées originaires de Becca et du monde entier
symbolisaient l'idolâtrie des systèmes Baal et d’Ishtar ou
Ashtoreth. Les toits des mosquées ont été façonnés comme les
seins de la déesse et les minarets ont été sculptés comme le
Phallus du dieu Hubal. Initialement, ils furent les symboles du
croissant des cornes du dieu de la Lune Qamar ou Sin, sur les
seins de la déesse du soleil Shams, avec l'étoile de la déesse
comme Vénus. Ils sont encore là aujourd'hui et sur leurs
drapeaux. Ceux-ci étaient également représentés par, ou comme
les bens ou Ben Bens des obélisques en Égypte. Ils étaient
aussi des pôles centraux ou mondiaux des cultes de fertilité, et
sont interdits par Eloah dans les Écritures. Il en fut de même
pour les Asherahs ou les bâtons de la déesse. Ils se sont
répandus à partir des Sidoniens jusqu'au désert Arabe et à Becca
(cf. 1Rois 11:33 ; 2Rois 23:13).
Comme il
est d'usage dans l'animisme païen antique, l'idole ou arbre du
monde, agissant comme l'Axe Mundi, a été utilisé comme centre de
culte où les fidèles
faisaient les circumambulations
en séquences de cinq, sept
ou neuf selon le décret. À Becca, les circumambulations de la
Kaaba étaient au nombre de sept dans le culte d'Hubal, et la
seule chose qui a changé au cours de tous ces siècles est que
les 360 idoles ont été enlevées (bien que conservées
symboliquement dans l'architecture entourant la Kaaba). La Kaaba
est toujours là et les dévots font encore sept circumambulations
et procèdent aussi à la lapidation de Satan dans le rituel.
Beaucoup sont souvent tués au cours de ces rituels païens qui se
déroulent encore sous le couvert de l'Islam, alors qu'ils ne le
sont pas. Ces aspects sont expliqués dans l'ouvrage
Mysticisme Chapitre 1
(No. B7_1).
Le Pèlerinage
Commentaire sur le
Coran : Sourate 22 (No. Q022)
On donne
à la Sourate 22 Al Hajj le nom de “Le Pèlerinage”, parce
qu'on suppose que le texte des versets 26-38 fait référence à un
pèlerinage à la maison idolâtre de Becca comme lieu central de
culte, mais ce n'est pas le cas. Le texte se rapporte en fait
aux textes des Fêtes de Dieu dans la Bible et aux exigences des
Lois de Dieu. Les Églises de Dieu, après la destruction du
Temple en 70 de notre ère, ont vu la dispersion des Juifs.
Depuis le déplacement de l'église à Éphèse, les fêtes ont été
célébrées partout où l'église a décidé que Dieu y placerait Sa
main comme lieu de culte, et cela jusqu'au retour du Messie et
le rétablissement du Temple à Jérusalem. Toutes les nations
enverront leurs représentants à Jérusalem sous le Messie ou
alors elles seront punies et détruites (Zacharie 14:16-19).
Abraham
avait déterminé le lieu de culte primitif en l'appelant Béthel
ou la Maison de Dieu. Il attribua également la centralité du
culte à Jérusalem avec la dîme à Sem en tant que prêtre de
Melchisédek (No.
128). Il
consacra aussi Beersheba en tant que le “puits du serment”,
où il prêta le serment de l'alliance. Dieu avait juré par le
prophète Zacharie que Jérusalem était le centre du culte et le
serait sous le Messie à son retour. Le chapitre 2 de Zacharie
montre que le Seul Vrai Dieu envoie le Messie à Jérusalem pour
la libérer des idolâtres dans les Derniers Jours, et la Bible
est absolument claire que le monde sera gouverné à partir de là
pour toujours comme l'univers le sera après
La Deuxième
Résurrection et le Jugement du Grand Trône Blanc (No. 143B). Le Prophète a également déclaré que c’est le cas dans
la Sourate lors du “Voyage nocturne”
où Jérusalem est faite en tant que le centre de la foi. Le Coran ne peut pas
contredire le volume même des Écritures qui l’affirment comme un
fait et ainsi cette supposition des idolâtres de Becca est
fausse, et nous expliquerons quelle est la véritable
signification et l'intention tout au long de la Sourate.
Pickthall
dit et ce, à partir de sa copie datée de l'époque de l'Empire
Ottoman l'attribuant à la période Al-Médine, que c'est en
effet le cas. C'est assez récent pour cette période. Cependant,
il n'est nullement certain qu'elle s'y trouvait pour faire de Becca le lieu du pèlerinage, ce qui n'a pas été le cas.
Pickthall maintient que les versets 11 à 13, 25 à 30, 39 à 41 et
58 à 60 ont tous été révélés à Al-Médine. Noldeke est d'accord
avec cette interprétation de la nature de leur contenu, mais
considère qu'une grande partie de la Sourate appartient à la
Dernière période de Becca. Tout cela part de l'hypothèse que le
“pèlerinage” doit se faire à Becca, ce qui est en contradiction
totale avec l'Écriture.
C'est
pour cette raison que les auteurs Hadithiques doivent prétendre
de façon blasphématoire que les Écritures ont été perdues et que
les textes actuels doivent être ignorés.
Il ne
fait guère de doute que la Sourate 22:36 pose un sérieux problème,
en ce sens qu'elle fait référence au sacrifice des chameaux et à
leur ravitaillement aux pauvres par le sacrifice et la
consommation de leurs flancs (prétendument en lanières) par les
pauvres. Les musulmans Hadithiques l'utilisent pour justifier le
sacrifice des chameaux à l'Aïd. Ceci est contraire à l'Écriture
et à d'autres passages du Coran notamment dans la Sourate 3:93.
De plus, Dieu ne fait pas acception des personnes et la Loi
exige que les dirigeants du peuple fournissent du bétail et des
animaux purs pour tout le peuple lors du Sabbat, des Nouvelles
Lunes et des Fêtes. Il faut tenir compte du fait que ce texte a
été ajouté bien après l'époque Médinienne et peut-être bien
après la mort du prophète pour justifier le massacre des
chameaux impurs. Certains critiques du texte pensent qu'il date
de l'époque Omeyyade.
Cela se réfère à la nécessité absolue pour les pauvres et les
démunis et donc, aucune personne qui n'est pas démunie, ne peut
les manger en aucun cas, quelle que soit la manière dont elle
interprète le texte.
Sourates
023, 028 (versets 85 et 52-55 AH),
023
Les Croyants
Commentaire
sur le Coran : Sourate 23 (No. Q023)
La Sourate 23 Al-Mu’minun “Les Croyants” est tenue pour être
nommée à partir d'un mot qui apparaît dans le premier verset.
Certes, son sujet est le triomphe des croyants et serait ainsi
nommée à juste titre. Il s'agirait de la dernière Sourate
révélée à Becca avant la fuite du Prophète à Médine en 622 de
notre ère et donc, il s'agit d'une Sourate de la Dernière
période de Becca.
Le texte de
“Les
Croyants”
fait référence à l'église et à sa structure. Les textes des
Sourates précédentes se rapportent aux prophètes et à leurs
tâches et prophéties. Ils continuent jusqu’aux Croyants des
Saints des Élus dans les Églises de Dieu.
Les commentaires traitent également de la structure de l'église dans les
cieux et de la construction du Temple à Jérusalem. Ces sept
chemins sont les sept étapes ou les sept semaines jusqu'à la
Pentecôte et la réception de l'Esprit Saint chez les croyants
baptisés dans le Corps du Christ.
“Cette
structure représentait le Temple, qui est devenu le Temple
vivant de l'Église. Il y avait sept étapes à la totalité de
l'édifice. Six d'entre elles étaient superposées dans la nef et
la septième était la salle principale proprement dite, qui
menait au Saint des Saints. Nous n'avons pas pu entrer dans
cette dernière phase jusqu'à ce que Christ soit mort et ait
déchiré le voile du Temple pour nous permettre d'y entrer. C'est
la signification des sept semaines jusqu'à la Pentecôte. Dans
cette dernière phase, l'Esprit Saint est entré dans l'Église,
permettant à Dieu de devenir tout en tous.”
(cf. l’étude
Le Vieux et le
Nouveau Levain (No. 106a)).
Les termes Troisième Ciel (NT), et Septième Ciel (Qour'an)
sont génériques. Le terme du Nouveau Testament fait référence
aux classifications de base de l'atmosphère, de la structure
solaire et galactique de la Terre et de la structure céleste du
Trône de Dieu qui se trouve vers les “côtés du Nord”. Les sept
classifications du Coran sont des développements de ces derniers
faisant la distinction entre les Atmosphères, l'espace intérieur
et extérieur, le système solaire, la Galaxie, etc. (voir
FAQ sur l’Islam
(No. 055)).
Ce sont des clés très importantes pour comprendre le Coran. Parce que
l'Église et sa fonction sont ignorées par les commentateurs
Hadithiques, le sens du Coran (Qour’an) est galvaudé et
interprété incorrectement afin que les disciples de l'Islam ne
puissent en tirer le sens réel.
En effet, c’est le vrai sens de retenir injustement la Vérité de Dieu
(Rom. 1:18, 25).
028 Le Récit
Commentaire sur le Coran : Sourate 28 (No. Q028)
Sourate
28 Al-Qasas est nommée “le Récit” ou “la Narration” du
verset 25. Elle a été révélée lors de la dernière phase de la
persécution de l'église de Becca et lors de la fuite de Becca
vers Médine en 622 de notre ère. Certains écrivains arabes
disent par ailleurs que le verset 85 a été révélé pendant la
fuite et que les versets 52 à 55 auraient été révélés après la
fuite à
Al-Médine. Ces textes sont considérés comme des
modifications. Le verset 85 semble être une modification
Hadithique postérieure, pour détourner l'attention des faits de
son orientation vers l'Écriture aux versets 52 à 55 ; c'est pour
cette raison que l'on allègue une date ultérieure, qui
semblerait fallacieuse, vu le contexte.
Le
texte se rapporte aux épreuves de la vie de Moïse une fois de
plus comme nous l'avons vu de la Sourate 27, et de celles,
précédentes, qui se rapportent à l'histoire de Moïse et sa
persécution, suivant celle des prophètes et des élus et leur
rôle dans la Résurrection.
Ici, la
Sourate encouragea l'Église par renvoi à l'Exode et à
l'intervention de Dieu à travers l'Ange de la Présence qui a
reçu Israël en héritage (Deutéronome 32:8 et suiv). Cet Ange de
la Présence allait plus tard devenir le Messie (1Cor. 10:4).
029 L’Araignée
Commentaire sur le Coran : Sourate 29 (No. Q029)
La
Sourate 29 Al-‘Ankabut
“l’Araignée” est nommée d'après le verset 41 dans lequel les
fausses croyances sont comparées à une toile d'araignée pour
leur fragilité. La plus grande partie de la Sourate est
attribuée au Milieu ou à la Dernière période de Becca. Il y a
confusion quant à l'origine. Certaines autorités attribuent les
versets 7 et 8, et beaucoup d'autres attribuent toute la
dernière section de la Sourate à la période d'Al-Médine. Elle
réconforte la communauté persécutée.
Dans ce
texte, nous retrouvons Haman relié au temps de Moïse et les
Amalécites de nouveau reliés à la période avec l'Égypte. Il faut
considérer qu'Haman peut avoir été un nom ancestral traditionnel
des Amalécites, que Moïse et les Israélites ont combattus dans la
dernière année de l'Exode près de Kadesh. Il ne semble guère y
avoir de doute que le Prophète associe les Arabes aux derniers
Amalécites dans les dernières guerres des persécutions de la fin
des temps.
Le texte
introduit le concept d'éprouver par l'affliction ceux de la foi
qui croient.
Fin de la Bande audio 3 [disponible uniquement en anglais]
622 L’Hégire
Le message adressé aux gens de Becca est tombé dans les oreilles sourdes,
et les convertis de l'église ont été persécutés et cette
persécution a empiré jusqu'à ce qu'ils aient dû fuir à Médine en
622 de notre ère. De Médine, l'église a été forcée de recourir
aux armes et leur succès dans la bataille a forcé la reddition
des gens de Becca et des groupes tribaux environnants et l'Islam
a commencé à consolider sa théologie et ses explications sur la
foi. Cependant, cela a également rempli l'église de faux
convertis des systèmes idolâtres païens pour des raisons de
conquête.
La structure biblique du traitement des femmes a commencé à se développer
sur le modèle de la Loi Biblique. Après être allée à Médine,
l'Église s'est également occupée des Juifs et de leurs
traditions et lois de la Kashrut et du Calendrier Hillel, car
l'Église sous le Prophète ne suivait pas Hillel, et lui et
l'Église célébraient le Jour des Expiations un autre jour que
les Juifs et Hillel. Ces questions sont également traitées dans
les documents sur le Coran et
Le Sabbat dans le
Qour’an (No. 274)
et le document
Les Calendriers Hébreu
et Islamique Réconciliés (No. 053).
La sourate 003 traite des Lois de l'Alimentation et précise que tant les
Juifs, les Chrétiens que l'Islam doivent observer les lois de
l’alimentation correctes établies dans les Écritures (Sourate
3:93, cf. Lévitique 11 et Deutéronome 14). L'église a également
lié le Sabbat à l'Alliance de Dieu à la Sourate 4:154, et il n'y
a jamais eu aucune suggestion que la charia ait été envisagée ;
elle n'a pas existé dans sa version actuelle à l'époque ; elle a
été développée après la mort du Prophète, en se nourrissant des
traditions païennes existantes bien avant le Prophète. Seules
les Lois de Dieu telles qu'elles furent délivrées au Sinaï
(Sourate 95) devraient être observées. Leur compréhension de
l'Alliance de Dieu a été telle qu'expliquée dans les documents
Le Coran à propos de
la Bible, de la Loi et de l'Alliance (No. 083) ;
L'Alliance de Dieu
(No. 152).
Révélées
à Al-Médine
Sourates 47 (1-2 AH), 98 (1 AH?), 002 (1-2 AH),
008 (2AH), 003 (3-4 AH), 62 (2-4 AH),
004 (4AH), 59 (4AH), 63 (4 AH), 58 (4-5 AH), 65 (5-6
AH),
024 (5-6 AH),
33 (5-7 AH),
005 (5-10 AH), 48 (6 AH), 61 (6AH),
60 (8 AH)
57 (8-9 AH)
009 (9 AH)
49 (9 AH)
110 (10 AH)
Il n'est pas connu avec certitude le moment où les Sourates 007 et 66 ont
été données AH.
Les révélations après l’Hégire à Médine sont souvent des traités
théologiques complets, et la plus longue et la plus impliquée
est la Sourate 2 qui est précédée de la Sourate 1, La prière
d'ouverture, dont la date est inconnue.
Sourate 47 (1-2
AH)
Mouhammad
Commentaire sur le Coran : Sourate 47 (No. Q047)
La Sourate tirerait son nom de l'utilisation du terme
Mouhammad au verset 2,
qui est alors affirmé comme étant le nom du prophète Qasim. Il
s'agit en fait d'une référence à l'autorité du Concile de
l'Église dans l'Apocalypse de Dieu, et au nom et au sceau des
144000 membres de l'Église en tant que les prophètes de Dieu
(voir
Introduction au
Commentaire sur le Coran (Q001)).
La Sourate est considérée comme ayant été révélée dans la période qui a
suivi l’Hégire, et le verset 18 se réfère à la période pendant
laquelle le Prophète a regardé en arrière vers Becca dans sa
fuite. Cependant, “l’Heure” à laquelle il se réfère, est l'Heure
de la destruction des Derniers Jours sous le Messie. Les
traditions Hadithiques cherchent à faire la distinction entre le
Coran et les Écritures dans les références prophétiques.
Sourate 98 (1
AH?) La Preuve
Commentaire sur le
Coran : Sourate 98 (No. Q098)
Al-Beyyinah
tire son
nom d'un mot du premier verset. Il n'y a aucune certitude quant
à la date de la révélation. Beaucoup la considèrent comme une
Sourate de la Dernière période de Becca. Le Mushaf l'attribue à
1 AH comme date probable de la révélation, et Pickthall est du
même avis, comme il l’a fait tout au long de sa traduction.
Le texte
se réfère à ceux qui sont égarés et incrédules parmi
“les gens des Écritures”
et aussi les idolâtres. Ils n'auraient pu faire autrement
qu'errer jusqu'à ce qu'on leur donne des preuves claires.
La période de rééducation déterminera les fidèles à partir des erreurs au
cours du Jugement.
Sourate 002 (1-2 AH) La Vache
Commentaire sur le
Coran : Sourate 1 et 2 (No. Q002)
C'est la plus longue et la plus étendue des Sourates, et est basée sur la
place du Messie et le commencement de la purification de
l'église en tant que la génisse rousse selon les lois données
par Christ en tant que l'Ange de la Présence à Moïse.
Rappelez-vous que la génisse rousse a été utilisée pour commencer le
processus de sanctification du Temple de Dieu.
Nous avons examiné la Sourate section par section, puis nous avons dégagé
les significations de chaque section.
Le Qour’an est un condensé des enseignements de l'église arabe et des
rappels de l'identité spirituelle de ceux qui suivent ce livre.
Nous avons comparé Paul et ses lettres et épîtres au Coran et à
ses Sourates, et nous avons fait de même pour l’église CCG et
ses documents d'étude. Toutes ces œuvres ont été et sont encore
enseignées à l'église après la mort et la résurrection du Christ
; toutes se conforment à la loi et au témoignage. Pris comme un
livre isolé ne dépendant d'aucune parole de Dieu antérieure, il
est comparable aux œuvres de Paul et il peut être et a été
déformé en significations qu'il n'était pas destiné à
transmettre. La Bible doit être comprise afin de comprendre le
Qour’an correctement.
Le nom de cette Sourate, la Vache, se rapporte à la génisse rousse
physique et à sa fonction dans le processus de sanctification.
Cette Sourate explique aux élus ce qu'ils doivent faire pour
être saints et être présentables à Dieu. La génisse rousse est
en fait la génisse rougeâtre d'après le mot dérivé d’adam
qui signifie le rougeâtre. La Sourate fait ici référence à la
“génisse d'or” provenant du visage rayonnant du Christ, qui se
reflétait dans le visage de Moïse qui brillait quand il fut vu
par Israël au Sinaï. Elle reflète la glorification spirituelle
des élus.
La Sourate 2 pose les fondements des croyances de l'église arabe, et
donne la compréhension de base de l'identité d'un Chrétien. Ce
chapitre parle des exigences de la vie éternelle, du baptême et
de l'observance des commandements et rappelle aux gens de bien
observer les lois de l'alimentation. Il parle à ceux de
l'alliance qui sont tombés dans l'erreur et leur dit ce qu'ils
doivent faire pour corriger leurs péchés. Il parle des péchés de
l'Israël physique et spirituel comme un avertissement à ceux qui
sont enseignés dans la Sourate 2. Il est intéressant de noter
qu'aux ayats 189 à 190 il nous est parlé de la Nouvelle Lune et
que nous devons entrer dans les maisons (d’adoration) en toute
franchise et sans avoir honte de ce Sabbat.
C'est la Loi de Dieu que les Sabbats, les Nouvelles Lunes et les Fêtes
doivent être observés continuellement (cf. aussi 1Cor. 3:16).
La Sourate 2 renforce également que les Lois de Dieu délivrées par Moïse
et le témoignage du Christ, qui révèle ce que nous devons faire
pour recevoir la vie éternelle, doivent être suivis, selon l'ayat
87.
Sans aucun doute, l'église arabe a eu des difficultés avec le concept de
Dieu ayant des fils. Il semble que ceux à qui l'on enseignait
aient été charnels, et ne comprenaient pas qu'un fils pouvait
venir à l’existence autrement que par des rapports sexuels.
L'explication dans les ayats 105 à 117 contre la Trinité
explique que Jésus n'était pas le produit d'un rapport sexuel
mais que Dieu l'a créé par Sa seule puissance, par décret divin.
Le prologue de cette Sourate s'adresse au peuple prédestiné (al
muttaqeen, voir verset 2) de Dieu, les élus, qui suivent “La
Voie” (hudan voir
verset 2 cf. Jean 14:5 ; Actes 9:2) ou la “Foi Livrée aux Saints
Une Fois Pour Toutes”.
Première Section
: versets 2 à 27.
Il est important de comprendre et de toujours garder à l'esprit qu'à la
Pentecôte de l'an 30 de notre ère, il y a eu des Juifs, ou ceux
d'Israël de la diaspora, ou des fidèles de Dieu venus à
Jérusalem, pour célébrer cette fête (voir Actes chapitre 2,
surtout au verset 14), et ayant été convaincus par l’exposé de la
Voie, l’Évangile du Royaume de Dieu, par les apôtres, il est
écrit que 3000 furent baptisés (cf. Actes 2:37-41). Alors ces
Arabes (voir Actes 2:11) sont retournés chez eux. Par
conséquent, le fait historique est que l'Église de Dieu était
déjà dans les secteurs de l'Arabie bien avant la destruction du
Temple en l'an 70 de notre ère et plusieurs siècles avant la
naissance du Prophète Qasim. Nous devons le comprendre très
clairement en tant que règle primaire dans le traitement des
textes. Les érudits arabes malhonnêtes ont inventé le mensonge
selon lequel les Écritures ont été perdues pour arrêter cette
référence aux Écritures et détacher le Hadith et les
enseignements ultérieurs des Écritures et ensuite de s'en
inspirer pour inventer de faux enseignements.
C'est un fait que les textes enseignent que les Écritures sont inspirées
de Dieu et sont infaillibles et que les Écritures ne peuvent
être anéanties comme Christ lui-même l'a dit en citant la loi de
Dieu (Jean 10:34-36).
Le concept de l'universalité de Dieu en tant que partie intégrante de
l'Écriture est expliqué dans le texte suivant
Le Cantique de
Moïse dans Exode 15 (No. 179), en ce qu'il peut être dérivé du Cantique de Moïse dans la Torah à
l'Exode, et ne peut être perdu ou annulé car agir ainsi est un
blasphème et met en cause la Nature et l'Omnipotence de Dieu.
Cette hérésie est répandue dans l'Islam Hadithique et ses
défenseurs sont des apostats et mourront s'ils ne se repentent
pas.
Comme nous l'avons expliqué, l'Écriture est
le seul vrai texte sacerdotal à part la prière spontanée, le
témoignage et l'exhortation. Non seulement les Psaumes, mais
aussi d'autres parties de l'Écriture, comme le livre de
l'Apocalypse, sont clairement écrits avec l'intention d'être
récités et entendus sous forme d’adoration.
Si l'Écriture est la Révélation de Dieu, on
peut alors soutenir que remplacer le livre des Psaumes par un
livre de cantiques revient à remplacer le Dieu des Écritures par
une idole. Cependant, la transcription est destinée à être
chantée (voir Recueil de Cantiques de CCG).
Dieu devient [le] salut. Il s'agit d'un
processus en quatre étapes. Il commence par la reconnaissance de
Dieu en tant que force dont l'homme est totalement dépendant et
dans laquelle il entretient la relation la plus étroite possible
avec Dieu. La deuxième étape est la réalisation que l'Écriture
est Dieu dans la mesure où les humains peuvent expérimenter Dieu
tel que révélé par l'Esprit Saint. La troisième étape est le
salut par l'habitation de l'Esprit Saint, comme Dieu avec nous.
La quatrième étape définit le salut : Il est mon Dieu.
L'état de salut est alors décrit. C'est de
construire une demeure pour Dieu, c'est-à-dire de chanter les
Psaumes de délivrance, les louanges d'Israël qui sont Sa
demeure. Dieu a choisi d'habiter dans les élus en tant
qu'Israël. Ils deviennent ainsi le Temple de Dieu. La récitation
de la musique inspirée de la Bible par l'Esprit Saint, dans le
culte est de construire efficacement le Temple de Dieu. Les
temples humains sont liés par le lieu, et sont donc capables de
monopole et éventuellement de corruption et de manipulation. Le
Temple de Dieu est fait de fils de Dieu engendrés par l’Esprit
qui adorent aux Sabbats ; ce temple démocratique, fugace et
insaisissable qui vient aussi bien vers le haut que vers le bas
par l’habitation de l'Esprit Saint, et qui contient également la
présence de Celui qui est invisible. Enfin, le Temple de Dieu
est fait de la récitation de l'Écriture, des louanges d'Israël,
encore une fois potentiellement disponibles pour tous ceux qui
ont une voix, un œil, une oreille ou un esprit. Je l'exalterai
est un parallèle, une répétition de la pensée que je vais Lui
construire une demeure.
L'apôtre Paul a peut-être atteint le sommet
contemplatif de l'inimaginable vérité contenue dans ces
expressions quand il a déclaré que les corps des élus en Christ
sont le Temple de Dieu. L'apôtre Pierre est allé directement au
cœur de la vérité en disant : “lesquelles nous assurent de sa
part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que
par elles vous deveniez participants de la nature divine”
(2Pierre 1:4).
Exode 15:3 L’Éternel est un vaillant guerrier l’Éternel est son nom.
L'hébreu
utilise en fait le mot iish ou homme en référence
au SEIGNEUR. Ce serait interpréter les Écritures de façon
contraire à elles-mêmes que d'attribuer l'humanité à Dieu de
quelque façon que ce soit. Nombres 23:19 dit clairement : Loo
iish Eel, Dieu n'est pas un homme. L'expression pourrait
être une référence elliptique à l'ange du SEIGNEUR, mais le
contexte semble clair que le verset parle de Dieu Lui-même. En
Hébreu, il n'est pas permis de séparer les deux mots d'une
construction expressive, et ceci en est un exemple. L’analyse
doit se faire sur la phrase entière iish
milhaamaa, homme de guerre. En tant que tel,
l'expression ne tient pas compte de l'humanité ou de son manque
d'humanité. Il met l'accent sur la fonction militaire. Dans ce
cas, la fonction militaire est celle du salut. L'expression a la
portée que Dieu sauve.
La
dernière moitié du verset révèle le nom de Dieu. Connaître le
nom ou la réputation d'une personne (en Hébreu, le mot couvre
les deux sens), donne accès à ce que cette personne peut faire
en faveur de quelqu'un. L'humanité a besoin d'être délivrée à
l'occasion, et le fait de connaître le Nom de Dieu, c'est savoir
vers qui se tourner, en ayant la possibilité de se tourner vers
Lui.
Exode
15:4-10 tel qu’expliqué, instille donc Dieu dans la parole de
Dieu en tant qu’une partie inviolée de la nature de Dieu et
c'est pourquoi ces gens qui ignorent ou qui forgent ou qui
traduisent mal les Écritures, meurent spirituellement et sont
envoyés à la Deuxième Résurrection.
La présence des Écritures et des
enseignements Unitariens de l'Église en Arabie remontent
également à des siècles avant Arius dans leurs doctrines. La
Pentecôte de l’an 30 EC (Ère Courante) est alors l'histoire de
la naissance de l'Islam Originel.
Dans la Sourate 2, il est fait mention
d'une Mosquée Sacrée. Nous devons considérer que c'est le Mont
du Temple. La Ka'aba était un sanctuaire païen à l'époque du
prophète au VIIe siècle et plus de 360 idoles ont été
enlevées de la Ka'aba au VIIe siècle.
Le mot utilisé pour la place de la
Mosquée ou du sacrifice est juste un résumé ou un concept de
tous les sacrifices dans le livre de Lévitique. L'animal pour
les sacrifices décrits dans les Écritures doit être parfait,
etc. Cela parle du Plan du Salut. La Génisse (signifiant vache)
a été utilisée pour le sacrifice et se réfère spirituellement à
la sanctification du Temple de Dieu, fonction qui a été
accomplie par le Messie.
La plus grande partie de la Sourate 2
parle d'exemples d'échec à obéir à Dieu et du fait que nous
devons nous repentir de nos péchés pour retourner ou revenir à
Dieu. L'intention de cette sourate est interreliée ; ainsi il
est difficile de trouver un seul ayat qui puisse être présenté
et qui puisse avoir toute la compréhension transmise. Ainsi,
cette Sourate doit être lue dans son intégralité et on doit
prier pour sa compréhension. Cette Sourate traite de ceux qui
enfreignent les Lois de Dieu et leur indique ce qu'ils doivent
faire pour revenir à Son alliance. Nous voyons aussi que ceux
qui entrent dans l’alliance ont promis à Dieu de se soumettre à
Lui. La différence majeure entre les Chrétiens et l'Islam est
Jésus et ses rôles de témoin, de médiateur de l'Alliance, de
sacrifice unique et parfait, de premier fils engendré de Dieu
dans la création spirituelle et de premier ressuscité d'entre
les morts. Les soi-disant Chrétiens sont eux-mêmes divisés en
éléments de distinction : le Christianisme Trinitaire et le
Christianisme Binitaire ou Dithéiste, dont la plupart sont des
adeptes du culte du dimanche et des cultes du mystère de Baal,
et ceux des Sabbatariens qui ont été Unitariens depuis deux
millénaires, et les Binitaires/Trinitaires qui ont corrompu le
système Sabbatarien au cours des deux derniers siècles.
Dans l’ensemble, Q2.1-27 semble être
une récapitulation du chapitre 1 de Romains à l'église arabe.
Alif lam mim. sont des signes répandus dans les écrits rabbiniques, et transmettent la
signification du Salut de Dieu ou du Dieu des délivrances.
Cela peut être trouvé dans le Psaume
68:21 Notre Dieu est un Dieu qui sauve ; de [ADONAI Adonaï]
vient la délivrance de la mort. (Traduction libre de la Bible
CBJ)
L'origine du Bismillah peut être
facilement trouvée parmi les Perses dont les livres sacrés
commencent avec : Au nom de Dieu, juste et Miséricordieux.
Les Juifs disent : Au nom de Dieu ou au nom du grand Dieu.
Il y a des textes bibliques qui
renforcent cette section et pour cette raison, elle fait office
de portail du Coran, car elle identifie les élus et les
serviteurs des démons et montre comment ces gens ne sont tout
simplement pas autorisés à comprendre. Cet aspect est visible
chez ces pseudo-Musulmans qui tentent d'empêcher une analyse
correcte du Coran ou Qour’an.
Sourate 008 (2AH) Le Butin de Guerre
Commentaire sur le
Coran : Sourate 8 (No. Q008)
La Sourate 8 tire son nom de la phrase
d'ouverture, déclarant que ‘tous les biens du monde
appartiennent à Allah’ et qu’en tant que tels, ils doivent être
traités comme la propriété de Dieu et doivent
donc être soumis à la dîme comme tous les autres biens
selon les Lois Bibliques de la Dîme, comme Abraham l’a fait à
Melchisédek, prêtre du Dieu Très-Haut à Jérusalem (Voir l'étude
Le Prélèvement de
la Dîme (No. 161)). En conséquence de cette activité, tout le peuple arabe
est soumis à la dîme au Messie en tant que Souverain
Sacrificateur de l’ordre de Melchisédek, étant dans les reins
d'Abraham, y compris Lévi et l'ensemble du sacerdoce israélite,
ainsi que ceux de l'Islam. Ceux-ci incluent aussi tous les fils
de Sem, qui était prêtre de Dieu en tant que Melchisédek. Ainsi
aussi les païens qui se sont convertis sont requis de faire la
dîme. Dès le retour du Messie, le monde entier sera soumis au
sacerdoce (voir
Melchisédek (No.
128) et
Commentaire sur
Hébreux (F058)).
Le partage du butin entre les
participants a eu lieu un mois après la Bataille de Badr, dans
la Deuxième Année de l’Hégire et onze mois avant la Bataille du
Mont Uhud (cf. Sourate 3), où l'ennemi du paganisé Qureysh est
venu contre les Musulmans avec une force de 3000, et dans la
Cinquième Année de l’Hégire, les clans alliés païens sont venus
contre eux avec une force de quelque 10 000 pour assiéger
Al-Médine dans la Guerre des Tranchées (dans la Sourate 33 :
“Les Clans”).
Les versets qui clôturent la Sourate 8
sont datés ultérieurement et mènent au sujet de la Sourate 9 ;
certaines autorités soutiennent que les versets 30 à 40, ou
certains d'entre eux, ont été révélés à Becca juste avant
l'Hégire. La distinction est faite en raison de la division des
gens qui sont des ennemis, lesquels peuvent être épargnés par
leur repentir en épargnant les élus de la foi.
La bataille mentionnée ici est à l'eau
de Badr à Tabuk dans l'année précédant la bataille du Mont Uhud
référencée à la Sourate 3. Une caravane de Becca sous les ordres
d'Abou Sufyan de Quraych revenait de Syrie et craignant une
attaque d'Al-Médine, a dépêché un chamelier à Becca pour
demander une assistance urgente. La demande a dû arriver trop
tard car le Prophète, à la tête des Musulmans, est arrivé et a
annoncé la destination à l'avance, contrairement à la coutume.
Ibn Ishaq (apud Ibn Hisham) (cf.
Pickthall) considère que les Musulmans ont voulu ce conflit,
puisque le prophète a annoncé la destination avant le voyage, ce
qui était contraire à ses habitudes. Ils ont traversé la vallée
pendant trois jours et l'armée des Quraych de Becca a été
envoyée (dans la région d'Al-Médine) pour punir les Musulmans
qui ont prétendument attaqué la caravane. La bande musulmane de
313 hommes mal équipés et mal armés, a engagé l'armée alors
qu'elle se dirigeait vers l'eau à Badr, contre la force
Al-Médine.
Il pleuvait abondamment et les gens de
Becca avaient du mal à avancer dans la boue, mais les Musulmans
avaient moins de pluie et avançaient mieux, alors ils arrivèrent
à l'eau de Badr et la sécurisèrent. Au même moment, Abu Sufyan
et la caravane se dirigeaient également vers l'eau à Badr mais
furent avertis à temps par ses éclaireurs de l'avancée musulmane
et retournèrent vers la plaine côtière.
En dépit de ce qui a dû sembler être
une évidence, le Prophète a autorisé les hommes de l'Ansar d'Al
Médine à partir, car leur serment d'allégeance ne comportait pas
de vœu de se battre dans le champ. Les Ansar furent simplement
offensés par la suggestion qu'ils quitteraient le Prophète dans
de telles circonstances. En outre, plusieurs membres du Qureysh,
y compris tout le clan Zuhri, sont retournés à Becca lorsqu'ils
ont appris que la caravane était en sécurité, car ils croyaient
que le prophète et les Musulmans avaient été lésés à Becca.
Malgré cela, l'armée de la force du
Qureysh était deux fois plus nombreuse que les Musulmans et
était beaucoup mieux armée et équipée et ils s'attendaient à une
victoire facile. Le document allègue (cf. Pickthall) que le
Prophète, lorsqu'il les a vus affluer sur les collines de sable,
a dit : “Ô Allah, voici Qureysh avec toute leur chevalerie et
leur pompe qui s'opposent à toi et renient ton messager. Ô Allah
! Ton aide que tu m'as promise. Qu'Allah les fasse fléchir
aujourd'hui !”
Les Musulmans ont été victorieux dans
les combats singuliers avec lesquels les batailles arabes ont
commencé, mais ils ont été durement éprouvés dans la mêlée
générale qui a suivi. Le Prophète est rapporté comme s'étant
tenu debout et ayant prié sous un linge. “Ô Allah, si cette
petite troupe est détruite, il n'y aura plus personne dans le
pays pour t'adorer !” Il tomba alors en transe et quand il
reparla, il dit à Abou Bakr, qui était avec lui, que l'aide
promise était arrivée. Il est alors sorti pour encourager les
troupes. Il ramassa une poignée de gravier et courut vers les
forces de Qureysh (apparemment presque à l'imitation de David)
et cria : Les visages sont confus ! C'est à ce moment que la
situation s'est inversée en faveur des Musulmans. Le chef du
Qureysh et plusieurs de ses plus grands hommes ont été tués,
beaucoup ont été faits prisonniers et leurs bagages et chameaux
ont été saisis par les Musulmans. Ce fut un jour mémorable dans
l'histoire des Musulmans et là, il est noté (apud Pickthall et
al) qu'il y a eu beaucoup de réjouissances à Al-Médine.
Cependant, nous voyons de cette Sourate
que les Musulmans sont avertis qu'il y aura des conflits
beaucoup plus importants à venir. Ainsi nous avons vu dans la
Sourate 3 au Mont Uhud l'année suivante avec 3000 ennemis et à
la Bataille des tranchées, dans la Sourate 33 avec 10000 à la
"Bataille des Clans". C'est sans doute que les avertissements
ont été tirés de l'Esprit qui a inspiré la prophétie
d'Apocalypse chapitre 2 concernant l'ère Pergame, à l'attention
du Concile du Mouhammad de l'Église d'Arabie sous le Prophète.
Christ a finalement ôté leur pied de lampe et leur a apporté
l'épée de guerre contre eux, et les a détruits à plusieurs
reprises à cause de leurs péchés et du paganisme. Le Messie le
fera maintenant dans les Derniers Jours pour purger et convertir
ces Pseudo-Musulmans paganisés. (Voir aussi les documents
La Distribution
Générale des Églises observant le Sabbat (No. 122)
;
Le Rôle du
Quatrième Commandement dans l'Histoire des Églises de Dieu
Observant le Sabbat (No. 170) et
Les Colonnes de
Philadelphie (No. 283)).
Sourate 003 (3-4 AH) Famille d'Imran
Commentaire sur le
Coran : Sourate 3 (No. Q003)
La Sourate 3 tire son nom de l'Imram ou
Amram le père de Mariam, Moïse et Aaron (utilisé au verset 32),
et se réfère à tout le ministère sous la famille de Lévi. Il est
un nom générique pour tous les prophètes de la foi à partir de
Moïse et Aaron, puis, à travers tous les prophètes jusqu'à Jean
le Baptiste et au Messie, les apôtres, et les élus de l'Église
de Dieu. La foi se
développe jusqu'au sacerdoce de Melchisédek avec Christ comme
Souverain Sacrificateur selon l'ordre de
Melchisédek (No.
128) et tous les élus étant Sacrificateurs [prêtres] selon
l'ordre de Melchisédek (voir aussi
Commentaire sur
Hébreux (No. F058)).
Le nom
Mariam tel qu'il s'applique à la sœur de Moïse et d'Aaron est
aussi le même nom appliqué à Mariam, la mère du Christ, dans la
mesure où la mauvaise traduction pour Maria ou Marie a créé la
confusion parmi autant ceux qui sont appelés Chrétiens que
Musulmans. Maria (Mariah) était la sœur de Mariam et l'épouse de
Clophas. La famille de Mariam, mère du Messie, avait aussi le
sang lévitique par l'épouse du grand prêtre Zacharie de la
huitième division d'Abijah et mère de Jean le Baptiste (cf. v.
35).
L'épouse d'Imram est nommée au verset
35 comme étant la mère de Marie, ce qui est contesté par la
pensée mal informée qui entend par là que cela évoquait la mère
du Christ comme étant Marie, ce qui est le but délibéré même du
texte qui, aux versets 35-36, cite ces femmes comme portant le
même nom. Marie, Mariam ou Marium (I, A et U sont utilisées de
manière interchangeable dans les langues sémitiques) était une
prophétesse et le premier-né d'Imram ou Amram et de Yochebed
(Nombres 26:59). Ses trois descendants ont été mis à part pour
être prophètes et protégés contre Satan comme le texte le dit.
Mariam (Marie) est également nommée sœur d'Aaron (Sourate 19:28)
tandis que Mariam est la vraie sœur d'Aaron mais le texte pour
Mariam ou Marie, mère du Christ, s'adresse aussi à sa lignée
lévitique comme sœur d'Aaron conformément à sa lignée comme
fille d'Héli de David par Nathan et de Lévi par Schimeï, qu'ils
transpercèrent selon les prophéties de Zacharie 12:12-14.
Le texte
de la Sourate traite ensuite de Mariam (appelée Marie), la Mère
de Christ le Messie et de sa place dans le plan du salut à
partir des versets 42-61. Ainsi, la mise à part de la Famille
d'Imram et de Yochebed devait se poursuivre jusqu'au Messie et
aux élus de l'église qui sont mentionnés dans les textes du
verset 61.
Les
traditions revendiquent que les versets 1 à 34 ont été révélés à
l'occasion de la députation des Chrétiens de Najran qui a eu
lieu la Dixième année de l'Hégire (632) (appelée “l'année des
députations”). Cependant, ils ne peuvent avoir été révélés que
beaucoup plus tôt et n'avoir pu être récités que par le Prophète
à cette époque-là. Les Juifs s'aigrirent après leur expérience à
Badr. Le phénomène inverse qui s'est produit à Uhud, est
mentionné à partir des versets 120 à 188. Ce revers aurait
enhardi les Juifs. Ils ont désespérément tenté d'anéantir les
Chrétiens Unitariens car ceux-ci étaient alliés aux Pauliciens
de l'ouest, préoccupés par l'Empire byzantin, eux-mêmes devenus
Unitariens sous certains empereurs (e.g.
John Tzimiskes ; cf.
Le Rôle du
Quatrième Commandement dans l'Histoire des Églises de Dieu
Observant le Sabbat (No. 170) ; cf. également
La Distribution
Générale des Églises observant le Sabbat (No. 122)). Les Trinitaires étaient loin de la menace que les Musulmans Chrétiens
Unitariens constituaient pour les Juifs d'Arabie, car ils
représentaient l'église Chrétienne originale et un plus grand
défi pour eux.
La
période de la Révélation de cette Sourate se situe dans les
Troisième et Quatrième années de l'Hégire (624-625) et
l'explication de la Bataille du Mont Uhud est donnée par
Pickthall dans son introduction.
Dans la
Troisième année de l'Hégire (624), les gens de Becca des
sections idolâtres de Qureysh, avec une force de 3000 hommes
sont venus contre Al-Médine pour se venger de leur défaite à
Badr dans la Deuxième Année de l'Hégire (623), et exterminer les
Musulmans. Le Prophète a initialement décidé de défendre Médine
mais, sur l'insistance des compagnons, il est parti à la
rencontre de l'ennemi sur le Mont Uhud en déployant
soigneusement ses 1000 hommes. Il affecta un troisième sous
Abdullah ibn Ubeyy qui déserta avant la bataille et qui a dit
après la bataille qu'ils ne pensaient pas qu'il y aurait des
combats ce jour-là et ainsi mérita le surnom “l'Hypocrite”.
La
bataille avait bien débuté pour les Musulmans, mais elle s'est
transformée en quasi défaite en raison de la présence d'une
bande de cinquante archers chargés de garder un secteur
important du champ de bataille. En voyant les Musulmans
triompher, ils ont craint de perdre leur part du butin et ont
abandonné leur poste pour s'installer à l'emplacement principal.
Cela a ouvert le secteur qu'ils gardaient à la cavalerie de
Becca qui a pu attaquer et infliger de graves pertes à la force
Musulmane. Le Prophète lui-même a été blessé dans la lutte, et
la troupe croyant qu'il avait été tué s'est démoralisée jusqu'à
ce que quelqu'un le reconnaisse encore en vie et ainsi il
mobilisa les troupes et leur permit de prendre une retraite en
bon ordre.
L'armée
des Quraych s'est également retirée après la bataille et les
femmes des chefs tribaux qui les avaient accompagnés sur le
champ de bataille pour des raisons de moral, ont commencé à
mutiler les Musulmans morts, fabriquant des colliers et des
bracelets avec les oreilles et le nez des Musulmans tués.
Hind, la femme d'Abou Sufyan, a arraché le foie de
l'oncle du Prophète et a commencé à le manger. En voyant cela,
le Prophète a été poussé à faire vœu de représailles, mais une
révélation importante lui a été accordée et, par conséquent,
la mutilation a été interdite à tous les Musulmans. Ainsi, tout
Musulman qui autorise ou tolère la mutilation de soldats et de
morts démontre qu'il n'est pas un vrai Musulman et qu'il doit
être puni pour cette infraction.
Le
lendemain de la Bataille du Mont Uhud, le Prophète est sorti
avec les survivants de la Bataille, y compris de nombreux
blessés, pour tenter de convaincre les Quraych qu'ils étaient
capables de défendre Al-Medina et les dissuader de lancer une
attaque. La tradition prétend qu'un nomade ami a croisé le bras
armé du Prophète et a, par la suite, fait la rencontre des Quraych
et a dit à Abu Sufyan qu'ils étaient en bon ordre et en plus
grand nombre et voulaient leur revanche, et ainsi ce rapport
persuada les Quraych sous Abu Sufyan de se retirer à Becca.
Sourate
62 (2-4 AH) La Congrégation
Commentaire sur le
Coran : Sourate 62 (No. Q062)
Al-Jumaah “La Congrégation” est l'assemblée commandée de la foi pour l’adoration le
Jour du Sabbat qui est lié à la foi et à l'alliance figurant à
la Sourate 4:154.
La référence vise le verset 9. Le
Prophète prêchait dans la Mosquée selon la tradition. Cela dit,
on a renoncé à mettre l'accent sur le Sabbat et on a mis
l'accent sur la période de préparation de l'après-midi du
Sixième Jour de la semaine, et cela a été appelé le
Jumaah et non plus la
congrégation du Sabbat du Septième jour de la Semaine, comme le
préconise la Sourate 4 et dans d'autres textes. Cet aspect est
couvert dans le document
Le Juma'ah : La
Préparation pour le Sabbat (No. 285).
C’était le même péché démoniaque que
celui perpétré par les Trinitaires lors de leur changement pour
passer au culte du Dimanche de Baal. À cet égard, le Hadith n'a
pu le faire passer à la période de préparation pour le Sabbat
qu'au VIIIe siècle.
Ils se sont appuyés sur la tradition
selon laquelle le Prophète et la congrégation priaient à la
Mosquée lorsqu'une caravane fit irruption à Al-Médine au son des
tambours. La congrégation s'est interrompue pour la regarder, à
l'exception des douze membres du noyau de la foi qui étaient
probablement le conseil de l'église. Selon Pickthall parlant
d'une tradition, il s'agissait d'une caravane de Dahyah al-Kalbi
qui serait devenu Musulman la Cinquième année après l'Hégire et
qui aurait donc dû avoir lieu avant l’an 627 EC. Pickthall
l'attribue entre 2 et 4 AH ou 624-626 EC.
Toutefois, l'application au Vendredi en
tant que Juma'ah n'a eu lieu que bien après les Quatre Califes
Correctement Guidés, le meurtre de Ali et de Hussein, et la
répression et suppression de la vraie foi en Arabie et en Perse.
Le remplacement du Sabbat par les
prières du Vendredi après-midi est une hérésie et empêchera tous
ceux qui la suivent et qui n’observent pas le Sabbat d'entrer dans
la Première Résurrection.
Sourate
004 (4AH) Femmes
Commentaire sur le
Coran : Sourate 4 (No. Q004)
La Sourate 4 traite de la fidélité de
l'Église envers Christ et le Septième Commandement.
Exode 20:14 Tu ne commettras point d’adultère.
Le verset 1 se rapporte à Adam et Ève,
ainsi qu'au Cinquième Commandement et au devoir envers la
famille.
C'est ainsi que nous avons progressé de
la famille et de la responsabilité envers la création depuis
Adam et Ève et l'Armée Humaine, jusqu'au développement de la foi
dans la fidélité envers le Temple de Dieu et le Messie en tant
que Souverain Sacrificateur selon l'ordre de Melchisédek. Nous
passons de la sanctification de la génisse Rousse, ou Rougeâtre,
à la génisse Dorée ou Glorifiée élue de la Sourate 2 (comme dans
Q002), à la Famille des Prophètes et Prêtres en tant que fils de Imram et
Yochebed des élus dans la Sourate 3 (Q003). Nous en arrivons maintenant à la fidélité de l'espèce humaine à Dieu et à
la famille et à la foi, dans la Sourate 4 (Q004) en tant qu'Épouse du Christ. Ainsi le titre est intitulé Femme en tant que
mère de l'humanité et en tant que l'Épouse du Christ qui est
l'Église de Dieu. Le texte traite des “Droits des femmes” en
tant que noyau de la famille dans l'éducation et la protection
des jeunes.
La Sourate aurait été révélée après la
Bataille d'Uhud, et reprend la séquence dans sa conclusion
logique pour le développement de la foi. Les pertes subies lors
de la Bataille du Mont Uhud ont nécessité que la question des
soins aux veuves et aux orphelins soit abordée et que des leçons
soient tirées de ce problème au regard des Lois de Dieu dans les
Écritures. Cela se serait produit entre la fin de la Troisième
année et la fin de la Cinquième année du règne concile sous le
Prophète à Al-Médine (cf. Noldeke). Pickthall note Noldeke, mais
affirme que cela est plus vraisemblable entre la fin de la
Troisième année et le
début de la Cinquième année, dans son introduction à la
Sourate 4.
La déclaration concernant les orphelins
fait suite à la perte des troupes, mais aussi les Arabes Païens
n'ont pas accordé de droits aux femmes, comme ils ne le font
toujours pas jusqu’à aujourd’hui, même en prétendant être
Musulmans, ce qui est faux. C'est ainsi que le texte fait écho
aux Droits des Femmes dans les Écritures.
Les pertes à Uhud ont été
principalement causées par la défection des “hypocrites” qui
représentaient un tiers de leur nombre, comme nous l'avons vu
dans l'introduction à la Sourate 3. Ce terme a alors été
appliqué au tempérament tiède ou au temps passé à servir les
gens dans la foi. Dans les derniers jours, l'un des deux
éléments de l'Église qui doivent être retirés de la Première
Résurrection est les Tièdes des Laodicéens en plus des “Morts”
des Églises “Vivantes” du système de Sardes des Derniers Jours
(voir l'étude
Les Colonnes de
Philadelphie (No. 283)).
Sourate
59 (4AH)
L’Exil
Commentaire sur le
Coran : Sourate 59 (No. Q059)
Al-Hashr “L'exil” tire son nom des versets 2 à 17 qui
font référence à l'exil du
Bani Nadir. Il s'agissait d'une tribu Juive d'Al-Medine qui
a été impliquée dans la trahison et le meurtre projeté du
Prophète. Leurs biens ont également été confisqués. Les
Hypocrites, comme étaient appelés les Musulmans tièdes (comme le
sont aussi les Laodicéens des Derniers Jours), sympathisaient en
secret avec ces Juifs. L'opposition des Hypocrites aux Musulmans
s'était renforcée depuis les revers du Mont Uhud. Cependant,
lorsque les Musulmans marchèrent contre le Bani Nadir installé
dans leurs tours fortes, les Hypocrites ne firent rien. Quand
finalement les Juifs furent réduits et exilés, les Hypocrites ne
firent rien et ne les accompagnèrent pas en exil malgré leurs
assurances antérieures.
La date de la Sourate correspond à la Quatrième année de l'Hégire ou 625 EC
(de notre ère).
Sourate 63 (4 AH) Les
Hypocrites
Commentaire sur le
Coran : Sourate 63 (No. Q063)
Al Munafiqun
“Les Hypocrites” tire son nom du mot du premier verset.
Le verset 8 renvoie à une remarque d'Abdullah Ibn Ubeyy,
le leader “Hypocrite”. Il exprima le désir que la vieille
aristocratie de Yathrib, dont il était le chef reconnu, puisse
reprendre l'ascendant et fasse sortir les réfugiés de Becca
qu'il considérait comme des intrus. La date de la Sourate est
censée correspondre à la Quatrième année de l'Hégire ou 625/6
EC.
Sourate 58 (4-5 AH) La Femme
qui Dispute
Commentaire sur le
Coran : Sourate 58 (No. Q058)
Al-Mujadilah “La Femme qui Dispute”
tire son nom d'un mot au verset 1.
Une femme vint voir le Prophète avec une plainte spécifique selon laquelle
son mari l'avait mise à la porte sans aucun motif valable en
utilisant une vieille formule païenne, disant que
“son
dos était pour lui comme le dos de sa mère”
et elle contesta avec le Prophète car il ne voulait rien faire
avant que la révélation ne lui fût donnée dans cette Sourate. Il
existe une brève référence à cette méthode pour se débarrasser
des femmes que l’on peut trouver dans la Sourate 33:4. Par
conséquent, cette Sourate doit avoir précédé la Sourate 33 telle
que le Musulman l'a vue. Le Prophète et l'Église ont statué sur
le fait que les femmes ne pouvaient pas être répudiées pour un
mensonge et qu’aucune ne pouvait avoir le statut de mère sauf
celles qui leur ont donné naissance ou ont été une mère réelle
pour eux comme épouse de leur père (1Corinthiens 5:5).
La Sourate est révélée la même année que la Sourate 33, dans la Quatrième ou
Cinquième année de l’Hégire de 625 à 626 EC.
Sourate 65
(5-6 AH) Le Divorce
Commentaire sur le
Coran : Sourate 65 (No. Q065)
At-talaq tire son nom des textes des versets 1 à 7. Elle contient un amendement aux
lois sur le divorce, exposées dans la Sourate 2.
La tradition voudrait qu'il s'agisse d'une erreur commise par Ibn
‘Omar lors de son divorce, qui aurait eu
lieu la Sixième année de l'Hégire. Cependant, d'autres ont
relaté que le Prophète ne citait que cette Sourate qui avait
déjà été révélée. Ainsi, la datation est la Sixième année de
l'Hégire (627 EC) ou un peu plus tôt.
Sourate 024
(5-6 AH) La Lumière
Commentaire sur le
Coran : Sourate 24 (No. Q024)
La Sourate 24 An-Nur,
“La Lumière” tire son nom des versets 35 à 40. Elle est considérée
comme descriptive de la Lumière de Dieu
“telle qu'elle doit resplendir dans la maison des disciples” comme l’estime
Pickthall ; la plus grande partie de la Sourate étant la
législation pour la purification de la vie domestique. Il y a
deux traditions relatives à la Sourate. Il est convenu que la
Sourate a été révélée dans les Cinquième et Sixième années de
l'Hégire qui fût en 626 et 627 EC. La deuxième tradition, plus
fragile, la situe dans la Neuvième année de l’Hégire (i.e. en
630/31).
Les versets 11 à 20 se rapportent à la calomnie d'Ayeshah, la jeune épouse
du Prophète, qui a été abandonnée lors d'une marche de retour de
la campagne contre les Bani'l-Mustaliq. Elle a été retrouvée par
un jeune soldat qui l'a montée sur son chameau pendant qu'il
marchait et le conduisait. N'oublions pas qu'il ne faut pas
sous-estimer la capacité de diffamation arrogante de la
communauté religieuse.
Les Écritures prévoient la réglementation de la Communauté en tant que Loi
de Dieu. L'église a la capacité de dispenser la justice avec
miséricorde et donc certaines punitions sont limitées. Par
exemple, la lapidation à mort est limitée et remplacée par les
exemples de miséricorde du Christ avec le fouet plutôt que par
la mort.
Sourate 33
(5-7 AH) Les Clans
Commentaire sur le
Coran : Sourate 33 (No. Q033)
Nous avons vu plus haut, que les
Sourates 3 et 8 se réfèrent aux batailles précédentes de
Badr et du Mont Uhud, et
traitent des opérations des idolâtres de Becca contre les
Musulmans. Le chef de Becca était Abu Sufyan et ils ont continué
sous son commandement dans les batailles de la Guerre des
Tranchées et les Batailles des Clans révélées dans cette Sourate
33.
La Sourate Al Ahzab tire son
nom de l'armée des clans alliés qui sont venus contre les
Musulmans à Yathrib ou Al Médine la Cinquième
année de l’Hégire (Versets 9 à 25). Le Prophète avait expulsé
certains des Bani Nadir, une tribu Juive de Yathrib, pour
trahison (cf. Sourate LIX). Ces Juifs se rendirent d'abord chez
les chefs des Quraych à Becca, puis chez la grande tribu du
désert des Ghatafan pour se faire aider dans leur extermination
des Musulmans. Ils ont promis aux Juifs de Yathrib de les aider.
Le résultat fut que les Quraych avec tous leurs clans et les
Ghatafan avec tous leurs clans marchèrent contre les Musulmans
avec l'intention de détruire leur force à Yathrib et de les
exterminer.
Lorsque la nouvelle fut transmise au
Prophète, il ordonna qu'une tranchée soit creusée devant la
ville et dirigea lui-même les excavations. La Tranchée, qui a
donné son nom à la guerre, a été achevée à l'arrivée des 10000
hommes de l'armée des clans. L'armée du Prophète était forte de
3000 hommes et celle des clans de 10000 et la Tranchée était
entre elles.
Pendant près d'un mois, les Musulmans
ont été soumis à des pluies incessantes de flèches et ont été
constamment menacés par des attaques massives de forces beaucoup
plus puissantes qu'eux. Puis la tribu Juive des Bani Qureyzah
sur leurs arrières rompit son alliance avec les Musulmans et fit
alliance avec les Qureysh. L'affaire fut sérieuse.
Les femmes et les enfants avaient été
placés dans des tours semblables aux tours-remparts du nord de
l'Angleterre. Chaque famille en avait construit une pour se
protéger des raids. Elles n'étaient pas gardées et beaucoup de
Musulmans ont demandé d'envoyer une partie de leur nombre pour
garder les familles. Les Bani Qureyzah n'avaient pas encore
manifesté leur trahison car les clans n'étaient pas encore
assurés de la victoire.
La cause Musulmane semblait
désespérée.
Un sympathisant Musulman dans le camp
ennemi a semé la méfiance entre les Bani Qureyzah et les chefs
des Clans. La Tranchée était un formidable obstacle inattendu et
à ce moment critique, un vent violent et glacial souffla de la
mer pendant trois jours et trois nuits et ils ne purent ni
entretenir un abri ni faire de la cuisine ni allumer un feu. Abu
Sufyan, le chef du Quraych, leva alors le siège. Le lendemain
matin, voyant qu'ils étaient partis, les Ghatafans se retirèrent
eux aussi dans leurs zones tribales.
Le lendemain, lorsque les Musulmans
sont revenus de la Tranchée, ils ont assiégé les Juifs traîtres
des Bani Qureyzah installés dans leurs tours de refuge, au cours
d'un siège qui s'est étendu sur vingt-cinq jours. Lorsqu'ils se
rendirent enfin, la tribu d'Aus, dont les adeptes étaient les
Juifs, demanda au Prophète de faire preuve de la même
bienveillance qu'il avait eue envers la tribu de Kharaj dans le
cas des Bani Nadir, en leur permettant d'intercéder pour leurs
proches.
Le Prophète leur demanda s'ils
voulaient que l'un des leurs décide à leur sujet. Ils
acceptèrent et il nomma Sa'd Ibn Mu'adh, l'un des grands chefs
de l'Aus qui avait été blessé et qui se faisait soigner à la
Mosquée.
Sa'd a ordonné que leurs hommes
soient mis à mort. Leurs femmes et leurs enfants furent faits
prisonniers et leurs biens répartis entre les Musulmans selon la
volonté du Prophète. Notez qu'il avait déjà donné les
instructions de dîme exigibles de la guerre conformément à la
dîme de 20% pour les pauvres, de la Troisième année (cf. Sourate
8). Les versets 26 et 27 se réfèrent à la punition du Bani
Qureyzah. Ce témoignage est dérivé de celui d'Ibn Kaldun que
Pickthall utilise comme étant meilleur que le témoignage plus
répandu d'Ibn Hisham.
Comme nous l'avons vu, la Sourate 8
tire son nom de la phrase d'ouverture déclarant que
“toutes les choses dans le monde
appartiennent à Allah” et que comme
telles elles doivent être traitées comme la propriété de Dieu et
doivent donc être soumises à la dîme, conformément aux Lois
Bibliques de la
dîme, comme Abraham
a donné la dîme à Melchisédek, Prêtre du Dieu Très Haut à
Jérusalem (voir l'étude Le
Prélèvement de la Dîme (No. 161). En conséquence de cette activité, tout le peuple arabe
est sujet à la
dîme au Messie en tant le Souverain Sacrificateur selon l'ordre de Melchisédek,
étant dans les reins d'Abraham incluant Lévi et la totalité du
sacerdoce Israélite aussi bien que ceux de l'Islam. Cela inclut
aussi tous les fils de Sem qui était prêtre de Dieu selon
l'ordre de Melchisédech. Ainsi aussi les païens de la conversion
sont requis de faire la dîme. Dès le retour du Messie, le monde
entier sera soumis au sacerdoce. (voir Melchisédek (No.
128) et Commentaire
sur Hébreux (F058)).
Le partage du butin entre les
participants a eu lieu un mois après la bataille de Badr, la
deuxième année de l'Hégire et onze mois avant la bataille du
Mont Uhud (cf. Sourate 3) où l'ennemi païen Quraych est venu
combattre les Musulmans avec une force de 3000 personnes, et au
cours de la cinquième année de l'Hégire, les clans alliés païens
ont assiégé Al-Médine avec 10,000 personnes environ, dans la
Guerre des Tranchées mentionnée dans cette Sourate.
La Bataille de Badr à Tabuk a eu lieu
l'année précédant la bataille du Mont Uhud mentionnée dans la
Sourate 3. Une caravane de Becca sous les ordres d'Abou Sufyan
du Qureysh, revenait de Syrie et, craignant une attaque d'Al-Madinah,
a envoyé un chamelier à Becca pour demander une assistance
urgente. Les références historiques sont dans la Sourate 8
ci-dessus.
Cependant, nous voyons de la Sourate 8
que les Musulmans ont été avertis qu'il y aurait des conflits
beaucoup plus importants à venir. C'est ainsi que nous avons vu
dans la Sourate 3 au Mont Uhud l'année suivante, avec 3000
ennemis et maintenant, à la Bataille des Tranchées dans la
Sourate 33 avec 10000 dans la “Bataille des Clans”. Comme nous
l'avons vu précédemment, il n’y a aucun doute sur le fait que
les avertissements ont été inspirés par l'Esprit qui a fait
connaître la prophétie d'Apocalypse chapitre 2 concernant l'ère
Pergame, ère de laquelle elle faisait partie, au Concile du
Mouhammad de l'Église de l'Arabie sous le Prophète. Les
prophéties du Prophète dans la Sourate 30
Romains, ont fait
allusion aux victoires de ces batailles ultérieures.
Dans la
Troisième année de l'Hégire (624), les gens de Becca des
sections idolâtres de Quraych avec une force de 3000 hommes,
sont venus contre Al-Médine pour se venger de leur défaite à
Badr la Deuxième année de l'Hégire (623) et exterminer les
Musulmans. Les détails de la séquence de la bataille du Mont
Uhud sont contenus dans le texte de la Sourate 3, page 44
ci-dessus. Cependant, à partir des Sourates 003 et 033, une
révélation importante a été donnée au Prophète et, par
conséquent, les
mutilations ont été interdites à tous les Musulmans. Ainsi,
tout musulman qui autorise ou cautionne la mutilation de soldats
et de morts montre de ce fait qu'il n'est pas un vrai Musulman
et doit être puni pour cette infraction.
Malheureusement, cette barbarie
existe encore aujourd'hui chez les Arabes.
Une autre leçon importante a été
tirée de cette Sourate 33. Au verset 37, nous trouvons une
référence au malheureux mariage de Zeyd, homme de main et fils
adoptif du Prophète, avec Zeynab, cousine du prophète et noble
femme du Quraych.
Le Prophète a arrangé le mariage avec
l'idée de faire tomber les anciennes barrières de l'orgueil et
de classe sociale, et a fait abstraction des sentiments de
Zeynab.
Les traditions soutiennent qu'elle et
son frère se sont opposés au mariage et qu'elle a en réalité
souhaité épouser le Prophète. Pickthall note aussi que pour Zeyd,
le mariage ne fut rien d'autre qu'une honte et une humiliation.
Lorsque le Prophète a été mis au
courant de la situation, il les a exhortés à rester ensemble,
selon la tradition, pour sauver la face. Zeyd divorça de Zeynab
et le Prophète fut encouragé à épouser Zeynab.
Dans cette affaire, l'église a été
forcée de rejeter l'adoption comme un processus valide. Ainsi,
la femme d'un fils adoptif n'était pas soumise aux mêmes
restrictions qu'un fils naturel. Cela semble contraire à
l'Écriture ainsi qu’aux limitations imposées au mariage du père
ou de l’épouse d'un fils naturel, contrairement à 1Corinthiens
5:5.
Dans le mariage, il a également été
établi que la volonté de la femme doit être prise en compte.
Ainsi, les mariages forcés Islamiques modernes sont contraires à
l'Islam. Un mariage malheureux est considéré comme contraire à
la volonté de Dieu et donc, bien que les Écritures soient
claires sur le fait que le divorce est une violence envers la
famille et que Dieu le hait, il doit être permis dans certaines
circonstances dans la foi.
Sourate 005
(5-10 AH) La Fête ou la
Table Servie
Commentaire sur le
Coran : Sourate 5 (No. Q005)
Le nom de la Sourate découle du Second
Sacrement de la Foi qui suit le Baptême. C'est
Le Dîner du Seigneur et
cela signifie la Fête
ou la Table Servie. Le
texte symbolisait le Lavement des Pieds, le Pain et le Vin, de
la principale fête de la foi qui se déroulait le soir à la fin
du 13 Abib en commençant le Dîner du Seigneur le 14 Abib avant
que Christ ne soit tué en tant que l'Agneau de la Pâque à 15
heures le 14 Abib, et mis au tombeau avant la noirceur,
commençant le 15 Abib qui est le jour de la Pâque et qui a
débuté la phase du
Signe de Jonas et
l'Histoire de la Reconstruction du Temple (No. 013). Cela fait référence au symbolisme du Dîner du Seigneur établi pour le
Sacrifice du Christ et est dérivé des versets 112 et suivants.
Les Pseudo-Chrétiens appellent cela
l'Eucharistie, mais ils ont trivialisé l'extrême sainteté de ce
sacrement annuel par une prestation hebdomadaire du sacrement,
le dimanche, développée à partir des Cultes de Baal ou du
Soleil, et le culte de la Déesse Ishtar dont le festival était
aussi institué les vendredi et dimanche, du mois du système de
Pâque. Les Arabes paganisés du Hadith ont perdu toute la
compréhension du symbolisme et de la sainteté du Dîner du
Seigneur et pour cette raison, ils se verront consignés à la
seconde résurrection des infidèles et hérétiques. Ils ont aussi
corrompu le Sabbat en une hérésie du Vendredi, alors qu'à partir
de la
Q004, nous voyons que le Sabbat ou le Septième Jour de la semaine est lié à
l'Alliance.
Il y a deux références, la première est
au verset 3, qui annonce l'accomplissement de leur religion de
ceux de la Soumission, qui est symbolisé par le Dîner du
Seigneur et est le parachèvement de la Foi. Aussi le dernier
texte a été énoncé comme le dernier de nos devoirs, et le
dernier texte à la fin de la Sourate fait référence aux derniers
commentaires faits par le Prophète lors de sa dernière visite à
Becca. C'était la “Visite d'Adieu” quand il a parlé aux milliers
de personnes rassemblées à “Arafat”. Noldeke suppose que deux
autres versets proches sont de la même date à la fin, avant sa
mort, et la conversion de l'Arabie. Pickthall est d'accord avec
Noldeke. Rodwell a placé ce texte comme étant la dernière
Sourate de la Révélation, comme le note Pickthall, mais il est
mieux [placé] ici car il s'inscrit plus correctement dans la
séquence de la révélation.
Le Baptême est le Premier Sacrement
ainsi que notre admission à la foi, et le Dîner du Seigneur (Le
Dîner du Seigneur (No. 103)) est notre confirmation annuelle et définitive de notre
alliance avec Dieu en tant que serviteurs du Christ et prêtres
de l'ordre de Melchisédek (cf. les études
Melchisédek (No.
128) et
128B) et
Commentaire sur
Hébreux (F058).
C'est notre alliance et la confirmation
de notre Soumission à Eloah en tant que le Seul Vrai Dieu. Dans
le texte ici, nous soulignons que le texte du Coran utilise la
forme Arabe dérivée de l'Araméen Oriental, qui est dérivée du
Chaldéen Elahh. Dans la langue Arabe du Coran, c’est Allah’ ou
Al Lah’ (les deux sont rendus comme Allah, ce qui signifie en
réalité “La Puissance” ou “La Déité” comme le fait également
l'Hébreux Eloah (Chald. Elahh) qui seul est le Seul Vrai Dieu.
Lui seul est Ha Elohim en tant que Le Dieu, le centre de la
pluralité des elohim, qui sont tous fils de Dieu de l'Armée céleste (cf. Job
38:4-7 ; Esdras 4:23-7:26).
Sourate 48 (6 AH) Victoire
Commentaire sur le
Coran : Sourate 48 (No. Q048)
Al Fath tire son
nom du mot Fath ou
“Victoire”.
Pickthall soutient qu'il ne fait pas référence à la
conquête de Becca, mais à la trêve d'Al Hudeybiyeh, qui semblait
à l'époque être un revers pour Al Islam, mais qui s'est en fait
révélé être leur plus grande victoire.
Au cours de la Sixième année de l'Hégire (622 ou 627/628 EC), le Prophète
partit avec quelque 1400 fidèles d'Al Médine et des alentours,
en habit de pèlerin, non pour y combattre mais, selon les
allégations, pour visiter la Ka'abah. Lorsqu'ils s'approchèrent
de Becca, on les avertit que les Quraych avaient rassemblé leurs
alliés contre eux. Leur cavalerie sous Khalid ibn Al Walid
occupait la route devant eux. Ils ont fait un détour par les
ravins des collines et se sont réfugiés dans la vallée de Becca
et ont campé à Al Hudeybiyah en contrebas de la ville. Le
Prophète refusa de livrer bataille et tenta à plusieurs reprises
des pourparlers avec les Quraych, qui avaient eux-mêmes juré de
ne pas permettre aux Musulmans d'atteindre la Ka'abah. Les
Musulmans ont été en danger pendant tout ce temps. En raison de
ses relations de clan et de son influence, Othman ibn'Affan fut
envoyé dans la ville. Il fut arrêté par les gens de Becca et
(selon Ibn Hisham partie II, pp. 176-178) la nouvelle selon
laquelle il avait été assassiné était parvenue au camp des
Musulmans.
C'est donc à ce moment-là que le Prophète, assis sous un arbre, a fait
prêter serment à ses camarades (cité au verset 18) (cf. Ibn
Hisham ibid., p.179 ; cf. aussi Pickthall). Ils ont juré qu'ils
se tiendraient ensemble et se battraient jusqu'à la mort. Puis
ils apprirent que la nouvelle de la mort d'Othman était fausse,
et les Quraych acceptèrent une trêve avec des conditions qui
leur étaient favorables. Les termes allégués étaient que le
Prophète et ses gens devaient abandonner le projet de visiter le
sanctuaire cette année-là, mais qu'ils entreprendraient le
pèlerinage l'année suivante lorsque les idolâtres évacueraient
Becca pour une période de trois jours pour leur en faire
bénéficier.
Pickthall cite Ibn Khaldum en ces termes :
“Et il n'y a jamais eu de victoire plus
grande que cette victoire ; car, comme le dit Az-Zuhri, quand il
s'agissait de guerre, les deux camps ne se rencontraient pas ;
en revanche en cas de trêve, et que la guerre imposait ses
fardeaux, les gens se rassemblaient, les uns les autres, se
voyaient, se sentaient en sécurité, puis se retrouvaient et
disputaient dans les échanges et dans les discussions. Et aucun
homme n'a parlé d'Al Islam à un autre, mais ce dernier l'a
adopté, de sorte qu'ils sont entrés dans Al Islam pendant ces
deux années (c'est-à-dire entre Al Hudeybiyah et la rupture de
la trêve par Quraych) comme tous ceux qui y avaient adhéré avant
ou plus” (Ibn Khaldun,
Tarikh Additif de la Partie II Bulaq 1284 AH après Ibn Hisham,
cf. Pickthall)).
La trêve a été rompue par les Quraych qui voyaient la paix se détériorer et
avaient perdu un grand nombre de convertis à Al Islam, ce qui
était sans aucun doute le but des forces du Prophète qui
visitaient Becca, sanctuaire idolâtre. La Sourate est datée de
cette Sixième année de l'Hégire.
Sourate
61 (6AH) Les Rangs
Commentaire sur le
Coran : Sourate 61 (No. Q061)
As-Saff Les Rangs, tire son
nom d'un mot du verset 4. Elle est censée avoir été révélée à
Becca. Si tel devait être le cas (selon Pickthall), elle a alors
dû être révélée pendant que le Prophète et ses compagnons
campaient dans la vallée de Becca au moment où la trêve de
Hudeybiyah était en négociation, étant donné que son contenu se
réfère manifestement à la période Al-Médine. Traditionnellement,
une partie du texte est rattachée à cette période. Ainsi elle
est attribuée par Pickthall et d'autres, comme étant de la
Sixième année de l’Hégire en 627/8 de l'ère courante.
Cette Sourate est une grande pierre
d'achoppement pour l'Islam. L'utilisation du mot
Ahmad, qui signifie le Consolateur ou l'Esprit Saint, est
incorrectement appliquée comme étant un nom du Prophète quand
celui qui est loué au
verset 6 est associé au Christ, et fait référence au Consolateur
en tant que L'Esprit Saint, lequel a été annoncé par Christ et
rendu disponible par son sacrifice et acceptation en tant que
l'Offrande de la Gerbe Agitée, le Dimanche matin devant le Trône
de Dieu. Il est revenu cet après-midi-là vers les apôtres avec
le pouvoir de leur transmettre l'Esprit Saint (cf. Jean 20:22 ;
et voir le document
Les Quarante Jours
Suivant la Résurrection de Christ (No. 159A)).
Pickthall confirme ce malentendu par
lequel il est lui-même corrompu et qui apparaît dans sa note de
bas de page 1 du verset 6 (p. 583) et il impute ensuite ce
malentendu comme étant accepté par de nombreuses communautés
Chrétiennes de l'Orient, lesquelles le considèrent comme un
prophète à venir ; puis il dit “et la plupart ont accepté
Mouhammad comme ce prophète” ; ce qui est en soi une déclaration
manifestement fausse sur plusieurs points. Cela implique un
rejet total du but fondamental du Messie, consistant à rendre
L'Esprit Saint disponible à l'humanité à la Pentecôte de l’an 30
EC, ce qui est le but premier et l’intention de la présente
Sourate.
Aucune autre erreur de compréhension et
de fausse doctrine n'a fait plus de mal à la foi que cette
hérésie en Arabie.
Sourate
60 (8 AH)
La Femme devant Passer une Expertise
Commentaire sur le
Coran : Sourate 60 (No. Q060)
Al-Muntahanah "Celle qui doit être évaluée" tire son nom du verset 10 où ils doivent
examiner les femmes qui viennent à eux en prétendant être
converties à l'Islam, et si elles sont trouvées sincères, elles
ne doivent pas être renvoyées aux idolâtres.
Cette Sourate était une modification majeure des termes de la Trêve de
Hudeybiyah qui obligeait le Prophète à accepter les termes selon
lesquels l'Islam sous le Prophète devait rendre tous les
fugitifs aux idolâtres, hommes et femmes, tandis que les
idolâtres ne seraient pas tenus de remettre les renégats
d’Al-Islam.
Ces termes, sous la Loi biblique, étaient incorrects et ont dû être révoqués
aussi tôt que possible.
Pickthall soutient que cela est à cause des persécutions les plus terribles
auxquelles les femmes
devaient faire face si elles étaient
extradées et de leurs conditions sociales sans défense qui ont
été la cause des accusations, mais les raisons sont clairement
indiquées dans la Loi Biblique qui prévoit le non renvoi des
domestiques à leurs maîtres s’ils demandent asile en Israël,
tant la Nation que la foi.
Les femmes réfugiées qui sont sincères et ne sont pas des fugitives de crime
ou de querelles familiales, pouvaient recevoir une indemnité de
la part des Musulmans, mais pour les femmes musulmanes qui
s'étaient enfuies vers les Quraych, aucune indemnité ne devait
leur être versée. Cependant, l'État Islamique prévoyait qu'à
l'inverse de la fortune, les indemnités seraient versées par
l'État Islamique quelle que soit la nature des biens que leurs
épouses auraient pris sur leur propriété commune.
Les femmes qui cherchaient refuge ont dû faire un vœu qui est mentionné au
verset 12 de la Sourate.
La Sourate a été révélée dans la Huitième année de l'Hégire (629/30 EC).
Sourate
57 (8-9 AH) Le Fer
Commentaire sur le
Coran : Sourate 57 (No. Q057)
Al-Hadid “Le Fer” tire son nom d'un mot
du verset 25. La mention au verset 10 de la "Victoire" est
soutenue par Pickthall pour faire référence à la conquête de
Becca. Noldeke la considère plutôt comme une référence à la
Bataille de Badr, (G. Des Qorans, 2ème éd. Pt. 1,
Lepzig 1909, p. 195) ; ce que Pickhtall tient pour impossible
car le texte stipule que les Musulmans ont dépensé et se sont
battus, et aucun ne l'avait fait antérieurement à Badr. Bien
qu'il y ait eu plusieurs personnes qui ont été persécutées avant
le Premier Hégire en 613 qui semblent être ignorées (cf.
Introduction à la
Sourate 19 “Maryam”).
L'un ou l'autre laps de temps est donc
possible. Pickthall considère qu'elle a été écrite dans la
Huitième ou Neuvième année de l’Hégire (629/30), alors que
Noldeke la placerait dans la Quatrième ou Cinquième année de
l'Hégire (de là 626/7). C'est dans tous les cas une Sourate
post-Becca.
Sourate
009 (9 AH) Le Repentir etc.
Commentaire sur le Coran : Sourate 9
(No. Q009)
La fonction de la Sourate 9 “Le Repentir” et son
positionnement après la Sourate 8 “Le Butin” a deux buts. L'un
est qu'elle montre la responsabilité de la foi dans le soutien
des veuves et des orphelins à partir du butin sur le modèle des
pauvres, en raison de la dîme de la Troisième année. Le deuxième
but est de montrer la fonction du Calendrier et des quatre mois
sacrés qui doivent être préservés. Les 12000 Arabes paganisés de
la Bataille Post-Becca contre les Bédouins à Hunayn montrent le
manque de Repentir et la faiblesse en comparaison aux 300 sous
le commandement du Prophète à Badr et Tubuk. Cela indiquait la
destruction de l'Islam par les Hadiths.
La Sourate 9 est appelée “Le Repentir”
(At Taubah) d'après le
verset 104. Elle est aussi souvent appelée
Al Bara'at l'Immunité,
tiré du mot commençant le verset 1. C'est ainsi que se forme la
déclaration d'Immunité d'obligation envers les idolâtres, qui
est également rendue “Répudiation” à partir de ce terme. Le
repentir est une réflexion introspective pour perfectionner
l'individu. Le concept de répudiation s'oppose à celui du
repentir de l'individu. La répudiation entraîne la persécution
de ceux qui diffèrent, ce qui identifie le bain de sang qu'est
l'Islam moderne.
La Sourate a été portée à Becca dans la
9ème Année de l’Hégire par Abou Bakr en tant que
leader et lue à la multitude là-bas par Ali et signifiait ce que
l'on espérait être la fin de l'idolâtrie en Arabie. Les
pseudo-Musulmans païens ont cependant veillé à ce que
l'idolâtrie ne soit pas supprimée.
Wikipedia explique aussi le texte comme Suit :
Sūrat al-Tawbah (en
Arabe
: سورة التوبة,
"Le repentir"), aussi
connu sous le nom de Al-Barā'ah ("La
Répudiation"),[1] est le neuvième chapitre du Qour’an. Il contient 129
versets et est l'un des derniers Chapitres de Médine. C'est la
seule sourate du Qour’an qui ne commence pas par le Basmala. Cette sourate a été révélée au moment de la Bataille
de Tabuk.
Le verset 37 documente l'interdiction
du nasīʾ, le calcul de l’Intercalation pour le calendrier
lunaire par les prêtres de Banu
Kinanah, tribu de Quraysh. Cette interdiction a été répétée par Mouhammad au cours
du Sermon
d'adieu sur Le
Mont Arafat, qui a été donné lors du
Pèlerinage d'adieu à Becca le 9 Dhu
Al-Hijjah 10 AH.
D'après Zayd
ibn Thabit, quand le Qour’an a été compilé pour la première fois, il
a trouvé les derniers versets de cette sourate en la
possession de Abu'l-Khuzayma
Al-Ansari et personne d'autre.
[2][3] Dans
un autre compte, Ubay
Ibn Ka'b a informé Zayd que le Prophète lui a
enseigné la fin de cette sourate, et récité les mêmes versets.[4] Certains, comme Ibn
Hazm, ont suggéré qu'Abu Khuzayma était le seul à avoir les
derniers versets sous forme écrite, comme Zayd et d'autres les
avaient mémorisés.[4]
L'absence de la Bismillahi'r Rahim
(au nom d'Allah le Bienfaisant, le Miséricordieux) de ce
texte est une erreur ou est à cause du fait qu'“il contient les
commandements sévères contre les idolâtres” (aux vv. 1-12)
(selon Pickthall et autres). Les derniers textes de cette
Sourate sont aussi des ajouts de mémoires de quelques autres. Il
s'agissait d'une faiblesse dans la compilation des textes du
Coran et il y avait des différences dans les autres textes. Les
textes Persan et Nord-Africain parmi les Berbères (en berbère)
diffèrent également, et un grand effort a été fait pour
éradiquer tous les textes autres que l'arabe qui se conformaient
au texte plus commun pour revendiquer une conformité. Cette
pratique a toute l'intégrité académique des Luddites. De même,
l'Arabe original n'est pas entièrement compris par les Arabes
modernes et la plupart des Musulmans ne comprennent pas du tout
la Bible sur laquelle il est basé. L'Esprit Saint, qui est donné
suite au baptême, est essentiel pour comprendre non seulement
les textes des Écritures mais aussi ceux du Coran. C'est
pourquoi les Trinitaires, les Dithéistes et les Hadithiques etc.
les Musulmans, ne peuvent pas et ne sont pas capables de
comprendre et de suivre correctement les textes. Le vrai
repentir est exigé en tant qu'adulte avant que le baptême soit
conféré, ainsi que l'imposition des mains pour recevoir l'Esprit
Saint. Très peu de Musulmans sont baptisés et il y a très peu,
voire pas du tout d'officiers accrédités pour administrer le
baptême ; bien que le Coran exige le baptême. Voir les documents
Le Coran à propos
de la Bible, de la Loi et de l'Alliance. (No. 083) et
Repentir et Baptême
(No. 052).
La bataille de Tabuk est, comme nous le
voyons des Sourates précédentes, synonyme de la bataille de
Badr. Nous avons vu à partir de la Sourate 8 les règlements émis
pour le butin de guerre et l'indemnisation des veuves et des
orphelins au taux de 20% de ce qui est dû aux pauvres, provenant
de la Dîme de la Troisième Année qui est payée avec la Première
Dîme qui totalise 20% de la Première et la Deuxième Dîme et est
payée dans la Troisième Année du Cycle de Sept ans qui se
termine dans l'Année de Sabbat.
En conséquence de ces règlements, les
Arabes paganisés ont détruit le Calendrier ainsi que la
compréhension des systèmes du Jubilé et ils ont délibérément
fait des interprétations erronées du Calendrier de l'église en
Arabie avec la complicité des Juifs Rabbiniques avec leur
système Hillel, ainsi que des 49 ans pour le Jubilé (voir les
documents
Les Calendriers
Hébreu et Islamique Réconciliés
(No. 053),
Les Nouvelles Lunes
(No. 125) et
Hillel, les
Intercalations Babyloniennes et le Calendrier du Temple (No.
195C)).
Les derniers versets de la Sourate
étaient des ajouts et non des originaux, et les textes des
versets ou ayats 36 et 37 ont été produits à cause des
intercalations utilisées par les Juifs et les Arabes paganisés
dans le but d’altérer les intercalations du Calendrier du Temple
du système original en fonction des Nouvelles Lunes qui ont été
déterminées selon leurs conjonctions en usage au cours de la
période du Temple, et dans l'église à partir de Christ et les
Apôtres.
En 344 de notre ère, deux Rabbins Juifs
emportèrent les intercalations Babyloniennes de Babylone à
Hillel II, à la cour Juive, de Jamnia. Elles n'étaient pas en
conformité avec les conjonctions et avaient été calculées à
partir du Septième siècle AEC, à Babylone. Elles permirent au
croissant de lune de fonctionner et donnèrent aux Juifs la
possibilité de modifier le calendrier et d’ajourner des mois.
Ils ont développé ce système et en 358 EC, le Grand Rabbin
Hillel II a publié un nouveau calendrier qui a permis la
perversion des intercalations et le placement de la Nouvelle
Lune sur le croissant de lune du Dieu Lune Sin qui était adoré
en tant que Qamar en Arabie avec la déesse du Soleil
représentant l'épouse Sham, de la même manière que Baal et
Easter ou Ashtoreth [Astarté] étaient adorés dans le Levant mais
avec Baal (Seigneur) un dieu soleil représentant une divinité
masculine.
Nous voyons ici que les versets 36 et
37 documentent “l'interdiction de nasīʾ, le calcul de l’Intercalation pour le calendrier
lunaire par les prêtres de Banu
Kinanah tribu des Quraysh. Cette interdiction a été répétée par Mouhammad au cours du
Sermon d'adieu sur Le
Mont Arafat, qui a été
donné lors
du Pèlerinage
d'adieu à Becca le 9 Dhu
Al-Hijjah 10 AH.”
Nous voyons que ces deux versets
traitent en réalité de l’ajournement des mois Sacrés qui
interdisent la guerre, et se rapportent à la fausse utilisation
des intercalations
babyloniennes par opposition au Calendrier
original du Temple. Les intercalations
babyloniennes étaient de
fausses intercalations qui se produisent environ six fois dans
les cycles de 19 ans, qui diffèrent du Calendrier du Temple
ainsi que du Calendrier de l'Église de Dieu. Il a été présenté
par le Hadith comme interdisant la réglementation appropriée du
prétendu Calendrier du Temple de “douze mois” (cf.
Le Calendrier de Dieu
(No. 156)).
L'église n'a jamais accepté le
Calendrier Hillel et les intercalations
babyloniennes. En effet,
le système Hillel n'a pas été publié avant 330 ans après que
Christ ait instauré l'église, laquelle a utilisé le Calendrier
correct du Temple en l’an 358 EC. Et personne, pas même les
Trinitaires [qui sont apparus] plus tard à partir de l’an
381-451 à Chalcédoine, n'avait accepté l'hérésie ultérieure, et
ce n'est que lorsque les faux prophètes des Églises de Dieu ont
accepté Hillel au XXe siècle que ce calendrier a été
introduit dans les Églises de Dieu, mais pendant une courte
période en Transylvanie par un petit groupe de Judaïsants, comme
le Rabbin Kohn, en 1894 à Budapest, en a fait mention dans un
livre. Nous avons fait d'autres commentaires aux versets 36-37
de la Sourate.
Comme nous pouvons le voir, la tribu
Banu Khinanah des Quraysh a été chargée de faire les
intercalations à Becca pour les Arabes paganisés, lesquelles
étaient basées sur celles qui avaient également été adoptées par
les Juifs sous Hillel environ deux siècles et demi avant que le
Prophète Arabe ne tente de corriger et d’éradiquer ce culte du
croissant de la lune provenant du paganisme.
Le calendrier basé sur le croissant de
lune et ses intercalations en provenance de Babylone se
poursuivit jusqu'au dernier sermon du Prophète et il réitéra les
injonctions, mais les Arabes paganisés pervertirent complètement
les réformes en détruisant le système complet des
intercalations, dénaturant les ayats dans la Sourate 9 dans le
but d’empêcher le rétablissement du Calendrier du Temple, et
aussi à la demande des Juifs rabbiniques postérieurs qui ont
endommagé depuis 250-300 ans plus tôt leur calendrier illicite
et répréhensible de Hillel.
L'exemple le plus récent est qu'en
2016, les intercalations de Hillel ont été appliquées de sorte
que les fêtes se situaient dans les Deuxième, Quatrième et
Huitième mois selon les Conjonctions et Équinoxes réels et selon
le Véritable Calendrier du Temple. Au lieu d'observer
correctement le calendrier dans les Premier, Deuxième, Troisième
et Septième mois Sacrés, ils ont été plutôt observés dans les
Deuxième, Troisième, Quatrième et Huitième mois de l'année et
ce, contrairement à la Loi de Dieu.
Le fait est que depuis que les
intercalations ont été interrompues par les Arabes paganisés
sous le Hadith, l'Islam a rarement observé les Mois Sacrés dans
les bons mois et n'a jamais observé le Calendrier de Dieu, ni
les Sabbats, Nouvelles Lunes et Fêtes. De la même manière, les
Églises de Dieu qui suivent Armstrong de l’ère de Sardes ont
rarement et ce, seulement par accident, célébré les fêtes les
bons jours, et elles n'ont jamais observé correctement les
Nouvelles Lunes et Sabbats, tout en encourageant le commerce au
Sabbat contrairement à Amos 8:5, et n'observant jamais les
Nouvelles Lunes sauf par pur hasard. Les Trinitaires n'ont
jamais observé les Lois de Dieu.
Ils ne seront amenés au repentir que
lorsque les Témoins viendront et commenceront à s'occuper des
fausses religions du monde et surtout de l'Islam Hadithique, des
Trinitaires et des Juifs observateurs du Calendrier Hillel et
les Églises de Dieu (voir le document
Les Témoins
(incluant les Deux Témoins) (No. 135)).
Beaucoup mourront ou souffriront de grandes agonies à cause des
fléaux de l'Égypte qui leur seront infligés. S'ils ne se sont
pas repentis d’ici l'arrivée du Messie, ils seront exclus de la
Première Résurrection et le Messie tuera tous ceux qui ne se
repentent pas.
Le fait que le Hadith a permis aux
païens de détruire l'Islam ainsi que le calendrier fonctionnel
de l'église Arabe, et a empêché l'observation du Calendrier du
Temple ainsi que des véritables Fêtes était et est considéré
comme un bonus tant par les païens Arabes
du
Hadith que par
les Juifs de Hillel. Pour ce fait, ils mourront.
Le Calendrier originel du Temple est
historiquement vérifiable et est observé par les Églises de Dieu
depuis Christ et les Apôtres, à l'exception de certains systèmes
de Sardes et de Laodicée, surtout aux XXe et XXIe
siècles (voir
Le Calendrier de
Dieu (No. 156)). Pour ce péché et cette hérésie, ils seront exclus de la
Première Résurrection comme le sera l'Islam Hadithique (voir
l'étude
Les Colonnes de
Philadelphie (No. 283)).
Les Élus de la Première Résurrection
seront les 144000 Élus dirigeants et prophètes, et la Grande
Multitude, quelques Musulmans sous les Califes Correctement
Guidés et très peu sinon aucun dans les systèmes Trinitaires.
Ils sont ceux qui ont été baptisés et qui observent les Lois de
Dieu, y compris les Sabbats, les Nouvelles Lunes et les Fêtes ;
les deux sacrements de l'église étant le Baptême des Adultes et
le Dîner du Seigneur. Peu nombreux sont ceux qui y parviendront
et ce, seulement ceux des Cinq ères choisies des Églises de Dieu
en tant qu’Églises. Sardes et Laodicée des 19e, 20e
et 21e siècles sont exclues à l'exception de quelques
fidèles.
Sourate
49 (9 AH) les Appartements
Commentaire sur le
Coran : Sourate 49 (No. Q049)
Al-Hujarat tire son nom du verset 4 qui signifie le
“logement” ou les
“appartements privés” et est compris comme se référant aux
nombreux représentants qui sont venus à Médine pour consulter le
Prophète et lui faire allégeance (et peut-être moins à la foi et
à l'église qui y est centrée). C'était la Neuvième année de
l’Hégire et il est dit qu'elle concerne la conduite des
représentants et en particulier une dont le déroulement était
anarchique. Beaucoup de représentants venant pour professer
allégeance au Prophète le faisaient pour de mauvaises raisons et
indiquaient la spirale descendante de l’Église et de ses
doctrines là-bas, sa militarisation croissante, qui aboutirait
finalement à la dégénérescence dans le hadith et les fausses
doctrines émanant du culte de Baal en tant que Hubal ou
“Le Seigneur” à Becca et dans tout le Moyen Orient.
Elle est datée de la Neuvième année de l’Hégire ou 630/1 EC.
Sourate
110 (10 AH) Le Secours
Commentaire sur le
Coran : Sourate 110 (No. Q110)
An-Nasr est l'une des toutes dernières
Sourates révélées au Prophète deux semaines seulement avant sa
mort. Elle fait référence aux derniers jours et au triomphe sous
le Messie quand tous sont convertis.
On ne sait pas quand les Sourates 007
et 066 ont été données AH.
Les
hauteurs
Commentaire sur le
Coran : Sourate 7 (No. Q007)
La Sourate 7 tire son nom de mots utilisés au verset 46
“Et sur les Hauteurs se trouvent des
hommes qui les connaissent tous par leurs marques. ” Ce texte est souvent utilisé pour
qualifier la Sourate de
“Purgatoire” (e.g. Rashad Khalifa) en référence au thème général de
ceux qui s’opposent à la volonté de Dieu depuis Satan jusqu’à
travers les âges et selon la Guidance Divine. Ils sont ainsi
retirés de la Première Résurrection et envoyés à la Deuxième
Résurrection qui les oblige à attendre encore mille ans, et qui
se produira après le Millénaire. D'où l'introduction du concept
Trinitaire pseudo-Chrétien du Purgatoire, qui consiste à être en
position d'attente pour le jugement.
Pickthall considère que les plus éminentes autorités attribuent toutes le
texte à la même période que la Sourate 6, celle de la dernière
année du Prophète à Becca ; bien qu'il dise que certains
considèrent que les versets 163-167 ont pu être révélés à
Al-Médine.
Sourate 66 L'Interdiction
Commentaire sur le
Coran : Sourate 66 (No. Q066)
Il y a trois points de vue ou
traditions quant à l'origine de cette Sourate à partir des
versets 1-4.
At-Tahrim tire son nom
“Proscription”
ou
“'Interdiction ”
d'un mot du verset 1.
Les traditions Hadithiques attribuent
trois origines à la Sourate, dont une seule pourrait être vraie,
et très probablement aucune n'est vraie.
Un aspect important de la traduction
et du texte est que, selon Pickthall, toutes les épouses du
Prophète étaient des veuves sauf Ayeshah [Aïcha], et elle, comme
elles l’étaient toutes, a été imposée au Prophète par nécessité
en tant que veuves ou avec Ayeshah comme légataire d'Abu Bakr
qui lui avait de toute manière survécu.
Il est noté par les érudits, tel que
rapporté par Pickthall, comme n'ayant eu qu'un seul fils qui
s'appelait Ibrahim et par conséquent il n'était pas le père d'un
fils nommé Qasim qui était son vrai nom. Abou Qasim est donc le
nom improprement utilisé du Père Qasim et non le Père de Qasim.
Les traditions sont documentées et
rapportées par Pickthall comme suit :
1. Le
Prophète était friand de miel. L'une de ses épouses a été
persuadée de rester avec lui plus longtemps que d'habitude.
Aïcha avait conscience que le prophète avait horreur des odeurs
désagréables et, avec deux autres femmes, se bouchèrent les
narines et l'accusèrent de manger le produit d’un arbre sentant
mauvais : le Maghafir.
Le prophète aurait dit qu'il n'avait mangé que du miel et les
femmes auraient alors dit que les abeilles avaient donc été
nourries au Maghafir. Le Prophète a alors prétendument juré de
ne plus manger de miel.
2.
Hafsah aurait trouvé le Prophète dans sa chambre avec Marya, la
jeune fille copte donnée au Prophète par le souverain de
l`Égypte. Marya devint la mère du seul enfant mâle du Prophète
nommé Ibrahim. Le Prophète s'est remarié à ce moment-là. Ce
manquement s'est produit un jour supposément attribué à Aïcha
selon l’usage. Cela ne peut pas avoir été plus tôt que quelques
années avant la mort du Prophète quand elle avait 18 ans.
Apparemment le Prophète, ému par le vœu de détresse de Hafsah
de refouler Marya, lui aurait demandé de ne pas le dire à
Aïcha qui
se serait rapidement vantée de la facilité avec laquelle
elle s'était débarrassée de Marya.
3. Avant
Al-Islam, il était allégué que les femmes n'avaient aucun droit
en Arabie (paganisée), (ce qui n'était pas vrai) car l'Église de
Dieu accordait des droits Bibliques aux femmes et les Juifs en
accordaient aussi par la Loi Biblique. Le Coran accordait aux
femmes des droits conformément à la loi biblique que les
traditions du Hadith prétendent avoir tendance à exagérer. Omar
est mentionné comme ayant fait des reproches à Hafsah, sa femme,
au sujet de sa présomption quand celle-ci a dit que sa propre
fille Hafsah, la femme du Prophète, était coupable de ce
comportement présomptueux.
Le but de ces trois traditions était
d'affirmer la polygamie au Prophète.
Pickthall considère que la deuxième
tradition est la plus probable et la plus favorisée par les
commentateurs du texte, mais admet que les première et troisième
traditions sont les mieux légitimées et favorisées par plusieurs
des grands traditionalistes.
Le texte Biblique du NT ne permet
qu'une seule épouse à un ancien de l'Église de Dieu. Les aspects
de la Polygamie sont examinés dans le document
La Polygamie dans
la Bible et le Coran (No. 293).
La position du Prophète en tant que
dirigeant de l'Église et de l'État le rendait responsable des
veuves et des légataires. Il n’y a aucun enfant enregistré comme
étant né du Prophète par Ayesha. Et Marya est la mère présumée
d'Ibrahim, le seul enfant mâle du Prophète. Il a été fidèle à sa
première femme jusqu'à sa mort. L'obligation incombe à ceux qui
affirment avoir des enfants avec de multiples épouses,
d'identifier les épouses et les noms des enfants. La polygamie
n'est pas permise aux anciens des Églises de Dieu. Le remariage
en cas de décès ou de divorce est permis.
Ali était le neveu du Prophète et il
a endossé la responsabilité de la conduite de la foi avec
Hussein après les Quatre Califes Correctement Guidés. Aucun
enfant n'a été signalé comme étant impliqué.
Ainsi, l'ordre chronologique, quand
celui-ci est couplé aux Écritures, donne une origine claire et
certaine du Coran, et ainsi rend évident, pour le lecteur, un
cheminement éducatif.
Les Sourates remises dans l'ordre
Chronologique n'ont pas été énumérées mais plutôt données par le
Prophète sous forme poétique Arabe et apprises et consignées à
des fins spécifiques. Comme l'a été, par exemple, la Sourate 19
lorsqu'elle a été emportée en Abyssinie pour prouver le
Christianisme Sabbatarien de l'église à Becca aux Églises
Unitariennes Sabbatariennes là-bas en Abyssinie. C'est pour
cette raison que les gens de Becca idolâtres soutenaient que les
réfugiés de l'église n'étaient pas de vrais chrétiens parce
qu'ils n'étaient pas Trinitaires, un argument que le Négus
a rejeté. Ils avaient soutenu que les
réfugiés devaient être renvoyés à Becca, lieu où ils seraient
davantage persécutés.
La liste des Sourates par ordre numérique :
Elle a été faite en partie pour faire
du Coran une parabole. Et il est fort probable qu'elle ait été
placée dans cet ordre pour deux raisons. Cela a commencé par la
prière qui a été un ajout ultérieur. La Sourate 2 "La Génisse" a
été écrite comme la plus longue Sourate parce qu'elle explique
la position de Jésus-Christ en tant que Souverain Sacrificateur
du Temple de Dieu et les élus en tant que Temple et un Royaume
de Sacrificateurs [Prêtres] selon l’ordre de Melchisédek tel
qu’expliqué dans
Le Commentaire sur
Hébreux (F058). Le Temple était totalement sanctifié par la génisse adamique ou rougeâtre
qui pointait vers Christ dans la sanctification du Temple de
Dieu. Elle est devenue la génisse dorée se référant à la
justification des élus et à leur glorification telle que vue sur
le visage de Moïse au Sinaï quand il parlait avec Christ. Cela
décrivait le plan du salut.
La Sourate 3 explique l'établissement
du Sacerdoce avec Moïse en Israël et la loi, puis enchaîne avec
les Prophètes et le Messie par sa naissance de la Vierge et
l'établissement de l'église. Ce sont les deux documents clés
avec la Quatrième et la Cinquième [Sourate] expliquant la place
des femmes dans la foi, qui était le plus grand péché des
Arabes. Le texte se poursuit ensuite en établissant le Dîner du
Seigneur en tant que Deuxième Sacrement de la Foi. La Sourate 6
concerne les brebis du Peuple de Dieu.
Chacune des Sourates explique comment
les Résurrections sont critiques pour le Jugement et la survie
dans les Première et Deuxième Résurrections et dans le Jugement.
C'est le thème le plus important du Coran. Cela est renforcé
encore et encore par le fait que les Jardins du Paradis, qui
étaient un ancien terme pour le système d'Éden, sont restaurés
pour la Première Résurrection et le règne de mille ans sous le
Messie ; et ensuite le Deuxième Jardin du Paradis dans la
Deuxième Résurrection. Si le repentir ne se manifeste pas, ceux
qui ne se repentent pas sont autorisés à mourir et sont jetés
dans le Lac de Feu et leurs corps [morts] brûlés et on ne se
rappellera plus d'eux à jamais.
Beaucoup d'érudits Islamiques n'ont pas
compris les Écritures, et l'un d'entre eux a fixé l'intervalle
de temps à cinq cents ans, et plusieurs autres n'avaient aucune
idée de la durée, tandis que la Bible est spécifique.
À la mort du Prophète, la séquence
numérique du Coran a été organisée de telle sorte que la
structure théologique était détaillée, mais les idolâtres ont
utilisé le Hadith pour détruire toute compréhension de la foi.
Ils sont maintenant comme des ânes chargés de livres d'or, ne
comprenant rien.
Dans tout le Qour'an ou Coran, on se
réfère à des milliers d'Écritures, et un grand nombre d'entre
elles sont citées à de nombreuses reprises. Nous les énumérons
toutes dans les textes et aussi dans l'Index des Écritures au QC
ci-dessous.
Fin de la Bande audio 4 [disponible uniquement
en anglais]
Problèmes liés à la compréhension du Coran
Il est soutenu que la Sourate 4:157 nie la crucifixion. En
effet, le professeur A. H. Johns défend cette position en se
fondant sur les mots :
Ils (les Juifs) disent : ‘Nous avons tué Christ, Jésus le
fils de Marie, le Messager de Dieu’. Ils ne l'ont pas tué et ils
ne l’ont pas crucifié, mais on le leur a fait paraître (comme
s'ils l'avaient fait).
(A H Johns,
The Koran Pt. II, Bulletin
of Christian Affairs, No. 113, July 1981, p. 12.)
Cela ne signifie pas que le Coran niait que la tentative
avait été faite ou que la mort physique avait eu lieu. Les Juifs
revendiquaient qu'ils avaient tué Christ et qu'il n'était pas
ressuscité. Ils ont prétendu à l'époque qu'il était mort et
qu'il était resté mort. D'après les mots simples du texte d'Al
Tariq, cela semble plutôt le contraire. Il est également
possible qu'il ait rejeté les affirmations des Juifs concernant
la résurrection. Les ajouts figurant entre parenthèses ne
constituent pas l'énoncé original. Si l'interprétation du
professeur Johns est correcte, alors le Prophète Arabe est
disqualifié en tant que prophète, vu qu’il contredit la Loi et
le témoignage (Ésa. 8:20). Il doit donc y avoir une autre
interprétation du texte.
(Comme les mots mêmes font partie de la révélation au sein
de la tradition Islamique, parfois le style individuel des
auteurs de la Bible est une source de préoccupation pour les
Musulmans. Le concept d'inspiration et de justesse de l'Esprit
Saint a été amoindri par l'altération syncrétique, les
édulcorations de la loi biblique ainsi que par les enseignements
athanasiens (et l'antinomisme), et est largement responsable de
cette vue. Voir aussi Johns, ibid. page 19 pour les commentaires
concernant l'attitude musulmane et la variante narrative
biblique et les formes Coraniques Orales).
Le Prophète fait le point à la Sourate 5 La Table
Servie 17 :
Certes sont mécréants ceux qui disent : Allah, c'est le
Messie, fils de Maryam (Marie) ! – Dis : Qui donc détient
quelque chose d'Allah (pour L'empêcher), s'Il voulait faire
périr le Messie, fils de Maryam (Marie), ainsi que sa mère et
tous ceux qui sont sur la terre ?
La position Trinitaire affirmait que Christ était Dieu.
Mais de toute évidence, Christ sous forme humaine n'était pas
Dieu. De plus, la Bible déclare qu'il n'y a qu'Un Seul Vrai Dieu
qui a envoyé Jésus Christ. Cette compréhension est fondamentale
pour la vie éternelle (Jean 17:3). Le concept de Christ en tant
que prémices a été ignoré, et le concept Trinitaire à l'époque
du Prophète était en train de détruire le concept même de
l'unicité spirituelle de Dieu. Par ailleurs, comme nous le
verrons, le nom Allah est dérivé de Eloah et signifie en fait
La Puissance. Christ
n'était pas Eloah et ce point est soutenu par la Bible (voir la
série de documents sur la Divinité, en particulier
La Déité de Christ (No. 147)) et
La Préexistence de Jésus Christ (No. 243)). Les
noms de Dieu en Grec et en Latin (et aussi en Anglais [et en
Français]) n'ont pas la même signification complexe que celle de
l'Hébreu, du Chaldéen ou de l'Araméen et de l’Arabe.
À partir de la Sourate
Al Tariq, les Chrétiens peuvent maintenant comprendre ce que cela
signifiait lorsque Christ a dit qu'il était
la porte (ou,
le portail) à Jean
10:7. En outre, à Matthieu 7:7 et Luc 11:10,
la porte est ouverte à quiconque frappe, et à Apocalypse 3:20,
Voici, je me tiens à la
porte et je frappe. Tous ces textes sont des références
découlant et indiquant le nom et le statut de Christ en tant que
l'Étoile du Matin, le but de son ministère
et
le fait
qu'il était le Messie.
Aussi bien dans Al
Tariq que dans La
Vache, le Prophète déclare qu'il n'y aura ni aide ni
intercesseur. Il ne réfute pas le commandement de Christ sur le
jugement humain, mais plutôt la pratique croissante de
l'intercession humaine ou autre intercession par Mariam (Marie),
les anges et par les saints morts. Un autre exemple est celui de
Le Voyage Nocturne 17:56-57 qui dit ceci :
Invoquez ceux que vous
prétendez être des dieux en dehors de Lui. Ils ne peuvent ni
vous guérir du mal ni vous en préserver. Ceux qu’ils invoquent,
cherchent eux-mêmes vers leur Seigneur le moyen d’être les plus
proches. Et ils espèrent Sa miséricorde et craignent Son
châtiment. En vérité, Le châtiment de ton Seigneur est redouté.
Le concept biblique est le même, en ce sens que la prière
doit être adressée à Dieu seul (au nom du Christ), et à aucun
autre.
À l'époque du Prophète, les
traditions suivantes avaient été adoptées :
* Profanation du Sabbat par le Concile d'Elvira (vers
300 EC) et par l'édit de Constantin en 321 EC.
* La doctrine de la Trinité et de la résurrection un
dimanche, c'est-à-dire le Jour du Seigneur, instituée à partir
du Concile de Nicée en 325 EC. L'accord a été obtenu par
Constantin marchant dans une cohorte de troupes Romaines, et
l'arrestation Theonas de Marmarica, Secundus de Ptolémaïs (avec
une foule d'autres évêques). Ces évêques avec Arius furent
exilés à Illyricum jusqu'en 327/328 EC (de notre ère), date à
laquelle ils furent tous rappelés et rétablis.
* Interdiction de l’adoration au jour du Sabbat par
le Concile de Laodicée en 366 EC.
* Vénération des anges et des saints morts (ca. 375
EC).
* Culte des Saints et des reliques autorisé au
Concile de Constantinople en 381 EC. Les deux éléments de la
Trinité ont été formulés à ce Concile et le pouvoir a été cédé à
la faction Athanasienne.
* Culte de Mariam (Marie), (ou Mariolâtrie) et
l'usage du titre de Mère de Dieu introduit par le Concile
d'Éphèse en 431 EC.
* La Trinité fut finalement formulée avec l’Esprit
Saint comme troisième élément à partir du Concile de Chalcédoine
(ca. 451 EC).
* La doctrine du Purgatoire instituée par le Pape
Grégoire le Grand en 593 EC.
Christ en tant que Fils de Dieu
Les textes du Coran
pris isolément semblent en effet nier le fait que Christ soit le
Fils de Dieu. Comme la Bible, le Coran doit être pris dans son
contexte et ne peut être lu isolément.
La Trinité a été construite à partir du
mensonge du Binitarisme qui a été introduit à Nicée en 325 EC.
Le concept de la Dualité de Christ et de Dieu découle de cette
erreur. Le Prophète Qasim a été confronté à la réfutation de
cette erreur continuellement et ce, en raison de la
prolifération du faux enseignement. Examinons les textes.
Les
Femmes
1.
[4.171] Ô adeptes du Livre ! Ne dépassez pas les limites de
votre religion, et ne dites pas (des mensonges) contre Allah,
mais (dites) la vérité ; le Messie, Issa fils de Mariam est
seulement un apôtre d'Allah et sa Parole qu'il a communiquée à
Mariam et un esprit venant de Lui ; croyez donc en Allah et en
Ses apôtres, ne dites point, Trois. S'abstenir, il est
préférable pour vous ; Allah n'est qu'un seul Dieu ; Loin de Sa
gloire
pour qu'Il ait un fils, tout ce qui est dans les cieux et tout ce qui est
sur la terre est à Lui, et Allah est suffisant pour un
Protecteur.
Nous avons ici, ce qui constitue un argument
valable et solide contre la doctrine de la Trinité. Alors, il
est dit : “Loin de Sa gloire pour qu'Il ait un fils”, et c'est
ainsi que nous nous retrouvons avec l'argument que cela nie la
filiation de Dieu. Cependant, comme nous le verrons, le Coran ne
nie pas que Dieu a placé Christ dans le sein de Mariam par
Décret Divin. Le Hadith déforme donc ce que le Coran dit ici.
Encore une fois, nous voyons ces trois textes dans “Mariam” :
[19.88] Et ils disent : Le Dieu Bienveillant a
pris (pour Lui-même) un fils.
[19.91] Qu'ils attribuent un fils au Dieu
Bienveillant.
[19.92] et il n'est pas digne du Dieu
bienfaisant qu'il prenne (pour Lui-même) un fils.
Ainsi, nous sommes en apparence confrontés à
nouveau à ce même déni, et à un déni de tout principe qui
consiste à ce que le Père ait des fils.
Les
Prophètes
1. [21.26] Et ils disent : Le Dieu
Bienveillant s'est donné un fils ! Gloire à Lui. Non ! Ce sont
de nobles serviteurs.
Encore une fois, nous sommes confrontés
à un autre déni du principe de filiation et de paternité. Donc,
nous pouvons argumenter que les élus sont des serviteurs, mais
pouvons-nous aussi soutenir que nous sommes aussi des fils et
des héritiers ? En effet, oui, nous le pouvons à partir des
textes Bibliques. Encore une fois, si cela est vraiment la vue
du Coran, alors le Coran est disqualifié en tant que texte en ce
qu'il contredit la loi et le témoignage (Ésa. 8:20), et est donc
invalide. Le Coran doit avoir certainement une autre explication
pour ce qui est dit ici dans les textes. Nous voyons également :
Les Croyants
1. [23,91] Jamais Allah ne S'est donné un fils
et il n'y a jamais eu avec lui une autre divinité. Dans ce cas,
chaque divinité aurait certainement pris ce qu'elle avait créé,
et certaines d'entre elles en auraient certainement dominé
d'autres, gloire à Allah au-dessus ce qu'ils décrivent !
Ainsi, le dithéisme est condamné par le
Coran. C’est également condamné par la Bible. La Bible est tout
à fait claire que Dieu s’est donné effectivement des fils et a
créé de multiples fils de Dieu, et c'était la compréhension
commune dans les systèmes anciens. L'explication est que les
fils de Dieu ont tous été créés par Dieu par Décret Divin et non
par un acte de procréation. Cela deviendra plus clair à partir
du Coran lui-même, comme nous le verrons ci-dessous.
Les textes ci-dessous semblent
également traduire le déni de la filiation.
L'Immunité
1. [9.30]...... et les Chrétiens disent : Le
Messie est le fils d'Allah. Ce sont les mots de leurs bouches.
Ils reproduisent les dires de ceux qui ont mécru auparavant,
qu'Allah les fasse périr ; comme ils se sont détournés !
Ornements d'Or
1. [43.81] Dis : Si le Dieu Bienveillant a
un fils, je suis le plus éminent de ceux qui servent.
Il est également affirmé que le Coran
enseigne le déni de la mort, de la crucifixion et de la
résurrection du fils de Dieu à partir du verset suivant :
Les
Femmes
[4.157]
Et leur slogan : Nous avons certainement tué le Messie, Isa,
fils de Mariam, l'apôtre d'Allah ; et ils ne l'ont pas tué et ne
l'ont pas crucifié ; mais cela leur est apparu ainsi, et ceux
qui diffèrent en vérité sont seulement dans un doute sur cet
état : ils n'ont pas la connaissance confirmant cela, et ils
suivent une conjecture, mais ne le tuèrent point avec certitude.
L'explication simple de tous ces textes
se trouve dans le texte de la Sourate 19:33-35 “Mariam”.
33 Ainsi Paix est sur moi [Jésus] le jour où je suis né, le jour
où je mourrai et le jour où je serai ressuscité à la vie
(encore).
34 tel (était) Jésus le fils de Marie : (c'est) une déclaration
de vérité, sur laquelle ils contestent (vainement).
35 il n'est pas digne (à la majesté de) d'Allah qu'il engendre
un fils. Gloire à Lui ! Quand il détermine une chose, il lui dit
seulement :
‘Sois’, et elle est.
[61.6] Et quand Isa fils de Mariam dit : Ô
enfants d'Israël, certainement je suis l'apôtre d'Allah pour
vous, confirmant ce qui est avant moi dans la
Taurat [Loi ou Torah]
et annonçant la bonne nouvelle d'un Apôtre qui viendra après
moi, son nom étant Ahmad ; mais quand il vint vers eux avec de
véritables arguments, ils dirent : C'est de la magie pure.
[4.159] Il n'y aura personne, parmi les gens du Livre, qui
n'aura pas foi en lui avant sa mort. Et au Jour de la
Résurrection, il (Issa) sera témoin contre eux.
Le deuxième témoin dans le Coran est la Sourate
2:116.
[2:116] Et ils disent : Allah a pris pour lui un fils.
Gloire à Lui ; tout ce qui est dans les cieux et sur la terre
est à Lui ; tous Lui sont obéissants.
[2.117] Merveilleux Créateur des cieux et de la terre, et
quand Il décrète une chose, Il lui dit seulement : Sois, et il
en est ainsi.
Ainsi, les deux citations établissent le placement
du Christ dans l'utérus de Mariam par Décret Divin conformément
à la prophétie.
Le terme “le Ahmed” se réfère à
l'Esprit Saint en tant que l'Église et non au Prophète Arabe,
comme le suppose l'Islam Hadithique. Nous traitons de ces
aspects dans l’Introduction
au
Commentaire sur le
Coran (Q00I).
Au septième siècle, nous nous trouvons encore
face au Paganisme qui affirme que les dieux sont descendus et
ont forniqué avec les humains et ont engendré des enfants.
C'était l'affirmation contre laquelle le Coran combattait. Le
Coran doit être lu à la lumière des problèmes de l'époque. Les
lettres de Paul doivent aussi être lues et comprises dans leur
contexte.
Le fait est que Dieu a simplement dit : ‘Sois’, et Christ a été
implanté dans l'utérus de Mariam. Il est mort sur le pieu, a été
placé dans le tombeau, et a été ressuscité à la vie et est monté
au ciel après trois jours et trois nuits dans le ventre de la
terre.
Les Noms de Dieu
Dieu est connu sous divers noms dans les langues
Sémitiques. C'est une difficulté pour la langue française ou
anglaise. Le mot racine hébreu est
El. La singularité de
Dieu est Eloah. Le
pluriel est elohim. En
Chaldéen c'est Elaha'
ou Elahh avec la forme plurielle
Elahin. La forme Arabe
Allah' est dérivée d’Eloah
ou d’Elaha'. Le nom de Dieu donné au Sinaï était YAH[o]VAH. La racine est
Yah ou Jah (SHD 3050) pour la forme plus longue Yehovah (SHD
3068) qui est déviée de
‘eyeh ‘asher ‘eyeh (Je
serai ce que je deviendrai, Ex. 3:14 voir
Companion Bible).
Yahovah (Jéhovah) (SHD 3068) est le nom national Juif pour Dieu.
Yehovih (Jehovih) (SHD 3069) est prononcé ou lu comme Elohim
afin de ne pas confondre les entités et SHD 3068 est prononcé
comme Adonaï (SHD
136). Eloah est l'être qui porte le nom de
Yehovih ou
Yahovah des Armées. Il
est la déité du Coran et le nom Allah ou Le Lah est le terme
signifiant la puissance ou la déité dans son application à cet
être.
Dieu nous a été présenté comme le Dieu vivant qui veut
être le Seigneur de la pensée et de la vie de tout homme et dont
Son être même dépend. Depuis Abraham, Il était perçu comme étant
caché de l'humanité et s'est révélé à l'homme à différentes
phases de l'histoire et dans des théophanies telles que Moïse et
l’octroi de la Loi au Sinaï. Il a toujours été affirmé comme
étant présent avec Son peuple, et le peuple d'Israël est
principalement considéré comme le peuple de l'alliance. Le
Prophète affirme cela dans le Coran (2:63, 83 et suiv., 93, 246
; 3:93 ; 5:12, 90), et souligne le rôle et le devoir de cette
nation en les admonestant à la Sourate 2:40 et suivants, et [au
verset] 122.
Jusqu'au 12ème siècle, l'Islam a toujours
considéré qu'Isaac avait détenu le droit d’aînesse et non
Ismaël, mais la xénophobie des écrits Hadithiques ultérieurs a
inversé cet enseignement et attribué ce droit d’aînesse à
Ismaël. Le Hadith était un texte explicatif ou des textes qui
donnaient une interprétation du message du Coran de la même
manière que le Talmud et la loi Orale donnaient l'interprétation
de la Bible au Judaïsme rabbinique. Ces interprétations allaient
souvent à l’encontre des mots explicites du texte. Le
Christianisme en est venu à adopter le même système dans la
structure romaine et plus tard le Protestantisme. Ainsi, les
trois systèmes sont devenus désespérément divisés dans la
compréhension.
Cette innovation Hadithique dans l'Islam a eu de graves
répercussions dans la mesure où les enseignements du Christ et
ceux des apôtres ont été rendus totalement contradictoires, et
par conséquent, la Bible a dû être totalement rejetée au motif
de falsification. Le but de la nation Arabe dans le plan de Dieu
a également été mal compris. La description du Coran du peuple
Arabe en tant que Peuple
du Milieu a dû être réinterprétée, au Moyen Âge, comme
Meilleur des Peuples, perdant de vue ce que le prophète voulait dire
par ce terme. Ce changement a sans doute été provoqué par les
croisades militaires de l'Église Chrétienne Athanasienne contre
l'Islam et sa totale polarisation. Oublié fut le rôle des
protecteurs des Gens du Livre ou Nasrani comme ont été appelés
les Chrétiens Nazôréens ou Nazaréens. En effet, Omar avait émis
un édit de protection à la fois en Mésopotamie pour eux et, au
moment de l'invasion de l'Afrique du Nord et de l'Espagne, ce
même édit de protection était étendu. Malheureusement,
l'Inquisition a été explicitement dirigée contre eux et a
englobé aussi bien les Juifs que les Musulmans. Les écrivains
Juifs modernes (comme Netanyahu) tentent de nier que
l'Inquisition était dirigée contre les Chrétiens qui obéissaient
à la Loi et observaient les lois de l'alimentation et les Jours
Saints. Ils essaient de prétendre que l'Inquisition était
dirigée contre les Juifs et que les soi-disant Chrétiens Juifs,
les Albigeois et les Vaudois étaient réellement Juifs malgré le
fait que les rabbins de l’époque les aient déclarés non Juifs.
Ce conflit n'est compris ni par le Christianisme moderne ni par
l'Islam et est, semble-t-il, délibérément occulté par le
Judaïsme rabbinique.
L'Islam moderne ne comprend pas que les Enfants des
Saintes Écritures étaient aussi Israël. La référence de
garder l'alliance à la Sourate 17 concerne les Enfants d'Israël, y
compris ceux d'Israël spirituel, ainsi que tous ceux qui se sont
soumis, y compris l'Islam.
Dans la période postexilique, le nom
Adonaï a été substitué
au nom d'alliance Yahvé comme titre d'honneur et de majesté,
peut-être à cause de l'incapacité à comprendre les rôles de
l'Elohim subordonné d'Israël qui était le Grand Ange de la
rédemption et de la délivrance d'Israël, le Messie (Voir Gen.
48:15-16 ; Ps. 45:6-7 ; Héb. 1:8-9).
Il a
été présenté à Moïse le nom d'alliance : Yah[o]vah, et c'est à
partir des traditions que le nom de Dieu est devenu celui qui
est écrit et non prononcé. D'après Exode 6:2-3, ce nom n'était
pas connu d'Abraham, Isaac et Jacob et n'est spécifiquement
utilisé que pour Israël. Mais Yah[o]vah (sous la délégation de
Yahovah des Armées) est, cependant, le chef de toute l'humanité.
Israël a été donné à Yahovah comme sa part spéciale de
l'attribution des nations aux fils de Dieu par le Dieu Très
Haut.
(Deut. 32:8, voir RSV).
Genèse 18 et 19 utilisent le terme
Yahovah pour désigner les trois anges et le Yahovah dans les
Cieux.
Le concept de l'existence d'un Seul Vrai Dieu entouré
d'anges (qui portait Son nom comme fils) était constant dans
tous les écrits de l'Ancien et du Nouveau Testament et dans le
Coran. Le concept d'un ange associé à Yahovah se trouve dans
l'Ancien Testament à Genèse 21:17, 22:11, 15:16, 31:11-13 ;
Exode 3:2-5 ; Juges 6:11-23 etc., où le messager est identifié
avec Yahovah Lui-même, et dans ces passages, parle
alternativement de l'ange et de Yahovah et dans un cas, le nom
ou la présence même de Dieu ou Yahovah est trouvé pour l'ange
qui guide (Ex. 23:20-21). Dans ces cas, l'ange est sous la forme
de l'apparence de Yahovah dans chaque situation spécifique à
laquelle il est fait référence, et est sous une forme humaine,
mais pas comme une incarnation. Il est, cependant, affirmé que
personne n'a vu Dieu de sorte que l'ange apparu est devenu la
face de Dieu et c'est ce à quoi on se réfère quand on a promis à
Moïse que la face (présence
RSV) de Yahovah accompagnerait le peuple dans le désert (Ex
33:14-15). Cette entité était appelée Elohim et El ou Dieu mais
n'était pas Yahovih ou Yahovah des Armées. Ce personnage a été
désigné par Jude en tant que l'Archange Michel, mais il est
maintenant compris comme étant Jésus Christ ou la Parole, le
porte-parole ou présence de Dieu.
Ce fut à partir de la présence de Dieu dans l'apparition
singulière de la Parole appelée Elohim (et El) que le nom de
Dieu a été révélé. Ce mot pluriel elohim a été appliqué à ces
anges ou messagers qui sont apparus pour Eloah. Ce fut à partir
de ce concept que les Pauliciens furent accusés de se référer au
Christ en tant qu’un ange (voir
ERE art. ‘Pauliciens’, vol. 9, p. 696).
Le nom d'Allah est dérivé du nom de Dieu prononcé, à
savoir le mot hébreu Eloah.
Le pluriel elohim est
également dérivé de cette forme singulière. Il est affirmé que,
traditionnellement, YHVH n'était pas prononcé, mais nous savons
que cela n'est pas vrai au cours de la période du Temple. Adonaï
était utilisé pour SHD 3068 et Elohim pour SHD 3069, par les
rabbins post-Temple, mais les mots étaient prononcés dans le
Temple quotidiennement dans le culte public. Elohim, bien que
parfois au singulier, est en fait un mot pluriel et souvent
accompagné d'un verbe pluriel. Mais pour rendre le nom de l'être
Le Dieu au singulier
et sans ambiguïté, on utilise la forme Eloah. Eloah dans un sens
générique peut aussi se référer à un concept négatif de : pas
Dieu ou pas de dieux du tout (Deut. 32:17) où la négation du
pouvoir et de la Divinité est exigée.
Eloah et
Allah (ou le Lah) sont tous deux utilisés dans le Coran. De tels
termes sont utilisés pour différencier entre le Dieu éternel
(appelé Dieu le Père) et Elohim en tant que la Parole, la Face
ou Présence de Dieu. Cet Ange de la Présence est mentionné à
Exode 23:20. Il porte le nom de Dieu,
car mon nom est en lui.
Un bon exemple de cette distinction est dans le Psaume 18:31 :
“Car qui est Dieu (Eloah), si ce n’est le Seigneur ;
Et qui est un rocher, si ce n’est notre Dieu
(Elohim) ?”
Le concept de la parole de Dieu en tant que forme divine
séparée est trouvé dans la tradition, se référant aux magistrats
en tant qu'elohim en ce que leurs jugements étaient guidés par
Dieu, comme l'étaient les prêtres.
Eloah est utilisé “quarante-deux fois dans le livre de Job
et seulement quinze fois ailleurs (par exemple Deut. 32:15,17 ;
Ps. 18:31 (H 18:32) ; Prov. 30:5 ; Ésaïe 44:8 ; Hab. 1:11)” (The Interpreter’s Dictionary of the Bible, vol. 2, p. 414). De même
que le Coran a été tiré des paroles du (des) prophète(s), la
différence s'est produite. Allah, Elohim, Yahovah, l'Éternel
sont
des termes qui représentent
une seule et même chose sauf quand Elohim est utilisé comme
juge en référence à la Parole, au Messie ou au Conseil des
Elohim (voir aussi les documents
Les Élus en tant qu'Élohim (No. 001),
Le Dieu que Nous Adorons (No. 002),
La Déité de Christ (No. 147),
L’Esprit Saint (No. 117),
Le Premier Commandement : le Péché de Satan (No. 153) et la série sur la Loi (No. 252 – No. 263)). Le
mot Yahovah ou
Yehovah est une déclinaison du mot écrit
en Hébreu YHVH avec une
ponctuation qui a été faite
postérieurement. Plus tard, la tradition juive affirme à tord
qu'ils n'ont jamais été prononcés afin de ne pas faire de
confusion entre les deux êtres mentionnés dans les textes sous
les noms Yahovah et Yahovih. En effet, les Sopherim, ou scribes
rabbiniques, ont changé Yahovah en Adonaï dans le texte
Massorétique à 134 endroits pour déguiser le problème (voir
Companion Bible,
Annexes 31, 32 et 33), et des modifications similaires ont été
apportées au terme elohim (ibid.). Ces changements ont été faits
par le Judaïsme post-Temple, et de tels changements n'ont jamais
eu lieu dans la période du Temple.
L'Islam Hadithique rejette Christ et par conséquent
nie le Coran
L'Islam moderne rejette tout commentaire sur le Messie et
affirme à partir de certains textes du Coran que le Prophète n'a
fait aucune distinction du Christ, en particulier aux versets
81-91 de la Sourate 6
Bétail, spécifiquement au verset 86, où Jésus est mentionné
comme étant du nombre des Justes. En fait, ce regroupement de
textes montre clairement que la sagesse est donnée par Dieu et
non par l'homme. Dieu révèle la vérité à un élu et donne le
commandement et la prophétie de l'Écriture. L'obéissance à Sa
parole révélée est conditionnelle à la conservation de la
connaissance et de l'autorité ; et le retrait de l'autorité
[pour la donner à] un autre peuple obéissant, est la punition
pour la désobéissance. Cela fait écho à la déclaration de Christ
en Matthieu 21:43.
Les textes suivants sont importants
pour comprendre le rôle du Christ dans le Coran et ces textes
réitèrent la position de la Bible :
1. [5.43]
Mais comment te demanderaient-ils d'être leur juge quand ils ont
avec eux la Thora dans
laquelle se trouve le jugement d'Allah ? Et puis, après
cela, ils rejettent ton jugement. Ces gens-là ne sont nullement
les croyants.
2. [5.44]
Certes, Nous révélâmes la
Thora dans laquelle il y avait guidance et lumière. C'est
sur sa base que les prophètes qui se sont soumis à Allah, ainsi
que les rabbins et les docteurs jugent les affaires des Juifs.
Car on leur a confié la garde du Livre d'Allah, et ils en sont
les témoins. Ne craignez donc pas les gens, mais craignez-Moi.
Et ne vendez pas Mes enseignements à vil prix. Et ceux qui ne
jugent pas d'après ce qu'Allah révèle, les voilà les mécréants.
3. [5.46]
Et Nous avons envoyé après eux 'Isa (Jésus), fils de Maryam
(Marie), pour confirmer
ce qu'il y avait dans la Thora avant lui. Et Nous lui avons
donné l'Évangile, où il y avait guidance et lumière, pour
confirmer ce qu'il y avait dans la Thora avant lui, et un
guide et une exhortation pour les pieux.
4. [5.66]
Et s'ils avaient appliqué la
Torah et l’Évangile
et ce qui leur a été révélé de la part de leur Seigneur, ils
auraient certainement joui de ce qui est au-dessus d'eux et de
ce qui est sous leurs pieds. Il y a parmi eux un groupe qui agit
avec droiture ; mais pour beaucoup d'entre eux, comme est
mauvais ce qu'ils font !
5. [5.68]
Dis :
“Ô gens du Livre,
vous ne tenez sur rien, tant que vous ne vous conformez pas à la Thora
et à l'Évangile et à ce qui vous a été révélé de la part de
votre Seigneur.”
Et certes, ce qui t'a été révélé de la part de votre Seigneur va accroître
beaucoup d'entre eux en rébellion et en mécréance. Ne te
tourmente donc pas pour les gens mécréants.
6. [5.110]
Et quand Allah dira :
“Ô 'Isa (Jésus), fils de Maryam (Marie),
rappelle-toi Mon bienfait sur toi et sur ta mère quand Je te
fortifiais de l’Esprit Saint. Au berceau tu parlais aux gens,
tout comme en ton âge mûr. Je t'enseignais le
Livre, la Sagesse, la Thora et l'Évangile ! Tu fabriquais de
l'argile comme une forme d'oiseau par Ma permission ; puis tu
soufflais dedans. Alors par Ma permission, elle devenait oiseau.
Et tu guérissais par Ma permission, l'aveugle-né et le lépreux.
Et par Ma permission, tu faisais revivre les morts. Je te
protégeais contre les enfants d'Israël pendant que tu leur
apportais les preuves. Mais ceux d'entre eux qui ne croyaient
pas dirent :
“Ceci n'est que de la magie évidente.”
À la Sourate 5
La Table servie
46, 78 et 110 et suivant, nous voyons que l'évangile a été donné
à Christ confirmant ce qui a été (révélé) avant lui,
c'est-à-dire l'accomplissement de la Loi,
et nous lui avons accordé
l'Évangile dans lequel il y a guidance et une lumière confirmant
ce qui a été (révélé) avant lui dans la Torah – un guide et un
avertissement à ceux qui s’éloignent (du mal).
Le Coran déclare sans équivoque au verset 47 que
les Gens de l’Évangile doivent juger par ce qui est révélé à
l’intérieur et par l’Évangile
: ... Ils nous ont révélé les Écritures avec la vérité, alors jugez entre eux
par ce qu'Allah a révélé...
Une section apparemment déroutante se produit au verset 51
parce que le Prophète est présumé se contredire ici quand il dit
ceci : Ô vous qui croyez !
Ne prenez pas les Juifs et les Chrétiens pour des amis.
Ils sont amis l'un avec l'autre.
Ici, le Coran fait une distinction claire entre
Les gens de l'Évangile
(par exemple, les Sabiens [de Sabians en anglais] ou Sabéens) et
ceux que l'on appelle génériquement
Chrétiens. Il faisait
la distinction entre l'Église de Dieu qui se trouvait à l'époque
en Haute-Syrie, en Arménie, en Abyssinie et en Mésopotamie, qui
gardait et observait la Loi et les enseignements du Christ, et
les sectes de l'Église chrétienne du courant dominant les plus
répandues, lesquelles avaient adopté de fausses habitudes
païennes, qui étaient empreintes de graves hérésies, dont celle
de la Trinité.
Plus tard, les auteurs ont inclus les commentaires faits
par Pickthall au verset 53 après quoi
Alors les croyants diront
(aux gens de l'Écriture) : Ceux-là sont-ils ceux qui ont juré
par Allah leurs serments les plus fermes qu'ils étaient certes
avec vous ? Leurs oeuvres ont échoué et ils sont devenus les
perdants. Ce texte est en accord avec la promesse du Christ
dans l'Apocalypse faite à l'église de Philadelphie, où ceux qui
se disent Juifs mais ne le sont pas, mais sont de la synagogue
de Satan, se prosterneront (proskuneo) devant les élus. Voir
aussi
L’Origine Génétique des Nations (No. 265).
Le Coran déclare, au verset 13 de la Sourate 42
La Consultation, que
la religion (de la soumission) a été établie par Abraham, Moïse
et Jésus et n'est pas divisée, étant connue depuis l'époque de
Noé. Cette position est ce que nous comprenons comme étant la
base de la foi de Noé et des lois telles que comprises de Noé.
Le Judaïsme Rabbinique s'y réfère en tant que loi Noahide et la
considère distincte de la loi de la Torah telle qu'interprétée
par la tradition Orale. La Loi existait déjà depuis Adam (cf. la
série sur la Loi :
L1, et les documents
(No. 252 - No. 263) et
(No. 281).
Il
n'y a pas de différence biblique entre la loi donnée à Moïse et
celle observée par Noé et Abraham et celle gardée par
Melchisédek à Salem. Le Coran affirme que Dieu Lui-même choisit
et appelle ceux qui sont établis dans la foi. C'est exactement
la position de Paul dans Romains 8:29-34.
Au verset 14 de la Sourate 42, le Coran déclare que les
divisions dans la foi se sont produites après que la
connaissance ait été donnée et changée par rivalité (ou par des
considérations matérialistes) et que ceux qui ont été faits pour
hériter l'Écriture après eux, c'est-à-dire après les divisions,
sont vraiment dans un
doute profond concernant celle-ci. En d'autres termes, ce
système de l'église du courant dominant est devenu divisé et
apostat. Il s'agit manifestement du Schisme
Diphysite/Monophysite et des doctrines des Chalcédoniens, et de
leurs erreurs fondamentales par rapport aux doctrines originales
telles que pratiquées par la secte appelée les Pauliciens.
Le Coran
stipule, à la Sourate 43 Les Ornements
d'Or en parlant de l'établissement de la religion, que
l'Égypte a fait peu cas de Moïse (v. 54). Ici, le Pharaon et
l'Égypte sont utilisés dans le sens biblique classique du péché
et du pouvoir terrestre.
Il dit aussi que les gens se moquent
du Christ.
En tant que révélation, le Coran déclare au sujet
du Christ : Il n'est rien
d'autre qu'un esclave (de
Dieu, c'est-à-dire Abd Allah, considéré comme étant la plus
haute distinction) à qui
nous (c'est-à-dire Eloah, ou Elaha') avons accordé une faveur et
nous en avons fait un modèle pour les enfants d'Israël. Le
même sens est utilisé dans Romains 11 et c'est dans le Coran que
l'identité nationale et la responsabilité des élus sont
clairement visibles. Au verset 63, le Coran dit que Jésus est
venu avec des preuves claires (de la souveraineté d'Allah -
Pickthall). Il est dit :
Je suis venu vers vous avec la sagesse pour vous rendre
manifeste ce en quoi vous divergiez. Alors, garde ton devoir
envers Allah et obéis-moi. Cela montre aussi les
chamailleries des factions Juives au verset 65. Le Hadith
utilise la Sourate 3 La Famille d'Imran aux versets 80-84. Au verset 80, le Prophète dit
: Et Il vous a ordonné que
vous ne preniez pas les anges et les prophètes pour des
Seigneurs. Vous recommanderait-il de mécroire après que vous
vous soyez soumis (à Allah), et aux versets 83 et 84
:
Dis (Ô Mohammed) : Nous croyons en Allah et en ce qui nous
a été révélé, en ce qui a été révélé à Abraham, à Ismaël, à
Isaac, à Jacob et aux tribus, et en ce qui a été confié à Moïse,
à Jésus et aux prophètes par leur Seigneur. Nous ne faisons
aucune distinction entre eux, et c'est à Lui que nous sommes
soumis.
Et quiconque cherche une religion autre que la soumission
(à Allah), il ne sera pas accepté de Lui, et il sera un perdant
dans la vie future.
Le terme soumission
s'applique à Moïse, à Christ et aux prophètes dans l'Ancien et
le Nouveau Testament et dans le Coran. Le mot arabe pour la
soumission est Al Islam.
Le terme perdant dans la vie future ne peut s'appliquer que dans le sens
d'avoir une résurrection inférieure et un jugement.
À partir du commentaire,
Nous ne faisons aucune distinction entre eux etc., l'Islam moderne
cherche à nier la position Athanasienne et ainsi, dans une
certaine mesure, à ignorer les enseignements du Christ, ce que
le Prophète ne leur permet pas de faire. Cette position n'est
pas complètement différente des paroles du Christ lui-même
lorsqu'il a livré la Révélation à Jean. À Apocalypse 22:7-9 il
dit :
“Et voici, je viens bientôt. -Heureux celui qui garde les
paroles de la prophétie de ce livre !
C'est moi Jean, qui ai entendu et vu ces choses. Et quand
j'eus entendu et vu, je tombai aux pieds de l'ange qui me les
montrait, pour l'adorer.
Mais il me dit : Garde-toi de le faire ! Je suis ton
compagnon de service, et celui de tes frères les prophètes, et
de ceux qui gardent les paroles de ce livre. Adore Dieu.”
Les déclarations de Christ et du Prophète Arabe sont les
mêmes. L'utilisation du terme
kurios ou
Seigneur en relation
avec Christ est dans le sens de
leader ou de
dirigeant, et non
comme le Coran l'utilise ici dans le sens de Dieu. Le terme
ne faisant aucune distinction entre aucun d'eux est une référence à
la source de l’inspiration du message, mais l'évangile du
Royaume de Dieu était un message des premiers-fruits de l'Esprit
à la Pentecôte, ainsi le Prophète Arabe ne pouvait nier Christ
comme premiers-fruits étant donné que c'était son entière
mission et un fait reconnu dans le Coran que [la Sourate] Al
Tariq décrit si bien. Ce que fait le Prophète Arabe, c'est de
détruire complètement le concept Athanasien de la Trinité, qui
n'a jamais été soutenu par l'Église chrétienne originelle, et
pour lequel ils [les gens de l'Église chrétienne originelle] ont
continuellement été persécutés (voir la traduction du professeur
Roth de L'Édit de la Foi
de 1512 par Andres del Palacio, Inquisiteur de Valence – C.
Roth, L'Inquisition
espagnole).
L'Islam ne peut pas ignorer Christ et continuer à être de
l'Islam. Il faut se rappeler que le Prophète Arabe écrivait pour
réfuter l'hérésie Trinitaire. Ils ont prétendu que Christ était
un vrai Dieu quand la Bible a été claire qu'il n'y avait qu'Un
Seul Vrai Dieu et que Christ était Son fils qu'Il a envoyé (Jean
17:3 ; 1Jean 5:20). Le Coran doit être lu sous cet angle, mais
aussi à la lumière des textes disponibles à l'Église qui était
en Arabie. La famille de l'épouse du Prophète avait été sous
influence Chrétienne et était en effet Chrétienne, et même, et
surtout du fait qu'elle était également d'origine Juive ; mais
le prophète n'était pas Trinitaire et c'était la raison pour
laquelle l'Islam a été fondé et le Coran rédigé.
À la Sourate 57 Fer,
le Prophète, aux versets 26 à 27, montre que la foi a été donnée
à Noé et à Abraham et que la prophétie et l'Écriture ont été
placées dans leur postérité, que les messagers (ou les prophètes) ont été
amenés à suivre leurs traces et que Jésus a été amené à suivre,
et qu’il lui a été donné l'Évangile et que le Seigneur a
placé compassion et
miséricorde dans le cœur de ceux qui le suivent. Il utilise
ces versets spécifiquement pour fustiger le monachisme comme
n'ayant pas été ordonné par Dieu. Ce fait est d’une grande
importance. Les sectes pratiquant cette déviation non biblique à
l'époque étaient à la fois les Athanasiens et les Monophysites.
Les Pauliciens étaient la seule secte à ne pas le faire, tout
comme cette secte à l'est dont est issu l'Islam. Il est
tout aussi contraire aux Écritures aujourd'hui qu'il l'était
lorsque le Prophète l'a déclaré contraire à la loi par ces
paroles attribuées à Dieu :
Mais le monachisme qu'ils ont inventé - nous ne l'avons pas ordonné pour
eux.
Du verset 25 :
Nous avons envoyé nos messagers avec des preuves claires
et nous avons révélé par eux l'Écriture et la Balance afin que
l'humanité puisse observer la juste mesure.
On rappelle au verset 29 aux Gens des Écritures qu'ils ne
contrôlent rien de la
générosité d'Allah, mais que l'abondance est entre les mains
d'Allah pour la donner à qui Il veut. Ce fut une réfutation
directe des doctrines établies en 590 EC par Grégoire Ier
lors de la création du Saint-Empire Romain temporel, qui
devait durer 1260 ans jusqu'en 1850 et se terminer complètement
en 1872. Rome a décrété que l'autorité temporelle reposait dans
l'Église de Rome. De la Bulle
Unam Sanctam, le salut
fut considéré comme impossible en dehors de l'Église de Rome.
Ceci, bien sûr, était contraire à la Bible et aussi ici dans le
Coran. Le système Trinitaire tel qu'il fonctionne du Vatican est
prophétisé par leurs propres papes “infaillibles” pour être
destiné à cesser très bientôt. Le Vatican sera détruit et
Le Dernier Pape (No. 288) s'en ira sur les corps [morts] de ses prêtres.
L'Écriture a été préservée par Israël et Juda jusqu'au
Messie, et elle ainsi que le Nouveau Testament sont disponibles
aujourd'hui. Les Manuscrits de la Mer Morte montrent aussi que
les Écritures sont telles qu'elles l’étaient à l'époque de
Christ. L'Islam ne peut donc pas prétendre qu'elles ont été
dénaturées au point d'être méconnaissables.
À la Sourate 61 Les
rangs (La Congrégation), au verset 6,
le Coran dit :
Et quand 'Isa (Jésus) fils de Maryam (Marie) dit :
‘Ô enfants d'Israël,
je suis vraiment le Messager d'Allah [envoyé] à vous,
confirmateur de ce qui, dans la Thora, est antérieur à moi, et
annonciateur d'un Messager à venir après moi, dont le nom sera :
‘Le loué’. Puis quand
celui-ci vint à eux avec des preuves évidentes, ils dirent :
‘C'est là une magie
manifeste’.
Il est allégué que le terme
Le Loué (ou Ahmed) est l'un des noms du Prophète, comme une
référence à lui-même, mais c'est une référence à l'Esprit ou
Consolateur, et certains disent que cela signifie les deux et
est une preuve de l'acceptation du Prophète. Il serait
inhabituel que le Prophète ne comprenne pas le rôle de l'Esprit
et il est peu probable qu'il tente de s'approprier le rôle de
l'Esprit.
Il se réfère, au verset 14, à une dispute entre deux
parties des enfants d'Israël, quand Christ demanda aux
disciples, lesquels étaient ses partisans, et il y avait ceux
qui croyaient et ceux qui ne croyaient pas, les croyants étant
fortifiés par Dieu et devenant supérieurs [ou placés au-dessus]
des autres.
On peut seulement présumer qu'il se réfère ici à la
période de grâce de 40 ans donnée pour le repentir sous le Signe
de Jonas et son achèvement avec la destruction du Temple en l’an
70 et la ruine de Jérusalem à partir du 1er Nisan 70
EC jusqu'en 71 EC, soit exactement 40 ans après la mort du
Christ. L'Église de Dieu s'est enfuie à Pella et fut épargnée,
tandis que Jérusalem et le Temple avec ses adhérents furent
détruits. Au cours de cette période, les convertis furent
déshérités et dissociés de Juda.
À partir de la Sourate 19
Marie [Mariam] ainsi que la Sourate 21
Les Prophètes, nous voyons que le Coran a établi la lignée des
prophètes avec Isaac et Israël, dans la royauté de David et
Salomon. Il ne revendique aucune prééminence pour Ismaël, mais
plutôt il revendique pour lui l'acceptation parmi eux tel que
mentionné dans les Écritures, et comme prophète (19:54 et 21:85)
ainsi que comme l’un des élus à la Sourate 38:49.
À partir de la Sourate
Marie [Mariam],
nous avons une déclaration claire de la naissance de
Christ d'une vierge, mais l'histoire pour certains semble se
rapporter à l'Évangile Apocryphe Égyptien, à moins que les
commentaires soient allégoriques, ce qui est probablement le
cas, et renvoie à une époque d'isolement (voir le document
La Purification et la Circoncision (No. 251)). Étant donné que Mariam (Marie) était
certainement enceinte avant le mariage, les commentaires au
verset 27 sont probablement une référence à ce fait observé par
sa famille éloignée ou son village.
Au verset 28, le texte fait une observation des plus
importantes en se référant à Marie comme étant la
Sœur d'Aaron. De Matthieu et Luc, nous avons la lignée de Christ,
qui va de David dans [l’Évangile de] Matthieu, à travers
Salomon, et dans [l’Évangile de] Luc, par Nathan (voir le
document
La Généalogie du Messie (No. 119)). Christ
était de la lignée de Juda et ces deux lignées sont issues de
Juda, mais pour répondre aux attentes voulant que le Messie soit
de deux avènements, le Messie d'Aaron et le Messie d'Israël, il
faut une descendance de Lévi. Les seules lignées Judaïques ne
seraient pas suffisantes pour répondre à ces attentes, qui, nous
le savons, étaient largement répandues dans les écrits des fils
de Tsadok. De plus, la prophétie de Zacharie 12:10-14 montre que
lorsqu'ils me regardent,
celui qu'ils ont percé, les maisons de sa lignée
apparaissent comme étant celles de David par Nathan (v. 12) et
de Lévi par Schimeï (v. 13). En tant que cousine de Mariam,
Élisabeth, était l'épouse de Zacharie, grand prêtre de la
Division d'Abijah, et à cause des limitations imposées aux
Lévites par les Nombres, Élisabeth et probablement donc Mariam
(Marie) auraient été : Lévite à part entière dans le cas
d'Élisabeth et en partie Lévite dans le cas de Mariam,
permettant à la prophétie de Zacharie d'être accomplie, et
Christ d'être le Messie d’Aaron et d'Israël. Loin d'être une
erreur ou un terme généralisé, la déclaration corrobore cette
prophétie en Zacharie, montrant peut-être que le prophète avait
aussi lu et compris Zacharie.
La confusion a surgi du déni de la position par le texte
stipulant que Dieu prendrait un fils pour Lui-même. Le
Christianisme Athanasien et l'Islam moderne ne comprennent pas
tous les deux le destin ultime de l'humanité en tant que fils de
Dieu, et que Christ a été le premier-fruit de cette activité.
Le texte
tentait de réfuter la position Athanasienne de la Trinité qui limitait le
concept spirituel d'unité et d'existence éternelle avec Dieu en
limitant Christ au concept de fils unique et séparé dans le sens
physique humain. Si la Bible était lue plus attentivement par le
Christianisme et l'Islam, le Prophète serait plus facilement
compris. À aucun moment le Coran
nie que Christ fut le Messie et les premiers-fruits. En
effet, il le proclame.
Les premières traditions Hadithiques montrent que la Bible
a été dupliquée en hébreu à l'époque du Prophète, et il y a deux
sources pour cela. L'Hexaplas
d'Origène a été copié en Hébreu par deux fois et la Bible était
disponible depuis Pella et l`Arabie au tout début dans les
premiers temps, l’Église de Dieu étant bien établie dans la
haute Mésopotamie. La Loi et les Prophètes étaient aisément
disponibles en Araméen et aussi parmi les dynasties Judaïques à
Becca et en Arabie Félix en général. La version Arabe a été
développée à partir de 470 EC par les Chrétiens en Arabie sous
les Himyarites dans le but de reproduire les Écritures dans la
langue vernaculaire. Il n'y avait aucun doute qu'elle avait
précédé la mission du Prophète de 140 ans. La Peshitta en
Araméen était également disponible.
L'Islam moderne prétend que les livres que le Prophète a
lus ne sont pas les mêmes que ceux qui existent aujourd'hui et
qu'ils n'ont donc pas à suivre les ordres du Prophète concernant
l'étude de la Torah et les écrits comprenant le Nouveau
Testament. Les Manuscrits de la Mer Morte montrent que cet
enseignement est faux, comme le montrent aussi les copies de la
Bible de l'époque.
À partir de ses écrits, le Prophète a clairement reconnu
Jésus comme le Christ, le Messie. Les Sunnites et les Chiites
ont fait à ses enseignements ce que Rome a fait à l'évangile du
Royaume de Dieu. En effet, c'est à cause de cela, et de
l'idolâtrie Arabe, que le Prophète a commencé son ministère.
L'Islam d'aujourd'hui a une dispense différente ; ils profanent
le Sabbat contrairement aux ordres formels du Prophète, et ne
suivent pas les lois de l'alimentation par ignorance des lois
développées dans la Torah, parce qu'ils ne la lisent pas. Vous
ne pouvez pas lire le Coran en l’isolant de toute la Bible et
parvenir à une compréhension. Cette dissimulation de la vérité,
bien qu'inconsciente, se produit encore aujourd'hui. Dans sa
traduction par ailleurs éminemment compréhensible et lisible, N.
J. Darwood a rendu le terme
Al Tariq comme
Nightly Visitant [le Visiteur
de Nuit], la plus obscure des significations de ce nom. Ce
nom est beaucoup moins utilisé que
l'Étoile du Matin ou
Celui qui se tient à la
porte et frappe, mais il était connu et utilisé dans
1Thessaloniciens 5:2 : Car
vous savez bien vous-mêmes que le jour du Seigneur viendra comme
un voleur dans la nuit.
Bien que ce nom atténue un peu l'impact chez les lecteurs
Anglais, il ne fait aucun doute que Tariq est communément
compris partout dans l'Islam. Demandez à n'importe quel enfant
qui a pour nom Tariq ce que son nom signifie et s'il sait
quelque chose, ce qui est très probable, il répondra
L’Étoile du Matin.
L'identification de la Sourate,
l'Étoile du Matin et
Celui au côté percé,
avec Jésus Christ est simple et inévitable.
Ainsi, nous pouvons voir le développement de cette
tradition depuis Moïse, qui a donné le premier commentaire
prophétique enregistré à Genèse 17:19 et dans la promesse faite
à Juda à Genèse 49:10 Le
sceptre ne s'éloignera point de Juda, ni le bâton souverain
d'entre ses pieds, jusqu'à ce que vienne le Schilo, et que les
peuples lui obéissent. La prophétie de Moïse à Deutéronome
18:15 et 18:18-19 a été reconnue comme accomplie par Christ.
L'attente générale de la tradition
Judéo-Chrétienne-Islamique est la venue du Messie, le Roi de la
Justice, qui établira son règne pour 1000 ans (Apoc. 20:4)
appelé le Millénium. La tradition Chrétienne est que le
Millénium (ou Chiliade) sera précédé par la Première
Résurrection des Pelekizu
(les martyrs, ou les persécutés pour Christ). La Deuxième
Résurrection ou Résurrection Générale des morts a lieu à la fin
du Millénium.
Satan (également
Azazel : Héb. ou Iblis
: Arabe) est lié pour les 1000 ans et relâché à la fin du
Millénaire et c’est à ce moment-là qu’il trompe ou séduit à
nouveau le monde et alors la guerre finale survient.
Cette dernière séduction est suivie de la destruction
totale des nations, puis de la deuxième résurrection ou
résurrection générale des morts. Le Coran, à la Sourate 18
La Caverne 95-101, se
réfère nommément à cette dernière guerre de Gog et Magog et
montre que c'est à ce moment-là que la dernière trompette est
sonnée pour la résurrection générale des morts et le jugement
comme nous l’avons vu. La
Dernière Trompette est en fait deux trompettes (Sourate
39:68 Les Troupes, et
la Sourate 79:6 et suivants,
Ceux Qui entraînent en
arrière). Les Troupes
ont la première sonnée pour la destruction des nations, et la
deuxième pour la résurrection et aux versets 69-75, on peut voir
l'établissement des Livres pour le Jugement.
Ésaïe 65:20 montre qu'une période de 100 ans se produit
après la deuxième résurrection afin que tous puissent parvenir
au salut. Après cela, le jugement et la destruction de ceux qui
ne se repentent pas se produisent.
Les prophéties bibliques indiquent qu'Élie (ou un dans
l'esprit d'Élie) serait envoyé pour avertir de la venue du
Messie (Mal. 4:5). Matthieu 17:11 montre qu'Élie doit venir
restaurer toutes choses
et que Jean-Baptiste était un précurseur de ce prophète. Les
fils de Tsadok se référaient à ce prophète en tant qu'Interprète de la Loi (qui peut, en fait, être le Messie d'Israël
plutôt qu'Élie), et Jérémie 4:15 indiquait que le prophète ou la
voix qui émet l'avertissement des deniers jours (voir le
document
L'Avertissement des Derniers Jours (No. 044)) sera de Dan et d'Éphraïm. Les prophéties
Catholiques postérieures se réfèrent à ce prophète de Dan en
tant que l'Antichrist Danite parce qu'il est un iconoclaste
Sabbatarien et prêche contre les églises qui vouent un culte le
dimanche.
La tradition Mahdiste de l'Islam affirme que le Dernier
Jour ou Hari Kiamat
est proclamé par une période de catastrophe universelle. La
souffrance et l'oppression seront amenées à une fin par
l'apparition du Mahdi en tant que restaurateur de l'ordre et roi
du Royaume Millénaire (ou Chiliastique). Le Royaume doit être
détruit par Daddjal, le démon (cf. Apoc. 20:4-12) qui est à son
tour vaincu par le prophète Isa (Jésus) qui doit restaurer la
justice. Les Mahdistes ont confondu les enseignements des
Écritures et du Coran et ont placé Élie, ou l'Imam Mahdi,
l'Interprète de la Loi des MMM, en tant que le restaurateur et
roi du Millénium, et ils ont ensuite Isa ou Christ comme
arrivant après la libération de Satan (ici Daddjal) pour la
dernière guerre de Gog et Magog juste avant la Deuxième
Résurrection ou Résurrection Générale. Ils ignorent cependant
qu'il y a deux guerres de Gog et Magog, l'une juste avant le
début et l'autre à la fin du Millénium. L'attente du Prophète
est néanmoins la même.
Les espérances Messianiques de l'Islam ont été adoptées
par le mouvement Ahmadiyyah qui, fondé par Mirza Ghulam Armad à
la fin du XIXe siècle, a repris les concepts
Messianiques et hindouistes du Moyen-Orient (voir K. Cragg (cf.
Ling 7.37 et 7.39),
Islam and the Muslim, Open University Press, 1978, p. 70). Ils sont donc
corrompus.
De la Sourate 18 La
Caverne nous voyons, des versets 95 à 111, que Gog et Magog
(le Dirigeant et la Nation) sont premièrement confinés
allégoriquement par un fossé entre les nations (montagnes) et
aux versets 99 et 100 nous voyons que les deux sont libérés au
son de la dernière trompette et détruits par le Seigneur juste
avant le Jour de la Résurrection, au verset 106. Les Jardins du
Paradis sont mentionnés comme récompense après la résurrection
au verset 108, mais on suppose que c'est le deuxième ou dernier
jardin dont il s'agit.
Le symbolisme des montagnes a ici une variété de
significations allégoriques. À partir de la Bible, nous savons
que les nations (toujours symbolisées par les montagnes) sont
‘aplanies’ par Christ et détruites, mais qu'après la libération
de Satan, Gog et Magog ressurgissent pour la deuxième et
dernière guerre. Il est vraisemblable que le Prophète utilisait
cette base comme symbole de la suppression de la distinction du
pouvoir national sous le Messie mais, néanmoins, étant contenue
dans les identités génétiques, comme cela est prévu dans les
limitations mentionnées par Moïse. L'association avec la
frontière naturelle du Caucase serait inévitable pour un Arabe
de l'époque du Prophète et, par conséquent, la déclaration
serait considérée comme une importante allégorie. Le message du
Coran doit être interprété dans le contexte des Écritures.
Lorsque pris et lu
séparément, le Coran, comme le Nouveau Testament, peut être
dénaturé et cela devient inévitablement la source de division,
de haine, de persécution et de guerre. Lorsque les trois livres
sont lus ensemble, comme ils devraient l'être, la compréhension
est possible et un plan de salut dans sa totalité se dessine qui
ne peut être mal interprété.
Destitution de Satan en tant qu'Étoile du matin
Il a été accordé à Satan
ou Iblis une période de temps spécifique pour gouverner les
nations. Il lui a été donné une période déterminée de six jours
millénaires à compter de la fermeture de l'Éden. Ces six jours
sont représentés par la semaine de travail du Dimanche au
Vendredi soir et le Septième Jour représente le Millénaire ou le
repos du Sabbat du Messie dans la phase suivante.
Les six mille ans sont 120 jubilés en conformité
avec le Laps de Temps de la Bible et ils sont déterminés par les
Écritures et l'Histoire.
Le prochain Jubilé est le 120e Jubilé et
le Jubilé a lieu en l'an 2027 de l'ère actuelle (voir le
document
La Lecture de la Loi
avec Esdras et Néhémie (No. 250)). Le Laps de Temps de la
Bible est contenu dans le document
Les Grandes Lignes de
la Chronologie de l’Âge (No. 272).
Satan n'a plus beaucoup de temps devant lui et
travaille maintenant à éliminer l'humanité avant la fin de son
temps. Le Messie sera renvoyé pour écourter son temps afin de
l'empêcher de détruire toute chair dans la création.
Dieu a annoncé aux élus ce qui allait se produire à
travers les prophètes Daniel, Ézéchiel et les Douze Prophètes.
Le Plan de Dieu est détaillé dans les ouvrages sur
La Chute de l'Égypte : La
Prophétie des Bras Cassés de Pharaon (No. 036)
et
La Chute de l’Égypte
Partie II : Les Guerres de la Fin (No. 036_B).
Les Sept Temps de 2520 ans donnés au système Babylonien sous
Nabuchodonosor à partir de la Bataille de Carchemish en 605 AEC
et les deux périodes de quarante ans au début et à la fin de
l'invasion de Cambyse en 525 AEC, et la période finale de 1916 à
1996 EC, ont été une claire délinéation de l'histoire. La
période devait se terminer avec la fin du Temps des Nations, et
les Trente Dernières années de cet âge étaient de 1997 à 2027.
La restauration d'Israël avait commencé en 1917
avec la prise de Jérusalem le 24 Chislev de cette année-là, par
les troupes australiennes, le 7 décembre 2017. L'histoire
officielle de la guerre australienne par H.S. Gullet enregistre
les détails et ils sont contenus dans le
Commentaire sur
Habacuc (F035) et aussi
Commentaire sur Aggée
(F037). L'une des fabrications
les plus outrageuses a été instiguée par les British Israélites
dans Wikipédia qui ont produit une histoire complètement fausse
dans Wikipédia et ont affirmé que la Garnison
britannique est
arrivée à Jérusalem avant la fin du 8 décembre et y marcha
littéralement le 9
Décembre, l'avait en fait saisie pour soutenir
la fiction selon laquelle Hillel était exact et que le 24 Chislev était le 9 décembre cette année-là. C'est une fraude
flagrante et Wikipedia mérite une réprimande, tout comme le
ministère ex-WCG et ses ramifications qui perpétuent ce
mensonge.
La déclaration de la patrie Juive par Lord Balfour
a eu lieu en 1917. À partir de là, le Plan de Dieu s'est déroulé
tel qu’Il l'a déclaré et la patrie a été déclarée État souverain
en 1948. La Première guerre Israélo-Arabe eut lieu.
En effet, pendant des siècles, il avait été dit aux
Arabes que l'Écriture avait été perdue et ils ne comprenaient
donc pas ce qui allait arriver et combattaient contre le monde
de Dieu. Ainsi de même, ils continuèrent avec la guerre de six
jours de 1967 et perdirent Jérusalem comme Dieu l'avait annoncé.
Ensuite, ils ont combattu pendant la guerre de 1973-1974 et la
Syrie a amené le chaos sur eux-mêmes et les Quarante ans de
repentir leur ont été alloués et ils sont maintenant en train
d'être détruits.
Les Guerres de la Fin devaient commencer sur les
Fils de Sem à partir de 2001 et ces guerres dureront jusqu'en
2024. Les sept dernières années verront une aggravation dans le
monde entier qui se terminera en Octobre 2024 sous le Messie
(voir
Les Trente Dernières
Années : la Lutte Finale (No. 219)).
Au cours des prochaines années, nous verrons les
Guerres des Cinquième et Sixième Trompettes (voir
Les Sept Trompettes
(No. 141)).
Alors les Deux Témoins prendront position au Mont
du Temple pendant 1260 jours et on tentera de les tuer, mais ils
ne pourront être tués et quiconque tentera de les tuer sera tué
de la même manière (Apocalypse 11:3 et suivants ; cf.
Les Témoins (incluant
les Deux Témoins) (No. 135)).
À la fin du 1260e jour, les Témoins
Énoch et Élie seront tués et ils seront laissés dans les rues
pendant quatre jours pour voir s'ils sont effectivement ce
qu'ils étaient censés être.
Le matin du 1264ème jour, le Messie
apparaîtra et les ressuscitera ainsi que tous les élus à travers
le monde pour la Première Résurrection.
Satan sera également emprisonné dans le Tartaros
avec ses serviteurs et ses sbires. Son règne sera alors terminé
et il sera emprisonné pour 1000 ans.
Le monde entier, ayant perdu un tiers de sa
population et plusieurs par la suite dans la peste, refusera
d'accepter le Messie et sous le pré-conditionnement des démons,
donnera son pouvoir à l'Empire de la Bête sous le système de
l'ONU et marchera contre le Messie à Jérusalem et dans la plaine
de Megiddo qui fut considérablement agrandie par le séisme et la
formation de la plaine de 66 km après la scission en deux du
mont des Oliviers (cf.
L’Avènement du Messie
Partie I (No. 210A)
et
L’Avènement du Messie
: Partie II (No. 210B)).
Le monde entier marchera contre le Messie pendant
la période d'une heure, ce qui correspond à un douzième de jour
prophétique, qui équivaut entre deux semaines et un mois (par
exemple, pour une journée de 24 heures). Le monde entier, son
système des Nations Unies et son gouvernement mondialiste seront
complètement détruits et ses dirigeants exterminés.
La préparation de Satan
Satan a commencé à se préparer pour les guerres de
la fin et la destruction de la terre dès avant le début du XIXe
siècle et ensuite en détail au XXe siècle. Napoléon a
été utilisé pour mobiliser l'Europe, et la première des guerres
modernes a été la Guerre Civile Américaine qui a révolutionné la
fabrication des armes au XIXe Siècle. La Première Guerre
Mondiale a été utilisée pour développer davantage la guerre et
les armes avec l'aviation et la guerre de blindés.
La Guerre Navale a été développée et par la suite
dans la Deuxième Guerre Mondiale la Guerre Aérienne a été
perfectionnée et la Guerre Atomique a été inventée et ensuite
les Bombes à Hydrogène et les ICBMs ont été développés peu
après.
Après la Première Guerre
Mondiale, la Société des Nations a été créée en tant que
précurseur, puis les Satanistes ont développé le système des
Nations Unies après la Deuxième Guerre mondiale en utilisant les
mondialistes et les Satanistes sous Roosevelt en collaboration
avec Staline à Yalta. Le Commonwealth fut vendu.
Le système de gouvernement Globaliste a été
développé par Satan pour imiter mais en même temps détruire le
système prévu de Dieu sous le Messie.
C'est le but de Satan de détruire les Lois de Dieu.
Le système de la charia est le recours frauduleux et satanique
du système juridique qui va asservir l'humanité et forcer la
destruction de toutes les Nations et de l'humanité elle-même.
Dieu a averti l'humanité par le Messie et les
apôtres de ce qui allait se passer. L’Apocalypse était l'œuvre
finale de la fin des temps.
Satan a miné l'Église et a établi l'apostasie du
système de Baal et de Easter/Pâques. Il avait aussi établi le
culte de Hubal ou de Baal à Becca, et les païens là pénétrèrent
dans l'Islam et l'avaient sapé quand Dieu y avait établi le
Prophète pour prévenir les nations de la corruption hérétique du
système Binitaire/Trinitaire alors en place et qui avait été
basé à Rome, Constantinople et Alexandrie et en Grèce.
Les Satanistes, utilisant les dirigeants
pseudo-Musulmans, se débarrassèrent des doctrines du Baptême, du
Sabbat et du Dîner du Seigneur et
Le Calendrier de Dieu
(No.156)
et, par conséquent, ont confiné les fils de Sem à la Seconde
Résurrection avec les autres Trinitaires adorant Baal et les
Animistes hérétiques de Japhet et Cham.
C’est par les conversions des Derniers Jours qu’ils
constitueront leurs quotas dans les 144000 et la Grande
Multitude d’Apocalypse, chapitre 7.
144, comme base numérique de la fonction de la
terre et des harmoniques et des nombres et du temps, est le
système choisi de Dieu.
Nous devons encore comprendre davantage comment le
système 12 x 12 sous-tend notre existence et constitue la base
de notre leadership. Il en est de même pour les 72 x 2000, la
base des 144000, où le système est dérivé du calendrier des
Sabbats, des Nouvelles Lunes et des Jours Saints et forme la
base du gouvernement tel que sélectionné par Dieu.
Attaquer et miner le Calendrier frappe à la base
même de la structure et du plan de Dieu. C'est pourquoi le
Hadith a dû détruire le Calendrier du Temple tel qu’il
fonctionne dans l'église de Dieu.
Tout comme les observateurs des étoiles ne
pouvaient pas comprendre ce qui se passait à l'époque du
Prophète, de même ils ne peuvent non plus comprendre ce qui se
passe aujourd'hui.
Les Globalistes [mondialistes] n'ont pas non plus la moindre
idée de ce qui va arriver à leur système et à eux-mêmes.
Satan doit bientôt s'en aller et ses serviteurs
seront laissés sans même l'aide du Pseudo-Logon qu'il génère
même si cela est toujours un mensonge.
Conclusion
Lorsqu'il est analysé avec les
Écritures, le Coran est en accord et la chronologie est
synchronisée et conforme.
La
Chronologie du Qour’an
ou Coran (Q001B) montre ce qui concorde depuis le commencement de la
création sur le plan de Dieu jusqu'à la fin de la Deuxième
Résurrection et la destruction dans le Lac de Feu pour ceux qui
refusent de se repentir.
Il n'y a que les lois de Dieu telles
qu'elles ont été données à Moïse au Sinaï (Sourate 95:1-3), et
la Sharia qui est en fait fabriquée est un système paganisé qui
va à l'encontre de la Loi de Dieu. Les lois de l'alimentation
doivent être observées (Sourate 3:93) et le Sabbat est lié à
l'Alliance et ne peut être transgressé (Sourate 4:154). De même,
le Dîner du Seigneur, la Pâque et les Sabbats sont
indispensables pour la conservation du pardon de Dieu et du
salut de Dieu dans la réception de l'Ahmad ou l'Esprit Saint et
pour maintenir sa propre place parmi les élus (voir
Sourate 5 La Table
servie
et La
Nuit d'Observation à la
Sourate 73 : Celui qui
s’enveloppe dans ses Vêtements).
Le Plan du Salut dans l'Écriture et le Coran
Le Plan de Dieu indique clairement que
l'Esprit Saint a été envoyé par Dieu par le sacrifice du Christ
et la formation de l'Église par le baptême et l'imposition des
mains après le baptême.
L'Esprit Saint ou Ahmad est conservé
par le Dîner du Seigneur à la Pâque et le Compte de l'Omer
menant jusqu'à la Pentecôte selon le Calendrier de Dieu. Les
Intercalations babyloniennes telles qu'observées par les Qureysh
à travers le Banu Kinanah à Becca et les Juifs à travers le
Calendrier Hillel de 358 EC sont des hérésies.
Le seul calendrier acceptable est le
Calendrier du Temple basé sur la conjonction (voir
Le Calendrier de Dieu
(No. 156).
La position Biblique est renforcée. Il
y a une voix prophétique de Jérémie 4:15-16 et ensuite les
Témoins qui sont mentionnés dans Apocalypse 11:3 et suivants et
dans le texte du Coran ci-dessus. Ils précèdent l'avènement du
Messie qui instituera alors le Premier Jardin du Paradis des
élus. Le système millénaire sera alors établi par le Messie et
les fidèles élus pour 1000 ans conformément à Apocalypse 20.
À la fin du système millénaire, il y a
une autre et dernière guerre avec la libération de Satan ou
d'Iblis et des démons ou djinns du
Tartaros, et ensuite
tous sont tués et ressuscités de l’armée rebelle et entrent dans
la Résurrection du Jugement qui a également lieu dans la région
de l’Éden antique. Elle dure 100 ans (Ésaïe ch. 65) et toute
l'humanité est corrigée et recyclée et rééduquée. Tous ceux qui
refusent de se repentir et d'accepter la correction seront
autorisés à mourir et leurs corps [morts] seront brûlés dans le
Lac de Feu et on ne se souviendra plus jamais d’eux (cf. les
études
Le Ciel, l’Enfer ou la
Première Résurrection des Morts (No. 143A) et
La Deuxième
Résurrection et le Jugement du Grand Trône Blanc (No. 143B).
Après la Seconde Résurrection, Dieu et
le Trône viendront sur la terre en tant que
La Cité de Dieu
(No. 180) et seront établis à partir de Jérusalem et de la région
d'Éden, pour régner sur l'univers. Il n'y a rien de tel comme le
ciel ou l'enfer, autre que la tombe du séjour des morts appelée
le Sheol ou l'Hadès, ou le Tartaros de l'armée déchue.
Le Retour du Messie
Le Messie subjuguera le monde
conformément aux Écritures et au Coran. La Charia sera
éradiquée, avec tous ceux qui l'enseignent, ainsi que tous les
autres systèmes.
Cependant, Dieu dit dans Jérémie 4:27
qu’Il ne fera pas une complète destruction. Cette restauration
aura lieu après
Les Guerres des
Derniers Jours et les Coupes de la Colère de Dieu
(141B).
Jérémie 5 montre que les villes
d'Israël à travers les nations seront forcées à la guerre avec
une ancienne nation dont elles ne connaissent pas le discours.
Néanmoins, dans Jérémie 5:18, Dieu dit à Israël qu'il ne
détruira pas complètement Israël et Juda. Les fils de Sem
verront aussi la fureur descendre du Nord et ils seront forcés à
s'agenouiller. Damas sera détruite et Dieu combattra les
idolâtres d'Amalek tel que c’est prédit par Moïse. Les Arabes et
tout Israël et Juda seront amenés au repentir et un reste
parmi
tous sera laissé en vie.
Au retour du Messie après les guerres
des Cinquième et Sixième trompettes et les 1260 jours des
Témoins, le monde sera subjugué sous les lois de Dieu (cf.
Les Guerres des
Derniers Jours et les Coupes de la Colère de Dieu (No. 141B)). Les patriarches, les prophètes et les dirigeants des
Églises de Dieu seront ressuscités avec la grande multitude des
élus (Apocalypse Ch. 7) et ils recevront l'immortalité et
régneront avec Christ et l'Armée pour les Mille ans et ensuite
au Jugement où ils jugeront également les Démons (voir
Le Jugement des Démons
(No. 080)).
Il n'y aura aucun doute sur ce qui va
se passer. Le monde sera subjugué sous une armée dirigée par
l'Armée Loyale sous Messie, les patriarches et les prophètes.
Ils subjugueront le monde.
Christ et Adam et les personnages clés
d'Hénok, Noé, Sem, Abraham, Isaac, Ismaël et Jacob, les
patriarches et les prophètes mentionnés dans tous les textes de
la Bible et du Coran seront placés en charge aux côtés des
Soixante-dix et des dirigeants des églises dans les 144 000 des
Mouhammads et de la Grande Multitude. Ils appliqueront les lois
de Dieu et établiront le système mondial gouverné depuis
Jérusalem. Le Prophète Qasim sera un facteur majeur mais juste
un de ces prophètes sous le Messie.
Aucun système religieux ne sera
autorisé à survivre sauf ceux qui observent les Lois de Dieu et
conformément au Calendrier du Temple. Ils observeront les
Sabbats, les Nouvelles Lunes, les Fêtes et les Jours Saints de
Dieu, ou ils mourront (Ésaïe 66:23, Zach. 14:16-19). Les nations
enverront leurs représentants au Messie à Jérusalem chaque année
pour l'ensemble du système à partir de ce moment-là. S'ils ne le
font pas, ils seront punis par une saison sans pluie et par les
fléaux de l'Égypte jusqu'à ce qu'ils se repentent et se
conforment (Zacharie 14:16-19). Tous les systèmes de loi, autres
que les Lois de Dieu données par Christ à Moïse au Sinaï, seront
éradiqués de la terre.
Tous ceux qui observent le système de
Baal et de Easter/Pâques, tel qu'il est pratiqué partout : à
Rome, à Canterbury ou à Athènes, en Russie ou ailleurs dans les
cultes Trinitaires du Soleil et des Mystères, ou à Becca dans le
système Sunnite ou Chiite, se repentiront ou seront mis à mort.
Satan a eu ses 6000 ans en entier en 2027. Toute son Armée sera
placée dans la fosse du Tartaros au retour du Messie. Le règne
millénaire du Messie commencera en 2028 sous les lois de Dieu
données à Moïse au Sinaï sous la conduite de Christ en tant que
l'Ange de la Présence (Actes 7:53 ; 1Cor. 10:4) (cf.
Les Grandes Lignes de
la Chronologie de l’Âge (No. 272)).
Il n'y aura pas de négociations en ces
derniers jours.
Depuis le Messie et les apôtres jusqu'à
l'Avertissement sous le Prophète, aux fils de Sem, ils n'ont pas
écouté. Les fils de Japhet et de Cham ont détruit la loi et les
prophètes, avec leur idolâtrie, leur Antinomisme et leur
Binitarisme/Trinitarisme, leur adoration de Baal, du Soleil, le
culte des Mystères au Jour du Soleil, à Noël et au festival de
Easter/Pâques de la déesse consort de Baal.
Ceci est le Deuxième Avertissement au
monde selon Jérémie 4:15-16 et ensuite jusqu'au chaos et à la
désolation du tohu et bohu du verset 23 au verset 26. Ces désolations sont des guerres
les Cinquième et Sixième Trompettes du Septième Sceau. (Voir les
documents
Les Sept Sceaux (No.
140) et
Les Sept Trompettes
(No. 141).)
Un tiers du monde sera détruit dans ces
guerres et les Fils de Sem seront systématiquement réduits et
forcés à la conversion. Cependant, du verset 27, Dieu dit qu'Il
ne fera pas une complète destruction. Le Coran montre qu'il en
est ainsi presque tout au long de ses Sourates.
Le Troisième Avertissement sera émis
sous les Témoins, avec la punition des individus et parmi les
nations (Apoc. 11:3 et suivants) tel que décrit ci-dessus et
ensuite : Le tiers restant mourra par la peste des guerres et
des Coupes de la Colère de Dieu et alors un reste de ce qui
reste survivra.
Les nations commenceront alors le
rétablissement Millénaire de la planète. La terre sera gouvernée
par le Messie, les prophètes et les élus depuis Jérusalem.
La tâche consiste maintenant à amener
les Fils de Sem et en fait, le monde entier à se repentir et à
purifier le monde de ses cultes des Mystères et du Soleil et de
ses systèmes Sataniques.
Le but ou l'idée maîtresse des derniers
jours est de nettoyer le système de ses erreurs et de son
Antinomisme. La structure du système millénaire est conçue pour
purifier la planète de ce que l'humanité lui a fait pendant le
règne de Satan. Alors, le monde doit être préparé pour la
Deuxième Résurrection Générale des Morts.
Dans ce système, plus de vingt
milliards de personnes seront ressuscitées, nourries, habillées
et éduquées pendant 100 ans. Chaque personne doit être prête à
prendre sa place dans un système où les lois de Dieu sont
observées, parce que c'est dans notre nature même d'obéir à
Dieu, parce que nous avons la Nature de Dieu en nous et que
l'Esprit Saint est gouverné par Les Lois de Dieu comme nous le
sommes car Dieu est en nous et est tout en tous en nous.
L'Église de Dieu croit, puisque c'est
la volonté de Dieu qu'aucune chair ne périsse, et que la volonté
de Dieu doit être faite, alors aucune chair ne périra ; nous
allons travailler dur pour faire en sorte qu'aucune chair ne
périsse.
Quiconque désire voir les autres mourir
ou aller dans un lieu de tourment n'a pas l'Esprit Saint en lui,
ni l'amour de Dieu dans sa pensée et dans son cœur.
Le comportement épouvantable de
l'humanité dans le monde en ces Derniers Jours est horrible et
est une condamnation directe de l'humanité comme l’avait dit
Satan dans sa déclaration contre les hommes
en les
considérant comme étant inaptes, mais ce sont ses enseignements
qui les ont tous menés là où ils sont aujourd’hui.
Les enseignements des ministres du
pseudo-Islam sont une condamnation directe de leurs croyances et
de leurs enseignements Hadithiques, tout comme les Trinitaires
et les adorateurs Paganisés de Baal avant eux.
Priez pour toute l'humanité et demandez
qu'il leur soit donné la compréhension, le repentir et la
rédemption dans l'Esprit Saint. Amen !
Fin de la Bande audio 5 [disponible uniquement
en anglais]
Voir aussi ce qui suit :
Annexe 1 : Les
Révisions et les Ajouts/Modifications faits au Qour’an ou Coran
(QS1)
Annexe 2 : Les Saintes
Écritures et les Références pour le Qour’an ou Coran (QS2)
Annexe 3 :
Bibliographie (QS3)
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